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Les partageuses Le constat Notre conviction Nous avons choisi le sujet du partage alimentaire pour soutenir le projet Transition Positive. Au delà d’une vision caritative, l’alimentation est un sujet sensible au cœur de la vie quotidienne : nous sommes conscients qu’il faut manger mieux, plus sainement, de manière plus responsable. La problématique du gaspillage est au coeur des débats sur l’alimentation. Aujourd’hui, chaque français jette entre 20 et 30 kilos de nourriture chaque année dont 7 kilos d’aliments encore sous emballage (Source : Le Monde.fr avec L’AFP 2012). Par ailleurs, l’acte de partage fait son retour et profite des nouvelles technologies pour séduire de plus en plus de personnes comme en témoigne la floraison des sites de covoiturage, d’échange de services, de plateformes d’achats groupés de matériel... Loin d’être individualiste, il semblerait donc que notre société soit aujourd’hui à la recherche de lien. Pour nous, l’alimentation est au cœur du partage et il est créateur de lien : quoi de plus convivial que de partager un repas ? Toutefois nous avons remarqué que le partage doit être encadré au sein d’une association ou d’une communauté. Nous avons par exemple tenté de distribuer dans la rue auprès des passants des biscuits achetés en supermarché et nous nous sommes confrontés à un refus massif. Au contraire lorsque nous avons réitéré l’expérience à Sciencescom auprès des étudiants de troisième année que nous ne connaissions pas, le fait de faire partie de la même école a largement augmenté le nombre des réponses positives. Nous défendons l’idée que le partage est une envie et un besoin dans notre société. Nous souhaitons promouvoir le partage alimentaire comme créateur de lien. Ainsi, dans un contexte où les gens sont hyper sensibilisés et croulent sous les informations et les constats alarmants, nous nous sommes rendu compte qu’ils ne savent pas forcément quoi faire concrètement et où aller à leur échelle. De plus, il nous semble important de changer les opinions et de montrer que participer à des évènements autour du partage dans son quartier ou sa ville n’est pas militant ou chronophage : c’est à la portée de n’importe qui et cela peut s’intégrer facilement à la vie quotidienne.

Communiqué de presse : Les Partageuses

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Les partageusesLe constat

Notre conviction

Nous avons choisi le sujet du partage alimentaire pour soutenir le projet Transition Positive. Au

delà d’une vision caritative, l’alimentation est un sujet sensible au cœur de la vie quotidienne :

nous sommes conscients qu’il faut manger mieux, plus sainement, de manière plus responsable.

La problématique du gaspillage est au coeur des débats sur l’alimentation. Aujourd’hui, chaque

français jette entre 20 et 30 kilos de nourriture chaque année dont 7 kilos d’aliments encore

sous emballage (Source : Le Monde.fr avec L’AFP 2012).

Par ailleurs, l’acte de partage fait son retour et profite des nouvelles technologies pour séduire de

plus en plus de personnes comme en témoigne la floraison des sites de covoiturage, d’échange

de services, de plateformes d’achats groupés de matériel...

Loin d’être individualiste, il semblerait donc que notre société soit aujourd’hui à la recherche

de lien. Pour nous, l’alimentation est au cœur du partage et il est créateur de lien : quoi de plus

convivial que de partager un repas ?

Toutefois nous avons remarqué que le partage doit être encadré au sein d’une association ou

d’une communauté. Nous avons par exemple tenté de distribuer dans la rue auprès des passants

des biscuits achetés en supermarché et nous nous sommes confrontés

à un refus massif. Au contraire lorsque nous avons réitéré l’expérience

à Sciencescom auprès des étudiants de troisième année que nous ne

connaissions pas, le fait de faire partie de la même école a largement

augmenté le nombre des réponses positives.

Nous défendons l’idée que le partage est une envie et un besoin dans

notre société. Nous souhaitons promouvoir le partage alimentaire

comme créateur de lien.

Ainsi, dans un contexte où les gens sont hyper sensibilisés et croulent

sous les informations et les constats alarmants, nous nous sommes

rendu compte qu’ils ne savent pas forcément quoi faire concrètement et

où aller à leur échelle.

De plus, il nous semble important de changer les opinions et de montrer

que participer à des évènements autour du partage dans son quartier ou

sa ville n’est pas militant ou chronophage : c’est à la portée de n’importe

qui et cela peut s’intégrer facilement à la vie quotidienne.

La demarche valoriséeUne association a particulièrement retenu

notre attention : partage ton frigo. Au

départ, nous étions très sceptiques quant au

fait de partager son frigo. Mais en cherchant

à comprendre comment fonctionnait l’association, elle nous a semblé tout à fait pertinente

par rapport à notre constat. L’association propose une plate-forme en ligne et une

application sur laquelle les utilisateurs sont invités à poster leur surplus alimentaire qu’ils

souhaitent partager. Organisée comme un réseau social, elle permet de partager avec

ses amis, ses voisins (grâce à la géolocalisation). L’association propose aussi d’organiser

des apéros frigo afin de sensibiliser aux problématiques du gaspillage. Enfin, elle propose

d’installer des frigos collectifs (frigos hackés) dans des lieux de vie partagés comme en

entreprise.

L’association Partage ton frigo a été créée dans l’Est de la France (Metz, Nancy). Le

président, Sébastien Leflond, s’est rapproché de Mélanie Mazan actuellement volontaire

en service civique pour l’association Unis- Cité dans le programme «Rêve & Réalise».

Elle est donc aujourd’hui «l’ambassadrice» de Partage ton frigo à Nantes, en charge de

tester l’installation de frigos collectifs auprès des structures locales. Un frigo collectif a

été installé le 1er avril 2014, pour une durée «test» de 3 mois au sein de la structure Solilab

(lieu partagé de bureaux et locaux d’activité pour associations et entreprises issues de l’

économie sociale & solidaire à Nantes, et géré par l’association Les Ecossolies). Ce frigo

collectif (frigo «hacké») est en libre-service, les personnes travaillant au Solilab peuvent

déposer ou récupérer des aliments gratuitement. Chacun peut y déposer les confitures de

Mamie en trop, les fruits de leur jardin, les produits non-consommés avant un départ en

vacances, etc. N’importe qui peut récupérer ces produits, les consommer sur place ou les

emmener chez lui. L’entretien du frigo est assuré par Mélanie une fois par semaine ce qui

permet d’éviter d’éventuels problèmes d’hygiène.

Pour valoriser cette association, nous avons souhaité réaliser

une vidéo, très simple et volontairement légère pour expliquer la

démarche. La simplicité et la légèreté ont pour but de dédramatiser

le sujet, et de montrer à quelle point ce type de démarche est à

la portée de tous. Utiliser le story telling permet de donner la parole à l’association par

le biais de petits personnages attachants. De plus, leurs aventures sont déclinables et

peuvent être utilisées sur différents supports.

Notre demarche

Barrande Pauline - Gourcuff Anne - Renaud Joshua - Su Xinxian