Les Lumières en Espagne. Un bilan

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Philippe V (1700-1746)

1. Les Lumires

Ferdinand VI (1746-1759)Charles III (1759-1788)

ROIS

RFORMISME POLITIQUE

POLITIQUE INTERNATIONALE

RFORMISME CONOMIQUE

TRANSFORMATIONS CONOMIQUES

LES LUMIRES

DESPOTISME CLAIR

DES PROFONDES TRANSFORMATIONS CONOMIQUES

RVOLUTIONS POLITIQUES

Qu'est-ce qui se passeau monde?

Rvolution agraire

Rvolution industrielle

Guerre d' indpendance

des EE.UU.- Rvolution franaise

Application des ides

des Lumires

Sans creuser les bases

de l'Ancien Rgime

Montesquieu

(division des pouvoirs)

Rousseau

(contrat social)

RFORMISME DES BOURBONS

Qu'est-ce qui se passe en Espagne?

Felipe V (1700-1746)

Fernando VI (1746-1759)

Carlos III (1759-1788)

Carlos IV (1788-1808)

Monarchie absolue

Centralisation poltique (Decretos de Nueva Planta, 1707-1716)

Supression des virreinatos et cration des provincias

Nouvelles figures: capitaine gnral et intendente

TRAIT d' UTRECHT

PACTES DE FAMILLE (Politique extrieure espagnole relie la franaise)

AGRICULTURE: Restriction des privilges de la Mesta, colonisation de terres et projets de rforme agraire

Amlioration des infrastructures et libralisation du commerce colonial

CHANGEMENTS DMOGRAPHIQUES

PROMOTION DE L'INDUSTRIE

INGAL DVELOPPEMENT DU COMMERCE

Source: elauladedreyfus.blogspot.com

Comme les autres pays europens, lEspagne du XVIIIe sicle a connu un mouvement intellectuel qui a entrepris la rforme et la modernisation de la socit dAncien Rgime. Si la Ilustracin a subi des influences trangres, notamment celles de Montesquieu, de Voltaire et des encyclopdistes, elle nen conserve pas moins des caractres qui lui sont propres, tels que la critique sociale inspire des arbitristas du XVIIe sicle, linterprtation humaniste de la foi chrtienne et la protection de la monarchie contre les ennemis de la nouveaut.http://meticebeta.univ-montp3.fr/lexique.

IlustracinMouvement intellectuel qui se propose de moderniser la culture et de rformer la socitRaison, nature et progrsRforme universitaireet cration d'acadmiesExtension des consulats diffrentes villes portuairesApparition des Socits Economiques dAmis du PaysLes grands courants de rformeDespotisme clair

LEtat doit accorder priorit la promotion de la manufacture grce une politique douanire cohrente, laccroissement de la flotte marchande et le resserrement des liens commerciaux avec les colonies amricainesRgalisme

Une composition de textehistoriqueIntroduction:Peut-tre une phrase qui va caractriser le sujet gnral et les ides force.Il faut indiquer le type de document (conomique, politique, juridique,...), la nature (publique, prive), documentaire / historiographique. Il faut caractriser aussi le contexte historique.

Dveloppement:Il faudra bien ranger tous gards les ides des documents. Il faudra dfinir les procdures et les sujets des documents. Conclusion:Faire allusion l'ide principale des documents et aux consquenceshistoriques de ceux-ci. Il faudra aussi valuer les documents, son importance et porte historique.

