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La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

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La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

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Page 1: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

I

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La boîte à outils du FIDAau service de la communication

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté

1

Page 3: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

3

Table des matières

�� Préface 5

�� Remerciements 6

�� Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle 7

�� Démarrer 13

Identité visuelle du FIDA

Présenter le FIDA sous son meilleur jour A - 1

1�� Directives relatives à l’identité institutionnelle A - 1

Politique en matière d’identité visuelle A - 1

Le logo du FIDA A - 1

Contact A - 4

2�� Directives relatives à la conception graphique A - 5

Typographie A - 5

Articles de papeterie de base et modèles de documents A - 6

Conseils pour la typographie et pour une conception graphique efficace A - 17

Conseils pour le recrutement d’un graphiste A - 17

Conseils pour l’impression A - 18

Contact A - 18

3�� La photographie au FIDA A - 19

Rôle de la photographie dans la communication A - 19

Thèmes des couvertures photographiques A - 20

Accès aux photographies: utiliser la Banque d’images du FIDA A - 20

Acquisition de photographies: organiser une mission photographique A - 22

Directives à l’intention du photographe dans le cadre des missions photographiques A - 25

Contact A - 26

4�� Cartes et système d’information géographique A - 27

Portefeuille des cartes du FIDA A - 27

Développer les capacités SIG A - 27

Demander une carte A - 28

Contact A - 29

Rédiger des contenus et les publier

L’importance d’une écriture claire et simple B - 1

1�� Directives pour un langage simple B - 1

Un langage simple B - 1

Jargon par opposition à terminologie spécifique B - 3

Écrire de façon accessible B - 3

Réviser et corriger les documents imprimés B - 5

Contact B - 6

2�� Utilisation du storytelling pour le partage

des savoirs B - 7

Avantages du storytelling B - 7

Utilisation du storytelling B - 7

Usages possibles des récits B - 8

Comment concevoir un récit? B - 8

Expérience du storytelling au FIDA B - 8

Contact B - 9

3�� Préparer des “récits de terrain” B - 10

Critères à satisfaire B - 10

Questions à poser aux participants au projet B - 11

Conseils pour la rédaction B - 11

Encadré des “faits-clés” B - 11

Détails B - 11

Contact B - 11

4�� Distribuer les documents du FIDA B - 12

Impression papier par opposition à publication électronique B - 12

Impression offset par opposition à impression numérique B - 12

Planifier la distribution des documents imprimés B - 12

Faire une demande de documents du FIDA B - 13

Informations sur l’expédition B - 13

Soutien aux bureaux de pays et collègues sur le terrain B - 14

Liste de diffusion B - 14

Contact B - 14

Page 4: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

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Table des matières

Travailler avec les médias

Exploiter le potentiel des médias C - 1

1�� Opportunités médiatiques C - 2

Contact C - 2

2�� Outils de communication avec les médias C - 3

Communiqués de presse et avis aux médias C - 3

Dossiers de presse C - 3

Distribution de la documentation destinée aux médias C - 4

Contact C - 4

3�� Organiser une conférence de presse C - 5

Contact C - 6

4�� Organiser un voyage de presse C - 7

Contact C - 7

5�� Gérer les interviews avec les médias C - 8

Format des interviews C - 8

Se préparer aux interviews avec les médias C - 8

Interviews radiotélévisées: choses à faire et choses à éviter C - 9

Conseils pour les interviews télévisées en studio C - 10

Conseils pour les interviews radiophoniques C - 11

Contact C - 11

6�� Gestion des risques C - 12

Contact C - 12

7�� Diffuser le message du FIDA

via la télévision et la radio C - 13

Travailler avec la télévision et la radio C - 13

Créer votre propre vidéo C - 13

Travailler avec des producteurs et des sociétés externes de production vidéo C - 16

Contact C - 17

Le FIDA sur Internet

La nouvelle porte d’entrée D - 1

1�� Écrire pour le web D - 1

Lecture à l’écran ou lecture sur papier D - 1

Préparer un contenu en ligne D - 2

Contact D - 4

2�� Utiliser les médias sociaux D - 5

Qu’est-ce que les médias sociaux? D - 5

Les médias sociaux: mode d’emploi D - 5

Règles de conduite sur les médias sociaux D - 6

Utiliser les comptes des médias sociaux officiels du FIDA D - 9

Les médias sociaux du FIDA D - 9

Contact D - 10

3�� Écrire un article de blog dont on

se souviendra D - 11

Laissez parler votre cœur quand vous bloguez D - 11

Accrochez vos lecteurs D - 11

Aidez vos lecteurs D - 11

Contact D - 11

Prendre la parole en public

Rédiger un discours à prononcer en public E - 1

1�� Assurer une présentation percutante E - 1

Planifiez votre présentation E - 1

Établissez le contact avec l’auditoire E - 2

Une présentation sans aléa E - 2

Supports visuels et présentations PowerPoint E - 3

Contact E - 4

2�� Faciliter une réunion E - 5

Les éléments de base E - 5

Briser la glace et redonner de l’énergie E - 6

Contact E - 6

Travailler ensemble

Tenir tout le monde informé F - 1

1�� Outils et méthodes de communication interne F - 1

Comment choisir la meilleure méthode de communication? F - 2

Avantages et inconvénients des divers outils de communication F - 2

Conseils pour la communication écrite F - 2

Outils internes F - 3

Contact F - 3

Annexes

� Annexe I G - 1

Modèle pour communiqué de presse standard G - 1

� Annexe II G - 2

Modèle pour les avis aux médias standard G - 2

� Annexe III G - 3

Glossaire des termes des médias sociaux G - 4

Contact G - 4

� Annexe IV G - 5

Méthodologie de révision a posteriori G - 5

� Annexe V G - 6

Conseils pour la rédaction de courriels G - 6

Instructions pour répondre à un courriel et le faire suivre G - 6

� Annexe VI G - 7

L’annuaire “Who’s Who” de la communication au FIDA G - 7

Page 5: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

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Préface

Atténuer la pauvreté et l’insécurité alimentaire est

une nécessité, plus urgente aujourd’hui que jamais.

S’il est vrai que le FIDA participe depuis longtemps

en première ligne aux efforts déployés pour aider

les populations rurales pauvres à améliorer leurs

conditions de vie, il oeuvre aujourd’hui dans un

environnement de plus en plus complexe, compétitif

et en mutation. En réponse, nous nous efforçons de

transformer notre organisation pour qu’elle soit en

mesure de poursuivre ce travail avec une efficacité et

une efficience accrues et à plus grande échelle.

La communication est le pilier de ces activités. Et

cette boîte à outils a été conçue pour nous aider

dans notre tâche.

Quelle que soit notre tâche – qu’il s’agisse d’aider de

petits exploitants agricoles à maîtriser une nouvelle

technique, de persuader les élus d’adopter des

politiques de soutien, ou de reproduire à plus grande

échelle des initiatives couronnées de succès –, nous

devons être capables de transmettre nos messages

clairement et avec cohérence. Le Cadre stratégique

reconnaît qu’un système de communication performant

aide le FIDA à exploiter au mieux les nouvelles

opportunités résultant de l’intérêt accru que manifeste

la communauté internationale à l’égard de l’agriculture

et du développement rural. On constate une demande

croissante de nos services de la part de partenaires,

anciens et nouveaux, et du fait de l’élargissement de

notre présence dans les divers pays. Cette demande

croissante est aussi synonyme de nouveaux publics

à informer, de nouvelles activités à promouvoir et de

nouvelles initiatives à défendre. Chacun au FIDA participe

à cet effort conduit dans le cadre de la communication.

Nous œuvrons dans une organisation diversifiée et

décentralisée, et nous sommes issus de nombreux

pays aux langues et aux coutumes variées. La

communication interne est devenue à la fois plus

importante et plus stimulante. En outre, les nouvelles

technologies et les médias sociaux offrent des modalités

plus rapides et plus puissantes de collaboration tout

en exigeant des responsabilités individuelles plus

pointues dans la diffusion de notre travail.

D’où la nécessité de viser plus haut en matière

de communication, ce qui suppose de nouvelles

modalités de travail, de partage des savoirs et de

collaboration. Nous avons besoin de règles et de

critères communs pour parvenir à parler d’une seule

voix et maximiser nos efforts collectifs en termes

de communication. En fait, chaque membre du

personnel du FIDA a un rôle à jouer quand il s’agit

de communiquer autour de thèmes tels que l’impact

que nous avons sur le terrain, les connaissances

que nous avons à partager et, principalement, notre mission – l’importance des petits exploitants

agricoles et les enjeux que nous défendons.

C’est là qu’intervient cette boîte à outils au service de la

communication. Il s’agit d’une innovation pour le FIDA,

et mes collègues de la Communication et moi-même

sommes ravis à l’idée de partager tous ces outils avec

vous. Nous espérons que ce processus contribuera à

démystifier certains aspects de la communication et

vous aidera à vous sentir mieux équipés pour accomplir

votre travail et participer à l’engagement pris par le

FIDA d’aider 80 millions de personnes à sortir de la

pauvreté d’ici à 2015. Les suggestions pratiques et les

outils que vous trouverez dans ces pages consolident

la connaissance des experts internes de la Division

de la communication. Le contenu reflète également

les réponses que vous avez fournies à la question

“Comment pouvons-nous vous aider?” posée au sein

de l’organisation au cours des deux dernières années.

Ce n’est pas un hasard si cette boîte à outils a été

publiée sous forme électronique et dans un classeur à

feuillets mobiles pour sa version papier: il s’agit là d’un

document vivant. Nous le réviserons et l’étofferons

régulièrement, dès que le besoin de nouveaux outils

se fera sentir, dès que les anciens outils deviendront

obsolètes, et au fur et à mesure que le FIDA élaborera

et mettra en œuvre une stratégie de communication

qui fournira un cadre pour toutes nos activités dans le

domaine de la communication.

À ce propos, vos réactions et commentaires

concernant cette boîte à outils sont les bienvenus et

apportent une contribution essentielle à notre travail.

N’hésitez pas à nous faire part des aspects positifs

ou négatifs que vous avez relevés et à évoquer toutes

les questions supplémentaires que vous souhaiteriez

voir abordées dans cette boîte à outils. Nous

attendons vos commentaires avec impatience!

Cassandra WaldonDirectrice de la Division de la communication

Page 6: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

6

Remerciements

Bob Baber a entièrement coordonné la conception

de cette première édition de la Boîte à outils du

FIDA au service de la communication. On ne peut

que le féliciter pour le dévouement dont il a fait

preuve pour mener ce projet à bien. Sans lui, il

n’aurait pas vu le jour.

Nous exprimons toute notre gratitude aux auteurs

qui ont si généreusement partagé leur temps et leur

savoir. Leurs noms figurent tout au long du texte.

Les collègues et le personnel de projet, sur le

terrain et au siège du FIDA, et naturellement toute

l’équipe de la communication ont eux aussi apporté

leurs contributions.

Nous adressons des remerciements tout particuliers

à Catharine Way qui a assumé le projet dès le début,

l’a suivi de près avec patience et compétence, en

menant les nombreux avant-projets à bon terme,

en rassemblant tous les éléments écrits afin

d’uniformiser la boîte à outils. Andrea Wöhr mérite

une mention spéciale pour la conception graphique

de la boîte à outils. Elle aussi s’est penchée sur le

projet dès le premier jour et a su lui donner son style

tout en concevant et en garantissant sa conception

conviviale. Les conseils d’expert fournis dès les

premiers jours par notre ancienne coordinatrice des

publications, Anna Sherwood, ont été fondamentaux

pour démarrer le projet et l’engager dans la bonne

voie. Cet outil ne serait certes pas ce qu’il est sans

l’enthousiasme de Janet Sharpe qui a peaufiné le

projet dans sa phase de conclusion, apportant ainsi

au produit sa touche finale.

Page 7: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

7

Le FIDA exerce ses activités dans un monde que

personne n’aurait pu imaginer à l’époque de notre

fondation, il y a à peine trois décennies. Les questions

au cœur de notre mandat font quotidiennement la une.

Le compte à rebours avant la réalisation des Objectifs

du Millénaire pour le développement semble plus

rapide dans les communautés que nous assistons.

Les trois quarts de la population pauvre du monde

(chiffre en constante augmentation) sont nos clients.

Les jeunes ruraux pauvres, plus nombreux que jamais,

se trouveront bientôt confrontés aux défis mondiaux

du changement climatique, associés à l’augmentation

des prix des denrées alimentaires et à une stagnation

économique – et à mesure que les connexions

électroniques qui leur ouvrent l’accès à un monde plus

vaste se démocratisent, notre capacité à les atteindre

continue à s’améliorer.

C’est au vu de ces considérations que le Cadre

stratégique 2011-2015 du FIDA (www.ifad.org/

governance/sf/index.htm) met l’accent sur le rôle

majeur de la communication et de la sensibilisation

dans la poursuite de la mission de notre institution:

“le FIDA va accélérer ses activités de plaidoyer et

ses efforts de communication, axés sur les petites

exploitations agricoles, le développement rural, la

sécurité alimentaire et la nutrition. Le FIDA continuera à

amplifier les voix des hommes et des femmes pauvres

du monde rural, dans le cadre de débats pertinents.”

Aujourd’hui, nous sommes confrontés à un

environnement médiatique et numérique dynamique.

Au fur et à mesure que nous mettons en œuvre

le mandat du FIDA, nous constatons que la

responsabilité en matière de communication n’est

plus l’apanage de la Division de la communication:

elle incombe à chaque membre du personnel dans

les différents bureaux. Plus notre présence s’étend

sur le globe, plus notre faculté de faire connaître nos

activités et leur impact s’intensifie parallèlement. Dans

la mesure où les membres du personnel sont de plus

en plus nombreux sur le terrain, notre faculté d’alerter

le siège social sur l’évolution des situations et les

nouvelles opportunités se renforce.

La technologie a estompé les frontières entre les

différents domaines d’activité professionnelle;

aujourd’hui tout rôle comporte une part de communication. Toute une série d’outils – notamment

Internet et les médias sociaux ainsi que d’autres outils

du Web 2.0 – nous permettent de transmettre notre

message à un plus grand nombre de personnes et ce

plus rapidement, plus efficacement et à moindre coût.

Notre capacité de plaider en faveur des populations

rurales pauvres et d’œuvrer en leur nom s’en trouve

améliorée. Parallèlement, bien peu de garde-fous sont

mis en place dans les communications électroniques.

Chaque fonctionnaire est donc encouragé à devenir

un acteur responsable de la conversation numérique

et de la communauté du développement en ligne.

Cette boîte à outils au service de la communication

est destinée aux membres du personnel de

chaque unité et à tous les niveaux du FIDA. Son

but est de vous aider

à accroître l’impact

de nos activités grâce

à une sensibilisation

plus efficace, à un

engagement auprès de

publics diversifiés et au

partage des savoirs – et

ce pour mettre toujours

plus en lumière les

contributions du FIDA

visant à permettre aux

populations rurales pauvres d’augmenter leurs

revenus, d’améliorer leur sécurité alimentaire et de

renforcer leurs capacités d’adaptation. La boîte à

outils vous aidera à tirer parti des occasions qui

s’offrent à vous grâce à une visibilité accrue, et à

exécuter vos tâches en matière de communication

de façon efficace et en toute confiance. Elle est

conçue comme un document vivant qui sera amené

à être régulièrement enrichi et révisé pour refléter

l’évolution des situations, les nouvelles technologies

et les besoins des membres du personnel. Nous

saluons vos suggestions pour l’améliorer.

Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle

Le but de la boîte à outils au service de la communication est de nous aider à intensifier l’impact de nos activités et à mettre en évidence nos contributions face aux défis présents et futurs que nous relevons.

Page 8: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

8

Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle

Pourquoi avons-nous besoin de communiquer?Les occasions de communiquer du FIDA et les défis

qui lui sont lancés se font plus nombreux et ne cessent

d’évoluer à la suite de l’augmentation du nombre de

bureaux de pays, de l’élargissement des programmes

de travail ainsi que de l’intérêt accru porté par la

communauté internationale au développement

agricole. Ces changements témoignent des avantages

que la sensibilisation apporte aux interventions que

nous appuyons sur le terrain à mesure que notre

profil s’impose et que se multiplient les occasions

de s’intégrer au dialogue sur le développement;

occasions que nous risquons de perdre si nous ne

communiquons pas avec constance et efficacité.

Le FIDA joue un rôle essentiel dans l’aide apportée

au milliard de ruraux pauvres pour trouver une

voie pour sortir de la pauvreté et vivre dans la

dignité. Nos activités sont fondamentales mais

restent insuffisantes, et nous ne travaillons pas

seuls. Nos contributions guident et renforcent à la

fois celles d’un grand nombre de nos partenaires:

gouvernements, autres agences des Nations Unies,

groupes de la société civile, notamment les ONG,

les bailleurs de fonds, le secteur privé, les médias

et le grand public. Informer toutes ces personnes

et entités sur nos activités génère un élan et,

en retour, fait découvrir de nouvelles occasions

d’accroître notre impact grâce à la collaboration. La

communication facilite la reproduction des succès

– ce qui démarre comme un “projet” se consolide

progressivement et devient la nouvelle et la meilleure

solution. La communication permet également

d’entretenir une sensibilisation durable du public sur

les questions qui nous tiennent à cœur, en particulier

la pauvreté rurale et la sécurité alimentaire.

La communication engendre la confiance et nous

aide à renforcer notre sens des responsabilités. Si

nous sommes ouverts et accessibles, nous tenons

naturellement nos promesses. Un contexte de

communications ouvertes et précises est un bien

précieux pour faire face à toute controverse éventuelle.

Grâce à un système de communication efficace, nos

messages parviennent aux personnes chargées de

l’élaboration des politiques et aux décideurs dans les

États membres, en particulier les États donateurs, et

renforcent ainsi notre capacité à lever des fonds et à

développer nos activités.

Les trois types de communications

Communiquer avec les autres

Pour la plupart des gens, le terme “communication”

évoque d’emblée les communications externes.

Elles ont pour objectif de sensibiliser les personnes

extérieures à notre institution sur les questions

chères au FIDA et sur ses activités et de promouvoir

des changements progressifs. Communiquer est

également essentiel pour la recherche de fonds. Les

publics extérieurs sont constitués de nos groupes

cible – comme les partenaires des projets, les

responsables des politiques, les États membres,

d’autres agences des Nations Unies et les ONG

qui travaillent dans divers domaines – mais aussi

des médias, des donateurs, des universitaires, des

parlementaires et du grand public.

Les possibilités offertes par les outils de

communication à notre disposition sont sans limite.

Parmi les outils traditionnels, citons les rapports,

les communiqués de presse, les brochures, les

propositions de financement, les lettres d’information,

les rapports des donateurs, les discours prononcés

par de hauts fonctionnaires du FIDA et les interviews

à la radio et à la télévision ainsi que les programmes

didactiques. Les outils comprennent également

l’engagement en faveur du dialogue sur la politique

internationale et le plaidoyer, les campagnes

multimédias mondiales, la commémoration des

journées des Nations Unies, les activités de

collaboration entre les trois agences basées à Rome

ainsi que les partenariats avec des notables, leurs

représentants et des célébrités.

Quand Internet et les autres formes de publications

électroniques sont apparus pour la première

fois, ils étaient utilisés essentiellement comme de

nouvelles plates-formes visant à diffuser les versions

électroniques de documents imprimés traditionnels.

Page 9: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

9

Ils assurent encore cette fonction utile qui nous permet

de fournir des documents à un public virtuellement

illimité, à des prix dérisoires. Mais les médias sociaux

et les autres outils du Web 2.0 offrent également

des opportunités totalement nouvelles pour la

communication avec l’extérieur. Ils nous permettent

de partager en temps réel les nouvelles en matière

de développement rural et d’agriculture et de publier

des vidéos et des photos de notre travail sur tout un

ensemble de plates-formes nouvelles et populaires

– essentiellement le blog du FIDA, le site Facebook

du FIDA et notre fil Twitter –, autant de moyens qui

élargissent considérablement notre public.

Cependant, ces nouveaux outils de distribution ne

représentent que la partie émergée de l’iceberg.

L’aspect révolutionnaire des médias numériques

c’est le rôle qu’ils jouent dans la démocratisation

de la communication. Les informations ne viennent

plus du “sommet”. Désormais le dialogue revient

essentiellement à la communauté du développement

elle-même, et des organisations comme le FIDA

doivent s’engager à participer à ce dialogue si elles

entendent respecter leur vocation.

Communiquer entre nous

à mesure que le FIDA s’étend davantage sur le terrain,

la communication interne acquiert toujours plus

d’importance. Les bureaux du FIDA sont désormais

disséminés sur la planète, et maintenir un lien étroit

entre le siège social et le terrain est devenu désormais

indispensable. D’où un sentiment d’appartenance

à la communauté élargie du FIDA, qui consolide

le sentiment d’appropriation de notre agenda des

réformes, facilite le partage des savoirs et des leçons

apprises à travers toute l’institution et regroupe les

membres du personnel autour de notre vision unique.

La technologie apporte une aide précieuse: l’accès

intranet aux sources électroniques internes du FIDA et

Skype nous aident à rester en contact, comme le font

les outils de gestion des savoirs régionaux.

La communication interne est un dialogue à triple

sens, entre le siège social et les bureaux des divers

pays mais aussi entre les bureaux de pays eux-

mêmes. La communication du siège social vers

les bureaux sur le terrain permet au FIDA et à ses

responsables de projets de rester au courant des

initiatives organisationnelles. C’est également une

aide précieuse pour obtenir des informations et de

l’assistance. La communication du terrain vers le

siège social fournit des informations sur les résultats

concrets de nos activités et sur les populations

dont la vie est transformée par ces activités. Ces

informations représentent l’un des moyens les plus

puissants dont nous disposons pour élargir notre

champ d’activité, pour renforcer notre rôle majeur

dans le développement et pour nous aider à trouver

les financements nécessaires. Les liens entre les

bureaux de terrain permettent de tisser des liens entre

les personnes qui se livrent aux mêmes activités, sur

des sites éloignés les uns des autres. Ils sont aussi

fondamentaux pour le partage d’informations sur nos

succès, en intensifiant ainsi notre impact et notre rôle.

La protection de notre image

Le profil de haut niveau que le FIDA s’est forgé au cours des dernières années – en tant qu’institution

financière internationale et agence des Nations Unies

spécialisée dans la distribution de fonds destinés

aux pays en développement – démultiplie les enjeux

qui relèvent de la gestion de l’image, troisième

pilier de la communication. Le cycle d’information

24 heures sur 24 et la rapidité des communications

électroniques, tous deux renforcés avec chaque

avancée successive des médias numériques,

augmentent notre vulnérabilité aux risques. Il

est donc vital pour toute personne gravitant

dans la constellation

FIDA de travailler

consciencieusement

chaque jour à promouvoir

l’image de notre institution

et à préserver notre

réputation.

Les trois types de communications:

� communications externes

� communications internes

� gestion de l’image

Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle

Page 10: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

10

La vision du FIDALa véritable communication part d’une vision

partagée. La vision du FIDA est illustrée dans le

Cadre stratégique 2011-2015 qui met en valeur le fait

que notre mandat – dans la mesure où il améliore

la sécurité alimentaire et la nutrition et permet aux

populations rurales, hommes et femmes, de surmonter

la pauvreté – n’a jamais été plus important qu’il ne

l’est aujourd’hui alors que près d’un milliard de ruraux

pauvres vivent avec moins de 1,25 USD par jour et

que l’insécurité alimentaire et la faim règnent dans

certaines régions.

En outre, le Cadre stratégique intensifie l’intérêt

primordial que porte notre institution aux petites

exploitations agricoles en tant que moteur de la

croissance économique et source indispensable

de revenu et de nutrition pour un grand nombre de

ménages ruraux pauvres. À travers la planète, on

compte environ 500 millions de petits exploitants

agricoles, et ils nourrissent environ deux milliards

de personnes – presque un tiers de la population

mondiale. Dans certains pays, l’agriculture reste

la source principale de revenu pour 70% de la

population rurale.

Une collaboration élargie s’est affirmée au sein de la

communauté internationale à l’égard des questions

relatives à l’agriculture, aux denrées alimentaires et

à la nutrition. D’où de nouvelles modalités de travail

conjoint pour mobiliser de plus gros investissements et

intensifier des résultats sur le terrain – non seulement

pour atteindre le premier Objectif du Millénaire pour

le développement, à savoir éradiquer l’extrême

pauvreté et la faim, mais aussi pour relever le défi de

nourrir une population mondiale qui devrait passer

de 7 milliards à 9 milliards de personnes au cours

des quatre prochaines décennies. Pour relever cet

immense défi, la production agricole dans les pays

en développement devra doubler par rapport à ce

qu’elle est aujourd’hui. Les petits exploitants agricoles

qui gèrent la majorité des terres agricoles en Asie

et en Afrique et restent malgré tout confrontés aux

plus gros risques dans le domaine des problèmes

environnementaux, techniques et commerciaux, sont

indispensables à la réussite des Objectifs.

Le consensus s’affirme quant à la nécessité

d’intervenir avec urgence à grande échelle. C’est cet

élan qui inspire la vision du FIDA. Il nous offre une

feuille de route qui nous permettra d’aider les pays en

développement à passer de la simple gestion de la

pauvreté à l’éradication de celle dernière et à mettre

l’agriculture des petits exploitants en première ligne

pour affronter les besoins nationaux et mondiaux

de la sécurité alimentaire au cours des décennies

à venir. Afin de parvenir à ces objectifs, rendre les

petits exploitants à même de générer de la richesse

est indispensable en améliorant pour ce faire

l’environnement économique global des zones rurales,

en investissant dans les infrastructures de base et

les services financiers tout en leur fournissant des

endroits décents où vivre et se livrer à leurs activités

commerciales. Les politiques et les investissements

doivent viser à améliorer leurs compétences

techniques, à leur permettre de s’orienter davantage

vers le marché pour être ainsi incités à produire plus

de denrées alimentaires et à surmonter les risques

énormes liés au changement climatique et à la

dégradation environnementale.

En résumé, le FIDA considère l’exploitation agricole, à

tous les niveaux, comme une affaire commerciale. Et

les affaires commerciales ont besoin de liens clairement définis tout au long de la chaîne de valeur – de la

production à la transformation, à la commercialisation

et à la consommation. Le FIDA œuvre pour encourager

les capacités d’entreprenariat des petits exploitants

agricoles afin de les rendre capables de construire des

économies rurales prospères.

Le FIDA voit dans ces jeunes femmes et ces jeunes

hommes les agriculteurs de demain. Mais nous savons

qu’ils ne choisiront de rester dans les zones rurales

et de mettre leur énergie dans l’exploitation agricole

que si l’agriculture leur offre une possibilité de tirer

profit de leurs activités et si les communautés rurales

œuvrent en faveur de l’amélioration de la qualité de

vie. Pour ce faire, les programmes et les projets du

FIDA sont guidés par une vision dynamique selon

laquelle les petites exploitations agricoles peuvent

répondre à la demande croissante d’aliments tout

en générant des occasions économiques pour les

populations rurales pauvres. Pour un grand nombre

de petits fermiers et éleveurs de bétail dans les pays

en développement, l’agriculture peut représenter un

moyen efficace pour sortir de la pauvreté, à condition

qu’elle soit orientée vers le marché, écologiquement

durable et réactive aux risques, aux obstacles et aux

changements climatiques.

Cette vision repose sur la conviction que les ruraux

pauvres peuvent être acteurs du changement dans

leur communauté et jouer un rôle de premier plan pour

éradiquer la pauvreté rurale et la faim.

Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle

Page 11: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

11

Messages utiles véhiculés par le FIDALes messages que vous communiquez sont

étroitement liés à vos actes. Cependant, à la base des

activités de chacun figurent les questions majeures qui

sont au cœur du mandat du FIDA:

�� La pauvreté mondiale reste un phénomène de

masse, essentiellement rural.

– 70% de 1,4 milliard de personnes extrêmement

pauvres du monde en développement – environ

1 milliard – vivent dans des zones rurales.

– Après être passé à 1 milliard en 2009, le

nombre de personnes qui souffrent de la

faim dans le monde est maintenant estimé à

925 millions.

�� Les petits exploitants agricoles dans les pays en

développement nourrissent presque un tiers de

la population mondiale et ils produisent 80% des

denrées alimentaires consommées dans les pays

en développement.

– Les 500 millions de petits exploitants agricoles

du monde assistent environ 2 milliards

de personnes. Outre l’accès à la terre, au

microcrédit, à la formation et à l’éducation,

ils ont aussi besoin d’investissements à long

terme en infrastructures, routes, transports et

technologies de l’information.

– Les petits exploitants agricoles gèrent jusqu’à

80% des terres agricoles en Afrique et en Asie.

�� Dans la plupart des pays en développement, les

femmes agricultrices jouent un rôle central dans

l’agriculture et les économies rurales.

– Les exploitantes agricoles tendent à produire la

plupart des denrées alimentaires consommées

localement dans les zones rurales, encore que

dans bon nombre de régions elles ont un accès

très insuffisant à la propriété foncière, aux

intrants, aux crédits, aux équipements et aux

débouchés commerciaux.

– Les enfants des exploitants agricoles et les

jeunes représentent la plus grande partie de

la population qui vit dans la pauvreté, alors

que les jeunes sont un atout majeur pour

l’avenir des économies rurales et des pays

en développement.

– Les indigènes et les minorités ethniques sont

affectés de façon disproportionnée par la

pauvreté par suite du modeste contrôle exercé

sur les ressources naturelles et des diverses

formes de marginalisation, de discrimination

et d’exclusion.

�� Les zones rurales sont en rapide évolution – et

lancent ainsi de nouveaux défis à leurs habitants.

– Dans un grand nombre de régions, la base

des ressources naturelles dont dépendent

l’agriculture et d’autres moyens de subsistance

se trouve toujours plus exposée à des tensions.

– Le changement climatique provoque déjà

une diminution de la disponibilité en eau,

une augmentation des températures, des

campagnes agricoles aléatoires ou raccourcies,

la diminution des terres arables, ainsi que

l’apparition de nouveaux ravageurs et de

nouveaux types de maladies.

– Dans la mesure où les prix des denrées

alimentaires augmentent et sont plus volatils,

ils créent des occasions intéressantes pour les

petits exploitants agricoles; mais ils peuvent

également mettre en difficulté les populations

rurales pauvres qui sont des acheteurs nets de

denrées alimentaires, facteur qui a un impact

négatif sur la nutrition et le bien-être social.

�� De profonds changements sur les marchés

agricoles sont en train d’offrir également

des occasions à un grand nombre de petits

exploitants ruraux.

– En particulier, le développement des sociétés

urbaines implique une demande croissante de

denrées alimentaires de haute valeur, tandis

que les marchés eux-mêmes sont en train de

s’étendre et de mieux s’organiser.

�� L’agriculture reste le moteur économique majeur

dans les économies rurales. Une agriculture

florissante reste la voie royale pour faire sortir

de la pauvreté un grand nombre de ruraux, ainsi

qu’un premier pas important hors de la pauvreté

pour de nombreux autres.

�� Si l’on veut que l’agriculture conduise à la

réduction ultérieure de la pauvreté rurale

et relève les défis mondiaux lancés par

l’insécurité alimentaire, le but ultime doit être

le développement des systèmes de petites

exploitations agricoles Ces dernières doivent être:

– productives;

– intégrées dans les marchés;

– écologiquement durables;

– réactives aux risques, aux obstacles et aux

changements climatiques.

Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle

Page 12: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

12

�� Les activités du FIDA auprès des populations

rurales pauvres entendent permettre à ces

dernières de se développer et de vendre

davantage de denrées alimentaires, d’augmenter

leurs revenus et de prendre leur destin en main.

– Depuis 1978, le FIDA a investi plus de

14 milliards d’USD sous forme de dons

et de prêts à faible intérêt consentis aux

pays en développement, permettant

ainsi l’autonomisation de 400 millions de

personnes qui pourront par conséquent sortir

de la pauvreté.

�� Au niveau des programmes et des projets, le FIDA

accélère ses efforts afin:

– d’accentuer la durabilité environnementale et

la capacité d’adaptation au niveau des petites

exploitations agricoles;

– de promouvoir les dispositifs contractuels

gagnant-gagnant pour aider les petits

producteurs agricoles à saisir les occasions les

moins risquées dans l’échelle de valeur agricole;

– de soutenir le développement des technologies

pour obtenir l’intensification durable de

l’agriculture à petite échelle;

– d’augmenter la capacité des institutions

financières afin qu’elles fournissent une

gamme de services inclusifs aux populations

rurales pauvres;

– de promouvoir les capacités des femmes et

des hommes ruraux, y compris les jeunes;

– de capitaliser sur les occasions d’utiliser

des sources d’énergies renouvelables

sur l’exploitation agricole et au niveau

des communautés et de promouvoir les

technologies bon marché qui utilisent les

ressources locales pour fournir de l’électricité

aux villages.

�� En ce qui concerne la valeur des activités du FIDA,

les messages de sensibilisation sont les suivants:

– Le FIDA est une agence spécialisée des

Nations Unies et une institution financière

internationale qui a une expérience de plus de

30 ans dans la lutte contre la pauvreté rurale.

– Investir dans le FIDA donne des résultats.

Les succès de nos projets et de nos

approches ont été confirmés au fil du temps

par des évaluations extérieures.

– Les projets soutenus par le FIDA contribuent

à faire une différence sur le long terme et

aident les populations à sortir de la pauvreté.

Nous travaillons dans des situations difficiles,

y compris dans des régions en proie à des

conflits et qui comptent des populations

marginalisées et privées de leurs droits.

– Le FIDA tente d’influencer la politique au

niveau national et international au profit des

petits exploitants et des paysans sans terre.

Nous œuvrons également pour intensifier

la capacité des agriculteurs eux-mêmes de

s’engager dans des processus de politique,

par exemple par le biais du Forum des

exploitants agricoles.

– Le partenariat est au cœur de nos activités.

Les gouvernements des États membres

détiennent et mettent en œuvre le projet que

nous soutenons. Nous travaillons la main dans

la main avec les populations rurales pauvres

et leurs organisations, avec des agences des

Nations Unies, avec des institutions financières

internationales, des ONG et le secteur privé.

– De nouvelles solutions visant à relever les défis

auxquels sont confrontés les petits exploitants

agricoles sont à forte intensité de savoirs. Le

FIDA œuvre pour développer les innovations

et partager les savoirs en matière de pauvreté

rurale en renforçant pour ce faire notre capacité

de gestion des innovations et des savoirs.

– Le FIDA applique une politique de transparence

et de responsabilité dans tous les programmes,

ainsi que les efforts internes et externes que

nous déployons en matière de communication.

Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle

Page 13: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

13

Les “trois clés”: message, public, budgetDans toute initiative entreprise dans le cadre de la

communication, la première démarche consiste à

exprimer clairement sa pensée, à cerner la cible

destinataire de votre message et à identifier les fonds

que vous pouvez engager dans ce processus. évitez

la tentation d’organiser quelque chose à la hâte quand

le besoin de transmettre un message se fait sentir. En

suivant les étapes décrites ci-après vous clarifierez

votre objectif et verrez vos efforts se concrétiser en un

produit fini plus utile.

Clarifiez votre message

Que voulez-vous dire? Qu’entendez-vous réaliser?

Pour commencer, assurez-vous que votre idée est

conforme aux objectifs de l’institution du FIDA en

consultant la liste des questions majeures dans la

section précédente. Si votre idée est conforme à l’un

de ces concepts, elle vaut probablement la peine

d’être communiquée. (Le personnel de la Division de la

communication pourra vous assister pour identifier et

formaliser un message.)

Déterminer avec précision ce que vous entendez

énoncer est une première phase fondamentale. Bien

que cela puisse paraître évident, les gens omettent

souvent de clarifier le point majeur et finissent par

élaborer ainsi des messages confus ou vagues.

Il peut s’avérer utile de mettre par écrit le ou les

messages-clés ou d’aller les expliquer à un collègue.

Si vous n’arrivez pas à l’expliquer simplement, c’est

probablement que vous ne l’avez pas suffisamment

clarifié. Certaines personnes utilisent la technique du

“message de l’ascenseur”. Le message-clé devrait

être suffisamment succinct pour que vous puissiez

l’expliquer à quelqu’un lors d’un trajet en ascenseur.

Identifiez le public cible

Le FIDA a un vaste éventail de publics potentiels: des

ruraux pauvres participant à nos projets jusqu’aux

chefs d’État. La communication n’est efficace que

si elle atteint le public ciblé. Demandez-vous qui est

la personne susceptible d’utiliser votre message

ou d’agir conformément à celui-ci. Dans chaque

question, différents messages sont appropriés pour

différents publics donnés. Quand on démarre un

projet qui vise à encourager des groupes de femmes

à ouvrir des comptes d’épargne bancaire, on fait

appel à des messages tout à fait différents selon les

publics. Par exemple:�� pour des participants potentiels aux mêmes

groupes d’épargne: adhérer au groupe des

épargnantes vous aidera à économiser

suffisamment d’argent pour envoyer vos enfants

à l’école.

�� pour le directeur de la banque: aider votre groupe

d’épargne à ouvrir des comptes augmentera vos

dépôts et développera la fidélisation du client à

long terme, tout en démontrant l’engagement de la

banque à l’égard de la

communauté.

�� pour un donateur

potentiel: un projet

analogue s’est traduit

par une épargne pour les femmes d’une moyenne

de … par mois, et les taux d’inscription à l’école

secondaire de leurs filles étaient de … % plus

élevés que chez les filles des femmes qui n’avaient

pas participé au projet. Grâce à votre contribution,

nous pouvons étendre ce succès à un plus grand

nombre de communautés.

