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Edition 2005

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EPT-MAG edition 2005

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Page 1: Edition 2005
Page 2: Edition 2005

Ce Que Je Crois

J ’ai emprunté le titre de cet écrit au très grand journaliste M. Béchir BEN

YAHMED, rédacteur en chef du magazine “L’intelligent” et PDG du

groupe Jeune Afrique, pour qui je porte une profonde admiration. Loin

de moi l’idée de me comparer à ce grand homme du journalisme, car à

côté de lui je ne puis que faire piètre figure mais je voulais tout simplement vous inci-

ter à lire ses écrits dont la modération et la pertinence ne peuvent qu’enrichir votre

culture générale. Cette culture générale, qui à mon grand regret, ne cesse de décliner

de génération en génération, pour laisser place à la médiocrité, la passivité, et l’oisive-

té (mère de tous les vices) qui ne peuvent que tuer l’homme intellectuellement. Après

cette courte réflexion, dont je me sentais le devoir de vous faire partager, je vous in-

vite à découvrir ce nouveau numéro porteur de deux principaux messages. Le premier

est dirigé aux étudiants de l’EPT pour les pousser à sortir de la torpeur dont ils font

preuve et les inciter à œuvrer pour construire leur avenir dès maintenant. Le devoir

d’améliorer leur école et d’évincer tous les dangers qui la guettent, les appelle plus

que jamais. Le second est dirigé aux anciens dont l’absence et l’insouciance vis-à-vis

de l’ADEPT nous laisse perplexe et inquiet pour l’avenir. Cet avenir est bâti sur deux

composantes fondamentales qui nous manquent malheureusement, à savoir l’infor-

mation et la veille stratégique d’une part et les réseaux de compétences d’autre part.

La conjoncture mondiale ne nous laisse plus le choix : la solidarité ou la décadence.

Ce numéro n’aurait sans doute pas vu le jour sans l’exploit qui a été réalisé pour

le dernier EPTmag’. Une poignée d’anciens irréductibles, pleins d’énergie et d’amour

pour l’écriture a eu le mérite non seulement de ressusciter l’EPTmag’ mais aussi de le

faire dans les règles de l’art. Je ne m’attarderais pas longtemps en éloges mais je

pense qu’un hommage leur est dû et que leurs noms doivent rester gravés en grosses

lettres dans le livre d’or de ce magazine. Leur appel sincère à la grande famille poly-

technicienne pour se joindre à eux n’a laissé personne insensible. Plusieurs étudiants

et anciens ont répondu à cet appel, le passage du flambeau a eu lieu et les nouveaux

ont prononcé le sermon solennel de respecter leur devoir d’informer, de se montrer

digne de la confiance qu’on a mise en eux et d’honorer leur titre d’EPTmagien. La re-

lève étant maintenant assurée, il faut passer à la vitesse supérieure. Ce magazine doit

jouer pleinement son rôle, autrement dit, être la voix des polytechniciens, témoigner

de leurs préoccupations et renforcer le contact entre les membres de cette grande fa-

mille, étudiants et anciens confondus. L’EPTmag doit aussi acquérir une autre voca-

tion, celle de promouvoir l’image de marque de notre chère École Polytechnique de

Tunisie, confortant ainsi sa place de leader dans la course des écoles d’ingénieurs et

assurant par la même occasion la réussite de ses ingénieurs.

Je relance donc l’appel aux nouveaux comme aux anciens : si vous êtes motivés,

si vous sentez que vous avez de bonnes idées et que vous pouvez faire avancer les cho-

ses, n’hésitez surtout pas à nous rejoindre. Oeuvrons tous ensemble pour toujours

faire plus et mieux.

A bon entendeur…

Par Najed

Rédacteur en chef KSOURI Med Najed

Équipe de rédaction

BOUTHINA Ali HENCHIRI Ines MENZLI Slim MRABET Sarra REZINE Rafik SOUIDENE Wided

Équipe graphique BAKLOUTI Malek TEKAYA Wajdi Pour nous contacter:

[email protected]

Pour contacter l’EPT : Tél. : +216 71 774 611

+216 71 774 699 Fax : +216 71 748 843 E-mail: [email protected] Web: http://ept.rnu.tn Ecole Polytechnique de Tunisie B.P. 743 - 2078 La Marsa Tunisie

EPT Mag’’ Team Page 2

E�p� T M a G

Page 3: Edition 2005

Personnages cles de l’EPT

M. Habib Maagli Professeur d’enseignement supérieur de mathé-matiques, il est actuellement le directeur de l’EPT et il occupe ses fonctions depuis 5 mois.

M. Mohamed Sakli Secrétaire Général de l’EPT, il occupait avant le même poste à l’IPEIT. En cas de besoin de papiers administratifs, adres-sez vous à lui.

M. Mohamed Sifi Directeur des Etudes et des Stages. Avant de re-joindre l’EPT, il était à la faculté des sciences de Tunis où il enseignait les mathématiques. Il s’occupe des cours, du choix des professeurs, des stages et des voyages d’étude.

Sol Si Soltani est un peu le centre névralgique de la gestion temporelle des activités de l’EPT. Si vous avez une question à poser sur l’absence d’un prof, l’horaire d’un module ou les modules à repasser en contrôle, c’est à lui qu’il faut la poser.

Rym Personne clé de l’EPT, Rym s’occupe de tout ce qui tourne autour du foyer et du restaurant, de la distribution des chambres à l’organisation du menu hebdomadaire.

Nabil Si Nabil est le responsable de tout ce qui est machines informati-ques à l’EPT, des ordinateurs aux imprimantes en passant par les serveurs et le réseau. Adressez vous à lui en cas de panne de réseau, d’infections de virus ou de pénurie d’encre de l’imprimante.

Baron Si Barouni s’occupe du tirage et de tout ce qui s’apparente à la photocopie et à la reliure, vous trouverez chez lui tous les supports de cours que vous laisseront les professeurs.

7atem Il s’occupe des problèmes techniques de l’entretien du foyer : une serrure coincée, une panne d’eau chaude ou de chauffage, ça n’a pas de se-cret pour lui.

3am 7ssouna L’un des toujours changeants gardiens de l’EPT, 3am 7ssouna est celui dont le sourire toujours présent vous remonte le moral même aux pires moments.

3amria Une fois qu'elle débarque au foyer, there's absolutely no use to go on sleeping and hiding under the cover : elle est plus efficace que toutes les horloges et tous les réveils du monde entier réunis. C’est la femme de ménage la plus tonique qui puisse exister.

Par Rafik

Culture

• Djerba : escale à l’île des rêves par Ines ………..P.4

• Livres made in Tunisia par Sarra ……………..P.6

Personnages de l’EPT

• Félicitations M. Taieb Hadhri par Wided... …P.8

Dossier

• Rentrée 2005 pour les nouveaux par Najed …P.9

Interview de Mr BB

• Brush up your english at EPT ………………...P.12

Business Plan

• Going Green! Going Solo! Going Global! par Slim ……………………...P.14

Améliorons l’EPT

• Infected by copy paste par Najed……………. …P.17

Adept

• Le nouveau bureau parle par Ali...………… …P.20

Meet our people • P r o f i l d e I d r i s s Sammoudi…..…..……P.23

Sommaire Page 3

E�p� T M a G

Page 4: Edition 2005

Culture Djerba : escale à l’île des rêves

D jerba possède son propre style ar-

chitectural. Des maisons (Menzels)

aux mosquées en passant par les

forteresses (Borj), toutes les cons-

tructions sont typiquement djerbiennes. L’un

des symboles de la renaissance architecturale

de Djerba sont les mosquées, on dénombre

plus de 300

m o s q u é e s

qui dégagent

un charme

e n v o û t a n t .

L ’ a r c h i t ec -

ture des

m o s q u é e s

diffère selon

le rite reli-

gieux pratiqué par leurs fidèles. Les

mosquées qui possèdent des minarets

élancés appartiennent au rite des ma-

lékites alors que celles qui ont un mi-

naret bas sont du rite Ibadhite.

Toute la vie du Djerbien se déroule

dans l’enclos entourant chaque men-

zel, là où est situé le houch .Quelle est la diffé-

rence entre houch et menzel me diriez vous ?

Eh bien, c’est très simple : le houch est la mai-

son traditionnelle alors que le menzel est tout

le terrain englobant le jardin (jnen) et le houch.

De l’extérieur, le houch apparaît comme une

petite forteresse. Les chambres et le séjour se

dressent autour d’une grande cour spacieuse

(wist el houch).

Les chambres à coucher se composent d’une

doukkana (endroit pour dormir en hiver), une

salle d’eau

(mesthan),

et une

ghorfa qui

a la forme

d’une tour

carrée avec

des fenê-

tres don-

nant sur

l’extérieur et qui est

utilisée pour dormir

pendant la période

de grande chaleur.

