Comme les éditions précédentes, cette 6e édition de L’état de l’enseignement supérieur et de la recherche présente un état des lieux annuel et chiffré du système français, de ses évolutions, des moyens qu’il met en oeuvre et de ses résultats, en le situant, chaque fois que les données le permettent, au niveau international. Chacune des 45 fiches présente sur double page au moyen de graphiques, de tableaux et de commentaires, les dernières données de synthèse disponibles sur chaque sujet. Ces données sont issues des services statistiques ministériels de différents ministères (MESR, MEN, MEFI…) mais aussi d’autres organismes comme le CEREQ, l’OVE, l’INSEE, l’OST ou l’OCDE. (...) - MESR, n°6, février 2013
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1. Ltatde lEnseignement suprieuret de la Recherche en
FranceLtatde lEnseignement suprieuret de la Recherche en France45
indicateursLtatdelEnseignementsuprieuretdelaRechercheenFrance[dcembre2012]fvrier
2013n 6-:HSMBLA=^^XY]:
www.enseignementsup-recherche.gouv.frMinistre de lEnseignement
suprieur et de la RechercheDGESIP/DGRI-SIES Sous-direction des
systmesdinformation et tudes statistiques1, rue Descartes 75231
Paris CEDEX 05DEPP/Dpartement de la valorisation et de
ldition61-65, rue Dutot 75232 Paris CEDEX 15consti-tue un tat des
lieux annuel et chir du systme franais, deses volutions, des moyens
quil met en uvre et de sesrsultats, en le situant, chaque fois que
les donnes lepermettent, au niveau international. Chacune des 45
chesprsente sur une double page au moyen de graphiques, detableaux
et de commentaires, les dernires donnes desynthse disponibles sur
chaque sujet.Ltat de lEnseignement suprieur et de la Recherche16
DEPP 005 12 450ISSN 1962-2546Dpt lgal1er trimestre 2013ISBN
978-2-11-099374-8
2. Cet ouvrage est dit parLe ministrede lEnseignement
suprieuret de la RechercheSous-direction des systmesdinformation
ettudes statistiques1, rue Descartes75231 Paris cedex 05Directeur
de la publicationOlivier LefebvreRdacteur en chefEmmanuel
WeisenburgerAuteursFeres BelghithMarc BideaultAnnie BretagnolleLuc
BrireJulien CalmandJean-Pierre DalousCatherine DavidBrigitte
DethareGhislaine FilliatreauJolle GrilleClment GuilloCaroline
IannoneChristophe JaggersMartine JeljoulNadine LabSimon Le
CorgneBatrice Le RhunNicolas Le RuClaude MalgueIsabelle
MaetzStphane MontenacheFranois MusitelliClaudette-Vincent
NisslSylvaine PanLaurent PerrainChris RothMarguerite RudolfFrdrique
SachwaldFanny Thomaslise VerleyConception graphiqueCorinne
JadasImpressionOvationVente DEPP/DVE61, 65, rue Dutot75735 Paris
cedex 15
3. Ltatde lEnseignement suprieuret de la Recherche en
France
4. prfaceFaciliter le dialogue au sein de la communaut,
converger vers une vision partage de notre systme denseignement
suprieur et de recherche,dessiner avec tous ses acteurs une
trajectoire ambitieuse et durable, telle est lambition que porte le
Gouvernement en matire denseignementsuprieur et de recherche. Une
information claire, objective, partage constitue une contribution
majeure cet objectif, cest quoi vise ldition2013 de ltat de
lEnseignement suprieur et de la Recherche en France. Le MESR
dispose maintenant dun outil de qualit, qui tmoignedune volont de
transparence sur les donnes de laction publique.Ce document
comprend notamment des mises en perspective qui permettent de
mesurer lvolution dans le temps des principaux indicateurset de
comparer nos rsultats avec ceux des pays voisins ou partenaires. Il
est un rvlateur des forces et faiblesses de notre
enseignementsuprieur et de recherche. Les donnes quil contient ont
ainsi contribu nourrir le dbat public pendant les Assises de
lenseignementsuprieur et de la recherche.Ces chiffres montrent par
exemple les progrs raliser en matire de russite tudiante et de
dmocratisation de lenseignement suprieur :55 % des 20-24 ans ont
fait des tudes suprieures contre 28 % seulement pour les 45-49 ans,
mais prs de 69 000 jeunes quittent chaqueanne lenseignement
suprieur sans diplme. Le nombre des tudiants handicaps luniversit a
doubl au cours de ces 5 dernires annesmais leur prsence, comme
celle des tudiants boursiers, dcrot au fil des annes dtude. Pour
tous, un diplme de lenseignement suprieurreste le gage dun accs
lemploi plus rapide et de meilleure qualit. Lalternance a doubl au
cours de ces dix dernires annes.La France fait partie des grandes
nations en matire de R&D. Ainsi, avec 3,9 % des publications
scientifiques mondiales, la France se situe au6erang et lindice
dimpact de ses publications augmente plus rapidement que la moyenne
de ses comptiteurs. La recherche publique gagnerait se rapprocher
encore davantage des entreprises, PME PMI et ETI, dvelopper sa
recherche technologique, encore trop faible et rendreplus efficace
le transfert de ses rsultats vers le monde socio-conomique. Elle
doit galement amliorer sa participation aux programmeseuropens.Les
indicateurs sur la russite des tudiants dans les diffrentes filires
de lenseignement suprieur, particulirement dvelopps dans
cettedition 2013, justifient totalement la priorit accorde dans le
projet de loi relatif lenseignement suprieur et la recherche la
russitetudiante dans le cycle licence. Ils montrent en particulier
la ncessit dune orientation prfrentielle des bacheliers
professionnels vers lessections de techniciens suprieurs et des
bacheliers technologiques vers les instituts universitaires de
technologie, inscrite dans ce projet de loi.Cet exemple, parmi
dautres, montre tout lintrt dun document comme ltat de
lenseignement suprieur et de la recherche en France dans
laconstruction des deux exercices de stratgie nationale de
lenseignement suprieur et de stratgie nationale de recherche,
institus par le projetde loi.Cette dition 2013 sera ainsi utile
lensemble des acteurs, tablissements et organismes, tat et Rgions,
pour clairer leurs orientations et lespolitiques auxquelles ils
contribuent au service de lavenir de notre pays. Genevive
Fioraso
5. 4 Ltat de lEnseignement suprieur et de la Recherche n 6
[dition 2012]Comme les ditions prcdentes, cette 6edition de Ltat de
lenseignement suprieur et de la recherche prsente un tat des lieux
annuel etchiffr du systme franais, de ses volutions, des moyens
quil met en uvre et de ses rsultats, en le situant, chaque fois que
les donnes lepermettent, au niveau international. Chacune des 45
fiches prsente sur double page au moyen de graphiques, de tableaux
et de commentaires,les dernires donnes de synthse disponibles sur
chaque sujet. Ces donnes sont issues des services statistiques
ministriels de diffrentsministres (MESR, MEN, MEFI) mais aussi
dautres organismes comme le CEREQ, lOVE, lINSEE, lOST ou lOCDE.Des
dpenses en nette progression pour lenseignement suprieurPour
lenseignement suprieur, la collectivit nationale a dpens 28,0
milliards deuros en 2011, soit une progression de 0,7 % par rapport
2010( prix constants). Cette dpense a connu une forte croissance
depuis 1980 : elle a t multiplie par 2,61 (en prix constants) avec
une augmen-tation moyenne annuelle de 3,1 %. En 2010, la dpense
moyenne par tudiant slve 11 630 euros, soit 41,8 % de plus quen
1980. Elle estmaintenant quivalente la dpense moyenne pour un lve
de lyce gnral ou technique (11 470 euros). Ce cot est sensiblement
diffrentselon les filires de formation : il varie de 10 770 euros
en moyenne par an pour un tudiant duniversit publique jusqu 15 080
euros pour unlve de CPGE. Le diffrentiel sexplique en grande partie
par le taux dencadrement pdagogique.Plus des deux tiers de cette
dpense pour lenseignement suprieur concernent le personnel. la
rentre 2011, le potentiel denseignement etde recherche dans
lenseignement suprieur public sous tutelle du MESR est de 97 900
enseignants dont 56 500 enseignants-chercheurs etassimils, soit
57,7 % de lensemble. Les enseignants du second degr reprsentent
13,6 % de ce potentiel. En dix ans le nombre denseignantsdans le
suprieur a progress de 8,4 %.La part de ltat est prpondrante dans
le financement du suprieur, environ 72 % en 2011, celle des mnages
slevant 8,4 %. la rentre2011, le nombre dtudiants aids se stabilise
: environ 650 000 tudiants ont bnfici dune aide financire directe.