Une fois que vous avez repéré le public voulu, abordez

la phase suivante qui consiste à choisir le média

approprié. Parfois, il est évident – par exemple les

résultats financiers annuels sont toujours rapportés

dans le Rapport annuel. Pour un nouveau partenariat

important, on conseille un bref communiqué de presse.

Pour rendre compte du brillant succès d’un projet lors

d’une réunion internationale, un discours et une simple

brochure peuvent être souhaitables. Si nous recourons

aux différents médias disponibles, en mettant surtout

à profit le Web 2.0, nos messages pourront plus que

jamais atteindre et influencer un nombre infini de

personnes issues de publics différents.

Démarrer

� Clarifiez votre message � Identifiez le public cible � Préparez un budget

Page 14: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

14

Démarrer

Préparez un budget

Votre budget au titre de la communication vous

aidera à identifier les moyens dont vous disposez.

Les coûts de production s’accumulent rapidement.

Connaître votre public et le message vous aidera

à déterminer le type de produit – plus ou moins

sophistiqué – dont vous avez besoin. Il vous faudra

quantifier un budget précis pour chaque étape

du processus – rédaction, révision, conception,

correction des épreuves, impression et distribution

(pour un produit imprimé). Soyez aussi précis

que possible dans l’évaluation que vous ferez du

nombre de copies dont vous aurez besoin et évitez

de sous-estimer la quantité nécessaire. Imprimer

6 000 exemplaires en deux fois 3 000 exemplaires

plutôt que d’imprimer d’emblée 6 000 exemplaires en

une seule fois revient beaucoup plus cher.

Assurez-vous d’inclure un “plan de distribution” dans

le budget – expédier le matériel peut représenter un

autre poste coûteux. Le produit le plus coûteux d’entre

tous est indéniablement celui qui finit abandonné

sur une étagère poussiéreuse parce qu’aucun plan

ni budget n’avait été prévu pour le faire parvenir au

public voulu. Le plan de distribution doit également

déterminer quelle part du public recevra un exemplaire

imprimé plutôt qu’une version électronique – si elle

s’avère tout à fait suffisante pour votre public, une

publication électronique peut vous faire économiser

des fonds que vous pourrez attribuer à d’autres

activités de communication. Pour un complément

d’information, voir les sections: Directives relatives à la

conception graphique et Distribuer les documents du

FIDA ci-après.

Page 15: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.

Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-

dessous à Bob Baber, Division de la communication,

[email protected]

1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette

section faciles à lire et à comprendre?

m� Oui m� Non

2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-

vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre

dans le cadre de votre travail?

3. Sur une échelle allant de 1 à 10

(1 pour inutile, 10 pour extrêmement utile), quelle

note attribueriez-vous à ce chapitre?

m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5

m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10

4. Si la note attribuée en réponse à la question

précédente est égale ou inférieure à 5, merci de

bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est

selon vous pas utile.

5. Étiez-vous à la recherche d’une information

spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce

chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type

d’information que nous pourrions intégrer et qui

vous serait utile.

6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce

chapitre (liens vers les sites web et autres)?

m� Oui m� Non

7. Si vous avez répondu “oui” à la question

précédente, quelles sont d’après vous les

ressources les plus utiles?

Cliquez pour accéder au sondage interactif

correspondant à la section Introduction.

Introduction

Page 16: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Identité visuelle du FIDA

Page 17: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

A - 1

Présenter le FIDA sous son meilleur jourSelon un vieux dicton, la première impression est celle

qui compte le plus, et il en va ainsi aussi bien des

organisations que des individus. Le matériel publié

par le FIDA – qu’il s’agisse de contenus imprimés,

mis à disposition en ligne, affichés ou radiodiffusés –

parle au nom de l’organisation au même titre que

les membres du personnel. Toutes les recherches

menées en ce sens confirment qu’une identité claire et

cohérente contribue à bâtir et à asseoir la réputation

d’une organisation. Les symboles graphiques,

lorsqu’ils sont régulièrement renforcés, sont à même

de transmettre et de mettre en avant les points forts

de l’Institution.

L’image cohérente du FIDA, appuyée par le style

graphique fort, clair et épuré que nous avons choisi,

véhicule également un message clair concernant nos

priorités et notre détermination. Ce message est étayé

par les photos de notre travail sur le terrain, photos qui

donnent un visage à la pauvreté rurale et expriment

notre compassion et notre engagement à l’égard des

populations rurales pauvres.

Les directives qui figurent dans cette section

s’appliquent à l’identité de l’Institution, au style de la

conception graphique, à la photographie, aux cartes

et au Système d’information géographique (GIS).

Tous les membres du personnel ont un rôle important

à jouer dans la genèse d’une identité cohérente du

FIDA dans toutes les actions de communications, quel

qu’en soit le format. Appliquer ces quelques directives

vous aidera également à communiquer votre message

de façon plus professionnelle.

Politique en matière d’identité visuelleUne identité visuelle forte ne s’acquiert qu’au prix

d’une utilisation cohérente et systématique sur le long

terme; c’est pourquoi la politique du FIDA en matière

d’identité visuelle est la suivante: le logo officiel est le

seul et unique symbole officiellement autorisé pouvant

être utilisé au sein de l’organisation. Aucun autre

symbole, ni aucune autre marque, ne peut être utilisé

conjointement au logo officiel de l’identité visuelle du

FIDA ou s’y substituer.

Le logo du FIDALe logo du FIDA, ou symbole du FIDA, est l’élément-

clé de notre identité visuelle. Il doit figurer sur chaque

produit émanant du FIDA, du papier à en-tête aux

offres d’emploi en passant par les rapports, les

marchandises et le site web.

Le logo du FIDA, utilisé depuis la fondation de cette

institution, est un pictogramme conçu pour véhiculer

l’image de la coopération internationale en vue du

développement agricole. Il représente un épi de blé

stylisé, soutenu par trois tiges. Les tiges évoquent les

trois fondateurs du FIDA (l’Organisation de coopération

et de développement économiques [OCDE],

l’Organisation des pays exportateurs de pétrole

[OPEP] et les pays en développement) qui contribuent,

symboliquement, à la croissance du blé.

Le symbole est associé au nom de l’institution et,

ensemble, ils constituent le logo du FIDA. Le logo

du FIDA existe sous plusieurs formats, adaptés aux

besoins spécifiques.

Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté

1���Directives relatives à l’identité institutionnelle

Identité visuelle du FIDA

3 421Directives relatives à l’identité institutionnelle

Page 18: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Le logo du FIDA doit toujours être reproduit à partir

d’un master numérique disponible auprès de l’Unité

du Service de la conception graphique. Le fichier est

disponible aux formats EPS, GIF et JPEG. Veillez à

utiliser le format graphique approprié.

Formats des fichiers:

– EPS: toutes les applications destinées à une

impression professionnelle

– GIF: utilisation en ligne

– JPEG: applications bureautiques

Pour clarifier plus avant la mission du FIDA, un élément

secondaire, la devise du FIDA – “Œuvrer pour que

les populations rurales pauvres se libèrent de la

pauvreté” –, a été ajouté.

Pour permettre une plus grande flexibilité dans

l’utilisation du logo du FIDA sur des supports de

communication de différents formats et dimensions,

trois variantes de l’agencement des éléments

sont disponibles.

Dimension recommandée

La cohérence dans la dimension du logo est

importante dans la production de communications.

Voici les dimensions recommandées pour la

reproduction conseillée dans le format DL et dans les

différents formats de série A:

– DL – hauteur du logo: 13 mm

– A5 – hauteur du logo: 13 mm

– A4 – hauteur du logo: 13 mm

– A3 – hauteur du logo: 22 mm

Le logo doit être bien visible et reproduit de façon

uniforme. C’est pourquoi il ne doit jamais être reproduit

à une dimension inférieure à 13 mm.

Les fichiers EPS qui contiennent le logo garantissent

l’intégrité de la production du logo en cas

d’agrandissement ou de réduction. Ils permettent

d’éviter toute déformation dans les proportions du logo.

Versions linguistiques

Le logo est disponible dans chacune des quatre

langues officielles du FIDA – arabe, anglais, français et

espagnol. Il existe également une version comportant

la devise traduite dans les quatre langues au sein d’un

seul et même agencement.

Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté

LogoNom

Devise

Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté

13 m

m

Taille de la police: 8 pt

Identité visuelle du FIDA

A - 23 421Directives relatives à l’identité institutionnelle

Page 19: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Enabling poor rural peopleto overcome poverty

Enabling poor rural people to overcome poverty

Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté

Dar a la población ruralpobre la oportunidadde salir de la pobreza

Dar a la población rural pobre la oportunidad de salir de la pobreza

Enabling poor rural people to overcome poverty

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté

Dar a la población rural pobre la oportunidad de salir de la pobreza

Identité visuelle du FIDA

A - 33 421Directives relatives à l’identité institutionnelle

Page 20: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Couleur

Le logo ne peut être reproduit que selon les

paramètres suivants:

– 100% noir

– Symbole 50% noir et logo 100% noir

– Mode inversé 100% blanc sur tout champ/fond

Quand vient le moment de choisir des couleurs

pour le texte et le fond d’un produit d’information,

il est important de choisir des couleurs qui font

passer l’information de façon claire et efficace et

qui complètent les images utilisées. Le contraste

entre le texte et la couleur du fond est également

prépondérant, il doit être bien équilibré.

Exigences en termes d’habillage du logo

Pour optimiser sa présence visuelle, le logo doit

disposer d’un espace environnant dépourvu de

tout élément graphique ou de tout texte. Cet

espace libre doit toujours être égal à la largeur du

pictogramme (épi de blé stylisé reposant sur trois

tiges) composant le logo.

Intégrer les logos des partenaires

Le logo du FIDA peut être utilisé conjointement à un

autre logo ou emblème pour suggérer une association

entre le FIDA et d’autres organisations, projets ou

initiatives. Quand le logo est utilisé avec d’autres

logos ou d’autres emblèmes, un espace suffisant doit

être ménagé autour du logo du FIDA pour affirmer

clairement qu’il s’agit d’une organisation distincte.

Normes pour le web

Le logo du FIDA doit apparaître sur toutes les pages

web du FIDA. Une bannière normalisée permet de

véhiculer une image de marque uniforme sur tous les

sites web du FIDA.

ContactMark Forrest, Responsable de la conception graphique

Division de la communication

Courriel: [email protected]; [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2216

Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté

Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté

Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté

Le logo du FIDA est l’élément clé de notre identité visuelle. Il doit figurer sur chaque produit émanant du FIDA.

A - 4

Largeur du

picto

Largeur du

picto

Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté

Largeur du

picto

Identité visuelle du FIDA

3 421Directives relatives à l’identité institutionnelle

Page 21: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

TypographieLe style typographique du FIDA est direct, clair

et simple. Une typographie originale, bien

conçue, renforce notre communication et lui

ajoute du caractère.

Supports de communication imprimés

et d’affichage

Pour ce type de supports de communication, les

familles de polices de caractères ITC Giovanni et

Helvetica Neue ont été retenues comme polices de

caractères principales. Ces deux familles de polices

autorisent flexibilité et créativité dans l’utilisation

des textes destinés à être imprimés ou affichés.

Leur usage systématique et cohérent participe à

la construction de l’identité du FIDA et fait partie

intégrante de l’identité visuelle de l’institution.

Supports de communication internes

Pour les utilisateurs de Microsoft, les polices de

caractères utilisées pour le matériel produit en interne

(comme les courriers, les mémorandums, les fax)

sont Arial, Times New Roman et Verdana. Toutefois,

les polices de caractères supplémentaires qui sont

fournies avec les applications des logiciels Microsoft

et Apple ainsi qu’avec un grand nombre d’imprimantes

PostScript peuvent également être utilisées pour la

communication en interne.

Les textes d’introduction, les paragraphes et

les citations peuvent être mis en évidence pour

représenter ainsi un résumé du contenu ou des

messages-clés.

Le texte courant est plus lisible et plus agréable à l’œil

quand il est aligné à gauche et non aligné à droite. Dans

la mesure du possible, évitez de justifier le texte (de

l’aligner à la fois sur les marges de droite et de gauche).

Les éléments graphiques superflus qui risquent de

distraire l’attention du lecteur doivent être évités. Il faut,

de même, éviter tout désordre typographique.

Ménager des blancs suffisants ou des espaces vides

permet de faire ressortir les parties importantes du texte.

2���Directives relatives à la conception graphique

Helvetica Neue light Helvetica Neue light italic

Helvetica Neue bold Helvetica Neue bold italic

Arial regular Arial italic Arial bold Arial bold italic

Verdana regular

Verdana italic

Verdana bold

Verdana bold italic

ITC Giovanni book

ITC Giovanni italic

ITC Giovanni boldITC Giovanni bold italic

Times New Roman

Times New Roman italic Times New Roman boldTimes New Roman bold italic

A - 5

Identité visuelle du FIDA

Directives relatives à la conception graphique

1 3 42

Page 22: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Articles de papeterie de base et modèles de documentsDes articles de papeterie de base ont été

soigneusement mis au point afin de créer un système

d’identité cohérent. Les modèles de documents

sont conçus pour permettre une production à la fois

cohérente, rapide et économique, en interne comme

en externe. Ils sont également conçus pour intégrer

des formats de saisie.

Les modèles Word permettant de créer les articles de

papeterie FIDA énumérés ci-après sont accessibles

depuis les menus “Style” de l’application Microsoft

Word installée sur les ordinateurs du FIDA ou à l’adresse

https://xdesk.ifad.org/sites/irt/tmpl2010/default/aspx:

– Papier à lettre à en-tête

– Notes d’information

– Télécopies

– Comptes rendus de mission

A - 6

Identité visuelle du FIDA

1 3 42Directives relatives à la conception graphique

Page 23: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

A - 7

Identité visuelle du FIDA

1 3 42Directives relatives à la conception graphique

Page 24: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

En outre, des modèles de documents ont été mis au

point pour plusieurs types d’imprimés, institutionnels

et promotionnels. Les modèles suivants sont

disponibles sur demande auprès du Service de la

conception graphique:

– Cartes de visite

Les demandes émanant du siège social peuvent

également être adressées, par l’intermédiaire

des secrétariats des divisions, directement à

l’imprimerie. Les bureaux régionaux peuvent se

procurer des modèles de documents auprès du

Service de la conception graphique, et les cartes

peuvent être imprimées au siège social ou par les

bureaux régionaux eux-mêmes.

– Enveloppes et classeurs de l’institution

– Cartes de remerciements

– Cartons d’invitation

A - 8

Identité visuelle du FIDA

Directives relatives à la conception graphique

1 3 42

Page 25: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

A - 9

Identité visuelle du FIDA

Directives relatives à la conception graphique

1 3 42

Page 26: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

– Bloc-notes

– Ordre du jour d’ateliers

– Communiqués de presse

– Certificats

– Badges

– Affiches

A - 10

Identité visuelle du FIDA

Directives relatives à la conception graphique

1 3 42

Page 27: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

A - 11

Identité visuelle du FIDA

Directives relatives à la conception graphique

1 3 42

Page 28: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

– Publications et flyers

Le FIDA utilise divers modèles de documents

pour ses publications et ses fiches d’informations.

Les instructions et les fichiers des documents

maîtres sont disponibles auprès du Service

de la conception graphique. Le logo du FIDA

doit apparaître sur la première page de tous

les supports de communication imprimés, de

préférence en haut à gauche. à défaut, il peut

apparaître au bas à droite de la page.

Les variantes du logo autorisent une mise en page

souple et créative, et offrent des solutions d’alignement

typographique. Le logo du FIDA et l’adresse du bureau

doivent apparaître au dos des publications comportant

plusieurs pages. Voyez si votre publication nécessite

un numéro ISBN ou ISSN. (Voir Distribution des

produits FIDA pour d’éventuels conseils.)

A - 12

Identité visuelle du FIDA

Directives relatives à la conception graphique

1 3 42

Page 29: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

A - 13

Identité visuelle du FIDA

Directives relatives à la conception graphique

1 3 42

Page 30: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

– Articles promotionnels

Vous trouverez ci-dessous des utilisations

conformes du système d’identité visuelle sur des

marchandises et des produits de marque. Pour

les produits sur lesquels figure le logo du FIDA, les

couleurs à privilégier sont le blanc, le gris ou le noir.

A - 14

Identité visuelle du FIDA

Directives relatives à la conception graphique

1 3 42

Page 31: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

A - 15

Identité visuelle du FIDA

Directives relatives à la conception graphique

1 3 42

Page 32: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

– Présentations PowerPoint

Un modèle a été créé dans le but de garantir une

cohérence visuelle, et ce modèle doit être utilisé

pour toutes les présentations. Les images utilisées

doivent refléter notre travail et présenter les

personnes avec dignité et intégrité. (Voir Supports

visuels et Annexe I.)

– Publicité

La conception, la dimension et le format des articles

publicitaires doivent être déterminés en fonction de

la publication dans laquelle ils apparaissent et de

la quantité d’informations à communiquer. Le texte

devrait être aussi concis que possible, et composé

en capitales et bas de casse, en drapeau au fer à

gauche (aligné à gauche).

A - 16

Identité visuelle du FIDA

Directives relatives à la conception graphique

1 3 42

Page 33: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Conseils pour la typographie et pour une conception graphique efficaceLes documents imprimés doivent être lisibles et

visuellement intéressants pour retenir l’attention du

lecteur. Bien qu’il soit impossible de concevoir un produit

accessible à tous, nous devons nous fixer comme

objectif de concevoir des supports de communication

aussi attrayants que possible pour le plus grand nombre

tout en étant faisant preuve de créativité sur le plan

visuel. Voici nos recommandations en la matière:

�� Taille des caractères. La taille minimum admise

pour les caractères du texte courant est de

11 points. Cependant des polices de caractères

plus petites sont admises dès lors qu’elles

s’avèrent appropriées à un public ciblé.

�� Majuscules. Les majuscules (capitales) sont plus

difficiles à lire que les minuscules (bas de casse)

donc il est préférable de limiter leur utilisation

autant que faire se peut.

�� Italique. L’italique est également plus difficile à lire,

plus particulièrement pour les malvoyants, et son

utilisation devrait donc être réservée aux termes

étrangers. Pour faire ressortir une partie du texte,

utilisez des caractères gras ou une couleur soutenue.

�� Interligne. Il s’agit de l’espace vertical entre une

ligne de caractères et la suivante, d’une ligne de

base à l’autre. Si l’interligne est trop large ou trop

étroit, le texte est difficile à lire. La règle de base

à appliquer est la suivante: la valeur de l’interligne

doit être supérieure à celle de corps du caractère

d’au moins 2 points de taille.

�� Espacement entre les mots, espacement entre

les lettres (approche) et échelle horizontale.

Il faut éviter de changer l’espacement entre les

lettres ou les mots et d’altérer les proportions des

lettres (échelle horizontale) car un espace trop

réduit ou trop large entre les lettres ou les mots

peut nuire à la lisibilité du texte.

�� Alignement. Le texte le plus lisible est aligné sur

la marge de gauche et non aligné ou non justifié à

droite. Un texte entièrement justifié (alignement à la

fois aux marges de gauche et de droite) se traduit par

une échelle horizontale qui peut être difficile à lire.

�� Contraste. Il doit toujours y avoir un contraste de

tons marqué entre le texte et le fond sur lequel

il est imprimé. Le contraste est à son maximum

quand sont combinées les couleurs foncées d’une

part et pâles d’autre part.

�� Passer du noir au blanc. Il s’agit d’un texte où

les lettres claires apparaissent sur un fond foncé.

La couleur du fond doit être aussi foncée que

possible. Les textes composés en blanc sur fond

très foncé ou noir sont les plus lisibles. Il faut veiller

tout particulièrement au corps et à la graisse de

la police (mettre le texte en gras) pour que le texte

reste toujours lisible.

�� Texte sur images. Placer du texte sur une image

peut le rendre difficile à lire. Le fond doit toujours

présenter un ton homogène et permettre un bon

contraste; le cas échéant il peut être retouché.

�� Conception graphique. Une conception graphique

efficace et accessible est claire, simple et sobre tout

en offrant une bonne navigation visuelle.

Conseils pour le recrutement d’un graphisteAvant de recevoir les graphistes en entretien,

définissez le périmètre de travail:

�� Définissez vos objectifs, votre public cible et

les messages importants que vous souhaitez

communiquer. (Pour obtenir des conseils, voir

Planifier la distribution des documents imprimés.)

�� Définissez le volume de texte dont vous disposez

(en nombre de mots) et le degré d’élaboration de la

mise en page souhaité ou nécessaire, en fonction

de votre public et de votre objectif. Un simple

document uniquement composé de texte peut-il

faire l’affaire ou faut-il prévoir d’illustrer le texte avec

des photographies, des graphiques et autres?

Qu’en est-il des couleurs? N’oubliez pas que plus

une publication est élaborée plus elle coûte cher.

�� Déterminez un budget approprié et provisionnez

les fonds nécessaires au recrutement du graphiste.

Le montant alloué dépendra de la portée et de

l’ampleur du travail, de l’expérience du graphiste

et de sa compétence ainsi que de la taille et de

la réputation de l’entreprise – les services d’un

graphiste free-lance travaillant à son compte

s’avèrent généralement moins coûteux que ceux

d’une agence offrant tous les services. S’offrir

les services de création graphique d’une agence

renommée peut s’avérer très coûteux.

�� Sélectionnez et rencontrez les graphistes

appropriés. Posez-vous les questions suivantes:

– Sont-ils en mesure de vous présenter des

exemples pertinents et de qualité de leur travail?

– Ont-ils une bonne expérience de la

création et de la production en matière de

communication graphique?

– Sont-ils familiarisés avec les activités de

développement international? Ont-ils produit

des documents en langues étrangères?

A - 17

Identité visuelle du FIDA

Directives relatives à la conception graphique

1 3 42

Page 34: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

�� Une fois le graphiste sélectionné, établissez

un contrat clair pour l’exécution du travail. Ce

contrat doit détailler le budget et ses différents

postes, préciser très exactement ce qu’il

comprend, recenser les prestations devant être

fournies, les différentes étapes prévues pour la

production et les délais impartis. Il doit également

préciser combien d’épreuves sont prévues et

mentionner les coûts supplémentaires engendrés

par d’éventuelles modifications. Apporter des

modifications significatives en cours de production

coûte cher: les frais s’accumulent rapidement.

�� Veillez à valider toute la partie rédactionnelle avant

de lancer le travail de création graphique.

�� Soyez ouverts à de nouvelles idées – les graphistes

peuvent se montrer très créatifs et proposer des

solutions inattendues qui ajoutent à l’originalité et à

l’attrait d’un projet.

Conseils pour l’impression�� Évaluez si un document a vraiment besoin d’être

imprimé. L’information peut-elle être distribuée

numériquement? (Voir “Impression ou publication

électronique”.)

�� Si l’impression s’avère nécessaire, pensez

“vert” dans le choix des imprimeurs et de

l’approvisionnement en papier – on dispose

aujourd’hui de papier entre 50 à 100% recyclé, non

blanchi et non couché. Pour l’impression, il existe

également des encres non toxiques à base d’eau.

�� Si vous imprimez de plus petites quantités,

envisagez l’impression numérique comme

alternative économique.

�� Vous pouvez aussi économiser du papier en

utilisant des dimensions de feuilles de presse

standard et en synchronisant les projets qui

utilisent le même papier.

Note: la Division de la communication dispose

d’une liste d’imprimeurs locaux recommandés.

ContactMark Forrest, Responsable de la conception graphique

Division de la communication

Courriel: [email protected]; [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2216

A - 18

Identité visuelle du FIDA

Directives relatives à la conception graphique

1 3 42

Page 35: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Rôle de la photographie dans la communicationDès l’instant où nous nous levons le matin, nous

sommes bombardés d’images – la liste est sans fin.

Les smartphones, Internet, les journaux, la télévision

et les panneaux d’affichage figurent au nombre des

sources d’images. Les images sont utilisées pour

vendre des produits, influencer l’opinion publique et

illustrer les événements d’actualité. Elles amenuisent

les frontières et mondialisent la culture. Les images

sont efficaces parce qu’elles retiennent l’attention des

gens et laissent une impression durable.

Pour le FIDA, les images constituent à l’échelle

mondiale un outil de sensibilisation de l’opinion

à la pauvreté rurale et aux moyens mis en œuvre

pour la combattre. La photographie est essentielle

à notre travail au vu du rôle inhérent qu’elle joue

pour présenter l’information et susciter une

réponse émotionnelle chez les lecteurs. Elle est

utilisée comme outil de plaidoyer pour incarner les

populations rurales pauvres et attirer l’attention sur

les initiatives conçues pour les aider.

Nous utilisons différents

types de photographies:

�� Documentaire,

montrant des

paysans et paysannes

pauvres dans nos

zones de projets Ces

photographies aident

à attirer l’attention

du public sur nos

publications et affichages, et à illustrer nos projets.

�� Abstrait, fournissant des éléments graphiques

destinés à habiller nos publications et affichages,

tels des gros plans de céréales.

�� Portraits, montrant les sessions du Conseil des

Gouverneurs, les signatures de prêts, les réunions au

sommet et les événements sponsorisés par le FIDA.

3���La photographie au FIDA

La règle principale de l’exercice de la photographie pour le FIDA est de préserver la dignité et l’humanité des personnes tout en ouvrant une fenêtre sur leur vie.

A - 19

Identité visuelle du FIDA

La photographie au FIDA

1 432

Page 36: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Politique du FIDA en matière de photographieLa règle principale de l’exercice de la photographie

pour le FIDA est de préserver la dignité et l’humanité

des personnes tout en ouvrant une fenêtre sur leur

vie. Les problèmes auxquels sont confrontées les

populations rurales pauvres doivent figurer au premier

plan de notre travail de plaidoyer. Les photographes

que nous commissionnons doivent se concentrer

principalement sur ces problèmes et non sur le FIDA,

Les photographies doivent toujours:

– représenter les personnes avec dignité et

humanité, jamais comme des objets de pitié;

– intensifier la prise de conscience des questions

favorables aux pauvres telles que définies par les

ruraux pauvres;

– aider à persuader les donateurs et le secteur privé

d’investir dans la lutte contre la pauvreté

– éviter de heurter, d’exploiter ou de mettre en danger

les sujets ou les groupes qu’elles représentent;

– être techniquement irréprochables (si possible

prises par des photographes professionnels

chevronnés); et

– contenir des informations légendées complètes.

Il est essentiel d’agir avec prudence lorsque l’on publie

ou distribue des images de personnes ou de groupes

vulnérables; le principe directeur est de “ne faire de mal

à personne”. Si ces personnes ne souhaitent pas être

photographiées, leur volonté doit être respectée. Les

photographies d’enfants, surtout celles qui les montrent

au travail, ne doivent pas constituer le sujet principal. Il

est également important de n’offenser aucun groupe

politique, social ou culturel et de ne pas sembler assimiler

le FIDA à l’un de ces groupes. Il faut donc faire preuve

de sensibilité dans le choix des photos. Le caractère

“approprié” ou non des messages véhiculés dépend

du contexte dans lequel les photos sont utilisées.

Publier des photos sorties de leur contexte ou utiliser un

contenu mensonger à leur propos est inacceptable.

Note: dans la mesure du possible, il convient

de demander l’accord verbal de la personne

photographiée.

Thèmes des couvertures photographiquesUn certain nombre de thèmes qui sont fréquemment

traités par des publications ou des présentations

figurent au cœur même du travail du FIDA. Ces thèmes

représentent un cadre de travail utile et doivent toujours

être explorés en vue d’en tirer des récits ou comme

source d’inspiration photographique. Ils comprennent:

– sécurité alimentaire, nutrition et prix des

denrées alimentaires;

– production et transformation alimentaires;

– égalité hommes-femmes et autonomisation

des femmes;

– gestion des ressources en eau et de la terre;

– atténuation des changements climatiques;

– financement rural et microcrédit;

– jeunes et emploi, y compris les jeunes

entrepreneurs;

– infrastructures rurales;

– marchés locaux et mondiaux via le renforcement

des chaînes de valeur;

– formation, éducation et alphabétisation;

– lutte contre la désertification et reforestation;

– redressement au sortir d’une catastrophe;

– développement de communautés;

– innovation et technologies améliorées;

– migration vers les zones urbaines et retour aux

zones rurales.

Accès aux photographies: utiliser la Banque d’images du FIDA La Banque d’images http://photos.ifad.org est un outil

de stockage et de consultation des collections de

photos du FIDA. La collection, qui compte actuellement

plus de 14 000 images, est régulièrement mise à jour.

La collection de photographies en couleur date de 1986.

L’éditeur photos gère la Banque d’images et peut

éditer et recommander des images appropriées pour

une utilisation en interne ou pour des institutions

partenaires. La plupart des photos ont été prises

par des photographes professionnels. Cependant,

le travail de photographe amateur est acceptable s’il

répond à des critères de qualité élevés, si le FIDA

connaît le photographe et que ce dernier a cédé les

droits de ses photos au FIDA.

Les photos du FIDA sont distribuées gratuitement

aux organisations des Nations Unies, aux agences

gouvernementales, aux ONG et aux organisations

de développement dédiées à l’agriculture et au

développement rural.

Les utilisateurs doivent s’inscrire à la Banque d’images

du FIDA; à partir de ce site ils peuvent faire des

demandes de téléchargement et de publication des

A - 20

Identité visuelle du FIDA

La photographie au FIDA

1 432

Page 37: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

photographies. L’éditeur photos accorde son autorisation

d’exploitation des photos après s’être assuré que

leur usage n’est pas commercial et qu’il est conforme

aux critères d’utilisation du FIDA. Des exceptions

sont admises en cas d’usage commercial à des fins

didactiques et au sein de publications scientifiques.

Note: Chaque fois qu’une photographie du FIDA est

publiée, les crédits photo doivent impérativement

mentionner le FIDA et le photographe, et une copie

de la publication doit être envoyée à l’éditeur photos.

Comment utiliser la Banque d’images: foire

aux questions

�� Pouvez-vous simplement m’envoyer les photos?

Non – parce que la Banque d’images est une façon

plus sûre et plus efficace de stocker, d’afficher

et de distribuer des images aux membres du

personnel et aux partenaires du développement.

Une fois que vous aurez pris l’habitude de l’utiliser,

vous constaterez que la Banque d’images permet

de gagner du temps, de rester organisé et de

stocker aisément des fichiers images lourds sans

encombrer inutilement votre ordinateur et votre

boîte de réception de courriels.

�� Que dois-je faire pour m’inscrire?

Allez sur http://photos.ifad.org et cliquez sur

Register (“S’inscrire”) en haut de l’écran à droite

et remplissez le bref formulaire. Si vous êtes un

membre du personnel du FIDA, vous n’avez pas

besoin de vous inscrire, mais simplement de vous

identifier à l’aide de votre identifiant LAN ID et de

votre mot de passe.

�� Comment faire pour se connecter?

Cliquez sur Log in (“Se connecter”) en haut de

l’écran à droite. Saisissez votre identifiant et votre

mot de passe.

�� Qu’est-ce qu’une lightbox?

Une lightbox permet de créer une collection

d’images consultables que vous pouvez partager

avec des collègues ou enregistrer en vue d’une

utilisation future. Autrefois, la lightbox se présentait

sous la forme d’un caisson lumineux ou d’une

table lumineuse sur laquelle on disposait les

clichés et les négatifs pour permettre une bonne

visualisation.

�� Comment trouver les images et les

sauvegarder?

Une fois que vous vous êtes connecté, vous

avez la possibilité de parcourir la collection ou

d’effectuer une recherche à l’aide de mots-clés.

Pour effectuer une recherche, saisissez un mot-clé

dans la boîte de recherche; et une liste de termes

apparentés apparaîtra; cette liste propose des

mots et combinaisons de mots destinés à vous

assister dans votre recherche.

N’oubliez pas de paramétrer le filtre (Current filter

dans la partie gauche de l’écran) sur le type de

photographies que vous souhaitez trouver avant de

lancer votre recherche.

Si vous voulez sauvegarder des images dans un

groupe, vous pouvez les sélectionner en cliquant

sur Add to My Lightbox (“Ajouter à ma lightbox”).

L’image sera enregistrée automatiquement dans

My Lightbox, l’onglet apparaîtra dans la partie

gauche de l’écran.

�� Est-il possible d’avoir plus d’une lightbox?

Oui. Si vous voulez créer une nouvelle lightbox,

cliquez sur le menu View contents (“visualiser

les contenus”) de

votre lightbox, puis

clique sur Manage

Lightboxes (“gérer les

lightboxes”) au haut

de la page de votre

lightbox. Vous avez la

possibilité d’ajouter,

de renommer, de

copier, d’effacer ou de partager vos lightboxes.

Vous pouvez également créer rapidement de

nouvelles lightboxes en cliquant sur la petite flèche

située à côté de My Lightbox, puis en saisissant

un nouveau nom dans Create new (“en créer une

nouvelle”). Veillez à toujours créer et sélectionner la

lightbox appropriée avant d’enregistrer des images.

�� Pourquoi ma recherche me donne-t-elle des

images non pertinentes?

La fonction de recherche est configurée pour

effectuer à la recherche à la fois dans le champ

“mot-clé” et sur les mots figurant dans le champ

“légende”. Si vous voulez restreindre votre

recherche au champ “mot-clé”, vous pouvez soit

sélectionner un champ “mot-clé” à partir d’une

image recherchée (les images sont reliées entre

elle par des liens hypertextes) soit saisir le mot

dans le champ “mot-clé” de la recherche avancée.

�� Dois-je télécharger les images que je souhaite

partager avec mes collègues et mes contacts?

Non. Vous pouvez partager une lightbox avec

les membres du personnel du FIDA et tout

autre utilisateur inscrit. Pour ce faire, connectez-

vous, enregistrez les images dans la lightbox

de votre choix, cliquez sur View contents

La Banque d’images est un outil de stockage et de consultation de la collection de photos du FIDA, qui comporte plus de 14 000 photos.

A - 21

Identité visuelle du FIDA

La photographie au FIDA

1 432

Page 38: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

(“visualiser les contenus”), puis sur Manage

lightboxes. Vous pourrez les partager avec

d’autres utilisateurs préalablement inscrits en

sélectionnant Share (“partager”), puis en cliquant

sur Add users (“ajouter utilisateurs”): remplissez

un ou plusieurs champs et cliquez sur Find

(“trouver”). Sélectionnez l’utilisateur et cliquez

sur Add selected users (“ajouter les utilisateurs

sélectionnés”). Via l’option Edit vous pouvez aussi

accorder des droits de modification à l’utilisateur

pour qu’il puisse ajouter des images à la lightbox

ou en supprimer.

�� Est-ce que je peux télécharger mes propres

photos des projets du FIDA?

Oui. Merci de bien vouloir envoyer un message à

l’administrateur de la Banque d’images en utilisant

le lien Contact us (“contactez-nous”) situé à

gauche de l’écran pour demander l’autorisation de

télécharger des photos.

�� J’ai enregistré des images dans ma lightbox,

mais elles ont disparu. Que s’est-il passé?

Vous avez probablement enregistré des images

sans vous être connecté au préalable. Une

fois que vous êtes identifié, votre travail est

automatiquement enregistré.

�� Est-il possible d’éliminer le filigrane numérique

du FIDA?

Oui, vous devez enregistrer les images dans votre

lightbox, puis demander l’autorisation de procéder

au téléchargement. Dès que vous recevez le

message indiquant que votre demande a été

acceptée, vous pouvez télécharger les images

sans filigrane sur votre ordinateur.

�� La publication d’une image du FIDA

est-elle payante?

Les photographies du FIDA sont distribuées

gratuitement aux organisations des Nations Unies,

aux agences gouvernementales, aux ONG et

aux organisations de développement dédiées à

l’agriculture et au développement rural.

Note: quand vous faites une demande de

téléchargement d’images, précisez toujours le motif

de la demande, le nom et le type de la publication

ainsi que le sujet de l’article ou du chapitre.

Acquisition de photographies: organiser une mission photographiqueLe FIDA acquiert régulièrement de nouvelles images

numériques pour illustrer ses priorités du moment,

ses projets et les questions relatives aux populations

rurales pauvres. Les images sont généralement

acquises auprès de missions photographiques

menées par un photographe professionnel chargé

de se rendre sur site et de documenter les projets ou

après de photographes sous contrat exerçant leurs

fonctions en tant que photojournalistes. Fonctions qui

impliquent d’effectuer des recherches pour proposer

des options de sujets, et de fournir des reportages

photos complets et des images qui présentent un

aperçu des activités du projet dans la région. Les

projets concernés sont généralement bien avancés

ou presque terminés de sorte que les images peuvent

saisir des activités et des structures bien développées.

Rechercher un sujet

La première démarche dans la mission

photographique consiste à rechercher un sujet. C’est

en général l’éditeur photos qui s’en charge, parfois

en collaboration avec les équipes éditoriale, web ou

vidéo, ainsi que le directeur du programme de pays,

un économiste de la région concernée et le personnel

local du projet. Chaque mission doit être clairement

définie en termes d’objectifs et d’éléments à livrer. Si

la mission photographique s’inscrit dans un projet

plus vaste, il convient de discuter entre collègues

du contenu du sujet, de l’approche envisagée, de

l’esprit à donner et du public concerné. Un bon retour

d’informations aidera à définir la mission. Les critères à

passer en revue sont les suivants:�� Le projet retenu constitue-t-il un bon candidat

pour faire l’objet d’un reportage photos? Les

projets qui impliquent la culture des terres ou la

vente de produits sur les marchés par exemple

se prêtent généralement mieux aux reportages

photos que les projets concernant principalement

des réunions.

�� Le moment de l’année et le cycle des cultures.

La plantation et la récolte constituent des sujets

plus photogéniques que les champs en jachère.

�� Le cycle du projet et ses différentes étapes.