Page 4 E�p� T M a G

Architecture : une simplicité magique

Dico EPT

A Par Rafik

ge of empire

C’est l’un des jeux de réseaux les plus

utilisés parmi les EPTiens et où les

étudiants se livrent des batailles en-

ragées jusqu’au matin pour à la fin se

traiter de « khboz » et de « dh3if ».

Des palmiers à perte de vue, un feu d’étoiles filantes, l’odeur de la mer et le bruit des va-

gues : une invitation au rêve et à l’évasion. Sur 125 km de côtes, un paysage envoûtant au

carrefour des civilisations vous fera oublier, l’espace d’un instant, les soucis de la ren-

trée. Je vous invite à découvrir, à travers ces quelques lignes, l’île où « l’air est si doux

qu’il empêche de mourir » : DJERBA.

Un style architectural original, des traditions ancestrales et un rythme de vie très parti-

culier font la magie dépaysante de cette île.

Page 5: Edition 2005

Djerba : escale à l’île des rêves

S ur l’île, loin du stress du continent, la

vie s’écoule paisiblement dans l’indiffé-

rence et l’insouciance. Nul n’est pressé

d’accomplir sa tâche qui peut toujours

attendre… tel est l’esprit sur l’île, à croire que l’é-

pidémie mondiale du stress n’a pas pu traverser la

mer. En plus d’être hyper détendu, le Djerbien est

très aimable et accueillant. Depuis toujours les

menzels sont munis d’une chambre dédiée aux

invités (menzel el dhiefs). Les habitants de l’île

sont très pieux et tolérants vis à vis des autres re-

ligions et cohabitent sereinement avec leurs

concitoyens de confession juive.

Le djerbien est aussi doté d’un sens pointu de

commerce (rappelez vous des épiciers Djerbiens)

au point que djerbien veut parfois dire épicier

pour quelques-uns. Ce commerce est dû au fait

que les Djerbiens, comme tous les insulaires

(habitants d’une île), ont été obligés de marchan-

der pour s’approvisionner. Ils devaient voyager

pour vendre les produits de l’île et acheter ce qui

leur manquait.

J’espère que ce petit voyage vous a permis de vous

évader loin des tracas de la vie citadine et de dé-

couvrir une autre culture et un autre style de vie.

Je tiens juste à signaler que je n’ai pas dévoilé

tous les secrets de DJERBA, dont j’ignore moi

même quelques uns, pour laisser un peu de mys-

tère à ceux qui désirent visiter l’une des plus bel-

les îles de la Méditerranée. Le mystère est d’ail-

leurs ce qui fait le charme de cette île qui envoûte

tous ceux qui ont eu la chance de la visiter. Alors il

ne vous reste plus qu’une chose à faire : program-

mer une visite à Djerba pour vos prochaines va-

cances. “itha nis7ek el jerbi“ diront les mauvaises

langues qui ne savent pas ce qu’ils ratent.

Page 5 E�p� T M a G

Au nord

d e

Houmt-

Souk, on

peut contempler un paysage magnifi-

que : de vieilles barques de pêcheurs,

éparpillées sur le port et Borj El-Kébir

(ou Borj Ghazi Mostpha) en toile

de fond. Tout près de l’ancien fort

arabe du XVème siècle, se dresse

un obélisque de 9 mètres de haut

qui rappelle l'emplacement du

Borj-er-Rous (la tour de crânes).

Des traditions ancestrales

A cheval sur les traditions ancestrales,

qui font partie de leur identité, les djer-

biens continuent à perpétuer certains

rituels dont les plus célèbres sont ceux

du mariage : des mois avant son mariage, la ma-

riée est cloîtrée dans une chambre où même les

rayons de soleil n’ont pas le droit d’entrer par

peur d’abîmer la blancheur laiteuse de sa peau.

Jadis, elle était également gavée pour la faire

grossir car les hommes, dit-on,

préféraient les femmes enro-

bées ce qui n’est plus le cas de nos jours

(heureusement ou malheureusement, à vous de

voir !).Même la semaine du mariage, aucune

jeune fille n’a le droit de voir la mariée de peur

qu’elle ne“ lui vole sa beauté “ jusqu’au jour du

mariage quand elle sera conduite à la maison de

sa belle famille sur la jahfa (une tente décorée

posée sur le dos d’un chameau) et ce n’est qu’à ce

moment là qu’elle dévoilera sa beauté et celle de

sa henné (on dit que la mariée tjalli). Un rythme de vie enivrant

Par Ines Références: Guide pratique « Djerba, l’île des rêves »

par Kamel Tmarzizet et www.Djerba.net.free

Dico EPT

B 7on

Personnage atypique de chaque promotion, à la fois mascotte et anti-stress, alignant des ai-sances et des difficultés en matière de communication so-ciale, accro au chat mais il soi-gne sa dépendance.

Culture

Page 6: Edition 2005

Les écrits de Abdelaaziz Belkhodja s’apparentent

plus à la science-fiction qu’à un autre style. En

lisant « Les Cendres de Carthage » ou

encore « Le Retour De L’éléphant », on

a l’impression de rêver, parfois même

de « délirer ». Il nous emmène dans des

récits transposés où les puissances de ce

monde s’inversent. Cet échange des rô-

les crée des histoires palpitantes et inté-

ressantes. J’ai particulièrement trouvé

« Les Cendres de Carthage » captivant, plein de

suspens et de rebond. Cette histoire d’un archéo-

logue parti à la recherche des trésors carthagi-

nois aux Etats-Unis, vous tient en haleine jus-

qu’à la dernière page.

Toutefois, son dernier ouvrage « Amours

mosaïques » s’inscrit dans un autre cadre, celui

des romans à l’eau de rose. Néanmoins,

il n’en est pas moins intéressant.

Références:

Abdelaziz Belkhodja, Les cendres de Car-

thage, éditions Appolina, 1993

Abdelaziz Belkhodja, Le retour de l’éléphant, éditions

Appolina, 2003

Abdelaziz Belkhodja, Amours mosaïques, éditions

Appolina, 2005

Page 6 E�p� T M a G Culture

Livres made in Tunisia

Abdelaaziz Belkhodja : retour vers le futur

Fayçal Bey : histoire d’une vie

Cet écrivain a rendu un vibrant hommage à sa

grand-mère dans « La Dernière Odalisque ». Son

livre nous conte l’histoire d’une odalisque deve-

nue princesse en débarquant en Tunisie et en

épousant le futur bey. Cette biographie est tou-

chante et se veut une transcription de la vie tuni-

sienne depuis les années vingt jusqu’à l’indépen-

dance, une « Hymne d’amour d’un prince à son

pays, et d’un petit-fils à sa grand-mère ».

Références:

Fayçal Bey, La der-nière odalisque, édi-tions Stock, 2001

J ’ai découvert la nouvelle génération des écri-vains tunisiens récemment à travers l’EPT. J’ai été agréablement conquise par des plu-mes légères, captivantes et originales.

J’en citerais quelques-unes à titre d’exemples mais je suis sûre que j’en omets plusieurs autres. Tou-tefois, à travers ce petit article, mon but est de rendre hommage aux compétences tunisiennes et de vous encourager de découvrir des talents « locaux ».

Dico EPT

C omptes rendus Quelques fois synonymes de cauchemar, fauteurs

de nuits blanches dans le laboratoire d’informati-

que, c’est des « mini » rapports rendus sur des

TPs effectués dans les différents modules prati-

ques que contient notre chère formation polyva-

lente. A ne surtout pas négliger, c’est un vérita-

ble booster pour les notes qui permet de sauver

bien des gens de la session de contrôle.

Page 7: Edition 2005

Dico EPT

F oyer

Bénéficiant d’un rare confort en comparaison

avec des étudiants des autres écoles en Tunisie

(et en Afrique …), les EPTiens occupent pendant

3 ans des chambres individuelles dotées de la

connexion au réseau Intranet et Internet, et à

une minute à pied (30 secondes au galop) des

salles de cours, le tout étant de ne pas y aller en

pyjama … et surtout de ne pas oublier d’y aller..

Dico EPT

E nergétique

Animé par Dr KRARTI, club

très prisé à l’EPT vu la possi-

bilité qu’il offre de dégoter un

stage ingénieur ou un PFE aux

States.

Dico EPT

D ébit internet

Suivant une loi Markovienne, il subit des fluctua-tions que ne semble comprendre que Nabil (parfois même pas)… dans les périodes de séche-resse, il vous permettra d’apprendre à s’armer de patience ou bien de vous concentrer sur vos comptes rendus.

