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CERVEAU BLEU CERVEAU ROSE Murielle LEFEBVRE 21janvier 2011

Cerveau bleu rose

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CERVEAU BLEUCERVEAU ROSE

Murielle LEFEBVRE21janvier 2011

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AGENDA

9h30- 9h45 Introduction9 h45 - 10h30 : les différences physiologiques entre filles et garçons & livre de Mme Belotti10h30 : 15 minutes de pause10h45 - 12h00 : livres de M. Pollack et livre de Mme Eliot13h00 - 14h00 : interviews de garçons sur les relations entre eux au collège14h00 - 14h30 : extraits vidéos14h30 : 15 minutes de pause14h45 - 15h45 : faits et chiffres => associations, nombre d'écolesLes pistes pour tenir compte de ces différences15 minutes de conclusion & questions réponses

Nous aurons 4 parties durant cette journée :

I LES DIFFERENCES PHYSIOLOGIQUES entre les filles et les garçonsII L EFFET DE LA CULTURE SUR LE DEVELOPPEMENT DE LA FILLE ET DU GARCONIII LES PISTES POUR RESPECTEUR CES DIFFERENCESIV Questions et réponses

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POURQUOI CE THÈME ?

Le déclic en juin dernier

Mes ressources

Pourquoi ce thème ?Lors d’une conférence dans cette même salle en juin dernier, j’ai entendu lors du tour de table, les femmes exprimer les difficultés qu’elles avaient avec leur garçons. Je suis l’heureuse maman de 4 garçons depuis 20 ans et enfin un documentaire sur l’éducation différenciée, visualisé il y a plus de 10 ans peut-etre avait attiré mon attention sur le thème des écoles unisexes.Aujourd’hui je vous propose une synthèse de quelques informations récoltées à ce sujet.Mon propos n’est pas de juger, trancher, mais d’éveiller l’attention sur ce thème très peu diffusé qui concerne l’éducation du garçon et l’éducation de la fille.

Mes ressources sont les suivantes :

Trois lectures :Livre 1 Elena Gianini Belotti « Du côté des petites filles » 1974, elle a dirigé le centre Nascita Montessori de Rome de 1960 à 1980.

Livre 2 « Real Boys » 2000, William S. Pollack assistant au département psychiatrie de l’école de médecine d’Harvard.

Livre 3 « Pink brain, Blue Brain » Lisa Eliot 2009 professeur à l’université de Médecine et Sciences de Chicago dans le département Neuroscience

Des informations auprès d’une association suisse sur l’éducation différenciée, un documentaire français « l’école unisexe », des informations glanées sur le net, des interviews de jeunes, de parents et de professeurs, des observations personnelles.

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UNE JOURNÉE EN 4 PARTIES

Les différences physiologiques entre les filles et les garçons

Les effets de la culture sur le développement de la fille et du garçon

Les pistes pour respecter ces différences

Questions & réponses

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DIFFÉRENCE PHYSIOLOGIQUES

Durant la grossesse :

Taille du cerveau (plus gros chez le garçon)

Maturation plus lente (à cause du chromosome X et du taux de testostérone plus élévé)

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LA TESTOSTÈRONE

a un impact sur le système immunitaire du foetus.Les garçons grossissent plus rapidement que les filles mais leurs cellules sont par conséquent plus vulnérables à ce moment-là.

Leur système de respiration et immunitaire est mature moins vite que celui des filles.Ce sont les hormones masculines qui vont développer les organes masculins, en leur absence le foetus devient une fille. Ces transformations ont lieu le troisième mois de la grossesse.