Un projet à mi-parcours ou en fin de parcours a

souvent plus à montrer qu’un projet en phase

de démarrage.

A - 22

Identité visuelle du FIDA

La photographie au FIDA

1 432

Page 39: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

À l’issue de ce travail de recherche, plusieurs

options de sujets devraient émerger ou différents

angles devraient être suggérés afin de guider le

photographe dans son travail. Le photographe

utilise ces informations comme point de départ et,

le cas échéant, les complète par une recherche

supplémentaire avant de se rendre sur le terrain.

L’éditeur photos fournit également des informations

générales sur le contexte de la mission et des contacts

sur le terrain.

Recruter un photographe

L’exercice de la photographie exige vision, savoir-faire,

formation, sensibilité et expérience. Comme un grand

nombre de professions créatives, la photographie est

subjective, et chaque photographe abordera le sujet à

sa façon, selon une approche qui lui est personnelle.

L’éditeur photos doit passer en revue le travail et

les références des photographes potentiellement

retenus et doit leur faire passer un entretien en vue

de la mission confiée. Nous faisons le maximum

pour recruter des photographes issus de pays en

développement ou basés là-bas. Il arrive que des

professionnels amateurs soient recrutés, mais pour les

missions de couverture photographique de projets

il convient de s’adresser à des professionnels.

L’éditeur photos peut donner son avis avant de

recruter un photographe et de définir les modalités du

contrat, mais il ne doit pas oublier ce qui suit:�� Établissez un budget. Provisionnez les fonds

nécessaires au recrutement d’un photographe

professionnel. Le montant à prévoir dépend de la

mission confiée; le recrutement s’apparente à celui

d’un consultant international.

�� Évaluez les compétences des photographes.

Consultez l’éditeur photos pour identifier

un ou plusieurs photographes dotés d’une

expérience professionnelle dans le domaine du

développement international et/ou humanitaire et

justifiant d’au moins trois ans d’expérience auprès

des médias, sur papier et numériques. Passez en

revue leur travail pour vous assurer que leur style

est conforme à vos objectifs de communication

(n’oubliez pas que promouvoir la dignité et le

respect est fondamental); faites-leur passer

un entretien pour évaluer leurs capacités, leur

approche et leur flexibilité pour faire face à toute

circonstance potentiellement difficile et identifier les

situations particulières ou les limites éventuelles .

�� Discutez du périmètre de travail. Discutez

longuement du périmètre de travail avec

le photographe. Spécifiez les objectifs de

communication et identifiez un référent sur le

terrain qui travaillera directement avec votre

photographe. Expliquez clairement le type de

photographie dont vous avez besoin; décrivez

les projets spécifiques qu’il faudra photographier

et abordez ouvertement toutes les difficultés

qui pourraient se présenter. Les photographies

du FIDA doivent se prêter à tous les types de

documents imprimés ou de produits électroniques

(bannières, affiches, publications, rapports, site

web), mais si vous savez à l’avance à quelle

utilisation elles sont destinées, faites-en part au

photographe. Demander des prises de vue à la

fois verticales et horizontales.

�� Mettez-vous d’accord sur les honoraires, les

délais impartis, les sites à photographier.

Énoncez clairement le nombre de jours couverts

par le forfait, détaillez ce que ce dernier comprend

(voyage, postproduction) et listez les projets ou

sites devant être photographiés.

�� Fournissez une liste préliminaire de prises

de vue. Bien qu’il soit impossible de tout savoir

du projet, essayez de fournir une courte liste

des images sur lesquelles vous comptez et des

quantités requises. Cela facilitera le travail de tous

et contribuera à éviter tout malentendu par la suite.

Cession de droits

Les photographes free-lance sont considérés comme

des travailleurs indépendants et il est conseillé de

les recruter sur la base de contrats de prestation de

services. Ils sont automatiquement titulaires des droits

d’auteur sur leurs photographies, qui constituent

leur propriété intellectuelle, à moins qu’un contrat

n’en décide autrement. Le FIDA conserve le droit

d’utiliser ces photographies à perpétuité alors que le

photographe en conserve la propriété intellectuelle.

Le FIDA exige que les photographies soient toujours

utilisées de façon à respecter l’intérêt supérieur des

populations rurales pauvres et du FIDA.

Définir les modalités du contrat

L’étape suivante consiste à définir les modalités

du contrat à la lumière des informations recueillies

au cours des recherches effectuées autour des

sujets possibles et de la discussion engagée avec

le photographe au sujet du périmètre de travail.

A - 23

Identité visuelle du FIDA

La photographie au FIDA

1 432

Page 40: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Cette tâche incombe à l’éditeur photos ou implique

sa collaboration. Les modalités du contrat doivent

préciser au minimum:

– le nombre de jours, répartis entre les jours de

voyage, la mission elle-même et le travail de

postproduction;

– un itinéraire indiquant les activités spécifiques à

couvrir, combien de jours doivent être consacrés

à chacun des sites et la durée des trajets pour se

rendre d’un site à l’autre;

– une liste préliminaire des photos à prendre et le

nombre approximatif de photos prévu.

Conditions du voyage

�� Assurance médicale.

Les photographes doivent être couverts par une

assurance médicale tant qu’ils sont sous contrat

avec le FIDA, conformément à la pratique courante.

�� Visas.

Il appartient aux photographes de se procurer

leurs visas. L’éditeur photos peut fournir un courrier

officiel présentant les motifs de leur voyage dans

le pays.

�� Problèmes liés à la sécurité lors du voyage.

Si un photographe se sent sérieusement menacé

lors d’une mission, il doit contacter l’éditeur photos

pour modifier la mission voire l’annuler.

Légender les photographies

Les photographes doivent fournir des légendes pour

toutes leurs photos. Les légendes en question doivent:

– fournir des détails allant au-delà de ce que montre

la photo;

– être informatives, intéressantes et incitatives;

– inclure les noms et prénoms des sujets;

– inclure une date et un lieu, même approximatifs; et

– dans la mesure du possible, inclure des citations

émanant des sujets car elles rendent le récit

plus captivant.

Recadrer l’image

Recadrer les images pour resserrer la composition,

renforcer son impact ou exclure des éléments

superflus est autorisé. En revanche, tout recadrage

modifiant le contexte et l’élément central de la photo

est inacceptable. Le contenu et le message d’une

photo doivent demeurer intacts, et ce même lorsque

les photographies sont utilisées comme éléments de

conception graphique.

Manipuler les images numériques

Les images numériques sont téléchargées sur un

ordinateur et peuvent être transformées de diverses

façons. Il est impossible de garantir qu’une photo

numérique correspond bien à l’original. Pour conserver

leur caractère authentique et véridique aux photos,

le FIDA ne manipule pas les images numériques,

sauf pour éventuellement supprimer les mentions de

marques déposées ou d’autres éléments tels que

cigarettes ou sacs en plastique.

Crédits photo

Les photos sont automatiquement protégées

par le droit d’auteur, et le photographe doit être

crédité quand une photographie est utilisée. Des

crédits photographiques précis aident également

à identifier les photos et à y accéder facilement en

vue d’une utilisation future. Les crédits photo doivent

impérativement apparaître sur les photos du FIDA qui

sont publiées afin d’éviter toute violation des droits

d’auteur et de créditer comme il se doit le FIDA et

le photographe. Le format à utiliser pour les crédits

photo est le suivant: @IFAD/nom du photographe en

entier. Un crédit photo qui ne pourrait pas être placé

directement à côté de la photo devra figurer à la

dernière page de la publication; un lien hypertexte vers

le site web du FIDA ou de la Banque d’images peut

également être créé.

Identité visuelle du FIDA

La photographie au FIDA

1 432 A - 24

Page 41: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Directives à l’intention du photographe dans le cadre des missions photographiquesCette section peut être distribuée aux photographes

sous forme de document indépendant

Directives techniques

�� Votre priorité, avant toute autre chose, doit être

de toujours représenter les populations rurales

pauvres avec dignité et respect. Le FIDA n’utilise

pas de photographies “choquantes” et n’exploite

pas non plus la souffrance des gens. Essayez de

faire ressortir la force et la fierté des populations.

�� Discuter de ce que vous devez voir avec votre

contact responsable sur le terrain avant de vous

lancer et renseignez-vous sur les limites ou

conditions éventuelles. (Si vous avez été recruté

par l’éditeur photos du FIDA, les modalités de votre

contrat fournissent une liste détaillée des prises

de vue à faire.)

�� Photographiez les sujets tandis qu’ils se livrent

à une activité ou vaquent à leurs occupations

quotidiennes et pas simplement posant

devant l’appareil.

�� Les portraits doivent inclure l’environnement de la

personne et être pris dans le contexte du travail ou

de la vie quotidienne.

�� Évitez que les véhicules et le personnel du projet

se retrouvent dans le cadre, à moins que leur

présence sur la photo ne soit justifiée.

�� Si vos conditions ne sont pas satisfaites, signalez-

le immédiatement au responsable du projet. (Le

personnel encadrant votre visite est expérimenté

en matière d’organisation de visites techniques,

mais peut ne pas savoir repérer les bonnes

occasions de prendre des photos).

�� Tâchez de réaliser vos photographies à l’aube

ou en fin d’après-midi pour éviter une lumière

trop éblouissante. Faites part de cette exigence

aux responsables du projet pour qu’ils soient

disponibles au moment voulu. Si vous saisissez

une situation intéressante alors que ce n’est pas

le “bon moment” de la journée, essayez de revenir

plus tard ou plus tôt le lendemain matin.

�� Quand vous photographiez des personnes qui

portent des chapeaux ou des visières pour se

protéger du soleil , veillez à ce que leurs yeux et

leurs visages ne soient pas sous-exposés.

�� Quand vous photographiez des personnes ou des

animaux, évitez de prendre la photo en plongée,

car ils semblent alors plus petits et plus trapus.

�� Évitez de photographier les personnes dont les

vêtements portent des logos de marques (Nike,

Coca Cola) ou qui sont en train de fumer.

�� Éliminez tous les éléments supplémentaires qui

peuvent apparaître sur les photographies, tels que

la date ou l’heure.

Images à inclure

Des photos de personnes vaquant à leurs occupations

quotidiennes, remplissant un quart à un tiers du cadre.

Ces photos doivent être aussi naturelles que possible,

évitez que les sujets posent. (Voir Thèmes des

couvertures photographiques ci-dessus.)

�� Des photos d’hommes et de femmes travaillant

côte à côte dans le respect de la parité.

�� Des photos de groupe prises lors des sessions de

formation et des réunions (groupes d’agriculteurs,

groupes de femmes, coopératives de crédit).

�� Des gros plans verticaux (tête et épaules) de

personnes attrayantes ou caractéristiques de

l’environnement local. Ces photos doivent être à la

fois prises “de face” et de “trois quarts” (“demi-profil”).

Incluez les photos du sujet regardant l’appareil photo.

�� Des photographies mêlant paysages et paysans

et/ou bétail; essayez d’éviter les photos de

paysages ne comportant aucun élément humain

de taille significative.

�� Des gros plans de bétail et de cultures/produits

agricoles comme les céréales, les plantes ou les

semences à utiliser comme éléments d’illustration.

Des gros plans de mains tenant le fruit d’une

récolte, des instruments agricoles ou de l’argent

(pour illustrer le crédit).

�� Des images qui présentent le contexte du pays/

de la société où le projet est mené, comme

la terre (sèche ou irriguée), les marchés, des

rassemblements de groupes ou d’autres situations

ou aspects sociaux.

�� Plusieurs variantes pour chacun des sujets

photographiés dans la mesure du possible. Et

ménagez des espaces “vides” suffisants pour faire

figurer des gros titres ou du texte.

�� Les images d’enfants doivent être évitées (surtout

les enfants au travail), à l’exception de contextes

spécifiques comme les écoles, les foyers ou

les dispensaires.

Directives de base en matière de légendes

Prenez note de toutes les photos prises pendant la

mission. Sachez répondre aux questions suivantes:

qui? quand? où? pourquoi? et comment?

Identité visuelle du FIDA

La photographie au FIDA

1 432 A - 25

Page 42: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

�� Qui sont les personnes photographiées, quand ont-

elles été photographiées et où? Indiquez leur nom

complet (dans la mesure du possible, demandez

aux sujets d’écrire leur nom en majuscules), leur

âge, le nombre de membres que compte leur

famille, l’emploi occupé et ce qui les relie au projet.

�� Que sont en train de faire les sujets sur la photo? En

quoi ont-ils bénéficié du projet soutenu par le FIDA?

�� Pourquoi les sujets ont-ils besoin d’une assistance

financière ou à un autre titre?

�� Comment les sujets vont-ils continuer à améliorer

leurs conditions de vie?

Directives supplémentaires en matière de légendes

�� Les citations et les récits personnels sont

importants. Ils doivent être utilisés en mentionnant

le nom des personnes citées.

�� Les noms des sites sont essentiels (même s’il s’agit

du village le plus proche).

�� Donnez des informations complémentaires qui

décrivent les problèmes et les solutions quand

c’est possible. Les éléments tels que le nom des

cultures, des semis, des outils, des méthodes

d’irrigation, des articles d’artisanat et des

vaccinations sont importants.

�� Profitez des temps de trajet en compagnie du

personnel du projet pour contrôler l’orthographe des

noms propres et des toponymes. Les responsables

de projet peuvent fournir des informations

supplémentaires utiles à la rédaction des légendes.

Étiquetage des fichiers d’images

Les fichiers d’images doivent être numérotés (aucun

texte ne doit figurer dans le nom du fichier), et les

légendes incorporées comme métadonnées en

utilisant le format de base Photoshop XMP Adobe de

base comme suit:

�� Titre du document: Pays, nom du projet, mois, année

�� Auteur: nom du photographe en entier

�� Description: Légende incluant les noms propres, le

nom du village, l’action, certaines

informations essentielles

�� Auteur de la description: nom du photographe

en entier

�� Mots-clés: au moins cinq mots-clés pour décrire

la photo

�� Statut des droits d’auteur: protégé par les droits

d’auteur

�� Avis de droits d’auteur: @IFAD/nom du

photographe en entier

�� URL pour les informations sur les droits d’auteur:

http://www.ifad.org/

Paramètres techniques minimums pour les fichiers

numériques

– format TIFF, JPEG, PSD ou RAW

– 300 dpi

– Extensible jusqu’à 35 megabytes (pour les

photographes amateurs on prévoit des exceptions

qui permettent 4 megabytes)

– 365 mm x 245 mm

ContactSusan Beccio, Éditrice photos

Division de la communication

Courriel: [email protected];

Tél.: +39 06 5459 2479

Exemple d’accord de cession de droits et d’autorisation de publication de photographies

Je soussigné(e) ………………………………..

déclare détenir les droits d’auteur de la/des

photo(s) ci-jointe(s) et céder à titre gratuit au

Fonds international de développement agricole

(FIDA) et à son/ses successeur(s), cessionnaire(s),

détenteur(s) de licence et quiconque agissant

avec le consentement du FIDA les droits non

exclusifs d’utilisation perpétuelle de la/des photo(s)

ci-jointe(s), seule(s) ou en association avec

d’autres photos, pour la publication, la promotion,

l’affichage ou l’utilisation sur Internet dans le

monde entier, en les incorporant dans toutes les

publications nationales et internationales dans le

cadre des campagnes promotionnelles ou pour

tout autre objectif commercial.

En outre, je m’engage par la présente à dégager

le FIDA et l’ensemble de son personnel de

toute responsabilité en cas de réclamations et

de dommages au titre de l’utilisation ou de la

reproduction de photographies, par le FIDA ou

par des tiers, ou à l’occasion de celles-ci, avec

ou sans le consentement du FIDA, et m’engage à

respecter les termes et conditions énoncés

ci-dessus.

Signature ____________________________

Date ______________________________

Identité visuelle du FIDA

La photographie au FIDA

1 432 A - 26

Page 43: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Le FIDA dispose d’une base de données géospatiales

détaillée qui couvre toutes les activités en cours ainsi

que les activités passées. Les cartes de zone de projet

pour tous les projets et programmes financés par le

FIDA sont également disponibles sur le site web.

Portefeuille des cartes du FIDAL’unité du système d’information géographique (SIG)

élabore des cartes pour:

– les programmes d’options stratégiques pour les

pays (COSOP);

– les rapports du Président;

– les documents de conception du projet;

– les rapports d’évaluation (du programme de pays,

intermédiaire, à mi-parcours et terminale);

– les rapports thématiques;

– le site web;

– les publications imprimées;

– les présentations PowerPoint;

– les produits multimédias;

– les expositions;

– les affiches.

Développer les capacités SIGLe FIDA tient à développer ses capacités SIG pour

surveiller l’impact des projets. Nous encourageons

les directeurs des

programmes de pays et

les membres du personnel

du terrain à transmettre

toute information GIS

pertinente à la base de

données de l’institution.

Par exemple, utilisez le SIG pour montrer:

�� Les activités au niveau du projet. Si votre projet

comporte une composante SIG, veuillez informer

les membres du personnel de l’existence des

services SIG du FIDA et demandez-leur de nous

contacter. De cette façon les données relatives au

SIG produites au niveau du projet sont intégrées à

la base de données géospatiales de l’institution.

�� Les activités du FIDA sur les cartes Google. Les

activités du FIDA figurent également sur les cartes

Google à l’adresse www.ifad.org/operations/gmaps/.

4���Cartes et système d’information géographique

Vous souhaitez illustrer les résultats spécifiques et généraux de votre projet? Élaborez une carte grâce au SIG.

Identité visuelle du FIDA

Cartes et système d’information géographique

1 2 3 4 A - 27

Page 44: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Demander une carteRemplissez le formulaire de demande de carte

disponible à l’adresse http://intradev/form/map/index.asp.

Veuillez envoyer votre demande 20 jours avant la date

à laquelle vous souhaitez disposer de la carte. Élaborer

des cartes requiert du temps, et les demandes sont

traitées selon l’ordre dans lequel elles sont reçues.

Pour chaque carte veuillez indiquer:

�� Le pays et la région. Si vous disposez d’une

description de la région, telle qu’une liste des

provinces ou des districts, veuillez fournir ces

informations. Si vous ne disposez pas de ces

informations mais qu’elles vous intéressent,

signalez-le.

�� Les raisons de la demande de la carte, par exemple:

– un document (COSOP, le rapport du Président,

document de conception, évaluation du

programme de pays, évaluation intermédiaire,

évaluation à mi-parcours, évaluation terminale)

– Déplacements du président et/ou des

hauts fonctionnaires

– Publication

– Présentation PowerPoint

– Présentation multimédia

– Affiches

– Exposition

– Site web

�� Langue(s) demandée(s)

�� Type d’informations spécifiques devant figurer sur

la carte, comme les villes, les villages, les routes,

les rivières, les marchés, les activités du projet, les

zones de concentration des foyers.

Note: si vous n’êtes pas certain de savoir ce dont

vous avez besoin, veuillez contacter l’assistant SIG.

Identité visuelle du FIDA

1 2 43Cartes et système d’information géographique

A - 28

Page 45: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Exemples de cartes élaborées par l’unité

– Bureaux de pays

– Carte thématique du Rwanda

– Carte de la zone du projet

– Carte thématique

ContactSophie De Vos, Spécialiste SIG

Division Environnement et climat

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2870

Identité visuelle du FIDA

1 2 43Cartes et système d’information géographique

A - 29

Page 46: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Identité visuelle du FIDA

Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.

Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-

dessous à Bob Baber, Division de la communication,

[email protected].

1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette

section faciles à lire et à comprendre?

m� Oui m� Non

2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-

vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre

dans le cadre de votre travail?

3. Sur une échelle allant de 1 à 10 (1 pour inutile,

10 pour extrêmement utile), quelle note

attribueriez-vous à ce chapitre?

m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5

m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10

4. Si la note attribuée en réponse à la question

précédente est égale ou inférieure à 5, merci de

bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est

selon vous pas utile.

5. Étiez-vous à la recherche d’une information

spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce

chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type

d’information que nous pourrions intégrer et qui

vous serait utile.

6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce

chapitre (liens vers les sites web et autres)?

m� Oui m� Non

7. Si vous avez répondu “oui” à la question

précédente, quelles sont d’après vous les

ressources les plus utiles?

Cliquez pour accéder au sondage interactif

correspondant à la section Identité visuelle du FIDA.

Page 47: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Rédiger des contenus et les publier

Page 48: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

1���Directives pour un langage simple

Un langage simple Un langage simple rend un texte plus clair et plus

lisible. Il ne compromet en rien la complexité ou la

substance du sujet.

Utilisez des mots simples

– Remplacez tout langage abstrait par des

mots concrets.

– Évitez d’user et d’abuser de mots tels que:

aménités, aspects, concepts, dispositifs, éléments,

structures, facteurs, fonctions, apports, opérations,

productions, processus, ressources, secteurs,

structures, systèmes, variables.

– Utiliser des synonymes plus simples.

Dites faits, détails, au lieu de particularités.

– Dites utiliser au lieu de faire usage de.

Évitez le jargon dans les textes destinés au

grand public.

– Utilisez une terminologie technique appropriée

dans le matériel technique et définissez les termes

spécialisés ou annexez un glossaire.

– Évitez tout langage inutilement formel et tout jargon

administratif ou bureaucratique.

– Soyez cohérent dans l’utilisation des termes.

– Utilisez un langage neutre quant à la question

du genre.

– Limitez l’utilisation d’acronymes et d’abréviations.

– Limitez l’emploi de mots et de locutions latines.

Rédiger des contenus et les publier

L’importance d’une écriture claire et simpleN’avez-vous jamais été contraint de vous interrompre,

alors que vous passiez rapidement en revue tous vos

courriels du matin, à la lecture d’une phrase comme

celle qui suit?

“Il vaut également la peine de noter l’importance

fondamentale de l’enchaînement efficace et opportun

des activités ainsi que l’impact potentiel négatif que

deux divers processus peuvent avoir réciproquement

si des initiatives séparées et uniques ne sont pas

coordonnées entre tous les divers acteurs impliqués.”

Vous sentez poindre un violent mal de tête alors que

votre cerveau peine à déchiffrer le sens de la phrase mot

à mot. Vous seriez déjà en train de lire le courriel suivant

si l’auteur s’était contenté d’écrire simplement: “Tout

aussi importants sont les enchaînements logiques des

actions et la coordination entre tous les participants.”

Dans une “institution de savoirs” telle que le FIDA

où les membres du personnel sont appréciés pour

les performances de leur esprit, la capacité d’écrire

clairement figure probablement en tête de liste dans

toutes les descriptions de poste, quel qu’il soit. Vos

idées, aussi créatives soient-elles, n’aboutiront à rien si

vous n’arrivez pas à les communiquer de façon claire.

Une écriture claire, simple et directe permet

d’économiser du temps et de l’argent, évite les

erreurs et aide les autres à faire leur travail. Nous vous

invitons donc à appliquer les suggestions présentées dans cette section – utiliser un langage simple, éviter

le jargon, réviser et corriger les épreuves de votre

travail –, votre style n’en sera que plus accessible.

Et il ne perdra rien de sa substance.

B - 1

Directives pour un langage simple

3 421

Page 49: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Utilisez la voix active et les verbes d’action

�� Utilisez la voix active plutôt que la voix passive et

nommez l’agent ou les agents qui font l’action ou

les actions:

Le conseil d’administration [l’agent] a

approuvé [voix active] la proposition de don en

décembre 2004.

au lieu de

La proposition de don a été approuvée en

décembre 2004.

Voir la section 3 pour un supplément d’information.

au lieu de

Un plus grand nombre de détails est présenté

à la section 3.

Utilisez des verbes à la place de noms formés

à partir des verbes

– Évaluer au lieu de procéder à une évaluation de.

– Considérer au lieu de prendre en considération.

– Résoudre au lieu de fournir une solution à.

Remaniez les phrases excessivement longues

ou confuses

�� Essayez d’écrire des phrases ne comportant en

moyenne pas plus de 20 à 25 mots.

�� Développez une seule et même idée par phrase.

�� Éliminez les mots superflus et les tournures telles

que en outre et ainsi; éliminez également les

préambules inutiles.

�� Clarifiez les formulations et les

constructions ambiguës.

�� Utilisez une seule proposition subordonnée

par phrase (une proposition subordonnée

n’exprime pas une pensée complète [elle semble

incomplète] et ne peut figurer seule comme s’il

s’agissait d’une phrase).

Note: bien souvent, les propositions subordonnées

sont introduites par des termes comme après, bien

que, comme, parce que, avant, si, de façon à, étant

donné que, bien que, à moins que, jusqu’à ce que,

quand et tandis que.

�� Utilisez des affirmations plutôt que des négations.

Une proposition de projet sera approuvée

uniquement si elle répond aux critères suivants…

au lieu de

Une proposition de projet ne sera pas approuvée à

moins de répondre aux critères suivants…

�� Lorsque les idées énoncées présentent un certain

parallélisme, respectez ce parallélisme dans les

formes grammaticales utilisées:

Les objectifs principaux de la stratégie régionale

sont les suivants:

– autonomiser les populations rurales pauvres;

– permettre aux femmes et hommes ruraux

pauvres de profiter des opportunités

du marché;

– promouvoir un dialogue politique;

– développer des partenariats et des coalitions;

– apprendre de l’expérience et diffuser

la connaissance.

au lieu de

Les objectifs principaux de la stratégie régionale

sont les suivants:

– autonomisation des populations rurales

pauvres;

– permettre aux femmes et hommes ruraux

pauvres de profiter des opportunités

du marché;

– promotion d’un dialogue politique;

– développement des partenariats et des

coalitions;

– apprendre de l’expérience et diffusion de

la connaissance.

Évitez d’utiliser les modificateurs grammaticaux

tels que:

– Rôle “clé”

– Évaluation “approfondie”

– Participation “active”

– Engagement “proactif”

– Objectif “global”

– Formation “intensive”

– “Une vaste gamme de”

– Examiner “de près”

– Communauté “locale”

– “Très”…

Rédiger des contenus et les publier

3 4Directives pour un langage simple

21 B - 2

Page 50: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Éliminez les déclarations évidentes ou implicites

�� Éliminez toute phrase non nécessaire à la

compréhension du sens:

Les stratégies doivent refléter les réalités de la

communauté.

au lieu de

Pour être efficaces les stratégies doivent refléter les

réalités de la communauté.

(Qui pourrait bien vouloir de stratégies inefficaces?)

Une réunion a été convoquée avec les ONG.

au lieu de

Une réunion a été organisée avec les

ONG pertinentes.

(Irait-on convier à la réunion des ONG

non pertinentes?)

Réduisez la longueur des paragraphes

�� Faites en sorte que vos paragraphes comportent

en moyenne trois à quatre phrases.

�� Abordez un sujet par paragraphe.

�� Placez les documents de référence d’une certaine

longueur en annexe.

Créez un format agréable pour le lecteur

�� Rédigez un paragraphe de résumé au début des

textes comportant plus de deux pages.

�� Utilisez des titres et sous-titres descriptifs.

�� Utilisez des listes à puces verticales; utilisez des

listes verticales numérotées pour illustrer les priorités

ou les différentes étapes au sein d’une séquence.

�� Présentez les informations complexes sous des

formats plus agréables à lire tels que les tableaux

ou les graphiques.

Corrigez les épreuves du texte

�� Corrigez les épreuves du texte pour éliminer les

fautes de grammaire et d’orthographe et veiller à

ce que le style et le format soient homogènes.

�� Lisez le texte à haute voix – cela vous aidera

à identifier les phrases ou les passages qui

manquent de clarté et doivent être remaniés.

�� Demandez à une autre personne de lire votre projet.

Ressources

Un grand nombre de conseils figurant dans ces

directives sont adaptés à partir des textes suivants

que nous vous encourageons à consulter:

– Rédiger clairement – Brochure de la Commission

européenne:

www.ec.europa.eu/translation/index_en.htm

– Manuel de rédaction et d’édition de l’Organisation

des Nations Unies:

http://dd.dgacm.org/ores/french

Jargon par opposition à terminologie spécifique

Écrire de façon accessibleIl y a longtemps que le jargon existe. L’un des

premiers manuels des Nations Unies soulignait que

“les jargons […] ont poussé comme de mauvaises

herbes au point de cacher les fleurs de l’information

non seulement aux profanes mais même aux

spécialistes d’autres branches.” (A Guide to Writing

for the United Nations, 1965).

Il est important de faire une distinction entre jargon

et terminologie spécifique. Tout domaine technique

(comme l’économie, la médecine ou le droit)

dispose d’une terminologie propre, nécessaire

et incontournable. Les instruments négociés, les

traités et les documents des organes directeurs ont

adopté un langage qui ne peut être changé. Cette

terminologie peut constituer une forme de raccourci

utile pour les spécialistes du secteur.

Le terme “jargon”, quant à lui, a pris une connotation

péjorative et se réfère généralement à une tendance

à utiliser des termes et des phrases inutiles, voire

inaccessibles, pseudo-scientifiques, anonymes,

confus ou présentant toutes ces caractéristiques à la

fois. Souvent, le langage institutionnel utilisé au sein

d’une organisation par commodité a tout du jargon

une fois introduit dans des produits d’information

publique et de plaidoyer.

Rédiger des contenus et les publier

3 4Directives pour un langage simple

21 B - 3

Page 51: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

�� Populations rurales: ce terme est approprié si le

contexte est statistique, sinon personnes rurales

est plus clair, plus simple et moins déshumanisant.

�� Toutes les parties prenantes et pertinentes:

parler de parties prenantes non pertinentes serait

inhabituel, pertinentes est donc un mot superflu

dans ce cas de figure.

�� Ressources humaines: le texte fait-il référence à

un département des ressources humaines ou au

secteur des ressources humaines? Dans le cas

contraire, travailleurs, employés, personnel de

projet sont des mots plus clairs et plus humains.

�� Ressources, y compris humaines: cette tournure

associe les personnes aux machines, aux matériels

de bureau et à l’argent: c’est ce qui se fait de pire

en matière de jargon.

�� Coopération multisectorielle: de qui ou de quoi

s’agit-il? Il est préférable de spécifier dans la

mesure du possible, coopération entre les

secteurs agricoles et des transports, ou entre

les producteurs agricoles, les régulateurs et les

autorités sanitaires, par exemple.

�� Externalités: externes à quoi? Le mot pourrait

signifier des facteurs qui échappent à notre

contrôle ou des événements non reliés ou en

dehors des influences qui avaient un impact sur les

résultats, ou tant d’autres choses – mais le lecteur,

quant à lui, n’en a pas la moindre idée…

Le tableau suivant recense quelques mots qui sont

souvent utilisés comme jargon – c’est-à-dire qui

pourraient être remplacés par des formes d’expression

plus simples et plus directes.

Évitez Utilisez

rehausser améliorer

dans le futur à partir de maintenant

clé utilisation excessive – préférez principal, significatif, majeur

Assurer une liaison

contacter, être en contact avec

aboutissement résultat

déterminer planifier, étudier, évaluer

faire en sorte de œuvrer pour

faire avancer utilisation excessive – utilisez développer, prendre en charge, poursuivre, mettre en œuvre

parties prenantes spécifiez dans la mesure du possible – qui exactement? Ou “toutes les personnes concernées”, “quiconque s’intéresse à la question”

engagement adhésion, accord

propriété Évitez les usages au figuré

stratégique peut-être parfois remplacé par ciblé, précis, centré, défini, etc.; souvent peut être éliminé

informer appelle un complément d’objet – par exemple “il a informé la réunion des résultats”, et non pas “il a informé sur les résultats”. Ou périphrase avec décrire, dire, faire rapport

revisiter (la question, le problème, etc.)

revenir sur, aborder de nouveau

Comme le montre le dernier exemple, remplacer

le jargon ne signifie pas toujours enlever des mots

longs et utiliser des mots plus courts; parfois l’écriture

débarrassée de tout jargon prend plus d’espace, mais

elle transmet plus de signification, de réalité ou de détail.

Rédiger des contenus et les publier

3 4Directives pour un langage simple

21 B - 4

Page 52: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Réviser et corriger les documents imprimésQu’il s’agisse d’un dépliant ou d’un ouvrage technique

plus imposant, tout manuscrit doit passer par un

certain nombre d’étapes éditoriales et différentes

formes de révision avant de pouvoir être imprimé.

Révision technique

Comme son nom l’indique, la révision technique est

essentiellement centrée sur le contenu et exige, de

la part de l’éditeur, de solides connaissances du

domaine traité. À ce stade, il convient de préparer

la copie en examinant le style, les détails, en

validant les informations, en vérifiant la pertinence

et la conformité avec la politique organisationnelle.

La révision technique est effectuée en étroite

collaboration avec l’auteur.

Révision approfondie

Elle peut impliquer une bonne part de réécriture,

d’examiner la conception du travail et de le revoir

entièrement le cas échéant, puis de tester le

bon fonctionnement du concept en termes de

communication auprès du public cible. Ce type de

révision requiert presque toujours de solliciter l’auteur

sur: i) des modifications que l’éditeur souhaiterait

effectuer mais qui nécessitent l’approbation de

l’auteur (par exemple s’assurer que le sens n’est pas

modifié); et ii) des phrases ou des passages peu clairs

que l’éditeur ne peut modifier au vu des informations

dont il dispose. La révision approfondie implique

également la suppression des termes superflus et

l’amélioration de la syntaxe dans le but de transmettre

plus clairement le message.

Correction du texte

C’est la phase de correction du manuscrit qui

consiste à supprimer toutes les fautes de grammaire,

d’orthographe, de ponctuation et à vérifier que

la charte stylistique du FIDA est bien respectée.

Elle comprend également la correction ou les

éclaircissements sur toute question de fond qui aurait

pu échapper aux réviseurs précédents lors de leur

relecture du manuscrit.

En fait, ces différentes étapes de révision font parfois

double emploi et peuvent être effectuées en une seule

et même fois si le texte est court ou présente peu de

contenu technique. Il est important pour les auteurs

d’exposer clairement leurs attentes à l’éditeur; et pour

l’éditeur, il est important de savoir clairement quel

niveau de révision est attendu.

La vérification de l’information incombe à l’auteur, sauf

dispositions contraires, et s’effectue avant la remise

du manuscrit à l’éditeur. S’il est vrai que les éditeurs

du manuscrit peuvent signaler des erreurs factuelles

évidentes, comme des erreurs de calcul mathématique,

ou de noms propres, les auteurs doivent s’assurer que

tous les faits et les chiffres ont été vérifiés avant de

transmettre un manuscrit pour correction.

Un principe éditorial clé est de veiller à ce que les

corrections apportées à une étape donnée soient

maintenues à l’étape suivante, et que les erreurs

corrigées restent corrigées. Cela peut s’avérer plus

difficile qu’il y paraît. Cette étape requiert également un

contrôle rigoureux du document: face à l’avènement

de la révision et de la publication électroniques, il est

important de n’avoir qu’une seule et même version du

document, clairement identifiable (rév.1, rév.2, rév.3).

Faire circuler un manuscrit à un stade avancé

de la “révision” peut entraîner des modifications

substantielles qui peuvent contredire ou annuler le

travail éditorial déjà effectué. Donc, quand plusieurs

organes techniques, experts ou unités s’intéressent

au même travail, il est plus efficace (et moins coûteux)

de prendre en compte leur apport puis d’éliminer

la version du document antérieure à cet apport.

Repenser ou réécrire un travail qui est déjà en mise

en page coûte cher, entraîne des retards et présente,

en outre, le risque d’introduire de nouvelles erreurs

par inadvertance.

Correction des épreuves

On procède à la correction des épreuves à la fin du

cycle de production, juste avant que le document ne

parte à l’impression. La relecture des épreuves est plus

rapide et plus “mécanique” que la révision technique,

car à ce stade de la conception et de la mise en

page d’un produit, la structure, le style, le contenu, la

précision technique et la cohérence avec la politique de

l’institution ont théoriquement déjà été vérifiés.

�� Premières épreuves. On y décèle toute erreur ou

incohérence liée au passage du document d’un

programme de traitement de texte à un programme

de conception graphique. Elles permettent

également de repérer les dernières erreurs (comme

les fautes de grammaire ou d’orthographe) et les

incohérences (comme le style) qui n’avaient pas été

repérées à l’étape de la révision.

Rédiger des contenus et les publier

3 4Directives pour un langage simple

21 B - 5

Page 53: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

�� Secondes épreuves. Elles permettent de contrôler

que les corrections ont bien été insérées et de

rechercher d’éventuels problèmes de formatage ou

de nouvelles erreurs découlant du formatage.

– Toutes les corrections, de fond ou techniques,

apportées au texte au cours de la correction

des épreuves doivent être vérifiées et validées

par le donneur d’ordres et/ou l’auteur.

– Le donneur d’ordres et/ou l’auteur doivent

contrôler le contenu des photos relatives

au texte.

– Le donneur d’ordres et/ou le responsable du

budget sont généralement invités à signer

l’épreuve définitive destinée à la presse (le bon

à tirer), sauf arrangement contraire.

Liste des éléments à contrôler

Examinez les épreuves pour vous assurer que:

�� Le contenu est complet et reflète bien la version

définitive du document source.

�� Les avis de droit d’auteur et les mentions légales

obligatoires ont bien été ajoutés.

�� La table des matières correspond exactement aux

contenus et au foliotage des pages.

�� Le placement, l’ordre/la numérotation et

l’agencement des sections, encadrés, tableaux,

figures, cartes, photos, notes de bas de pages et

notes de fin sont corrects.

�� Les feuilles de style et la présentation appliquées

aux différents niveaux de titres et de sous-titres,

aux titres d’encadrés, de tableaux et de figures,

ainsi qu’aux légendes sont cohérentes.

�� Le formatage appliqué au texte – tel que l’italique,

la graisse, les paramètres de justification,

l’espacement des paragraphes, l’interligne, les

tabulations et les puces – est cohérent.

