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Travail, emploi, chômage (Regards croisés) Chapitre 09 - TES 2 - 2013/2014 - PhW Manuel Sciences Economiques et Sociales Tle ES éd. 2012 Hatier pages 326 à 369

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  • 1. Travail, emploi, chmage (Regards croiss) Chapitre 09 - TES 2 - 2013/2014 - PhW Manuel Sciences Economiques et Sociales Tle ES d. 2012 Hatier pages 326 369

2. Regards croiss : 2. Travail, emploi et chmage Thmes et questionnements Notions Indications complmentaires 2.1 Comment s'articulent march du travail et organisation dans la gestion de l'emploi ? 2.1 Comment sarticulent march du travail et gestion de lemploi ? Taux de salaire rel, cot salarial unitaire, salaire d'efficience, salaire minimum, contrat de travail, conventions collectives, partenaires sociaux, segmentation du march du travail, normes demploi. Acquis de premire : salaire, march, productivit, offre et demande, prix et quantit d'quilibre, preneur de prix, rationnement, asymtries d'information, hirarchie, coopration, conflit, institutions marchandes. En se limitant une prsentation graphique simple et en insistant sur les dterminants de l'offre et de la demande, on expliquera l'analyse no-classique du fonctionnement du march du travail. Pour rendre compte de la spcificit de la relation salariale, on montrera l'intrt de relcher les hypothses du modle de base en introduisant principalement les hypothses d'htrognit du facteur travail et d'asymtrie d'information. partir de quelques exemples, on montrera que le taux de salaire dpend galement du rsultat de ngociations salariales et de l'intervention de l'tat et que celle-ci ne se limite pas la question du salaire. On soulignera, en s'appuyant sur le programme de premire, que l'institutionnalisation de la relation salariale, qui est un enjeu majeur des relations professionnelles, rsulte la fois du conflit et de la coopration. 2. 2 Quelles politiques pour lemploi ? Flexibilit du march du travail, taux de chmage, taux d'emploi, qualification, demande anticipe, quilibre de sous- emploi, salariat, prcarit, pauvret. - Acquis de premire : chmage, productivit, demande globale, politique montaire, politique l'aide de donnes empiriques franaises et trangres, on mettra en vidence le caractre dynamique du march du travail en donnant des indications sur les flux bruts de cration et de destruction d'emplois. On soulignera que, dans certains cas, le chmage peut tre l'origine d'un processus d'exclusion. Afin de montrer que la diversit des formes et des analyses du chmage explique la pluralit des politiques, on analysera les politiques macroconomiques de soutien de la demande globale pour lutter contre le chmage keynsien, les politiques d'allgement du cot du travail pour lutter contre le chmage classique, les politiques de formation et de flexibilisation pour rduire la composante structurelle du chmage. On soulignera que les politiques de l'emploi sont 3. Problmatiques Le march du travail est-il un march comme les autres ? Le march du travail est-il concurrentiel ? Comment se fixent les salaires ? Y a t-il un ou des march(s) du travail ? Le chmage est-il un phnomne conjoncturel ou structurel ? La flexibilit peut-elle tre une rponse au chmage ? 4. 1 La thorie no-classique du march du travail I- Comment s'articulent march du travail et organisation dans la gestion de l'emploi ? A- La thorie du march du travail et la relation salariale 5. La thorie no-classique Adam Smith 1776 Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations" Thorie classique - David Ricardo - JB Say - John Stuart Mill - ... Libre jeu du march Auto-rgulation Main invisible Lon Walras 1874 lments d'conomie politique pure" Thorie no-classique - Carl Menger - Stanley Jevons - Vilfredo Pareto - ... Libre jeu du march Auto-rgulation Marginalisme Commissaire priseur 6. Le march du travail est-il un march comme les autres ? 7. Polycopi 8. Quelles thories sur la fixation du salaire ? 9. 1 Pour Milton Friedman comment lutter contre le chmage ? 10. 2 Quappelle t-on salaire de rservation ? Comment cela agit-il sur le chmage ?A quel courant th 3 Expliquez la phrase suivante : La solution librale est de rmunrer les travailleurs selon leu 11. 4 Pour quelles raisons un employeur peut-il avoir intrt payer ses salaris un taux de salaire suprieur celui demand par les travailleurs en recherche demploi ? 5 En quoi cette approches se distinguent-elles de lanalyse librale traditionnelle ? 12. Doc n1 page 330 13. 