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LES GARÇONS PLUS FRAGILES

Naissances prématurées 70% garçons

Problèmes ORL

Fausses couches

Mortalité infantile plus élevée chez les garçons

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LES GARÇONS PLUS TOUCHÉS PAR LES HANDICAPS

Autisme 75 % garçons

Myopathie de Duchenne ne touche que les garçons

Trisomie 1/1500 g 1/2500 f

Hémophilie 1/5000 g

Daltonisme que des garçons

le syndrome de morte subite du nourrisson (2 fois plus de garçons que de filles)

Autres troubles :

- dyslexie 18 et 22% pour les garçons contre 8 à 13 % pour les filles (jama 2004)- TDA (troubles de l’attention TDA ou troubles d’hyperactivité TDAH), problèmes de la Ritaline (80% des enfants médicamentés sont des garçons car la majorité des TDAH sont des garçons).

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LA PUBERTÉ

Les caractères sexuels apparaissent en moyenne à 11, 5 ans chez la fille et à 12,5 ans chez le garçon.

A la puberté les avantages physiologiques des filles s'inversent Les filles arrêtent leur croissance 2 ans avant celle des garçonsLa puberté normale : 13 cm de différence entre fille et garçon

A l’adolescentce, on assiste alors à une accélération des gains de force chez les garçons et à un ralentissement (voire à une stagnation) chez les filles. Cela est du aux effets des hormones androgènes (plus que les œstrogènes) sur la masse musculaire (de plus, les œstrogènes augmentent le pourcentage de masse grasse de l’organisme). La testostérone (hormone androgène mais présente cependant chez la femme en plus petite quantité) augmente l’anabolisme protéique et donc permet de développer les éléments contractiles de la fibre musculaire (actine et myosine).

- Les garçons sont meilleurs sur les taches spacio-visuelles.- Le cerveau des garçons est conçu pour répondre de façon externe et les filles de façon intérieure.

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COMPORTEMENTS

- les garçons font plus d'activités à l'extérieur, sur les tapis à l’intérieur (pour une école montessori)- les filles sont plus souvent et plus longtemps assises- développement de la motricité fine pour les filles plus rapide et précoce- développement des grands muscles pour les garçons-les garçons sont plus résistants aux activités avec leurs grands muscles mais moins agiles que les filles-Les filles scorent plus dans les activités de langage (un mois plus tôt que les garçons) mais à 5 ans il n'y a plus de différences

entre les 2 sexes.

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CONSTATS ACTUELS

Absentéisme

Résultats scolaires

Charges horaires

Sélection

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ABSENTÉISME

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RÉSULTATS SCOLAIRES

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CHARGE HORAIRE

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LA SELECTION

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COMPARATIF DES SCORES

Développement personnel et social F

Langage et littérature F

Développement créatif F

Savoirs G

Compréhension du monde G

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LES EFFETS DE LA CULTURE

Historique

Quelques dates en France

HISTORIQUEquelques dates en France1850 La Loi Falloux rend obligatoire la création d'une école de filles dans toute commune de plus de 800 habitants.1924 Les programmes d'études dans le secondaire pour les garçons et filles deviennent identiques, entraînant l'équivalence entre les baccalauréats masculin et féminin. 11 juillet 1975 la loi Haby rend la mixité scolaire obligatoire15 mai 2008 disposition adoptée par le Parlement selon lequel « le principe de non-discrimination fondée sur le sexe (…) ne fait pas obstacle à l’organisation d’enseignements par regroupement d’élèves en fonction de leur sexe »Innombrables sont les femmes a supporté le silence, le ressentiment et l'hostilité du mari ou des proches à ne mettre au monde que des filles et surtout aucun garçon.

culture patriarcalesuprématie de l'homme et infériorité de la femmedans l'antiquité les penseurs exprimaient le fait que la femme porte la vie mais ne la donne pas; c'est l'homme qui la forme.

ce fut en 1956 qu'on découvrit l'existence de spermatozoïdes porteurs de chromosomes X et de spermatozoïdes porteurs de chromosomes Y.

où les femmes pourraient-elles trouver le courage de s'opposer aux préjugés qui pèsent sur elles alors que l'éducation qui leur est réservée les programme pour en manquer ?

on accouchait moins facilement d'une fille que d'un garçon, car la fille n'était pas désirée, attendue !