�� Le style, l’orthographe, la grammaire et la

ponctuation sont corrects et unifiés, et les fautes

typographiques éliminées.

�� Les renvois dans le texte aux numéros de page

ou de section, aux encadrés, aux tableaux et aux

figures sont corrects.

�� Les césures de mots en cas de saut de ligne

sont correctes.

– Les césures de mots sont limitées autant que

faire se peut, et totalement évitées dans le texte

non justifié (en drapeau) à l’exception des noms

composés coupés.

– Les césures de mots en fin de colonne ou en

fin de page sont évitées.

– Les abréviations et les nombres ne sont

pas coupés.

�� Les veuves et les orphelines sont éliminées.

�� La pagination est continue.

�� La bibliographie/les références sont complètes,

et le style, l’ordre d’apparition et la mise en page

appliqués aux entrées sont cohérents.

�� Les informations relatives aux contacts sont

correctes et figurent à la dernière page ou en

quatrième de couverture.

�� Le mois et l’année de l’impression sont indiqués à la

dernière page ou en quatrième de couverture.

ContactBruce Murphy, Responsable, contenus rédactionnels

et publications

Division de la communication

Courriel: [email protected]; [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2693

Rédiger des contenus et les publier

3 4Directives pour un langage simple

21 B - 6

Page 54: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Le storytelling peut être défini dans les grandes lignes

comme la communication orale d’idées, de croyances,

d’expériences et de leçons personnelles. Il a été utilisé

comme l’une des formes majeures de communication

tout au long de l’histoire et possède un grand potentiel

comme outil didactique et d’apprentissage. Le

storytelling est l’un des meilleurs moyens permettant

de passer de l’information à la connaissance, et

c’est un moyen efficace de saisir et de transférer les

savoirs tacites. Utilisé avec efficacité, il présente de

nombreux avantages par rapport aux techniques de

communication plus traditionnelles.

L’auteur et consultant Steve Denning a introduit

le storytelling comme un outil de gestion de la

connaissance à la Banque mondiale à la fin des

années 1990. Denning aspirait à une transformation

organisationnelle, en recourant à la gestion de la

connaissance centrée sur des récits afin de créer un

cadre commun de savoirs susceptible d’orienter la

prise de décisions.

Avantages du storytellingLes récits présentent les avantages suivants:

�� Ils communiquent des idées de façon holistique,

en véhiculant un message riche mais cependant

clair: ils constituent un excellent moyen de

communiquer des idées compliquées sous une

forme facile à comprendre

�� Ils permettent de transmettre les savoirs tacites qui

pourraient s’avérer par ailleurs difficiles à articuler.

�� Ils offrent le contexte ainsi que la connaissance

elle-même, ce qui augmente la probabilité d’un

transfert précis et significatif des savoirs.

�� Ils sont un excellent véhicule d’apprentissage car

ils suscitent l’intérêt, ce que les principes abstraits

ou les procédures impersonnelles parviennent

rarement à faire.

�� Ils sont durables – leurs messages demeurent et

sont transmis.

�� Ils offrent un exemple vivant de la façon dont

faire une chose et de la raison pour laquelle

cela fonctionne; ainsi les personnes sont plus

réceptives au message.

�� Ils encouragent l’action directe – ils aident à

combler l’écart entre le fait de savoir comment faire

quelque chose et le passage à l’acte réel.

�� Ils rendent la communication plus humaine – ils

utilisent la langue de tous les jours et suscitent une

réaction émotionnelle.

�� Ils favorisent le sens de la communauté et aident à

développer les relations humaines.

�� Ils sont appréciés et partagés par les personnes

parce qu’ils sont synonymes d’animation et de

divertissement.

Utilisation du storytellingLe storytelling aide à:

�� Déclencher des

changements

organisationnels.

L’expérience a montré

que le storytelling

peut s’avérer particulièrement efficace en tant que

vecteur de changement, et ce même dans les

organisations qui y sont hostiles. Raconter une

histoire invite les personnes à envisager toutes les

implications car cela illustre le changement bien

mieux que les descriptions abstraites ne sauraient

le faire.

�� Communiquer. Quand des auditeurs entendent le

récit, ils le recréent mentalement et il devient partie

intégrante de leurs propres idées.

�� Saisir les savoirs tacites. Les savoirs tacites

peuvent comporter plusieurs couches et plusieurs

dimensions, ce qui les rend difficiles à articuler.

Les récits permettent aux personnes d’exprimer et

de partager les savoirs tacites de façons riches et

significatives.

�� Incarner et transmettre les savoirs. Un récit

simple peut véhiculer une idée complexe non

seulement en transmettant l’information en tant

que message, mais aussi en impliquant activement

l’auditeur dans la création de l’idée. En outre, à

mesure qu’une histoire est racontée et racontée de

nouveau, elle se transforme, de sorte que le savoir

qu’elle incarne subit une évolution constante et

s’en trouve consolidé.

2���Utilisation du storytelling pour le partage des savoirs

Rédiger des contenus et les publier

Inspirez votre public. Faites-leur un récit captivant.

Utilisation du storytelling pour le partage des savoirs

3 41 2 B - 7

Page 55: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

�� Inspirer l’innovation. L’utilisation du storytelling

dans l’innovation et la création du savoir peut

encourager les personnes à s’éloigner d’une

pensée linéaire et à s’orienter vers une opinion

plus multidimensionnelle. Cela les aide à voir

de nouvelles connexions entre les choses et à

associer la logique scientifique à une approche

plus créative ou plus intuitive.

�� Construire la communauté. Les récits

rassemblent les gens et alimentent le sens

d’appartenance à la communauté. Le storytelling

n’est pas hiérarchique. Il libère des sentiments et

des émotions ainsi que des processus de pensée

et par là même il aide à construire les relations et

la confiance.

�� Renforcer la technologie. Les gens ont souvent

des difficultés à communiquer en matière de

technologies. Les utilisateurs ont parfois des

problèmes à décrire leurs besoins et leurs attentes

tandis que les experts rencontrent parfois des

difficultés à utiliser un langage simple. Quand il y

a un écart entre le langage et la compréhension,

le storytelling peut jeter un pont entre eux en

communiquant l’essence même de ce que chaque

partie s’efforce de faire passer.

�� Soutenir la croissance individuelle. Le

storytelling est une compétence qui fait appel à un

certain nombre d’autres compétences importantes,

ayant principalement trait à la communication

interpersonnelle. Le développement de ces

capacités est un élément fondamental de la plupart

des programmes de gestion des savoirs.

Usages possibles des récits – Exercices de renforcement des équipes ou de

la communauté

– Suppression des barrières entre les équipes

multidisciplinaires ou multiculturelles

– Animation des ateliers

– Comptes rendus après mission

– Examen des projets personnels

– Systèmes de surveillance (Voir la méthode “Most

Significant Change”) www.ifad.org/evaluation/

guide/annexd/Annex D-3DEF.pdf)

Comment concevoir un récit?Quel que soit le moyen de communication, un bon

récit comporte les éléments suivants:

– des personnages;

– un défi à relever;

– de l’action;

– un tournant à l’occasion d’un changement;

– un dénouement.

Ces éléments sont également utilisés pour créer un

récit dans un environnement organisationnel. Un

message à communiquer peut être réparti au sein de

tous ces éléments et développé en un récit qui, au

final, transmettra un message de façon durable.

Pour voir comment un programme FIDA a été écrit

comme un récit, consulter “Establishing food

security by improving maize production”

www.ruralpovertyportal.org/web/guest/country/voice/

tags/malawi/malawi_foodsecurity. Le récit comporte

des personnages (les membres du Comité de

développement du village Sakwata), un défi (arracher

la communauté à l’extrême pauvreté); une action

(apprendre les techniques de culture améliorées); un

tournant (quand les agriculteurs récoltent du maïs en

excédent) et un dénouement (la capacité d’investir

pour améliorer leurs vies et l’augmentation du nombre

de participants).

Expérience du storytelling au FIDA

�� Récits du terrain www.ifad.org/story/index.htm

(voir également la section “Préparer des récits

de terrain”).�� Récits se dégageant des bulletins régionaux

d’information

– Faire la différence en Asie et dans le Pacifique

www.ifad.org/operations/projects/regions/pi/

newsletter.htm

– Progrès en Afrique orientale et australe

www.ifad.org/operations/projects/regions/pf/

newsletter.htm

– Perspectives rurales – partager les expériences

de l’Amérique latine et des Caraïbes

www.ifad.org/operations/projects/regions/pl/

newsletter.htm

Rédiger des contenus et les publier

431 2Utilisation du storytelling pour le partage des savoirs

B - 8

Page 56: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

– Échos ruraux dans le Proche Orient et en

Afrique du Nord

www.ifad.org/operations/projects/regions/pn/

newsletters.htm

– Action du FIDA dans la lettre d’information

électronique pour l’Afrique de l’Ouest et

du centre

www.ifad.org/operations/projects/regions/pa/

newsletter.htm

�� Récits vidéo des programmes et des projets du

FIDA www.ifad.org/video/index.htm

�� Le blog du FIDA (www.ifad-un.blogspot.com):

What does it mean to be an empowered woman

in a man’s world?, Haiti earthquake, Rural Poverty

Report 2011

Ressources

– Steve Denning sur le storytelling:

www.stevedenning.com/site/Default.aspx

– Swiss Agency for Development and Cooperation

(SDC): brochure sur le storytelling et Story guide

– a handbook on the use of storytelling

http://www.sdc-learningandnetworking.ch/en/

Home/SDC_KM_Tools/Storytelling

– Boîte à outils pour le partage des savoirs:

http://www.kstoolkit.org/Storytelling

ContactRoxanna Samii, Chargée du web, des savoirs et de la

communication interne

Division de la communication

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2375

Rédiger des contenus et les publier

431 2Utilisation du storytelling pour le partage des savoirs

B - 9

Page 57: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Les “récits de terrain” sont des articles brefs sur

les programmes et les projets mis en œuvre par

le FIDA dans le monde. Ils illustrent ce qui peut se

produire quand de

petits agriculteurs et

d’autres populations

rurales pauvres

acquièrent les capacités,

la connaissance, la

confiance dont ils ont

besoin pour surmonter

la pauvreté par eux-mêmes. Ces histoires sont

fondamentales car elles illustrent les projets réels

et les personnes réelles que nous soutenons. Elles

prouvent la valeur de notre travail. Elles renforcent

notre crédibilité et nous aident dans nos opérations de

mobilisation de fonds. Les histoires sont:

�� postées sur le site web pour montrer aux visiteurs

l’impact de notre travail sur le terrain

(www.ifad.org/story/);

�� introduites sous forme imprimée dans les kits de

mobilisation de fonds et les documents distribués

lors des réunions importantes pour prouver aux

bailleurs de fonds et au public à quel point les

projets financés par le FIDA font toute la différence

dans la vie des personnes réelles.

Critères à satisfaireUn programme ou un projet se prête à être transformé

en récit s’il satisfait les critères suivants:

�� Il doit s’agir d’un succès flagrant, qui de ce fait a

été transposé à plus grande échelle ou reproduit et

qui affiche des résultats mesurables prouvés par

l’augmentation des revenus chez les participants,

la construction de nouvelles écoles, l’amélioration

de la nutrition et de la santé.

�� OU, si l’histoire porte sur l’échec d’un projet, il

doit s’agir d’un projet solidement documenté et

que les responsables du projet acceptent de

partager parce qu’il constitue un exemple pour des

programmes ou des projets futurs (c’est encore

mieux si l’histoire peut démontrer que les leçons

tirées de cet échec ont déjà été apprises).

�� Il doit y avoir des résultats documentés comme

dans le cas d’une évaluation à mi-parcours.

�� Il est évident que le FIDA a obtenu des résultats et

que ceux-ci peuvent être attribués au projet ou à

l’intervention du FIDA.

�� Il doit y avoir un aspect qui relève de l’intérêt

humain, comme des témoignages émanant des

participants.

�� Des citations peuvent être obtenues du

responsable du programme de pays du FIDA ou de

quelqu’un d’autre comme une personne de liaison

issue de la communauté impliquée dans le projet.

�� Des photos sont disponibles pour illustrer l’histoire;

idéalement celles-ci doivent représenter les

participants et des activités spécifiques.

Pour préparer une histoire vous (ou l’auteur free-lance

que vous engagez) aurez besoin d’interviewer les

personnes impliquées, notamment le coordinateur du

projet ou le responsable du programme local et les

participants au projet; dans la mesure du possible,

rendez-vous sur le site du projet pour voir comment il

fonctionne et constater les changements intervenus au

sein de la communauté.

Trouvez des réponses aux questions fondamentales

suivantes:

�� Pourquoi le projet a-t-il été mis en œuvre – quel

était le problème?

�� Qui a participé, qui a fourni l’assistance technique

[toujours inclure les noms du personnel du FIDA]; qui

a profité du projet?

�� Quel était l’objectif du projet, qu’a-t-il réalisé,

quelles sont les étapes suivantes; comment a-t-il

fonctionné?; quels problèmes ont été résolus ou

comment sont-ils abordés?

�� Quand le problème s’est-il présenté; quand le projet

a-t-il démarré et quand sera-t-il achevé?

�� Où est situé le projet – fournissez le nom de la

communauté et de la province/région/pays;

si le contexte l’exige, fournissez un élément

d’identification comme “au nord-est du pays”;

indiquez également le nombre de bénéficiaires et/

ou les dimensions de la zone bénéficiaire.

Rédiger des contenus et les publier

3���Préparer des “récits de terrain”

Les “récits de terrain” illustrent les projets et les personnes que nous soutenons et prouvent la valeur de notre travail.

421Préparer des “récits de terrain”

3 B - 10

Page 58: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Questions à poser aux participants au projetPosez les questions suivantes:

�� Le nom et l’âge de la personne (à condition qu’il

soit approprié de poser cette question d’un point

de vue culturel), le nombre de membres que

compte sa famille, et l’endroit où ils vivent. Vérifiez

l’orthographe du nom de la personne – dans la

mesure du possible faites-le lui écrire.

�� Comment était sa vie avant que le projet

n’intervienne?

�� En quoi le projet a-t-il changé sa vie quotidienne?

Note: les récits de terrain concernent des personnes

réelles. Ne créez jamais une personne de toutes

pièces, n’inventez pas des propos ou des détails sur

la personne que vous interviewez et ne mélangez

pas les paroles de deux personnes différentes. Si

vous n’arrivez pas à obtenir des propos utilisables,

paraphrasez ce qu’ils ont dit, mais ne mettez pas les

témoignages entre guillemets.

Conseils pour la rédaction�� Commencez par un paragraphe d’introduction qui

résume ce que le programme ou le projet du FIDA

a réalisé et son/ses résultat(s). Essayez d’inclure

des réponses essentielles aux questions “pourquoi,

qui, quand, où”. Le lecteur doit ainsi avoir une idée

précise de ce qui s’est passé après la lecture de ce

paragraphe, qui doit comporter environ 50 mots.

�� Fournissez des détails supplémentaires dans

les paragraphes suivants, en développant

les informations brèves qui figurent dans le

premier paragraphe.

�� Insérez une ou deux citations au début d’un

paragraphe. Indiquez le nom et prénom de la

personne dont les propos ont été cités dans le récit,

la description de son poste, ainsi que son affiliation

institutionnelle ou son emploi et le nom du village.

�� Écrivez des paragraphes brefs – de 100 mots

maximum, si possible.

�� Structurez le texte avec des sous-titres courts,

tous les trois ou quatre paragraphes.

�� Écrivez entre 700 et 1 200 mots.

�� Choisissez un titre pour le récit qui indique le thème

et le pays. Voici des exemples de bons titres,

extraits des récits publiés: “Accéder à une nouvelle

vie en cultivant le désert égyptien” et “Les produits

organiques: un atout indispensable pour aider le

Pacifique à conquérir de nouveaux marchés”.

Encadré des “faits-clés”Chaque récit est doté d’un encadré qui présente des

faits clé relatifs au programme ou au projet. Ces faits-

clés doivent comporter:

– le nom du programme ou du projet;

– le coût total;

– le prêt ou le montant du don du FIDA;

– les cobailleurs de fonds/partenaires et le prêt ou le

montant du don;

– la durée;

– la zone géographique:

– le nombre de bénéficiaires directs;

– le statut du programme ou du projet;

– les liens pertinents (quatre ou cinq); n’oubliez pas

de contrôler les URL pour vous assurer qu’elles

sont correctes.

Détails�� Fournissez le ou les noms du/des contacts en

vue d’obtenir un complément d’information (le

responsable du programme de pays et/ou le

coordinateur du projet) ainsi que leur qualification

professionnelle, adresse, numéro de téléphone

(facultatif) et courriel.

�� Rédigez une courte légende sous chaque photo

(dix mots environ) qui décrit brièvement la

situation. Pour les photos de personnes, indiquez

le nom en entier, l’emploi, le lieu.

�� Indiquez le nom de la personne qui a pris

les photos.

�� Envoyez un projet de texte au directeur du

programme de pays ou au contact technique

pour avoir leurs commentaires et leur approbation

du texte, des légendes et des photos.

�� Travaillez avec le directeur du programme de

pays ou avec le contact technique et l’éditeur

photos de la Division de la communication pour

sélectionner les photos et préparer les légendes

(note: les photos doivent être au minimum en

300 dpi et de format 10 cm x 15 cm).

�� Avant de commencer une histoire jetez un coup

d’œil à des exemples d’histoires publiées sur

le site web.

ContactBruce Murphy, Responsable, contenus rédactionnels

et publications

Division de la communication

Courriel: [email protected]; [email protected]

Tél: +39 06 5459 2693

Rédiger des contenus et les publier

421Préparer des “récits de terrain”

3 B - 11

Page 59: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Le nombre des bureaux sur le terrain, ainsi que

le nombre de partenaires et de parties prenantes

étant en constante augmentation dans le monde, la

distribution des publications et des autres produits

du FIDA est une tâche

ardue. C’est l’Assistant

de recherche et de

distribution qui gère

ce travail.

Impression papier par opposition à publication électroniqueTraditionnellement, le FIDA a toujours distribué des

copies papier de ses publications. Aujourd’hui tous

les documents du FIDA sont publiés en version

électronique; et la question se pose de savoir s’il faut

continuer à imprimer les documents. La publication

uniquement électronique s’est largement développée à

mesure que les gens se sont habitués à la lecture sur

écrans. Cette tendance est encouragée par le désir

de diminuer les frais d’impression et de distribution et

l’envie d’utiliser des ressources naturelles.

Mais, au FIDA, la décision relative à l’impression

ou la non-impression des documents doit être

prise au cas par cas. Veuillez vous assurer que les

services électriques et des fournisseurs Internet sont

suffisamment fiables pour supporter le téléchargement

et, alternativement, assurez-vous que les routes

et les services de transport sont suffisants pour

garantir la distribution de documents papier. Dans

certaines situations une approche hybride peut

s’avérer meilleure: un long rapport spécialisé ou

une étude peut être mis à disposition uniquement

par voie électronique, tandis qu’un bref résumé

de ses conclusions, des leçons apprises et des

recommandations peut être publié à la fois en version

papier et version électronique.

Impression offset par opposition à impression numériquePour les documents que vous déciderez d’imprimer,

vous serez confrontés par la suite à des choix relatifs

à la reliure, au papier et aux valeurs de production.

Un manuel de terrain, par exemple, doit être imprimé

sur un matériau robuste qui résiste aux liquides et

nécessite une reliure solide. Ces conditions influencent

à leur tour le choix de l’impression offset plutôt que

de l’impression numérique. L’impression offset peut

gérer des documents haut de gamme qui exigent du

papier de bonne qualité, un revêtement, ainsi qu’une

reliure et une coupe complexes, alors que l’impression

numérique ne peut le faire.

Même si l’impression offset est coûteuse, en cas de

gros tirages le prix à l’unité est moins cher par rapport

à l’impression numérique. L’impression à la demande,

en général l’impression numérique, est plus efficace

dans deux cas: quand on doit pouvoir disposer des

documents rapidement et pour des productions de

faible tirage. L’impression numérique est onéreuse

et peu économique en cas de gros tirages. Veillez à

déterminer précisément le nombre de copies dont

vous avez besoin pour la distribution complète:

imprimer à plusieurs reprises de nombreuses copies

numériques revient plus cher qu’un tirage offset.

Planifier la distribution des documents imprimésMettre au point un plan de distribution figure au nombre

des étapes les plus importantes dans la création d’une

publication. C’est parce que la liste des destinataires

est équivalente à la liste du public cible, or savoir qui

vous voulez atteindre est un aspect fondamental pour

décider du message véhiculé par le document et du

bien-fondé de sa réalisation. Lors de la mise au point

du plan de distribution, par exemple, vous pourriez

prendre conscience du fait qu’il pourrait s’avérer difficile

de faire parvenir la publication dans les zones isolées

qui comptent peu de routes, et où les habitants, d’autre

part, pourraient ne pas être alphabétisés. Vous pourriez

dans ce cas décider qu’un programme radiodiffusé est

mieux adapté à votre public.

Une autre raison motivant la mise au point d’un plan

de distribution est de s’assurer que le produit atteint

vraiment le public visé. De nombreuses organisations

finissent régulièrement “par réduire en pâte” (jeter)

des tonnes de surplus de publications qui n’ont

4���Distribuer les documents du FIDA

Rédiger des contenus et les publier

Faites connaître la marque du FIDA. Distribuer des articles portant la marque du FIDA.

321Distribuer les documents du FIDA

4 B - 12

Page 60: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

jamais été distribuées. Les documents ont souvent

une brève durée de vie sur les étagères et, s’ils ne

sortent pas rapidement, ils passent à côté de leur

objectif. Une liste de distribution attentivement mise au

point, accompagnée d’un plan réaliste chiffré visant à

transmettre les produits aux personnes figurant sur la

liste, permettra d’épargner des ressources précieuses

– aussi bien des ressources en arbres que des fonds.

Avant d’aller trop loin dans votre processus de

planification, veillez à répondre aux questions suivantes:

�� Quel est le public cible? Soyez précis – par

exemple ne vous contentez pas de répondre

“les médias”; établissez une liste des supports

médiatiques qui selon vous doivent recevoir le

document, de cette façon vous pourrez mieux

définir le nombre total de copies nécessaires.

�� Quelle sera la durée de vie du document sur les

étagères? Un article générique tel qu’une brochure

sur les activités du FIDA sera utilisable plus

longtemps qu’un rapport sur l’état d’avancement à

mi-parcours d’un programme de quatre ans.

�� Pour les publications élaborées avec des

partenaires, de combien de copies ont-ils besoin?

�� Où le public ciblé se trouve-t-il et comment lui

ferez-vous parvenir la publication?

�� Combien coûtera la distribution et quelle est la

source du financement?

Envisagez de demander un numéro ISBN pour les

publications importantes. Un ISBN (International

Standard Book Number) est un identifiant qui facilite

la commande de la publication et son maintien dans

le domaine public. (Voir lien suivant pour obtenir un

complément d’informations sur ISBN

www.isbn-international.org/faqs.)

Faire une demande de documents du FIDALes publications en version papier ou électronique du

FIDA sont des biens publics globaux et sont mises à

disposition gratuitement aussi bien électroniquement

que sous forme imprimée. Vous pouvez indiquer votre

préférence pour le format imprimé ou électronique

à l’Assistant de recherche et de distribution. Si vous

avez besoin de publications du FIDA et/ou du matériel

public de plaidoyer pour une manifestation, une

mission ou une visite bilatérale, veuillez consulter l’unité

au moins deux semaines à l’avance.

L’unité est chargée:

�� d’identifier les publications appropriées pour des

manifestations externes et internes selon le type

de manifestation et la participation. Une liste

complète des publications du FIDA est disponible

à l’adresse www.ifad.org/pub/index.htm.

�� d’identifier les éléments d’exposition pertinents

pour les manifestations internes et externes et de

prévoir leur expédition. Tout élément d’exposition

(ou autre bien) prélevé au sein des locaux du FIDA

doit être accompagné d’un récépissé d’assurance

délivré par la Division des services administratifs.

�� Le formulaire doit être signé, retiré et conservé

par la personne qui enlève le bien.

�� Le courrier et les documents officiels sont livrés

au niveau national et international en provenance

des sièges moyennant un service de courrier. Ce

service garantit généralement une livraison dans

les 24 à 48 heures en Europe et aux États-Unis et

en 48 à 96 heures pour toute autre destination.

Informations sur l’expéditionPour s’assurer que l’expédition est livrée en temps

voulu, les organisateurs de la manifestation ou les

expéditeurs doivent fournir l’adresse complète des

destinataires (y compris le code postal aux États-

Unis), ainsi que leur numéro de téléphone et/ou leur

adresse courriel.

Les courriers nationaux et internationaux passent

prendre le matériel aux sièges à 16 heures. Pour

pouvoir compter sur un battement suffisant, les

services du courrier doivent recevoir l’expédition

avant midi.

Les expéditeurs sont invités à remplir le formulaire

nécessaire et à fournir le code budgétaire pour

l’expédition. Veuillez trouver ci-dessus les liens vers

les formulaires:

– Demande de formulaires services de livraison et de

ramassage spéciaux:

https://intranet/divisions/fad/fa/mail/courier_

request_form.pdf

– Facture pro forma générique

https://intranet/jobaids/forms/courrier/fattura_

proforma.doc

– Facture pro forma DHL https://intranet/jobaids/

forms/courrier/fattura.xls

Rédiger des contenus et les publier

321Distribuer les documents du FIDA

4 B - 13

Page 61: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Soutien aux bureaux de pays et collègues sur le terrainL’Assistant de recherche et de distribution est chargé

d’assurer l’approvisionnement des bureaux de pays

du FIDA en publications et en produits de marque

FIDA, comprenant:

– le drapeau officiel du FIDA;

– les affiches thématiques;

– les stickers portant le logo du FIDA;

– les sacs en coton,

– les produits vidéo;

– les calendriers;

– des quantités limitées de clés et de bracelets

USB, des casquettes, des t-shirts et des pin’s.

(Si vous avez besoin d’un plus grand nombre

d’articles, commandez-les par l’intermédiaire de

votre secrétariat).

Note: veillez à distribuer les publications du FIDA et

les autres supports porteurs de sa marque à des

partenaires et des parties prenantes.

Décoration des bureaux de pays

Il est important d’habiller les bureaux de pays aux

couleurs du FIDA. Utilisez les affiches du FIDA, les

stickers et le drapeau pour décorer vos bureaux; si

vous êtes chargé d’ouvrir un nouveau bureau de pays,

faites-le-nous savoir afin que nous puissions vous aider.

Veillez à ce que le présentoir des publications dans

votre bureau soit toujours rempli de produits du FIDA.

Liste de diffusionLa liste de diffusion du FIDA a besoin de votre aide!

Veuillez demander à vos partenaires et à vos nouveaux

contacts de compléter le formulaire d’inscription à

l’adresse https://webapps.ifad.org/subscriptions/

subscribe_ifad.htm.

Note: chaque fois que vous rencontrez de

nouveaux contacts utilisez le formulaire

d’abonnement pour ajouter leur nom à la liste de

diffusion de l’institution.

ContactChristian Assogba, Assistant de recherche et

de distribution

Web, savoirs et communication interne

Division de la communication

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2749

Rédiger des contenus et les publier

321Distribuer les documents du FIDA

4 B - 14

Page 62: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Rédiger des contenus et les publier

Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.

Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-

dessous à Bob Baber, Division de la communication,

[email protected].

1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette

section faciles à lire et à comprendre?

m� Oui m� Non

2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-

vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre

dans le cadre de votre travail?

3. Sur une échelle allant de 1 à 10 (1 pour inutile,

10 pour extrêmement utile), quelle note

attribueriez-vous à ce chapitre?

m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5

m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10

4. Si la note attribuée en réponse à la question

précédente est égale ou inférieure à 5, merci de

bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est

selon vous pas utile.

5. étiez-vous à la recherche d’une information

spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce

chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type

d’information que nous pourrions intégrer et qui

vous serait utile.

6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce

chapitre (liens vers les sites web et autres)?

m� Oui m� Non

7. Si vous avez répondu “oui” à la question

précédente, quelles sont d’après vous les

ressources les plus utiles?

Cliquez pour accéder au sondage interactif

correspondant à la section Rédiger des contenus et

les publier.

Page 63: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Travailler avec les médias

Page 64: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

C - 1

Les médias sont un outil puissant qui permet

d’informer le public des thématiques traitées

par le FIDA ainsi que des actions menées par

l’institution. Cette section présente un large éventail

d’opportunités médiatiques et explique comment

exploiter leur potentiel, en offrant une synthèse des

outils nécessaires pour entretenir de bonnes relations

avec les médias et quelques conseils concernant

l’organisation des conférences de presse, des voyages

de presse et des interviews, la maîtrise des risques et

la diffusion des informations.

Exploiter le potentiel des médias Les journalistes sont censés relayer les informations

d’une manière impartiale. Pour s’assurer une bonne

diffusion des informations, il faut bénéficier d’une

bonne couverture médiatique. La plupart des

journalistes et des médias essayent de diffuser les

informations de manière impartiale et responsable,

y compris dans les situations difficiles. Mais ils sont

souvent débordés – étant appelés à couvrir plusieurs

événements par jour – et leurs délais sont très courts.

La clé pour établir de bonnes relations de travail avec

les médias consiste à comprendre leur méthode de

travail et à s’y adapter. Voici les éléments de base:

�� Soyez factuel: donnez des informations claires

et synthétiques, évitez de tourner autour de

la question. Exposez les faits d’une manière

intéressante. Les journalistes apprécient les

déclarations vivantes,

les slogans créatifs and

surtout les anecdotes

personnelles utilisées

pour illustrer le propos.

N’oubliez pas de citer

les sources des faits

et des statistiques que

vous mentionnez.

�� Soyez impartial:

vous devez vous

montrer impartial à l’égard des journalistes si

vous voulez qu’ils le soient avec vous. Si vous

privilégiez un média, vous risquez de perdre la

confiance de tous les autres.

�� Soyez rapide: respectez les délais. Si un

journaliste vous téléphone pour avoir des

informations, rappelez-le immédiatement, y

compris en dehors des horaires de travail. Le jour

suivant il sera peut-être trop tard, l’information

pourrait déjà avoir été diffusée ou imprimée.

�� Soyez sincère: ne tentez jamais de tromper

les journalistes. Soyez aussi ouvert que

possible et répondez sincèrement à leurs

questions. Si vous vous expliquez clairement,

la plupart des journalistes comprendront et

vous respecteront même si vous ne pouvez

pas être totalement franc.

�� Soyez aimable: les journalistes, comme tout

le monde, apprécient les bonnes manières.

Apprenez leur nom, lisez leurs articles (et dites-

le leur), écoutez ce qu’ils disent et essayez de

connaître leurs intérêts. Remerciez-les lorsqu’ils

diffusent des informations qui vous concernent.

Travailler avec les médias

La clé pour établir de bonnes relations de travail avec les médias:

� Soyez factuel. � Soyez impartial. � Soyez rapide. � Soyez sincère. � Soyez aimable.

1 3 4 5 6 72

Page 65: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

De nos jours, la presse écrite et audiovisuelle

comprend les journaux et les magazines, sous forme

électronique et imprimée, ainsi que les chaînes de

radio et de télévision. Tous ces moyens donnent accès

à des contenus de nature variée:

�� Actualités. Dans la presse quotidienne et dans les

émissions radiotélévisées, les actualités assurent

habituellement une couverture synthétique des

événements survenus au cours des dernières

24 heures ou fournissent des informations

supplémentaires, voire des développements,

concernant des événements en cours. Les

nouvelles de dernière heure couvrent des

événements qui viennent de se produire ou dont

l’information est relayée pour la première fois.

D’habitude, elles font la une des journaux ou des

émissions d’actualités. Les approfondissements et

les enquêtes journalistiques fournissent des détails

additionnels sur des événements déjà survenus, ou

couvrent des thématiques plus vastes, par exemple

la pauvreté. Cette formule est la plus adaptée à

la présentation des rapports du FIDA, comme le

Rapport 2011 sur la pauvreté rurale. Toutefois, pour

s’assurer une bonne couverture médiatique il faut

savoir mettre en évidence les éléments d’actualité

d’une histoire ou d’un produit d’information.

�� Reportages. Les reportages vont au-delà

de l’actualité chaude pour s’intéresser aux

répercussions sur la vie des populations. En règle

générale, les reportages sont plus longs et ne

sont pas liés à des événements précis, bien qu’ils

abordent des sujets d’actualité qui suscitent l’intérêt

du public. Les reportages bénéficient de délais de

préparation plus longs et ils laissent plus de place

aux détails, à l’analyse et aux aspects humains. Un

programme du FIDA en cours de réalisation, dont

les résultats ainsi que les retombées sur la vie des

bénéficiaires sont évidents et vérifiables pourrait par

exemple faire un bon sujet de reportage.

�� Interviews. Ingrédient de base des émissions

radiotélévisées, les interviews avec des personnages

intéressants se retrouvent également dans la presse

écrite. D’habitude, les interviews sont liées aux

événements d’actualité bien que, comme pour les

reportages, les critères soient moins stricts. Parfois

les interviews se basent uniquement sur l’importance

ou la notoriété du sujet. Les hauts fonctionnaires

du FIDA sont de bons candidats pour les interviews

radiotélévisées ou dans la presse écrite.

�� Tribunes. Les tribunes sont des essais rédigés par

des leaders d’opinion ou des experts. Si les tribunes

doivent être précises quant aux faits, leur but n’est

pas de les relater mais de permettre à tous ceux qui

évoluent en dehors des cercles journalistiques de

prendre position et d’exprimer leur opinion sur les

sujets du jour. D’habitude, les tribunes abordent des

questions d’actualité ou présentent des opinions

individuelles ou controversées. Les tribunes sont

normalement utilisées pour offrir un large éventail

d’opinions. La place qui leur est consacrée est

limitée, et normalement leurs auteurs sont des

experts reconnus ou des personnalités de premier

ordre. Arriver à faire publier une tribune n’est donc

pas évident. Si vous avez l’intention de rédiger un

article de cette nature à des fins de publication et de

“placement”, veuillez consulter le Service des relations

avec les médias et de la communication extérieure.

�� Lettres au rédacteur. Les lettres qui paraissent

dans de nombreuses publications écrites ou dans

les médias électroniques offrent la possibilité

aux lecteurs d’exprimer leurs opinions. En règle

générale, les lettres au rédacteur réagissent à un

article précédemment publié. Les lettres sont plus

courtes que les tribunes et se prêtent davantage

à évoquer certaines problématiques (mais elles

restent d’une importance secondaire).

�� Conférences de presse. Les conférences de

presse permettent de donner des informations plus

détaillées et d’avoir un échange avec les journalistes,

notamment en vue de faciliter la couverture

médiatique d’événements particuliers. Les

conférences de presse permettent de transmettre

des informations importantes aux médias (des

résultats significatifs, des catastrophes graves, des

visites de haut niveau). Elles constituent également

un moyen efficace de donner des informations

importantes à tous les journalistes concernés,

en leur permettant de recueillir les propos des

fonctionnaires compétents. (Voir ci-après les conseils

pour Organiser une conférence de presse).

ContactFarhana Haque Rahman, Chef du Service des relations

avec les médias et de la communication extérieure

Division de la communication

Courriel: [email protected]; [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2485

1���Opportunités médiatiques

Travailler avec les médias

C - 22 3 4 5 6 7Travailler avec les médias

1

Page 66: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Communiqués de presse et avis aux médiasLes communiqués de presse sont l’instrument

principal de diffusion des informations du FIDA. Pour

être efficaces, ils doivent relayer des informations

concrètes, dont les journalistes pourront se servir

pour écrire leurs articles. Par exemple, le FIDA peut

être amené à diffuser un communiqué de presse pour

annoncer la présentation d’un rapport important, la

nomination d’un nouveau représentant, la conclusion

d’un accord important avec un gouvernement ou

le démarrage d’un programme novateur. Évitez de

diffuser des communiqués de presse en l’absence de

vraies nouvelles à annoncer, ou les médias ne tarderont

pas à se désintéresser de vos communiqués.

Les communiqués les plus percutants sont ceux qui

utilisent des données et des statistiques pour éclairer

l’actualité et aider le public à mieux comprendre le

contexte. Les journalistes ont toujours besoin de

statistiques et d’autres types d’informations concrètes

pour écrire leurs articles, donc plus il y aura de

données et de faits réels dans un communiqué, plus il

y aura de chance de voir ce dernier repris ou synthétisé

dans un article. Un modèle de communiqué de presse

et d’avis aux médias est disponible à l’Annexe II.

Note: Le Service des relations avec les médias

et de la Communication extérieure est à votre

disposition pour vous aider à rédiger vos

communiqués de presse. Veuillez consulter

[email protected] ou contacter un membre

du Service des Relations avec les médias et de

la Communication extérieure. (Voir L’annuaire

Who’sWho de la communication au FIDA,

Annexe VI.)

Les avis aux médias, les alertes et les invitations sont

des communications accrocheuses, destinées à

encourager les journalistes à couvrir un événement.

Ils indiquent le lieu, l’heure, la date ainsi que l’objet

principal de l’événement, par exemple le sujet traité

ou les noms des intervenants. Ils doivent comporter

un titre incitatif (ou “objet” incitatif dans les cas d’un

courriel), suivi d’une brève introduction visant à

susciter l’intérêt pour le sujet traité.

Les communiqués de presse et les avis aux médias

doivent être diffusés par le moyen le plus adapté à

votre situation géographique – courrier électronique,

téléphone ou distribution manuelle. Si vous prévoyez

une diffusion à plus vaste échelle, le Service des

relations avec les médias et de la Communication

extérieure est à votre disposition pour vous aider à

assurer la distribution au niveau régional.