Culture Livres made in Tunisia

Foued Zaouche signe avec « Le maître du jeu » un récit fort attachant, une version du « Comte de Monte-Cristo » à la Tunisienne. Ce roman ra-conte « les rapports avec le pouvoir et les volon-tés de puissance ». C’est une société réduite re-présentative de toute nation et sur les rapports humains et des désagréments qu’ils peuvent cau-ser chez certaines personnes. Ce livre incite à ef-

facer les préjugés et les remplacer par le travail et la compétition. Ce récit, quoique miroir de quel-ques aspects de la société tunisienne, vante la mondialisation et la loi du marché qui parfois omet le côté social que doit conserver chaque na-tion.

Références: Foued Zaouche, Le maître du jeu, éditions Foued

Page 7 E�p� T M a G

Je reste fidèle à mon credo, celui qui affirme que notre pays regorge de richesses insoupçon-nées. Si je vous ai vanté la beauté de notre médina dans le numéro précédent, je vous fais maintenant découvrir l’éclat de notre littérature, déjà illustre dans notre langue maternelle, mais aussi dans d’autres langues comme le français par exemple. Il faut donc encourager ces talents et inciter à une lecture massive que je suis sûre que vous ne regretteriez point.

Bonne lecture

Par Sarra

Foued Zaouche : Peinture de la vie

Page 8: Edition 2005

Personnages

de l’EPT

L ’Ecole Polytechnique de Tunisie et toute la famille polytechni-cienne présentent leurs félicita-tions à Monsieur Taieb Hadhri

pour sa nomination au poste de Ministre de la Recherche Scientifique, de la Technologie et du Développement des Compétences et tient à ren-dre hommage à cette grande figure de l’EPT.

Le 18 août 2005, Monsieur Taieb Hadhri a été nommé au poste de Ministre de la Recherche scientifique, de la Technologie et du Dévelop-pement des compétences. Pour tous ceux qui ne le connaissent pas, M.Taieb Hadhri est né le 18 août 1957 à Monastir et est officier de l’Or-dre national du mérite au titre du secteur de l’éducation. M. Hadhri est ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique de Paris (1979) et de l’E-cole nationale des ponts et chaussées de Paris (1981). Il est titulaire du diplôme de docteur ingénieur en mathématiques appliquées et du doctorat d’Etat ès sciences mathématiques, obtenus, respectivement en 1981 et 1986, à l’université Pierre et Marie Curie (Paris VI).De 1995 à 2000, il était directeur de l’ENIT et de l’Ecole Polytechnique de Tunisie. De 2000 jusqu’à sa récente nomination, M. Taïeb Hadhri était le président de l’Université du 7-Novembre à Carthage.

Le 18 août 2005 est à mon avis une date mémorable aussi bien pour Monsieur Hadhri que pour notre école. C’est à ma connaissance, le direc-teur qui a été le plus proche des étudiants et qui leur a le plus tendu l’o-reille, même pour leurs délires les plus fous. Je n’oublierai jamais le jour où nous lui avons proposé d’installer derrière les terrains de foot l’épave d’un avion et de l’aménager en bibliothèque, ou en cybercafé, un vrai dé-lire. Monsieur Hadhri a pris contact dans la semaine avec les personnes concernées notamment l’OACA et nous a donné une réponse dans les meilleurs délais. Je pense qu’il a toujours été d’une grande patience et d’une incroyable compréhension avec nous. Je pense qu’il n’a pas cessé de nous aider à avoir des bourses, à élargir notre horizon de connaissan-ces. Ceci n’est bien sûr qu’un témoignage subjectif et nostalgique des années où Monsieur Hadhri tenait les rênes à l’EPT et où nous avons pu le côtoyer. Je lui souhaite en mon nom et en celui de tous les membres de la famille polytechnicienne un grand succès dans ses nouvelles fonctions. Je pense que la nomination de Monsieur Hadhri a hissé notre école d’un cran, puisque aujourd’hui l’école produit des Polytechniciens mais aussi des ministres.

Par Wided

Page 8

Dico EPT

arçons

Depuis l’aube des temps c’est l’espèce majoritaire dans la jungle de l’EPT, preuve irréfu-table utilisée par les machos pour dire que les garçons sont les plus intelligents.

umour

Qualité indispensable à tout homme se voulant sociable, il reste encore du chemin pour quelques EPTiens dans ce do-maine.

ntranet

Réseau local de l’école per-mettant de pratiquer ses dons de joueur de Age et de s’envoyer des messages ins-tantanés, ainsi que d’autres opportunités comme le co-piage de films, de musique et le surf cybernétique.

E�p� T M a G

F é l i c i t a t i o n s M . Ta i e b

H a d h r i

Page 9: Edition 2005

L’EPT : OK, vous l’avez eue mais en fait

c’est quoi ?

V ous avez tout fait pour l’avoir, vous avez veillé des nuits entières à vous torturer avec l’algèbre et ses exercices à s’arracher les cheveux, vous avez sûrement raté des dizaines de sorties alors que vos amis vous appelaient pour vous narguer, vous rêviez d’y rentrer. Eh bien, le cauchemar est fini : vous y êtes

maintenant, votre rêve est enfin devenu réalité et vous entrez dans un monde jusque là totalement inconnu pour vous. Seulement voilà, vous vous demandez : en fin de compte, c’est quoi l’EPT ? Sur ce point, je vais être plutôt sérieux, on ne rigole pas avec l’EPT. Cette présentation se base sur les FAQs (Frequently Asked Questions).

L’Ecole Polytechnique de Tunisie est l’école d’ingénieurs la plus cotée et la plus prestigieuse en Tunisie. Elle est à vocation pluridisciplinaire et cherche à former des ingénieurs polyvalents, capables de s’adapter à toutes les situations, de maîtriser la technologie et de conduire les grands projets. Les ingénieurs polytechniciens sont parmi, sinon les plus, demandés sur le marché tunisien et sont une valeur indiscutable pour tous les employeurs. La formation à l'Ecole Polytechnique de Tunisie dure au total 3 années et elle est répartie en : · 5 trimestres de tronc commun ;

· 2 trimestres et demi de période d'option ;

· 1 trimestre et demi de projet de fin d'études.

Le cycle commun est le "noyau dur" de la formation. Il regroupe un ensemble d'enseignements scientifiques et de techniques fondamentales couvrant un large spectre : Mathématiques et applications, Physique et procédés, Informatique, Économie et gestion scientifique, Mécanique et structures et Signaux et systèmes, mais aussi réservant une place très importante aux Langues et humanités. Ce cycle commun permet aux élèves d'aborder les enseignements de spécialité dispensés pendant la période d'option mais il s'attache surtout à les armer de capacités d'analyse et d'adaptation face à la diversité des aspects humains, techniques, économiques et de gestion qu'ils auront à affronter au cours de leur carrière professionnelle. Concernant les spécialités, vu que je n’en pas encore suivi une, je préfère donner la définition mise en ligne sur le site de l’école. Ces trois options sont donc :

· EGES : «Économie et Gestion Scientifique» : cette option est centrée sur la gestion et l'analyse économique et financière.

· MEST : «Mécanique et Structures» : cette option est axée sur l'industrie mécanique et le génie civil.

· SISY : «Signaux et Systèmes» : cette option couvre les domaines de l'électronique, de l'automatique, de l'informatique et des communications.

E�p� T M a G page 9

Dossier de la rentrée 2 0 0 5

Exclusivement pour la nouvelle promotion

Page 10: Edition 2005

Page 10

Dossier de la rentrée 2 0 0 5 E x c l u s i v e m e n t p o u r l a n o u v e l l e p r o m o t i o n

S’intégrer à l’EPT : mes dix commandements

D ébut Septembre, les vacances viennent tout juste de finir. On vient de prendre du repos bien mérité après une dure année de labeur, heureusement bien récompensée par l’admission à l’Ecole Polytech-nique de Tunisie, l’école la plus prestigieuse de notre pays et on se prépare à replonger dans la vie estudiantine. Je me rappelle très bien cette période de transition, je me rappelle aussi les changements

cruciaux qu’elle a impliqué dans ma vie. En effet, un bon nombre des nouveaux étudiants n’a jamais vécu presque toute une année loin de la maison familiale et encore moins dans un foyer universitaire, on peut donc comprendre que les bleus (nouveaux venus, freshmen in english) puissent se sentir frustrés et qu’ils se posent plein de questions

auxquelles ils voudraient bien avoir une réponse. Je vais donc faire de mon mieux pour effacer cette frustration et répondre à leurs questions.