énumération des recettes pour avoir un garçons.

la manière dont se déroule l'accouchement a de l'influence sur l'humeur de l'enfant : les gants en latex, la température de l'eau de bain, la lumière de la salle etc...

les paysans craignaient la naissance de filles. Les garçons sont des bras pour l'exploitation, les filles des dotes. Les filles s'étant émancipées, rien n'a changé on espère toujours le garçon !La réalité sociale change mais pas les pensées psychologiques de l'individu qui évolue très lentement.

on adopte plus des filles que des garçons à cause de la beauté et de la grâce des petites filles, la compagnie qu'elles représentent, le sentiment qu'on garde plus une fille près de soi qu'un garçon, plus indépendant, qu'il n'est pas nécessaire de lui trouver une profession puisqu'elle trouvera un mari.

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1850, LOI FALLOU

La Loi Fallou rend obligatoire la création d’une école de filles dans toutes les communes de plus de 800 habitants

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1924

1924, Les programmes d'études dans le secondaire pour les garçons et filles deviennent identiques, entraînant l'équivalence entre les baccalauréats masculin et féminin.

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1975

11 juillet 1975 la loi Haby rend la mixité scolaire obligatoire.

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2008

15 mai 2008, disposition adoptée par le Parlement selon lequel « le principe de non-discrimination fondée sur le sexe (…) ne fait pas obstacle à l’organisation d’enseignements par regroupement d’élèves en fonction de leur sexe ».

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«DU CÔTÉ DES PETITES FILLES»

Livre 1, Elena Gianini Belotti « Du côté des petites filles » 1974, elle a dirigé le centre Nascita Montessori de Rome de 1960 à 1980.

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LE DÉSIR DU GARÇON

Vide ?

Innombrables sont les femmes a supporté le silence, le ressentiment et l'hostilité du mari ou des proches à ne mettre au monde que des filles et surtout aucun garçon.

culture patriarcalesuprématie de l'homme et infériorité de la femme

énumération des recettes pour avoir un garçons.

dans l'antiquité les penseurs exprimaient le fait que la femme porte la vie mais ne la donne pas; c'est l'homme qui la forme.

ce fut en 1956 qu'on découvrit l'existence de spermatozoïdes porteurs de chromosomes X et de spermatozoïdes porteurs de chromosomes Y.

où les femmes pourraient-elles trouver le courage de s'opposer aux préjugés qui pèsent sur elles alors que l'éducation qui leur est réservée les programme pour en manquer ?

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L'ACCOUCHEMENT D’UNE FILLE

On accouchait moins facilement d'une fille que d'un garçon, car la fille n'était pas désirée, attendue !

La manière dont se déroule l'accouchement a de l'influence sur l'humeur de l'enfant : les gants en latex, la température de l'eau de bain, la lumière de la salle etc...

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POURQUOI DES GARÇONS PLUTÔT QUE DES FILLES ?

les paysans craignaient la naissance de filles. Les garçons sont des bras pour l'exploitation, les filles des dotes. Les filles s'étant émancipées, rien n'a changé on espère toujours le garçon !La réalité sociale change mais pas les pensées psychologiques de l'individu qui évolue très lentement.

On adopte plus des filles que des garçons à cause de la beauté et de la grâce des petites filles, la compagnie qu'elles représentent, le sentiment qu'on garde plus une fille près de soi qu'un garçon, plus indépendant, qu'il n'est pas nécessaire de lui trouver une profession puisqu'elle trouvera un mari.

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LE CONDITIONNEMENT

Comment obtenir le comportement désiré ?Cela commence par la couleur des vêtementsMême l'agencement de la chambre participe à cet objectif.Dès la naissance on élimine tout ce qui pourrait les rendre semblables et l'on exalte tout ce qui peut les différencier.

