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Economie de pêche au Maroc Réalisé par : Amal SOUKTANI Ayoub MINEN Encadré par : M. Fayçal ABOUTAJEDDINE

Economie de pêche au maroc

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Page 1: Economie de pêche au maroc

Economie de pêche au Maroc

Réalisé par : Amal SOUKTANI

Ayoub MINEN

Encadré par : M. Fayçal ABOUTAJEDDINE

Page 2: Economie de pêche au maroc

Plan :

Flotte, formation professionnelle, ports et emploie

La pêche Un secteur en pleine expansion

Développement de la pêche au Maroc et évaluation de ses

ressources

Boujdour : La pêche maritime, pilier de l’économie

locale

Offre Maroc

Moyens

Gouvernance

L'accord avec l'Union européenne

L'accord avec la Russie

Le partenariat avec le Japon

Coopération avec les pays africains

Coopération avec les pays arabes et islamiques

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L'économie de pêche au Maroc est une ressource économique très importante

de l'économie du Maroc après le secteur de l’agriculture et le secteur de

tourisme et reste toujours un agent qui augmente la richesse et l'économie

marocaines.

La superficie des eaux s'étendant sur une longueur de 3 500 km dans l'océan

Atlantique et la mer Méditerranée.

Flotte, formation professionnelle, ports et emploie :

La flotte contient plus de 2 900 navires et une large infrastructure portuaire, le Maroc est situé dans une bonne classe en tant que producteur de produits de pêche au niveau international.

La main-d’œuvre dépasse 250 000 travailleurs ce qui rend le secteur de pêche marocain un pôle d'emploi important. La production totale de la pêche a atteint plus 600 000 tonnes en 2007 dans les ports de pèche : Agadir, Tan-Tan, Essaouira, Safi, El Jadida, Casablanca, Mohammédia, Rabat, Kénitra, Larache, Tanger, El Hoceima, Nador, Laâyoune et Dakhla.

Les instituts de technologies et centres de formation de pêche maritimes se trouvent à : Al Hoceima, Larache, Agadir, Tan-Tan et d'autres villes côtières.

La flottes était composée de plus de 2 900 bateaux (en pêche côtière : 2 550 et pêche hauturière : 460).

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La pêche : Un secteur en pleine expansion :

Le secteur de la pêche au Maroc s’est doté d’une stratégie intégrée, ambitieuse et globale de développement à l'horizon 2020 baptisée « Halieutis». Elle vise la mise à niveau et la modernisation des différents segments du secteur de la pêche ainsi que l'amélioration de sa compétitivité et de sa performance. Cette grande stratégie de développement du secteur entend ériger le secteur en un véritable créneau de développement du Royaume, et s’appuie sur trois principaux axes déclinés sous forme de projets :

L'exploitation durable des ressources et la promotion d'une pêche responsable impliquant les pêcheurs considérés également comme acteurs majeurs de développement du secteur

Le développement d'une pêche performante et de qualité Le renforcement de la compétitivité

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Développement de la pêche au Maroc et évaluation de ses ressources :

Boujdour : La pêche maritime, pilier de l’économie locale

L’année 2012 marquera un tournant dans la gestion marocaine du secteur de la pêche. Deux principaux axes seront particulièrement appuyés cette année et les années à venir, à savoir l’amélioration de la gestion des ressources halieutiques et le renforcement des compétences et des qualifications des ressources humaines.

Les autorités marocaines ont décidé de consolider leur stratégie pour optimiser la gestion des ressources halieutiques en s’associant avec l’Institut National de la Recherche Halieutique (INRH). C’est dans ce but qu’un contrat plan liant les deux parties a été élaboré et est encore en cours de finalisation. Ce contrat plan sera appliqué de cette année à 2014.

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Grâce à un engagement total de l’Etat, l’INRH disposera de tous les moyens nécessaires, parmi lesquels l’acquisition cette année d’un nouveau navire de recherche halieutique, pour planifier et programmer ses activités de recherches prioritaires.

L’intensification des campagnes de prospection, l’amélioration des connaissances sur la biologie et l’écologie des ressources ainsi que sur la dynamique de leurs écosystèmes, l’augmentation du nombre d’études d’impact et de mesures de gestion et de développement sur l’évolution des stocks et des captures ainsi que des essais piscicoles devraient permettre au Maroc de mieux évaluer ses ressources halieutiques. En ce qui concerne le volet de la formation, des investissements de près de 37.6 millions de dollars US devraient permettre l’amélioration et la standardisation des programmes de formation dispensés dans les établissements de formation maritime. Quatre nouveaux centres de qualification des pêches maritimes seront créés à Tanger, Agadir, Sidi-Ifni et Boujdour.

Le secteur de la pêche maritime est considéré comme la locomotive du développement économique et social de la province de Boujdour, grâce à ses côtes atlantiques (275 Km) qui recèlent une richesse halieutique considérable, et à la mise en place des infrastructures portuaires adéquates. Les activités liées au secteur de pêche ont contribué à la création d’un nombre considérable d’emplois directs et indirects. Cette province compte à elle seule 6000 pêcheurs et 1907 barques.