Attendu que les Royaumes dAragon et de Valence, et tous leurs habitants avec eux, du fait de leur rbellion, ont entirement manqu la fidlit quils mavaient jure comme leur lgitime Roi et seigneur ;

Attendu quils ont de ce fait perdu tous les fors, privilges, exemptions et liberts dont ils jouissaient, qui leur avait t si gnreusement octroys par moi-mme et par les rois mes prdcesseurs, leurs seigneurs ;

Attendu que jai pouvoir absolu sur les dits royaumes dAragon et de Valence puisque, outre le fait quils font partie de ceux que je possde en toute lgitimit dans cette Monarchie, jexerce maintenant sur eux un juste droit de conqute

Attendu que limposition et la drogation des lois est lun des principaux attributs de la souverainet ; que des circonstances nouvelles et lvolution des murs mautorisaient les modifier mme si ne staient produits les graves vnements, qui donnent un si juste fondement lexercice de ce droit

Attendu que je dsire rduire uniformment tous mes royaumes dEspagne aux lois, institutions us et coutumes de Castille, dont lUnivers entier loue la justesse ;

Philippe V se prsentecomme hritier de Charles II, d'aprs le testament de celui-ciRfrence la guerrede succession consquence de la dfaite, les privilgesdes soulevs sontdisparus. Le roimanifeste son autoritRfrence la victoirede Philippe V dans laguerre de succession, et aussi de son pouvoir absoluLe roi met en place ladoctrine de l'absolutisme,hrite de son grand-pre,Louis XIVLa volont du roi est cellede soumettre tous lesroyaumes et d'uniformiserl'administration, suivantle modle de la Castille

Je dclare entirement abolis et annuls la totalit des susdits fors, privilges, pratiques, et coutumes jusquici observs dans les dits royaumes dAragon et de Valence; je les rduis aux lois de Castille, aux usages, pratiques et formes de gouvernement qui ont et ont toujours eu cours en celle-ci et en ses tribunaux, sans distinction aucune, car telle est ma volont.

En consquence de quoi, mes fidlissimes sujets castillans pourront exercer tout office et emplois en Aragon et Valence, de mme que les Aragonais et Valenciens en Castille, sans distinction aucune. Aux uns je montre ainsi ma gratitude pour leur parfaite fidlit Aux autres je donne des preuves de ma bnignit, en les habilitant pour ce quoi mme la libert dont ils jouissaient sous les fors maintenant abolis ne leur donnait pas accs.

Ainsi ai-je rsolu que lAudience qui vient de se former Valence et celle que jai ordonn de former Saragosse auront la mme organisation et obiront en tout et pour tout aux mmes rgles que les deux chancelleries de Valladolid et de Grenade. Elles observeront la lettre les mmes droits rgaliens, les mmes lois, la mme pratique, les mmes ordonnances et coutumes que celles-ci, sans la moindre diffrence en rien, sauf en ce qui concerne les controverses de juridiction avec les tribunaux ecclsiastiques et la procdure correspondante [o lon conservera la pratique antrieure des deux royaumes, mme en ce quelle a de contraire aux lois de Castille].

Abolition des privilgespar les dcrets deNueva Planta Uniformisation en utilisant le modle castillan Une autre fois, leroi montre sonpouvoir absoluvaluation positivedu soutien castillande la part du roi etuniformisationadministrativePrfrence par laCastille et pouvoirabsolu (le roi devient gnreux)Cration des Audiences partout, avec les mmes lois. L'glise resteindpendanteVoici un texte juridique, sign par Philippe V.

La guerre de succession fournit Philippe V loccasion dunifier les territoires hispaniques. Le rassemblement cre par les Rois Catholiques consistait en une juxtaposition de territoires dont chacun gardait sa personnalit juridique, ses lois, son organisation financire, sa monnaie, ses privilges et fors , parfois mme son organisation militaire. La seule unit venait de la communaut de souverain, de la prsence de quelques organismes communs de gestion et de linstallation dhommes de confiance du monarque aux postes clefs, qui permettaient de tenir en main chacun des pays concerns. Philippe V, usant du droit de conqute, ralisa, quelques rserves prs, lunit administrative du royaume, en imposant le droit et les institutions castillanes aux pays de la Couronne dAragon. Ces dispositions, qui schelonnrent de 1707 1715, sont connues sous le nom de Nueva Planta, la Nouvelle organisation .

