73
Cours de Méthodologie «3eme année institut supérieur des sciences infirmières La phase empirique : la collecte des données Telelaz Galaa 2013/2014

Cou rs de methodologie

Embed Size (px)

DESCRIPTION

 

Citation preview

Page 1: Cou rs de methodologie

Cours de Méthodologie «3eme année institut supérieur des sciences

infirmières

La phase empirique : la collecte des

donnéesTelelaz Galaa

2013/2014

Page 2: Cou rs de methodologie

La phase empirique concerne les activités qui entourent la collecte des données sur le terrain. Pour effectuer la collecte des données il faut développer un ou des instruments de mesure appropriés aux données à recueillir ou de les adapter au contexte de l’étude.

Page 3: Cou rs de methodologie

Les tests empiriques servent à corroborer ou à réfuter les conjectures théoriques en les confrontant à la réalité qu’ils doivent expliquer.

L’organisation des tests empiriques passe par la résolution de trois questions :

Page 4: Cou rs de methodologie

En répondant à la question «  observer quoi ? », le chercheur oriente son investigation de la réalité en fonction des indicateurs et des indices de son cadre théorique opérationnalisé.

En répondant à la question « observer qui ? », le chercheur choisit un échantillon selon une technique d’échantillonnage probabiliste ou non probabiliste.

En répondant à la question « observer comment ? », le chercheur choisit un mode de collecte de données ou d’investigation (méthode expérimentale, observation, entrevue, etc.) en tenant compte de leurs avantages et de leurs désavantages respectifs.

Page 5: Cou rs de methodologie

Alors les tests empiriques sont des dispositifs de jugement de la validité des conjectures théoriques produite par la raison du chercheur.

Plus une théorie résiste aux tests empiriques, plus elle doit être proche de la vérité.

Page 6: Cou rs de methodologie

Une fois la question de la recherche et le devis ont été formulés et précisés, il faut déterminer les variables à mesurer et l’outil de mesure appropriée aux concepts abstraits, c.-à-d. l’élaboration des définitions opérationnelles des variables.

Page 7: Cou rs de methodologie

LA MESURE DANS LA CONDUITE DE LA RECHERCHE :

•La mesure sert à décrire la qualité ou la quantité d’une variable, telle que l’état de santé, les attitudes, les comportements, le stress, le coping…etc.

•Elle permit d’évaluer le changement ou l’impacte d’une intervention ou un traitement sur les participants.

•Elle sert à comparer et à établir des différences entre les personnes ou les groupes • •Elle permit de tirer des conclusions sur l’existence de relation entre des variables. 

En somme elle sert à : Evaluer les phénomènes étudies avec plus de précision possible.

Page 8: Cou rs de methodologie

DÉFINITION DE LA MESURE :

La mesure est définie comme le processus menant à l’attribution de nombre à des objets, à des événements ou à des personnes selon des règles préétablies (anticipé= préjugée) dans le bute de déterminer la valeur d’un attribut donner (Green et Lewis, 1986 ; Kerlinger, 1973 ; Nunnaly et Berstein, 1994)

Quand les nombres représentent des quantités (variables continues) ou des qualités (variables discrètes).

Page 9: Cou rs de methodologie

Variables continues : dans ce cas, les résultats (numériques) peuvent prendre n’importe quelle valeur sur un continuum à l’intérieur d’une étendu définie de valeurs.

Variables discrètes : ou les résultats prend des valeurs bien spécifiques, qui ne sont généralement pas numériques, sont décrites par des unités entières (sexe, âge…) une variable discrète prend un nombre limité de valeurs.

Page 10: Cou rs de methodologie

La règle de mesure assure que l’attribution de nombres s’effectue de manière constante avec le même outil d’un objet à un autre ou d’une personne à une autre.

Page 11: Cou rs de methodologie

LA NATURE INDIRECTE DE LA MESURE :

Les variables sont les pierres angulaires de la question de recherche. La plus part des mesures relèvent d’une forme d’abstraction, de généralisation de situation, d’observation, ou de comportement particuliers ce qui fait que très peut de variables sont directement mesurable.

Page 12: Cou rs de methodologie

Exemple de mesure directes : les concepts comme la pulsation, respiration ou de la taille sont descriptifs et de ce fais accessibles immédiatement par le sens.

Exemple de mesures indirectes : les concepts comme la température on ne peut l’observer comme telle mais faire la lecture d’un degré sur une colonne de mercure d’un thermomètre, aussi la fréquence cardiaque car elle dépende de divers facteurs…

Page 13: Cou rs de methodologie

Mesurer est un procédé par lequel on lie des

concepts abstraits à des indicateurs

Page 14: Cou rs de methodologie

LES CONSTRUITS ET LES INDICATEURS EMPIRIQUES :

Les concepts qui représentent des comportements ou des événements non observables sont appelés « construits » ils ne sont pas mesurables. Pour les mesurer il faut avoir recours à des mesures indirectes. Donc les construits doivent être convertis en indicateurs empiriques pour être mesurables.

L’indicateur empirique est l’expression quantifiable et mesurable d’un construit ; il présente des caractéristiques ou des dimensions de ce construit.