Au total, laide financire etsociale en leur faveur atteint 5,9
milliards deuros, contre 3,5 milliards en 1995 (en prix
constants).En consacrant 1,5 % de son PIB en 2009 lenseignement
suprieur, la France se situe un dixime de point au-dessous de la
moyenne des paysde lOCDE (1,6 %) et se positionne loin derrire les
tats-Unis (2,6 %), la Core du Sud (2,6 %) et le Canada (2,5 %).Des
effectifs dtudiants au plus hautSelon les rsultats provisoires de
la session 2012 du baccalaurat, la part dune gnration ayant le bac
passerait 77,5 %, du fait dune forteaugmentation de la part de
bacheliers professionnels. la session 2011 le nombre de bacheliers
stablit prs de 570 000 en forte progressiondu fait de lafflux de
presque 37 000 bacheliers professionnels supplmentaires. Le taux de
russite au baccalaurat atteint 85,7 % ; il est stablepar rapport la
session prcdente. La part dune gnration ayant le bac, qui a dpass
les 60 % en 1995, atteint 71,6 %.La quasi-totalit des bacheliers
gnraux et 77 % des bacheliers technologiques se sont inscrits ds la
rentre 2011 dans lenseignement sup-rieur ; pour les bacheliers
professionnels ce taux a nettement progress (28,4 % en 2011 contre
17 % en 2000). Au total 75 % des bacheliers 2011se sont inscrits
immdiatement dans lenseignement suprieur. Sy ajoute une proportion
significative de bacheliers, notamment professionnels,qui suivent
des tudes suprieures par la voie de lalternance.On estime que 55 %
environ des jeunes dune gnration accdent lenseignement suprieur,
que ce soit immdiatement aprs leur baccalau-rat ou un an aprs.Les
bacheliers gnraux se dirigent massivement vers les formations
gnrales de luniversit mme si celle-ci les attire moins quil y a dix
ans.Viennent ensuite les formations professionnelles courtes (IUT,
STS) et les classes prparatoires aux grandes coles. la rentre 2011,
2 347 800 tudiants sont inscrits dans lenseignement suprieur. Avec
une augmentation de 1,2 % en un an le nombre dtu-diants na jamais t
aussi important, alors que les jeunes en ge dtudier sont moins
nombreux. luniversit, entre 2004 et 2011, la hausse des effectifs
est particulirement soutenue dans les formations de Sant (+ 21 %)
et en Droit(+ 18,2 %) ; par contre les effectifs ont diminu en
Sciences, STAPS (- 5,8 %) et en Lettres, Sciences humaines et
sociales (- 12 %).prsentation
6. 5Rendue possible partir de 1987, acclre par la rforme LMD de
2002, la formation par lapprentissage sest fortement dveloppe dans
lesuprieur : le nombre dapprentis a progress de 55,7 % entre 2005
et 2010 ; pour atteindre 111 400 cette date, soit 4,6 % des
effectifs delenseignement suprieur. Prs dun apprenti sur deux
prpare un BTS et un sur dix un diplme dingnieur ou une licence.Une
russite qui samliore, mais avec des disparits selon les filiresPour
certains diplmes, la russite dans lenseignement suprieur est
fortement influence par les antcdents scolaires des tudiants. Cest
vraipour la Licence gnrale, le DUT ou le BTS : les bacheliers
gnraux russissent mieux que les bacheliers technologiques et
professionnels ;parmi les bacheliers gnraux, les bacheliers qui ont
eu une mention russissent mieux que les autres. Par contre le
baccalaurat dorigine apeu dinfluence sur la russite en Licence
professionnelle qui est forte : 87 % des tudiants inscrits
obtiennent leur diplme en un an. 39 % destudiants de Licence
obtiennent leur diplme en moins de 4 ans. Le taux dobtention dun
DUT ou dun BTS en deux ans est respectivement de68 % et 60 %.Le
parcours des lves des classes prparatoires scientifiques ou
commerciales est marqu par la russite. 49 % des lves des classes
scienti-fiques rejoignent une cole au bout de deux ans (pour
environ un quart des lves une anne supplmentaire sera ncessaire) ;
cette proportionest plus leve pour les classes prparatoires
conomiques et commerciales (77%). Quant aux classes littraires,
compte tenus du faible nombrede places offerts aux concours, leur
dbouch majoritaire est luniversit ; la plupart entrent en L3 sans
avoir pris de retard sur un cursus purementuniversitaire. La monte
en puissance de la Banque dpreuve littraires (BEL) et la
diversification des voies de recrutement des coles pourraientlargir
sensiblement les dbouchs des classes prparatoires littraires (IEP,
coles de commerce et de management notamment).Les laurats dun BTS
et surtout dun DUT qui ont eu leur diplme en deux ans poursuivent
de plus en plus leurs tudes au moins jusquau niveauLicence, grce en
particulier la Licence professionnelle : plus de la moiti des
laurats dun BTS en deux ans et 85 % des laurats dun DUTen deux ans
poursuivent leurs tudes aprs ce premier diplme. Aprs une Licence
gnrale, 73 % des tudiants poursuivent leurs tudes enMaster. Il
existe des diffrences entre disciplines : en Sciences, en Droit et
en STAPS, les taux de poursuite sont proches de 80 % ; en Lettres,
enLangues et en sciences humaines, ils sont proches de 70 %. Parmi
les inscrits en premire anne de cursus master (M1), 54 % obtiennent
leursmasters en 2 ou 3 ans.Au total, en 2009, on estime que 46,4 %
des jeunes dune gnration sont titulaires dau moins un diplme de
lenseignement suprieur. linverse, 19 % des bacheliers entrs dans le
suprieur en sortent sans diplme, ce qui reprsente environ 69 000
jeunes par an.Lenseignement suprieur souvre aux tudiants en
situation de handicap, aux diffrents milieux sociaux et se fminise,
mais des diff-rences demeurent selon les formationsLa
dmocratisation de laccs lenseignement suprieur se poursuit : en
2011, 55 % des 20-24 ans ont fait des tudes suprieures (diplms
ounon), contre 28 % des 45-49 ans.Cette augmentation concerne tous
les milieux sociaux. Parmi les enfants de cadres ou professions
intermdiaires, 76 % des 20-24 ans tudientou ont tudi dans le
suprieur contre 56 % des 45-49 ans ; parmi les enfants douvriers ou
demploys cest le cas de 40 % des 20-24 ans contre17 % des 45-49
ans. la sortie du suprieur, ce rapport de un deux entre ces deux
groupes sociaux se retrouve : en moyenne, sur la priode 2009-2011,
63 % desenfants de cadres ou de professions intermdiaires sont
diplms du suprieur contre 29 % des enfants douvriers ou demploys.Si
les diplmes technologiques courts, tels que les BTS et DUT, sont
peu slectifs socialement, les filires universitaires longues et les
grandescoles le sont beaucoup plus : 27 % des enfants de cadres
sortent diplms dune grande cole ou de luniversit (bac +5 ou plus)
contre 6 %des enfants douvriers.Prs de 13 400 tudiants des
universits franaises se dclarent en situation de handicap (et
bnficient dune aide ce titre) la rentre 2011contre moins dun
millier il y a trente ans. Leur nombre a mme doubl ces 5 dernires
annes. Mais les tudiants handicaps se concentrent en
7. 6 Ltat de lEnseignement suprieur et de la Recherche n 6
[dition 2012]licence et deviennent moins nombreux au fil du cursus
universitaire : moins de 9 % des tudiants handicaps sont inscrits
en Master contre plusde 15 % pour lensemble des tudiants. Cet cart
a tendance se rduire depuis deux ans.Plus de la moiti des tudiants
sont des femmes (56 %). Largement majoritaires dans les filires
universitaires de Lettres ou de Scienceshumaines (71 %) et dans les
formations paramdicales ou sociales (84 %), les femmes sont
minoritaires dans les formations les plus slectives(CPGE, IUT),
dans lapprentissage et, surtout, dans les filires caractre