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LES DIFFÉRENCES DÈS L’ALLAITEMENT

On allaite plus longtemps les garçons que les filles.

On laisse téter plus longtemps les garçons que les filles.

Il est plus fragile, il en naît moins que de filles, la mortalité à la naissance et la mortalité infantile des garçons est plus élevée.

La fille doit être sacrifiée pour apprendre très tôt à l’être encore plus par la suite.

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SUR L’APPRENTISSAGE DE LA PROPRETÉ

On commence plus tôt avec les filles

On attend qu'elles salissent moins leur culotte

Qu'elles aient plus tôt un respect de leur personne et de la propreté

Le sadisme appliqué aux enfant est très commun et laisse tout le monde indifférent.

on laisse moins facilement une petite fille nue dans la maisonle vocabulaire pour nommer le sexe de la fille est beaucoup moins riche que pour le sexe de la fille.

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JEUX & JOUETS

Les jeux se transmettent génération après génération.

L’enfant ne choisit jamais ses jouets car ils sont eux-mêmes à l’intérieur de la culture de l’enfant.

Les jeux se transmettent génération après génération.L’enfant ne choisit jamais ses jouets car ils sont eux-mêmes à l’intérieur de la culture de l’enfant.Avant 5 ou 6 ans, les enfants ont a peu pres les mêmes jouets. Mais leurs gestes sont très différenciés. Par exple, une petite fille saura bercer plus facilement un poupon qu’un petit garçon ne le ferait.L’auteure s’oppose aux explications biologiques et psychologique de Erikson and co. Selon elle, se sont les clichés culturels et le comportement social des adultes qui conditionnent l’enfant.

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LES DIFFÉRENCES ÉDUCATIVES

Les mères sont plus sévères avec les petites filles, surtout lorsque celles-ci sont actives, précoces et sont dites être des garçons manqués

Le garçon est hypertonique et la fille hypotonique

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ACTIVITÉ PHYSIQUE DE LA FILLE

Saut à la corde, jonglage de balles avec chansonnettes, marelles, dont sont exclus les garçons car se sont des rituels répétitifs dans lesquels s’enferment les petites filles.

Même dans les vêtements on contraint les filles a ne pas vivre pleinement les jeux.

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LITTERATURE ENFANTINE

80% des personnages négatifs des contes de Grimm sont des femmes qui sont stupides ou malveillantes...

Analyse de 144 livres de lecture enfantine par un groupe de féministes : 881 récits avec des garçons protagonistes et 344 avec des petits filles.45% des petites filles choisissent un héros masculin contre 15% de garçons choisissant un héros féminin.Les bonnes vieilles légendes : 80% des personnages négatifs des contes de Grimm sont des femmes.Les femmes sont soit stupides soit malveillantes.

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L’INSTITUTION SCOLAIRE

L’enfant est un bon «écolier»

Les hommes moins «nocif» avec les enfants

L’enfant est une personne sérieuse.C’est un étonnant travailleur, acharné, infatigable, attentif, lucide et précis. Dès l’instant où il vient au monde, c’est un explorateur insatiable, téméraire, curieux, qui se sert de ses sens et de son intelligence comme un scientifique ; toute son énergie est tendue vers la connaissance.

Mme Belotti brosse un portrait moral de l’enseignant qui doit être une personne pleine de qualités, un modèle, positive et patiente, remplie d’amour pour les enfants, les être humains et la vie en général.Elle explique aussi pourquoi les hommes seraient moins nocifs auprès des enfants, car ils ont reçu moins dans leur jeunesse moins d’autorité et de répressions que les petits filles.

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LIVRE «REAL BOYS»

Le masque derrière lequel se cachent les garçons

Le traumatisme de la séparation avec la mère dès l'âge de 3 ans

Le code de la masculinité

S’endurçir pour être un homme

Cacher ses émotions

Pression très forte du code de la masculinité qui pousse un garçon à masquer sa véritable identité au point de perdre tout contact avec ce qu'il est vraiment et ce qu'il aime.