L’indicateur permet de traduire en termes concrets des variables aussi abstraites que l’estime de soi, l’espoir ou la qualité de vie en établissant un lien avec la mesure empirique.

Page 15: Cou rs de methodologie

L’indicateur peut être constitué par des séries d’énoncés placés sur une échelle de mesure ou par une réponse à une question figurant dans un questionnaire. Pour déterminer les indicateurs empiriques appropriées aux constructions à mesurer, il faut prendre en compte toutes les dimensions ou facettes d’un construit et sa signification.

Page 16: Cou rs de methodologie

L’environnement social des personnes

Soutien social

Social Familial

Dimensions (Ne sont pas directement observables)

émotionnel

Construit (Variables Abstraite)

(Concept abstrait)

Page 17: Cou rs de methodologie

LES OPÉRATIONS MENANT À LA QUANTIFICATION :

L’opérationnalisation est le processus par lequel une variable abstraite est traduite ou transposée en phénomène observable et mesurable.

Les variables généralement sont définies de façon conceptuelle et opérationnelle.

La définition conceptuelle :

A pour but de transmettre aussi clairement l’idée véhiculée par le construit .

C’est une façon de d’écrire la signification d’une variable dans le contexte de ses bases théorique et en fonction du but de l’étude.

Exemple: Bandura (1977) définit le concept de l’efficacité personnelle perçue comme l’ensemble des jugements que les personnes expriment sur leurs capacités à accomplir avec succès une action déterminée. L’efficacité personnelle perçue suppose que la personne se sent capable de réaliser l’action. Cependant elle ne précise pas comment mesurer les capacités à réaliser l’action ou comment interpréter ces termes, mes sert de guide aux opérations menant à la mesure.

Page 18: Cou rs de methodologie

LA DÉFINITION OPÉRATIONNELLE: C’est une définition d’une variable fondée sur la manière dont

elle sera utilisée dans une étude en particulier.

Une variable dépendante peut contenir plus d’une dimension ou caractéristiques c’est pour cela qu’il faut chercher dans la documentation les descriptions de cette variable.

Mais il y a certaines variables qui sont opérationnalisées de manière à tenir compte de leur manipulation par le chercheur, exemple dans l’étude de type expérimental dans ce cas on considère les valeurs des différents niveaux d’une variable indépendante, comme la présence ou l’absence d’une intervention.

Elle doit inclure le nombre de sessions, la méthode utilisée, les caractéristiques les fondements théoriques, etc.

Elle doit comporter la manière dont on prévoit étudier et

mesurer les variables dans le contexte du but de l’étude.

Page 19: Cou rs de methodologie

LES RÈGLES DE MESURE :

Les mesures comportent des niveaux qui correspondent à un ordre de classification selon que les nombres attribués représentent des valeurs discrètes (catégories) ou des valeurs continues (quantités).

La règle de mesure quantitative détermine des quantités, des degrés, des gradations ou encore l’étendue des observations effectuées.

Page 20: Cou rs de methodologie

L. Bachman (90 : 23) représente la relation entre mesures, tests et évaluation dans le schéma à la figure 1

Page 21: Cou rs de methodologie

La confusion entre évaluation et mesure est fréquente. Quelques exemples vont nous aider à clarifier la situation.

Zone 1 : on peut évaluer sans mesurer, comme lorsque l’on utilise des descriptions de performances d’étudiants dans le but d’identifier des problèmes d’apprentissage (observations, grilles, inventaires).

Zone 2 : On peut évaluer à partir d’une mesure sans qu’il y ait test. Il en est ainsi de l’utilisation d’un classement par le professeur pour noter les performances d’étudiants (A est meilleur que B, B est meilleur que C, etc.).

Zone 3 : Intersection des trois ensembles : il s’agit des tests d’évaluation à partir d’une mesure. Entrent dans cette catégorie les batteries de tests institutionnels (normatifs et critères).

Zone 4 : Il peut y avoir tests de mesure sans qu’il y ait évaluation, comme lorsque l’on utilise un test comme critère en recherche en acquisition des langues secondes.

Zone 5 : Finalement il est possible de concevoir une mesure qui ne soit pas obtenue par un test et qui n’entre pas dans le domaine de l’évaluation. C’est ce qui se produit lorsqu’on affecte un codage numérique à des sujets dans une recherche en acquisition des langues secondes en fonction de la langue maternelle (cf. échelle ordinale).

Page 22: Cou rs de methodologie

On a tendance à opposer qualitatif à quantitatif en renvoyant à la distinction test objectif/test subjectif (un jugement de la part de l’examinateur est nécessaire ou ne l’est pas). On affecte le label quantitatif à tout ce qui est test objectif, faisant par là l’amalgame : quantitatif égal chiffré (tests corrigés par ordinateur).

Rappelons qu’en évaluation dite quantitative la subjectivité n’est pas évacuée, le jugement existe quand même : il s’agit du jugement du concepteur du test qui a sélectionné les items. Il y a en réalité toujours jugement.

