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LE SYSTEME IMMUNITAIRE 1 KITH CHANNDARITH

Le Système Immunitaire @KithChanndarith

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LE SYSTEME IMMUNITAIRE

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KITH CHANNDARITH

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Définition

Le système de défense spécifique capable de poursuivre et d’éliminer les agents

pathogènes qui s’introduisent dans notre organisme.

Défense immunitaire : • Défense non-spécifique de l’organisme • Défense specifique de l’organisme : Système

immunitaire

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DÉFENSES INNÉES

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1er - Barrière superficielles :

la peau et les muqueuses

La peau et les muqueuses constituent la première ligne de défense de l’organisme.

Leur rôle consiste à empêcher l’entrée d’agents

pathogènes dans l’organisme.

Des membranes protectrices (épithélium) tapissent toutes les cavités corporelles et les organes qui s’ouvrent sur l’environnement.

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1er - Barrière superficielles :

la peau et les muqueuses

Les épithéliums constituent des barrière mécaniques contre les agents pathogènes.

Certains épithéliums subissent des modifications structurales et fabriquent des sécrétions qui stimulent leurs actions défensives. e.g. l’acidité de la peau, le lysozyme, le mucus, la

kératine et les cils.

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1er - Barrière superficielles :

la peau et les muqueuses

Épiderme de la peau intact : Elle forme une barrière

mécanique qui empêche l’infiltration d’agents pathogènes et d’autres substances nocives dans l’organisme.

Acidité de la peau :

• Les sécrétions de la peau (sueur & sébum) rendent la surface de l’épiderme acide, ce qui inhinbe la croissance des bactéries ;

• le sébum contient aussides agents chimiques bactéricides.

Kératine : Assure la résistance contre les acides, les alcalins et

les enzymes bactériennes.

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1er - Barrière superficielles :

la peau et les muqueuses Muqueuses intactes : Elles forment une barrière

mécanique qui empêche l’infiltration d’agents pathogènes.

Mucus : Emprisonne les microorganismes dans les voies

respiratoires et digestives.

Poils des cavités nasales : Filtrent et emprisonnent les

microorganismes dans les narines.

Cils : Font remontrer le mucus chargé de débris vers la partie

supérieure des voies respiratoires.

Suc gastrque : contient de l’HCl concentré et des enzymes

qui hydrolysent les protéines et détruisent les agents pathogènes dans l’estomac. 9

1er - Barrière superficielles :

la peau et les muqueuses Muqueuses intactes : Acidité de la muquese vaginale : Inhibe la

croissance des bactéries et des champignons dans les voies vaginales de la femme.

Sécrétion lacrymale (larmes) & salive : • Lubrifient et nettoient constamment les yeux (lames) et la cavité

buccale (salive) ; • Contiennent le lysozyme, une enzyme qui détruit les

microorganismes.

Urines :

• Le pH normalement acide inhibe la croissance bactérienne ; • L’urine nettoie les voies urinaires inférieures lorsqu’elle est

éliminée de l’organisme. 10

2e – Défenses internes :

cellules et molécules

Les défenses cellulaires et chimiques innées consituent la 2e ligne de défense de l’organisme.

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2e – Défenses internes :

cellules et molécules

Phagocytes : Les phagocytes (macrophagocytes, granulocytes

neutrophiles et autres) englobent et détruisent les agents pathogènes qui percent les barrières épithéliales.

Ce processus est facilité lorsque la surface de l’agent pathogène est modifiée par la fixation d’anticorps ou de protéines du complément auxquels les récepteurs du phagocyte peuvent se lier.

La destruction des cellules est favorisée par l’explosion oxydative.

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2e – Défenses internes :

cellules et molécules

Natural Killers : Les cellules tueuses naturelles (NK) sont de grands

lymphocytes granuleux dont l’action non-spécifique consiste à tuer les cellules cancéreuses et les cellules infectées par des virus.

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2e – Défenses internes :

cellules et molécules

Inflammation : réaction des tissus à une lésion. La réaction inflammatoire empêche la propagation des

substances nocives, élimine les agents pathogènes et les cellules mortes, et favorise la guérison.

Il se forme un exsudat ; les leucocytes protecteurs pénètrent dans la région ; le foyer de l’infection est isolé par un réseau de fibrine ; et la réparation du tissu s’effectue.