scientifique : elles ne reprsentent quun peu plus dun quart (27
%)des effectifs dans les coles dingnieurs.Plus nombreuses dans la
population tudiante, les femmes sont galement davantage diplmes que
les hommes. 46 % des femmes sortant dusystme ducatif sont
titulaires dun diplme de lenseignement suprieur contre 37 % des
hommes. La situation des femmes sur le march dutravail est moins
favorable. Leur trajectoire daccs lemploi est moins rapide. Elles
occupent moins souvent un emploi dure indtermine etplus souvent un
emploi temps partiel. 3 ans aprs leur sortie de lenseignement
suprieur, un quart des femmes sont cadres contre plus duntiers des
hommes. Depuis 10 ans, la place des femmes sest renforce au sein de
la population des enseignants-chercheurs. Elles occupent
en2011-2012, un tiers des postes denseignants-chercheurs. Elles
reprsentent 42,8 % des matres de confrences mais seulement 21,5 %
desprofesseurs duniversit.Un diplme de lenseignement suprieur reste
un atout pour lemploi et la carrireLes sortants de lenseignement
suprieur accdent au march du travail dans de meilleures conditions
que les autres, surtout en priode de crise.Ils sont en particulier
moins exposs au chmage, avec des nuances selon les niveaux de
diplme, les spcialits ou les voies de formation.Tant ltude de
linsertion 30 mois des jeunes diplms DUT, de Licence
professionnelle ou de Master que les analyses 5 et 7 ans de
linser-tion des jeunes sortants du systme ducatif confirment le
caractre protecteur dun diplme de lenseignement suprieur. Ainsi,
sur la priode2004-2011, le taux de chmage des jeunes sortants du
systme ducatif sans diplme en 2004 est pratiquement toujours
suprieur 15 %.A contrario pour les diplms de lenseignement suprieur
celui-ci passe trs vite (ds septembre 2007) sous la barre des 5
%.Malgr la crise, certaines filires ont des taux de chmage
particulirement bas : de 2 5 % pour les titulaires dun DUT, dun BTS
ou dune licenceprofessionnelle, entre 2 et 4 % pour les sortants
dune cole dingnieur ou de commerce et les titulaires dun Master.La
part des emplois de niveau cadre ou profession intermdiaire
progresse avec le nombre dannes dtudes suprieures. Mais niveau de
sortiegal, en termes dinsertion comme de stabilit dans lemploi ou
de salaires, lavantage va nettement aux filires
professionnalisantes : IUT, Licenceprofessionnelle, Master
professionnel, coles de commerce ou dingnieurs, Mdecine ou
Pharmacie.Les disparits sont galement sensibles en fonction du
domaine dtudes. Au niveau Master, ce sont les diplms en Droit,
conomie, Gestionet en Technologies, Sciences, Sant - notamment
Informatique - qui sinsrent le mieux sur le march du travail, ont
le plus fort taux demploisstables et demplois de niveau
cadre.Depuis 2000 la formation par la recherche seffectue au sein
dcoles doctorales avec une prparation de thse dune dure en principe
de troisans ; le nombre de doctorants, vivier de la recherche,
saccrot de 5,8 % entre les rentres 2001 et 2011 tandis que le
nombre de dlivrancesdu diplme de docteur augmente de 49 % entre les
sessions 2001 et 2010 ; la majorit des doctorats (60 %) se classent
dans le domaine desSciences.Un effort de recherche soutenu dans le
cadre dune comptition mondiale exacerbeSelon les premires
estimations, en 2011, la dpense intrieure de recherche et
dveloppement (DIRD) en France, atteindrait 44,9 milliardsdeuros
(2,25 % du PIB). Elle sest leve en 2010 43,4 milliards deuros, ce
qui correspond une multiplication par deux depuis 1981 (en
prixconstants) et reprsente 2,24 % du produit intrieur brut (PIB).
La France se situe la 5eplace parmi les six pays les plus
importants de lOCDEderrire la Core du Sud (3,74 %), le Japon (3,26
%), les tats-Unis (2,09 %) et lAllemagne (2,82 %) et devant le
Royaume-Uni (1,76 %).Leffort de recherche est surtout le fait des
entreprises qui, en 2010, excutent 63 % des travaux de R&D
raliss sur le territoire national et
8. 7financent 57 % de ces travaux. La dpense intrieure de
recherche du secteur public slve 15,9 milliards deuros en 2010 et
est effectueessentiellement par les organismes de recherche et les
tablissements denseignement suprieur. La dpense intrieure de
R&D des entreprisesest de 27,4 milliards deuros en 2010 et se
concentre prs de 50 % sur cinq branches de recherche : automobile,
pharmacie, aronautique, com-posants lectroniques et activits
informatiques. Par ailleurs les entreprises ont consacr une part
non ngligeable de leur DIRD des domainestransversaux comme le
dveloppement de logiciels ou de nouveaux matriaux, les
nanotechnologies, la biotechnologie et lenvironnement.Les
entreprises sont soutenues dans cet effort par ltat via des aides
directes, des cooprations avec les organismes publics dans les
domainescivils ou militaires et des dispositifs fiscaux comme le
crdit dimpt recherche (CIR) ou le statut de jeune entreprise
innovante (JEI). En 2010,7 % des travaux de R&D que les
entreprises excutent en interne sont financs par des ressources
publiques et le montant du CIR slve 5,05 milliards deuros. La
France de ce point de vue ne se distingue pas des autres pays de
lOCDE o les dispositifs fiscaux de soutien larecherche prive se
dveloppent, traduisant une concurrence accrue entre pays pour
attirer les activits de R&D des entreprises. Les
collectivitsterritoriales participent aussi leffort de recherche
notamment en finanant des oprations immobilires ou des transferts
de technologie : en 2011leur budget R&T est estim 1,2 milliard
deuros.Entre 2005 et 2010 le nombre de chercheurs a progress
rapidement (+ 18 % soit + 3,4 % par an en moyenne) pour atteindre
239 600 chercheursen quivalents temps plein, ce qui place la France
en 2e position dans lUnion europenne derrire lAllemagne et juste
devant le Royaume-Uni.Cette progression a t plus forte dans les
entreprises (+ 31 %) que dans les administrations (+ 4,2 %) ; en
2010, 58 % des chercheurs sont enentreprises. La part des femmes
parmi le personnel de recherche slve 30 % en 2010. Elle est plus
faible dans les entreprises (22 %) quedans les administrations (40
%). Elle est plus faible parmi les chercheurs (26 %) que parmi les
personnels de soutien (36 %). Au total en 2010, cesont prs de 515
000 chercheurs et personnels de soutien (pour un peu plus de 393
000 personnes en quivalent temps plein) qui se consacrentau moins
en partie la R&D.La comptition internationale est nettement
visible dans le domaine des publications et des brevets.En 2010, la
part de la France dans la production mondiale de publications
scientifiques est de 3,9 % et sa part de citation deux ans est de
4,2 %.Ces deux taux diminuent depuis 1999, notamment du fait de
larrive de nouveaux pays sur la scne scientifique internationale
comme la Chine,lInde ou le Brsil. La France se classe ainsi au
6erang mondial en part mondiale de publications scientifiques.
Lvolution de son positionnementest comparable celle de ses grands
homologues europens : part de publications en baisse, indice
dimpact en augmentation et suprieur lamoyenne mondiale. La
rpartition par discipline est quilibre par rapport la reprsentation
mondiale, en dehors dune forte spcialisation enmathmatiques.En
2009, pour les brevets, la France se classe au 4e rang mondial dans
le systme europen (6,4 % des demandes enregistres) et au
7erangmondial dans le systme amricain (2 % des brevets dlivrs).