Je pense que l’EPT avant d’être une école, c’est une grande famille. La première chose qui m’a frappé lorsque j’y suis entré, c’est l’esprit de solidarité qui y régnait et la serviabilité des autres étudiants en 2ème et 3ème année. Il ne faut pas s’en faire, ces derniers vous donneront toute l’aide nécessaire pour vous adapter et combler l’absence des parents et des amis. On peut aussi espérer que plusieurs étudiants auront sûrement « ramené » avec eux quelques amis de leur école préparatoire (IPEST, IPEIT et autres) et c’est à partir de ce noyau d’amis qu’il faut construire le plus grand cercle d’amis possible. Une vie nouvelle commence donc et elle a certes un nouveau rythme mais elle ne risque pas de déplaire si on fait les bons choix.

Pour vous mettre dans le bain des études, la première semaine à l’EPT est une semaine linguistique en français très intéressante. Malgré les réticences de quelques uns de mes camarades, j’ai pris beaucoup de plaisir à assister durant cette semaine car ce n’est pas tous les jours qu’on regarde un film en guise de cours ou qu’on fait des sorties en groupe (occasion propice d’ailleurs pour faire connaissance). L’un des autres objectifs les plus intéressants de cette semaine est d’aider la plupart des nouveaux venus à surmonter leur timidité (il faut avouer que c’est l’un des

défauts handicapant des personnes trop scolaires) et d’acquérir une grande facilité d’expression orale qui sera d’une grande utilité lors des études et surtout de la vie professionnelle.

E�p� T M a G

araoké

Devenu depuis quelques an-nées incontournable dans les fêtes à l’EPT, le Karaoké, las-sant pour les uns, est un mo-ment privilégié pour les étu-diants de décompresser un bon coup et de prouver nos merveilleuses capacités musi-cales (coup d’oeil au B7on, let-tre B).

oujma

Etat sonore psychédélique momentané dont souffrent les résidents du foyer et les voi-sins proches de l’école. Bruit dû probablement à une énième répétition du groupe rock de l’école ou bien à d’improbables débuts prometteurs de nou-veaux talents batteurs ou chanteurs.

Dico EPT

Page 11: Edition 2005

Dossier de la rentrée 2 0 0 5 E x c l u s i v e m e n t p o u r l a n o u v e l l e p r o m o t i o n

Page 11

icotine

Produit dopant dont certains EPTiens ont tendance à abu-ser en période d’examens, particulièrement dangereux pour la santé!!!!!!!!!!

ghabbér

Un autre personnage unique de chaque promo, surnommé ainsi pour rendre hommage à son étonnant sens de la répar-tie spontanément scientifique, ainsi qu’à son intelligence pro-venant du sud, ce terme est également originaire du sud.

abo

Lieu de rencontre forcé d’in-dividus de tout poils à l’EPT pour cause de non possession d’un PC at room, la salle d’in-formatique est ouverte géné-ralement 24 h/24. On peut y trouver selon les horaires les condamnés aux comptes ren-dus (voir lettre C), les chat-teurs anonymes, les férus d’actualités ou quelquefois les amateurs de jeux (voir lettre A).

Dico EPT Cette semaine linguistique comprend aussi des séminaires qui seront pour les nouveaux élèves une nouveauté assez agréable mais surtout, il y aura probablement des rencontres avec les anciens de l’école dont l’intérêt est indéniable, surtout ces derniers temps où il y a une forte activité du côté de l’ADEPT (Association des Diplômés de l’Ecole Polytechnique de Tunisie). En tout cas, cela vaut toujours mieux que de commencer trop vite par un cours d’ « Ondes et champs » assez coriace et risquer de prendre un coup dur au moral.

Le cadre de l’EPT est aussi idéal pour prendre du plaisir et se divertir. D’abord La Marsa est un coin vraiment agréable où les endroits pour sortir et s’amuser ne manquent pas. Ensuite, l’école en elle- même est un lieu de distraction car en plus de la soirée de bienvenue animée par les élèves et la cérémonie de « bizutage » qui commencent à s’instaurer comme une tradition à l’EPT, les activités sportives et les soirées ne manquent pas. Le club de musique peut s’avérer aussi un lieu assez « tendance » en cette période de l’année. Les clubs d’ailleurs, je pense, sont en général une opportunité idéale pour s’intégrer à l’EPT et il y’en a pour tous les goûts (Informatique, électronique, énergétique, création d’entreprises, peinture, musique,…).

Pour le mot de la fin, je voulais vous conseiller de jongler entre plaisirs et études car un bon dosage s’avérera forcément être très bénéfique et n’hésitez surtout pas à faire tous les efforts pour vous intégrer dans le groupe puisque l’EPT sera votre « chez vous » pendant 3 ans.

Par Najed

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Extrait d’une interview donnée par Béchir Bouaicha

Brush up your english at EPT

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ndes et champs

Ce nom fait froid dans le dos à tous ceux qui ont assisté à ce module. Assuré par Mr Bourgou (alias Bouuuuurgou), ce cours ultra super giga chargé et compliqué a fait des ravages dans le moral des troupes de première année.

roxy

Permettant de pouvoir navi-guer sur le net après identifi-cation, cette technologie a inhibé toute possibilité de téléchargent P2P. La résis-tance s’est organisée un mo-ment par une bataille rangée d’IP routable (bloc C VS bloc R VS professeurs), mais ba-taille perdue grâce à l’ingénio-sité de Nabil (voir article Per-sonnes Clés de l’EPT). Mais la guerre n’est pas finie et d’au-tres moyens de télécharge-ments P2P ont été trouvés …

Can you tell us a bit more about your school and the role of English in the curriculum? Ecole Polytechnique de Tunisie (EPT), undoubtedly the best Tunisian engi-neering school, was created by virtue of a law passed on 26 June 1991. It did not, however, get its first students until 1994. The students admitted to the School must be among the top 40 successful candidates in the highly competitive nation-wide examination of entrance to engineering schools. The School’s objective is to turn out highly qualified engineers with a solid technical background. In order to achieve this, the polytechnicians are pro-vided with studies and training courses which cover the following aspects: -a thorough scientific knowledge as an indispensable basis for keeping abreast of constantly developing technologies throughout their careers; -a multidisciplinary technological training ; -a high awareness of and participation in research activities; -a broad experience with the national and international socio-economic en-vironment ; -a good grasp of languages (French and English) as well as of heightened communication skills. Why do your Tunisian students need English and how does this impact your English curriculum? The teaching of languages is very important at EPT(3.5 hours of English and the same for French per week). Our students are required to write re-ports and make oral presentations about several activities (visits to firms, internships, study trips, graduation projects, each of these making up part of the broader curriculum). This occurs to a great extent in French and to a lesser degree in English. Thus, one of the goals of our language courses is to prepare the students for such activities. One way of getting training in this area is through the module called «seminars and presentations», in which a guest speaker is invited to give a talk or a lecture to the students every week during Term 1. These talks will serve as a basis for written reports and then for further research work and oral presentations to be prepared by the stu-dents during Term 2. How does English for Specific Purposes (ESP) fit in your curriculum? English is taught at EPT with two goals in mind: -to equip the students with the skills and strategies which they need to be-come operational in their own fields, particularly in the two areas of techni-cal writing and of presentation skills. That is the ESPbit of it. -to prepare the students, once they have completed the first ESPcomponent, for the TOEFL test. Our students are required to get a minimum score of 500 in the institutional TOEFL test before they are allowed to submit their graduation projects for defense. They take this test at Amideast. The major-ity of them get it the first time. Only a few have to sit two or three times before they get the required score.

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I

Quotient employé partout dans le monde pour évaluer l’intelligence d’une personne, les EPTiens sont réputés d’y avoir un bon score.

I visited your intensive «Brush Up Your English». Could you tell our readers a bit about this event?

This is a one-week training program held during the first week of every aca-demic year for the benefit of the second-year students. The purpose behind it is to provide the students with as much exposure as possible to the Eng-lish language. This «Bain linguistique» (getting into the swing of the lan-guage) is likely, to my mind, to enhance the students’ awareness of the lan-guage and get them to actually start thinking in English. The fact that the activities within this program take place outside the traditional institutional-ized setting and in a more relaxed atmosphere helps a lot. Among the activities featured in this program, there are: * Article/story of the day: where students, working in groups, choose an article or a story from selected newspapers or the magazines in the morning, and is then presented by one member of the team to the whole class in the afternoon session. Feedback from the rest of the students and discussion follow. This has been a popular activity with the students in the previous years. The materials needed for this activity (English newspapers and magazines) are bought from the local newsagent or borrowed from the library. No elec-tronic newspapers and magazines are used for this activity. * Language reinforcement activities in the form of crossword puzzles, rid-dles, quizzes and games, selected carefully from magazines, books, and par-ticularly the Internet. * Presentations: given by invited speakers (generally native speakers of English). Last year, for example, we had the British Ambassador come on the program. We also had presentations made by the British Council Direc-tor, and the Regional English Language Officer (RELO) at the American Center. This year, Dr. Charles Hall from the University of Memphis ad-dressed our students on the topic of pursuing graduate study in the United States. In the past, we have also had university lecturers and people from the business participate in the course. * Video shows: two films, one in British English and the other in American English, followed by debates. * Visits to places where the students are shown around or given presenta-tions in English . Visits in the past included the American Center, the Brit-ish Council, Amideast, and the Music museum. One thing we always insist on in these visits is that only English is spoken and that arrangements are made with an English speaking member of the staff for each place we visit. Project work: Topics are assigned/chosen by the students during the first day of the week. The students work on these topics in groups on their own but there are time slots in the program when they can get help on this work from the instructors. On the final day, each group submits a written report on the project and makes an oral presentation to the whole class, using audiovisual aids and making use of the equipment put at its disposal (OHPs, computers, video projectors, etc.).