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2e – Défenses internes :

cellules et molécules

Inflammation Les signes majeurs de l’inflammation :

• La tuméfaction • La rougeur • La chaleur • La douleur • La perte du fonction

Ils résultent de la vasodilation et de l’augmentation de la perméabilité des Vx sanguins, lesquelles sont provoquées par des médiateurs chimiques de la réaction inflammatoire.

Si la région enflammée est une articulation, les

mouvements de cettte articulation seront limités. 18

2e – Défenses internes :

cellules et molécules

Inflammation Elle se déroule en 2 étapes :

La vasodilatation et l’accroissement de la perméabilité vasculaire ;

La mobilisation phagocytaire.

Au cours de la réacition inflammatoire, il y a une

libération des médiateurs chimiques : Cytokine, Histamine, Bradykinines, Prostaglandines, Protéines du compléments, Lymphokines, etc.

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2e – Défenses internes :

cellules et molécules

Inflammation Elle est advantageuse à la plusieur égards :

1. Elle empêche la propagation des agents toxiques dans les tissus environnnants ;

2. Elle élimine les débris cellulaire et les agents pathogènes ; 3. Elle amorce les 1èr étapes du processus de réparation.

Causes : • Traumatisme physique • Chaleur intense • Radiations • Substances chimiques • Infection : Virus, Bactéries…

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2e – Défenses internes : cellules et molécules

Inflammation Histamine :

Sources : Granules du PN basophiles et mastocytes Effet physio.:

• Facilite la vasodilatation locale des artérioles ; • Augmente localement la perméabilité des capillaires, ce qui

favorise la formation d’exudat.

Kinines : Bradykinines & autres

Effets physio.: • Même action que l’histamine sur les artérioles et les capillaires ; • Déclenche le chimiotactisme et stimule la libération d’enzymes

lysosomiales par les neutrophiles. • Provoque la douleur en agissant sur les neurofibres sensitives.

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2e – Défenses internes : cellules et molécules

Inflammation Eicosanoïdes : Prostanglandines (PG) & Leucotriènes (LT)

Sources : Les molécules d’Ags produites à partir de l’acide arachidonique ; se rencontrent dans toutes les membranes cellulaires ; synthétisées par les enzymes lysosomiales des PNN et d’autres types de cellules

Effet physio.: • Sensibilisent les Vx sanguins aux effets d’autres médiateurs de

la réaction inflammatoire ; • Une des étapes intermédiares de la formation des PGs produit

des radicaux libres qui peuvent eux-mêmes causer l’inflammation ;

• Provoquent la douleur.

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2e – Défenses internes : cellules et molécules

Inflammation Facteur de croissance dérivé des plaquettes

Sources : Sécrétées par les plaquettes et les cellules endothéliales. Effet physio.:

• Stimule l’activité des fibroblastes et la réparation des tissus lésés.

Complément

Mécanisme de protection : • Provoque la lyse des microorganisme ; • Favorise la phagocytose par opsonisation ; • Intensifie la réaction inflammatoire et immunitaire.

Cytokinines (suite)

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2e – Défenses internes :

cellules et molécules

Protéines antimicrobiennes L’interféron est un ensemble de protéines apparentées

que synthétisent les cellules infectées par des virus et certaines cellules immunitaires ; il empêche la prolifération des virus dans d’autres cellules de l’organisme.

Lorsque le complément, un ensemble de protéines plasmatiques, est fixé à la membrane d’une cellule étrangère, la lyse de la cellule cible s’effectue.

Le complément stimule aussi la phagocytose et les réactions inflammatoires & immunitaires adaptatives.

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2e – Défenses internes :

cellules et molécules

Protéines antimicrobiennes La protéine C-réactive indique l’importance de

l’infection ou de l’inflammation dans l’organisme. Autres fonctions :

• Activer le complément • Faciliter la phagocytose • Marquer les cellules qui doivent être éliminées

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2e – Défenses internes :

cellules et molécules

Fièvre La réaction systémique déclenchée par des substances

chimiques, pyrogènes, qui sont sécrétées par les leucocytes et les macrophagocytes exposées à des substances étrangères dans l’organisme.