1 La thorie no-classique du march du travail I- Comment s'articulent march du travail et organisation dans la gestion de l'emploi ? A- La thorie du march du travail et la relation salariale 14. Doc n3 page 331 15. Doc n3 page 331 16. Doc n3 page 331 17. Doc n2 page 330 18. 2 Le march du travail existe t-il ? I- Comment s'articulent march du travail et organisation dans la gestion de l'emploi ? A- La thorie du march du travail et la relation salariale 19. Les keynsiens rejettent l'approche noclassique. Le rgime de l'emploi ne constitue pas un march au sens strict du terme. L'hypothse de la concurrence pure et parfaite est irraliste : les produits ne sont gnralement pas homognes. L'information n'est pas parfaite Pour eux l'embauche dpend essentiellement du niveau de la demande, l'entreprise a intrt produire le plus possible et le niveau de l'emploi et de salaire n'a aucune raison d'tre dtermin par la productivit marginale puisque de toute faon l'entreprise fait plus de bnfice en augmentant sa production. L'emploi n'est pas un bien produit, on ne peut faire varier sa quantit au gr des besoins de la production. Donc, pour les keynsiens le march du travail n'est qu'une fiction thorique ou un abus de langage. Le salaire n'est pas un dterminant commun l'offre et la demande de travail. Cette dernire est dtermine par d'autres facteurs dont le principal est la demande effective de biens et de services susceptible de s'adresser aux entreprises. Il n'y a donc aucune raison pour qu'un quilibre entre l'offre et la demande de travail s'tablisse partir de la seule variation des salaires. Pour les Keynesiens, le march du travail n'existe pas... 20. Doc n1 page 332 21. Exercice page 332 22. Doc n1 page 334 23. Pour limiter l'ala moral et l'anti-slection sur le march du travail, les employeurs peuvent proposer aux salaris un salaire d'efficience, suprieur au salaire du march. C'est selon la thorie, l'intrt des employeurs, pour trois raisons principales. D'abord, plus le salaire d'un individu est lev, plus il est coteux pour lui d'tre licenci. Il a donc intrt travailler correctement pour ne pas tre licenci. Ensuite, les salaris sont plus motivs, parce que reconnaissants d'tre bien pays, et donc ils travaillent mieux. Enfin, la concurrence sur le march du travail pousse les entreprises payer leurs salaris au-dessus du salaire du march pour attirer les meilleurs d'entre eux. 24. Doc n2 page 334 25. Les salaris, ont intrt prsenter le capital humain le plus lev possible. Ce capital humain peut tre certifi par un diplme et permet l'employeur de rduire son asymtrie d'information: le diplme montre l'employeur que le salari qu'il embauche est quelqu'un de qualifi pour l'emploi qu'il va occuper. De son ct, le salari a intrt accrotre son capital humain, car le salaire augmente avec le niveau de diplme. L'investissement en capital humain, qui rsulte d'un calcul rationnel entre le cout des tudes (salaires non perus, frais de scolarit) et l'avantage d'tre mieux pay par la suite, semble donc rentable. .. 26. 3 Le fonctionnement rel du march du travail I- Comment s'articulent march du travail et organisation dans la gestion de l'emploi ? A- La thorie du march du travail et la relation salariale 27. Offre de travail Demande de travail Population totale Population active Dure de la scolarit Age de la retraite Activit fminine Loffre de travail est formule par les actifs La demande de travail est formule par les entreprises Temps de travail Productivit Production Progrs technique Combinaison productive Cout relatif du travail Demande Investissement Exportations Consommation des mnages 28. Quelle est la variable cache dans ce graphique ? Rsumez lvolution de chaque variable. 29. 1 Comment se fixent les salaires ? I- Comment s'articulent march du travail et organisation dans la gestion de l'emploi ? B- La relation salariale : entre coopration et conflit 30. Doc 1 page 336 31. Doc 2 page 336 32. Doc 3 page 337 33. Le taux de salaire rel ne dpend pas que du fonctionnement du march du travail. En effet, il existe des lois qui rglementent la faon dont sont fixs les salaires, le temps de travail des salaris et les obligations de ngocier entre partenaires sociaux. Il y a notamment un salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC), qui ne dpend pas du march du travail et dont l'volution est encadre par la loi, celle-ci prvoyant une augmentation du pouvoir d'achat du SMIC. Celui-ci augmente donc rgulirement. Pour viter que le cot salarial unitaire li cette augmentation ne pse trop sur les couts des entreprises, il a t procd des allgements des cotisations salariales patronales sur les bas salaires. 