Les territoires de la Couronne dAragon perdent ainsi leur spcificit. Leurs Corts disparaissent et les reprsentants de lAragon, de Valence et de la Catalogne sigent maintenant ct de ceux de la Castille dans les Corts gnrales. Les vice-rois sont remplacs par des capitaines gnraux qui reoivent des pouvoirs accrus et prsident de droit les audiences, institutions originales qui sont plus que de cours de justice puisquen principe elles sont associes ladministration des territoires. En fait, le capitaine gnral concentre lessential des pouvoirs. La fiscalit aussi change. Sont supprimes les douanes entre la Castille et lancienne Couronne dAragon.

Mais les provinces basques et la Navarre, loyales la cause des Bourbons, ont conserv leurs statuts. La Navarre conserve ses Corts et les provinces basques leurs assembles reprsentatives. Entre ces territoires et le reste de lEspagne subsistent des postes de douane. La frontire suit, en gros, le cours de lbre, si bien que le pays Basque apparat comme une sorte de zone franche, les provinces exemptes, soumises un rgime juridique, politique et douanier diffrent.Source: histoiredespagne.wordpress.com

La premire Socit conomique fonde en Espagne fut la Socit Royale Basque des Amis du Pays; issue de l'initiative prive en 1763 de Javier Mara Munibe e Idiquez, comte de Peaflorida, elle fut adopte en 1765. Pour cette initiative le comte de Peaflorida put compter sur le soutien d'autres nobles. Ces institutions taient le produit de cercles culturels, ce qui a fait que les secteurs chargs de leur cration aient aussi t considrs comme les plus dynamiques de la socit du moment: des nobles, des membres de l'glise, des personnes investies d'une fonction publique, des reprsentants du monde des affaires ainsi que des artisans reconnus. Elles naissaient comme des organismes non tatiques dont l'objectif tait de promouvoir le dveloppement. Leurs initiatives se basaient sur des tudes pralables de la situation conomique locale, partir desquelles on essayait de trouver une solution via des projets diffrents destins promouvoir l'agriculture, le commerce et l'industrie, en s'appuyant toujours sur les ides de la physiocratie, des Lumires et mme du libralisme naissant.

Les Socits conomiques des Amisdu Pays sont un exempled'associations promues l'poque du despotisme clairLe comte est fondateur d'une acadmie en 1748, qui donnera lieu la Real Sociedad Bascongada de Amigos del PasLes lites de la socit essayent de dynamiserl'conomie, mais sans questionner la division socialeLa physiocratie est une cole de pense conomique et politique fonde par Quesnay, qui va faire reposer la source de la richesse sur la capacit miraculeuse de la terre produire de la nourriture chaque printempsLe libralisme conomique estime que les liberts conomiques (libre-change, libert d'entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.) sont ncessaires au bon fonctionnement de l'conomie et que lintervention de ltat doit y tre aussi limite que possible.Voici un texte historiographique.