La fièvre active la lutte de l’organisme contre les agents pathogènes de 2 façons : • En augmentant la T˚, ce qui inhibe la multiplication microbienne ; • En stimulant le métabolisme, ce qui déclenche les actions

défensives et les processus de réparation ; • En forçant le foie et la rate à séquestrer le Fer et le Zinc

nécessaires à la multiplication bactérienne.

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DÉFENSES ADAPTATIVES

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3e – Défenses adaptatives

Elle consitue la 3e ligne de défense de l’organisme. Le système immunitaire adaptatif reconnaît un

élément étranger et son action consiste : • A l’immobiliser • A le neutraliser • A l’éliminer

La réaction immunitaire adaptative est spécifique d’un

Antigène ; elle est également systémique et possède une mémoire après une exposition initiale à un Ag de l’organisme réagit de façon plus virgoureuse quand il rencontre de nouveau le même Ag.

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Réaction immunitaire

3 aspects importantes de la réaction immunitaire

1) Elle est spécifique à l’Ag : Le système immunitaire reconnaît les substances étrangères ou les agents pathogènes particuliers et il dirige sont attaque contre eux.

2) Elle est systémique : L’immunité n’est pas restreinte au siège initial de l’infection.

3) Elle possède une mémoire : Le système immunitaire reconnaît les agents pathogènes déjà rencontrés et il élabore contre eux des attaques encore plus énergiques.

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Antigène

Les antigène sont des substances (grosses molécules de protéines) qui ont la capacité de

déclencher une réaction immunitaire.

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Antigène

Les antigènes complets possèdent 2 propiétés : l’immunogénicité et la réactivité. Immunogénicité : La capacité de stimuler la

prolifération des LT & LB spécifique et la formation d’Ac spécifiques.

Réactivité : La capacité de réagir avec les

lymphocytes spécifiques activés et les Ac libérés en réponse de leur présence.

e.g. Ag complets : protéines étrangers, acides nucléiques, certains lipides, et nombreux polysaccharides de grande taille. Parmi toutes ses substances, les protéines sont les Ag les

plus puissants. 40

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Les antigènes incomplets possèdent l’immunogénicité, mais pas de réactivité.

Les antigènes incomplets, ou haptènes, doivent se combiner avec une protéine (porteuse) de l’organisme avant de devenir immunogènes

Stimuler la réaction immunitaire : Réaction allergique

e.g. Les peptides, les nucléotides et de nombreuses hormones ne sont pas antigéniques, mais lorqu’elle se lient avec les propres protéines de l’organisme substances étrangères

Allergies

Antigène

Antigène Déterminants antigéniques = Épitope

Les déterminants antigéniques sont les parties de l’antigène qui sont reconnues comme étrangères.

La plupart des antigènes possèdent de nombreux

déterminants antigéniques. La majorité des Ag naturels présentent à leur surface de nombreux DA différents.

Des DA différentes sont reconnus par des lymphocytes différents Un seul Ag peut mobiliser contre lui de

nombreux lymphocytes différents et stimuler la formation d’une grande variété de types d’Ac.

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Antigène Déterminants antigéniques

Valence : Nombre de DA à la surface d’un Ag.

Grosse protéine = DA différents Haut degré d’immunogénicité et de réactivité

Grosse molécule de structure simple (produits plastiques) = Plusieurs unités identiques Peu ou pas d’immunogénicité : Implants artificiels

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Antigène Auto-antigèns: protéines du CMH

Les protéines du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) sont des glycoprotéines membranaires qui sont les marqeurs du soi de nos cellules.

Les protéines du CMH de classe I se trouvent sur toutes les cellules nuclées de l’organisme (sauf les GRs).

Les protéines du CMH de classe II sont présents à la surface des cellules qui contribuent à la réaction immunitaire adaptative (LB matures, macrophages, et certains LT).

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IMMUNITÉ HUMORALE

Elle est assurée apr les Ac présents dans les “humeurs” ou liquides oraniques.

Les Ac élaborés par les lymphocytes et les plasmocytes.

Ils circulent librement dans le sang et la lympshe où il se fixent principalement aux bactéries et à leurs toxines, aux virus libres.

Les Ac les inactivent temporairement et les marquent pour favoisent leur destruction par les phagocytes ou le complément.

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IMMUNITÉ CELLULAIRE

Les facteurs de protection sont des cellules vivantes : Lymphocytes.