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LES MYTHES SUR LES GARÇONS

Boys are boys

La testostérone

Les garçons doivent être des garçons

Les garçons sont dangereux

Dès l'école maternelle, les enfants reçoivent des messages par les médias, les jouets, les parents, leurs aînés, selon lesquelles ils doivent se conformer.Être garçon c'est être une non-fille.

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LES ÉMOTIONS

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CONSTAT À L’ÉCOLE

Souvent les derniers de la classe, les garçons sont moins diplômés et se bagarrent plus...

50% de collés en plus que de filles fin primaire2/3 de plus de gars dans des classes spéciales au secondaireUniversité : moins d'étudiants et de diplômés garçons que de filles59% diplômés maitrise sont des femmes10 fois plus de gars hyperactif que de filles71% de renvois sont des garçonsImage de soi plus négative

La vantardise est un bouclierNe pas passer pr un intelloLes gars sont passifs taquinent se bagarrent, sèchent

De telles approches qui réduisent les garçons au silence en anéantissant leur voix de résistance, de combativité et d'individualité, contribuent à perpétuer les actes d'impertinence que commettent les garçons pour attirer l'attention.

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L’APPRENTISSAGE DE L’ÉCRITURE

L'apprentissage de l'écriture pose plus de problèmes aux garçons.

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QUELLES SONT LES EXPLICATIONS ?

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SÉPARATION PRÉMATURÉE

Le traumatisme de l’enfance...

Les garçons doivent atteindre l'autonomie très tôt dans leur vie.La séparation de la mère est si mal vécue qu’elle est un traumatisme dans la vie affective de l'enfant. Voire dans la vie d'adulte.John Ross et les croyances des jeunes garçons sur la grossesse : ils pensent eux aussi pouvoir être enceinte.Si on élevait les filles comme on élève les garçons cad avec une séparation précoce des personnes proches, on dirait qu'elles courent de gros risques.40% des garçons de 9 ans passent tous leurs week-ends avec leurs parents, 50% pour les filles.Des garçons qui vivent une douleur de la séparation d'avec leurs parents et la honte qui s'en suit, ont recours à des comportements turbulents et dramatiques.Il s'agit en réalité d'appels à l'aide.Beaucoup de troubles de comportement et d'inattention sont causés par le vide laissé par la séparation d'avec les parents.10 fois plus de garçons sont touchés par ces troubles.Rusty a 7 ans et est pyromane, son père est policier et enquête sur les incendies criminels.

Les enfants recherchent AMOUR et ATTENTION.Les mères encouragent dès leur naissance les garçons à se détacher émotionnellement d'elles.Les nourrissons g sont plus agités, pleurent plus, sursautent et sont plus excités que les filles.Les mères ajustent la camisole de force émotionnelle dés la naissance.

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LA MÈRE

Les émotions

L’attitude de la mère

La communication entre mère-fils

La mère enseigne a son fils comment gérer la contradiction entre force et sensibilité.Sans intimité avec sa mère, le garçon s'épanouit moins bien.Confusion interne de la mère quant à ce qu'elle souhaite pour son fils. Idem quant à ce qu'elle aime comme homme.Les mères doivent réfléchir à leur propre concept de la masculinité.Peur du complexe d'oedipe.Ne pas manipuler les émotions de ses enfants pour les humilier, les culpabiliser ou les contraindre à faire ce que l'on souhaite.Face a un parent dominateur et contrôlant, deux solutions : céder ou fuir loin.Le meilleur guide d'une mère est la connaissance de son enfant acquise à travers d'innombrables interactions quotidiennes.Décoder la souffrance de son fils : il rentre du collège, il est de mauvaise humeur, il a besoin d'être seul, puis il viendra en parler ou proposer une activité.Si le mère essaie à tout prix de questionner, le garçon l'envoye promener et la mère ne doit pas se sentir mal mais au contraire attendre le signe de la communication que lui enverra son fils plus tard.