Dès la récupération par le Royaume du Maroc de ses provinces du Sud, la volonté d’ériger le secteur des pêches maritimes en tant qu’axe stratégique de développement économique et social de la région s’est concrétisée par la réalisation d’investissements spécialisés tant par le secteur privé pour la flotte de pêche et les industries de valorisation, que le secteur public pour les infrastructures d’accueil et d’encadrement.

En 1976, la province de Boujdour était dépourvue de toute installation portuaire significative. Actuellement, la province dispose d’un petit port traditionnel réservé à la pêche artisanale dont les équipements disponibles sont : digue abri d’une longueur de 386 M, une halle aux poissons. La province dispose également de 4 points de débarquement aménagés: Acti lghazi, Cap 7, Labair et Lacraa. La ville de Boujdour connaît aussi la réalisation d’un nouveau port pour une enveloppe de 280 millions DH. Ce projet porte sur la construction d’une digue principale longue de 724 mètres, d’une barrière de protection de 260

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mètres et de deux quais équipés. Il doit sa réalisation à un partenariat entre l’Agence de la promotion et du développement des provinces du Sud et le ministère de l’équipement et du transport.

Il porte aussi sur la construction des plates-formes flottantes longues de 180 mètres pour l’embarquement des barques de pêche, un espace d’entretien pour ces barques, une route d’accès au port d’une longueur de 330 m, en plus des travaux de raccordements aux réseaux d’eau, d’électricité, de téléphone et d’assainissement.

Ce nouveau port verra la réalisation d’une nouvelle zone industrielle pour un coût global de 80 MDH, cette zone industrielle bénéficiera des opportunités offertes par sa proximité du port de Boujdour, notamment, l’accès privilégié aux ressources halieutiques de la région et permettra la génération de plus de 600 MDH d’investissement privé et la création de 3.000 emplois.

Offre Maroc :

Valoriser de façon pérenne la richesse halieutique marocaine Renforcer la contribution du secteur à l’économie nationale en triplant presque la valeur ajoutée halieutique pour la faire passer de 8,3 milliards de dirhams en 2007 à 22 milliards de dirhams en 2020 ;

Porter le nombre des postes de travail à terre employés par l’industrie et l’aquaculture de 61 650 à 115 000 et celui des emplois indirects de 488 500 à 510 200, à l’horizon 2020 Réduire de moitié le poids de l’informel pour le ramener à 15% du chiffre d’affaires du secteur

Porter la valeur des exportations des produits de la mer à plus de 3,1 milliards de dollars contre 1,2 milliards de dollars en 2007 Relever le volume de la production halieutique de 1,035 million de tonnes actuellement à 1,6 million de tonnes avec un effort particulier pour le développement de l’aquaculture

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Encourager la consommation nationale du poisson pour la porter de 10

kg/an /habitant en moyenne actuellement à 16/kg/an/habitant

Moyens :

Le coût de ce programme pour la période 2008-2012 est estimé à 5 milliards de dirhams dont 1 milliard de dirhams à la charge du Budget Général de l’Etat.

Afin d’assurer le succès de cette stratégie, il sera procédé à la mise en place des instruments nécessaires :

Sur le plan institutionnel par la mise à niveau des associations professionnelles et la création de nouveaux organismes ad hoc dédiés à la nouvelle stratégie Sur le plan juridique par la mise à jour du dispositif régissant le secteur

Sur le plan organisationnel par l’instauration d’un système de contrôle

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pertinent pour assurer la traçabilité des produits tout au long de la chaîne de production et de commercialisation Sur le plan du financement par la mise en place de moyens appropriés et sur le plan des infrastructures par l’adoption d’un vaste programme d’investissement dans le domaine des ports, des équipements de débarquement, des sites aquacoles, des chaînes de froid, des halles à marée, des marchés de gros et de détail.

Gouvernance :

Halieutis a prévu la mise en place d’une gouvernance publique forte et mobilisatrice pour moderniser le secteur halieutique. Avec comme objectif ultime la mise en place d’un système de gouvernance sectorielle permettant un transfert de pouvoir graduel aux régions et au secteur privé.

Comité national de la Pêche

Fonds pour l’ajustement et la modernisation de l’effort de pêche

Agence nationale pour le développement de l’aquaculture

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Centre national de valorisation des produits de la mer

Observatoire de l’emploi du secteur halieutique

L'accord avec l'Union européenne :

Le ministère de pêche maritime a signé des accords de pêche avec l’Union européenne pour pouvoir bien exploiter la richesse et développer la flotte avec une obligation pour le débarquement des prises de poissons dans les ports marocaine ainsi qu'un renforcement des contrôles en vue d'un meilleur suivi de l'évolution du stock marin; de plus l'Union européenne s'est engagée pour verser une compensation financière très intéressante.

En ce qui concerne la coopération avec l'Espagne, elle concerne la réalisation de projets et d'études diverses en matière de recherche scientifique, de formation au profit des cadres marocains, de sauvetage maritime et de pêche expérimentale en eaux profondes au moyen d'un navire de recherche espagnol.