Page 23: Cou rs de methodologie

LES ÉCHELLES AU NIVEAUX DE MESURE

Stevens (1946,1951) a conçu quatre échelles ou niveaux de mesure:

L’échelle nominal L’échelle ordinale L’échelle d’intervalle L’échelle de proposition

Page 24: Cou rs de methodologie

L’ÉCHELLE NOMINALE Est le niveaux de mesure le plus élémentaire; Elle utilise des nombres à valeur uniquement nominale; Elle classe des objets dans une catégorie donnée, Elles n’ont aucun caractère quantitatif

Exemple;

le sexe;1: masculin, 2: féminin

La nationalité; 1:canadien, 2: tunisien, 3: algérien, ou autres

Les statistiques descriptives utilisées: Compter le nombre Distributions de fréquence Les pourcentages Les corrélations de contingence

Une échelle nominale comprend des nombres qui servent à nommer ou coder les classes ou les catégories d’un attribut donné, Ce codage est arbitraire, et il n’y a pas de hiérarchie entre les différentes catégories.

Page 25: Cou rs de methodologie

L'échelle nominale consiste à classer les individus selon certaines caractéristiques, voici des exemples :

Le sexe; Le groupe ethnique; Oui / Non. Sur un questionnaire:◻ Homme◻ Femmes&◻ Oui◻ Non

L’ÉCHELLE NOMINALE

Page 26: Cou rs de methodologie

L’ÉCHELLE ORDINALE Sur une échelle ordinale, un classement hiérarchique est

effectué entre les catégories. De nombreuses échelles ordinales sont utilisées en évaluation, par exemple lorsque l’on évalue une performance en fonction d’une grille donnant des définitions subjectives de niveau. Il est à noter que la distance, ou l’intervalle, qui sépare une catégorie quelconque de la suivante est variable.

Exemple:1 complètement dépendant, 2 nécessite l’assistance d’une personne, 3 nécessite une assistance partielle4 complètement indépendant Elle permet l’utilisation de statistiques descriptives; Distributions de fréquences, Les pourcentages, Les corrélations de contingence.

Page 27: Cou rs de methodologie

L'échelle ordinale consiste à classer des données en ordre croissant ou décroissant, voici des exemples :

Degré d'étude; L'âge; Le revenu. Sur un questionnaire:L'âge:18 ans et moins;19 à 30 ans;31 à 50 ans;51 ans et plus.

L’ÉCHELLE ORDINALE

Page 28: Cou rs de methodologie

L’ÉCHELLE D’INTERVALLE

 les données échelonnées sur une échelle d'intervalle sont des données quantitatives;

Ce niveau de mesure fait intervenir des nombres à valeur numérique séparés par des intervalles égaux

L’échelle d’intervalle assure des valeurs continues. Il ne s'agit pas de nombres absolus en raison de

l’absence d’un point zéro. Exemple de la température en degrés (une

température de 30° à l’échelle Celsius n’équivaut pas à deux fois température de 15 degrés, parce que le degré 0 n’indique pas l’absence de température; c’est un zéro arbitraire, conventionnel.

Page 29: Cou rs de methodologie

En Psychologie, les scores auxquels on attribue le statut de "mesures d'intervalles" ne correspondent pas nécessairement à des grandeurs expérimentales. Par exemple, les scores de QI, associés aux profils de performance observables avec ce que l'on appelle des tests d'intelligence, sont considérés comme des mesures d'intervalle par convention.

L'échelle d'intervalle consiste à présenter les données en catégories égales, voici un exemple :À quel fréquence fumez vous au cour d’un mois:

◻ 0 - 3 fois◻ 4 - 7 fois◻ 8 - 11 fois◻ 12 - 15 fois◻ 16 - 19 fois◻ 20 - 23 fois◻ 24 - 27 fois◻ 28 - 31 fois

L’ÉCHELLE D’INTERVALLE

Page 30: Cou rs de methodologie

Occupe le niveau le plus élevé dans l’ordre hiérarchique des échelles de mesure.

Elle admet le zéro absolu, qui correspond a l’absence d’un phénomène.

La distance, la durée, le poids, l’âge et le revenue sont autant de variables couramment mesurées sur une échelle de proportion

l’échelle de proportion donne accès à toutes les opérations mathématiques et statistiques de même qu’elle permet de transformer les données d’une échelle à l’autre.

L’ÉCHELLE PROPORTIONNELLE

Page 31: Cou rs de methodologie

L’ÉCHELLE PROPORTIONNELLE

c’est l’existence d’un zéro absolu qui concrétise l’absence totale du phénomène. Il est alors possible de faire des comparaisons en termes de proportion. Par exemple, il est possible de dire qu’une personne de 80 kg est deux fois plus lourde qu’une personne de 40 kg. Ces échelles sont plus caractéristiques des sciences physiques.

Lorsque l’on administre un test de langue, il est impossible de dire qu’une personne qui obtient un résultat chiffré de 60 est deux fois plus compétente que la personne qui obtient un résultat chiffré de 30. De la même façon, il est impossible de dire que la personne qui obtient un résultat chiffré de zéro a une absence totale de compétence en langue (à supposer que l’on puisse démontrer qu’il est possible de définir l’absence de compétence en langue).