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LE PÈRE

Étude menée auprès de familles dont le père s'était occupé plus principalement des enfants : les garçons sont plus souples, attitude positive envers les filles, plus gde capacité a se lier et communiquer avec elles.

Comment manifestent-ils leur amour et amitié ?Actions, gestes de protection, actes de justice.

Les pères ne sont pas des mères au masculinIls stimulent alors que les mères apaisent les émotionsFascination père-filsLes jeux apprennent l'enfant à déchiffrer les émotions.Si le père participe au quotidien de l'enfant, ce dernier est moins agressif, exprime plus facilement ses émotions.« La soif de père" : jusqu’à présent les pères ont été absents ou inefficaces auprès des enfants.

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QUELS SONT LES OBSTACLES À LA PATERNITÉ ?

L’histoire du père lui-même

La mère prend toute la place

La fuite dans le travail

Le père macho

La pression du système, pas de congé paternité, etc.

Les pères passent moins de temps avec leurs enfants que les mères ne le font.Mais la tendance est positive en terme d'augmentation de temps passé avec ses enfants.Les NBC pères à la maison ont un impact très fort sur les enfants.Impact positif des pères actifs et aimantsLe père en tire des bénéfices aussi.

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ADO

2ème traumatisme de la séparation ou 1ère étape de l'individuation

La société prétend que devenir adulte c'est se séparer de sa famille.Mais pour définir une identité masculine forte, il faut savoir compter sur sa famille, ses amis, ses proches.Auparavant les adolescents étaient protégés, désormais ils sont fragilisés, confus a cause des messages contradictoires de la société.

Stéréotype de l'homme : n'exprime pas ses émotions mais est sensible.Le garçon doit jouer 2 rôles en permanence comme respecter les filles mais avoir des expériences sexuelles.Le garçon n'a pas de signe évident de sa maturité sexuelle.Code : désir de connexion, peur du rejet, crainte de l'abandon précoce comme dans l'enfance.

Les garçons ne parlent pas de sexualité avec leurs parents.25 % des ado fument, 10% boivent de l'alcool...drogues...

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LA FORCE DE L’ADOLESCENT VIENT DE LA FAMILLE

La majorité des garçons respectent leur famille et y trouvent un ou des modèles

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CONSÉQUENCES

Silence

Echec scolaire

Dépression

Alcool, drogue

Suicide

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SILENCE

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L’ÉCOLE

L'école représente un monde nouveau, un endroit ou nos fils se débattent avec plusieurs défis les plus importants de leur enfance sur les plans affectif, social et psychologique.

Les enseignants de mon fils sont-ils au courant du code de la masculinité ? Comprennent-ils le concept du masque ? Ont-ils de la sympathie pour les garçons ?Est-ce que l'école enseigne des matières et utilise du matériel pédagogique qui intéressent mon fils ? Cette école réussira-t-elle a stimuler mon fils a lui donner le goût d'en apprendre davantage ?Est-ce un endroit ou mon fils se sent en sécurité, ou il a envie d'être ?Pb des écoles :- inconscience des pb des garçons lors des apprentissages de l'écriture et de la lecture- manque de qualification des enseignants- pas d'accueil chaleureux des garçons (encore le mythe de la toxicité masculine)- pas de programmes stimulants pour les garçons, peu d'enseignants masculins.

Stéréotype dès la maternelleDe comportement, d'habillement, de jeux, etc.

Nous avons insidieusement fait se développer un sentiment anti-garçon dans les écoles.

Rythmes et méthodes d'apprentissages sont différents chez les garçons.