Les Demerson et Aguilar Pial recensent cent sept demandes de crations de Socits qui s'chelonnent de 1763 1808. Dix-neuf de ces demandes n'ont pas abouti. Donc, on peut supposer qu'en ralit, il y a eu cration en Espagne entre 1765 (Vergara, Pays Basque) et 1802 (Ocaa, Castille), de quatre-vingt-huit Socits conomiques.Historiquemente, trois Socits prcdrent celles de Madrid: Vergara en 1765, Tudela de la Navarra et Baeza en 1775. ()Chronologiquement et historiquement, les crations concidrent presque parfaitement avec les quinze dernires annes du rgne de Charles III. Celui de son successeur en connut que six fondations en tout et pour tout. (...) la mort de Charles III, le changement d'quipe ministrielle contribua certainement au dclin des Socits, qui, partir des annes 1790, commencrent s'loigner de plus en plus de la politique gouvernementale. L'impact de la rvolution franaise, coupant court toutes tentatives rformistes, ne fit certainement qu'aggraver la situation. Les structures continurent exister mais leur rle s'carta de l'ide originelle. La rupture de 1808 confirma la tendance; les institutions qui avaient continu fonctionner s'taient loignes de l'idologie interventionniste pour s'orienter vers un libralisme de plus en plus marqu. ()Gonzalo Anes a fait remarquer que les fondateurs des Socits conomiques taient avant tout les bnficiaires du revenu foncier, mais aussi ceux qui avaient des intrts dans la production manufacturire. Ce sont aussi bien des nobles et des ecclsiastiques que des roturiers; l'union des tats s'explique par la conjoncture conomique favorable. ()Cependant, toutes les fondations n'taient pas spontanes. L'tat centralis pouvait facilement, par le biais de ses fonctionnaires et intendants, lancer et crer une Socit conomique comme ce fut par exemple le cas Murcie.Source: Marc Mart: Emblmes et devises des Socits conomiques d'Amis du Pays : analyse d'un discours d'intention.

(...) Campomanes ne tarde pas dnoncer l'me du complot dans ce corps dangereux qui cherche de toutes parts subjuguer le trne, qui estime que tout es licite pour parvenir ses fins et n'a prsentement cherch s'unir d'autres que pour soutenir la machination ourdie - en un mot: les jsuites. Dans son volumineux rquisitoire final, le procureur fait flche de tout bois contre la Compagnie: n'a-t-elle pas cherch longtemps circonvenir le souverain en monopolisant les fonctions de confesseur? N'a-t-elle pas dans le pass la lgitimit du rgicide? N'a-t-elle pas cherch constituer au Paraguay un tat thocratique, soustrait l'autorit royale? N'a-t-elle pas accumul des richesses imposantes aux dpens de l'tat et du royaume, comme le montrent ses constants litiges avec les autres ordres religieux et certains vques, notamment du fait qu'elle prtendait ne pas payer de dme sus ses terres? N'entretient-elle pas plusieurs imprimeries, d'o a pu se propager une bonne part de la littrature sditieuse? Ce faisceau d'accusations, dfaut de preuves matrielles convaincantes, suffit faire des jsuites les instigateurs de l'meute de 1766. ce comportement subversif, un seul remde: l'expulsion pure et simple d'Espagne, suivant l'exemple donn par le Portugal en 1759 et la France en 1764. En signant la Pragmatique du 2 avril 1767, le roi ratifie la proposition de Campomanes, entrine par le Conseil extraordinaire.

Campomanes tait ministre des Finances (1760) et fiscaldu Conseil de Castille (1762), ministre aussi de Charles IV en 1788. C'est un des principauxclairs espagnols.La Compagnie de Jsus tait cre au XVIme sicle; ses membresprofessent les vux de pauvret, chastet et dobissance, et aussiprononcent un quatrime vu qui leur est propre, celui de l'obissance spciale au Pape en ce qui concerne les missions La rvolte contre EsquilacheEst un ensemble de rvoltes qui eurent lieu Madrid et d'autres villes d'Espagne en 1766. La crise se dclencheaprs la publication d'un rglement municipal sur les vtements des madrilnes, mais les causes sont la rcurrence des disettes, des hausses de prix des produits de premire ncessit et le rejet des ministres trangers de Charles III par la population espagnole. La rvolte se conclut par l'loignement forc du marquis d'Esquilache.Voici un texte historiographique.

