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I.- Les Origines du Patriarcat. II.- Les Femmes dans l’Antiquité. LES FEMMES ET LES DROITS HUMAINS

Les femmes et les droits humains

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Page 1: Les femmes et les droits humains

LES FEMMMES

ET

LES DROITS HUMAINS

LES FEMMES ET LES DROITS HUMAINS

I.- Les Origines du Patriarcat.

II.- Les Femmes dans l’Antiquité.

LES FEMMESET

LES DROITS HUMAINS

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La conquête du droits des femmes dans le monde

Une contribution de la théorie du genre

Par

Maître Hazem Ksouri, Avocat Prof. Ruth S. Jara Kittel, Magister en

Criminologie

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I.- Les Origines du Patriarcat.

Au début de l’existencehumaine, nos

ancêtres n’avaient pas conscience du lien entre copulation et enfantement. Celuici

était divin. Les femmes étaient fécondées par la déesse mère.

Les femmes vivaient en clan avec leurs frères, soeurs, oncles et s’occupaient de la survie des

enfants. Dès lors, elles s’organisaient pour engranger de la nourriture et veillaient à sa redistribution de façon

équitable. Nous étions dans une transmission matrilinéaire.

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Les communautés d’agriculteurs, enobservant les animaux domestiqués, ont pour

la première fois fait un lien entre acte sexuel et grossesse.

Ils découvrent ainsi le rôle biologique de l’homme dans la procréation, dans la

continuité de l’espèce. Cette découverte a signifié la fin de l’âge de pierre et établit un

évènement historique.

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Car, lorsque les humains réalisèrent qu’il y avait un lien entre sexualité et procréation

et que c’étaient les hommes et non les divinités qui fécondaient les femmes,

l’organisation sociale prit un tout autre sens.

La découverte de la paternité biologique mit aussi à jour des frustrations :

appropriation par les femmes de la semence des hommes, incertitude quant à la

paternité biologique, perte de contrôle sur l’être qui va grandir auprès de sa

mère…

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La découverte de la paternité aurait été un des facteurs déterminant du

développement de la vie économique d’après l’âge de pierre.

Le désir et l’intérêt de l’ensemble du sexe masculin à créer et à maintenir une paternité sociale les a incités à

travailler et à accumuler des richesses pour subvenir aux besoins

et au bien être des enfants.

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Ayant les mêmes intérêts quant à la continuité de l’espèce, les hommes des

communautés claniques à la fin de l’âge de pierre se sont associés et ont créésdes alliances à l’intérieur de sociétés

secrètes dans le but d’implanter la paternitésociale.

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Pour atteindre ces objectifs ils ont appliqués des mesures idéologiques et religieuses….

La plus efficace des mesures idéologiques a été la dévalorisation de la maternité.

Nos ancêtres accordent une importance démesurée aux désavantages

imaginés de la maternité qu’ils considèrent comme handicapante. Et

ainsi larendent culturellement dure à porter…

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Ils vident le sang menstruel et le liquide amniotique de leur caractère sacro-

saint en les identifiant à une malédiction et à l’impureté.

Dans la tentative de créer la paternité sociale, c’est le phallus qui l’emporta. Désormais, c’étaient les femmes qui n’avaient plus rien dans le ventre.

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Le contrôle de l’agriculture, de l’artisanat, du commerce se trouve entre

féminins. Et n’aboutit pas non plus à l’exclusion des femmes des domaines, mais

les confine désormais à des rôles économiques toujours secondaires et

subalternes.

Dès la révolution de l’âge de cuivre, les femmes se voient refuser la possibilité

d’utiliser des outils complexes qui augmenteraient le rendement de leur travail.

Ainsi les hommes deviennent économiquement indispensables !

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Dès lors, petit à petit, la révolution patriarcale remplace les rites de magie et de mystères avec l’émergence des

religions monothéistes patriarcales universelles.

L’enjeu du patriarcat serait donc bien le pouvoir sur la procréation par

l’instauration de la puissance paternelle.

Celle-ci s’appuie sur le développementéconomique et la religion et légitime le

pouvoir sur la famille.

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II.- Les Femmes dans l’Antiquité.

1.- Grèce antiqueDans les épopées homériques déjà, la Grèce

antique s’affirme comme une société patriarcale.

La femme a un triple rôle : épouse, reine et maîtresse de maison, mais elle ne peut

jamais devenir citoyenne.Les femmes, quel que soit leur statut,

restent avant tout soumises aux hommes, qu'ils soient des maris ou, dans le cas de

Pénélope, son fils Télémaque…

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En Athènes la femme est une éternelle mineure, qui ne possède ni droit

juridique, ni droit politique.