Elle est notamment spcialise en transports , nanotechnologies,
microstruc-tures , chimie organique fine , moteurs, pompes,
turbines , BTP , pharmacie et matriaux, mtallurgie . Dans les deux
systmes,la part mondiale de la France diminue depuis 2004, du fait
de lentre de nouveaux pays comme la Chine ou la Core du Sud.Au
niveau europen, la recherche franaise est implique dans 52,5 % des
projets du 7eProgramme-cadre de R&D (PCRD) et en coordonne
prsde 11 %. Elle est trs prsente dans les domaines de laronautique,
de lespace et du nuclaire. La France est ainsi le troisime pays le
plusprsent dans les projets du PCRD, derrire lAllemagne et le
Royaume-Uni.
9. 8 Ltat de lEnseignement suprieur et de la Recherche n 6
[dition 2012]les tudiants inscrits dans lenseignement suprieur en
2011-2012Sourceetralisation:MESR-DGESIP/DGRI-SIES600 000300 00060
000 300Nombre dtudiants inscritspar unit urbaine (INSEE 2010)0 100
kmSevenansPunaauiaNoumaSaint-tienneAvignonRouenToulonLyonMarseille
-Aix-en-ProvenceParisNiceTroyesCaenLa
RochelleDijonBesanonBrestCorteNmesToulouseBordeauxMontpellierRennesToursGrenobleNantes
OrlansAngersReimsNancyLorientMetzDunkerqueValenciennesLilleCompigneArrasClermont-FerrandPauPerpignanStrasbourgMulhouseLe
MansChambryLe
HavreAmiensAlbiPoitiersLimogesPointe--PitreSaint-DenisCayenneFort-de-France
Mamoudzou
11. 10 Ltat de lEnseignement suprieur et de la Recherche n 6
[dition 2012]les PRES et les universits au 1erjanvier 201331 3333EC
INSAEM1 2IP IEPENSMAESA INHPAudencia ECEM Oniris1 2 ECEM1 2
3INSAINSAISAEENSCI1 2ENS2MENI ENSNPESCEMENSIENSI1 2 AgrocampusENSC
ENST INSAAgrosup EFSCLCC1 22ENSCIFMA VetAgrosup1 2 3 4IP BSA
IEPENSCLyonChambrySaint-tienneGrenobleAvignonNiceToulonPoitiersLa
RochelleAmiensCompigneLe
MansAngersNantesDunkerqueLilleDouai-LensValenciennesArrasToulouseFort-de-FranceNancyLimogesNmesMontpellierPerpignanSaint-DenisLe
Havre
RouenCayennePointe--PitreSevenansBesanonCortePunaauiaNoumaTroyesReimsOrlansBloisToursBourgesBrestRennesLorientDijonCaenClermont-FerrandBordeauxPauStrasbourgMulhouseAlbi{
{Aix-MarseilleUniversitSud de FranceUniversits deBordeauxUniversit
deToulouseClermontUniversitUniversit deGrenobleUniversitde
LyonUniversit LilleNord de FranceUniversit fdrale
europenneChampagne-Ardenne
PicardieLimousinPoitou-CharentesUniversit de LorraineNormandie
UniversitBourgogne Franche-ComtUniversitUniversit NantesAngers Le
MansCentre Val de LoireUniversitUniversit europennede
BretagneIle-de-FranceSorbonne
UniversitSourceetralisation:MESR-DGESIP/DGRI-SIES
12. 111 3 EHESSEPHE CNRS INED
FMSH138ParisVilletaneuseSaint-DenisEdCCampus CondorcetEISTI
ENSEASUPMcaCergySaint-OuenCollegium le-de-FranceCNAM EHESS EPHEEFEO
FMSHESCPE ENSCIParis1EdC ENSAMHautes tudes-Sorbonne-Arts et
MtiersAgroEMENST
ENSTAESPCIENSCIOGSENSAMENPCENSAEHECEPParisChamps-sur-MarneMalakoffJouy-en-JosasPalaiseauParisTechCdF
ObsESPCIDauphENSCParisCurieCNRS INSERMParis Sciences et Lettres -
Quartier latinObsESPCIDauphPSLENSCParisCurieCNRS
INSERMPSL-formation5 7IPGIEP
INALCOEHESPParis313VilletaneuseSorbonne Paris
CitINSEADFontainebleauCompigne2 6Paris4MNHNSorbonne
UniversitENPCESIEE12Champs-sur-MarneENVANoisy-le-GrandCrteilMaisons-AlfortParisIFSTTARCNRS
INSERMUniversit Paris-EstCergy-PontoiseVersailles
Saint-QuentinUniversit Paris Grand Ouest8
Saint-Denis10NanterreUniversit Paris LumiresECPESE 11Versailles
Saint-QuentinCachanChtenay-MalabryGif-sur-YvetteOrsayvryUniverSud
Pariscoles normales suprieures autonomesAutres tablissements
denseignement
suprieurXXXAutrestablissementsetorganismesCHR,CHRU,CHU
DiversXXXPRESFCStablissements denseignement
suprieurUniversitsUniversits autonomesUniversits de technologie
autonomesInstituts nationaux polytechniques autonomesGrands
tablissementsEtablissementissudunefusion{
{PlesderechercheetdenseignementsuprieurEPCS(tablissementpublicdecooprationscientifique)FCS(fondationdecooprationscientifique)(membres
fondateurs)
13. 12 Ltat de lEnseignement suprieur et de la Recherche n 6
[dition 2012]Sommaireenseignement suprieur01 p 14 La dpense
dducation pour lenseignement suprieur02 p 16 La dpense pour
lenseignement suprieur dans les pays de lOCDE03 p 18 Laide sociale
aux tudiants04 p 20 Les personnels enseignants de lenseignement
suprieur public sous tutelle du MESR05 p 22 les personnels non
enseignants de lenseignement suprieur public sous tutelledu MESR06
p 24 Qualification et recrutement des enseignants-chercheurs07 p 26
La russite au baccalaurat08 p 28 Les volutions de lenseignement
suprieur depuis 50 ans : croissance etdiversification09 p 30 Laccs
lenseignement suprieur10 p 32 Le profil des nouveaux bacheliers
entrant dans les principales filires du suprieur11 p 34 La
scolarisation dans lenseignement suprieur12 p 36 Lapprentissage
dans le suprieur13 p 38 Les tudiants trangers dans lenseignement
suprieur14 p 40 La vie tudiante: fragilits psychologiques15 p 42 La
vie tudiante: transports et dplacements quotidien16 p 44 La vie
tudiante: le travail rmunr17 p 46 Parcours et russite en STS, IUT
et CPGE18 p 48 Les parcours et la russite luniversit19 p 50 La
formation continue dans lenseignement suprieur20 p 52 le niveau
dtudes de la population et des jeunes21 p 54 le niveau dtudes selon
le milieu social22 p 56 linsertion professionnelle des diplms de
luniversit (Master, DUT, LP)23 p 58 Le dbut de carrire des jeunes
sortant de lenseignement suprieur24 p 60 Les tudiants handicaps
luniversit25 p 62 la parit dans lenseignement suprieur
14. 1326 p 64 Le financement et lexcution de la R&D en
France27 p 66 les objectifs socio-conomiques des crdits budgtaires
consacrs la recherche28 p 68 Le financement de la R&T par les
collectivits territoriales29 p 70 Leffort de recherche et
dveloppement en France30 p 72 les dpenses intrieures de recherche
et dveloppement31 p 74 Le financement des activits de recherche et
dveloppement32 p 76 Le crdit dimpt recherche, dispositif de soutien
la R&D des entreprises33 p 78 Les moyens humains de la
recherche et dveloppement34 p 80 La formation par la recherche35 p
82 Les dpenses de recherche dans les organismes publics36 p 84 Les
chercheurs en entreprise37 p 86 Les Jeunes Entreprises Innovantes38
p 88 La R&D en biotechnologie dans les entreprises39 p 90 la
R&D en dveloppement de logiciels, en nouveaux matriaux et en
nanotechnologiesdans les entreprises40 p 92 La recherche en
environnement41 p 94 La France dans lespace europen de la recherche
via sa participation au PCRD42 p 96 Les publications scientifiques
de la France43 p 98 Le positionnement de la France dans le monde
par ses publications scientifiques44 p 100 La production
technologique de la France mesure par les demandes de brevetauprs
de lOffice europen des brevets45 p102 La production technologique
de la France mesure par les brevets de lOfficeamricain des
brevetsrecherche
15. 01Pour lenseignement suprieur, la collectivit nationale a
dpens 28,0 milliards deurosen 2011. Ltat prend en charge plus de
70% de cette dpense qui a t multiplie par2,61 depuis 1980 (en euros
constants). En 2011, la dpense moyenne par tudiantslve 11 630
euros, soit 41,8 % de plus quen 1980 (en euros constants).Les
montants des dpenses de la dernireanne sont des montants
provisoires.La dpense intrieure dducation(DIE) pour lenseignement
suprieurcomprend lensemble des dpensespour les tablissements
publics etprivs de la mtropole et des DOM pourlenseignement et les
activits lies :uvres universitaires, administration,fournitures,
bibliothques universitaires,rmunration des personnels dducationen
formation, etc. Elle ne comprendpas les activits de formation
continueni, jusquen 2006, le fonctionnement etlinvestissement de la