34. 2 Conflits et ngociations I- Comment s'articulent march du travail et organisation dans la gestion de l'emploi ? B- La relation salariale : entre coopration et conflit 35. Doc 2 page 338 36. Les relations professionnelles entre employeurs et salaris sont parfois conflictuelles. Ces conflits du travail peuvent prendre deux formes: s'ils sont individuels, ils relvent d'un jugement du conseil des prud'hommes; s'ils sont collectifs, ils font l'objet d'une confrontation entre partenaires sociaux, c'est--dire entre un ou plusieurs syndicats et la direction de l'entreprise ou un syndicat d'employeurs. Un conflit du travail collectif peut se traduire par des arrts de travail, ou d'autres formes de manifestation du mcontentement des salaris. Les conflits du travail apparaissent comme plus facilement rguls lorsque la reprsentation des salaris est forte, ce qui permet une institutionnalisation de la relation salariale plus propice au rglement des conflits par la coopration, du fait de la prsence de ngociateurs spcialiss, 37. Les ngociations entre patrons et salaris sont obligatoires. Leur frquence dpend de la taille de l'entreprise. Elles peuvent concerner tous les aspects du contrat de travail qui lie employeur et salari: salaires, temps et dure du travail, formation professionnelle, pargne salariale. conditions de travail, etc. Ces ngociations peuvent galement donner lieu la signature de conventions collectives. 38. 3 la segmentation du march du travail I- Comment s'articulent march du travail et organisation dans la gestion de l'emploi ? B- La relation salariale : entre coopration et conflit 39. Doc 1 page 340 40. Emploi typique Trente glorieuses Contrat dure indtermine Stabilit Forte protection sociale Progression salariale Emplois atypiques Crise Contrat dure dtermine Prcarit Inscurit sociale Salaires plus faibles (Formes particulires demplo 41. On appelle norme demploi la faon privilgie dutiliser la main-duvre dans les entreprises, qui se traduit par un type de contrat de travail majoritaire. Aujourdhui, en France, la norme demploi est le contrat dure indtermine temps plein, mais la norme dembauche est le contrat dure dtermine 42. Sous le terme de formes particulires d'emploi (ou parfois emplois prcaires ou emplois atypiques) sont regroups les statuts d'emploi qui ne sont pas des contrats dure indtermine temps plein. Ce sont l'emploi temps partiel (subi), l'intrim, les contrats dure dtermine, l'apprentissage et les contrats aids. 43. Depuis une vingtaine dannes, de nouvelles formes demploi sont apparues et se sont dveloppes. On peut en distinguer plusieurs catgories demplois prcaires : - Les emplois dure dtermine (CDD, contrat dure dtermine, opposs au CDI, contrat dure indtermine), cest--dire ceux pour lesquels la dure demploi est fixe lavance (2 jours, 1 mois, par exemple). A lissue de cette priode, le travailleur nest pas licenci , il a simplement fini son contrat. - Les emplois temps partiel : lembauche se fait sur une fraction seulement de la dure lgale du travail (20 heures par semaine, par exemple). Il faut souligner que le temps partiel est parfois subi (cest lemployeur qui impose au salari ce temps de travail rduit, alors que le travailleur souhaiterait travailler davantage), parfois choisi (certains travailleurs ne souhaitent pas, pour des raisons personnelles, travailler plein temps). Les statistiques font rarement le dcompte alors que, du point de vue du travailleur comme de celui de lemployeur, ce nest pas du tout la mme chose. - Les emplois aids : il sagit des emplois qui, entrant dans le cadre dune politique de lemploi, bnficient daides spcifiques de lEtat. LEtat peut prendre sa charge les cotisations sociales, ou accorder un dgrvement dimpts lemployeur, ou assurer la formation, ou . Toutes les possibilits daide sont envisageables. Vous connaissez tous des formes demplois aids, les emplois-jeunes par exemple. Il y a aussi les CES (contrats emploi-solidarit), les contrats de retour lemploi (CRE), etc On inclut dans ces emplois aids les stages de formation professionnelle quand les stagiaires sont indemniss. - Lintrim : les emplois intrimaires sont des emplois dure dtermine. La diffrence avec les CDD est que le contrat de travail nest pas sign avec lentreprise dans laquelle le salari va travailler. Il est sign avec une entreprise de travail temporaire, prestataire