Dossiers de presseLes dossiers de presse aident à établir une

communication directe avec les médias pour diffuser

des contenus. Ils sont distribués aux journalistes

aussi bien sur support

papier que sur support

électronique via le site

web (ou les deux). Tous

les bureaux de pays

devraient préparer

un modèle de dossier de presse immédiatement

disponible, susceptible d’être adapté aux différents

événements et aux différents médias. Les contenus

d’un dossier de presse sont synthétiques et destinés

à la distribution générale.

Pour les bureaux de pays, les contenus de base

peuvent inclure:

�� Une note de synthèse d’une page présentant le

programme de pays, accompagnée de faits et de

chiffres (sur le site web du FIDA mais avec un lien

spécifique vers le site du pays).

�� Une ou deux fiches d’information présentant les

problèmes auxquels le FIDA se trouve confronté

dans le pays concerné

(www.ifad.org/pub/factsheet/index.htm).

�� Une ou deux pages de description de projets

importants du FIDA, accompagnées d’une

présentation claire des retombées positives sur

la vie des populations (www.ifad.org/operations/

projects/regions/country.htm).

�� Des biographies succinctes du Président du

FIDA et des agents-clés, tels que le chargé de

programme ou d’autres experts de développement

chargés des relations avec les médias.

�� Deux ou trois liens vers des revues de presse en

ligne relatant les activités passées du FIDA

(www.ifad.org/media/news/index.htm).

�� Des informations et des statistiques relatives

à l’action du FIDA sur la scène mondiale, issus du

site web.

2���Outils de communication avec les médias

Travailler avec les médias

Ayez toujours à portée de main un dossier de presse comportant tous les éléments de base.

C - 31 3 4 5 6 7Outils de communication avec les médias

2

Page 67: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Au besoin, des informations supplémentaires peuvent

être fournies:

�� Un communiqué de presse récent portant

sur un événement ou un sujet d’actualité (les

communiqués de presse du siège sont disponibles

à l’adresse suivante: www.ifad.org/media/press/

index.htm), accompagné de photographies, de

fiches d’informations ou de profils des projets.

�� Des photographies des hauts fonctionnaires qui

ont visité le pays et des photographies des projets,

disponibles dans la Banque d’images (Voir Accès

aux photographies: utiliser la Banque d’images du

FIDA) http://photos.ifad.org/asset-bank/action/

viewHome).

�� Des récits de terrain recueillis dans les zones

concernées. (www.ifad.org/story/index.htm).

Distribution de la documentation destinée aux médiasLe FIDA assure une mise à jour régulière des listes de

contacts parmi les principaux médias internationaux

et leur fournit le matériel important, dont les

communiqués de presse. Le FIDA distribue ce

matériel également aux organisations partenaires et

aux ONG (les organisations paysannes, de femmes,

de jeunes) pour que le message de l’institution soit

relayé via leurs canaux de distribution.

ContactFarhana Haque Rahman, Chef du Service des relations

avec les médias et de la communication extérieure

Division de la communication

Courriel: [email protected];

[email protected]

Tél.: +39 06 5459 2485

Travailler avec les médias

C - 41 3 4 5 6 7Outils de communication avec les médias

2

Page 68: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Lorsque vous avez une annonce importante à faire,

vous devez vous assurer une couverture médiatique

aussi large que possible. La meilleure manière de

s’y prendre est de convoquer une conférence de

presse. Il faut que les informations que vous voulez

communiquer soient importantes, autrement personne

n’aura envie de participer à la conférence de presse

suivante. Parmi les activités qui justifient la tenue d’une

conférence de presse figurent l’ouverture d’un bureau

de pays, les missions du Président du FIDA ou d’un

haut fonctionnaire, ou la diffusion d’une publication

phare comme le Rapport sur la pauvreté rurale.

Voici quelques conseils pour l’organisation d’une

conférence de presse:

�� Fixez l’heure et la date. Les conférences de

presse se tiennent de préférence du mardi au

jeudi, à partir du milieu de la matinée jusqu’en

fin de matinée. Si la conférence se tient à une

heure trop tardive, l’information risque de ne pas

être diffusée dans les émissions du soir ou dans

la presse du lendemain en raison des délais de

production ou des impératifs de bouclage. Le taux

de participation est faible le lundi, et les nouvelles

diffusées le vendredi ont tendance à être oubliées

à la faveur du week-end.

�� Réservez une salle. Pensez petit. Une salle

immense remplie de chaises aura l’air vide même

si la participation est bonne, alors qu’une salle

bondée suscitera un intérêt accru à l’égard de

l’événement. Assurez-vous toutefois qu’il y a

suffisamment de places, que la visibilité est bonne

pour les caméras des télévisions installées au

fond de la salle et que les prises électriques pour

les appareils d’enregistrement sont accessibles.

Veillez à disposer de tout le nécessaire en

termes d’installations techniques (le système de

sonorisation notamment).

�� Invitez les médias. Commencez par établir

une liste actualisée des médias locaux. Rédigez

un avis succinct contenant les informations

essentielles: une synthèse des informations; le

nom de celui qui tiendra la conférence de presse;

la date, le lieu et l’heure de l’événement. Évitez de

donner trop d’informations dans l’avis, autrement

personne ne viendra au rendez-vous. Transmettez

l’avis par les moyens les plus adaptés (courrier

électronique, courrier traditionnel, téléphone,

distribution manuelle). Envoyez un rappel un jour

avant la conférence.

Si vous souhaitez

qu’un média particulier

assure la couverture de

l’événement, proposez

une interview exclusive avec une personne-clé.

�� Préparez un dossier de presse. Simplifiez la

tâche des journalistes; rassemblez les points

principaux dans un communiqué de presse pour

qu’ils n’aient pas à prendre trop de notes. Cela

permet aussi d’éviter les erreurs. Plus vous donnerez

d’informations aux journalistes et plus vous faciliterez

leur tâche, plus ils sont susceptibles de parler de

vous. Commencez par fournir le dossier de presse

de base déjà à votre disposition (voir ci-dessus).

– Si vous disposez d’un nombre suffisant de faits

et de chiffres, préparez une fiche séparée avec

la liste des points-clés.

– Si l’événement principal est une mission

effectuée par un haut fonctionnaire du FIDA,

préparez une biographie sur une page de ce

dernier accompagnée d’une photographie

extraite de la Banque d’images. (Voir Accès

aux photographies: utiliser la Banque d’images

du FIDA http://photos.ifad.org/asset-bank/

action/viewHome.)

– Si vous avez plusieurs éléments à distribuer,

rassemblez-les dans un dossier.

�� Fixez le programme et l’horaire. Cela vous

aidera à respecter les délais. Dressez la liste de

toutes les activités prévues et précisez le délai

imparti pour chacune d’entre elles (par exemple

“Déclaration liminaire: 10 heures-10 h 02). Veillez

à ce que la conférence soit courte (pas plus de

45 minutes au total) – les journalistes ont d’autres

missions à accomplir, et si l’événement est trop

long ils partiront avant la fin quitte à manquer des

points importants.

�� Préparez les intervenants

– Préparez un ou deux messages-clés percutants,

que les intervenants pourront relancer à

plusieurs reprises au cours de la conférence.

– Insistez pour que les interventions qu’ils auront

préparées n’excèdent pas sept minutes, et pour

qu’ils tiennent un langage clair, concis, sur le

ton de la conversation – surtout pas de jargon!

– Informez-les de toute question qui pourrait

être soulevée, surtout à propos de sujets

controversés.

3�J�Organiser une conférence de presse

Travailler avec les médias

Avez-vous des nouvelles importantes ou des messages percutants à diffuser?

C - 51 4 5 6 72Organiser une conférence de presse

3

Page 69: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

– Demandez-leur d’être disponibles pour accorder

des interviews en tête à tête juste après la

conférence de presse, voire des interviews

téléphoniques au cours des jours suivants.

– Soyez au courant de tout événement (positif

ou négatif) en cours dans la vie personnelle

ou professionnelle de vos intervenants.

Les journalistes profiteront de l’occasion

pour les interroger à ce sujet, au risque de

compromettre la couverture des informations

que vous souhaitez transmettre.

�� Veillez au bon déroulement de l’événement.

Préparez une feuille de présence pour connaître le

nom des participants, au cas où vous souhaiteriez

contacter les journalistes par la suite. Distribuez le

dossier de presse au début, pour que les journalistes

puissent l’utiliser pour prendre des notes. Confiez

l’animation de la conférence de presse à un

modérateur expert en événements médiatiques.

Le modérateur sera chargé:

– d’accueillir les journalistes et de présenter le ou

les intervenants;

– d’animer l’événement et éventuellement

de prendre la parole si l’intervenant est en

difficulté, par exemple s’il est confronté à des

journalistes hostiles (voir ci-après);

– de diriger une courte séance de questions-

réponses après les discours préparés. Si le

public n’arrive pas à entendre les questions,

le modérateur les répétera pour l’ensemble de

la salle;

– de déceler tout relâchement de l’attention, de

repérer les premiers départs des journalistes

ou la tendance des intervenants à s’écarter des

points principaux. Le modérateur devra alors

annoncer la “dernière question”, attendre la

réponse, remercier tous les participants d’avoir

assisté à la conférence et clore la manifestation.

�� Autres aspects d’ordre logistique

– Des mesures protocolaires ou sécuritaires

pourront être envisagées, selon les situations.

– Voyez s’il peut s’avérer judicieux de proposer

des rafraîchissements; dans certains cas, offrir

des rafraîchissements permet d’accroître la

participation du public.

�� Gérer les questions hostiles des journalistes

La plupart des thématiques traitées par le FIDA

ne sont pas controversées, mais soyez prêts à

réagir aux questions difficiles. Si, au cours de la

conférence de presse, vous êtes bombardé de

questions par un journaliste visiblement hostile, il

convient surtout de garder votre calme – ne perdez

jamais votre sang-froid, ne faites pas preuve de

sarcasme, et n’adoptez pas un ton désagréable.

Donnez des réponses raisonnables puis concluez

par une formule du type “Mes collaborateurs

et moi-même serions heureux d’approfondir ce

point avec vous après la conférence de presse.

Maintenant, j’aimerais donner la possibilité à

vos collègues de me poser d’autres questions.”

Ensuite, faites signe à un autre journaliste désireux

d’intervenir et répondez à sa question.

�� Si plusieurs journalistes se montrent hostiles,

répondez à leurs questions d’une manière aussi

raisonnable que possible, puis ajoutez une formule

du type “Je constate qu’il y a de nombreux sujets à

aborder. Je vous propose d’y revenir par la suite ou

après la conférence de presse. Maintenant, j’aimerais

profiter du temps qui reste à notre disposition pour

me pencher sur d’autres questions.”

�� Les conférences de presse rassemblent des

journalistes de tous horizons. Si vous parvenez

à garder votre calme face à des journalistes

hostiles sans manifester le moindre agacement,

d’autres questions vous seront soumises qui vous

permettront d’aborder des sujets plus agréables.

En veillant à bien maîtriser votre sujet et en vous

montrant d’emblée franc et honnête, vous éviterez

les réactions hostiles.

�� De temps à autre des personnes, étrangères à

la communauté journalistique participent aux

conférences de presse uniquement pour faire des

déclarations désagréables sous forme de questions.

Demandez à ces individus de préciser quel média

ils représentent ou utilisez une formule du type

“Je respecte votre opinion. Je constate que votre

question s’apparente plus à une déclaration. Je

vous invite à en discuter avec mes collaborateurs à

l’issue de la conférence de presse.”

Note: la Division de la communication du FIDA

organise des formations aux médias, qui se

tiennent au siège. Au besoin, ce type de formation

peut également être organisé sur le terrain.

ContactFarhana Haque Rahman, Chef du Service des relations

avec les médias et de la communication extérieure

Division de la communication

Courriel: [email protected]; [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2485

Travailler avec les médias

C - 61 4 5 6 72Organiser une conférence de presse

3

Page 70: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Les voyages de presse sont un excellent moyen de

s’assurer une couverture médiatique des thématiques

et projets du FIDA, car ils placent les journalistes au

cœur de nos activités. Les journalistes nationaux et

internationaux apprécient les visites de terrain, car elles

leur donnent la possibilité de raconter des histoires

vivantes, concrètes, réelles, dont la dimension humaine

présente un grand intérêt.

Lorsque vous préparez une visite de presse, veillez à

planifier à l’avance les aspects suivants:

�� Logistique. Visas, vaccinations préalables,

dédouanement des équipements, autorisations de

voyage des services de sécurité des Nations Unies,

prise en charge des frais de voyage, plans

d’urgence (médicale, sécurité, assurance), étiquette

à table, mesures protocolaires et sécuritaires,

préparation d’un programme, matériel pour la

réunion d’information et la séance d’information

avant le départ, recrutement et briefing de

“l’accompagnateur” (chargé d’accompagner

la délégation).

�� Choix du site. “Visibilité” des résultats, possibilité

pour les participants d’obtenir des interviews et

de prendre des photos, sensibilité à l’égard de la

dignité des participants, service d’interprétation,

organisation des transports pour rejoindre le site,

horaire des visites (en fonction des exigences

liées aux prises de vue photo et au tournage

de séquences filmées), exigences spécifiques

des journalistes.

ContactFarhana Haque Rahman, Chef du Service des relations

avec les médias et de la communication extérieure

Division de la communication

Courriel: [email protected]; [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2485

4���Organiser un voyage de presse

Travailler avec les médias

C - 71 3 5 6 7Organiser un voyage de presse

42

Page 71: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Format des interviewsSi un journaliste vous contacte pour une interview,

demandez-lui ce qu’il attend exactement de vous.

Plus vous aurez de temps à votre disposition, mieux

vous pourrez vous préparer. Vous devez surtout vous

renseigner sur le sujet et le format de l’interview, de

même que sur les délais.

Voici les trois principaux formats:

�� Actualités brûlantes/chaudes. Ces nouvelles

font en règle générale la une des médias et traitent

d’un événement qui vient de se produire.

�� Reportages. Des histoires à dimension humaine,

assorties de contexte et d’historique, contrairement

aux communiqués de presse.

�� Papiers d’ambiance. Des articles qui fournissent

des détails supplémentaires pour faciliter l’analyse

et l’examen de sujets d’actualité ou de reportages.

Se préparer aux interviews avec les médiasLes interviews radiotélévisées constituent un défi

majeur parce qu’elles sont enregistrées, alors que les

interviews avec la presse écrite sont moins formelles.

Mais que ce soit pour la presse écrite ou pour

l’audiovisuel, tout au long de l’interview il ne faudra pas

oublier que ce que vous direz sera relaté par écrit ou

diffusé. Parlez sur le ton de la conversation sans vous

montrer pour autant trop informel, car vous risqueriez

de paraître désinvolte. Vos propos doivent refléter

uniquement le mandat et la stratégie du FIDA.

On vous a demandé une interview parce que vous

êtes un expert. La meilleure manière de vous y prendre

est de vous baser sur vos connaissances et votre

expérience. Plus vous serez préparé, moins vous

sentirez la pression. Voici quelques conseils pour vous

préparer à l’interview:

�� Notez un certain nombre de questions que vous

ne voudriez pas que l’on vous pose et préparez

vos réponses. Afin d’identifier ces questions,

pensez aux points éventuellement faibles de

votre argumentation. Par exemple, si l’interview

porte sur un projet qui commence à donner

des résultats alors même que les ressources

financières sont presque épuisées, songez à la

réponse à donner à une question qui porterait sur

la durabilité de ce projet.

�� Ayez une idée claire des messages que vous

souhaitez transmettre – les questions que vous

souhaitez que l’on vous pose – et préparez

une liste succincte de réponses. Apprenez cette

liste dans les grandes lignes sans essayer de

tout mémoriser, car vous risqueriez d’avoir un air

compassé ou hésitant en cas d’oubli.

�� Accordez-vous sur le sujet à aborder au cours de la

discussion qui précède en règle générale l’interview.

Bien avant l’interview, interrogez le journaliste sur les

points suivants:

�� Le délai imparti. En règle générale, les

journalistes ont des délais à respecter. S’ils

n’arrivent pas à obtenir rapidement les informations

dont vous disposez, ils iront les chercher ailleurs.

Les agences de presse ainsi qu’un certain nombre

de chaînes d’information en continu sont tenues

par des délais très courts.

�� L’angle adopté. Admettons que les journalistes

vous aient demandé une interview autour du

réchauffement climatique. Si vous abordez à

l’avance la question de l’angle à adopter, vous

aurez la possibilité de les amener vers un sujet que

vous souhaitez aborder. Vous pourriez ainsi dire

“Le changement climatique aggrave la sécheresse

qui frappe les petits exploitants agricoles…”

�� La durée de l’interview. Pour les médias

électroniques, notamment pour les interviews

enregistrées qui feront l’objet d’un montage, les

journalistes devraient être en mesure de vous dire

quelle part de votre interview il prévoit d’utiliser

dans leur reportage. Cela vous aidera à déterminer

combien de temps vous devez consacrer à la

préparation de cette interview – une interview

de trois minutes demande moins de préparation

qu’une interview de 30 minutes.

�� Qui participe à l’interview avec vous? Dans la

plupart des cas, le FIDA n’est pas la seule institution

à être interviewée. Disposer de cette information

vous permettra d’éviter de répéter des choses que

le journaliste aura déjà entendues ou d’introduire

des sujets qui n’auront pas été déjà abordés.

5���Gérer les interviews avec les médias

Travailler avec les médias

C - 81 3 4 6 72Gérer les interviews avec les médias

5

Page 72: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Interviews radiotélévisées: choses à faire et choses à éviter

Choses à faire Choses à éviter

– Soyez préparés. Même si vous avez eu droit à une séance d’information préalable, vous ne saurez jamais avec certitude quelles questions vous seront posées ni de quelle manière elles seront formulées. Si vous maîtrisez votre sujet sur le bout des doigts, vous serez en mesure de répondre avec facilité quel que soit le type de question. Préparez trois points principaux qu’il est important de communiquer et veillez à les intégrer dans vos réponses. Évitez de lire vos notes – l’interview est une conversation.

– Faites en sorte que l’on vous cite. Les journalistes sont toujours en quête de formules ou de clip audio clairs, percutants ou controversés. En règle générale, la durée d’un clip audio varie entre dix et 15 secondes. Quand vous répondez à une question, faites-le en trois ou quatre phrases claires et courtes (inspirées des notes que vous aurez préparées). Si vos propos sont trop longs, vos remarques seront reformulées, votre message risque d’échapper à votre contrôle et de perdre en substance.

– Intégrez des anecdotes. Les meilleurs communicateurs sont ceux qui savent raconter une histoire. Apprenez à illustrer vos propos d’anecdotes ou d’exemples qui aideront le public à visualiser et à s’identifier. Mais soyez bref.

– Soyez prudent avec les chiffres. Les journalistes sont friands de statistiques et en font un grand usage. Si vous êtes sûr de leur précision, allez-y. Toutefois, si vous diffusez des statistiques erronées, sachez que l’erreur sera relayée plusieurs fois.

– Établissez un contact visuel. Cela vous aidera aussi à déceler les signes d’impatience ou de fatigue chez le journaliste, signes qui doivent vous faire réagir. Vous ne devez regarder vers la caméra que lorsque vous êtes interviewé à distance, en l’absence de tout journaliste.

– Exprimez-vous naturellement. Votre crédibilité dépend en grande partie de l’intérêt que vous manifestez pour le sujet, de votre assurance et de votre enthousiasme, et pas des informations que vous dispensez. (les informations ne comptent que pour 10%).

– Concentrez-vous sur les messages-clés. Faites entendre votre point de vue dans toutes vos réponses. Le public de la radio et de la télévision ne dispose que d’une seule occasion pour comprendre un message; il ne peut pas revenir en arrière ni relire votre déclaration d’introduction. Aussi, plus le message est simple, plus le taux de rétention est élevé.

– Le temps d’antenne s’écoule rapidement. Présentez immédiatement votre sujet principal, continuez tout au long de l’interview, sachez déceler la fin de l’interview et introduisez alors votre second sujet important. Pourquoi? Les sondages indiquent que le public se souvient surtout de ce qui est dit au début et à la fin des interviews.

– Avoir peur de dire “Je ne sais pas”. Cela ne donnera pas de vous une mauvaise impression; au contraire, vous aurez l’air plus authentique. Mais ne terminez pas sur cette note. Invitez le journaliste à contacter un de vos collègues ou une autre organisation susceptible de mieux à sa question.

– Utiliser du jargon ou un langage d’initiés. Les profanes ne vous comprendront pas, et ils décrocheront. Pour trouver le registre approprié, tenez le même type de discours que celui que vous tiendriez à votre voisin de palier si vous deviez lui expliquer le sujet – partez du principe que le public est intelligent et intéressé mais qu’il ne dispose d’aucune connaissance spécifique en la matière.

– Revenir sur la position de vos détracteurs. Si vous faites cela, le public aura entendu un avis opposé au vôtre à deux reprises, d’abord lorsque le critique l’a formulé, puis lorsque vous avez repris sa critique. Concentrez-vous sur votre réponse, surtout en cas d’interview enregistrée, puisque la question du journaliste (contenant l’affirmation critique) est souvent supprimée au montage.

– Dire “Sans commentaire”. C’est la pire des choses à dire à un journaliste, particulièrement au cours d’une crise. La formule “Sans commentaire” vous prive de tout contrôle sur votre propre récit et vous donne un air coupable. Les journalistes seront poussés à interviewer d’autres personnes qui pourraient présenter votre sujet sous un jour totalement différent.

Travailler avec les médias

C - 91 3 4 6 72Gérer les interviews avec les médias

5

Page 73: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Apprenez la technique du rapprochement

Comment réagir face à un journaliste qui vous pose

une question difficile, hostile, à laquelle vous ne

pouvez ni ne voulez répondre? Utilisez la technique

du “rapprochement”, ou profitez de la question pour

revenir à votre propre message.

Il vous faudra rapprocher la question du journaliste

de votre message d’une manière aussi subtile que

possible, en recourant à l’une de ces formules:

�� “Je ne suis pas au courant de tous les faits qui me

permettraient de répondre avec précision à votre

question, mais je peux vous dire que…”

�� “Vous avez raison de dire que nous avons un

problème, et j’aimerais directement vous faire part

de la solution que nous avons envisagée…”

�� “En fait, cela renvoie à une question bien

plus importante …”

�� “Nous avons des défis à relever, comme tout le

monde d’ailleurs, mais il importe de noter que…”

Cette approche permet de tourner quelque chose

de négatif en quelque chose de positif. Si vous savez

qu’un sujet controversé sera abordé, soyez prêts

à utiliser cette technique. Préparez vos réponses

et exercez-vous à les transmettre. Soyez prêts à

aborder des sujets délicats qui pourraient susciter

des questions négatives.

Conseils pour les interviews télévisées en studio

Avant l’interview

�� Regardez les émissions précédentes pour avoir

une idée de ce qui vous attend. Examinez le

style, le format – y a-t-il un seul invité interviewé

tout au long de l’émission par un journaliste?

Ou bien s’agit-il d’une table ronde avec plusieurs

intervenants exposant des opinions contrastées?

S’agit-il d’un entretien formel ou informel?

�� Adaptez votre approche au public qui

suit l’émission.

�� Renseignez-vous sur le sujet de l’émission

– demandez au journaliste quel genre

d’informations il attend de votre part. Discutez des

questions qu’il pourrait vous poser et du temps

dont vous disposez pour y répondre.

�� Demandez si l’émission est en direct ou enregistrée.

�� Demandez le nom du journaliste.

�� Enregistrez votre interview et regardez-la pour en

tirer des leçons en vue de futures interviews.

�� Arrivez avec au moins 20 minutes d’avance pour

avoir le temps de vous préparer. Passer devant

une caméra peut s’avérer stressant. Respirez

profondément à plusieurs reprises pour vous

détendre avant que la caméra ne commence

à filmer.

Au cours de l’interview

�� Le langage corporel est important. Apparaître

confiant et bien informé est d’une importance

cruciale, donc tenez-vous bien droit. N’agitez pas

vos mains lorsque vous parlez, vous risquez de

distraire le public et d’avoir l’air nerveux.

�� Écoutez chaque question avec attention avant

d’y répondre.

�� Soyez concis.

�� Ne vous posez pas en donneur de leçons.

�� Rendez la conversation plaisante; faites en sorte

que le public perçoive votre enthousiasme à l’égard

du sujet.

�� Assurez-vous que vos réponses reflètent le

contenu de vos notes. Si les questions s’écartent

de vos points principaux, appliquez la technique

du rapprochement présentée ci-dessus – en

utilisant par exemple une phrase du type “Oui,

cette question est importante mais permettez-moi

d’abord de dire que…”

�� Répétez une notion, le cas échéant, mais évitez

d’évoquer des points précédents ou de dire

“Comme je l’ai déjà dit …”

�� Ne vous souciez pas trop des hésitations. Si

l’interview est enregistrée, elles pourront être

supprimées au montage.

�� Parlez à la première personne du singulier ou du

pluriel – “je” ou “nous” – ou dites “mon équipe”,

selon ce qui vous semblera le plus approprié.

�� Si l’émission est enregistrée et que vous vous

trompez en répondant à une question, faites une

pause et reprenez la réponse depuis le début

– cela facilitera les choses au montage.

�� Soyez aussi détendu et naturel que possible.

Imaginez que vous vous adressez à une personne

de votre connaissance.

Travailler avec les médias

C - 101 3 4 6 72Gérer les interviews avec les médias

5

Page 74: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Choix de la tenue vestimentaire

�� Optez pour une tenue élégante mais sobre.

N’oubliez pas que vous voulez que le public se

concentre sur vos propos, et non sur votre aspect.

�� Évitez les rayures fines ou les petits carreaux, ils

ne passent pas bien à l’écran. Évitez de porter des

vêtements rouge vif ou blanc éclatant.

�� Un costume ou un tailleur de couleur sombre

(évitez le noir), porté sur une chemise beige, grise

ou pastel, est tout à fait indiqué.

�� Demandez au producteur quelles sont les couleurs

à privilégier.

�� Ne portez ni chapeau ni casquette; le bord

empêcherait le public de voir vos yeux.

�� Choisissez une tenue adaptée aux circonstances;

évitez de vous habiller à la pointe de la mode pour

aborder des sujets sensibles tels que la pauvreté

ou les catastrophes.

�� Ne portez pas trop de bijoux.

�� Optez pour une coiffure simple.

Conseils pour les interviews radiophoniques

�� Bon nombre de règles s’appliquant aux interviews

télévisées restent valables pour les interviews

radiophoniques, toutefois en l’absence de support

visuel votre voix prend plus d’importance. Parlez

lentement et clairement.

�� Si l’interview se déroule au téléphone, trouvez un

lieu tranquille. Dans la mesure du possible, utilisez

un poste de téléphone fixe plutôt qu’un portable.

�� Éteignez votre poste de radio pendant l’interview,

pour éviter les interférences qui pourraient

perturber l’émission.

�� En règle générale, la radio accorde plus de temps

de parole que la télévision. Soyez prêt à faire le

récit d’expériences qui viennent illustrer vos

points principaux.

�� Si l’émission radiophonique est longue, n’oubliez

pas que le public des émissions de radio se

renouvelle toutes les 10 à 15 minutes. Veillez donc

à répéter vos messages principaux.

ContactFarhana Haque Rahman, Chef du Service des relations

avec les médias et de la communication extérieure

Division de la communication

Courriel: [email protected];

[email protected];

Tél.: +39 06 5459 2485

Travailler avec les médias

C - 111 3 4 6 72Gérer les interviews avec les médias

5

Page 75: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

La planification préalable est une condition

indispensable pour la gestion des urgences et la

maîtrise des risques. Dans le cas du FIDA, une

“urgence” désigne une situation qui met la population

en danger et qui impose une intervention rapide, c’est

le cas notamment des phénomènes météorologiques

qui menacent la production de denrées alimentaires et

les moyens de subsistance des exploitants agricoles.

Un “risque” désigne une situation qui peut porter

atteinte au FIDA.

On parle de risque de réputation lorsque la

conduite du FIDA ne répond pas aux attentes

de base en termes

de performance, à

cause par exemple de

conduites non éthiques

ou de lacunes sur le

plan technique ou sur

le plan de la protection

des personnels. On parle

de risques structurels lorsque tout un secteur est impliqué, que ce soit

en raison d’un changement d’attitude du public,

de l’adoption de nouvelles règles ou de tout autre

élément entraînant une baisse des performances.

Une cellule de gestion de la communication en cas

de crise est en place au siège pour gérer les relations

avec les médias dans des situations d’urgence ou

lorsqu’une question d’intérêt médiatique peut avoir

des retombées sur la

routine institutionnelle.

Cette équipe est

composée du Directeur

de la Division de la

communication, du

Chef du Service des

relations avec les médias

et de la communication

extérieure et du

Directeur de la Division

régionale compétente

ou du Chargé de programme de pays pour la région

concernée. Dans les bureaux de terrain, cette cellule

est dirigée par le Directeur du projet.

Veillez à informer le Service des relations avec les

médias et de la communication extérieure dès qu’un

incident est susceptible d’attirer l’attention des médias,

devient public ou risque de porter atteinte à l’image du

FIDA, En cas de risque ou de crise:

�� Avant tout, appliquez-vous à analyser les faits aussi

rapidement que possible.

�� Agissez. Adopter la politique de l’autruche n’est

pas une solution. Quelle que soit la réaction

publique, assurez-vous que ceux qui travaillent

en coulisses sont au courant du problème et

s’emploient à le régler.

�� Veillez à informer la Division de la communication

du FIDA et le Chargé de programme du pays afin

qu’ils contribuent à atténuer l’exposition publique.

�� Il est toujours préférable de résoudre un problème

à l’écart de toute publicité. Évitez tout commentaire

public tant que la situation n’a pas été évaluée par

les personnes impliquées au siège.

�� La première réaction doit être irréprochable. Elle

donne le ton pour tout ce qui suit. La rapidité et

l’opportunité sont essentielles, il faut faire preuve

d’assurance, de calme, d’autorité, d’honnêteté

et d’ouverture.

�� La réaction des médias dépendra de leur degré

de bienveillance à l’égard du FIDA et des agences

des Nations Unies en général.

�� Évitez toute supposition ou tout mensonge.

Admettez votre ignorance. Si vous faites des

déclarations vouées à être démenties par la suite

– que vous l’ayez fait intentionnellement ou non –

vous ne ferez qu’aggraver la situation.

�� Chaque situation étant différente, veillez toujours à

consulter le Service des relations avec les médias

et de la communication extérieure si vous êtes

confronté à une situation pouvant entraîner une

publicité négative. Bien souvent il est préférable

de faire immédiatement une déclaration publique,

pour montrer que le FIDA est ouvert et proactif.

Contact Farhana Haque Rahman, Chef du Service des relations

avec les médias et de la communication extérieure

Division de la communication

Courriel: [email protected];

[email protected];

Tél.: +39 06 5459 2485

6���Gestion des risques

� Une “urgence” désigne une situation qui met la population en danger.

� Un “risque” désigne une situation qui peut porter atteinte au FIDA.

Lorsque vous êtes confronté à une situation qui risque d’entraîner une publicité négative, adressez-vous au Service des relations avec les médias et de la communication extérieure.

Travailler avec les médias

C - 121 3 4 72Gestion des risques

65

Page 76: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Cette section explique quand et comment travailler

avec les médias audiovisuels et radiophoniques,

vous donne des conseils pour réaliser vos propres

vidéos, ainsi que des directives pour travailler avec des

producteurs de vidéos externes.

Travailler avec la télévision et la radioVous pourrez être amené à travailler avec les médias

audiovisuels et radiophoniques dans les cas suivants:

– Vous avez eu l’idée d’un reportage qui mettrait

en lumière l’action menée par le FIDA au travers

d’un de ses projets.

– Votre projet fait l’objet d’un reportage.

– On vous a demandé d’accorder une interview.

Vous avez eu l’idée d’un reportage pour la

télévision ou la radio

�� Si vous pensez que votre projet est susceptible

de retenir l’attention des chaînes d’information

internationales, contactez le Service de

l’audiovisuel.

�� Si vous pensez que votre projet pourrait retenir

l’attention d’une chaîne de télévision locale ou

d’une émission radiophonique, contactez-les

personnellement. Voici quelques démarches à

accomplir au préalable:

– Renseignez-vous et choisissez l’émission la

plus appropriée. Veillez à ce que votre sujet soit

adapté au format et au contenu de l’émission.

– Trouvez des arguments pour convaincre le

diffuseur de tourner un reportage. Quel serait

l’intérêt pour le public? Est-ce que le reportage

aborde des questions importantes? Quel est

son impact sur le grand public?

– Proposez un personnage principal. Le public

apprécie les histoires centrées sur la vie des

individus car elles lui permettent d’établir un

lien émotionnel et de s’identifier. Les histoires

personnelles ont pour but de souligner les

questions principales. Identifiez un ou deux

bénéficiaires de projets qui s’expriment avec

aisance, qui ont des histoires intéressantes

à raconter et ayant une relation avec les

questions que vous souhaitez aborder. Lorsque

vous contactez l’émission radiophonique ou

télévisée, mentionnez ces récits personnels.

– Évitez le jargon.

Exprimez des

notions simples,

en utilisant un

langage clair.

– Adressez-vous à la

bonne personne.

Téléphonez à

l’émission et

demandez à parler

au responsable des

contenus de l’émission. S’il n’a pas le

temps de parler avec vous, vous pouvez lui

soumettre votre idée par courrier électronique,

et le contacter par téléphone dans un

deuxième temps.

Votre projet fait l’objet d’un reportage

Lorsque votre projet fait l’objet d’un reportage,

votre approche doit être la même que lorsque vous

proposez un sujet de reportage – sauf que dans ce

cas vous n’avez rien à vendre. Mais tous les autres

conseils restent valables. Il se peut que le producteur

vous demande de décrire le projet de manière

intéressante et accessible et de l’aider à identifier

de bons “personnages” pour illustrer le sujet. Si vous

êtes interviewé devant la caméra, n’oubliez pas de

centrer vos commentaires sur les aspects généraux

du projet (nombre de bénéficiaires, calendrier, bailleurs

de fonds) et laissez les participants au projet raconter

leur histoire.

On vous a demandé d’accorder une interview

Voir Se préparer aux interviews avec les médias

ci-dessus.

Créer votre propre vidéoCette section s’adresse à tous ceux qui ne sont

pas des professionnels des médias et qui utilisent

des caméras Flip, des mini-caméras vidéo ou des

téléphones portables pour réaliser des contenus vidéo

qu’ils partagent sur des sites de réseaux sociaux,

des blogs ou destinés à l’usage interne du FIDA.

7�J�Diffuser le message du FIDA via la télévision et la radio

Présentez votre idée de sujet au diffuseur:

J Renseignez-vous et identifiez le diffuseur.

J Trouvez un personnage principal pour votre sujet.

J Faites simple. Évitez tout jargon.

Travailler avec les médias

C - 131 3 4 62Diffuser le message du FIDA via la télévision et la radio

75

Page 77: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Quand utiliser une vidéo?

Les vidéos permettent d’apporter une dimension

personnelle, visuelle et dynamique à la communication,

en interne comme en

externe. Une caméra

vidéo est un outil

séduisant, toutefois

avant de commencer le

tournage posez-vous la

question suivante: en quoi

une vidéo répond-elle à

vos objectifs? Une longue

vidéo amateur pourrait

brouiller votre message

et limiter sa portée.

En règle générale, veillez à ce que vos vidéos soient

courtes et divertissantes.

Les vidéos se prêtent à:

�� interviewer quelqu’un lors d’une conférence ou sur

le terrain, pour faire passer des opinions ou des

messages courts et importants;

�� saisir des extraits d’ateliers, de conférences

ou de discours susceptibles d’intéresser

d’autres personnes;

�� documenter l’évolution d’un projet;

�� exprimer vos idées sous forme de “journal

vidéo”, racontant vos propres réactions face à

un événement ou une expérience. Ce type de

document peut être intégré à votre blog.

Conseils de tournage

Personne ne s’attend à ce que vous produisiez des

vidéos de qualité professionnelle, mais les conseils

suivants vous aideront à améliorer la qualité de vos

images. La qualité de votre film sera d’autant meilleure

que vous vous exercerez.

�� Familiarisez-vous avec

votre caméra et soyez

à l’aise dans son

utilisation. Assurez-

vous que la batterie

est complètement

chargée et que

vous disposez de

suffisamment

de bande ou de

cartes mémoire.

�� Faites simple. Ne soyez pas trop ambitieux

quand vous tournez. Les plans trop denses ou

compliqués risquent de desservir votre sujet et

votre message.

�� Faites en sorte que la caméra soit aussi stable que

possible. Les images qui bougent ou qui tremblent

sont difficiles à regarder. Placez la caméra sur un

trépied ou sur une surface plane (une table par

exemple). Cela est particulièrement important

lorsque vous filmez une action statique, comme

dans le cas des interviews et des discours.

�� Lorsque l’image est agrandie, le moindre

mouvement ou tremblement de la caméra

est amplifié.

�� Cadrez correctement votre sujet et évitez de lui

couper le sommet de la tête.

�� Évitez d’enchaîner les zooms avant et arrière en

cours de tournage. Les zooms lents et stables sont

difficiles à réaliser. Il en va de même pour les plans

panoramiques (mouvements horizontaux) et les

plans inclinés (mouvements verticaux). Faites-en le

moins possible.

�� Ne bougez pas au cours de tournage. Restez sur

le sujet au moins six secondes avant de bouger

(si nécessaire). Si vous filmez une situation en

mouvement, restez aussi immobile que possible

et suivez le mouvement très lentement avec la

caméra, en essayant de rester sur le ou les sujets.