Page 32: Cou rs de methodologie

RÉSUMÉ Dans une étude transversale menée par Mainvil, Lawson,

Horwth, McKenzie et Reeder2009dans le but d’élaborer des échelles fidèles et valides pour mesurer l’efficacité personnelle perçue chez des adultes qui consomment des fruits et des légumes, les quatre niveaux de mesure ont été représentés comme suit:

À l’échelle nominale: le sexe- les femmes étaient représentées à 58% et les hommes à 42%;

À l’échelle ordinale: le degré de scolarité- il s’échelonnait du primaire à l’université;

À l’échelle d’intervalle: la variable efficacité personnelle perçue- elle a été mesurée sur une échelle de likert;

À l’échelle de proportion : les groupes d’âges – il s’agissait des 25-29ans, 30-39ans, 40-49ans et 50-60ans.

Les opération mathématiques sont limitées dans les échelles nominale et ordinale, mais sont plus variées dans les échelles d’intervalle et de proportion (échelles numériques)

Page 33: Cou rs de methodologie

Type de variable

QualitativeVariables non-

métriques

QuantitativeVariables métriques

NominaleDiscrètesexe : f ou g

– Langues parléessocioprofessionnel

le

OrdinaleDiscrète

– Degré de satisfaction

– Notes alphabétiques

(A+, A,..)Opinion: un peut,

beaucoup, passionnément

etc…pas du tout

Variable deProportion

Variable d’intervalle

Comptage des effectifs par

modalité(fréquences absolues)Calcule de

pourcentage (fréquences relatives)

Et le mode

Comptage par modalité

(fréquences absolues et fréquences relatives et

mode),la médiane.

(Fréquences absolues) et autre calcul de pourcentage (fréquences relatives) en

passant par la moyenne, la médiane et l'écart-type jusqu'à la modélisation numérique.

Discrète– Nombre d’enfants

Nombre de consultation

Nombre d’avorteme

nt

DiscrèteDate de

naissance

Continue

 issue du rapport

entre deux comptages.

– Âge

Continue Poids

Température 5°-

La tensionLa taille

Page 34: Cou rs de methodologie

LA FIDELITE ET LA VALIDITE DES MESURES

Page 35: Cou rs de methodologie

LA FIDELITE DES MESURES

Fidélité: constance des valeurs obtenues à l’aide d’un instrument de mesure

1. La stabilité temporelle à l’aide du test-retest: Elle s’évalue par l’approche test-retest qui renvoient au degré

de corrélation entre deux mesures prélevées à deux moment différents (deux à quatre semaines), mais dans des mêmes conditions et auprès des mêmes personnes, donnent des résultats semblables.

Le chercheur doit pouvoir justifier la constance des réponses dans son interprétation des comparaison entre le test et le retest (portny et watkins, 2009).

La relation entre les deux ensembles de scores s’exprime par un coefficient de stabilité.

Exemple p406 du livre de MFF (2010)

Page 36: Cou rs de methodologie

2. La fidélité entre les observateurs (juges) Il ya deux type: la fidélité intrajuge et la fidélité

interjuges La fidélité intrajuge: renvoie à la stabilité des

données enregistrées par un observateur sur la mesure de la même variable à plusieurs occasions (temps1 et temps 2)

La fidélité interjuges: entre les observateurs renvoie à la variation entre deux observateurs ou plus qui mesure un même groupe de sujets. Elle permet d’évaluer la fidélité ou la constance entre les estimations issues des observations plutôt que le degré d’exactitude de l’instrument.

LA FIDELITE DES MESURES

Page 37: Cou rs de methodologie

3. La fidélité des formes parallèles ou équivalentesC’est la fidélité entre deux versions équivalentes d’un instrument de mesure.

Selon la technique des formes parallèles la fidélité est évaluée en fonction du degré de corrélation obtenu entre deux versions équivalentes d’un même instrument appliquées aux même personnes pour mesurer le même construit .

4. La cohérence interne:Degré d’homogénéité de tous les énoncés d’un instrument de mesure, par le

calcule de la corrélation entre les énoncés de cet instrument.4.1 La fidélité moitié-moitié:une mesure qui consiste à diviser les énoncés d’une échelle en deux moitié

et à corréler les résultats. 4.2 Le coefficient alpha de Cronbach: Indice de fidélité qui évalue la cohérence interne d’une échelle composée de

plusieurs énoncés. Le coefficient alpha est utilisé lorsqu’il existe plusieurs choix d’établissement des score (comme l’échelle de likert). Lorsque chaque énoncé ne comporte qe deux réponses (vrai ou faux) on utilise la statistique Kuder-Richardson (KR-20)

4.3 la corrélation interénoncés:Une corrélation de énoncés individuels d’une échelle avec le score global.

Il s’agie d’une indication de la cohérence interne.

LA FIDELITE DES MESURES

Page 38: Cou rs de methodologie

LA VALIDITÉ DES MESURES

Validité: capacité d’un instrument à mesurer ce qu’il doit mesurer.

La validité correspond au degré de précision avec lequel le concept est présenté par des énoncés particuliers présents dans l’instrument de mesure.

Les types de validités: différents approches peuvent être utilissées pour déterminer le degré de validité des instruments de mesure.