recherche desuniversits (mais elle retenait par contrelensemble des
salaires des enseignants-chercheurs). partir de 2006, et en raison
de lanouvelle prsentation des lois de financesdans le cadre de la
Lolf, on retientlensemble des cots de la recherche enuniversit
(personnel, fonctionnementet investissement) ainsi que lensembledes
cots des bibliothques. Les sriesont donc connu une rupture en 2006,
quisajoute une autre, date de 1999 et due la rnovation du compte de
lducation.Source : MEN- MESR-DEPP.Champ : France mtropolitaine +
DOM.En 2011, la collectivit nationale (Etat,
collectivitsterritoriales, autres administrations publiques,mnage
et entreprises) a consacr 28,0 milliards deu-ros lenseignement
suprieur, soit une augmentationde 0,7 % par rapport 2010 (en prix
constants). Depuis1980, la dpense pour lenseignement suprieur
aconnu une forte croissance, de 3,1 % en moyenneannuelle. Son poids
dans la dpense intrieure ddu-cation (DIE) est pass de 14,6 % en
1980 20,4 % en2011 (tableau 01).Lcart important au niveau de la DIE
entran par larupture de srie de 2006 est d notamment la priseen
compte dun primtre largi de toutes les activitsde recherche en
universit, une revalorisation descotisations sociales imputes, et
enfin, la rvalua-tion du cot des formations sanitaires et sociales
rele-vant maintenant de la comptence des rgions.Sur lensemble de la
priode, la DIE au profit du sup-rieur a t multiplie par 2,61 en
euros constants(graphique 02). Malgr cette forte augmentation,
ladpense moyenne par tudiant na augment que de41,8 % (compte tenu
des ruptures de sries en 1999et 2006) en raison du quasi-doublement
des effectifs.Dans le mme temps, la dpense moyenne par lvedu second
degr augmentait de 65,1 %. Au cours de lapriode rcente, la dpense
moyenne augmente, dansun premier temps de 11,0 % en euros constants
entre2006 et 2009. Ensuite, cette tendance sinflchit entre2009 et
2011, priode pendant laquelle la dpensemoyenne se replie (- 0,8 %
en euros constants), enraison dun moindre effort budgtaire conjugu
unecroissance des effectifs1.La dpense moyenne par tudiant atteint
11 630 eurosen 2011 (graphique 03). Si la comparaison directe ducot
des formations est dlicate, notamment en raisonde lintgration des
cots lis la recherche dans lesuniversits, on constate des
diffrences sensibles dansle cot moyen par tudiant selon les filires
de forma-tion. Il varie de 10 770 euros par an pour un
tudiantduniversit jusqu 15 080 euros pour un lve deCPGE. Nanmoins,
au cours des annes rcentes, ladpense par tudiant en universit a
tendance se rap-procher de celle des STS et des CPGE (graphique
03).Le cot moyen par tudiant en IUT nest plus quan-tifiable en
raison de la globalisation des crdits desuniversits. Cela concerne
aussi dautres institutsrattachs.Le cot thorique dune scolarit de 18
ans menantsans redoublement une licence est valu 146 750euros en
2011, quand une scolarit en 17 ans menant un BTS reviendrait la
collectivit 141 940 euros.La dpense totale est constitue pour 61 %
dedpense de personnels, en particulier de personnelsenseignants (41
%) (graphique 04).La part de ltat est prpondrante dans le
finan-cement de la DIE pour le suprieur (70,7 %), la partdes
collectivits atteint 10,6 % et la part des mnagesslve 8,4 %
(tableau 01). Certaines aides directesou indirectes, finances par
ltat et qui bnficient auxtudiants ou leur famille, napparaissent
pas dans laDIE pour lenseignement suprieur : elles sont
dordrefiscal (majoration du quotient familial) ou non direc-tement
lies au statut de ltudiant (allocation loge-ment caractre social).
Leur prise en compte (horsversements des rgimes sociaux) porterait
en 2011 ladpense par tudiant de 11 630 euros 12 960 euros.14Ltat de
lEnseignement suprieur et de la Recherche n 6 [dition
2012]1Lvolution des dpenses des programmes 150, 231 et 142 dela
mission enseignement suprieur et recherche est de + 1,3 %entre 2009
et 2010, et de - 0,6 % entre 2010 et 2011 (en prix 2011).
16. 01la dpense dducation pour lenseignement suprieur1503
volution de la dpense moyenne par tudiant aux prix 2011
(1980-2011)France mtropolitaine + DOM02 Comparaison de lvolution de
la DIE, de la dpense moyenne et des effectifs du suprieur (indice
base 100 en 1980, prix 2011)France mtropolitaine + DOM04 Nature des
dpenses pour lenseignement suprieur en 2011pFrance mtropolitaine +
DOM01 La dpense dducation pour le suprieurFrance mtropolitaine +
DOM1980 1990 2000 2005 2010 2011pDIE pour le suprieur (1)Aux prix
courants (en milliards deuros) 4,2 11,2 17,5 20,7 27,5 28,0Aux prix
de 2011 (en milliards deuros) 10,7 15,6 21,4 22,9 27,8 28,0Part
dans la DIE (en %) 14,6 % 16,4 % 16,7 % 17,6 % 20,1 % 20,4 %Dpense
moyenne par tudiant (1)aux prix de 2011 (en euros) 7650 8390 9770
9920 11670 11630Dpense moyenne par tudianty.c mesures sociales et
fiscales (2)aux prix 2011 (en euros) 12890 12960Structure du
financement initial (en %) (3)tat 78,5% 76,9% 71,3% 70,7%dont MEN
et MESR 68,2% 66,2% 62,9% 62,2%Collectivits territoriales 5,2% 6,4%
10,7% 10,6%Autres administrations publiques (4) 1,3% 1,1% 1,7%
2,5%Entreprises 5,8% 6,1% 7,8% 7,8%Mnages 9,2% 9,6% 8,5%
8,4%Ruptures de srie en 1999 et 2006 (Cf. mthodologie ci-contre)(1)
La DIE a t rvalue (voir mthodologie ci-contre) pour lensemble de la
priode. Les dpensesmoyennes par lve nont t recalcules qu partir de
1999.(2) cela comprend lALS, la part de lEtat dans lAPL, la
majoration du quotient familial, la rductiondimpt pour frais de
scolarit.(3) La structure du financement initial de lenseignement
suprieur a fait lobjet dune nouvelleestimation partir de 2003.(4) y
compris lANR et les chambres consulaires (CCI, chambres des mtiers,
chambresdagriculture, )p : provisoire.Source : MEN - MESR -
DEPPSource : MEN-MESR-DEPP.p :
provisoire.CapitalFonctionnementPersonnel non-enseignantPersonnel
enseignant41 %20 %28 %11 %Source : MEN-MESR-DEPP.Ruptures de srie
en 1999 et 2006 (Cf. mthodologie
ci-contre).100120140160180200220240260Dpense moyenneEffectifs de
lenseignement suprieurDIE de lenseignement
suprieur2011p200920072005200320011999199719951993199119891987108519831981Base
100 en 1980p : provisoire.Source : MEN-MESR-DEPP.Ruptures de srie
en 1999 et 2006 (Cf. mthodologie ci-contre).En 1999, rnovation du
Compte de lducation(France mtropolitaine + DOM). En 2006,
modification des rgles budgtaires et comptables de ltat (Lolf).* La
rforme de la Lolf ne permet plus de reprer les dpenses des IUT, qui
sont, depuis 2006, intgres aux universits.p : provisoire.5 0006
0007 0008 0009 00010 00011 00012 00013 00014 00015 00016
000CPGESTSIUT *Universit
*Ensemble2011p200920072005200320011999199719951993199119891987108519831981Euros
201115 07713 74311 63010 7657 650
17. 02En 2009, suite une progression au cours des dernires
annes, la dpense moyennepar tudiant stablit en France 14 642
quivalents dollars, lgrement au-dessus dela moyenne des pays de
lOCDE. Cependant leffort national consacr lenseignementsuprieur
reste au-dessous de la moyenne (1,5 % du PIB contre 1,6
%).Lindicateur de dpense dducation,publi par lOCDE est lgrement
diffrentde lindicateur de dpense intrieuredducation utilis en
France dans lecompte satellite de lducation. Lindicateurde lOCDE
retrace la dpensedducation au titre des tablissementsdenseignement
. Ainsi la diffrencede lindicateur de dpense intrieuredducation
(cf. fiche 01) il ne comprendni la dpense de formation continue, ni
lesdpenses dducation effectues par lesmnages en dehors des
tablissements,mme si ces dpenses prives portant surles biens et
services lis lducation et/ou de subsistance sont subventionnespar
des aides publiques.En outre, pour lactivit denseignementsuprieur,
lOCDE prend en compte unprimtre de recherche plus large quecelui