Pour la Norvège, des campagnes concernant les ressources halieutiques sont menées conjointement entre les instituts de recherche des deux pays pour le suivi des ressources pélagiques nationales.

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Bruxelles, 13/07/11- Le Maroc et l’Union européenne ont procédé, mercredi à Bruxelles, à la signature d’un nouveau protocole à l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche.

Ce nouveau protocole a été signé, côté marocain, par le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime Aziz Akhannouch et, côté européen, par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural polonais Marek Sawicki, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.

La signature de ce protocole fait suite à l’adoption par la Commission européenne des propositions visant à proroger d’un an le protocole à l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche entre le Royaume et la Communauté européenne.

Arrivé à expiration le 27 février dernier, ce protocole a été ainsi prorogé jusqu’au 27 février 2012 permettant ainsi aux navires européens d’opérer dans les eaux marocaines.

Il entre dans le cadre de l’accord de partenariat de pêche qui établit, entre autres, les principes, règles et procédures régissant la coopération économique, financière, technique et scientifique.

Alors que l’accord constitue le socle de la relation entre l’UE et le Maroc, le protocole définit les conditions d’accès des navires communautaires aux zones de pêche marocaines, les modalités de contrôle des pêches et les partenariats entre entreprises.

La reconduction du protocole permettra de continuer les discussions en vue d’améliorer le potentiel de coopération qu’offre l’accord de pêche, et de l’adapter aux orientations stratégiques et aux projets mis en oeuvre par le Plan Halieutis. Elle témoigne aussi de l’intérêt des deux parties à disposer d’un cadre de coopération dans le domaine halieutique sur la base d’objectifs convergents de préservation de la ressource halieutique et la durabilité de son exploitation.

Le Maroc dispose aujourd’hui, en effet, d’une vision claire de sa stratégie halieutique avec des objectifs visant une pêche durable et compétitive valorisant le patrimoine halieutique marocain, et faisant du secteur un véritable moteur de croissance de l’économie marocaine avec une augmentation significative du PIB sectoriel d’ici 2020.

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L'accord avec la Russie :

L'accord de pêche avec la Russie est signé et renouvelé plusieurs fois pour une

durée de trois ans autorisant 28 navires russes à pêcher dans les eaux nationales

marocaines dans la limite de 200 000 tonnes des espèces pélagiques.

Le partenariat avec le Japon :

Une coopération avec le Japon a permis au Maroc de bénéficier de la technologie japonaise, d'ouvrir des établissements de formation très modernes en matière de pèche maritime et d'enrichir l'économie de pêche par l'exportation des

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céphalopodes marocains surtout, le Japon restant le premier importateur de cette richesse marine.

Dans le cadre de cette coopération Maroc-Japon, le secteur de la pêche maritime a bénéficié de plusieurs aides de la JICA qui ont concerné l'aménagement de quatre villages de pêcheurs, la création et l'équipement de deux établissements de formation maritime, l'acquisition de deux navires de recherche et d'unités mobiles dans le cadre du programme de vulgarisation au profit des pêcheurs artisans.

Coopération avec les pays africains :

Le Maroc accorde une grande importance à la coopération halieutique avec l’Afrique de l’Ouest. Dans ce sens, la majorité des conventions de coopération sont établies avec des pays africains, à savoir, le Sénégal, le Gabon, la Guinée, la Guinée équatoriale, le Congo, le Congo démocratique, la Côte d’ivoire, le Nigeria, le Ghana, l’Angola et le Cap-Vert.

Dans le cadre de ces conventions, les pays africains bénéficient de plusieurs opportunités de coopération halieutique. Aussi, le Maroc est la destination la

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plus prisée pour la formation maritime pour la qualité de l’enseignement maritime dispensée dans les établissements marocains spécialisés et l’adaptation de la formation au contexte local.

Les pays signataires de ces accords et conventions bénéficient également de l’expertise marocaine dans les domaines de la recherche scientifique et technique, la valorisation des produits de la mer, la normalisation et le contrôle de qualité, la surveillance et le contrôle des activités de pêche.

Coopération avec les pays arabes et islamiques :

Le Maroc a établi quatre conventions de coopération bilatérale en matière de

pêches maritimes avec des pays arabes et islamiques, à savoir la Mauritanie, la

Tunisie, l'Égypte le Yémen, la Libye et l’Iran

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Bibliographie :

http://www.lemagazinedumanager.com/3368-maroc-developper-la-peche-

et-evaluer-ses-ressources.html

http://www.lematin.ma/supplement/economie/Transmission-des-

entreprises_Comment-sortir-de-l-engrenage/Ressources-halieutiques_De-

nouvelles-lignes-pour-l-accord--Maroc-Union-europeenne-/168370.html

http://www.aujourdhui.ma/maroc-actualite/regions/boujdour-la-peche-

maritime-pilier-de-l-economie-locale-97632.html

http://www.lesoir-echos.com/s%E2%80%99adapter-au-commerce-a-

l%E2%80%99africaine/presse-maroc/24657/

http://www.maroc.ma/NR/exeres/A276B5B5-DB41-4D18-A6CF-

AA57BCD89C7A.htm

http://www.mpm.gov.ma/partenariat/coop_bil.htm