La voie cellulaire a aussi des cibles cellulaires : Les cellules des tissus infectées par des virus ou des parasites Les cellules cancéreuses Les cellules des greffons étrangers.

Les lymphocytes agissent contre de telles par 2 voies : • Voie directe : La lyse des cellules étrangères. • Voie indirecte : Elles libèrent les médiateurs chimiques qui

accentent la réaction inflammatoire ou activent d’autres lymphocytes ou macrophages.

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Cellules du système immunitaire adaptatif : caractéristique générales

Les 3 principaux types de cellules du système immunitaire : Les Lymphocytes T acquièrent leur

immunocompétence dans le thymus et confèrent l’immunité à médiation cellulaire.

Les Lymphocytes B acquièrent leur immunocompétence dans la moelle osseuse et assurent l’immunité humorale.

Les Macrophages : Défense spécifique et non-

spécifique. 49

Cellules du système immunitaire adaptatif : Lymphocytes T & B

Les lymphocytes sont issus des hémocytoblastes de la moelle osseuse.

Les lymphocytes libérés par le moelle osseuse sont les lymphocytes immatures & identiques.

La maturation d’un lymphocyte en B ou en T dépend de la région de l’organisme où il acquièrent son immunocompétence.

Les lymphocytes immatures imgrent de la moelle osseuse rouge vers le Thymus où ils subissent un processus de maturation (immunocompétence) de 2 à 3 J, stimulé par les hormones thymiques (Thymosine & Thymopoïétine). 50

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Cellules du système immunitaire adaptatif : Lymphocytes T & B

Les lymphocytes qui développent l’autotolérance – l’absence relative de réaction auto-Ag (absence de réaction aux Ag du soi sont survis, alors ceux qui ne le font pas sont détruits).

Il semble que les LB acquièrent leur immunocompétence au cours de leur séjour dans la moelle osseuse par le mécanisme inconnu.

Les LB portent ce nom parce qu’il ont d’abord été identifiés dans la Bourse de Fabricus, un poche de tissu lymphatique associée au tube digestif chez les oiseaux.

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Cellules du système immunitaire adaptatif : Lymphocytes T & B

Lorsque les lymphocytes B ou T deviennent immunocompétents, ils présentent, à leurs surfaces, un seul type de récepteur, unique en son genre.

Après être devenus immunocompétents, les LB & LT se dispersent dans les ganglions lymphatiques, la rate et les autres organes lymphatiques où auront lieu leurs rencontres avec les Ag.

Les organes lymphatiques dans lesquels les lymphocytes

deviennent immunocompétents (thymus et moelle osseuse) sont appelés organes lymphatiques primaires. Tous les autres sont appelés organes lymphatiques secondaires.

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Cellules du système immunitaire adaptatif : caractéristique générales

Les lymphocytes immunocompétent “garnissent” les organes lymphatiques où se produit la stimulation génétique, et ils circulent entre le sang, la lymphe et les organes lymphatiques.

L’immunocompétence se manifeste par l’apparition de récepteurs spécifiques d’antigènes sur la membrane plasmique des lymphocytes.

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Cellules du système immunitaire adaptatif : caractéristique générales

L’activation des LT immnunocompétents est déclenchée par la liaison des Ag aux récepteurs de leur membrane plasmique.

La sélection clonale des LT fait intervenir uen double connaissance, c’est-à-dire une reconnaissance simultée du non-soi et du soi. • Non-soi : Ag étranger • Soi : Protéine de la membrane des cellules nuclées,

que les lymphocytes reconnaissent comme appartennat à l’organisme.

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Cellules du système immunitaire adaptatif : Macrophages

Elles proviennet de Monocytes, élaborées dans la moelle osseuse rouge.

Elles est très répandus dans tous les organes lymphatiques et les tissus conjonctifs.

La principale fonction des macrophages dans l’immunité consiste à : • Digérer les particules étrangères • Présenter des parties d’Ag sur la surface externe de

leur membrane plasmique où les LT immunocompétents peuvent les reconnaître Les

macrophages jouent le rôle de cellules présentatrices d’antigènes (CPA).

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Cellules du système immunitaire adaptatif : caractéristique générales

Les cellules présentatrices d’antigènes (CPA) comprennent :

• Les cellules dendritiques • Les macrophagocytes • Les lymphocytes B activés

Elles captent les agents pathogènes et en présentent les déterminants antigéniques à leur surface pour la reconnaissance par les lymphocytes T.