�� Si vous filmez un discours ou une conférence,

placez-vous de façon à voir les visages des

intervenants. Pour le public il est très difficile de se

concentrer sur les propos de quelqu’un dont on ne

voit ni les yeux ni la bouche.

�� Le son est important mais souvent négligé. La

plupart des caméras sont dotées d’un petit

micro directionnel permettant d’enregistrer le

son provenant du sujet filmé. Si vous filmez une

interview, un atelier ou un discours, dirigez le micro

vers l’intervenant. Évitez de filmer en cas de vent,

cela produit un bruit gênant. Le micro reproduit

également tous les bruits de fond. Choisissez un

endroit tranquille pour vos interviews.

�� Si vous avez l’intention de télécharger votre

séquence vidéo sur Internet, veillez à ce que sa

durée n’excède pas 2 à 3 minutes. Si vous ne

prévoyez pas de montage, vos images doivent être

courtes et prêtes à l’usage.

Conseils de tournage pour les interviews

�� Faites en sorte que la caméra reste bien stable,

assurez-vous qu’elle est positionnée à la hauteur

de vos sujets; demandez-leur de regarder vers

vous plutôt que vers la caméra. Ce sera plus

agréable pour les personnes interviewées, et

cela permettra d’éviter que leur regard se déplace

tout le temps.

Les vidéos se prêtent particulièrement bien aux utilisations suivantes:

J filmer un discours ou les travaux d’un atelier;

J documenter l’évolution d’un projet;

J exprimer vos idées sur votre blog.

Souhaitez-vous améliorer la qualité de vos vidéos?

J Apprenez à maîtriser votre caméra.

J Faites en sorte que la caméra reste aussi stable que possible.

J Faites simple.

Travailler avec les médias

C - 141 3 4 62Diffuser le message du FIDA via la télévision et la radio

75

Page 78: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

�� Assurez-vous que le visage de la personne

interviewée est suffisamment éclairé. Si dans

le viseur son visage vous paraît sombre ou

ombragé, invitez-la à s’installer dans un endroit

plus lumineux. Évitez de filmer les gens devant des

fenêtres ou en pleine lumière.

�� Réfléchissez aux questions que vous allez poser au

cours de l’interview. Vous disposerez peut-être de

très peu de temps, donc ayez une idée claire des

sujets que vous souhaitez aborder.

�� Évitez les questions appelant une réponse par “oui”

ou par “non”. Posez plutôt des questions ouvertes,

qui encouragent vos interlocuteurs à approfondir

le sujet.

�� Ne négligez pas la sonorisation. Essayez de

trouver un endroit paisible pour filmer, car le micro

enregistrera tous les bruits de fond.

�� Si vous prévoyez d’intégrer un texte indiquant le

nom et la fonction de la personne interviewée au

cours du montage, n’oubliez pas de laisser assez

de place sous le visage de votre interlocuteur

lorsque vous tournez, pour que le texte ne masque

pas leur visage.

Conseils de montage

La plupart des caméras sont livrées avec un logiciel de

montage facile à utiliser et téléchargeable, permettant

de créer des vidéos en réduisant la durée de votre film et

en intégrant des plans de coupe entre l’interview et les

autres séquences. Des logiciels gratuits sont également

disponibles sur Internet, ainsi que des tutoriels sur

YouTube. Si vous avez le temps, faites des essais de

montage de vos séquence pour créer quelque chose de

plus intéressant d’un point de vue visuel, mais n’oubliez

pas de faire simple pour éviter de passer à côté du

message que vous souhaitez transmettre.

Quelques conseils de montage:

�� Faites simple. Vous serez tenté d’utiliser beaucoup

d’effets spéciaux ou de plans de coupe, mais

cela peut donner un résultat peu professionnel et

détourner l’attention du message principal. Si vous

avez filmé une longue interview, un discours ou

un atelier, vous voudrez sans doute le raccourcir

en supprimant les images moins intéressantes

ou moins réussies. À l’aide de votre logiciel de

montage vous pourrez sélectionner les séquences

ou “clips” à utiliser.

�� Si vous avez rassemblé un certain nombre de

séquences, vous pourrez créer des transitions

fluides à l’aide d’effets de fondu enchaîné ou de

fondu au noir. N’oubliez pas d’appliquer ces mêmes

effets au son et

aux images.

�� Envisagez la possibilité

d’accompagner votre

interview ou votre

discours d’images que

vous aurez filmées sur

le terrain ou de photos.

Consultez votre guide

de montage numérique.

Soignez le son. Si

vous avez filmé une

séquence où personne

ne parle, conservez le

son d’origine ou ajoutez un peu de musique, pour

éviter l’absence totale de son.

�� Vous pouvez intégrer de la musique dans votre

vidéo mais évitez tout morceau protégé par le

droit d’auteur. Si vous utilisez des clips dont la

musique est protégée par le droit d’auteur, votre

vidéo ne sera pas admise sur YouTube. Faites une

recherche en ligne pour trouver des morceaux

exemptés de redevance.

�� Choisissez des morceaux de musique appropriés

– évitez les paroles de chansons, les rythmes

rapides et tout ce qui pourrait détourner l’attention

des voix des intervenants que vous avez filmés.

Adaptez le volume de la musique pour que l’on

puisse entendre clairement la voix des intervenants.

�� Le logiciel de montage vous permet d’ajouter des

textes, qui sont utiles pour fournir des informations

ou indiquer le nom et la fonction des intervenants.

Assurez-vous que les polices sont simples et faciles

à lire. Nous recommandons l’utilisation de Lucida

Sans ou Arial (ou toute police “Sans”). Veillez à ce

que la taille des caractères soit assez grande pour

être lue sur un petit écran sans empiéter toutefois

sur le visage de la personne qui parle.

�� Une fois que vous aurez appris à maîtriser le

montage, vous pourrez adapter votre technique

de tournage de manière à pouvoir monter les

séquences ensemble. Si vous avez tourné deux

plans présentant la même composition de scène

et le même cadrage, au cours du raccord vous

Trucs et astuces pour le montage: � simplicité � transitions en douceur

avec fondu enchaîné � illustration des

interviews avec séquences d’images ou photographies

� musique appropriée, si nécessaire.

Travailler avec les médias

C - 151 3 4 62Diffuser le message du FIDA via la télévision et la radio

75

Page 79: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Etiquetez votre vidéo afin qu’elle soit facile à trouver.

risquez d’avoir une transition brusque. Si vous avez

prévu de monter vos images, modifiez le cadrage

selon les situations (voir Conseils de tournage).

�� Par exemple, si vous filmez un discours, vous

pouvez faire un plan d’ensemble (qui montre

l’intervenant et d’autres éléments de la salle); un

plan de demi-ensemble (plus rapproché mais qui

montre aussi le corps de l’intervenant); un plan

américain (qui montre l’intervenant de la taille à la

tête); et un gros plan (qui ne montre que le visage

de l’intervenant). Au cours du montage, vous

pourrez raccorder les différents plans en évitant

les transitions brusques. Vous pouvez également

filmer la même scène sous différents angles pour

les raccorder ensuite.

�� Vous pouvez écrire un script et enregistrer votre

voix avec la caméra, en guise de narration (sans

vidéo). Vous pouvez ensuite ajouter les images

que vous aurez tournées et les photographies pour

illustrer le contenu du script.

Comment télécharger vos vidéos sur Internet

Une fois que vous aurez réalisé vos clips vidéo, vous

pourrez les télécharger sur différents supports:

�� Un blog, téléchargé à

partir du site blog

du FIDA.

�� Un site de partage

de vidéo, par exemple YouTube; vimeo; blip.tv.

Chaque site donne des indications concernant le

téléchargement. Il vous faudra exporter la vidéo

depuis votre ordinateur en utilisant les paramètres

indiqués sur le site. Donnez des informations claires

dans les sections “titre”, “description” et “tag”, pour

faciliter les recherches sur Internet.

�� Les sites web de vidéos en ligne du FIDA. Voici une

liste de liens vers les sites utilisés par le Service de

l’audiovisuel pour télécharger ses productions vidéo.

Sur ces sites, vous pourrez regarder les vidéos

et les partager avec vos collègues et partenaires.

Vous pouvez également demander une copie au

format DVD en adressant un courrier électronique à

l’adresse suivante: [email protected].

– www.ifad.org/video/index.htm

– www.youtube.com/user/IFADTV

– www.ifad.blip.tv/

– www.vimeo.com/user27655405

– www.current.com/users/IFAD.htm

Travailler avec des producteurs et des sociétés externes de production vidéoVous pourrez, dans certaines circonstances, être

amené à faire appel à une société professionnelle de

production de vidéos. La vidéo est un média coûteux,

il convient donc de s’assurer que c’est vraiment

le moyen le plus efficace de communiquer votre

message. Opter pour des textes ou des photographies

est parfois plus approprié.

Pour savoir si vous faites le bon choix en optant

pour la vidéo, répondez aux questions suivantes:

– Quel est le public ciblé? A-t-il besoin d’une

vidéo professionnelle?

– Avez-vous les moyens financiers nécessaires?

– De quelle façon la vidéo sera-t-elle diffusée?

Les productions vidéo du FIDA doivent être de bonne

qualité, répondre aux normes internationales de

diffusion et respecter des principes de communication

préalablement approuvés. Si vous décidez de

vous adresser à une société de production ou à

un producteur externe, veillez à respecter les

directives suivantes:

Contenu

�� Présentez des informations vérifiées, pertinentes,

claires et opportunes.

�� Adaptez le contenu au public cible que vous

aurez identifié.

�� Adoptez une approche impartiale lorsque vous

abordez des questions controversées.

�� Renforcez la capacité des ruraux pauvres de faire

eux-mêmes le récit de leur vie.

�� Donnez une représentation respectueuse – évitez

tout jugement personnel – des femmes et des

hommes pauvres des zones rurales, non pas en

Travailler avec les médias

C - 161 3 4 62Diffuser le message du FIDA via la télévision et la radio

75

Page 80: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

tant que bénéficiaires ou destinataires de l’aide

au développement mais en tant que participants

actifs et compétents à la construction d’un avenir

meilleur pour eux-mêmes. Évitez de filmer des

individus portant des vêtements déchirés ou ayant

l’air particulièrement abattus.

�� Énoncez et communiquez clairement les messages

et les stratégies-clés du FIDA en matière de

pauvreté rurale et de sujets connexes.

�� Assurez-vous que le contenu fait état des

problématiques culturelles et sociales, notamment

les thématiques hommes-femmes.

�� Il incombe aux producteurs individuels de vérifier

les faits, chiffres et informations techniques

évoqués dans le script, précisez-leur bien.

Les sources doivent être documentées, et les

références doivent être vérifiées en s’adressant au

département, à la division ou au service du FIDA

compétents pour les secteurs, les projets ou les

activités faisant l’objet de la vidéo.

Aspects techniques

�� Recrutez des professionnels expérimentés.

Demandez à consulter leur CV et à voir des

exemples de leur travail, et vérifiez leurs références.

�� Assurez-vous que tous les produits audiovisuels

sont réalisés à l’aide d’équipements et de

formats professionnels.

�� Le FIDA détient le droit d’auteur sur les émissions

réalisées et les séquences filmées. Si le FIDA

finance une production, le produit final ainsi que

les épreuves de tournage deviennent la propriété

du FIDA et sont stockés dans les archives vidéo

de l’institution. Les enregistrements doivent être

étiquetés de façon appropriée.

�� Les productions vidéo ne comportent ni mention

des auteurs ni remerciements. Dans le cas de

témoignages vidéo, de vidéos éducatives ou

de documentaires, des mentions pourront être

prévues sous forme de remerciements. Dans tous

les cas où les émissions vidéo sont destinées

à la diffusion, les

crédits de production

seront mentionnés

conformément aux

exigences individuelles

des diffuseurs.

�� Si possible, le

nom de l’institution

apparaîtra sous sa

forme développée à sa

première occurrence

dans le script: “le

Fonds International de

Développement Agricole – ou FIDA”.

�� Si la voix des intervenants doit être traduite dans

d’autres langues, le doublage est préférable au

sous-titrage. Néanmoins, le sous-titrage peut

s’avérer plus approprié si la vidéo est présentée en

plusieurs langues. L’accent des narrateurs devra

être aussi neutre que possible et tenir compte des

régions filmées dans la vidéo.

�� Il incombe aux producteurs individuels de s’assurer

que tout le matériel audiovisuel utilisé dans une

production est libre de droits et que les droits

d’exploitation des œuvres musicales ont été acquis.

ContactJames Heer, Chef du Service de l’audiovisuel

Division de la communication

Courriel: [email protected]; [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2550

Travailler avec les médias

� La vidéo représente-t-elle le meilleur choix?

� Quel est le public ciblé? A-t-il besoin d’une vidéo de qualité professionnelle?

� Avez-vous les moyens financiers?

� Quel sera le mode de diffusion?

C - 171 3 4 62Diffuser le message du FIDA via la télévision et la radio

75

Page 81: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Travailler avec les médias

Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.

Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-

dessous à Bob Baber, Division de la communication,

[email protected].

1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette

section faciles à lire et à comprendre?

m� Oui m� Non

2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-

vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre

dans le cadre de votre travail?

3. Sur une échelle allant de 1 à 10 (1 pour inutile,

10 pour extrêmement utile), quelle note attribueriez-

vous à ce chapitre?

m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5

m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10

4. Si la note attribuée en réponse à la question

précédente est égale ou inférieure à 5, merci de

bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est

selon vous pas utile.

5. Étiez-vous à la recherche d’une information

spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce

chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type

d’information que nous pourrions intégrer et qui

vous serait utile.

6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce

chapitre (liens vers les sites web et autres)?

m� Oui m� Non

7. Si vous avez répondu “oui” à la question

précédente, quelles sont d’après vous les

ressources les plus utiles?

Cliquez pour accéder au sondage interactif

correspondant à la section Travailler avec les médias.

Page 82: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Le FIDA sur Internet

Page 83: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

D - 1

La nouvelle porte d’entréeNombreux sont ceux qui ne connaissent le FIDA

que par sa présence sur le web. Certains tombent

par hasard sur le site web ou sur la page Facebook;

d’autres cherchent le FIDA intentionnellement et

reviennent consulter régulièrement ses pages web.

L’image du FIDA sur le site web et sur les sites

des médias sociaux est essentielle afin d’affirmer

l’identité de l’institution et fait partie intégrante

1���Écrire pour le web

de ses activités. La communication électronique

connaît une croissance rapide, qui rend ces médias

incontournables. Par conséquent, il est essentiel

de rédiger des contenus clairs, accessibles et

accrocheurs. Les directives exposées ci-après

fournissent quelques conseils de rédaction pour les

textes destinés au site web du FIDA, pour l’utilisation

des médias sociaux et la publication d’articles sur

les blogs.

Le FIDA sur Internet

Lecture à l’écran ou lecture sur papierLes textes électroniques sont lus et utilisés d’une

manière très différente des textes imprimés. Le

contenu électronique est différent de celui d’une

publication imprimée. En voici les raisons:

�� Un document imprimé est une entité complète,

et le lecteur appréhende l’ensemble des

informations. L’écran de l’ordinateur affiche

environ un tiers du contenu d’une page imprimée,

donc le contexte fait défaut. Le matériel doit être

“sectionné” en plusieurs pages reliées entre elles,

et chaque section doit avoir un sens.

�� Les lecteurs de textes imprimés sont plus

susceptibles d’analyser avec soin les contenus.

En revanche, lorsqu’ils sont devant l’écran, les

gens tendent à passer d’une page à l’autre

et à lire des textes sans respecter un ordre

précis, souvent hors contexte, pour se focaliser

rapidement sur les contenus qui les intéressent.

�� Les lecteurs de textes imprimés sont plus

patients, alors que les internautes ne veulent pas

avoir à lire de longs paragraphes ou à cliquer sur

plusieurs liens pour comprendre le contenu. Le

message électronique doit être précis, clair et net,

et surtout facile à comprendre.

�� Un document imprimé est linéaire – chaque

chapitre prépare le suivant. Les lecteurs de

contenus en ligne peuvent accéder à un site et

surfer entre les pages, c’est pourquoi chaque

page doit être indépendante.

Les chiffres suivants illustrent bien les défis que les

rédacteurs de contenus en ligne doivent relever:

�� Seuls 16% des lecteurs de contenus en ligne

effectuent une lecture mot à mot, 79% se

contentent de survoler le texte très rapidement;

�� Les gens lisent plus lentement à l’écran (25%

de temps en plus): 190 à 260 mots par minute

à l’écran contre 250 à 350 mots par minute sur

papier.

�� Vous disposez de trois à cinq secondes pour

attirer l’attention d’un internaute et d’environ

12 secondes pour la retenir.

�� En moyenne, les internautes passent entre sept et

12 minutes maximum

sur un site ou un

article, c’est pourquoi

il faut rapidement

retenir leur attention,

les obliger à se concentrer sur votre article et les

convaincre d’aller jusqu’au bout.

�� Dans la mesure où les lecteurs ont du mal à lire

des textes trop longs à l’écran, un texte en ligne

devrait comporter deux fois moins de mots que la

version imprimée du même texte.

Écrire pour le web, ce n’est pas écrire pour un document imprimé.

1Écrire pour le web

32

Page 84: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Préparer un contenu en ligne

Partez du principe que le lecteur ne connaît rien

du FIDA

Mettez-vous à la place de quelqu’un qui n’a aucune

connaissance du FIDA ni de son travail. Par conséquent:

�� Toute déclaration doit être placée dans son contexte;

�� évitez le jargon interne au FIDA et la terminologie

propre au développement, ils risquent de

repousser le lecteur;

�� écrivez les acronymes en toutes lettres à leur

première occurrence dans le texte;

�� lisez le texte à voix haute pour vous assurer qu’il

est clair et concis;

�� une fois le texte rédigé, mettez-le de côté pendant

quelques jours puis relisez-le et, le cas échéant,

remaniez-le.

Partez du principe que chaque page peut

potentiellement être la première page vue

par l’internaute

Rares sont les internautes qui commencent à lire les

contenus web à partir de la page d’accueil. La plupart

des lecteurs arrivent sur votre page en passant par un

moteur de recherche ou en étant redirigé par un lien

externe. Par conséquent:

�� veillez à ce que

chaque page puisse

être lue séparément;

traitez un seul sujet

par page et donnez un

titre clair et concis à

chacune d’entre elles;

�� écrivez les acronymes en toutes lettres à leur

première occurrence;

�� fournissez un contexte pour toutes vos

affirmations;

�� ajoutez des liens vers d’autres ressources

documentaires pour mieux encadrer le sujet.

Veillez à ce que le texte soit lisible en diagonale

Les lecteurs de textes en ligne ont l’habitude de

parcourir les textes très rapidement, à la recherche de

mots spécifiques ou de points intéressants. Pour vous

assurer que votre texte peut être lu en diagonale:

�� commencez par la conclusion et une courte

synthèse du contexte;

�� ayez recours aux listes à puces ou numérotées

pour attirer l’attention;

�� utilisez un vocabulaire simple et un langage

non discriminatoire;

�� veillez à ce que chaque paragraphe expose une

idée principale, et limitez-vous à des paragraphes

de 100 mots maximum;

�� veillez à ce que la ponctuation soit simple;

�� choisissez des titres accrocheurs et utilisez des

sous-titres;

�� n’abusez pas des caractères gras, utilisez-

les uniquement pour mettre en exergue des

informations et des notions-clés;

�� ajoutez des liens hypertextes.

Commencez par la conclusion

Exposez les idées principales, les conclusions et

les points importants au début. Les internautes

vont très rarement jusqu’au bout des pages web

– si les points principaux sont à la fin, la plupart

des visiteurs risquent de passer à côté. Dans tous

les cas, votre premier paragraphe se doit d’être

particulièrement bien structuré!

Ayez recours aux listes à puces ou numérotées

N’oubliez pas que les internautes survolent le texte

pour grappiller des informations de-ci de-là. Les listes

sont faciles à parcourir et à comprendre car elles

n’imposent pas une lecture mot à mot.

�� Utilisez les listes numérotées uniquement si l’ordre

des points abordés s’avère important.

�� Évitez de faire figurer plus de neuf points dans

une liste.

�� Évitez les listes comportant plus de deux niveaux:

primaire et secondaire.

Utilisez une terminologie simple, concise et précise

Les mots simples s’adaptent mieux à un public qui

a une maîtrise limitée de la langue et qui parcourt

rapidement les pages web. Un style alambiqué et

des mots complexes sont encore plus difficiles à lire

quand il s’agit d’un support électronique. Utilisez des

mots courts, courants et qui ne risquent pas d’être

mal interprétés. Supprimez le superflu et venez-en au

fait. Lisez votre texte à voix haute. La langue parlée

est plus directe que la langue écrite, et lire votre texte

à voix haute vous permettra de détecter les phrases

maladroites ou alambiquées.

�� Utilisez des phrases simples et courtes, et venez-

en au fait.

�� Utilisez un langage clair. (Consultez la section

Directives pour un langage simple)

�� Écrivez des phrases courtes et déclaratives, à la

voix active.

Votre texte doit être � Court � Simple � Lisible en diagonale

Le FIDA sur Internet

D - 21Écrire pour le web

32

Page 85: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

�� Utilisez une syntaxe simple – sujet-verbe-

complément – et n’oubliez pas de mettre en avant

les informations principales.

�� Supprimez tous les adjectifs et les adverbes qui ne

sont pas indispensables.

�� Évitez les répétitions. Lire deux fois le même

concept constitue une perte de temps, et les

lecteurs risquent de s’ennuyer.

�� Vérifiez tous les faits et les chiffres.

�� Vérifiez tous les liens hypertextes.

�� Effectuez une vérification orthographique du texte.

Utilisez un langage non discriminatoire

Les informations que le FIDA publie sur le web doivent

éviter toute forme de discrimination ou de stéréotype

et ne doivent jamais rabaisser les gens sur la base du

sexe ou de l’ethnie.

Utilisez des phrases et des paragraphes courts

Il est difficile de lire de longs paragraphes très denses

sur un écran d’ordinateur. Même un paragraphe

relativement court de 100 mots semble très long à

l’écran. Les paragraphes courts aident le lecteur à

trouver ce qu’il cherche et lui permettent de surfer

rapidement. Un lecteur qui est à la recherche d’une

information spécifique va probablement parcourir le

texte rapidement, sans lire l’article en entier.

�� Rédigez des paragraphes comportant deux à

cinq phrases. Si les phrases sont longues, limitez

vos paragraphes à trois phrases. Ce principe de

rédaction peut vous amener à développer un seul

et même concept sur deux paragraphes – cela ne

pose pas de problème.

�� Dans la mesure du possible, veillez à ce que

chaque paragraphe exprime un(e) seul(e) concept/

idée/notion.

�� Faites des phrases de 25 mots maximum. Les

bonnes phrases sont succinctes et bien formulées,

l’ordre des mots y est logique, la syntaxe et la

grammaire impeccables. Elles sont faciles à

assimiler pour tous les lecteurs, y compris ceux qui

ont une connaissance limitée de la langue.

Utilisez une ponctuation simple

�� Les phrases libres de toute ponctuation superflue

sont plus faciles à lire. Si votre phrase vous oblige à

ajouter virgule après virgule, essayez de la couper

en deux (voire trois) phrases plus courtes.

�� Faites preuve de modération dans l’utilisation des

points d’exclamation et des émoticones: si vos

mots sont clairs et forts, ils n’ont pas besoin d’être

ainsi soulignés.

Créez des titres accrocheurs

Les titres sont très importants – c’est grâce à eux que

le lecteur décide si le contenu mérite d’être lu. Un titre

réussi exprime l’essentiel de l’histoire en quelques

mots percutants, qui attirent l’attention du lecteur. Les

titres vagues ou trompeurs découragent le lecteur.

Pour écrire un titre efficace:

�� assurez-vous d’avoir compris à fond le contenu, de

façon à choisir un titre approprié;

�� identifiez le point essentiel de l’article et intégrez-le

dans le titre;

�� identifiez le ton du contenu et adaptez le titre en

conséquence. Le ton doit également être adapté

au public et conforme à l’identité, aux standards,

aux valeurs et à la voix du FIDA;

�� optez pour des titres courts; pour résumer une

histoire il ne faut pas trop de mots; voici quelques

exemples de titres réussis tirés du blog du FIDA:

– Le FIDA: une institution axée sur

l’apprentissage?

– Des cartes qui parlent.

– Les chiffres: que nous apprennent-ils?

– Le monde se nourrit sur le dos des paysannes.

Utilisez les sous-titres

Les sous-titres (ou intertitres) sont des titres courts

qui viennent ponctuer le texte après quelques

paragraphes, pour faciliter une lecture rapide. Ils aident

le lecteur à identifier les parties du texte susceptibles

de l’intéresser davantage et permettent d’appréhender

immédiatement les principaux sujets traités dans

l’article. Composez les sous-titres en caractères gras

pour qu’ils ressortent mieux. Des sous-titres efficaces:

�� donnent aux lecteurs une idée du contenu;

�� organisent le contenu autour de sous-parties

indépendantes;

�� racontent une histoire qui permet de saisir

rapidement l’essentiel du contenu.

Réservez les caractères gras aux concepts-clés

Utilisez les caractères gras pour souligner les

concepts-clés dans un paragraphe, mais sans

exagérer. Utilisez-les pour des mots ou des locutions,

pas pour des phrases. Les caractères gras sont plus

efficaces et peuvent être lus plus rapidement lorsqu’ils

sont utilisés sur un mode vertical dans le texte, par

exemple sur le premier ou les deux premiers mots de

chaque point d’une liste. Une utilisation excessive des

caractères gras s’avère déroutante dans un texte.

Le FIDA sur Internet

D - 31Écrire pour le web

32

Page 86: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Ajoutez des liens hypertextes

Le texte d’un article se prête à l’introduction de

liens hypertextes vers d’autres pages du site ou

d’autres sites web. Les liens permettent au lecteur de

parcourir le contenu d’une page et de sélectionner

les informations utiles. Ils aident aussi le lecteur à

s’orienter dans le document. L’intégration de liens

est le moyen le plus rapide pour offrir au lecteur les

informations les plus pertinentes. Il est important

d’utiliser les liens d’une manière appropriée et de les

indiquer pour qu’ils puissent aider le lecteur – sans

le distraire.

�� Placez les liens dans le corps de l’article à l’endroit

où ils sont plus utiles – évitez de les mettre à la fin

où ils risquent d’échapper à l’attention du lecteur.

Ce dernier pourra ainsi repérer tous les contenus

disponibles sur un sujet déterminé. (Exemple de

lien: www.ifad.org.)

�� Dans la mesure où les liens sont soulignés et

apparaissent dans une couleur différente de celle

du texte courant, faites en sorte qu’ils soient

courts (juste quelques mots); un texte comportant

beaucoup de liens très longs est difficile à parcourir

et à lire.

�� Donnez des liens de qualité – des liens vers des

documents pertinents et de qualité.

�� L’excès de liens peut s’avérer déroutant pour le

lecteur et le déstabiliser. Donc, pas plus de cinq

liens par sujet.

�� Placez les liens au sein de phrases importantes,

pour que le lecteur comprenne clairement où ils

vont le conduire.

Utilisez un alignement de texte et une

typographie simples

�� Alignez votre texte à gauche, interligne “1”.

�� Utilisez des polices “sans serif”, car elles sont plus

faciles à lire à l’écran. Évitez de composer des

mots entiers en lettres majuscules et limitez l’usage

de l’italique qui s’avère difficile à lire à l’écran.

�� Un texte de couleur foncée sur un fond blanc ou

de couleur très claire est plus facile à lire.

�� Les graphiques et les couleurs peuvent renforcer

un texte – mais uniquement lorsqu’ils signifient

quelque chose et visent à guider le lecteur, par

exemple pour expliquer des statistiques. Dans

le cas contraire, l’utilisation de graphiques et de

couleurs sans but particulier dérange le lecteur et

détourne son attention.

Évitez le jargon

Évitez le jargon inutile ou la terminologie technique

spécialisée. L’emploi d’un langage courant rend

le texte accessible à tous les lecteurs. Il facilite la

compréhension, y compris par ceux qui maîtrisent

le jargon car ils ne sont pas obligés de s’arrêter pour

réfléchir à la signification exacte des termes employés.

N’abusez pas des acronymes

Ne cédez pas à la tentation d’utiliser des acronymes

pour être synthétique – la “soupe à l’alphabet” n’a pas

un bel aspect et elle est difficile à lire.

Si vous n’avez pas d’autre choix que d’utiliser des

acronymes:

�� Assurez-vous qu’ils figurent sous leur forme

développée – en toutes lettres – à la première

occurrence dans le texte, et qu’ils sont suivis de

l’acronyme entre parenthèses.

�� Pas d’acronymes dans les titres.

�� Préférez un synonyme à un acronyme, utilisez par

exemple “les Objectifs” (plutôt que “les OMD”)

lorsque vous mentionnez pour la deuxième fois les

Objectifs du Millénaire pour le développement.

Rédigez des légendes claires

Les photographies, les illustrations et les tableaux

doivent être accompagnés de légendes explicatives.

N’oubliez pas, le cas échéant, de mentionner la source

et le droit d’auteur.

Évitez les informations superflues

Savoir écrire pour le web signifie exploiter au mieux

le potentiel de la Toile sans pour autant en faire trop.

On évitera ainsi les expressions du type: “Cliquez

ici”, “Suivez ce lien” et “Ce site web”. Les protocoles

standard utilisés dans l’identification des liens et des

sites sont désormais bien connus, ces explications

superflues doivent par conséquent être évitées au

risque d’irriter le lecteur.

ContactRoxanna Samii, Chargée du web, des savoirs et de la

communication interne

Courriel: [email protected];

Tél. : +39 06 5459 2375

Le FIDA sur Internet

D - 41Écrire pour le web

32

Page 87: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Qu’est-ce que les médias sociaux?De nos jours, Internet et les médias sociaux sont

devenus les canaux de communication privilégiés

de nombre d’internautes parce qu’ils facilitent les

échanges. Le réseau social a radicalement changé

le mode de communication des individus. L’échange

se fait dans les deux sens, ce qui nous permet de

participer à une conversation. Le Web 2.0 et les

réseaux sociaux ont poussé les organisations à utiliser

ces canaux pour mener leurs actions de plaidoyer,

informer le public de leurs activités, renforcer les

partenariats existants et en créer de nouveaux.

Au FIDA, les médias sociaux et les plates-formes de

collaboration en ligne permettent à l’organisation d’être

en contact avec ses parties prenantes et d’en recruter

de nouvelles. Depuis 2010, le FIDA a très largement

fait usage des médias sociaux dans le but de:

�� mener des actions de plaidoyer en faveur

de l’augmentation des investissements

dans l’agriculture;

�� partager des informations en matière de

développement rural et d’agriculture;

�� contribuer à élargir le discours autour du

développement rural;

�� rédiger des rapports et informer les collègues

au sujet des ateliers, des sessions de formation

et des visites organisées sur les sites de projets

financés par le FIDA;

�� ouvrir un dialogue avec les parties prenantes,

les partenaires, les militants et les amis.

Le FIDA encourage les membres de son personnel

à utiliser ces outils en vue d’élargir et de renforcer

l’action de plaidoyer de l’institution et d’accroître sa

présence dans le secteur du développement rural.

Le recours aux médias sociaux permet au FIDA de

promouvoir ses missions et ses activités.

Les médias sociaux: mode d’emploiLes membres du personnel sont encouragés à

utiliser les médias sociaux comme blip.tv, Facebook,

Flickr, Picasa, Slideshare, Twitter, YouTube, les wikis

et les blogs dans le cadre de leur activité – tout en

respectant les directives énoncées ci-après.

Dans l’univers des médias sociaux, il n’y a pas de

séparation entre la vie professionnelle et la vie privée.

Toutes les conversations en cours sur les sites des

médias sociaux sont accessibles à l’aide de moteurs

de recherche comme Google. C’est la raison pour

laquelle il faut considérer que vos conversations sont

publiques et non privées.

La réputation d’impartialité

et d’objectivité du FIDA

est d’importance capitale.

Lorsque vous abordez des sujets traités par le FIDA ou

d’autres sujets liés à votre activité professionnelle sur

les médias sociaux:

– précisez que vous travaillez pour le FIDA;

– soyez ouvert et jouez la transparence;

– limitez-vous à traiter des sujets relevant de

vos compétences;

– respectez les normes de confidentialité;

– si vous manifestez votre désaccord avec autrui,

faites-le de façon polie;

– apportez une valeur ajoutée;

– suscitez l’enthousiasme et affichez votre passion;

– n’utilisez jamais Internet pour vous attaquer à vos

collègues ou les insulter;

– postez des commentaires compréhensibles

et respectueux;

– n’envoyez pas de spam;

– n’engagez pas le FIDA dans des actions sans

autorisation préalable;

– ne créez pas de réseaux sociaux pour le compte

du FIDA et n’utilisez ni le logo ni le nom du FIDA;

– si vous commettez une erreur, sachez l’admettre.

Si vous souhaitez créer

un réseau social à des

fins professionnelles,

contactez la Division de la

communication. Si vous avez des doutes concernant

un billet de blog, ou si vous hésitez sur la façon la plus

appropriée de commenter un billet ou d’y répondre,

parlez-en avec votre superviseur et/ou la Division de

la communication.

Si vous avez été contacté par un représentant des

médias, informez-en le Service des relations avec

les médias et de la communication extérieure, qui

décidera de la conduite à tenir.

2���Utiliser les médias sociaux

Adoptez les médias sociaux et devenez un citoyen acteur du lien social

Utilisez les médias sociaux pour amplifier les messages du FIDA

Le FIDA sur Internet

D - 5

Utiliser les médias sociaux

1 2 3

Page 88: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Règles de conduite sur les médias sociaux

�� Soyez un bon ambassadeur. N’oubliez pas que

votre conduite ainsi que les opinions que vous

exprimez sur les médias sociaux ont un impact direct

ou indirect sur le FIDA. Veillez à ce que la photo ou

l’avatar de votre profil ait une allure professionnelle.

Promouvez les médias sociaux du FIDA comme

Twitter, le blog du FIDA, Facebook (la liste complète

est disponible ci-après) en les intégrant à votre

signature dans les courriers électroniques et dans

les documents que vous rédigez.

�� Soyez honnêtes, jouez la transparence et

l’ouverture. Si vous parlez de votre travail sur

un blog, identifiez-vous et précisez que vous

travaillez au FIDA. Si vous vous intéressez tout

particulièrement à un sujet de discussion, signalez-

le immédiatement et précisez que vous exprimez

uniquement des opinions personnelles. N’oubliez

pas que faire preuve de transparence ne signifie

en aucun cas qu’il faut divulguer des informations

confidentielles et/ou protégées. Il est interdit de

divulguer des informations confidentielles sur votre

blog personnel, mini-blog ou sur les sites web. Si

vous commettez une erreur, sachez l’admettre et

faites le nécessaire pour réparer cette erreur.

�� Soyez passionné et engagé. Partagez avec les

autres votre passion pour votre travail et parlez de

vos succès et des défis à relever. Si vous tenez sur

un blog, invitez vos lecteurs à réagir et à vous faire

part de leurs commentaires. Lisez les contributions

des autres et participez à la conversation.

�� Soyez responsable. Vous êtes responsable de

ce que vous écrivez et de votre conduite sur les

médias sociaux. Faites preuve de sérieux.

�� Soyez décontracté. N’adoptez jamais un ton

pédant lorsque vous vous adressez à vos lecteurs.

N’ayez pas peur de montrer votre personnalité.

Lorsque vous communiquez au travers des

médias sociaux, utilisez des phrases ouvertes,

qui stimulent des réactions susceptibles de lancer

une conversation. Faites référence aux articles

écrits par d’autres quand vous tenez un blog et

encouragez les commentaires.

�� Soyez respectueux. Exprimez votre désaccord

avec respect. Respectez le caractère professionnel

et la vie privée de votre public, de vos collègues et

de vos pairs.

�� Soyez prudent lorsque vous mélangez vie

professionnelle et vie privée. Il arrive parfois que

la vie professionnelle et la vie privée se croisent.

En tant qu’employé du FIDA et fonctionnaire public

international, vous êtes tenu à un certain nombre

d’obligations. Sur les médias sociaux comme au

bureau il convient de respecter le code de conduite

du FIDA et le règlement du personnel.

�� Ne perdez pas de vue les implications globales.

Vos échanges sur les médias sociaux peuvent

avoir des effets à l’échelle globale. Un style

rédactionnel approprié dans certaines régions du

monde pourrait être considéré comme inapproprié

ou illégal ailleurs. Gardez une “vision globale”

lorsque vous utilisez les médias sociaux.

�� Faites la différence. Postez des articles que

les gens apprécieront. Rédigez des contenus

utiles, intéressants et stimulants. Contribuez

à former une communauté en discutant de

vos expériences et de vos défis. Parlez de vos

projets. La communication sociale aide les gens

à en savoir plus sur le FIDA. Vous aurez fait la

différence si vos articles aident les gens à mieux

travailler, à comprendre ce que fait le FIDA, à

en savoir plus sur la pauvreté rurale, à améliorer

leurs compétences, à résoudre leurs problèmes,

à contribuer aux solutions ou relever les défis.

Privilégiez la qualité plutôt que la quantité.

�� Nouez des liens. Captivez votre public et gagnez

sa confiance pour entrer en contact avec lui. Évitez

d’utiliser les médias sociaux uniquement à des fins

de plaidoyer.

�� Corrigez les erreurs. Si vous tombez sur une

description erronée du FIDA, identifiez-vous et

corrigez l’erreur. Dans la plupart des cas, personne

ne vous en voudra. Si toutefois il arrive que

quelqu’un essaye intentionnellement de détourner

le sens de vos propos, ignorez-le. Si vous avez

des doutes concernant la conduite à tenir, veuillez

contacter la Division de la communication.