Les rformateurs n'aiment gure le clerg rgulier sur lequel ils n'ont aucune prise. Ils le voient soumis une puissance trangre. La Compagnie de Jsus, surtout, suscite leur mfiance cause du voeu d'obissance aveugle au pape. Ils ont tendance s'exagrer son influence dans l'tat -le confesseur du roi est souvent un jsuite-, dans la socit -en raison de leur place dans l'enseignement- et en Amrique -les missions du Paraguay, par exemple, forment un territoire immense sur lequel les jsuites exercent une autorit juge incompatible avec celle du roi. Des considrations analogues avaient dj conduit Choiseul obtenier de Louis XV, en 1764, la dissolution de la Compagnie de Jsus, mais les jsuites franais avaient t autoriss rester dans le royaume titre priv. En 1767, l'Espagne va plus loin. C'est l'meute de l'anne prcdente contre Esquilache qui fournit le prtexte. L'affaire a longtemps paru mystrieuse. On attribuait l'expulsion des jsuites des puissances occultes -la francmaonnerie- et au comte d'Aranda qu'on tenait pour franc-maon et pour voltairien. () Aranda, qui du reste, n'tait franc-maon ni voltairien, n'est pour rien dans l'expulsion dont le vritable inspirateur est Campomanes.

Source: Joseph Prez: Histoire de l'Espagne.

Goya: La rvolte contre Esquilache

Simultanment, le Conseil de Castille tait le thtre d'un dbat virulent, qui recoupait sur plus d'un point les textes promulgus en matire de politique agraire. Ds 1764, une plainte formule par les villes d'Estrmadure avait t le point de dpart d'une offensive contre les privilges sculaires de la Mesta. Leurs arguments ne manquaient pas de poids: c'est prcisment au cours des annes 1760-1780 que les effectifs des troupeaux transhumants, dpassant pour la premire fois 5 millions de ttes, atteignent leur maximum historique. Leur sjour hivernal, qui se fait pour une grande part en Estrmadure, y exige des pturages de plus en plus tendus, au dtriment des cultures et de l'levage sdentere. D'o la double requte formule par les oligarchies urbaines de la rgion: libration du loyer des dehesas loues par les leveurs transhumants, autorisation de la mise en culture -a labor- des dehesas a pasto exclusivement destines au pturage en vertu du privilge de possession. Ces revendications sont l'origine de la loi prvoyant la repartition des terres municipales, mais elles vont bien au-del. En demandant au souverain de corriger les abus des leveurs transhumants, elles attaquent de front un corps privilgi, vieux de cinq sicles, dont la puissance est grande Madrid. () En 1786, un dcret abolit le droit de possession de la Mesta sur les pturages occups par ses troupeaux. [La Mesta sera dfinitivement abolie en 1836]. ()L'ambition des ministres clairs va plus loin encore: au-del des mesures lgislatives appeles par les circonstances, ils manifestent le dsir d'apporter une solution globale la crise structurelle qui paralyse les progrs de l'agriculture. () Jovellanos mit lui-mme plusieurs annes achever son fameux Informe sobre la ley agraria, publi en 1795 () il sera une rfrence invitable l'appui des grandes desamortizaciones du XIXe.

Source: Bartolom Bennassar: Histoire des espagnols.

Les problmes de l'Espagne contemporaine,enracins du XVIIIme sicleProblme politique:rforme /vs/traditionProblme agraireInfluence de lareligionProblme politique:centralisation/vs/autonomieRetardde dveloppementconomiqueFaible productionmanufacturire

Les Lumires en Espagne avec Charles IIIUn bilanLe pouvoir absolu se renforce:les Corts en sont convoqusqu'une fois au cours du rgne,en 1760L'esprit rgalien se manifestedans la lutte de Charles IIIcontre RomeL'amlioration des financespermet de moderniser l'armeet la flotte... Mais le projetde rforme fiscale, qui visait tablir un impt gnral,n'aboutit pasUn rseau routier toil estconstruit partir de Madridet des manufactures royalessont tablies autour de Madrid,en Andalousie, Valence,en Galice et en CatalogneAbolition du monopole du commerce colonial dtenu parCadix, en 1778La rforme des latifundia estabandonne et la dnonciationde l'Inquisition reste incantatoire. Les structures socialesemeurent bloques.La paysannerie est parmiLes plus pauvres d'Europe