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RÉACTION IMMUNITAIRE

HUMORALE

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Immunité humorale

Stimulation antigénique Une stimulation d’un lymphocyte immunocompétent par un Ag envahisseur dans la rate, les ganglions lymphatiques, et

autres tissus lymphoïdes, etc.

La stimulation antigénique du LB provoque la

réaction immunitaire humorale. = La synthèse et la sécrétion d’Ac réagissent spécifiquement avec l’Ag rencontré.

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Sélection clonale et différenciation

des lymphocytes B

Sélection clonale Une mitose rapide du LB afin de former une armée de cellules identiques possédant les mêmes récepteurs spécifiques pour l’Ag qui a déclenché le processus.

La sélection clonale et différenciation des Lymphocytes B

surviennent lorsque les Ag se fixent aux récepteurs de leur membrane plasmique, causant leur prolifération.

La plupart des cellules du clone deveinnent des Plasmocytes qui sécrètent les Anticorps. C’est la réaction immunitaire primaire.

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Sélection clonale et différenciation

des lymphocytes B

Les LB deviennent actifs lorsque les déterminants antigéniques se fixent à leurs surfaces membranaires = Capping

Le capping suivi immédiatement de l’endocytose des complexes Ag-Récepteurs Déclencher le processus de

sélection clonale.

La plupart des cellules du clone se transforment en Plasmocytes, les cellules effectrices de la réaction humorale qui sécrètent les Anticorps (2,000 molécules par seconde).

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Sélection clonale et différenciation

des lymphocytes B

Les Ac sécrétés dont chacun possède les mêmes propiétés de liaison à l’Ag que les récepteurs membranaires de la cellule souche.

Ils se lient aux Ag libres pour former le Complexe Ag-Ac.

Les Ag marqués sont détruits par les mécanismes spécifiques et non-spécifiques.

Certains LB du clone ne se transforment pas en plasmocytes et deviennent des LB mémoires.

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Mémoire immunitaire

D’autres cellules du clone deviennent des Lymphocytes B mémoires dotés de la capacité de déclencher une attaque rapide contre la même Ag au moment de rencontres subséquentes (réactions immunitaires adaptatives secondaires), qui est plus rapide, plus efficace et plus prolongée que la réponse initiale.

Les LB mémoires assurent la mémoire immunitaire humorale.

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Immunités humorales

actives et passives

L’immunité humorale active est acquise lors d’une infection ou par l’intermédiare d’une vaccination, et elle établit une mémoire immunitaire.

L’immunité humorale passive est conférée lorsque les Ac d’un donneur sont injectés dans la circulation sanguine, ou lorsque les Ac de la mère traversent le placenta.

La protection qu’elle procure est de courte durée ; aucune mémoire immunitaire n’est établie.

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Immunothérapie

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Anticorps – Structure de base

Le monomère d’anticorps est constitué de 4 chaînes polypeptidiques, 2 lourdes H (identiques, environ 400 aa) et 2 légères L (identiques, 2 fois plus courts les chaînes L), reliées par des ponts disulfures.

Les chaînes lourdes présentent chacune une région charnière flexible situés peu près en leur milieu.

Chaque chaîne possède une région constante (C) et une

région variable (V). Les régions constantes déterminent la fonction et la

classe de l’anticorps. Les régions variables donnent à l’anticorps la capacité de

reconnaître son antigène appropié.

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Anticorps – Structure de base

La séquence des Aas dans les régions variables présente des différences importantes dans les Ac qui réagissent avec des Ag différents.

Chaque monomère d’Ac est bivalente parce qu’il possède 2 sites de fixation à l’Ag.

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Anticorps – Structure de base

Il existe 5 classes d’anticorps : IgM, IgA, IgD, IgG et IgE. Elle diffèrent par leur struture et par leur fonction.

Les Ac monoclonaux sont des préparations pures d’un seul type d’Ac, qui se révèlent particulièrement utiles dans les épreuves diagnostiques et le ttt de certains types de Kc.

On les prépare en injectant un Ag à un animal de laboratoire ; après avoir recueilli ses lymphocytes B, on les fusionne avec des cellules de myélomes.