Toute sa vie, elle doit rester sous l’autorité d'un tuteur : d’abord son

père, puis son époux, voire son fils (si elle est veuve) ou son plus proche

parent.

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Une stricte fidélité est requise de la part de l'épouse : son rôle est de donner

naissance à des fils légitimes qui puissent hériter des biens paternels.

Le mari surprenant sa femme en flagrant délit d'adultère est ainsi en droit de

tuer le séducteur sur-le-champ. La femme adultère, elle, peut être

renvoyée.

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L'époux n'est pas soumis à ce type de restriction : il peut recourir aux services d'une hétaïre ou introduire dans le foyer conjugal une concubine souvent une esclave, mais elle peut aussi être une fille de citoyen pauvre.

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2.- La femme dans l'Égypte antique.

La société égyptienne reconnaît à la femme, non seulement son égalité à

l'homme, mais son indispensable complémentarité qui s'exprime

notamment dans l'acte créateur. Ce respect s'exprime clairement dans la

morale et la théologie égyptienne, mais il est certes assez difficile de déterminer

son degré d'application dans la vie quotidienne des Égyptiens.

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Dans l'Égypte antique, non seulement les exemples de femmes haut-fonctionnaires ne sont pas si rares, mais plus étonnant encore (pour l'époque), on retrouve des femmes à la fonction suprême, celle de

pharaon.

Plus qu'un féminisme, il faut sûrement y voir une marque de l'importance de la

théocratie dans la société égyptienne.Les Égyptiens préféraient être gouvernés par

une femme de sang royal plutôt que par un homme qui ne le serait pas…

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3.-Les femmes dans la Rome antique.

La coutume romaine donnait originellement le même statut aux

femmes que celui des enfants, elles étaient soumises au pater familias qu'il soit père ou mari, de la même manière

qu'un enfant. Elles étaient destinées à être femme et

mère. Ce cadre était, en fait, religieux.

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4.- Les Femmes celtes.

Chez les celtes, la femme a une existence propre. Elle peut disposer de biens propres

dont la propriété lui est exclusive : ils la suivent lors de son mariage, en cas de séparation, elle en reste propriétaire.

Il n’y a pas d’obligation de durée dans le couple celte. La femme étant toujours liée à

sa famille d’origine, contrairement à la femme romaine, y retourne en cas de

séparation.

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Contrairement à la Romaine la Gauloise participe aux combats et à la vie de la

citée à part entière.Elles participaient à la vie politique et à

la vie religieuse; elles pouvaient posséder des biens personnels ; elles

pouvaient régner; elles pouvaient fixer librement leur choix sur un homme, elles pouvaient divorcer si leur mari outrepassait ses droits, et, en cas d’abandon du mari ou de l’homme

suborneur, elles avaient la possibilité de réclamer une forte indemnité.

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LES FEMMES

ET LES DROITS

HUMAINS

III.- Les Femmes et

le Christianisme.

Page 22: Les femmes et les droits humains

III.- Les Femmes et le Christianisme.

L’Eglise chrétienne a édifié sa structure hiérarchique des sexes à partir d’un contexte particulier

représenté par l’empire romain dont elle devient la religion d’Etat sous Constantin le Grand.

Le statut des femmes dans les Ecritures chrétiennes reprend un bon nombre d’affirmations

discriminatoires héritées aussi bien de certaines interprétations juives que de celles de la culture

patriarcale gréco-romaine avec les mêmes images de la création

subalterne de la femme.

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De nombreux théologiens chrétiens affirment aussi que la création d’Eve à

la suite d’Adam confirme son infériorité et sa soumission

la plus totale à l’homme dont elle n’est là que pour l’aider ou le

servir.

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Le décret de Gratien au 12ème siècle principale source de droit de l’Eglise, voit dans la création de la femme à partir d’Adam la source de l’infériorité féminine:

« Il est de l’ordre naturel chez les humains que les femmes servent les hommes, les fils les parents, parce qu’il est juste que l’inférieur serve le supérieur…la femme est soumise à l’homme en toute chose »

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L’infériorité des femmes est confortée par la lecture du chapitre 3 de la

Genèse qui incrimine Eve comme responsable de la désobéissance d’Adam.