de services qui vend (contrat commercial) un service en main duvre aux entreprises qui le souhaitent. Lemployeur du travailleur intrimaire nest donc pas celui qui le fait effectivement travailler 44. Doc 2 page 340 45. Doc 3 page 340 46. Lemploi courant, la fin du XXe sicle, est un CDI plein temps, dans la mme entreprise, qui garantit une progression de carrire et une protection sociale complte. Or, lvolution rapide des systmes techniques, linstabilit des marchs et la concurrence mondiale entranent une ncessit de flexibilit, interne et externe, qui se traduit par une polyvalence accrue des salaris dans lentreprise et le recours aux contrats dure dtermine, lintrim et lexternalisation. Ainsi, aujourd'hui, les trois quarts des embauches se font sous la forme de contrats dure dtermine. Pourtant, 10 15% des emplois seulement sont de ce type: en France, le contrat dure indtermine reste la norme demploi commune de la grande majorit des salaris. Le march du travail est donc segment entre deux types d'emplois dont lun semble tre laboutissement de lautre, le contrat dure dtermine apparaissant comme une forme de passage oblig avant l'obtention dun contrat dure indtermine. 47. 1 Destruction et cration d'emplois. II- Quelles politiques pour l'emploi ? A- Dynamiques de l'emploi et du chmage 48. emploi = PIB- productivit 49. Le principal moteur de la cration d'emplois en France reste la croissance. Selon lOFCE et l'conomiste Mathieu Plane il faudrait 1,5% de croissance du PIB pour crer plus d'emplois que l'conomie n'en dtruit. 50. Doc 1 page 352 51. Doc 3 page 353 52. Sujet Amrique du Nord, mai 2008 53. Introduction La production de biens et de services ncessite la mobilisation de facteurs de production comme le capital et le travail. Par consquent, un accroissement de son volume pourrait se matrialiser par une demande de travail plus forte de la part des agents conomiques qui ont pour fonction principale de produire. Cependant, la croissance conomique a-t-elle toujours un impact positif sur les crations demplois ? De plus, ses effets ne sont-ils que quantitatifs ? Quand on examine ces relations en dtail, on constate que la croissance conomique est cratrice demplois sous certaines conditions. De plus, elle produit aussi des effets sur la structure et la nature des emplois. Premire partie : la croissance conomique permet de crer des emplois mais peut aussi en supprimer si elle est ralentie A. En principe, la cration de richesses stimule lemploi A court terme, la croissance conomique permet de mobiliser du facteur travail supplmentaire Cette hypothse se vrifie pour la France depuis prs de 25 ans et surtout lors de la fin de la dcennie des annes 1990 A long terme, elle peut aussi en crer en permettant le financement de mesures ayant un impact sur lemploi B. Mais elle peut aussi en tre faiblement cratrice Le contenu en termes demplois de la croissance peut tre relativement faible par ex. le niveau de la croissance aujourdhui doit tre suprieur dun point celui de la fin du sicle dernier si lon veut assister des crations demplois. Il faut aussi prendre en compte les gains de productivit pour gnrer de la croissance afin de constater des crations demplois effectives. Si ces gains sont plus importants que le volume des richesses crer, limpact court terme sur le volume de lemploi sera ngatif . 54. Deuxime partie : elle gnre aussi des effets sur la structure et la nature des emplois A. Elle contribue tertiariser davantage lemploi La croissance est plutt cratrice demplois dans le tertiaire contrairement aux effets constats dans les deux autres secteurs dactivits. A lintrieur de ce secteur, ce sont les activits marchandes qui seraient plus cratrices demplois que celles non marchandes. B. Mais aussi dvelopper sa qualification tout en amplifiant sa prcarisation La croissance conomique entrane une monte des qualifications des emplois . Elle peut aussi contribuer amplifier une tendance la prcarisation des emplois et, en particulier, dans le secteur tertiaire . Conclusion La croissance conomique contribue donc produire des effets quantitatifs et qualitatifs sur lemploi. En principe, elle contribue en crer puisquil faut mobiliser davantage de facteur travail pour produire. De mme, elle utilise aussi plus de capital et modifie aussi la structure des emplois en mobilisant une main-duvre de plus en plus qualifie. Toutefois, si la cration de richesses est le fruit de gains de productivit suprieurs la progression du volume de biens et de services crer, la quantit demplois mobiliser sera moindre. De mme, on assiste depuis quelques annes une monte de la prcarit, et notamment dans le secteur tertiaire. Par consquent, la croissance doit saccompagner dune politique de lemploi ambitieuse visant la fois assurer la reconversion professionnelle des salaris licencis, lever le niveau de qualification de chacun ( formation tout au long de la vie), et faire en sorte que les emploi crs soient de bonne qualit (rduction de la prcarit). 