�� Citez vos sources et créditez qui de droit. Ne

revendiquez pas la paternité de contenus dont

vous n’êtes pas l’auteur. Obtenez les autorisations

requises avant d’utiliser des contenus tiers et

veillez à mentionner le nom des auteurs. Il est

interdit d’utiliser des contenus protégés par

un droit d’auteur ou un droit de marque sans

autorisation. Respectez le système de licence

Creative Commons1.

Le FIDA sur Internet

D - 6

1 Grâce aux licences Creative Commons, les créateurs peuvent communiquer les droits réservés et ceux qu’ils abandonnent au profit de bénéficiaires ou d’autres créateurs. Les licences Creative Commons sont un modèle plus flexible de protection du droit d’auteur, en ce que la formule “certains droits réservés” remplace celle “Tous droits réservés”.

Utiliser les médias sociaux

1 2 3

Page 89: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

�� Gardez à l’esprit le fait qu’Internet est éternel.

Une fois que l’information est publiée sur Internet,

elle y reste à jamais. Google n’efface rien!

�� Réagissez aux critiques constructives.

Transformez un commentaire négatif en une

discussion positive. Remerciez l’auteur du

commentaire et entamez une conversation.

Lorsque vous répondez, n’oubliez pas que vous

représentez le FIDA. Prenez le temps de lire entre

les lignes et de comprendre les arguments. Soyez

respectueux, sincère, confiant et honnête lorsque

vous corrigez des erreurs d’ordre factuel. Si vous

n’êtes pas sûr de la conduite à tenir, contactez la

Division de la communication.

�� Protégez les contenus du FIDA. Les employés

sont encouragés à partager les contenus du

FIDA via leurs comptes personnels sur les médias

sociaux. Lorsque vous utilisez votre compte

personnel pour partager des contenus originaux

du FIDA – qu’il s’agisse de textes, de photos ou

de matériel audiovisuel produits par le FIDA et

disponibles sur le site web ou les réseaux sociaux

du FIDA – veillez à en attribuer la paternité au

FIDA. Lorsque vous postez des contenus du FIDA

sur des sites personnels ou de tiers, précisez-en

la source. En cas de doute, contactez la Division

de la communication. Il est interdit de publier des

contenus destinés exclusivement à l’usage interne

du FIDA. Les contenus du FIDA protégés par le

droit d’auteur sont disponibles sur demande.

�� Protégez le nom du FIDA. Vous n’êtes pas

autorisés à utiliser le nom du FIDA pour soutenir

ou promouvoir des produits, des opinions ou des

partis politiques. Le FIDA souhaite consolider son

image et dynamiser son site web ainsi que ses

réseaux sociaux. Évitez de fragmenter l’image et

l’identité de l’institution en créant des pseudo-

comptes FIDA. Si vous devez créer des sites web

et/ou des réseaux sociaux pour le FIDA, contactez

la Division de la communication.

�� Distinguez bien faits et opinions. Faites une

distinction nette entre, d’une part, les faits et,

d’autre part, les opinions.

�� Faites passer le mot et entrez en contact avec

les autres. Ne vous contentez pas de parler

uniquement de vous-même; partagez les succès

de vos collègues, de vos pairs et du FIDA dans

son ensemble. Assurez-vous d’être connecté

aux réseaux sociaux du FIDA (consultez la liste

ci-dessous).

�� Gardez trois choses à l’esprit: CNN, votre

mère et votre patron. Une fois en ligne, ne

discutez que de choses que vous souhaiteriez

voir relayées par la télévision ou de questions que

vous pourriez facilement aborder avec votre mère

ou votre patron. N’oubliez pas que rien ne reste

privé sur les médias sociaux – tous vos articles et

commentaires peuvent être “tracés”.

�� Prévoyez une clause de non-responsabilité.

Si vous publiez sur un site web tiers ou sur un

blog personnel, pensez à utiliser une clause de

non-responsabilité du type: “Les informations

publiées sur ce blog/site web reflètent mon opinion

personnelle et ne représentent pas nécessairement

les positions, les stratégies ou les opinions du FIDA.”

�� Écrivez sur ce que vous connaissez. Lorsque

vous traitez des sujets liés à l’agriculture et au

développement rural, écrivez à la première

personne et limitez-vous aux questions qui relèvent

de votre compétence. Si vous abordez un sujet

en relation avec le FIDA qui sort de votre domaine

d’expertise, précisez-le à vos lecteurs ou demandez

à un expert de rédiger l’article avec vous.

En cas de doute, consultez-nous!

Le FIDA sur Internet

D - 7

Utiliser les médias sociaux

1 2 3

Page 90: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

L’étiquette sur les réseaux sociaux

Source: Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD); adaptée pour le FIDA.

Soyez crédibleSoyez précis, impartial, exhaustif et faites preuve de transparence. Encouragez les critiques constructives et la réflexion.

Offrez votre soutienLe billet est une réaction factuelle et opportune à un billet, en accord ou en désaccord avec son contenu, sans pour autant être erroné, railleur, furieux, dénigrant ou négatif. Vous pouvez indiquer votre accord, ignorer le billet ou faire un commentaire positif. Voulez-vous répondre?

C’est une conversation N’ayez pas peur de montrer votre personnalité et de dire ce que vous pensez. Privilégiez les contenus ouverts, qui encouragent des réponses.

Partagez vos succès Partagez votre histoire et votre mission avec l’auteur du message d’une manière constructive.

Surveillez la situationÉvitez de répondre aux messages spécifiques; surveillez le site pour identifier des informations et des commentaires pertinents.

Ayez 3 choses à l’esprit: CNN, votre mère et votre patron. Quand vous êtes sur Internet, ne discutez que de choses que vous souhaiteriez voir relayées par la télévision ou de questions que vous pourriez facilement aborder avec votre mère ou votre patron.

Quelle conduite adopter sur

Internet?

Soyez passionnésLa passion est contagieuse. Affichez votre passion pour votre travail et parlez de vos succès.

Soyez un bon ambassadeurN’oubliez jamais que votre conduite ainsi que vos opinions ont des retombées sur l’institution.

Positif

Non Oui

Impartial

“Calomnie”S’agit-il d’un site connu pour ses actions de dénigrement ou de diffamation?

“Ton emporté”Est-ce que le billet est écrit sur le ton de la vocifération, de la colère, de la plaisanterie ou sur un ton satirique?

“Mal informé”Le billet contient-il des informations erronées?

“Client mécontent” Le billet est-il le résultat d’une expérience négative?

Cinq principes à appliquer à vos réponses aux billets postés sur les blogs:

NégatifDe quelle façon?

Billets sur InternetVous tombez sur un billet qui concerne le FIDA. Est-il positif, impartial ou négatif?

Clarifiez les faitsN’hésitez pas à corriger les autres, mais tenez-vous en aux faits. Soyez respectueux et donnez des informa-tions factuelles. (Voir ci-dessous les 5 principes à appliquer à vos réponses aux billets postés sur les blogs.)

Apportez un plusTout le monde peut tirer parti des informations que vous fournissez et de vos expériences. N’hésitez pas à partager vos expériences de travail et à en discuter. Montrez-vous compétent et constructif; faites preuve de bon sens lorsque vous traitez de sujets internes et/ou confidentiels. En cas de doute, consultez-nous!

TransparenceSi vous traitez des sujets liés à votre activité professionnelle sur un blog personnel, publiez une clause de non-responsabilité sur chaque page, précisant que les opinions exprimées n’engagent que leur auteur.

SourcesCitez vos sources: créez des liens hypertextes, redirigez, "pinguez" et connectez-vous! Parlez des succès de vos collègues et connectez-vous avec eux sur Internet.

Bon sensPrenez votre temps pour formuler des réponses de qualité. Ne publiez pas vos commentaires si vous vous sentez ne serait-ce que légèrement mal à l’aise. Si vous avez des doutes, demandez l’avis de votre superviseur.

Ton/InfluenceRépondez en utilisant un ton susceptible d’assurer des retombées positives pour le FIDA. Concentrez-vous sur les blogs les plus influents liés au FIDA. Communiquez, éduquez et partagez la vision du FIDA.

SécuritéProtégez votre vie privée en utilisant des paramètres de confidentialité. Soyez particulièrement prudent lorsque vous diffusez des informations qui pourraient compro- mettre votre sécurité ou celle d’autrui.

Réparez tout tort causéRectifiez la situation, répondez et agissez sur la base d’une solution raisonnable. N’ayez pas peur d’admettre vos erreurs. (Voir ci-dessous les 5 principes à appliquer à vos réponses aux billets postés sur les blogs).

“Comment s’y prendre?”

Deje el post tranquilo Deje el post tranquilo. No requiere de respuesta.

Le FIDA sur Internet

Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté

D - 8

Utiliser les médias sociaux

1 2 3

Page 91: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Utiliser les comptes des médias sociaux officiels du FIDALe FIDA utilise les médias sociaux pour accroître sa

présence à l’échelle mondiale, s’adresser à un public

de plus en plus large et proposer un vaste éventail de

contenus et d’informations en temps réel.

À l’instar d’autres institutions financières et agences

des Nations Unies, le FIDA est présent sur les canaux

les plus populaires et stratégiques. La gestion de la

présence du FIDA sur les médias sociaux relève de la

Division de la communication.

Afin de garantir l’authenticité et de protéger l’image

du FIDA, les comptes officiels du FIDA sur les

médias sociaux:

– respectent les principes et les meilleures pratiques

énoncés ci-dessus;

– affichent le logo du FIDA et respectent son identité

sociale.

Les membres du personnel qui représentent le FIDA

sur les médias sociaux se doivent de:

– suivre les conversations et de faire office de

modérateur;

– valoriser l’image du FIDA sur les plates-formes

médiatiques;

– diffuser les messages du FIDA par le biais des

médias sociaux;

– promouvoir le profil des réseaux sociaux du FIDA;

– nouer un dialogue avec les parties prenantes et les

partenaires au travers des médias sociaux.

Le contenu offert par les réseaux sociaux officiels du

FIDA doit:

– être de la meilleure qualité possible;

– refléter l’image du FIDA;

– saluer et encourager les réactions, la participation

et le dialogue;

– offrir des informations en temps réel;

– promouvoir les programmes et annoncer les

nouvelles initiatives sur un mode informel;

– humaniser les activités du FIDA en racontant des

histoires réelles;

– couvrir les événements importants en direct.

Note: le FIDA détient les droits d’auteur sur les

contenus créés pour l’Institution et affichés sur les

médias sociaux (tweets, vidéos, enregistrements

audio, photographies et articles de blog).

Les médias sociaux du FIDA

Blog

Le blog du FIDA est une plate-forme conçue pour

permettre aux agents de terrain et aux agents du

siège d’échanger leurs opinions et leurs expériences

et de couvrir les événements en direct. Le contenu

des articles affichés sur le blog reflète les avis et

les opinions des auteurs, qui ne correspondent pas

nécessairement à ceux de l’institution.

Les contributeurs du blog du FIDA sont tenus de

respecter les principes énoncés ci-dessus.

Le FIDA encourage ses employés à utiliser ce canal

pour mener des actions de plaidoyer en faveur des

thématiques traitées par l’institution et des activités

qu’elle met en place. Si vous souhaitez intégrer la

communauté de blogueurs du FIDA, contactez la

Division de la communication.

Facebook

Facebook est un réseau social en ligne qui permet à

tous les membres de partager des idées, des photos

et des vidéos, d’échanger des messages instantanés

et des courriers électroniques. Facebook est utile pour

retrouver des amis et devenir des “fans” de groupes

ou d’organisations.

Le FIDA utilise Facebook pour sensibiliser le public

mondial, régional et national à ses activités. Le

FIDA utilise également Facebook pour partager des

informations relatives au développement rural et à

l’agriculture. Les contenus affichés par le FIDA sur

Facebook visent à stimuler les échanges avec les fans

par le biais de la messagerie instantanée et du partage

d’informations, d’images et de vidéos.

Les contenus affichés par le FIDA sur Facebook: – ont un ton accrocheur;

– encouragent les réactions et la participation;

– facilitent le dialogue et l’échange d’idées;

– proposent un aperçu des activités du FIDA.

La page Facebook du FIDA permet aux fans de poster

des liens, de mettre à jour leur profil et d’afficher leurs

commentaires en réaction aux articles.

Note: la Division de la communication assure

le suivi des contenus affichés par les fans. Les

contenus inappropriés ou les pourriels (spam) sont

signalés et supprimés.

Le FIDA sur Internet

D - 9

Utiliser les médias sociaux

1 2 3

Page 92: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Picasa et l’album photo de Facebook

Les photos représentent le contenu le plus affiché

sur les médias sociaux. Les photos des activités

organisationnelles de l’institution et des projets du

FIDA sont stockées dans la Banque d’images de

l’institution. Picasa et l’album photo de Facebook

sont utilisés pour partager les photos d’amateurs,

par exemple les images prises lors de séances de

formation, de missions ou d’activités organisationnelles

comme les sessions du Conseil des Gouverneurs.

Les photos doivent être accompagnées de légendes,

et les albums doivent comporter un nom, une date et,

dans la mesure du possible, un lieu.

Si vous souhaitez télécharger des photos sur Picasa

ou sur l’album photo de Facebook, contactez la

Division de la communication.

Slideshare

Slideshare est un réseau social utilisé pour partager

les présentations PowerPoint et les documents au

format PDF. Il s’agit d’une communauté professionnelle

très dynamique. Les contenus affichés sur Slideshare

peuvent être intégrés aux blogs et aux sites web ou

partagés sur les réseaux sociaux comme Facebook

ou Twitter. Slideshare mesure également le nombre de

téléchargements et de visualisations des présentations

ou des documents mis à disposition.

Actuellement, le FIDA utilise Slideshare pour afficher

des présentations PowerPoint et des documents liés à

des événements spécifiques.

Twitter

Twitter est un site de réseautage social qui permet

à ses membres d’afficher des informations courtes

(140 signes maximum). Cet outil est utilisé pour

partager des titres de blogs, des mises à jour en

temps réel, des extraits des dernières nouvelles, des

témoignages, des déclarations, des communiqués

d’intérêt public, des réussites, des offres d’emploi, des

fiches techniques et des reportages d’événements

en direct. En règle générale, les contenus les plus

échangés sur Twitter sont les statistiques, les faits, les

chiffres, les clips audio et les nouvelles.

Le FIDA utilise Twitter pour partager les messages et

les nouvelles en temps réel et pour sensibiliser le public

à ses activités. Contrairement à Facebook où seuls les

“amis” ou les “fans” enregistrés peuvent voir vos mises

à jour, les contenus transmis via Twitter peuvent être

vus et consultés par toute la communauté Internet.

L’équipe du FIDA chargée de mettre des informations

en ligne sur les réseaux sociaux utilise le compte

officiel Twitter du FIDA pour couvrir en direct les

événements. En règle générale, les tweets du FIDA

utilisent les hashtags (signe dièse signalant un mot-clé)

suivants: #ifad, #agriculture, #globaldev, #agchat.

Le FIDA utilise également des hashtags conçus pour

des événements spécifiques, comme #GC2011 ou

encore #rpr2011.

Si vous avez des questions à poser au sujet de

Twitter ou si vous souhaitez intégrer l’équipe chargée

d’alimenter les réseaux sociaux, contactez la Division

de la communication.

YouTube et blip.tv

YouTube et blip.tv sont des sites de réseautage social

où les membres peuvent poster des vidéos, les

commenter et s’abonner à des chaînes vidéo.

Le FIDA utilise YouTube pour partager des vidéos

organisationnelles autorisées, alors que blip.tv est utilisé

pour partager de courtes interviews, des vidéos liées

à des événements spécifiques et des vidéos produites

dans le cadre de projets financés par l’institution.

Si vous avez des questions au sujet de YouTube ou

si vous souhaitez télécharger des vidéos sur blip.tv,

contactez la Division de la communication.

Liens vers les réseaux sociaux du FIDA

– Facebook: www.facebook.com.pages/

ifad/107399332627995?ref=ts

– Twitter: www.twitter.com/ifadnews

– Blog du FIDA: www.ifad-un.blogspot.com/

– Blip.tv: www.ifad.blip.tv/

– YouTube: www.youtubecom/user/IFADTV

– Picasa: www.picasaweb.google.com/ifad.

photolibrary/

– Slideshare: www.slideshare.net/ifad

Voir le des termes des médias sociaux à l’Annexe III

Lien vers les directives applicables aux réseaux

sociaux du FIDA

– www.slideshare.net/ifad/ifad-social-media-guidelines

ContactRoxanna Samii, Chargée du web, des savoirs

et de la communication interne

Courriel: [email protected];

Tél.: +39 06 5459 2375

Le FIDA sur Internet

D - 10

Utiliser les médias sociaux

1 2 3

Page 93: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Pour écrire un article de blog que les gens auront

envie de lire il faut aborder un sujet qui vous

passionne, en toute honnêteté et ouvertement. L’article

doit être dynamique, intéressant et agréable. N’oubliez

pas qu’il s’agit d’une conversation. (Voir les sections

Utiliser les médias sociaux y Écrire pour le web.)

Laissez parler votre cœur quand vous bloguez

�� Écrivez des articles sur les nouvelles tendances et

les innovations.

�� Partagez vos idées, vos opinions, vos points de

vue, vos expériences et vos connaissances.

�� Racontez une histoire (voir la section Utilisation du

storytelling pour le partage les savoirs).

�� Faites preuve d’originalité et démarquez-vous.

�� Terminez vos articles par un appel à l’action, un

message d’espoir, une question, une inspiration, des

pistes de réflexion – quelque chose qui puisse ouvrir le

dialogue – et demandez à vos lecteurs de commenter

et de partager leurs idées et leurs opinions.

Accrochez vos lecteurs�� Trouvez un titre incitatif pour votre blog. Faites des

titres courts, faciles à comprendre et accrocheurs.

Posez une question ou trouvez un titre sujet à

controverse ou prenant le lecteur à contrepied.

�� Assurez-vous que le titre reflète le contenu de

l’article. N’oubliez pas que les titres sont la

première chose qui apparaît dans les résultats des

moteurs de recherche.

�� Commencez votre blog par une phrase captivante

et expliquez à vos lecteurs ce qui les attend.

�� Assurez-vous que votre blog est facilement lisible

en diagonale (voir la section Écrire pour le web).

�� N’oubliez pas d’inclure des mots-clés ou des tags

pour aider les moteurs de recherche.

�� Postez régulièrement de nouvelles contributions

sur votre blog pour ne pas décevoir vos lecteurs.

Commencez de façon modeste au début puis

intensifiez votre présence – si vous publiez de

nouveaux billets tous les jours au début et que le

rythme de vos publications tombe ensuite à une

par semaine, vous perdrez vos lecteurs.

�� Si vous écrivez une série de publications,

annoncez-la aux lecteurs et indiquez sa fréquence.

�� Veillez à contribuer régulièrement au blog du FIDA

(www.ifad-un.blogspot.com) (voir la section Les

médias sociaux du FIDA).

�� Développez un style d’écriture qui vous est propre

et conservez-le au fil des publications.

�� Introduisez de la passion dans vos articles.

�� Écrivez des articles accrocheurs, qui encouragent

vos lecteurs à faire des commentaires et à engager

la conversation.

�� Utilisez un langage simple (voir les sections Directives

pour un langage simple et Écrire pour le web).

Aidez vos lecteurs�� Évitez tout jargon institutionnel. Si vous employez

des termes techniques, expliquez leur signification.

�� Ne multipliez pas les détails – évitez d’accabler les

lecteurs. Allez à l’essentiel et faites-le vite!

�� Évitez d’introduire un trop grand nombre d’idées

ou de concepts dans un seul et même article;

prévoyez plutôt une série d’articles.

�� Évitez d’écrire des articles de propagande.

�� Évitez d’aborder des questions organisationnelles ne

présentant pas un grand intérêt aux yeux du grand

public – décrivez plutôt votre expérience personnelle.

�� Avant de publier votre article, révisez-le et lisez-le

à voix haute. Si la lecture n’est pas fluide, apportez

les modifications qui s’imposent.

�� Ajoutez des liens et des photos (voir la section

Accès aux photographies: utiliser la Banque

d’images du FIDA).

�� Si possible, intégrez2 des présentations PowerPoint

et des vidéos dans vos articles (voir la section

Créer votre propre vidéo).

Ressources

– www.apprendreabloguer.com

– http://www.slideshare.net/professionweb/

comment-ecrire-pour-un-blog

– www.creerunblog.fr

ContactRoxanna Samii, Chargée du web, des savoirs et de la

communication interne

Courriel: [email protected];

Tél.: +39 06 5459 2375

3���Écrire un article de blog dont on se souviendra

Le FIDA sur Internet

D - 11

2 YouTube, blip.tv et Slideshare sont dotés de codes intégrés. Copiez-les et collez-les dans vos articles.

1Ecrire un article de blog dont on se souviendra

32

Page 94: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Le FIDA sur Internet

Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.

Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-

dessous à Bob Baber, Division de la communication,

[email protected].

1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette

section faciles à lire et à comprendre?

m� Oui m� Non

2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-

vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre

dans le cadre de votre travail?

3. Sur une échelle allant de 1 à 10 (1 pour inutile,

10 pour extrêmement utile), quelle note attribueriez-

vous à ce chapitre?

m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5

m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10

4. Si la note attribuée en réponse à la question

précédente est égale ou inférieure à 5, merci de

bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est

selon vous pas utile.

5. Étiez-vous à la recherche d’une information

spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce

chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type

d’information que nous pourrions intégrer et qui

vous serait utile.

6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce

chapitre (liens vers les sites web et autres)?

m� Oui m� Non

7. Si vous avez répondu “oui” à la question

précédente, quelles sont d’après vous les

ressources les plus utiles?

Cliquez pour accéder au sondage interactif

correspondant à la section Le FIDA sur Internet.

Page 95: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Prendre la parole en public

Page 96: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

E - 1

Prendre la parole en publicRédiger un discours à prononcer en publicSi vous écrivez un paragraphe alambiqué dans un

texte destiné à des lecteurs, ils auront le temps de

réfléchir à sa signification. En revanche si vous lisez ce

même paragraphe à voix haute devant un auditoire, le

public risque fort de ne pas s’y retrouver.

Un auditoire – qu’il soit devant vous ou devant un

poste de radio ou de télévision – ne dispose que d’une

seule occasion pour saisir votre message. Quand

vous écrivez pour un auditoire au lieu d’un public de

lecteurs, tous les points doivent être énoncés d’une

manière très claire. Les textes prononcés doivent

être plus courts et plus simples. Par exemple, un

lecteur peut comprendre la phrase suivante malgré sa

longueur excessive:

“Un groupe de référence – composé de membres

du gouvernement local, régional et national, de

la société civile, du milieu académique et des

agences internationales de développement – a dirigé

l’évaluation en apportant des contributions détaillées

et créatives et en améliorant la qualité du résultat final.”

Pour que ce texte soit compris par un auditoire, il

doit être divisé en plusieurs phrases et agencé d’une

manière plus simple, par exemple:

“Un groupe de référence a été créé pour diriger

l’évaluation. Ses membres appartenaient au

gouvernement local, régional et national, à la

société civile, au milieu académique et aux agences

internationales de développement. Les contributions

détaillées et créatives fournies par le groupe ont

permis d’améliorer la qualité du résultat final.”

1���Assurer une présentation percutante

Pour assurer sa réussite d’une présentation, il faut

qu’elle soit bien planifiée, soigneusement préparée,

répétée et enfin présentée avec éloquence. La

connaissance, l’expérience et le talent, ainsi que la

préparation, sont à la base d’une présentation réussie

– “la faute de préparation est une préparation à la

faute”. Il n’y a rien de pire que de devoir assister à une

présentation ennuyeuse et mal structurée. Pour éviter

les échecs, voici quelques conseils:

Planifiez votre présentation�� Assurez-vous d’avoir compris les exigences

du groupe cible ainsi que leur niveau de

connaissance.

�� Sachez exactement de quoi vous allez parler.

Allez-vous convaincre des bailleurs de fonds de

financer un projet? Faire un rapport des activités

du FIDA devant les partenaires et les agences

gouvernementales? Chaque sujet exige un style et

un contenu différents. Concentrez-vous sur ce qui

peut convaincre votre auditoire.

�� Soyez aussi préparé que possible sur le sujet de

votre présentation.

�� Assurez-vous que votre présentation transmet

des messages

accrocheurs, mais

n’en faites pas trop.

Les présentations

efficaces et captivantes

contiennent un

nombre limité de

messages-clés.

�� Utilisez une

terminologie adaptée à l’auditoire. Expliquez les

idées complexes et, au besoin, ponctuez vos

propos d’anecdotes.

�� Lorsque vous rédigez votre texte:

– utilisez des tournures de phrase simples.

Sujet-verbe-complément: c’est la plus claire

des structures, mais ne poussez pas non

plus ce principe à l’extrême au risque de

devenir monotone;

Pour assurer sa réussite, il faut qu’une présentation soit bien planifiée, soigneusement préparée, répétée et enfin livrée avec style.

Assurer une présentation percutante

21

Page 97: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

– évitez les sous-titres dans votre texte – vous ne

pourrez pas les lire à voix haute. Assurez-vous

que le texte est fluide;

– pour signaler l’introduction d’un nouveau sujet

à votre auditoire, insérez une “pause” dans le

texte pour penser à vous arrêter un instant.

Assurez-vous que la première phrase du

nouveau paragraphe présente le nouveau sujet

d’une manière claire;

– évitez de placer trop de qualificatifs devant le

nom; votre auditoire ne s’y retrouverait pas;

– utilisez une transcription phonétique pour ne

pas buter sur les mots difficiles à prononcer.

�� Personnalisez la

présentation pour

que les spectateurs

puissent s’identifier.

Ponctuez votre

discours d’anecdotes,

d’humour, de citations et d’expériences

personnelles. Racontez des histoires – rien n’est

plus captivant que les histoires, et vous pourrez

mieux mesurer le niveau d’attention de l’auditoire.

�� Votre présentation doit prévoir:

– une introduction: c’est le moment où il faut

briser la glace. Attirez l’attention de l’auditoire,

établissez un contact et précisez votre objectif.

Préparez une introduction succincte et si

possible servez-vous d’une anecdote ou

d’une question;

– un développement: c’est le moment où il faut

transmettre vos messages clés selon un ordre

logique, chaque point enchaînant sur le suivant,

en utilisant un langage simple et clair;

– une conclusion: c’est le moment où il

faut répéter votre objectif, synthétiser vos

messages-clés et terminer la présentation sur

une note positive.

�� Respectez votre temps de parole – si vous vous

attardez, le public pourrait s’impatienter.

�� Répétez votre présentation devant un auditoire

ou un miroir – ne répétez pas trop toutefois,

n’apprenez pas votre texte par cœur ou il sonnera

faux et par trop mécanique. Chronométrez-vous

pour être sûr de respecter votre temps de parole.

�� Anticipez les questions que l’on pourrait vous

poser et préparez les réponses.

Établissez le contact avec l’auditoireFaire une présentation s’apparente un peu à jouer

dans une pièce de théâtre. Vous établissez un contact

avec l’auditoire et par la suite vous faites le nécessaire

pour qu’il ne “décroche” pas. Voici quelques conseils:

�� Parlez à voix haute, comme si vous vous adressiez

plus particulièrement aux spectateurs assis au

dernier rang. Parlez lentement pour que le son de

votre voix porte.

�� Établissez un contact visuel avec plusieurs

personnes assises à des endroits différents. Cela

aidera l’auditoire à se sentir impliqué.

�� Au cours de la présentation, expliquez les termes

inhabituels et les définitions.

�� Ajoutez une touche d’humour chaque fois que le

sujet s’y prête. Maintenez l’intérêt du public tout au

long de la présentation.

�� Faites des pauses. Laissez du temps à l’auditoire

pour réfléchir. Ne vous précipitez pas.

�� Exprimez votre enthousiasme à l’égard du sujet et

insufflez de l’énergie dans vos propos.

�� Si l’on vous pose une question, avancez vers la

personne qui l’a posée. Répétez la question et, le

cas échéant, reformulez-la pour l’auditoire.

�� Préparez des copies de votre présentation que

vous distribuerez à la fin. Si vous les distribuez

avant de commencer, l’auditoire commencera à les

lire et ne vous écoutera pas. Informez l’auditoire à

l’avance que vous avez préparé des copies pour

leur éviter d’avoir à prendre des notes pendant que

vous parlez.

Une présentation sans aléa�� Assurez-vous que la disposition des chaises

dans la salle et que les équipements (tableau

blanc, tableau noir, éclairage, écran de projection,

système de sonorisation) sont appropriés. Si

vous utilisez des supports audiovisuels, testez les

équipements à l’avance pour vous assurer que tout

fonctionne bien.

�� Posez votre montre sur le pupitre pour pouvoir jeter

un coup d’œil à l’heure.

�� Parlez lentement et à voix haute en articulant bien.

Prenez un air confiant et parlez avec assurance.

Évitez de parler sur un ton monocorde, au besoin

adoptez un ton plus dramatique si la situation

le justifie.

N’oubliez pas que vous vous adressez à un auditoire, pas à un écran ni à votre script.

Prendre la parole en public

E - 2

Assurer une présentation percutante

21

Page 98: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

�� Si vous commettez une erreur, corrigez-vous et

continuez. Évitez de vous excuser.

�� Exprimez les émotions et les sentiments les plus

adaptés au sujet abordé.

�� Le langage corporel est important. Évitez de vous

asseoir ou de rester toujours au même endroit,

la tête baissée. De temps à autre, avancez vers

l’auditoire. Si vous utilisez des diapositives,

déplacez-vous de part et d’autre de l’écran.

�� Ne lisez pas votre discours. Un coup d’œil à vos

notes devrait suffire. Regardez l’auditoire aussi

longtemps que possible.

�� Évitez les tics de langage agaçants, comme

l’usage répété de “bon”, “c’est-à-dire” ou encore

“bien évidemment”.

�� Si vous devez omettre des parties de votre

discours, évitez de le dire à l’auditoire.

�� Sachez vous arrêter. Quittez votre auditoire

sur une impression positive et un sentiment

d’accomplissement. Remerciez l’auditoire.

�� Ne partez pas tout de suite après votre

présentation. Quelqu’un pourrait souhaiter discuter

avec vous.

�� Après votre discours, procédez à une

autoévaluation (voir Annexe IV, Méthodologie de

révision a posteriori).

Prenez note des points positifs et des aspects qui

pourraient être améliorés.

Supports visuels et présentations PowerPointAvant d’avoir recours au PowerPoint ou à d’autres

types de supports visuels, rappelez-vous que:

�� vous êtes le meilleur moyen de transmission de

votre message;

�� le PowerPoint est plus adapté aux sujets qui

requièrent une présentation visuelle plutôt qu’orale

et peut se révéler utile si vous avez des images

à montrer;

�� si vous parlez pendant que l’auditoire lit le texte

d’une diapositive, l’attention du public sera

partagée entre l’écoute et la lecture, ce qui

l’empêchera d’assimiler votre message oral et écrit.

Si vous décidez d’utiliser un PowerPoint:

�� Servez-vous-en uniquement en tant que support

pour votre présentation. Si vous souhaitez donner

à l’auditoire une copie écrite des principaux points

abordés, rassemblez-

les dans un simple

document que vous

distribuerez à l’issue de

la présentation.

�� Utilisez le modèle PowerPoint du FIDA, qui

vise à établir une image visuelle cohérente de

toute l’organisation.

ContactMark Forrest, Responsable de la conception graphique

Division de la communication

Courriel: [email protected]; [email protected]

Tél: +39 06 5459 2216

Avec PowerPoint ou sans PowerPoint? Telle est la question!

Prendre la parole en public

E - 3

Assurer une présentation percutante

21

Page 99: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

�� Insérez une diapo vide après chaque diapo

explicative. Montrez la diapo vide quand vous aurez

terminé de présenter la diapo précédente pour que

l’auditoire se concentre à nouveau sur vous. Vous

avez également la possibilité de presser la touche

“b” pour que les images

disparaissent de l’écran une

fois que vous aurez terminé la

présentation de la diapositive.

De cette façon, l’auditoire

n’est pas distrait par la diapo suivante alors que

vous parlez encore de la précédente.

�� Parlez en regardant la diapo (mais évitez de lire la

légende) pendant que vous la montrez à l’auditoire.

�� Réduisez le texte au minimum: utilisez des photos,

des cartes ou de simples graphiques, comme des

courbes ou des histogrammes – et assurez-vous

qu’ils sont lisibles.

�� Utilisez un nombre maximum de sept à dix diapos.

Consacrez environ 90 secondes à présenter

chacune d’entre elles. Faites en sorte qu’à chaque

diapo corresponde un maximum de cinq lignes

de texte et que chaque ligne comporte dix mots

tout au plus.

�� Utilisez des mots-clés et des formules dans vos

diapos, évitez les phrases complètes. Limitez la

ponctuation et n’utilisez pas les lettres majuscules.

�� Évitez de remplir vos diapos d’équations et de

formules mathématiques.

�� Utilisez une police de grande taille pour le texte

– de 24 à 30 points.

�� Associez des images à votre texte.

�� Veillez à ce que l’enchaînement des diapositives

soit logique et facile à suivre. Insérez le titre dans

la partie supérieure de la diapo. Relisez votre texte

pour éliminer les fautes d’orthographe.

�� Évitez d’utiliser des polices fantaisie ainsi qu’un

trop grand nombre d’animations, de clips audio, de

transitions et d’éléments qui pourraient détourner

l’attention. Faites simple.

�� Utilisez les couleurs pour souligner vos propos,

mais sans exagérer. Utilisez des couleurs différentes

pour le texte et pour le fond. Le plus judicieux est

d’utiliser un texte foncé sur un fond clair.

�� Ménagez une grande marge de tous les côtés

et prévoyez une marge supplémentaire en bas

de la page. Mettez les informations importantes

dans la partie haute. Bien souvent les têtes des

participants empêchent ceux qui sont assis aux

derniers rangs de voir le bas de la page.

�� Si vous devez utiliser plusieurs fois la même

diapositive, copiez-la et insérez-la au bon endroit

– ne revenez pas en arrière.

�� Assurez-vous que votre présentation peut être

téléchargée sur n’importe quel ordinateur, et

copiez-la sur une clé USB.

Ressources

– www.les-ernest.fr: des conférences de 15 minutes,

transdisciplinaires.

– www.daniellafreniere.com/presentation/

– www.mediacoaching.com/fr/formation-prise-de-

parole?gclid=CL6U27-v8rcCFaTItAodzXcAqg

– www.journaldunet.com/management/efficacite-

personnelle/selection/10-erreurs-dans-ses-

presentations/10-erreurs-a-ne-pas-commettre-

dans-ses-presentations.shtml

ContactRoxanna Samii, Chargée du web, des savoirs

et de la communication interne

Courriel: [email protected];

Tél.: +39 06 5459 2375

Rendez vos réunions participatives et amusantes.

Prendre la parole en public

E - 4

Assurer une présentation percutante

21

Page 100: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

2���Faciliter une réunion

Les éléments de baseLa “facilitation” est un ensemble de fonctions

dynamiques visant à aider un groupe à partager

des idées, des opinions, des expériences et des

compétences en vue d’atteindre un objectif commun.

Le “facilitateur” doit veiller à ce que le groupe soit uni

et travaille d’une manière constructive et coopérative

et qu’il parvienne à développer ses propres réponses,

décisions ou résultats.

Le facilitateur aide le groupe à:

– prendre des décisions;

– partager les informations;

– planifier le travail;

– apprendre les uns des autres;

– résoudre les problèmes.

La réussite d’un événement est étroitement liée

aux capacités du facilitateur et à son degré de

préparation pour l’événement. Les bons facilitateurs

se concentrent sur trois aspects: les résultats, le

relationnel et le processus.

Il existe d’innombrables façons de faciliter un

événement, mais toutes reposent sur une série de

tâches de base:

Faites en sorte que tout le monde se sente à

Apprenez à connaître les membres du groupe.

– Adoptez un langage corporel ouvert.

– Établissez un contact individuel avec les personnes

et remerciez-les de leurs contributions.

Encouragez la participation

– Posez des questions ouvertes.

– Stimulez la participation des membres les plus

silencieux sans qu’ils se sentent mis sur la sellette.

– Utilisez des supports visuels.

– Consultez le groupe.

– Divisez le groupe en petits sous-groupes.

Sachez prévenir et gérer les conflits

– Planifiez des activités qui renforcent la cohésion

du groupe.

– Établissez des règles de base.

– Recherchez l’accord.

– Acceptez les désaccords le cas échéant

– respectez toutes les opinions.

Écoutez et observez

– Écoutez activement.

– Analysez la salle: essayez de capter les rires

nerveux, les éclats de voix, les silences.

– Évitez de faire des suppositions.

– Vérifiez que le groupe a compris votre message.

– Reformulez et synthétisez les réponses des

participants.

– Prenez des notes.

Guidez le groupe

– Désignez un chronométreur.

– Respectez le programme et les objectifs, mais

sachez vous en écarter au besoin.

– Remettez en cause les présupposés

des participants.

– Encouragez-les à ne pas s’arrêter à la première

solution; développez une tension créative.

– Encouragez la prise d’initiative, demandez au

groupe de prévoir un plan B puis un plan C.

– Demandez-leur d’envisager des solutions à court

terme et à long terme, de fixer des échéances et

de définir un plan de continuité.

– Conservez les concepts qui ne correspondent pas

au contexte actuel.

Assurez-vous que le groupe prend des décisions

de qualité

– Rappelez au groupe les délais impartis pour

prendre les décisions.

– Révisez les critères et les informations à l’appui

de la prise de décision.