C’est ainsi quescène du serpent ont finit par aggraver sa

condition de femme. La femme est désormais

moralement fautive et inculpée de tous les torts de l’humanité. De ce pêché originel, la

femme, selon la vision chrétienne, va hérité d’une discrimination majeure :

sa domination par l’homme.

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Le corps de la femme, sera comme dans toutes les autres interprétations

religieuses le lieu commun de toutes les batailles et de toutes les extrapolations psychologiques. « L’homme ne doit pas se couvrir la tête,

puisqu’il est l’image de la gloire deDieu, tandis que la femme est la gloire de

l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tirée de la femme, mais la femme a été

tirée de l’homme. C’est pourquoi la femme à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle

dépend. »

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La chute de Adam et Eve est interprétée selon les théologiens influencés par la vision

d’Augustin comme le symbole de l’acte sexuel, en effet pour ce dernier l’acte sexuel

représente le pêché originel et pire c’est à travers l’acte sexuel que ce pêché se

propage d’unegénération à l’autre.

On comprend pourquoi chez la majorité des occidentaux de culture chrétienne il y a une

aversion qui frisel’hystérie envers le voile dit islamique

parce qu’il symbolise à leurs yeux cette oppression féminine tel explicitée par les interprétations religieuses de l’Eglise, difficile à évacuer de

l’imaginaire occidental.

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La chute de Adam et Eve est interprétée selon les théologiens influencés par la vision

représente le pêché originel et pire c’est à travers l’acte sexuel que ce pêché se

propage d’unegénération à l’autre.

Et c’est donc dans ce sens que, toujours selon Augustin, c’est le baptême

qui permet de laver les enfants de cette souillure de la naissance.

Il est à préciser ici que cette représentation de la sexualité comme étant le pêché

originel est tout à fait absente autant dans le judaïsme que dans l’islam.

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C’est cet ensemble d’affirmations, propagées de façon implacable par les

pères de l’Eglise, qui donnera au christianisme cette image de religion

de la culpabilité, totalement absente,

faudrait-il le rappeler dans les autresmonothéismes.

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V.- La Femme au Moyen-âge.

Pour comprendre le statut de la femme au Moyen-âge, il est important de

remonter bien avant celui-ci. Car toute l’ambiguïté du statut de la

femme repose sur l’antagonisme de deux modèles différents : la femme

romaine et la femme celte, la femme totalement dépendante de

l’autorité de l’homme et la femme qui bénéficie de droits plus ou

moins identiques.

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Au début du Moyen-âge, et particulièrement les zones rurales loin de Rome, sont encore sous l’influence

de cette tradition malgré le droit romain.

1.-La femme au temps des Croisades.

Le modèle du mariage chrétien, basé sur une relation monogamique

indissoluble, est une invention médiévale qui date du treizième siècle.

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Ce sont les familles (parents) qui unissent les enfants, et ce, dès l'âge de

douze ans pour les femmes et de quatorze ans pour les hommes.

Les jeunes couples se mariant sans le consentement des parents courent le

risque d'être déshérités. Autant du côté des classes "inférieures"

que du côté des classes "élevées", le choix des parents dicte les liens

matrimoniaux.

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Entre les différentes classes sociales, le mariage est un moyen de renforcer des

aliances pour la noblesse, un moyen d'assurer et renforcer le capital

pour la bourgeoisie, et dans ces milieux le mariage est souvent/parfois un

arrangement entre famille.

Chez le peuple point de ces soucis et le mariage d'amour y est plus fréquent.

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Chez les classes 'élevées", le mariage des filles est un instrument d'alliance et d'implantation, si bien qu'il se négocie ou pire, qu'il s'impose par le rapt, forçant ainsi la famille de la jeune

femme à accepter l'union. De plus, le mariage n'est pas si "indissoluble" en

réalité qu'en théorie. Ainsi, il est fréquent que les hommes de noblesse aient des concubines

qui donnent parfois naissance à ce que l'on appellera au onzième siècle des bâtards. Si

l'épouse est incapable de donner naissance à un héritier, ces bâtards peuvent parfois

hériter de leur père. L'épouse en question, stérile ou ne donnant naissance qu'à des

filles, peut aussi être répudiée par son mari, ce dernier voulant s'assurer une descendance.

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Accoucher, au Moyen Âge, à cause du manque d'hygiène et du peu de moyens

dont disposent les sages-femmes, est risqué.

On n'autorise les césariennes que sur les femmes décédées, ce qui fait que bien des femmes meurent en couches. De plus, comme on ne peut déceler les

grossesses très tôt, les femmes désirant se faire avorter courent le risque d'y

rester.