55. 2 Mesurer le chmage et les chmeurs II- Quelles politiques pour l'emploi ? A- Dynamiques de l'emploi et du chmage 56. Voir TD n10 57. 3 Quels chmages ? II- Quelles politiques pour l'emploi ? A- Dynamiques de l'emploi et du chmage 58. Doc 1 page 354 59. Le chmage conjoncturel est celui caus par une mauvaise conjoncture conomique qui dcourage lembauche. Le chmage structurel est d aux structures du march du travail (tats du droit du travail et du licenciement, rapport entre les qualifications demandes et les qualifications existantes, existence et niveau de lassurance chmage, efficacit des agences pour lemploi ) 60. Doc 3 page 355 61. La distinction entre chmage classique et chmage keynsien renvoie des diagnostics diffrents sur les causes du chmage. Le chmage keynsien puise sa source dans des dbouchs insuffisants: pour le rsorber, il convient de relancer la demande et de soutenir l'activit. Les conomistes estiment au contraire tre en prsence d'un chmage classique quand les entreprises, malgr la demande potentiellement soutenue qui leur est adresse, prfrent rationner leurs embauches au motif qu'elles jugent le cot du travail trop lev ou les rigidits sur le march du travail trop importantes. 62. March du travail Offre>Demand e (chmage) Demande>Offr e (pnurie de main doeuvre) March des biens et services Offre>Demand e (surproduction) Chmage keynsien - Demande>Offr e (pnurie) Chmage classique Inflation contenue 63. Dautres adjectifs Chmage frictionnel : chmage dadaptation entre lof Chmage rptitif : chmage rsultant de lalternance Chmage dexclusion : chmage de (trs) longue dur 64. 1 Soutenir la demande ou baisser le cot du travail ? II- Quelles politiques pour l'emploi ? B- A chaque chmage son remde ? 65. Doc 1 page 356 66. Baisse des taux d'intrt Crdit facilit augmentation de la consommation et de l'investissement Hausse de la Demande anticipe Embauches Baisse du chmage dficit budgtaire distribution de revenus Effet multiplicateur Hausse de la Demande anticipe Embauches Baisse du chmage 67. Doc 2 page 356 68. Selon le modle WS-PS, les mesures prendre pour lutter contre le chmage sont les suivantes : il faut diminuer le cot du travail pour les entreprises accrotre la concurrence entre les salaris sur le march du travail, accrotre lemployabilit des chmeurs grce la formation inciter lactivit en accroissant la diffrence entre allocations chmage et revenus du travail. 69. Niveau de lemploi revenu des familles propension consommer Niveau de la production Niveau de la Demande effective Niveau de la demande de consommation Niveau de la demande dinvestissemen t rendement escompt de linvestissement Perspectives de lconomie Taux dintrt Offre de monnaie Demande de monnaie Schma extrait de Michael Stewart Keynes coll. Points Ed du Seuil 1973 70. 2 La flexibilit du travail II- Quelles politiques pour l'emploi ? B- A chaque chmage son remde ? 71. 1) Dfinir la flexibilit 2) A quel courant thorique peut-on rattacher ce concept ? 3) Distinguez les diffrents types de flexibilit 72. Flexibilit du march du travail : toute action qui a pour but de permettre aux quantits de travail offertes de sadapter aux demandes de travail des entreprises rend le march du travail plus flexible. 73. Flexibilits Flexibilit quantitative externe Flexibilit salariale Externalisation Flexibilit qualitative interne (fonctionnelle) Flexibilit quantitative interne D'aprs Bernard Brunhes, Revue Droit social n3 mars 1989 74. Flexibilit quantitative externe : Il sagit de faire varier les effectifs de lentreprise en fonction des besoins, en utilisant des contrats de travail de courte dure. Lexternalisation consiste dplacer sur une autre entreprise le lien contractuel avec le travailleur. Les contraintes de contrat de travail font place la souplesse du contrat commercial entre lentreprise et son sous-traitant, son fournisseur ou la socit de travail temporaire qui emploie les hommes dont elle a besoin pour sa production. La flexibilit quantitative interne peut tre ralise, pour lessentiel, par une