Source : Bridget F. Gersten, July 2000. ( RELO Newsletter)

estaurant

Bien qu’étant de qualité supé-rieure par rapport à d’autres facultés surtout sur le plan du service, vous ne finirez pas de vous plaindre de la bouffe qu’on vous fait ingurgiter ma-tin, midi et soir dans ce lieu très social. Les amis du gérant se feront servir des petits plats spécial harissa-thon, et ceux qui ne sont pas contents pourront toujours se gaver de pain et de yaourt. Surtout à ne pas rater la 3ijja spécial EPT. Elle fera le bonheur des personnes un peu enrobées et suivant un énième régime, très nombreuses à l’EPT.

Interview Mr Béchir Bouaicha

Brush up your english at EPT

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Business Plan

Going Green! Going Solo! Going Global! BP : no oil anymore, it’s my Business Plan!

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errains de sport

24h/24 occupé, les EPTiens en général sont friands d’acti-vités sportives, ainsi les par-ties de foot ou de tennis peu-vent s’éterniser jusqu’à minuit … ou commencer à cette heure là. Ne parlons pas de la table de Ping Pong : les résidents de chambres ayant une fenêtre donnant sur le couloir central auront la joie de suivre les exploits en direct des ama-teurs de la petite balle ronde, quelquefois jusqu’à 4 h du ma-tin.

ol

Personne incontournable dans l’administration de l’EPT, il est le magicien des emplois du temps (voir article Personnes Clés de l’EPT) et la bête noire de tous ceux qui veulent traî-ner un peu avant d’entrer en cours.

A s I’ve grown up in Tunisia, I decided to have some ex-perience here upon

my graduation for I believe I still have to deeply understand the local context and business culture here in Tunisia. Be-sides, I am sure that having some experience in my coun-try will better shape my sense of leadership and will enable me to happily and responsibly hold the burden of improving many exist-ing things around me. In a word, I have a future to build here and luckily, with the Internet and thanks to the increasingly high revving globalization machine, almost everything is just a couple of clicks away, so distances are not a big deal.

While striving to develop my technical know-how, I’m also fine-tuning my leadership skills, my business sense and my ability to coach people and manage resources. Entrepreneurship is the name of the game because sooner or later I’ll dump any job for companies, I’m just not the kid who acquiesce to be swept into the intake ducts of big companies and accept an 8 to 6 career all his life! I will found my own business, there’s no other way out. I want to take the risk [ I’m still at the bottom of the ladder so if I fall it wasn’t that high anyway!], I want to grab the bull by the horns, stand out of the crowd and unleash my entrepreneurial talents in Tunisia and then move on to go global- or maybe… the other way around!

Although I am currently working as project engineer in the oil sector, hav-ing already had a couple of sound experiences in the field of renewables maybe surprising for many people but I see it as an opportunity as well as an incentive to play the "Green" among the "Black gold" community for unfortunately, we are still light years behind a consensus to work in syn-ergy for a sustainable development and sincerely environment is still not at the top of our list of priorities or within the agenda of global companies and most world governments. Pursuing aggressively an energy policy of conservation besides that of generation is a must-do task in the context of the energy bottleneck the world is going through right now. There must be increasing attempts from experts, observers, politicians, engineers and everyone to highlight and address the increasing environmental issues in-herent to our current economies while striving to develop the next big en-ergy thing [ be it fuel cells, wind, solar,etc]. I am already excited that

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Business Plan

Going Green! Going Solo! Going Global!

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oyages d’éude

Moment privilégié de la for-mation à l’école, à la fois for-mateur et très divertissant, il vous donnera l’occasion de découvrir pendant une se-maine les sites industriels et culturels tunisiens en pre-mière année, ainsi que ceux d’un pays étranger pendant deux semaines en deuxième année (States, Allemagne, France, …) ; tout cela aux frais de la princesse ! On ra-conte que c’est l’occasion pro-pice pour parler avec les quel-ques camarades de promo qu’on ne connaît pas encore.

SA

Destination officielle pour le voyage d’études de la deuxième année pour la promo 2004 – 2007. D’une durée de 15 jours, ce voyage est une occasion parfaite pour faire de la veille économique et un update de ce qui se fait de meilleur comme nouvelles technologies.

I will witness the transition between the fossil fuels era and whatever is next!

Seeing me switching from fossil fuels to green fuels is like jumping over a big fence in a whole different world: I am commited to doing it be-cause this time I am one hundred percent sure that the other side of the fence is really greener!

Upon my return from the USA last year, I have been keen on keeping a close eye on the Tunisian government energy policy and it can be summed up in three terms : energy efficient management. I am all hope and com-mitment that I should be able to be among the elite that will bring the en-ergy balance sheet back to the safe side, alleviate the burden on energy spending [ in Tunisia alone some 700 million dollars could be saved annu-ally with an optimized energy management] and limit the global warming current pace in the way.

Within the coming year, I’ll strive to get as much information as to how set up my own start up and become familiar with the Tunisian legislation, the tax system and the available incentives to young entrepreneurs so that I can be productive from Day One. I am already a member of the Tunisian-American Chamber of Commerce since being a knot in a network will in-crease my chances to find partners, funders and spot opportunities. Be-sides, I can still play the link between industry and university since I am a fresh graduate. Since companies provide considerable funds while univer-sities are niches for high potential and talented people, I can secure those two ingredients vital for every successful business. Building on the mo-mentum of my engineering internship [ Renewables ] and my graduate project [ Energy Efficiency], my current goal is to acquire more acedemic knowledge in the field of Energy Management and Renewable Energy.

My ultimate goal is to found my own business, a knowledge-based business where value is added by the most valuable asset : People. I’m thinking of a start up that would do the modeling of buildings and investi-gate new ways to cut energy consumption in the tertiary sector [ like by upgrading lighting, cooling/heating systems or even glazing and window sizing among other options ]. In a second phase, I would do some subcon-tracting to implement the very same recommended energy conservation measures. In this way, I will also have the opportunity to contribute in set-ting up energy codes for the government and help install an economy of energy-literate people. My attraction to energy engineering is no surprise. As put out by Paul Roberts in his book ‘The End of Oil’, “the obsessive focus on oil is hardly surprising, given the stakes. In the fast moving world of oil politics, oil is not simply a source of world power but a medium for that power as well, a substance whose huge importance enmeshes compa-nies, communities and entire nations in a taut global web that is sensitive to the smallest of vibrations.

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A single oil event - a pipeline explosion in Iraq, political unrest in Venezuela, a bellicose exchange between the Russian and Saudi oil ministers sends shockwaves through the world energy order pushes prices up or down and sets off tectonic shifts in global wealth and power”. So as a true engineer – and therefore as a fair national wealth distributor and a driving force for a higher living standard for my people and nation - I cannot sit idle watching out there: looking for every way and turning every rock to lessen this dependency is an obligation and no longer an option. Being at the crossroads between en-

gineering, environmental activism and wealth creation is not within anyone’s reach. In combining all these components, I am more than sure that I would already pave the way to push forward towards not only the well being of my people but also of humanity as a whole!

Although motivation and commitment are good things, I may still need to reinforce my technical know-

how and experience in the field of green energy in order to successfully found such start up. As an engi-neer, I have to understand the nuts and bolts of everything I step into. Maybe some further academic stud-ies will get along and since my vision is an industry-oriented and applied one rather than research-oriented, a master program in energy management, building systems and renewable energy integrated building sys-tems would be just the right thing for me. As it involves Heat Transfer, Thermodynamics, Fluid Mechan-ics, Energy Conversion, Economics and a lot of other disciplines I have already been taught during my in-terdisciplinary curriculum in Tunisia Polytechnic School in La Marsa, I think I’ve already a good launch pad and that what is missing is a just a little bit of application, of more on-site visits, of an internship within a big company where I can put my acquired knowledge into practice and where I can get an invalu-able hands-on experience.