retenu par le compte de lducationpuisquil inclut toutes les dpenses
derecherche destination de lenseignementtelles quelles sont
calcules pour laDirection de la science, de la technologieet de
lindustrie de lOCDE, cest--dire ycompris les organismes de
recherche (ex.CNRS, INSERM).Cet indicateur est prsent en
$PPA(quivalents-dollars des tats-Unis)convertis en utilisant les
parits depouvoir dachat pour le PIB qui sont destaux de conversion
montaire permettantdexprimer dans une unit commune lespouvoirs
dachat des diffrentes monnaies.Source : OCDE, Regards sur
lducation,2012.Les dpenses dducation pour la Francepublies par
lOCDE, sont labores partir des donnes du compte delducation
dfinitif 2009.Les comparaisons internationales des dpensesdducation
sont dlicates du fait de la diversitdmographique et socio-conomique
des diffrentspays et de la spcificit des systmes ducatifs
natio-naux. Dans lenseignement suprieur, cette difficultest
renforce par la grande htrognit des dispo-sitifs ducatifs ce niveau
denseignement. On peutcependant apprcier la situation de la France
au regardde quelques indicateurs gnraux.Le poids de la dpense
dducation en pourcentage duProduit Intrieur Brut (PIB) est
lindicateur qui permetdvaluer de la faon la plus globale leffort
concrte-ment effectu par lensemble des financeurs en faveurdes
systmes ducatifs nationaux (graphique 01).Avec 1,5 % du PIB consacr
en 2009 lenseignementsuprieur, la France se situe un niveau proche
de lamoyenne des pays de lOCDE (1,6 %). Elle devancedes pays
europens comme lEspagne, le Royaume-Uni ou lAllemagne (1,3 %), mais
est distance par lesPays-Bas (1, 7 %), la Finlande (1,9 %), le
Danemark(1,9 %) et la Sude (1,8 %). Trois pays ralisent uneffort
financier pour lenseignement suprieur trsau-dessus de la moyenne :
les tats-Unis (2,6 %), laCore du Sud (2,6 %) et le Canada (2,5
%).Si on compare les montants des dpenses annuellespar tudiant de
lenseignement suprieur effectuesdans les diffrents pays, on observe
une modificationde la hirarchie des pays par rapport lindicateur
pr-cdent (graphique 02). En 2009, les Etats-Unis se dta-chent
nettement par le niveau lev de leur dpense(29 201 $PPA), suivis du
Canada (20 932 $PPA), etde trois pays nordiques (la Sude, la Norvge
et leDanemark), qui dpensent entre 18 500 et 20 000 $PPApar
tudiant. La France dpense 14 642 $PPA par tu-diant, soit lgrement
plus que la moyenne des paysde lOCDE (13 728 $PPA). Sa dpense est
suprieure celle de lItalie, de la Core du Sud et de lEspagne,mais
infrieure celle des Pays-Bas, du Royaume-Uni,ou de lAllemagne.Entre
2005 et 2009, la dpense moyenne par tudianta augment plus vite en
France que dans la moyennedes pays de lOCDE (+ 16 % contre + 9 %)
(gra-phique 03). La progression est galement importanteen Irlande
(+ 36 %), en Core du Sud (+ 28 %) et auRoyaume-Uni (+ 20 %). A
linverse, on constate unebaisse importante du niveau de la dpense
annuelle partudiant aux Etats-Unis1entre 2005 et 2009 (- 17 %).Dans
lenseignement suprieur, avec une moyenne,pour les pays de lOCDE, de
70 % contre 30 %, la partrelative des financements dorigine
publique (Etat, col-lectivits locales et autres administrations
publiques)est suprieure celle dorigine prive (mnages etautres
financeurs privs tels que les entreprises)(graphique 04). Trois
pays scandinaves (Norvge,Finlande, Danemark) affichent un
financement destablissements denseignement suprieur quasimentpublic
(suprieur ou gal 95 %). A loppos, la Coredu Sud, le Royaume-Uni, le
Japon, les Etats-Unis, etlAustralie, affichent un financement
majoritairementdorigine prive. La France, se situe au-dessus de
lamoyenne des pays de lOCDE avec un financementpublic hauteur de
83,1 % (+ 13,1 points).16Ltat de lEnseignement suprieur et de la
Recherche n 6 [dition 2012]1Aux tats-Unis, on observe une baisse
continue de la dpenseconsacre lenseignement suprieur depuis 2008,
qui concerneessentiellement les investissements dorigine
prive.
18. 02la dpense pour lenseignement suprieurdans les pays de
lOCDE1702 Dpenses annuelles des tablissements denseignement
suprieur par tudiant, en $PPA (2009)03 Evolution de la dpense
annuelle par tudiant entre 2005 et 2009 (indices base 100 en
2005)04 Part relative des financements publics et privs allous aux
tablissements denseignement suprieur, en financement final*
(2009)01 Dpenses annuelles des tablissements denseignement
suprieur, en % du PIB (2009)Source : OCDE, Regards sur lEducation,
2012.0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 %tats-UnisCore du
SudCanadaFinlandeDanemarkSudePays-BasIrlandeAustralieMoyenne
OCDEFranceJaponBelgiqueNorvgeEspagneRoyaume-UniAllemagneItalie 1,0
%1,3 %1,5 %1,3 %1,3 %1,4 %1,5 %1,5 %1,6 %1,6 %1,6 %1,8 %1,7 %1,9
%1,9 %2,5 %2,6 %2,6 %Source : OCDE, Regards sur lEducation, 2012.0
5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30
000tats-UnisCanadaSudeNorvgeDanemarkPays-BasFinlandeIrlandeRoyaume-UniAustralieJaponAllemagneBelgiqueFranceMoyenne
OCDEEspagneItalieCore du Sud 9 51313 72815 4439 56213 61414 64215
95715 77116 33816 07416 42017 84916 56919 26918 55619 96120 93229
201Source : OCDE, Regards sur lEducation, 2012.0 20 40 60 80 100
120 140 160tats-UnisPays-BasNorvgeDanemarkAustralieMoyenne
OCDEAllemagneItalieJaponEspagneBelgiqueSudeFinlandeFranceRoyaume-UniCore
du SudIrlande
13611611412812011511311411311310910610983104104103Source : OCDE,
Regards sur lEducation, 2012.0102030405060708090100 %Financement
privFinancement publicCoredu
SudRoyaume-UniJapontats-UnisAustralieCanada**ItaliePays-BasEspagneFranceIrlandeAllemagneAutricheBelgiqueSudeDanemarkFinlandeNorvge*
Financement final : financement aprs prise en compte des transferts
existant entre les diffrents agents conomiques.Les subventions
publiques aux mnages sont donc comptabilises dans la dpense des
mnages et retranches de celle des agents publics.** Anne de rfrence
: 2008Moyenne OCDE (Dp. prive) : 30,0 %Moyenne OCDE (Dp. publ) :
70,0 %
19. 03 la rentre 2011, le nombre dtudiants aids stablit prs de
650 000 tudiants, soitenviron 36 % de la population concerne. Au
total, laide financire et sociale en leurfaveur atteint quasiment
5,9 milliards deuros en 2011, contre 3,5 milliards en 1995.Bourses
sur critres sociaux :accordes en fonction des ressources etcharges
de la famille. Ces aides vont de laseule exonration des droits
universitaireset de la cotisation de la scurit socialetudiante
(chelon 0) lattribution dunmontant financier annuel slevant de1 606
pour une bourse lchelon 1 4 600 pour une bourse chelon 6
(anneuniversitaire 2011-2012).Aide au mrite : remplace depuis
2008-09les bourses sur critres universitaireset les bourses de
mrite. Cest uncomplment de bourse pour les tudiantsbnficiant dune
bourse sur critressociaux (1 800 sur lanne universitaire)accorde
lentre dans lenseignementsuprieur pour les bacheliers mentiontrs
bien et lentre du master pour lesmeilleurs licencis.Aide durgence :
depuis 2008-09, lefonds national daide durgence remplaceles
allocations uniques daide durgence(AUAU) et les allocations
dtudes.Proportion dtudiants aids : serapporte aux tudiants inscrits
enuniversit dans une formation ouvrant droitaux aides
(principalement les diplmesnationaux de cursus L et M et jusqula
6meanne des tudes de sant), enpremire anne dIUFM, en STS, enCPGE,
en coles dingnieurs sous tutelledu MESR et dans les coles de
commercereconnues par ltat.Sources :
MESR-DGESIP/DGRI-SIES,MEN-MESR-DEPP, MESR-DGESIP,CNAF, ministre
dlgu auprs duministre de lconomie et des finances,charg du budget
(DGFiP), OCDE.Dans lenseignement suprieur, prs de 650 000tudiants
reoivent au moins une aide financire la rentre 2011 (tableau 02).