Page 39: Cou rs de methodologie

La validité de continue: présentabilité des énoncés d’un instrument afin de mesurer un concept ou un domaine particulier, on cherche a répondre à la question suivante: « jusqu’à quel point les énoncés d’un instrument de mesur représentent-ils l’ensemble des énoncés par rapport à un domaine particulier ou à un concept? »

La validité normal: qualité d’un test dont les énoncés semblent mesurer le contenu ou le domaine de l’étude. Exemple p413

LA VALIDITÉ DES MESURES

Page 40: Cou rs de methodologie

La validité de construit: se rapport à la capacité d’un instrument à mesurer un concept abstrait ou construit, défini dans son contexte théorique. On évalue dans quelle mesure les relations entre les énoncés de l’instrument sont cohérentes avec la théorie et les concepts définis de façon opérationnelle.

Méthode des groupes connus: technique servant à estimer la validité de construit par la quelle on évalue la capacité d’un instrument à distinguer les personnes possédant une caractéristique particulière connue de celles qui ne la possèdent pas.

La méthode par vérification d’hypothèses: selon cette approche, le chercheur se sert de la théorie ou du cadre de recherche sous-jacent à son étude pour formuler des hypothèses. La vérification des hypothèses permet d’inférer d’après les résultats obtenus de savoir si la logique sous-jacente à l’instrument de mesure peut expliquer les données obtenues.

LA VALIDITÉ DES MESURES

Page 41: Cou rs de methodologie

Méthode multitraits-multiméthodes: une méthode dans laquelle le chercheur examine la convergence et la

divergence des échelles afin de déterminer ce qu’un instrument mesure et ce qu’il ne mesure pas.

validité convergente: évaluation du degré de similitude des résultats ou d’élévation des corrélations issues de deux instruments censés mesurer le même phénomène.

validité divergente : évaluation de degré de différence des résultats ou de faiblesse des corrélations issues des instruments censés mesurer des caractéristiques différentes.

Analyse factorielle: une technique multivariée qui permet de regrouper en facteurs des variables fortement liées entre elles et d’indiquer si une échelle est unidimensionnelle ou multidimensionnelle.

LA VALIDITÉ DES MESURES

Page 42: Cou rs de methodologie

La validité liée au critère: qualité d’un instrument de mesure qui es apte à évaluer dans le présent (validité concomitante) ou à prédire (validité prédictive)

La validité concomitante:

Degré de corrélation entre deux mesures du même construit appliquées au même moment à des sujets.

La validité prédictive: validité qui tente d’établir qu’une mesure actuelle sera un prédicteur valide d’un résultat futur.

LA VALIDITÉ DES MESURES

Page 43: Cou rs de methodologie

Les types de validités de mesures Type Description

Validité de contenu Indique que les énoncés qui déterminent le continu sont représentatifs de la variable mesurée. Les questionnaires y ont surtout recours.

Validité de construit

Méthode des groupes connus

Méthode par vérification d’hypothèses

Méthode multitraits-multiméthodes

Analyse factorielle

Etablit la capacité de l’instrument à mesurer un concept abstrait et le degré avec lequel l’instrument reflète les composantes théoriques du construit.

Indique la capacité de l’instrument à établir une distinction entre des groupes dont la différence est connue.

Estime la validité par la vérification d’hypothèses formulées en fonction de la théorie ou du cadre de recherche.

La validité convergente indique que deux mesures censées refléter le même construit produiront des résultats similaires.La validité divergente indique que l’instrument mesure un seul construit et le différencie d’autres construits.

Indique que la structure théorique s’accorde avec les composantes sous-jacentes au construit.

Validité liée au critère

Validité concomitante

Validité prédictive

Indique que les résultats obtenus à l’aide d’un instrument (cible) sont comparables à ceux issus d’un instrument servant de critère. Elle se vérifie au moyenne de la validité concomitante ou de la ou de la validité prédictive.

Etablit la validité quand deux mesures sont prises simultanément. Elle est utilisée pour déterminer la relation entre un instrument de mesure et un critère externe. L’instrument est valide si les scores son corrélés avec ceux du critère.

Détermine que le résultat actuel, obtenu à l’aide d’un instrument cible peut être utilisé pour prédire un résultat ultérieur.

Page 44: Cou rs de methodologie

LA POPULATION ET L’ÉCHANTILLON

Echantillonnage:Est le processus par le quel un groupe de personnes ou une portion de la population (échantillon) est choisi en vue de représenter une population entière. La population: Elle désigne l’ensemble des éléments (personnes, objets…) qui présentent des caractéristiques communs. Ce que l’on vise à obtenir.L’élément est l’unité de base de la population auprès de laquelle l’information est recueillie; il s’agit d’une personne, mais cela peut aussi être un groupe….)

Page 45: Cou rs de methodologie

La population est constituée d’un ensemble de personnes , d’écoles, de villes, etc. exemple p224

L’échantillonnage suppose une définition claire de la population prise en considération et des éléments qui la composent

On appel « population cible » la population qui fais l’objet de l’étude. Toutefois, la population que l’on examine est celle qui est accessible au chercheur.

LA POPULATION ET L’ÉCHANTILLON

Page 46: Cou rs de methodologie

LA POPULATION CIBLE ET LA POPULATION ACCESSIBLE

La population cible: est l’ensemble des

personnes qui satisfont aux critères de

sélection définis d’avance et qui permettent

de faire des généralisation. Exemple page

225

La population accessible: proportion de la

population cible que l’on peut atteindre.