However challenging the technical aspects of energy conservation and management may seem, I think

that convincing policy makers to fund projects such as integrating Renewable Energy or implementing building retrofits whenever possible remains the most challenging task even in developed countries. That is why once and once again I have to step up from behind the drawing board and sell myself as a brain able to think outside the box and to make the best out of my negotiation and communication skills . With the Kyoto convention entering into effect this year, our national energy policy witnessing deep but positive changes and an increasing public awareness about the environment, I see few reasons why one should dither about pursuing a career in green energy and energy efficient management. I hope that within a few years, I’ll be able to be up and running and keep going: Going Green! Going Solo! Going Global! Let me end here by a quote from the book The Future of Life by Edward O. Wilson “We have entered the century of the Environment, in which the immediate future is usefully conceived as a bottleneck: science and technology, combined with foresight and moral courage, must see us through it and out”. I hope that through my quest for being an entrepreneur, I’m gaining both : knowledge and courage!

Par Slim

Business Plan

Going Green! Going Solo! Going Global!

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Améliorons l’EPT Warning: you are Infected by Copy/Paste

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P lus connu sous le nom de «Copier/Coller», considéré comme la pire forme de plagiat par les universitaires, ce nouveau fléau informatique est en pleine expansion chez les étudiants, mais aussi dans le monde professionnel. Le danger du « Copier/coller » se présente lorsque l’information est reproduite à l’identique et que le travail personnel devient juste un puzzle

de travaux de personnes tierces assemblés généralement en totale désharmonie.

Les étudiants n'ont pas conscience que le « Copier/coller » de sources multiples n'est pas une façon acceptable de faire un travail (par définition) personnel. Il faut dire qu'on ne prend guère la peine de leur enseigner les règles de base de la propriété intellectuelle, du bon usage de la citation, etc. Pire encore, ils ont été habitués pendant toute leur scolarité à faire des "recherches" qui se résumaient le plus souvent à des assemblages par «Copier/coller ». Il suffirait pourtant d'expliquer clairement comment citer ses sources, comment mettre en évidence les parties personnelles et les parties empruntées (autrement dit le bon usage des guillemets et des annexes). Le plagiat a toujours existé, mais les sources étaient plutôt rares et difficiles d'accès. L’Internet a changé la donne, l’Internet permet de tout savoir sur tout. Cette mine d'informations, les tricheurs y piochent de plus en plus et en extraient des trésors qu'ils n'hésitent pas à utiliser à l'état brut. A long terme, les étudiants risquent ainsi de perdre tout esprit de créativité et d’innovation et de ne rien re-tenir de leur formation, leur statut se résumerait alors à des appuyeurs sur deux boutons (dans mon clavier il y a même deux boutons prêts : copier et coller et il suffit juste d’appuyer dessus !!!). L’information en elle-même risque un grand danger, car la fiabilité des sources sur Internet est extrêmement discutable d’où le danger de la désinformation et le risque de voir circuler des données erronées telles des virus d’ordina-teur en ordinateur. La grande facilité du « Copier/coller » est en train de le rendre systématique et de le pro-longer dans le monde professionnel qui est régi par des droits d’auteur et où le fautif court des risques pé-naux. Ne parlons même pas du point de vue éthique!!!!!, les personnes honnêtes risquent de voir leurs tra-vaux se dévaloriser et leurs compétences ne plus être reconnues.

Pour revenir à notre chère école, elle n’a malheureusement pas été épargnée par ce phénomène quoique encore à l’état embryonnaire mais heureusement, alors que le navire risquait de chavirer, quelques person-nes ont essayé de redresser la barre. Bon, il faut dire chacun à sa façon, ainsi certains ont perdu la boussole (mails anonymes au directeur et dénonciation générale) alors que d’autres ont été plus sereins (organisation des réunions pour discuter du problème et le résoudre). La raison de l’apparition du « Copier/coller » dans notre EPT est pourtant évidente, tous ceux qui ont eu à réaliser le compte rendu du TP du codage d’Hauff-man (module C) ou du TP Pipe (Linux) vous le confirmeront, réaliser ces TP en une semaine relève carré-ment de l’impossible. Et comme l’esprit de compétition acquis lors de la prépa est encore ancré chez les nouveaux étudiants, chaque élève réfléchit à deux fois avant de remettre un compte rendu manquant au pro-fesseur (autrement dit contenant juste son travail personnel) puisqu’ il risque ainsi de se voir dégringoler dans le classement. Qui condamner ? Les profs trop exigeants ou les élèves malhonnêtes ? Tel est le di-lemme !

A la limite, on peut tolérer que l’étudiant s’ « inspire » un petit peu des idées précédentes (je l’ai dit mais je suis sûr qu’on va me le faire regretter) et les adapter à son travail. Par contre, reproduire intégralement un ancien travail est inadmissible et indigne d’un élève polytechnicien mais il faut dire que tant que les TPs ne changent pas d’une année à une autre, le « Copier / coller » a encore de beaux jours devant lui.

Sous couvert d’anonymat, quelques étudiants ont accepté de témoigner sur leurs « crimes » avec le « Copier / coller ». Profitons en pour tirer la morale de leurs bêtises.

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Témoignages

Mlle NC, polytechnicienne adepte du « Copier / coller », nous explique ses raisons : « «A quoi bon se casser la tête et se détruire les neurones ? Déjà à l’école préparatoire, je regardais toujours la correction des exercices juste après les avoir lus, je n’ai pas envie de me compliquer la vie. Ces TPs sont déjà très dépassés et je n’au-rais jamais besoin des notions qui y sont traitées, les anciens ont déjà fait ce travail, ce serait du gâchis de le refaire, je préfère gagner du temps et profiter de la vie » ».

Mr MNK, lui par contre s’en est sor-ti : « « Tout au long de ma première année, à chaque fois que j’allais tra-vailler un compte rendu, le petit diable rouge et l’ange blanc qu’on voit dans les films se livraient bataille dans ma tête et c’était presque toujours Lucifer qui l’emportait, je prenais alors un ancien compte rendu de ceux de la 2ème ou 3ème année et… Je ne suppor-tais pas le fait que mes amis puissent un jour me dépasser et être mieux classés que moi. Avec du recul, je le regrette amèrement car je n’ai rien retenu de ces matières, je sens que j’ai des lacunes et que ma formation est incomplète et j’en subis encore les conséquences. Je l’avoue : j’étais un copie-colleur mais je me soigne» ».

Mr MHK, lui par contre n’a jamais touché à cette drogue : « « Pour moi, c’est un crime envers la science et un moyen idéal pour tomber dans la mé-diocrité, c’est contre toutes mes convictions, ce n’est autre que de la triche et de la malhonnêteté !!!! » »

ATTENTION, ces témoignages peuvent choquer certaines âmes honnêtes. Déconseillé aux faibles esprits et à tous ceux qui suivent une cure de désintoxication de « Copier / coller ».

I confess, I did it ! Par RR alias RASTA

«« En intégrant l’EPT, j’avais en matière de tricherie et d’honnête-té intellectuelle une conduite de moine, ma devise était : je ne copie de personne, je ne passe d’informations à personne. Bien sûr cette attitude n’était valable que lors d’examens individuels, et je pense toujours que j’étais ainsi plus par honnêteté avec moi même que par un quelconque « esprit concours ». Résultat des courses au premier trimestre : 5 sur 6 des TPs de programmation C ne sont pas rendus, bien que c’était ma matière préférée. Pourquoi ? La réponse, toute simple, vous l’avez deviné : je n’ai tout simplement pas bossé assez pour rendre les TPs, donc je l’avais bien cherché. Le truc qui me chiffonnait c’est que j’avais quelques collègues qui traînaient les pieds comme moi mais qui copiaient sur d’autres, du coup ils ren-daient leur TPs et ils avaient évidemment de meilleures notes. Lors du partage des options, ils ont eu ce qu’ils voulaient, et moi j’ai dû prendre une option que je n’avais pas choisi. Les trimestres d’après, je suis devenu un expert du copier coller, un maestro ! Pour chaque TP j’avais plusieurs versions : celles de mes collègues, celles d’élèves de l’année précédente, et si j’étais chanceux celles d’années plus an-térieures. En général, je jetais juste un coup d’œil au cas où je me bloquais, pour m’inspirer de la solution. Mais il arrivait des moments où il y avait tellement de choses qui s’accumulaient, que je devais produire un compte rendu qui n’était en fait que l’assemblage d’au-tres comptes rendus de camarades. Là, il fallait beaucoup de dextéri-té, car il ne fallait pas risquer de tomber sur un correcteur de comp-tes rendus ayant une bonne sensitivité du copier coller. Mes tuyaux : Changer d’abord la mise en forme : la police, la dispo-sition des paragraphes, la numérotation des sous titres, déjà c’est un bon début de leurre. Après pour le contenu il faut prendre un para-graphe de chaque compte rendu pour que le correcteur soit perdu, aussi splitter un paragraphe en deux ou en assembler deux en un aide à brouiller les pistes. Après, chose fondamentale : changer les phrases du début de chaque paragraphe, un correcteur avec une bonne mémoire ne manquera jamais de relever ce genre de ressem-blances. Et enfin les résultats numériques, à changer légèrement, et aussi les figures à encadrer si elles ne le sont pas, ou à colorier de couleurs différentes. Sinon si vous savez que le correcteur n’est pas trop pointilleux, pas la peine de changer complètement le compte rendu source, surtout s’il date de l’année précédente. Dernier conseil : rendez toujours les comptes rendus avant les deadlines, même s’ils ne sont pas parfaits ou terminés ! Je me souviens, je m’é-tais amusé à bien faire les comptes rendus de TP d’optimisation sans copier coller, par ce que j’avais bien aimé le côté programmation