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SOLUTIONS

Ensemble nous pouvons désapprendre le code de la masculinité, ns pouvons insister pour avoir des liens riches avec nos enfants, des liens basés sur la connexion plutôt que sur la déconnexion.

solutions :- taches pour lesquelles les hommes ont besoin d'aide- partage des expériences- respect de l'intimité avec l'enfant

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CERVEAU ROSE, CERVEAU BLEU

De Lise Eliot

professeur à l’université de Médecine et Sciences de Chicago dans le département Neuroscience

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LES GÊNES ET LES HORMONES

Les gênes et les hormones ont un impact sur l’enfant.

Ils déterminent notre réaction émotionnelle et notre façon de penser.

Mais ils ne sont pas les seuls et les plus importants.

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LA PLASTICITÉ DU CERVEAU

La plasticité du cerveau est telle que la culture a un impact sur le stéréotype.

Posez-vous la question : comment cette personne a utilisé son cerveau pour en arriver à ces comportements ?

La façon avec laquelle nous nous adressons à l’enfant aura un impact bien plus fort sur son comportement et ses apprentissages.Le marketing et la société participent également au stéréotype des garçons et filles.

Mais elle a un impact sur les apprentissages et donc sur ce que l’enfant deviendra. Les garçons ne sont pas meilleurs en mathématiques mais ont un raisonnement dans l’espace différent de celui des filles.Les filles ne sont pas plus sensibles que les garçons mais expriment plus et différemment leurs ressentis.Par conséquent l’environnement et les formes d’apprentissage ont un impact décisif sur l’enfant.Lutter contre les idées reçues telles que :« Les garçons manquent d’empathie », « les filles ne sont pas agressives ».Les enfants aspirent à avoir un sexe non ambiguë dans leur société.Actuellement c’est plus difficile de dire à un garçon « fait ce que tu as envie de faire car s’il décide de faire de la danse à l’opéra, ce sera plus difficile à accepter qu’une fille qui décide de travailler dans l’informatique.

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INTERVIEW DE VALENTIN

15 ans en classe de seconde en lycée technique et général, section ingénieur, avec une majorité de sportifs

24 garçons dont 12 judokas, 0 fille

Mélange de g et f en italien et anglais seulement

Attitude dans la classe unisexe ?Sportifs FCP dissipés2 clansSportifs martyrisaient les autrespar la parole

Amitiés ?Petits groupes5 jeunes internes2 groupes selon les provenancesGarçons seuls

Conflits ?réaction violente de la part d’un jeune arabe de la classeConflit avec tous les profs car autoritairesMoins de femmes 4 femmes enseignantes pour 6 hommes

Concentration ?DifficileJeunes Dissipés

Résultats ?Très bons résultatsMeilleurs qu'au collège

Ambiance ?Bruyante, bcp de moqueries railleriesPlus naturels et rustiques

Meilleurs souvenirs ?Les conneriesMoins bons souvenirs ?peur de rater le train le vendredi3 heures de français le lundi matin

Peurs ?NonImpacts sur le look, le langage ?Oui pour les 2, plus relâchés, moins de pression sociale Les filles ne sont pas belles, calomnieuses, car dans un lycée technique

Page 55: Cerveau bleu rose

BILAN

« Avec du recul, c'était une bonne année »

Pas de peur d’aller en classe mixte en première

Profs plus autoritaires avec les garçon et plus tranquilles avec les filles

Page 56: Cerveau bleu rose

INTERVIEW DAMIEN

Interview de Damien : 13 ans en classe de 4eme internationale, 6 garçons et 15 filles

Attitude des garçons dans la classe ?Attentifs, blagueurs, commentaires

Attitude des filles ?Gamines, pas attentives, posent des questions débiles

Amitiés ?Oui, surtout ff et ggMoins de groupes qu'en 6emepas de jeune seul

Conflits ?G contre F

Concentration ?Plutôt bonne, un GPS filles très concentrées

Résultats ?Filles sont meilleures

Ambiance ?Pas trop mal

Les profs ?5 hommes pour 8 femmes

Peurs ?Non

Impacts sur le look, le langage ?Si classe de garçons se serait pire, dissipés etc...N'aimerait pas une classe de g uniquementPour équilibrer.