La proportion dtudiantsaids diminue trs lgrement (- 1,4 point non
signifi-catif car d en partie un traitement plus prcis desdoubles
comptes). Plus dun tiers des tudiants (36,1 %)inscrits dans une
formation ouvrant droit bourse (voirci-contre) sont aids, ce qui
est bien suprieur la pro-portion observe avant la rentre 2008. A
cette date,les plafonds de revenus pour lattribution dune boursesur
critres sociaux ont t modifis la hausse pouraugmenter le nombre de
bnficiaires. Les boursierssur critres sociaux, qui reprsentent
dsormais 96 %des tudiants aids, sont en hausse de 4,6 % en
2011tandis que le Fonds national daide durgence (ponc-tuelle et
annuelle) est vers moins frquemment. Laproportion dtudiants
boursiers augmente dans toutesles formations : + 1,2 point en 2011
luniversit pouratteindre 35,0 %, + 1,2 point en CPGE (26,9 %) et+
2,2 points en STS (46,3 %) o cette proportion est laplus leve
(graphique 03).Ces donnes ne couvrent cependant pas lensembledu
champ des aides financires, sociales, et fiscales,directes et
indirectes, dont peuvent bnficier lestudiants.En plus des aides,
prts et bourses (y compris aidesdurgence) relevant du Ministre de
lEnseignementsuprieur et de la Recherche, les aides directes
com-prennent en 2010-2011 lallocation de logement social(ALS) et
laide personnalise au logement (APL) ver-ses par la CNAF,
auxquelles sajoutent divers avan-tages fiscaux (rduction dimpt pour
tudiant charge,octroi dune demi-part supplmentaire pour
rattache-ment au foyer fiscal). A cela sajoutent les aides
indi-rectes qui regroupent les uvres sociales des CROUS,les aides
aux associations, lexonration des droitsdinscription pour les
boursiers, les personnels mdi-caux et sociaux des universits ainsi
que la charge dueau dficit de la scurit sociale tudiante.En 2011,
le montant total de ces aides diverses aux tu-diants tait de prs de
5,9 milliards deuros (Md), contre3,5 Md en 1995, soit une hausse de
plus de 67 % enprix courants et de 30 % en prix constants (tableau
01).Les comparaisons internationales sur les aides auxtudiants
publies par lOCDE ne font apparatre,pour la France, que les seules
bourses financs parlEtat, soit environ 1,8 Md et sous-estiment donc
ledispositif des aides bnficiant aux tudiants. En effet,les
allocations de logement (ALS et APL) ainsi queles aides fiscales
qui reprsentent en 2011 2,9 Mdne sont pas prises en compte dans le
cadre des aidesaux tudiants dans les indicateurs de lOCDE. Si
cesaides taient incluses dans laide publique au mmetitre que les
bourses, la part des aides de lEtat pas-serait de 7,4 % 18,7 %
(donnes de 2009) de ladpense publique dducation destine
lenseigne-ment suprieur (graphique 04).18Ltat de lEnseignement
suprieur et de la Recherche n 6 [dition 2012]
20. 03laide sociale aux tudiants1902 volution du nombre
dtudiants bnficiant dune aide financire directeFrance mtropolitaine
+ DOM03 Evolution de la proportion dtudiants boursiers par
filireFrance mtropolitaine + DOM04 Aides publiques pour
lenseignement suprieur (2009) en % de la dpense publique dducation
consacre au suprieur01 Aides aux tudiants (en millions
deuros)France mtropolitaine + DOMNature des aides 1995
2011Structure2011 (%)vol 2011/1995 (%)en courantsen constantsAides
budgtaires de ltat (a) 2062,4 3937,4 67,1 90,9 48,5Aides directes
1787,8 3475,1 59,2 94,4 51,2Bourses et prts (programme 231 action
1) 927,7 1774,0 30,2 91,2 48,7Allocations logement (ALS) 672,6
1444,7 24,6 114,8 67,1Aide personnalise au logement (APL) -Part de
ltat187,5 247,1 4,2 31,8 2,5Aide au transport (carte Imagine R) -
Partde ltat (1)9,4 0,2Aides indirectes 274,6 462,3 7,9 68,3
30,9uvres universitaires 253,4 342,3 5,8 35,1 5,1Aides aux
associations et medecineuniversitaire12,8 26,1 0,4 103,7
58,0Compensation de lexonration des droitsdinscription dont
bnficient les tudiantsboursiers (2)8,4 93,9 1,6 1 017,9 769,4Aides
fiscales de ltat [b] 1067,1 1412,0 24,1 32,3 2,9Majoration du
quotient familial pour enfantstudiants rattachs au foyer fiscal de
leursparents942,1 1217,0 20,7 29,2 0,5Rduction dimpt pour frais de
scolaritdes enfants poursuivant des tudessuprieures125,0 195,0 3,3
56,0 21,3Total aides de ltat [a+b] 3129,5 5349,4 91,1 70,9
33,0Versements des rgimes sociaux [c]Contribution des diffrents
rgimes aufinancement des assurances sociales destudiants375,1 503,7
8,6 34,3 4,5Versements des universits [d]Fonds de solidarit et de
dveloppementdes initiatives tudiantes FSDIE6,1 16,0 0,3 161,8
104,7Total autres aides [c+d] 381,2 519,7 8,9 36,3 6,0Total gnral
[a+b+c+d] 3510,7 5869,0 100,0 67,2 30,0(1) Le complment transport
Ile-de-France a t supprim la rentre 2011(2) Sur le champ des
universits et des coles dingnieursSource : MESR-DGESIP, CNAF,
ministre dlgu auprs du ministre de lconomie et des finances, charg
du budget(DGFiP).a) par type daide 2000-01 2005-06 2009-10 2010-11
2011-12Bourses sur critres sociaux 452616 496427 565798 593057
620213Bourses sur critres universitaires 14539 12529Bourses de
mrite / aide au mrite 497 842 728 549 273Fonds national daide
durgence ponctuelle 53829 65491 36181Fonds national daide durgence
annuelle 7521 7508 5822Allocations dtudes 8090 10461Prts dhonneur
2858 1983Nombre dtudiants percevant aumoins une aide(1)478600
522242 626382 665114 647101% dtudiants concerns 28,6 30,2 35,8 37,5
36,1Aide moyenne reue par un boursier surcritres sociaux (en
euros)2320 2501 2500 2569 2666b) Bourses par type de formation (2)
2000-01 2005-06 2009-10 2010-11 2011-12Universit hors IUFM (3)
335187 369365 407 445 * 441304 460261% dtudiants concerns 26,6 28,8
32,5 33,8 35,0CPGE et STS 97989 100925 110849 114787 120258%
dtudiants concerns 35,7 36,5 37,8 39,2 41,2dont CPGE 12361 13685
19813 20016 20916% dtudiants concerns 17,1 19,0 25,0 25,7 26,9dont
STS 85628 87240 91036 94771 99342% dtudiants concerns 42,4 42,8
42,6 44,1 46,3Champ : bourses sur critres sociaux (y compris AIE
jusquen 1999), bourses sur critresuniversitaires (supprimes en
2008), bourses de mrite, allocations dtudes (supprimes en
2008),prts dhonneur (supprims en 2009), allocations dIUFM
(supprimes en 1998), fonds national daidedurgence ponctuelle et
annuelle (cr en 2008).(1) Il est possible de cumuler plusieurs
aides. Ainsi en 2011-2012, 14 232 tudiants peroivent unebourse sur
critres sociaux et laide durgence ponctuelle et 1 156 bnficiares