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et Maths appliqués de la chose, mais je ne les avais rendu que quand ils étaient almost perfetto, et aussi après la date limite, résultat : ils n’ont pas été comptés et j’ai dû repasser le panier maths en session de contrôle. Comment je suis passé du moine au mac ? Eh bien, tout simplement par la prise de conscience que le temps de la « bonne » science était fini. En prépa, j’avais aimé faire les choses à fond, admirer la naissance d’une théorie et toujours observer un an après les conséquences de telles constructions algé-briques ou suppositions physiques. A l’EPT, il n’y a pas besoin de connaître réellement le fondement de tel module, du moment que tu sais résoudre les exercices de TD, ou plutôt que tu as appris comment les résoudre. Par conséquent, j’ai perdu presque tout goût du savoir, et je n’avais plus de véri-tables joies et de plaisirs dans les études autres que ceux de réussir mon an-née. Chose faite assez froidement, comme on exécute quelqu’un : l’unique but étant la note, je me permettais quelque fois de copier des compte ren-dus, mais il est vrai que je n’ai jamais osé franchir la limite de la tricherie en plein examen, mais cela correspond à un autre débat. Ainsi, je me trouve dans la position où j’aimerais bien conseiller aux nou-veaux venus de ne pas abdiquer à ce poison.. Aussi, si j’ai une suggestion aux correcteurs, c’est de jouer plus efficacement et plus fermement leurs rôles. Aussi, certains TPs ne nécessitent pas forcément un compte rendu vu que c’est du bla bla alors que le résultat et l’interprétation sont déjà prêts lors de l’exécution de la manipulation, alors pourquoi ne pas rendre sur le champ un compte rendu succinct avec les résultats et l’interprétation, sans le bla bla cher aux copie-coleurs. » »

Coupable et victime à la fois Par SM alias SPAM

« « Pour moi, la solution à ce problème est très simple et ne nécessite même pas d’avoir recours à la répression: - réduire le nombre des TPs et des projets, donner plus de temps aux élèves mais les challenger avec des tâches encore plus complexes et changer les projets tous les ans ; - pour les TPs et les manips, donner un rapport a la fin de la séance avec un modèle unique et commun pour tout le monde ; - pour les rapports de stages par exemple, exiger un nombre de pages maxi-mum, pour les PFEs, je pense que 25 pages sont suffisantes, l'étudiant ne pourra plus faire du copier coller, il aura à peine de la place pour exposer ses résultats et les commenter d'une façon concise et scientifique ; - installer ce virus qui désactive les fonctions copier/coller, je me rappelle que ce virus nous a frappé une fois au début de ma troisième année, l'EPT est devenue l'hopital Il-Razi :-)» »

L’appel est donc lancé à la nouvelle promotion de faire attention et de mettre tout en œuvre pour enrayer ce fléau et sauver ainsi la réputation de notre école, la valeur de notre diplôme et le niveau de notre formation.

Par Najed

Une arme informatique infail-lible contre le plagiat

Tiré du journal « Le monde »

COMPILATIO.NET est un service web payant (0.15 eu-ros par page) qui analyse tous types de travaux d’étudiants douteux et génère un rapport indiquant le coefficient de plagiat du document, les pas-sages identifiés comme «copiés sur Internet» et l'en-semble des sources de pla-giats possibles.

Le principe ? Le texte est tronçonné en segments d'une dizaine de mots, qui sont com-parés avec une base de don-nées de documents. Compila-tio.net possède son propre crawler, qui n'indexe pas tout le web, mais certains sites ciblés. La comparaison est en plus complétée par un envoi de requêtes auprès de méta-moteurs (des moteurs où il est possible de faire une re-quête simultanée sur plusieurs moteurs et annuaires). Compi-latio.net retrouve non seule-ment les URL d’où ont été ex-traits les fragments plagiés, mais donne aussi un coloriage du texte et des originaux qui montre les fragments copiés.

Les tricheurs n’ont qu’à bien se tenir.

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C’est la personne qui a envoyé un mail anonyme à l’ancien di-recteur Mr Manef BEN ABEDRABBA pour y dénoncer certaines pratiques illégales au sein des étudiants (d’ailleurs, cette personne est particulièrement détestée par eux).

anted dead

or alive

Affichage réservé à toute personne ayant commis des crimes à l’EPT du genre éner-ver ses amis ou bien faire de la 9offa aux professeurs.

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Association des diplômés de l’Ecole Polytechnique de Tunisie

Le nouveau

bureau

Dico EPT

parle

C ’était certainement l’évènement du mois pour toute la communauté EPT, après une si longue attente, la tenue de l’assemblée générale pour l’élection du bureau exécutif de l’ADEPT a eu lieu. Allez, soyons optimiste, cette assemblée était une franche réussite, dom-

mage pour tous ceux qui n’y ont pas assisté! Au delà de réunir une grande concentration de matière grise et de lunettes, la soirée au club Shell a permis de faire naître d’excellents projets pour l’avenir et des perspectives certes la-borieuses à atteindre mais ambitieuses et innovantes. Allant de la ressuscita-tion du Forum EPT-Entreprises, à la construction d’un fort réseau de compé-tences pour la veille stratégique et économique (la « mafia » comme dirait le nouveau président Slim MENZLI), en passant par les parrainages des étu-diants par des anciens.

Plus qu’une simple assemblée avec des discours d’un côté et des applaudisse-ments de l’autre, c’était aussi une occasion des plus rares pour réunir les plus anciens avec les moins anciens et même avec les futurs anciens… On a vu de la timidité au début, les années qui séparaient les promos ne voulaient certai-nement pas se raccourcir facilement, mais comme tout le monde voulait vrai-ment réussir cette assemblée et en profiter, ces difficultés se sont vite dissi-pées pour ne laisser place qu’à du plaisir… Pour animer cette soirée char-mante le groupe ROCK de l’EPT n’a pas ménagé ses efforts, bien qu’à cer-tains moments, c’étaient nos oreilles qui voulaient être ménagées ! Les futurs anciens n’ont pas raté l’occasion pour poser leurs questions à leurs aînés (entre autres l’éternelle question de tout EPTien qui se respecte : EGES, SISY ou MEST ?). Pour les plus anciens, l’assemblée tournait à de belles retrou-vailles, même bronzés ils se reconnaissaient ! Alors que les nouveaux anciens de la promo 2005, nombreux certes, se sentaient perdus entre les in-EPT et les ex-EPT. C’est dur de couper le cordon et trop lâche de s’y accrocher…

Écoutons d’ailleurs le commentaire de Nawel BAILI là-dessus :

«C’est très rassurant de les voir dans l’ADEPT, J'ai beaucoup apprécié la pré-sence éminente des ingénieurs promotion 2005 qui témoigne de leur soutien et leur assurance dans le rôle important que joue l'ADEPT pour promouvoir l'image de notre prestigieuse école sur le niveau interne et externe.»

Outre les anciens, l’assemblée a été rehaussée de la présence de M. Habib MAAGLI le directeur de l’EPT et de M. Mohamed SIFI le directeur des Etu-des et des Stages. Était également présent l’ancien directeur de l’EPT M. Ma-nef ABEDRABBA …

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Marwene SANDID le nouveau trésorier adjoint nous a même accordé une interview:

EPTmag’: Marwene que faites vous maintenant ?

Je travaille en ce moment comme Ingénieur Projets dans une société Tunisio-Allemande, et il faut dire que je me réjouis des opportunités de voyages qui me sont offertes.