– Révisez le processus décisionnel.

– Sondez le groupe avant qu’il prenne des

décisions importantes.

– Analysez la décision au sein du groupe.

Assurez-vous que le groupe s’engage à agir

– Vérifiez les objectifs fixés pour chaque point du

programme.

– Enregistrez les décisions.

– Développez un plan d’action.

– Assurez-vous que le chef du groupe assure le suivi.

Après l’événement, prenez le temps de procéder à une

révision a posteriori (voir Annexe IV). Cela vous aidera

à identifier les démarches gagnantes et celles qu’il

faudra en revanche modifier la fois suivante.

Prendre la parole en public

E - 5

Faciliter une réunion

1 2

Page 101: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Briser la glace et redonner de l’énergieLes moyens qui servent à briser la glace et à redonner

de l’énergie au groupe sont des techniques utilisées

pour encourager les participants à échanger. Les

“brise-glace” leur permettent de s’échauffer un peu au

début de l’atelier et d’apprendre à se connaître. Les

“boosters d’énergie” sont importants pour maintenir

l’attention en éveil. Utilisez-les après le déjeuner et/ou

après une présentation ennuyeuse.

Badges

Les badges permettent aux participants de dresser

en trois mots leur profil professionnel ou personnel.

Ils écrivent ces mots sur une feuille de papier qu’ils

épinglent à leurs vêtements. Chaque membre passe

environ dix minutes à discuter avec les autres autour de

leurs badges respectifs, en formant des petits groupes

composés de tous ceux qui ont des badges similaires.

Qui suis-je?

Ce “brise-glace” sert à pousser les participants à

échanger. Écrivez 30 noms de personnages célèbres

sur autant de post-it et collez-en un sur le front de

chacun des participants – sans que ces derniers

puissent les lire. Ensuite, les participants se poseront

tour à tour des questions appelant une réponse en

“oui” ou “non” pour essayer de découvrir leur identité.

Racontez un fait personnel

Chaque participant se lève et raconte un fait personnel.

Spectrogramme humain

Le spectrogramme humain peut être utilisé en tant

que “brise-glace”, “booster d’énergie” ou mécanisme

d’évaluation. Collez des rubans adhésifs colorés par

terre, dans un espace ouvert. Écrivez “totalement

d’accord” d’un côté et “en désaccord total” de l’autre.

Ensuite, lisez une série d’affirmations à voix haute et

demandez aux participants de se positionner le long

du ruban – le “spectrogramme” – selon leur opinion

à l’égard de l’affirmation. Les participants doivent

se placer près des extrémités si leur opinion est

inébranlable et plus près du milieu si leur réaction est

moins tranchée.

Le facilitateur demande aux participants d’expliquer

leur choix avec enthousiasme, et ceux qui

écoutent sont invités à changer de place le long

du spectrogramme si les points abordés les font

changer d’avis. Cette activité est plus amusante si les

affirmations sont sujettes à controverse ou extrêmes,

ou bien plutôt vagues et ambiguës, ce qui encourage

les participants à interpréter les propos à leur façon.

Les résultats stimulent souvent le dialogue entre

les participants et offrent une bonne “cartographie”

des sujets et des opinions qu’ils souhaitent creuser

et discuter.

État d’esprit

Cette méthode rapide d’évaluation/de retour sur

expérience peut être utilisée à l’issue d’une formation

ou d’un atelier.

Demandez aux participants d’illustrer leur état d’esprit

en complétant une ou plusieurs des phrases suivantes:

– Je suis choqué…

– Je suis étonné…

– Je suis légèrement surpris…

– Je suis déçu…

– Je trouve déprimant que…

– Entendre que… m’ennuie au plus haut point.

– Je suis ravi que…

Ressources

Méthodes de facilitation: http//wiki.ifad.org/wiki/

Category:KM/KS_method

ContactRoxanna Samii, Chargée du web, des savoirs

et de la communication interne

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2375

Prendre la parole en public

E - 62Faciliter une réunion

1

Page 102: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Prendre la parole en public

Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.

Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-

dessous à Bob Baber, Division de la communication,

[email protected].

1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette

section faciles à lire et à comprendre?

m� Oui m� Non

2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-

vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre

dans le cadre de votre travail?

3. Sur une échelle allant de 1 à 10 (1 pour inutile,

10 pour extrêmement utile), quelle note attribueriez-

vous à ce chapitre?

m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5

m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10

4. Si la note attribuée en réponse à la question

précédente est égale ou inférieure à 5, merci de

bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est

selon vous pas utile.

5. Étiez-vous à la recherche d’une information

spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce

chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type

d’information que nous pourrions intégrer et qui

vous serait utile.

6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce

chapitre (liens vers les sites web et autres)?

m� Oui m� Non

7. Si vous avez répondu “oui” à la question

précédente, quelles sont d’après vous les

ressources les plus utiles?

Cliquez pour accéder au sondage interactif

correspondant à la section Prendre la parole en public.

Page 103: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Travailler ensemble

Page 104: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

F - 1

Tenir tout le monde informéUne bonne communication interne permet aux employés

de bien travailler et de collaborer à la réalisation

des objectifs de l’organisation. La communication

interne facilite le flux d’informations à l’intérieur de

l’organisation et crée une ambiance coopérative.

Cela facilite le partage d’informations dans le lieu de

travail en le rendant plus efficace, cela encourage les

synergies et permet d’éviter les doubles emplois.

La communication interne est essentielle dans notre

travail, et c’est particulièrement vrai maintenant que les

membres du personnel sont de plus en plus souvent

disséminés dans nos bureaux à l’étranger. Mais

grâce à la technologie, la distance physique ne pose

plus aucun problème en termes de communication.

L’intranet, le courrier électronique, Yammer et Skype

constituent à la fois un outil formel de communication

d’informations officielles et un outil que les agents du

FIDA peuvent utiliser d’une manière plus informelle

pour échanger leurs idées.

Le FIDA s’emploie à faciliter une bonne communication

interne en vue de:

– créer un sentiment d’appartenance;

– renforcer l’engagement et la compréhension de

ses agents;

– faciliter l’échange autour des leçons apprises et

des savoirs;

– aider les individus à prendre des décisions en toute

connaissance de cause;

– mener une action de sensibilisation à la vision du

FIDA, à ses priorités et à ses activités et de faciliter

la communication sur ces thèmes.

La communication interne

est un processus à

double sens, qui consiste

à la fois à être à l’écoute

des personnes et à disséminer les informations, qui

implique notamment:

– l’écoute, la compréhension, le questionnement et

la clarification;

– la visibilité et l’honnêteté, y compris lorsqu’il s’agit

de communiquer de mauvaises nouvelles;

– la communication immédiate;

– le partage de retours d’expérience.

La communication interne

peut être verbale (face

à face ou téléphonique)

ou écrite. Quelle que

soit la modalité choisie, l’enjeu est de communiquer

d’une manière efficace, c’est-à-dire de transmettre le

message d’une manière claire, succincte et exhaustive.

Par conséquent, il convient d’éviter toute formule

ambiguë ainsi que l’excès de jargon.

Travailler ensemble

1���Outils et méthodes de communication interne

De nouvelles méthodes de communication efficaces,

transparentes et simples ont été développées, dont:

– Les médias sociaux/outils du Web 2.0: Yammer,

Twitter et les blogs qui permettent aux agents du

siège et des bureaux de pays de rester toujours

en contact. Les blogs peuvent être utilisés pour

échanger les réussites et les savoirs et couvrir les

événements internes et externes. (Voir les sections

Utiliser les médias sociaux et Écrire un article de

blog dont on se souviendra.)

�� La messagerie instantanée: Yammer et Skype

permettent aux collègues de communiquer d’une

manière efficace et de réduire le nombre de

courriers électroniques.

– Yammer est utile si vous avez besoin de recevoir

immédiatement une réponse écrite. Si vous

souhaitez en savoir plus sur la manière d’intégrer

la communauté Yammer du FIDA, veuillez

consulter: http//wiki.ifad.org/wiki/Yammer.

– Skype offre un service de messagerie

instantanée et de visioconférence.

Tenez-vous au courant des activités en cours au siège et sur le terrain.

Partagez vos récits, vos initiatives, vos défis et vos succès.

Outils et méthodes de communication interne

1

Page 105: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

– Le FIDA encourage fortement le recours à ces

outils – veillez à inclure vos identifiants Yammer

et Skype dans votre signature électronique.

– Le blog du FIDA (http://ifad-un.blogspot.

com/): cet outil permet aux personnes qui

ne participent pas à un événement de le

suivre et d’échanger avec les participants

et les intervenants. Les photos, les vidéos

ainsi que les présentations PowerPoint et les

commentaires peuvent être partagés en temps

réel. Le blog encourage la transparence, la

responsabilité et l’ouverture.

Comment choisir la meilleure méthode de communication?La communication face à face est à privilégier si

vous devez:

– obtenir des réactions immédiates à votre message;

– engager une conversation pour obtenir rapidement

des informations supplémentaires;

– interpréter le langage corporel et les messages

non verbaux; et

– communiquer une information confidentielle

ou délicate.

La communication écrite est à privilégier si:

– vous avez besoin de garder une trace des

messages échangés;

– l’information est trop longue ou complexe pour

s’en souvenir;

– le destinataire est tenu de réagir.

Skype et Yammer permettent de combler l’écart entre

communication face à face et communication par

écrit. Vous pouvez utiliser Skype si vous avez besoin

de communiquer face à face et Yammer si vous optez

pour une communication écrite.

Avantages et inconvénients des divers outils de communication

�� Courrier électronique. C’est l’outil qui permet de

communiquer en toute simplicité, surtout si vous

devez conserver les informations. C’est également

un moyen facile de transmettre des documents

électroniques. Le courrier électronique est plus

discret qu’un appel téléphonique ou qu’une réunion.

�� Mais le courrier électronique est impersonnel, et

l’excès de courriels pénalise la productivité. Évitez

d’envoyer des courriers électroniques pour la

moindre chose et de mettre tous les destinataires

du groupe en copie. Voir Conseils pour rédiger un

courriel (Annexe V).

�� Téléphone. C’est l’outil qui permet les contacts à

distance. Les appels téléphoniques sont indiqués

lorsque les informations doivent être transmises

rapidement et qu’elles demandent une réponse

immédiate. Le téléphone est également tout

indiqué – plus que la communication écrite (mais

moins qu’un entretien en tête à tête) – pour traiter

des questions confidentielles ou délicates.

Mais un appel téléphonique ne laisse pas de

trace et peut être importun. En outre, s’agissant

d’une communication verbale, certains points

peuvent être oubliés ou mal interprétés. Pour

éviter ces inconvénients, répétez l’information à

la fin de la conversation. Si le facteur temps est

important – la conversation aborde des sujets

qui demandent une action –, envoyez un courrier

électronique de suivi.

�� Réunion. Les réunions de groupe sont efficaces

pour le brainstorming, l’échange d’idées

créatives, le travail d’équipe visuel ou pour faire

office de caisse de résonance dans le cadre

de l’évaluation d’une idée. Si elles se tiennent à

intervalles raisonnables, les réunions du personnel

contribuent à remonter le moral et à renforcer

l’esprit de collaboration. Des réunions individuelles

ou en petits comités se prêtent à la communication

d’informations délicates, car elles permettent

d’évaluer les réactions.

Mais l’excès de réunions – la réunionite… – peut

compromettre la productivité. Les réunions trop

longues épuisent les membres du personnel – les

réunions doivent donc suivre un ordre du jour et

être aussi courtes que possible.

Conseils pour la communication écrite�� Soyez synthétique et utilisez un langage simple

(Voir Directives pour un langage simple

http://intranet.ifad.org/divisions/ead/ec/

plainlanguage/guidelines.pdf et Le guide de

rédaction du FIDA https://xdesk.ifad.org/sites/lsx/

IFAD%20manuals/English%20Manual/English%20

Reference%20Manual.aspx).

Travailler ensemble

F - 2

Outils et méthodes de communication interne

1

Page 106: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

�� Évitez le jargon, les acronymes et les termes

techniques qui pourraient s’avérer indéchiffrables

ou ambigus pour les destinataires.

�� Utilisez un langage neutre – n’oubliez pas que

les destinataires ne peuvent pas bénéficier des

aides visuelles et auditives leur permettant de

contextualiser vos propos. Veillez à éviter toute

expression qui pourrait s’avérer blessante ou être

mal interprétée.

�� Écrivez dans un style accessible mais évitez

d’adopter un ton trop amical ou désinvolte – vous

ne savez pas qui pourrait vous lire.

�� Évitez de critiquer des personnes ou de dire des

choses que vous ne voudriez pas voir répétées ou

partagées – souvenez-vous que la communication

écrite est permanente.

Outils internes�� Flux de messages en temps réel (IFADNews):

le principal outil de communication des

informations organisationnelles, régionales et

départementales. Pour tout renseignement

concernant le protocole d’enregistrement, veuillez

contacter [email protected] au moins 24 heures

à l’avance.

�� Intranet: accessible depuis le siège et les bureaux

de pays. L’intranet constitue un répertoire central et

donne accès, entre autres:

– aux stratégies opérationnelles et

administratives, aux manuels et aux directives;

– aux liens vers les applications et les documents

de l’institution disponibles sur le web;

– aux annonces d’événements;

– au blog du FIDA;

– aux agendas des directeurs;

– aux plannings de voyages de la direction et aux

fonctionnaires responsables.

Pour créer un sous-site intranet ou une présence pour

votre division/unité de travail, veuillez contacter le

service du web, des savoirs et de la communication

interne: [email protected].

Les divisions et les utilisateurs sont responsables de

la gestion de leurs sections respectives sur l’intranet.

Les auteurs des documents affichés sur l’intranet

sont tenus de supprimer les informations obsolètes.

Toute demande concernant l’affichage sur l’intranet

ou la mise à jour des informations doit être adressée à

[email protected].

�� Les communications organisationnelles internes,

comme les bulletins du Président et les circulaires

d’information, doivent être adressées à la Division

de la communication pour obtenir une autorisation

de publication.

�� Séances d’information: le service propose des

séances d’information régulières sur les outils et

les méthodes de communication interne. Si vous

souhaitez en savoir plus, veuillez vous adresser au

contact ci-dessous.

Contact Roxanna Samii, Chargée du web, des savoirs et de la

communication interne

Courriel: [email protected]

Tél. : +39 06 5459 2375

Travailler ensemble

F - 3

Outils et méthodes de communication interne

1

Page 107: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Travailler ensemble

Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.

Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-

dessous à Bob Baber, Division de la communication,

[email protected].

1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette

section faciles à lire et à comprendre?

m� Oui m� Non

2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-

vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre

dans le cadre de votre travail?

3. Sur une échelle allant de 1 à 10 (1 pour inutile,

10 pour extrêmement utile), quelle note attribueriez-

vous à ce chapitre?

m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5

m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10

4. Si la note attribuée en réponse à la question

précédente est égale ou inférieure à 5, merci de

bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est

selon vous pas utile.

5. Étiez-vous à la recherche d’une information

spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce

chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type

d’information que nous pourrions intégrer et qui

vous serait utile.

6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce

chapitre (liens vers les sites web et autres)?

m� Oui m� Non

7. Si vous avez répondu “oui” à la question

précédente, quelles sont d’après vous les

ressources les plus utiles?

Cliquez pour accéder au sondage interactif

correspondant à la section Travailler ensemble.

Page 108: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Annexes

Page 109: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Annexes ��Annexe I

Modèle pour communiqué de presse standard

�� [Titre] – Soyez bref, soyez accrocheur, soyez

précis. Ce modèle devrait résumer le thème

principal de l’histoire. Utilisez des verbes d’action

qui ne répètent pas la formulation du paragraphe

principal.

�� [Sous-titre, le cas échéant]

�� [Ville, date] – Le premier paragraphe doit résumer

l’histoire et captiver l’attention du lecteur; il devrait

d’entrée de jeu mentionner le nom du FIDA. Voir

un exemple à l’adresse: www.ifad.org/media/

press/2011/65.htm.�� Le deuxième paragraphe doit apporter des

détails nécessaires: quand, où, comment, qui?

Voir exemple à l’adresse: www.ifad.org/media/

press/2011/65.htm.

�� Le troisième paragraphe doit présenter des détails

supplémentaires et des faits à l’appui ainsi que des

statistiques: (voir lien ci-dessus).

�� Le quatrième paragraphe doit comporter une

citation extraite des discours du Président ou d’un

autre haut fonctionnaire. Les citations doivent être

isolées – et non intégrées dans un paragraphe – et

comprendre le nom et le titre du fonctionnaire cité,

sans utiliser de titres honorifiques tels que “M.,”

“Mme” ou “Dr” (voir lien ci-dessus).

�� Les autres paragraphes doivent présenter un plus

grand nombre d’informations à l’appui, y compris

d’autres informations sur la genèse du programme.

�� [texte standard du FIDA]

�� Pour tout complément d’information, veuillez

contacter [Contact, nom, titre, Tél./courriel]

�� ###

Les signes “dièse” indiquent la fin du document.

G - 1

Informations supplémentaires à intégrer le cas échéant

(tout ceci peut être conçu ad hoc pour satisfaire des

demandes spécifiques):

�� Médias sociaux: le FIDA encourage les

participants et les journalistes à utiliser les réseaux

sociaux et à faire leurs reportages en direct à partir

du lieu de l’événement. Inscrivez-vous à IFADNews

sur Twitter (http://www.twitter.com/ifadnews) et sur

notre page Facebook (http://www.facebook.com/

pages/ifad/107399332627995?ref=ts). Quand vous

envoyez un tweet, utilisez les hashtags suivants:

– #agriculture, #agchat, #ifad

– Quand vous citez le Président du FIDA, utilisez

@knwanze.

– Quand vous citez d’autres fonctionnaires du

FIDA, utilisez #ifad et le nom de famille de la

personne.

�� Pour les questions sur les réseaux des médias

sociaux du FIDA, contactez Roxanna Samii,

[email protected]; Tél.: +39 06 5459 2375.

�� Vidéos. Pour les images vidéo et les packages,

contactez James Heer, [email protected];

Tél.: +39 06 5459 2550.

�� Images. Pour les images des activités du FIDA,

veuillez consulter la banque d’images du FIDA

(http://photos.ifad.org). Pour toute question, veuillez

contacter Susan Beccio, [email protected]. Pour

un complément d’information sur les activités du

FIDA, veuillez consulter le site www.ifad.org.

Communiqué de presse no: IFAD/xx/2012

(Les communiqués de presse publiés par le

siège social sont numérotés. Les numéros

sont assignés par l’Unité des relations avec

les médias et de la communication extérieure,

[email protected]. Les bureaux de

pays qui publient des communiqués de presse

peuvent, s’ils le désirent, mettre au point un

système de numérotation analogue.)

Annexe I

Page 110: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

J Annexe II

Modèle pour les avis aux médias standard

� [Titre] – Soyez brefs et accrocheurs.

� [Sous-titre, le cas échéant]

� [Ville, date] – Décrivez en un court paragraphe

l’événement, son importance et les raisons

de sa tenue.

– Quoi: Titre/description de l’événement.

– Quand: Date et moment de l’événement.

– Où: site de l’événement – adresse.

– Qui: personnalités importantes qui ont participé

à l’événement – noms et titres.

� Donnez, si possible, des détails sur leurs

coordonnées et des informations sur

leur accréditation.

� Donnez, le cas échéant, un complément

d’information sur l’événement.

Informations supplémentaires à intégrer le cas échéant

(tout ceci peut être conçu ad hoc pour satisfaire des

demandes spécifiques):

� Médias sociaux: le FIDA encourage les

participants et les journalistes à utiliser les circuits

des réseaux sociaux et à faire leurs reportages

en direct à partir du lieu de l’événement.

Inscrivez-vous à IFADNews sur Twitter

(http://www.twitter.com/ifadnews) et sur notre

page Facebook (http://www.facebook.com/

pages/ifad/107399332627995?ref=ts). Quand vous

envoyez un tweet, utilisez les hashtags suivants:

– #agriculture, #agchat, #ifad

– Quand vous citez le Président du FIDA,

utilisez @knwanze.

– Quand vous citez d’autres fonctionnaires

du FIDA, utilisez #ifad et le nom de famille

de la personne.

Pour les questions sur les réseaux des médias sociaux

du FIDA, contactez Roxanna Samii, [email protected];

Tél.: +39 06 5459 2375.

� Vidéos. Pour les images vidéo et les packages,

contactez James Heer, [email protected];

Tél.: +39 06 5459 2550.

� Images. Pour les images des activités du FIDA,

veuillez consulter la banque d’images du FIDA

(http://photos.ifad.org).

� Pour toute question, veuillez contacter Susan

Beccio, [email protected].

– Pour un complément d’information sur les

activités du FIDA, veuillez consulter le site

www.ifad.org.

� [Texte standard du FIDA]

Avis aux médias no: IFAD/xx/2011 (Les alertes

médiatiques publiées par le siège social sont

numérotées. Les numéros sont assignés par l’Unité

des relations avec les médias et la communication

interne, [email protected]. Les bureaux du

pays qui publient des alertes médiatiques peuvent

mettre au point un système de numérotation

analogue s’ils le désirent).

Annexes

G - 2

Annexe II

Page 111: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

J Annexe III

Glossaire3 des termes des médias sociauxBlog: un blog est un “journal en ligne” qui est

régulièrement mis à jour avec des entrées qui

apparaissent dans un ordre chronologique inverse.

Les blogs peuvent traiter de n’importe quel sujet. Ils

contiennent généralement des commentaires faits par

d’autres lecteurs, des liens vers d’autres sites, des

photos et des vidéos,

Creative Commons: Creative Commons est une

organisation à but non lucratif, dotée d’un système

d’octroi de licences qui offre aux créateurs la faculté

de gérer simplement leurs droits d’auteur, tout en

précisant les modalités permettant aux autres d’utiliser

leur œuvre.

Crowdsourcing: externalisation ouverte qui se réfère

à l’exploitation des capacités et de l’enthousiasme

de personnes opérant en dehors d’une organisation

et disposées à donner de leur temps pour offrir

des contributions ou des compétences et résoudre

des problèmes.

Embedding: l’intégration est l’acte par lequel un code

est ajouté à un site web de façon à ce qu’une photo

ou une vidéo puisse être affichée tandis qu’elle est

hébergée sur un autre site. Les utilisateurs peuvent

aujourd’hui visionner des vidéos intégrées YouTube ou

bip.tv ou consulter des photos Picasa sur des blogs

plutôt que sur le site d’origine.

Facebook: Facebook est le site de réseautage social

le plus populaire au monde. Les utilisateurs peuvent

créer un profil personnel, ajouter d’autres utilisateurs

comme amis et échanger des messages, notamment la

notification automatique de la mise à jour de leur profil.

Les utilisateurs ont également la possibilité d’adhérer à

des groupes d’utilisateurs ayant des intérêts communs

et à des pages Facebook d’organisations.

Geotagging: le geotagging est le processus qui

consiste à ajouter des métadonnées géo-référencées

à des médias, comme des photos, des vidéos ou

des cartes en ligne. Le geotagging peut aider les

utilisateurs à trouver toute une variété d’informations

relatives aux sites. Par exemple, on peut trouver

des images prises d’un site donné en introduisant

les coordonnés de latitude et de longitude dans un

moteur de recherche d’images approprié.

Hashtag: un hashtag est une convention lancée par la

communauté pour ajouter un contexte supplémentaire

et des métadonnées aux tweets. Comme pour les

tags sur les blogs, vous pouvez ajouter des hashtags

aux messages Twitter en plaçant le symbole “dièse”

(#, hash en anglais) devant un terme. Les utilisateurs

de Twitter utilisent des hashtags pour réunir, organiser

et découvrir des billets (également appelés “posts”) de

blogs pertinents.

Metadata: les métadonnées se réfèrent aux

informations – notamment les titres, les descriptions,

les tags et les légendes – qui décrivent un élément

multimédia comme une vidéo, une photo ou un billet

(également appelé “post”) sur un blog.

Microblogging: le microblogging est l’acte qui

consiste à diffuser de brefs messages à d’autres

abonnés d’un service web. Sur Twitter, les entrées

sont limitées à 140 caractères. Le microblogging est

également connu sous le nom de “micropartage”.

Social media: les médias sociaux sont des

produits vidéo, audio, textes ou multimédia créés

par les utilisateurs, publiés et partagés dans un

environnement social comme un blog, Facebook,

Twitter ou sur des sites hébergeant des photos et

des vidéos. Plus largement, les médias sociaux se

réfèrent à toute technologie en ligne qui permet aux

personnes de publier et de partager des contenus

en ligne et de dialoguer.

Annexes

G - 3

3 Avec l’aimable autorisation de socialbite.org/sharing-center/glossary (visite du 30 décembre 2010)

Annexe III

Page 112: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Social networking: le réseautage social est l’acte qui

consiste à communiquer au sein d’une communauté

en ligne. Un réseau social typique comme Facebook

permet de se créer un profil, d’ajouter des amis, de

communiquer avec d’autres membres et de partager

des contenus personnels.

Tags: les tags sont les mots-clés ajoutés à un billet

de blog, à une photo, à une vidéo afin d’aider les

utilisateurs à trouver des sujets ou des médias

pertinents soit grâce à la navigation sur le site, soit

comme un terme rendant votre entrée plus adaptée

aux moteurs de recherche.

Tweet: un tweet est un message sur Twitter, un

système de messagerie sociale en temps réel.

L’abréviation “RT” signifie “retweet”: les utilisateurs

ajoutent “RT” dans un tweet s’ils font suivre le

message d’un tweet émanant de quelqu’un d’autre.

Twitter: Twitter est un réseau social populaire qui

permet à ses membres d’envoyer des mises à jour

comportant un maximum de 140 caractères. Depuis

quelque temps les gens commencent à utiliser Twitter

de façon intéressante pour signaler de nouvelles

histoires, pour sensibiliser sur leurs activités et pour

bien d’autres choses encore.

Web 2.0: le Web 2.0 se réfère à la deuxième

génération du web, qui permet de partager différents

types de contenus allant du texte aux fichiers photo,

en passant par les fichiers audio et vidéo. Le Web 2.0

a transformé Internet et en a fait une plate-forme

d’expression individuelle, d’éducation et d’activité

de plaidoyer.

YouTube: YouTube est le site d’hébergement vidéo le

plus populaire au monde.

ContactRoxanna Samii, Chargée du Web, des savoirs et

de la communication interne

Division de la communication

Courriel: [email protected]

Tél: +39 06 5459 2375

Annexes

G - 4

Annexe III

Page 113: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

��Annexe IV

Annexes

Méthodologie de révision a posterioriAu terme d’un événement important comme une

présentation ou un cours de formation, mettre à profit

les leçons apprises alors qu’elles sont bien fraîches

dans votre esprit peut s’avérer être une bonne idée.

Pour ce faire, posez-vous les quatre questions et

répondez-y par écrit:

1. Que devait-il se passer théoriquement? Quels

étaient vos objectifs, vos finalités et vos attentes?

Quels étaient les points inscrits à l’ordre du

jour? À quels résultats et à quelles contributions

s’attendait-on? Chaque discours ou chaque

présentation a, ou devrait avoir, un objectif.

Quelles réactions attendez-vous du public qui

vous a écouté?

2. Que s’est-il réellement passé? Décrivez et notez

ce qui s’est passé sans faire de commentaire ni

porter de jugement. Vous pouvez commencer par

faire une liste des événements dans l’ordre dans

lequel ils se sont déroulés. Vous pouvez également

vous concentrer sur les principaux événements,

thèmes ou questions qui sont survenus. Bien des

choses se passent avant, pendant et après une

présentation qui contribuent à son succès ou à

son échec. Passez en revue le plus de choses

possible. Puis demandez-vous si votre discours a

atteint son but.

3. Quelles sont les raisons qui expliquent que

tout ne s’est pas déroulé comme s’était censé

se dérouler? Le but de cette enquête n’est pas

de désigner un fautif ou de juger de l’effort mis en

œuvre. Son but est d’identifier les points faibles

et les points forts, de proposer des solutions

et d’adopter une série d’actions susceptibles

de remédier aux problèmes ou d’améliorer les

performances futures. Analysez à la fois les

choses qui ont bien fonctionné et celles qui n’ont

pas vraiment bien fonctionné. Avez-vous captivé

l’attention du public avec votre introduction? Le

public a-t-il ri quand vous avez fait de l’humour?

L’aménagement de la salle vous convenait-il?

Avez-vous réussi à répondre aux questions qu’on

vous a posées?

4. Qu’avez-vous appris? Avez-vous fait quelque

chose que vous souhaiteriez faire de nouveau

à l’avenir? Que voulez-vous changer dans votre

comportement?

Ressources

– Introduction aux révisions a posteriori: Introduction

to After Action Reviews

– USAID – Guide technique de la révision a posteriori:

USAID After-Action Review Technical Guidance

– Révision a posteriori http://wiki.ifad.org/wiki/After_

action_review

G - 5

Annexe IV

2

Page 114: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Conseils pour la rédaction de courrielsLes courriels sont un outil utile pour entrer en

contact et communiquer avec les autres. Suivez les

instructions ci-dessous pour les utiliser au mieux:

�� Utilisez le bon outil pour le travail voulu. Avant

de rédiger un message, vérifiez que le courriel

est le meilleur moyen de communication. Évitez

d’envoyer un courriel si une réunion ou un appel

téléphonique peut se révéler plus efficace. Utilisez

d’autres outils comme Outlook Calendar ou Doodle

pour organiser une réunion.

�� Soyez courtois et respectueux. Dans la mesure

où votre destinataire ne peut pas “entendre” le

ton de votre voix dans un courriel, votre message

peut aisément être mal interprété. Accorder une

attention toute particulière à la courtoisie permettra

de réduire le risque de mauvaise interprétation.

�� Ne formulez ni critique ni reproche dans votre

courriel. Si le sujet est sensible ou si vous vous

êtes contrarié, enregistrez un brouillon de votre

premier jet – reprenez-le plus tard et relisez-le

avant de l’envoyer.

�� Ciblez avec attention vos destinataires. Un

courriel doit être approprié et pertinent pour tous

les destinataires.

�� Utilisez les champs “à” et “cc” à bon escient.

Adressez le message à la personne qui doit

prendre l’initiative. La ligne “cc” ne doit contenir

que les adresses des personnes qui doivent être

informées.

�� N’envoyez pas d’informations confidentielles

par courriel. Votre message peut être transféré à

des tiers, et vous n’avez aucun moyen de contrôler

ces transferts.

�� Soyez précis dans l’intitulé de la ligne “Objet”.

La ligne “Objet” doit être aussi riche d’informations

pour le destinataire qu’elle l’est pour vous. Ne la

laissez jamais vierge. Changez l’objet à bon escient

pour rester pertinent – par exemple changez les

lignes “Objet” automatisées, comme “Rank Xerox”,

et remplacez-les par quelque chose de plus

significatif avant de faire suivre les messages.

�� N’utilisez jamais les courriels pour des sujets

urgents. Utilisez la règle des trois heures. Si votre

message exige une réponse dans les trois heures,

utilisez une méthode de communication différente,

comme le téléphone ou la discussion en face à face.

�� Ne vous cachez pas derrière un courriel.

Pour transmettre un message sensible, utilisez le

téléphone ou rencontrez la personne concernée.

�� Envoyez des fichiers joints auxquels vos

destinataires peuvent avoir accès.

– Si vous envoyez un document qui doit être

révisé en interne, envoyez un lien vers ce

document sur le xdesk du FIDA et assurez-

vous que votre destinataire dispose des droits

d’accès nécessaires.

– Si vous envoyez un document en dehors du

FIDA, n’oubliez pas que votre destinataire peut

avoir une connexion internet lente et rencontrer

des difficultés à ouvrir un fichier joint qui serait

trop lourd.

Instructions pour répondre à un courriel et le faire suivre

�� Utilisez “Répondre à tous” avec modération.

Évitez d’utiliser “Répondre à tous” sauf si tous les

destinataires ont effectivement besoin de recevoir

l’information. Supprimez les destinataires des

lignes “à” et “cc” qui ne seraient pas concernés par

votre réponse.

�� Appliquez la règle des trois réponses. Si un

message a fait des allers et retours dans trois

courriels ou plus, et que la question n’est toujours

pas résolue, utilisez une autre méthode de

communication, comme une réunion face à face.

�� N’envoyez pas de réponses constituées d’un

seul mot. Évitez de répondre juste pour dire

“merci” ou “OK”; si vous voulez confirmer que

vous avez reçu un message, envoyez une réponse

uniquement à l’expéditeur. Dans les courriels les

informations fondamentales doivent être fournies

au destinataire au début de votre réponse.

Par exemple, indiquez où vous vous trouvez

géographiquement parlant (et le fuseau horaire

correspondant) si vous n’êtes pas au siège.

�� Soyez attentif quand vous faites suivre. Faites

suivre vos messages uniquement quand le

destinataire a besoin d’être mis au courant ou de

recevoir les informations.

��Annexe V

Annexes

G - 6

Annexe V

Page 115: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

��Annexe VI

Annexes

L’annuaire “Who’s Who” de la communication au FIDALe travail de la Division de la communication couvre

un large éventail de communications internes et

externes, y compris la planification et la coordination

des événements: relations avec les médias, rédaction

et publication, conception graphique et photographie;

production radio, télévision et vidéo; web et médias

électroniques; distribution et gestion de l’information et

des savoirs.

Cassandra Waldon, Directrice de la Division

de la communication

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2659

Bob Baber, Assistant administratif et coordinateur de

la Boîte à outils au service de la communication

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2023

�� L’Unité des relations avec les médias et de la

communication externe assiste et conseille sur

le meilleur usage des opportunités qu’offrent les

médias. L’unité offre également son aide pour

préparer le matériel de presse, dispense des

conseils sur comment traiter les requêtes des

médias et les reporters difficiles, ainsi que sur la

formation personnelle en matière de médias.

Courriel: [email protected]

Farhana Haque Rahman, Chef du Service

des relations avec les médias et de la

communication extérieure

Division de la communication

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2485

Katie Taft, Chargée de communication – Relations

avec les médias et communication extérieure

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2396

David Paqui, Chargé de communication –

Manifestations

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2213

Jessica Thomas, Assistante de communication

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2215

�� L’Unité de la rédaction et des publications fait

des recherches, rédige et coordonne la production

d’une grande variété de produits imprimés,

parlés et web qui visent à sensibiliser au niveau

mondial sur la pauvreté rurale et à promouvoir une

compréhension informée des activités du FIDA.

Courriel: [email protected]

Bruce Murphy, Responsable des contenus

rédactionnels et publications

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2693

Hazel Bedford, Responsable de la communication

– Rédacteur

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2672

Karen Zagor, Responsable de la communication –

Rédacteur

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2761

Courriel: [email protected]

Tel: +39 06 5459 2761

G - 7

Annexe VI

Page 116: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

�� L’unité du Service de la conception graphique

fournit une assistance en communication

graphique à toutes les divisions et à tous les

bureaux de pays du FIDA. Cette unité développe

et conçoit le matériel de communication graphique

pour l’impression, la presse, la télévision, le web,

les produits multimédias et les manifestations.

Courriel: [email protected]

Mark Forrest, Responsable du Service de la

conception graphique

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2216

Birgit Plockinger, Chargée de la conception

graphique

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2529

Susan Beccio, Éditrice photo

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2479

Nancy Sadek, Assistante de communication

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2606

Le Service de l’audiovisuel recherche et produit

une variété de produits pour la télévision, la radio et

les multimédias qui sensibilisent le public au niveau

mondial sur la pauvreté rurale. L’unité garantit la

qualité de tous les produits médiatiques visuels

qui portent le logo du FIDA et offre un service de

consultation sur la production vidéo à d’autres

personnes de l’institution.

Courriel: [email protected]

James Heer, Chef du Service de l’audiovisuel

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2550

Joanne Levitan, Spécialiste de la radiodiffusion

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2509

Enza Falco, Assistante de communication

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2033

�� L’Unité du web, du savoir et de la communication

interne recherche et produit toute une variété

de communications internes et des supports

d’information basés sur le web. L’Unité gère le

contenu du site web du FIDA et coordonne les

activités des médias sociaux de l’organisation.

Roxanna Samii, Chargée du web, des savoirs

et de la communication interne

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2375

Timothy Ledwith, Auteur web et responsable

de la communication interne

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2356

Beate Stalsett, Administrateur adjoint – Web

et communications internes

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2487

Daniela Cuneo, Assistante de communication,

Communications internes et médias sociaux

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2453

Christian Assogba, Assistant de recherche

et de communication

Courriel: [email protected]

Tél.: +39 06 5459 2749

Annexes

G - 8

Annexe VI

Page 117: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

Annexes

Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.

Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-

dessous à Bob Baber, Division de la communication,

[email protected].

1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette

section faciles à lire et à comprendre?

m� Oui m� Non

2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-

vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre

dans le cadre de votre travail?

3. Sur une échelle allant de 1 à 10 (1 pour inutile,

10 pour extrêmement utile), quelle note attribueriez-

vous à ce chapitre?

m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5

m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10

4. Si la note attribuée en réponse à la question

précédente est égale ou inférieure à 5, merci de

bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est

selon vous pas utile.

5. Étiez-vous à la recherche d’une information

spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce

chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type

d’information que nous pourrions intégrer et qui

vous serait utile.

6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce

chapitre (liens vers les sites web et autres)?

m� Oui m� Non

7. Si vous avez répondu “oui” à la question

précédente, quelles sont d’après vous les

ressources les plus utiles?

Cliquez pour accéder au sondage interactif

correspondant à la section Annexes.

Page 118: La boîte à outils du FIDA - au service de la communication

para las comunicaciones del FIDA

Dar a la población ruralpobre la oportunidadde salir de la pobreza

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