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Les Escrocs – La java du caniveau 1. Analyse le texte suivant. Ca s'est passé en moins de 6 mois. Avant je vivais comme toi. Maintenant je vis dans un caniveau, Avec mes sacs et mon manteau. Imagine ce qui s'est passé en moins de 6 mois. Fais différentes hypothèses. 2. Cherche la traduction des mots suivants. java caniveau sdf mendiant manteau survie machin bureau clochard cadeau panneau envie amuser chaussure souhaiter joie avoir besoin banc de touche chahut hebdomadaire 3. Écoute la chanson et réponds aux questions.

Les escrocs - La java du caniveau

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Les Escrocs – La java du caniveau

1. Analyse le texte suivant.

Ca s'est passé en moins de 6 mois.Avant je vivais comme toi.Maintenant je vis dans un caniveau,Avec mes sacs et mon manteau.

Imagine ce qui s'est passé en moins de 6 mois. Fais différentes hypothèses.

2. Cherche la traduction des mots suivants.

java caniveausdf mendiant

manteau surviemachin bureauclochard cadeaupanneau envieamuser chaussure

souhaiter joieavoir besoin banc de touche

chahut hebdomadaire

3. Écoute la chanson et réponds aux questions.

a. Quelle est la situation de la personne qui chante, bonne ou mauvaise ?b. Comment il vit, bien ou mal ?c. Il travaille ?d. Où il travaillait avant ?e. Comment gagne-t-il sa vie ?f. Où il habite ?g. Quelle est la morale de cette histoire ?

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4. Réécoute la chanson et traduis-la.

Voici l'histoire bien ordinaireQu'il m'est arrivé cet hiver.Cette histoire c'est un peu la vôtreCar elle n'arrive pas qu'aux autres

Un jour le grand patron m'a ditVous passerez me voir à mon bureauMonsieur machin on vous remercieEt j'ai jamais retrouvé de boulot

Une compression de personnelFut mon dernier cadeau de noëlAlors tout s’est accéléréMon existence a basculé

Depuis j'habite rue de nulle partComme ça ça m'est tombé dessus.Certains choisissent d'être clochard,Moi j'ai pas choisi d'être à la rue.

Refrain:Ca s'est passé en moins de 6 mois.Avant je vivais comme toi.Maintenant je vis dans un caniveau,Avec mes sacs et mon manteau

Les règles du grand capitalM'ont tout volé, même le vital.Le nécessaire avant l'envie,Ma vie est devenu la survie.

Ma maison c’est un cartonD'emballage IKEA.C'est là que je bossais comme un conAvant qu'ils n'aient plus besoin de moi.

 « J'ai faim » marqué sur un panneauJe fais le mendiant dans le métro.Ça fait bizarre, je vous assure,Plus voir les gens, mais leurs chaussures

Et croyez pas que ça m'amuseDe devoir faire mon petit numéroDu “messieurs dames je m'excuse,Une pièce ou un ticket resto”.

Refrain...

Les grandes vacances toute l'annéeEt les joies du camping forcéJe ne vous le souhaite pasmais méfiez-vousUn jour ça tombera peut-être sur vous

Peut être qu'un jour ce sera votre tourD'aller crever aux pieds des tours,L'oeil ébloui par la lumièreDes grands fabricants de misère.

Les belles multinationalesQui font des pauvres et des mauditsDes millions de gens qui crèvent la dallePour la singularité du profit.

Et quand arrivera l'euro,Vous n'en verrez pas la couleur.Ce sera les mêmes qui en auront trop,Messieurs mesdames, à votre bon cœur.

Refrain...

Alors vous vivrez l'aventureQue vive les nouveaux clodos,Car dans la rue, la vie est dure.La rue, ça fait pas de cadeau.

Assis sur le banc de touche,Non, vous n'aurez pas le choix.On vous mènera de force à la douche,Que vous soyez sales ou pas.

Pour conservez bonne apparence,Vous vous raserez tous les matins.Mais les jours de grande affamence,Vous volerez les grands magasins.

À un feu rouge pour 10 francs,A des gens tous indifférents,Vous serez vendeur du lampadaire,L'hebdomadaire de la galère.

Refrain...

Oui mais je sais qu'un jour viendra.Un jour le vase débordera,les pauvres,on se réunira,Voila ce qui arrivera.

En ayant marre d'être cocu,Tous les exclus de la galette,On reviendra prendre notre dû.Cette fois, c'est vous qui aurez les miettes.

Comme il n’y aura pas d'autres solutions,On refera la révolution.Des millions de pauvres dans la rue,Ca peut vous refoutre un beau chahut.

Et on s'en ira pique-niquerSur les belles pelouses de l'Élysée.Et ce jour là planquez l'artiche,Il ne fera pas bon être trop riche.

Refrain...

Les grandes vacances toute l'annéeEt les joies du camping forcé,Je ne vous souhaite pas, mais méfiez vous,Un jour, ça tombera peut-être sur vous.

5. Les mots soulignés sont argotiques. Remplace-les par des expressions équivalentes en français courant.

Argot Français courant Argot Français courantboulot la galèrebosser marre

con galettecrever foutre

crever la dalle planquerclodo artiche