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Anticorps – Structure de base

Les Ac ne possèdent pas la capacité de détruire directement les “envahisseurs” porteurs d’Ag, mai ils peuvent inactiver les Ag et les marquer afin d’ils soient détruits par les macrophages.

Les Ac forment avect Ag des Complexes Ag-Ac ou Complexes immuns.

Les mécanismes de défense employés par les Ac comprennent :

• Fixation du complément • Neutralisation • Agglutionation & Précipitation

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RÉACTION IMMUNITAIRE

A MÉDIATION CELLULAIRE

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Sélection clonale et différenciation

des lymphocytes T

La sélection clonale se produit et les cellules du clone se différencient en lymphocytes T effecteurs appropiés qui entraînent la réaction immunitaire primaire.

La sélection clonale des lymphocytes T fait intervenir une double connaissance, c’est-à-dire une reconnaissance simultée du Non-soi & Soi.

Quelques cellules du clone deviennent des Lymphocytes T mémoires.

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Sélection clonale et différenciation

des lymphocytes T

Reconnaissance de l’Ag et restriction du CMH : Les lymphocytes T auxilliaires (TH) et cytotoxiques (TC)

immunocompétentes sont activés en se liant simultanément à un Ag et à une protéine du CMH disposés à la surface d’une CPA.

Les protéines des membranes qui servent de marqueurs pour distinguer la cellule en tant que Soi sont les protéines codées par les gènes du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH).

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Sélection clonale et différenciation

des lymphocytes T

Reconnaissance de l’Ag et restriction du CMH (suite) : Des millions de protéines de combinaisons différentes de

ces gènes sont possibles, et il est donc peu probables que 2 individus, sauf les vrais jumeaux, possèdent des protéines du CMH identique.

Les protéines du CMH prend la forme d’un hamac à l’intérieur duquel vient se nicher l’Ag étranger. Ils peuvent se fixer à un grand nombre de fragments antigéniques différents. 2 types de protéines jouent un rôle important dans l’activation des

lymphocytes T : Protéines du CMH de type I & II. Restriction du CMH = Reconnaissance du soi

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Sélection clonale et différenciation

des lymphocytes T

Activation des lymphocytes T : Une fois qu’un lymphocyte T a été activé grâce à sa liaison

avec la protéine du CMH, il grossit et prolifère pour former un clone de cellules qui se différencient et remplissent les fonctions réservées à leur classe de lymphocytes T.

Un signal de “co-stimulation” (physique ou chimique) est également essentiel Un lymphocyte T puisse proliférer

et former un clone.

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Sélection clonale et différenciation

des lymphocytes T

Cytokines : On les trouve dans l’immunité cellulaire ; elles comprennent une soixantaine de substances semblables aux hormones libérés par les LT activés et les macrophagocytes. Comme dans la réaction inflammatoire, des médiateurs

chimiques renforcent la réaction immunitaire. e.g. – - IL-1 “costimule” les LT en contact avec eux pour les inciter à sécréter

de IL-2 et à synthétiser d’autres récepteurs d’IL-2 qui migrent vers la membrane plasmique du lymphocyte. L’IL-2 est un facteur de croissance clé ; elle pousse les LT activés à se diviser encore et plus rapidement (Rétroaction).

- Chimiokines, des petites protéines sécrétées par une grande diversité de cellules, agissent comme facteurs de recrutement et de migration des leucocytes sur les lieux d’une infection ou d’une lésion.

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Activation des lymphocytes T auxilliaires

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Rôles des lymphocytes T (T helpers)

Les Lymphocytes T auxilliaire (TH) libèrent des cytokines qui contribuent à l’activation d’autres cellules immunitaires et qui coopèrent directement avec les LB liés à l’Ag.

Elles jouent un rôle central dans la réaction immunitaire.

Fonctions : Stimuler chimiquement et directement d’autres LT et LB qui sont déjà liés à l’Ag.

TH entrent aussi en interaction avec les LB qui portent sur leur surface des fragments d’Ag liés aux récepteurs du CMH de type II (dans ce cas LB = CPA).

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Rôles des lymphocytes T (T tueurs)

Les Lymphocytes T cytotoxiques sont les seuls LT capables d’attaquer directement d’autres cellules et de les détruire, puis les lysent.

Cellules cibles : Les cellules infectées par des virus, mais

aussi les cellules infectées par certaines bactéries intracellulaires et par des parasites, les cellules cancéreuses, et les cellules introduites dans l’organisme (e.g. Tranfusion sanguine ou transplatation d’organes).