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Parmi les crimes commis au Moyen Âge, il y a le viol. La personne ayant commis un tel

acte est punie, mais elle ne l'est pas toujours de la même manière.

En effet, si la victime est une religieuse, une femme mariée ou une vierge, l'agresseur

peut être pendu pour ce qu'il a fait. Cependant, s'il s'agit d'une femme d'une humble condition, il s'agit alors de verser à la victime ou à sa famille une indemnité. La punition est donc tributaire du statut

social de la femme.

Page 37: Les femmes et les droits humains

Les femmes, au Moyen Âge, participent activement à la vie économique.

En ville, elles travaillent notamment dans le commerce, dans le secteur du textile

et en alimentation. D'ailleurs, dans le petit commerce

d'alimentation, les femmes sont majoritaires. Aussi, les industries qui

apparaissent comme le prolongement d'activités domestiques leur sont plus ou moins réservées: la boulangerie, la

fabrication de la bière…

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Lingères, bonnetières, couturières, tavernières, blanchisseuses sont donc des métiers que les femmes du Moyen

Âge ont occupés. Mais il ne faut pas pour autant croire qu'elles étaient considérées égales aux hommes. En effet, les salaires féminins sont, dès cette époque, très inférieurs à ceux des hommes; le travail à domicile, qu'aucune organisation professionnelle ne défend, accuse des rémunérations particulièrement basses, tant à la ville

qu'à la campagne.

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2.- La sexualité dans le Haut Moyen Age

Au Moyen Âge, le lit clos des paysans bretons accueille pour la nuit toute la maisonnée, « quant aux riches,

leurs vastes demeures encombrées de domestiques et de visiteurs les empêchent de vivre dans l’intimité de

leurs femmes et de leurs enfants »

Cette promiscuité en compagnie d’une domesticité méprisée et devant laquelle on n’a rien à cacher, a fortiori son corps et ses ébats amoureux, diffère de

l’entassement des familles plus pauvres, même si dans les deux cas l’Église s’insurge contre de tels usages

«  qui donnent lieu à d’horribles péchés ».

La recherche de l’intimité et l’émergence du sentiment de pudeur se manifestent au XVIIIe siècle et

deviennent des normes sociales au XIXe siècle. ..

Page 40: Les femmes et les droits humains

En l’absence de pratiques anticonceptionnelles, les conceptions prénuptiales, c’est-à-dire survenues moins de huit mois après le mariage, peuvent donner une estimation de la

sexualité avant le mariage. Mais cet indicateur, comme révélateur

de la sexualité préconjugale, pose le problème de la définition de l’union

licite, car dans certaines régions l’engagement coutumier garantit

l’union des corps et légitime son fruit, la grossesse.

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LES FEMMES ET LES DROITS HUMAINS

IV. Les Femmes après la Révolution française et les droits de l'homme

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À la veille de la Révolution française, les mentalités n'ont pas beaucoup évolué.

En 1789, lors de l’élaboration des droits de l’homme, la question de la femme ne fut pas abordée par l’assemblée constituante. Les femmes étaient évincées du fait qu’il leur était interdit de prendre part aux affaires publiques. Elles devaient rester dans une sphère privée.

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De nombreux philosophes, médecins. écrivains ont croisé leurs approches

pour décrire la féminité.

Les termes qui en ressortent sont : « constitution délicate », « tendresse

excessive », « raison limitée », « nerfs fragiles ». On considérait donc comme

acquise l’infériorité de la femme intellectuellement et psychologiquement.

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Les femmes ne sont pas considérées comme de vrais individus pour les hommes de 1789. Elles doivent se

contenter d'une activité domestique, extérieure à la société civile. Elles sont donc considérées comme des mères ou ménagères, loin des fonctions sociales politiques que certaines désirent. La

femme est restreinte à la sphère familiale et caractérisée par elle, elle perd donc toutes ses caractéristiques

individuelles

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À partir de 1789, les femmes veulent être incluses dans la vie politique. Elles veulent apporter leur pierre à l’édifice. Pour montrer, clamer leurs espérances, leurs revendications ainsi que dans un but de présenter les réformes, les femmes s’aident de pétitions ou de brochures ce qui leur permet de sensibiliser un maximum de monde.

Page 46: Les femmes et les droits humains

Avec la Révolution française, les femmes dans le monde civilisé

commencent à s'organiser pour obtenir leurs droits ....

Apparaît le Mouvement Féministe organisé

et qui dure jusqu'à aujourd'hui,

XXI siècle.