Exemple p225

Page 47: Cou rs de methodologie

LES RAPPORTS ENTRE LA P.CIBLE, LA P. ACCESSIBLE ET L’ECHANTILLON P225

Population

Échantillon

Page 48: Cou rs de methodologie

LES CRITÈRES D’INCLUSION ET D’EXCLUSION

Les critères d’inclusion: décrivent les caractéristiques essentielles d’une population que l’on souhaite trouvez chez des sujets, pour obtenir un échantillon le plus homogène possible, on doit considérer l’étendu des caractéristiques présentes dans la population, comme le groupe d’âge, l’état de santé ainsi que les facteurs démographiques et géographiques…c-a-d qui présente des caractéristiques particulières.

Les critères d’exclusion: servent à déterminer les sujets qui ne feront pas partie de l’échantillon, en raison de leurs caractéristiques différent. Exemple P226

La spécification des critères d’inclusions et d’exclusions est une étape importante dans le processus de recherche, parce qu’ils permettent de définir la population à l’étude.

Page 49: Cou rs de methodologie

L’ÉCHANTILLON

Un échantillon est une fraction ou un sous-ensemble d’une population sur laquelle porte l’étude. Il doit être autant que possible, représentatif de cette population, c’est-à-dire que certaines caractéristiques connues de la population doivent être présentes dans l’échantillon.

L’utilisation d’un échantillon comporte des avantages certains sur le plan pratique, à la condition de représenter fidèlement la population à l’étude. La constitution de l’échantillon peut varier selon le but recherché, les contraintes qui s’exercent sur le terrain et la capacité d’accès à la population étudiée.

Page 50: Cou rs de methodologie

LA REPRÉSENTATIVITÉ DE L’ÉCHANTILLON

un échantillon représentatif s’il peut, en raison de ses caractéristiques, se substituer à l’ensemble de la population cible. Pour généraliser les résultats de son étude, le chercheur doit s’assurer que les réponses des membres qui composent son échantillon sont représentatives de celles qu’auraient les membres de la population cible dans des circonstances similaires (Portney et Watkins, 2009). Les personnes différent, et leur différences observables sur les plans physique, psychologique ou comportemental doivent etre représentées dans l’échantillon.

Page 51: Cou rs de methodologie

Un échantillon représentatif reflète les caractéristiques pertinentes et les variables de la population de proportionnelle à ce qui existe dans la population.

Afin de de s’assurer qu’un échantillon représente une population, le chercheur a recours à des techniques d’échantillonnage qui permettent de minimiser l’éventualité d’un biais.

LA REPRÉSENTATIVITÉ DE L’ÉCHANTILLON

Page 52: Cou rs de methodologie

LA REPRÉSENTATIVITÉ DE L’ÉCHANTILLON

Le biais d’échantillonnage: Il survient quand les échantillons ne sont pas

soigneusement sélectionnés ou que les personnes devant composer un échantillon sont surreprésentées ou sous –représentées au regard de certaines caractéristiques de la population directement liées au phénomène à l’étude.

Le biais peut être conscient ou inconscient, mais, contrairement à l’erreur d’echantillonnage est sous le contrôle du chercheur (Nieswiadomy, 2008)

Page 53: Cou rs de methodologie

LES MÉTHODES DE L’ÉCHANTILLONNAGE

P227

L’échantillonnage probabiliste C’est une méthode qui fait appel au hasard afin

que chaque élément de la population ait une chance égale d’être choisi pour former l’échantillon.

Plusieurs techniques sont utilisées: Aléatoire simple Aléatoire systématique (ex: p231) Aléatoire stratifié (proportionnel /non

proportionnel) (proportion=choisir la même proportion d’unités dans chaque strate) (ex:p232)

Echantillonnage en grappes (ex:p233)

Page 54: Cou rs de methodologie

LES MÉTHODES DE L’ÉCHANTILLONNAGEL’ÉCHANTILLONNAGE PROBABILISTE

Aléatoire simple:Méthode d’échantillonnage probabiliste qui

donne à chaque élément de la population une probabilité égale d’être inclus dans l’échantillon.

Aléatoire systématique:Méthode d’échantillonnage probabiliste qui

consiste à déterminer de façon aléatoire le premier ou le 2eme ou les 5 premiers…etc) élément d’une liste, puis à choisir chaque nom sur la liste d’après un intervalle fixe.

Page 55: Cou rs de methodologie

Aléatoire stratifié (proportionnel /non proportionnel)

Méthode d’échantillonnage probabiliste selon laquelle la population est répartie en fonction de certaines caractéristiques afin de constituer des strates qui seront représentées dans l’échantillon.

Les caractéristiques peuvent se rapporter, entre autres, à l’âge, au sexe, à la classe sociale et à l’ethnie.

Aléatoire stratifié proportionnel:Méthode d’échantillonnage permettant de choisir la

même proportion d’unités dans chaque strate.Aléatoire stratifié non proportionnel: Méthode d’échantillonnage dans lequel certaines

strates sont surreprésentées, étant donné leur proportion réelle dans la population.