TC se lie fermement à la cellule cible et libère la Perforine qui va former des pores transmembranairs Mort des

cellules cibles en moins de 2 h.

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Rôles des lymphocytes T

Les Lymphocytes T suppresseur mettent fin aux réactions immunitaires normales en libérant des cytokines qui diminuent l’activité des LT auxilliaires et des LB.

TS matures sont des cellules de régulation.

Effets inhibitrice : Libération des lymphokines qui suppriment l’activité des LT et LB = Diminuer & finalement arrêter la réaction immunitaire à la suite de l’in-activation et de la destruction de l’Ag.

TS joue le rôle important dans la prévention des réactions

auto-immunes.

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Rôles des lymphocytes T

Les Lymphocytes T gamma delta, qui résident dans l’intestin, ressemblent plus aux cellules NK qu’aux autres LT.

La réaction immunitaire est accentuée par des cytokines telles que l’Interleukines 1, qui est libérée par les macrophagocytes, et l’Interleukines 2, le MIF, l’Interferon gamma, etc.., libérés par les lymphocytes T activés.

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Greffes d’organes

Les greffons et les organes transplantés sont rejectés par des réactions à médiation cellulaire à moins que le système immunitaire du patient ne soit en était d’immunosuppression.

Les infections sont des complications majeures chez ces patients.

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Greffes d’organes

Il existe 4 principales variétés de greffes : Autogreffes : Des greffes de tissus prélevés dans une région de l’organisme

puis transplantés dans une autre sur la même personne.

Isogreffes : Des greffes dans lesquelles les donneurs sont des individus génétiquement identiques (vrais jumeaux).

Allogreffes : Des greffes effectuées sur des individus qui ne sont pas

génétiquement identiques mais qui appartiennent à la même espèce.

Xénogreffes : Des greffes dans lesquelles les donneurs et les receveurs

n’appartiennent pas à la même espèce.

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Prévention du rejet

Rejet des greffes par le système immunitaire!!!

La résussite de la transplantation dépend de la compatibilité des tissus, parce que les lymphocytes T cytotoxiques vont réagir fortement pour détruire tout tissu étranger à l’organisme.

Autogreffes & Isogreffes : Tjs réussites car les protéines

du CMH sont identiques. Allogreffes : Fréquemment partiqués, le greffon provient

habituellement d’un cadavre.

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Prévention du rejet

Avant de tenter une allogreffe, il faut d’abord déterminer :

Les Ag des groupes sanguines du système ABO du Donneurs & du Receveurs ;

Le niveau de compatibilité des Ag du CMH du Receveurs & du Donneurs.

A cause de variété considérable du CMH dans les tissus humains, une bonne compatibilité entre les tissus d’individus sans lien de parenté est difficile à obtenir (La compatibilité doit être au moins 75%).

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Prévention du rejet

Après le greffe, il faut intervenir des médicaments des catégories suivantes :

• Corticostéroïdes pour réduire l’inflammation ; • Médicaments antimitotiques • Médicaments immunosuppresseurs • Autres… (Radiations ionisantes, Globulines

antilymphocytaires, Cyclosporine…, etc.)

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Déséquilibres

homéostatiques de

l’immunité

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Déficits immunitaires

Les maladies immunitaires comprennent notamment les déficits immunitaires combinés sévères (Syndrome SCID) et les syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA).

Des infections fulminantes causent la mort parce que le système immunitaire est incapable de les combattre.

Une maladie auto-immune survient lorsque l’organisme perçoit ses propres tissus comme étrangers et déclenche une attaque immunitaire contre eux.

e.g. La polyarthrite rhumatoïde et la sclérose en plaques

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Hypersensibilités = Allergies

L’hypersensibilité est une réaction anormalement intense à un allergène à la suite de la réaction immunitaire initiale.

• Les hypersensibilités de type I déclenchées par les Ac comprennent l’anaphylaxie et l’atopie.

• Les hypersensibilités de type II mettent en jeu les Ac et le complément (-cytotoxique).

• Les hypersensibilités de type III comprennent les maladies des complexes immuns (semi-retardée).

• Les hypersensiblités de type IV sont à la médiation cellulaire, LT (retardée).

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FIN