variation de la dure effective du travail conduisant moduler le temps de travail fourni dans les activits de production : variations collectives ou individuelles des horaires de travail, modulations saisonnires partir dun contrat portant sur la dure annuelle, temps partiel, travail intermittent, utilisation des temps disponibles pour la formation ou la maintenance , heures supplmentaires. La flexibilit fonctionnelle, repose sur la polyvalence. Elle consiste quantit de travail donne, employer les travailleurs des fonctions variables en fonction des besoins de la chane de production ou des fluctuations de la production. La flexibilit des rmunrations aboutit rpercuter sur les salaires (qui augmentent ou diminuent) les volutions de chiffre daffaires et de cot de revient de lentreprise en fonction des mouvements conjoncturels. Les diffrentes formes de flexibilit 75. Doc 3 page 359 76. Flexiscurit au Danemark 77. En 1999, le Danemark a codifi des pratiques existantes et dvelopp un compromis trois termes: - les conditions du licenciement sont les plus souples d'Europe, ce qui favorise les embauches et l'adaptation du tissu productif; - linscurit lie cette souplesse est compense par des indemnits de chmage trs leves (deux tiers de l'ancien salaire en moyenne sur cinq ans, contre moins de 40% en France); - afin d'viter la formation de trappes chmage, une politique active de formation des chmeurs et de fortes obligations d'accepter les emplois disponibles compltent le dispositif. 78. Surlignez (ou soulignez) dune couleur les arguments en faveur de la flexibilit et dune autre couleur les arguments contre la flexibilit. Sur une page A3 entire construisez un tableau (2 colonnes) synthtisant ces arguments et informations 79. Pour la flexibilit Contre la flexibilit La flexibilit rassure les entrepreneurs et leur permet dembaucher aussi facilement quils licencient La flexibilit permet de rduire les cots des entreprises en priode de crise La flexibilit permet de mieux faire fonctionner le march du travail La flexibilit cre de la prcarit et de la pauvret La flexibilit rend difficile linsertion dans le monde du travail et la socit La flexibilit a un effet procyclique en accentuant la baisse de la Demande 80. 3 Mesures actives ou passives ? II- Quelles politiques pour l'emploi ? B- A chaque chmage son remde ? 81. Les politiques de lemploi comprennent des mesures trs diverses : - rglementation du march du travail (Salaire minimum, rgles de licenciement, dure lgale du travail) ; - incitations lactivit (RSA activit, prime pour lemploi, impt ngatif) ; - indemnisation du chmage ; - incitation linactivit (Prretraite, salaire de la mre au foyer) ; - mesures cibles sur les chmeurs (Formation, aide la recherche dun emploi ; stages ou emplois publics temporaires). 82. deux distinctions Mesures gnrales/mesures cibles Mesures actives/mesures passives 83. Quelles politiques de lutte contre le chmage ? Mesures gnrales bnficient lensemble des salari Mesures cibles Dispositifs bnficiant des catgories particulires de chmeurs 84. Quelles politiques de lutte contre le chmage ? Politiques actives Favoriser les crations demploi et lactivit conomique Politiques passives Accompagner le chmage en le rendant supportable Rduire le nombre de chmeurs Traitement conomique du chmage Traitement social du chmage 85. Les politiques de l'emploi sont lensemble des mesures mises en uvre par les administrations publiques dans le but daccrotre l'emploi (augmentation du taux d'emploi de la population en ge de travailler) et de rduire le chmage (recherche du plein-emploi ). On distingue gnralement deux grands types de politiques : - les politiques actives, qui cherchent accrotre le niveau de l'emploi dans l'conomie - les politiques passives dont l'objectif est de rendre le chmage supportable ( traitement social du chmage ), avec la volont de ne pas accrotre la demande de travail 86. 1 Un travail de plus en plus prcaire II- Quelles politiques pour l'emploi ? C - volution de l'emploi et rle du travail 87. La vie, la sant, l'amour sont prcaires, pourquoi le travail chapperait-il cette loi ? Laurence Parisot, prsidente du Medef, Le Figaro du 30 aot 2005. 88. Evolution du nombre et du taux (en %) d'emplois prcaires en France mtropolitaine Alternatives Economiques Poche n 056 - septembre 2012 89. Doc 2 page 360 90. Doc 4 page 361 91. 2 le travail joue t-il toujours son rle intgrateur ? II- Quelles politiques pour l'emploi ? C - volution de l'emploi et rle du travail 92. Doc 4 page 363