EPTmag’: Comment voyez vous cette expérience ?

Je suis bien ravi de commencer ma première expé-rience dans la vie associative. Et quoi de mieux que d'intégrer l'Association des Diplômés de l'EPT. J’espère qu’elle sera bien fructueuse.

EPTmag’: Et que comptez vous apporter pour l’A-DEPT et l’EPT ?

Ce que je veux par ces deux années dans cette association, c'est de pouvoir avant tout former la famille de l'EPT. Garder un bon contact entre nou-veaux et anciens. D'autre part, je veux qu'il y'ait plus d'activités culturelles, ainsi que de forums, de séminaires, et de conférences intéressantes. Il est aussi question de promouvoir l’image de notre chère école et de faciliter l’intégration des ingé-nieurs polytechniciens dans la société et surtout dans le monde du travail.

Parmi les plus en vue dans cette assemblée, le nou-veau président Slim MENZLI a généreusement accepté de nous donner cette interview : EPTmag’: Félicitations pour votre élection, on vous souhaite beaucoup de réussite, pouvez vous expliciter pour nos lecteurs votre plan d’action ? Personnellement, mes projets pour ce mandat de deux ans peuvent être classés en trois catégories : urgents, ambitieux et fous!

Le nouveau Bureau

Slim MENZLI (Promo 2004), élu président, est Ingénieur Projets à Shell Tunisie. Il est favorable à l’idée du parrainage et se dit déterminé à trouver des sponsors et des partenai-

res. Faire de la propagande pour l’EPT et stopper la médiocrité de la situation ac-tuelle sont ses impératifs pour le moment.

Rochdi BAZINE (Promo 2003), élu secrétaire gé-néral, est Ingénieur de gestion à STMicroelectro-nics. Selon lui : «L’ADEPT est dans un niveau telle-

ment critique que toute action, aussi maigre soit-elle, ne peut que faire partie des pro-jets d’amélioration possibles… ».

Moez MAHFOUDH (Promo 2000), élu trésorier, est le directeur technique de sa société Aprelium Technolo-gies. Il désire mettre en place un réseau de collectes de renseignements économi-

ques et créer un site web communautaire pour favoriser le contact et les échanges entre les anciens afin de cibler les domaines d’avenir et aider ceux qui voudront créer leurs propres entreprises. Son but est de valoriser l’image des diplômés de l’EPT auprès des preneurs de décisions et de l’opinion publique.

Le nouveau bureau parle

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Association des diplômés de l’École Polytechnique de Tunisie

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EPTmag’: Commençons par exemple par ce qui est urgent ? - One event each month (galas, conférences de valeur, visites) - Chercher agressivement des opportunités et des partenariats pour l'école (jobs, sponsoring, stages, conventions, masters) - Tisser un réseau puissant d'anciens, il doivent donner, donner et encore donner… sans attendre un retour, mais tôt ou tard chaque ancien l'aura ce retour donc juste donner pour le moment ! - Animer les clubs, l'EPTmag’ et toute activité extrascolaire en impliquant et motivant les étudiants, là encore il y’a nécessité de chercher de l'argent. EPTmag’: Vous avez du pain sur la planche… et pour ce qui est de l’ambitieux ? - Conquérir l'Asie en matière de voyages d'études, de stages ingé-nieurs et de PFEs (les polytechniciens sont dignes d'avoir des expériences dans tous les coins du monde et non seulement en Tunisie ou en France!) - Mettre en place des mécanismes pouvant aider l’administration de l’école à mieux évaluer les modules. EPTmag’: Et enfin ce qui est fou ? Le lot de terrain derrière les terrains de basket! Que peut-on en faire ? Y mettre un avion? - c'était l'idée de Wided- Une éo-lienne? Une salle de jeu? Une piscine? EPTmag’: Ne pensez vous pas que c’est irréalisable ? Non… nous aimons tous les idées folles et l’ADEPT va encoura-ger et aider à implémenter les idées folles car c'est par l'anormal que nous sortirons du normal ! EPTmag’: Le mot de la fin ? Je remercie toutes les personnes qui ont contribué de prés ou de loin a l'élaboration des élections et de l'assemblée générale. J'ai toujours cru en l'EPT et en ses étudiants malgré l'état d'indiffé-rence et de scepticisme dans lequel beaucoup ont sombré dont moi même pour pendant une certaine période. Je voyais le long du couloir de l'EPT comme une piste de décollage vers l'excel-lence et la distinction. Nos efforts pour ressusciter l'ADEPT ne sont qu'un devoir pour cette institution qui nous a tant donné et appris.

Par Ali

Le nouveau Bureau Marwene SANDID (Promo 2004), élu trésorier adjoint, est un ingénieur projets à Scheidt & Bachmann Maghreb. Il veut faire simple et met-

tre à la disposition des étudiants toute l’expérience des anciens.

Hichem MAALAOUI (Promo 2002), élu vice président, il est le chef du service veille techno-logique à l’ATI. Il est déterminé à garder le contact entre les an-

ciens et projette de participer à l’organi-sation des manifestations culturelles et sociales. pour renforcer les liens entres les diplômés.

Boutheina EL ABED (Promo 2001), élue res-ponsable des activités culturelles et des clubs, est une consultante HR ACCESS à Atlasys. Elle

penche plus vers les étudiants en se vi-sant pour objectif la recherche de stages et de PFEs tout en conseillant et orien-tant les élèves ingénieurs.

Nawel BAILI (Promo 2005), élue secrétaire général adjointe, est un ingénieur de valida-tion codeur/décodeur vidéo à STMicroelec-tronics. Elle projette

de mieux la faire connaître l’ADEPT et ses activités auprès des étudiants. Rendre les services de l’ADEPT plus efficaces, ciblés et touchant le maxi-mum de gens.

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Association des diplômés de l’Ecole Polytechnique de Tunisie

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Frankly, I feel good when I think about my childhood. It gives me a lot of energy to challenge all difficulties. I found it sometimes difficult to explain to some of my friends that throughout my studies (primary and secondary school), we had no electricity at home. It was only a dream to be connected one day to the grid that crosses our land to connect other people who happened to be or were thought to be "more civilized than us". Thank God our dream became a reality some 2 years ago. During my 2 years at IPEIN and my 3 years at EPT, I learned that some other people went through the same harsh and difficult process like me. I also learned that some others were a little bit luckier, and a handful was so

luckier that I find it always difficult to believe their stories on “the good life”. During the 3 years at EPT, we had the chance to have a very decent life. We had not only clean water and electricity, but also a permanent Internet connection that gave us the opportunity to see beyond the borders and even make virtual friends. I loved very much that period of my life despite the hypocrisy of some of our colleagues, who preferred to cheat us in the exams in order to be ranked among those who will be financed by the government during their MScs and PHDs. Actually what was the most striking to me is the similarity of background of the cheaters who hap-pened to be among the same people who had a very decent life during their childhood.I was lucky enough to have a successful graduation project that gave me the opportunity to decide whether to work or to continue my studies with no need for the taxpayer's money. I made my choice to join Shell International Exploration and Production in The Hague and to continue the topic I started during my graduation project.

During the last three years, I worked exclusively on drilling related problems, mainly on the vibrations of the drillstring and the cheapest way to fade them out. I learned the essence of drilling and the best ways to extract oil from the ground in a safe, competitive and environmentally friendly way. My main area of focus was the Middle East and Africa (Oman, Qatar, Syria, Nigeria and Algeria). Recently I applied for a new job with Shell Gas & Power. My new position, Business Analyst, is an excellent platform to learn the fundamentals of new business development. I will be working in the beginning on the Nigeria Liquefied Natural Gas project. Later, I will join Algeria’s New Business Development Team.

Driss

ahoo messenger

Logiciel de tchatche majori-taire chez les EPTiens pour les discussions inter EPTien-nes, il est utilisé quelquefois entre voisins de chambre par excès de fainéantise.

éphyr

A 5 minutes à pied de l’école, ce centre commercial a pour principal qualité la climatisa-tion en été. Le café y est un peu cher, mais c’est un bon rapport qualité prix. Pour les richards il y a le salon de thé en haut, et pour les cha3bouchs il y a le choix au Monoprix : bachkouto, agré-menté d’une gazouza lorsque les bourses « tombent », selon l’expression consacrée.

Dico EPT

Meet our people

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My name is Driss Sammoudi. I am 27 years old and I graduated in June 2002 (Option: MEST) from the EPT. As a poor southern family, my par-ents did all what they could to send me to school and to ensure that I will not face the same harsh life as they did. I particularly remember the daily 14 km from home to school (back and forth), the couple of snakes, the bites of which I escaped and those I killed before they even tried to attack me.

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