LES MÉTHODES DE L’ÉCHANTILLONNAGEL’ÉCHANTILLONNAGE PROBABILISTE

Page 56: Cou rs de methodologie

Echantillonnage en grappes: Une grappe est un ensemble d’unités d’une population ,

constitué au moyen de critères définis Méthode d’échantillonnage probabiliste qui consiste à

choisir les éléments de la population en grappes plutôt qu’un à la fois.

On fait appel à cette méthode dans les études à grand échelle ou dans les cas où, la population à étudier étant très dispersée, il serait difficile ou même impossible de dresser une liste exhaustive de toutes les personnes qui en font partie.

Échantillonnage en grappes, aussi appeler « échantillonnage par faisceaux », consiste à prélever au hasard des groupes de personnes plutôt que des personnes isolées. Choisir des classes entières d’élèves plutôt que des élèves dispersés individuellement.

LES MÉTHODES DE L’ÉCHANTILLONNAGEL’ÉCHANTILLONNAGE PROBABILISTE

Page 57: Cou rs de methodologie

LES MÉTHODES DE L’ÉCHANTILLONNAGE

L’échantillonnage non probabiliste contrairement à l’échantillonnage

probabiliste, ne donne pas à tous les éléments de la population une chance égale d’être choisis pour former l’échantillon. Cette méthode risque de permettre une représentativité faible ou nulle, ce qui le rend moins fiable que l’échantillonnage probabiliste pour généraliser des résultats. De plus cette méthode ne permet pas dévaluer l’erreur d’échantillonnage.

Page 58: Cou rs de methodologie

L’échantillonnage non probabiliste Échantillonnage accidentel Échantillonnage par cotas Échantillonnage par choix résonné Échantillonnage par réseaux (Voire ex; p239)

LES MÉTHODES DE L’ÉCHANTILLONNAGE L’ÉCHANTILLONNAGE NON PROBABILISTE

Page 59: Cou rs de methodologie

LES MÉTHODES DE L’ÉCHANTILLONNAGE L’ÉCHANTILLONNAGE NON PROBABILISTE

Échantillonnage accidentel Le type d’échantillonnage non probabiliste le

plus courant (ou par convenance). Selon cette méthode, les sujet sont choisis en fonction de leur disponibilité.

Il est constitué de personnes facilement accessibles qui répondent a des critères d’inclusion précis jusqu’à l’atteinte de la taille souhaitée de l’échantillon.

Se définie aussi par la recherche de volontaires.

Page 60: Cou rs de methodologie

Échantillonnage par quotas:L’échantillonnage non probabiliste peut aussi

faire usage d’éléments de stratification. Dans ce cas il consiste à former des sous-groupes qui présentent des caractéristiques définies, afin que celles-ci soient représentées dans des proportion identiques à celle qui existent dans la population (proportionnellement égaux) en se fondant sur des caractéristiques déterminées comme l’âge, le sexe, l’ethnie, etc.

LES MÉTHODES DE L’ÉCHANTILLONNAGE L’ÉCHANTILLONNAGE NON PROBABILISTE

Page 61: Cou rs de methodologie

Échantillonnage par choix résonné: Aussi appelé échantillonnage intentionnel

«typique» ou «au jugé» , il consiste a sélectionner certaines personnes en fonction de caractéristiques typiques de la population à l’étude.

L’échantillonnage par choix raisonné est semblable à l’échantillonnage par convenance, sauf qu’il requiert de choisir des personnes et non leur simple disponibilité.

Ce type d’échantillonnage est employé dans certaines études qualitatives(Morse, 1991)

LES MÉTHODES DE L’ÉCHANTILLONNAGE L’ÉCHANTILLONNAGE NON PROBABILISTE

Page 62: Cou rs de methodologie

Échantillonnage par réseaux: Aussi appelé «échantillonnage en boule de

neige» est une technique qui permettant aux sujets recrutés initialement de suggérer, à la demande du chercheur.

Cette méthode s’appuie sur les réseaux sociaux

Il consiste a recrutées initialement selon des critères de sélection précis de suggérer le nom d’autres personnes qui leur paraissent répondre aux mêmes critères.

LES MÉTHODES DE L’ÉCHANTILLONNAGE L’ÉCHANTILLONNAGE NON PROBABILISTE

Page 63: Cou rs de methodologie

L’ANALYSE STATISTIQUE DESCRIPTIVE

L’analyse statistique descriptive des données permet au chercheur de résumer un ensemble de données brutes à l’aide de tests statistiques.

Les données brutes sont organisées selon les divers niveaux de mesure (échelles nominale, ordinale, d’intervalle et de proportion), puis soumises à un traitement statistique. Celui-ci renvoie à l’analyse des données numériques au moyen de techniques statistiques.

Le choix des tests statistiques dépend en grand partie de la fonction des variables dans une recherche, qui peut consister à décrire (étude descriptive), à examiner des relations d’associations (étude corrélationnelle) ou à vérifier des relations causales (étude expérimentale).

Quel que soit le type d’étude, la statistique descriptive est utilisée pour présenter les caractéristiques de l’échantillon auprès duquel les données ont été recueillies.