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BILAN

« J’apprécie d’être dans une classe mixte »

Page 58: Cerveau bleu rose

LES PISTES POUR RESPECTER CES DIFFÉRENCES

Si l'on veut l'égalité des chances pour tous les enfants et respecter leur développement, il est temps de proposer une éducation adaptée aux garçons et une autre adaptée aux filles.

Page 59: Cerveau bleu rose

HISTOIRE DE L’ÉDUCATION

En Grèce, les garçons s'adonnaient à la lutte et à l'athlétisme.

Le contrôle du corps était complémentaire à celui de l'esprit.

La lutte sert à développer le contrôle du caractère.

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STIMULATION PAR LE JEU

Une des raisons avancées par Jaak Panksepp sur le nombre croissant d'enfants déficients est "la diminution d'opportunités données aux enfants en maternelle de pratiquer un jeu spontané social.

Il semblerait que la sur stimulation par le jeu ait un effet positif sur certains handicaps.

Page 61: Cerveau bleu rose

UNIFORMITÉ DES ACTIVITÉS

Il y a uniformité des activités à l'école (Montessori compris) alors qu'on doit penser à des activités pour les garçons, à des activités pour les filles et à des activités mixtes.

Page 62: Cerveau bleu rose

LES GARÇONS ONT BESOIN DE BOUGER...

Les garçons ont besoin de bouger leur corps mais aussi de bouger les choses.

Les enfants semblent apprendre plus facilement à l'extérieur des bâtiments.

Ils ont besoin de matériels qu'ils pourront manipuler, explorer, tester, stimuler leur curiosité.

Page 63: Cerveau bleu rose

TENIR COMPTE DES DIFFÉRENCES...

Tenons-nous compte de ces différences physiologiques dans l'éducation ?

Comment l'éducation peut-elle produire un effet de levier grâce à ces différences ?

Page 64: Cerveau bleu rose

ENCOURAGEMENTS

Les garçons ont besoin de plus d'encouragements dans les premières années pour les aider a développer leur langage.

Faire chanter aide au développement des apprentissages.

Page 65: Cerveau bleu rose

LES TENTATIVES

Ecoles non-mixtes

Ecoles mixtes avec séparation pour certaines matières

Choix de classe mixte et non-mixte

Tentatives diverses dans les autres pays comme l’Allemagne, la Suisse sachant qu’il y a toujours eu des écoles unisexes en Angleterre par exemple.Association Suisse

Page 66: Cerveau bleu rose

PROGRAMME «FIT FOR LEARNING»

Programme "Fit for learning" de Pat Preedy et Chris Lees.

Il s'agit d'intégrer des activités physiques entre les apprentissages à cause de l’augmentation inquiétante d’inactivité physique et donc d’obésité des enfants.

Page 67: Cerveau bleu rose

COMMUNICATIONS ET ACTIONS

Page 68: Cerveau bleu rose

EN CONCLUSION

Des associations qui se mobilisent

Des chercheurs et des auteurs agissent

Des écoles qui se créent

Des pédagogies innovantes

Lire les chiffres dans le document de l’association suissesse

Page 69: Cerveau bleu rose

LE MOT DE LA FIN

« Si les hommes sont de mars et les femmes de Vénus, les filles sont-elles de Pluton et les garçons de Jupiter ? » Murielle LEFEBVRE

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QUESTIONS & RÉPONSES

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CHICAGO CHARTER SCHOOL

Page 72: Cerveau bleu rose

INTERVIEW PORCHA

Page 73: Cerveau bleu rose

FAMILLE DE PORCHIA

Page 74: Cerveau bleu rose

OPPOSITION DE L’ACLU

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INTERVIEW FRANK

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BILAN DE LA DIRECTRICE

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L’AVIS DE LA PSYCHOLOGUE

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MAMAN DU GARÇON-1

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MAMAN DU GARÇON-2