Page 64: Cou rs de methodologie

Les types de variables et les niveaux de mesure:

Les types de variables dépendent des niveaux de mesure. Une variable est qualitative lorsque ses valeurs (qualités) correspondent à des catégories.une variable qualitative est nominale si elle ne présente pas de hiérarchie; elle est ordinale s’il est possible d’établir un ordre de grandeur entre les catégories.

Une variable est quantitative lorsque ses valeurs possible sont des nombres (quantités) elle peut être discrète ou continue: elle est discrète si les valeurs quelle peut prendre son isolées les unes des autres, c’est-à-dire lorsqu’elle ne peut couvrir toutes les valeurs d’un intervalle.

L’ANALYSE STATISTIQUE DESCRIPTIVE

Page 65: Cou rs de methodologie

Comme le niveau de mesure détermine le choix des techniques statistiques à utiliser pour l’analyse des données, il est important de se rappeler qu’il existe quatre niveaux de mesure des variables (nominal, ordinal, d’intervalle et de proportion)et que l’on doit pouvoir reconnaître le niveau de mesure des données que l’on s’apprête à l’analyser.

L’ANALYSE STATISTIQUE DESCRIPTIVE

Page 66: Cou rs de methodologie

L’échelle ou la mesure nominale sert à différencier les éléments les uns des autres et à les classer en catégories sont mutuellement exclusives. Les nombres assignés aux catégories sont simplement des symboles ou des codes numériques, puisqu’ils n’ont aucune valeur quantitative et n’indiquent que la similitude ou la différence.

Concernant l’échelle ordinale, les éléments d’un ensemble sont classés selon leur position relative par rapport à un attribut donné. Les nombres assignés à chaque catégorie indiquent l’ordre de grandeur (direction) et non la qualité ou l’étendue de la différence.

L’ANALYSE STATISTIQUE DESCRIPTIVE

Page 67: Cou rs de methodologie

Pour assurer des valeurs continue, l’échelle

d’intervalle fait intervenir des nombres qui prennent une valeur numérique et qui sont séparés par des intervalles égaux. Cette échelle se caractérise du fait que le zéro et la gradation sont établis par convention, et qu’ainsi le point de référence est un zéro arbitraire. Elle permet de comparer deux valeurs par soustraction, mais pas par manipulation ni par division.

L’échelle de proportion ou de rapport occupe le rang supérieur de l’ordre hiérarchique des niveaux de mesure.les nombres assignés aux variables quantitatives sont séparer par des intervalles égaux et le point zéro est réel, c’est-à-dire qu’il n’est pas établi par convention.

L’ANALYSE STATISTIQUE DESCRIPTIVE

Page 68: Cou rs de methodologie

Les analyses statistiques pour les données nominales sont le mode(p490), la distribution de fréquences, le pourcentage et la corrélation de contingence.

Pour les données ordinales, on ajoute la médiane, l’étendue et le percentile.

Pour les données d’intervalles et de proportion, le mode, la médiane (p490) et la moyenne peuvent être utilisés. Ces données sont désignées par des variables continues qui donnent accès à divers tests statistiques.

L’ANALYSE STATISTIQUE DESCRIPTIVE

Page 69: Cou rs de methodologie

Les modalités de présentation des statistiques descriptives:

Les distributions de fréquences; Les mesures de tendance centrale; Les mesures de dispersion et de position; Les mesures servant à décrire des associations

entre deux variables (analyses bivariées)

L’ANALYSE STATISTIQUE DESCRIPTIVE

Page 70: Cou rs de methodologie

La représentation et l’interprétation des résultats:

La représentation des résultats d’analyses descriptives:

Elle porte sur la description des faits qui a eu lieu à l’étapes de l’analyses qualitative ou statistique des données. De façon générale, l’analyse doit mettre en évidence le phénomène à l’étude ou les variables qui ont servi à caractériser l’échantillon et celles qui sont reliées entre elles, et déterminer si les hypothèses mises à l’épreuve au moyen de tests statistiques sont confirmées ou infirmées.

L’ANALYSE STATISTIQUE DESCRIPTIVE

Page 71: Cou rs de methodologie

La présentation des résultats provenant de l’analyse descriptive quantitative des données a pour but de donner un aperçu de l’ensemble des caractéristiques des participants et d’examiner la distribution des valeurs des principales variables déterminer à l’aide de tests statistiques descriptive telles que le mode, la moyenne, la variance et l’écart type sont les principaux indicateurs permettant de résumer les données. Comme la moyenne est souvent assortie d’une mesure de dispersion, on utilise l’écart type pour connaître l’étalement des scores par rapport à la moyenne

L’ANALYSE STATISTIQUE DESCRIPTIVE

Page 72: Cou rs de methodologie

L’interprétation des résultats quantitatives;

L’interprétation consiste a intégrer l’information factuelle, à la coordonner au raisonnement qui a conduit à la formulation des questions ou des hypothèses.

L’interprétation des résultats quantitatifs regroupe donc les aspects suivants: la crédibilité des résultats, la signification des résultats, les conclusions, la généralisabilité des résultats et les implications.

L’ANALYSE STATISTIQUE DESCRIPTIVE

Page 73: Cou rs de methodologie

Merci de suivre Et bonne chance pour

les TFE