touchent les deuxFNAU. Il nest en revanche pas possible de cumuler
une BCS et une aide durgence annuelle.(2) Bourses sur critres
sociaux, bourses sur critres universitaires et bourse de mrite/aide
au mrite.(3) La catgorie universits comprend ici les grands
tablissements, les universits de technologie(UT), les coles
nationales suprieures (ENS), les instituts nationaux polytechniques
(INP), lesinstituts dtudes politiques (IEP), les centres
universitaires de formation et de recherche (CUFR) etles
tablissements privs denseignement universitaire.* En 2008 et en
2009, les tudiants inscrits dans les IUFM intgrs dans une universit
derattachement ne sont pas comptabiliss. On dnombre 13 422
boursiers dans les IUFM rattachs auxuniversits en 2009-2010.Sources
: MESR-DGESIP/DGRI-SIES et systme dinformation AGLAE (extractions
annuelles au 15 mars).Sources : MESR-DGESIP/DGRI-SIES et systme
dinformation AGLAE (extractions annuelles au 15 mars).* En 2009,
les tudiants inscrits dans les IUFM intgrs dans une universit de
rattachement ne sont pascomptabiliss. On dnombre 13 422 boursiers
dans les IUFM rattachs aux universits en 2009-2010.01020304050
%CPGESTSUniversits2011-20122009-20102007-20082005-20062003-20042001-20021999-20001997-19981995-1996*Source
: OCDE, Regards sur lEducation, 2012.010203040 %Prts BoursesMoyenne
OCDE : 20,5 %* Pour la France, si lon intgrait les aides au
logement et les aides fiscales, la part des aides de lEtat
passerait 18,7% en
2009.DanemarkItalieBelgiqueAustralieAllemagnetats-UnisSudeFrance*EspagneJaponRoyaume-Uni
21. 04En 2011-2012, 97 900 enseignants exercent dans les
tablissements publicsdenseignement suprieur sous tutelle du MESR,
sur un total denviron150 000 personnes. Avec 15,8 tudiants par
enseignant du suprieur, la France prsenteun taux dencadrement
proche de la moyenne des pays de lOCDE. Environ un quart
desenseignants est affect en Ile-de-France.Graphiques 01, 02 et 03,
exploitationen mai 2012, du fichier de gestiondes enseignants de
lenseignementsuprieur GESUP2 et de lenquterelative aux enseignants
non permanents,ralise auprs des tablissementsdenseignement suprieur
(DGRH - bureaudes tudes de gestion prvisionnelle).Le potentiel
denseignants-chercheurs etdenseignants ainsi valu corresponddonc
aux personnels en activit, quilssoient titulaires ou non ; ceux qui
sontdtachs hors de leur tablissementdaffectation, en disponibilit
ou enposition de congs sont donc exclus.Les personnels non
permanentscomprennent notamment les doctorantscontractuels, les
attachs temporairesdenseignement et de recherche, leslecteurs et
matres de langue, lesenseignants invits et associs, lescontractuels
sur emplois du second degr,Sources : MEN-MESR-DGRH et OCDE.Champ :
France entire - secteur public.la rentre 2011, le potentiel
denseignement etde recherche dans lenseignement suprieurpublic sous
tutelle du MESR est de 97 900 enseignants(+ 1,8 % par rapport 2010)
dont 56 500 enseignants-chercheurs et assimils, soit 57,7 % de
lensemble(graphique 01a). Les enseignants du second degr etles
enseignants non permanents reprsentent respecti-vement 13,6 % et
28,7 % de ce potentiel. Globalement,95 % des personnels sont
affects dans les universits(graphique 01b).Les disciplines
scientifiques regroupent 39,4 % deseffectifs globaux, les Lettres
31 %, le Droit 15,6 % etla Sant 14 % (graphique 02). En dix ans, le
nombredenseignants-chercheurs hors assistants titulaires etassocis,
a progress de 8,4 %. Cette augmentationrecouvre des disparits entre
disciplines : + 17,4 %dans les Sciences juridiques, conomiques et
degestion, + 10,6 % en Lettres et Sciences humaines(dont + 14,7 %
pour les sciences humaines), et + 6,5 %sur lensemble des
disciplines scientifiques (dont+ 10,7 %pour les Sciences pour
lingnieur et + 11,1 %pour les Mathmatiques et linformatique). La
Physiqueet la Chimie (respectivement - 7,2 % et -1,3 %) sont
endcroissance.Lge moyen des professeurs des universits et desmatres
de confrences titulaires ou stagiaires estrespectivement de 52 ans
6 mois et de 44 ans 4 mois(graphique 03). Cet cart est li au
droulement decarrire : les professeurs des universits sont recru-ts
majoritairement parmi les matres de confrences.Au cours des dix
dernires annes, la proportion defemmes a progress lentement pour
atteindre 21,4 %chez les professeurs et 42,8 % chez les matres
deconfrences soit une augmentation de lordre de7 points. Ce taux
est plus lev en lettres et pharmaciequen sciences, droit et
mdecine. Par ailleurs, chez lesmatres de confrences, dans la
tranche dge 30-39ans, les femmes sont devenues, depuis
quelquesannes majoritaires, en Droit, en Lettres et dans
lesdisciplines de Sant.Les personnels du second degr affects dans
len-seignement suprieur reprsentent 13,6 % des effec-tifs
(graphique 01a) soit 13 284 personnes. Parmi eux55 % sont des agrgs
Ces enseignants sont affectspour 92,9 % dans les universits (dont
environ un tiersdans les IUT) et 7,1 % dans les coles dingnieurs.
Ilsinterviennent principalement en Sciences conomiqueset de
gestion, en Langues et littratures, en Histoireet gographie, en
Mathmatiques, en Mcanique eten Sciences et techniques des activits
physiques etsportives (STAPS).Un quart du potentiel enseignant en
activit dans lesuprieur est affect dans les trois acadmies
dIle-de-France. Prs de la moiti (54,8 %) de ce potentielrelve des
cinq plus grandes rgions (Ile-de-France,Rhne-Alpes,
Provence-Alpes-Cte dAzur, Nord-Pas-de-Calais et Midi-Pyrnes). Cette
rpartition territo-riale est quasiment identique celle des
tudiants.Avec un nombre moyen de 15,8 tudiants par ensei-gnant du
suprieur (graphique 04) la France est assezproche en termes
dencadrement de la moyenne delOCDE (15,5).20Ltat de lEnseignement
suprieur et de la Recherche n 6 [dition 2012]
22. 04les personnels enseignants de lenseignementsuprieur
public sous tutelle du MESR2102 Rpartition des enseignants en
fonction dans lenseignement suprieur par grande discipline et
catgorie en 2011-2012France entire03 Pyramide des ges des
enseignants-chercheurs titulaires en 2011-2012France entire04
Nombre dtudiants par enseignant dans les tablissements
denseignement suprieur en 201001 Rpartition des enseignants en
fonction dans lenseignement suprieur par catgorie et type
dtablissement en 2011-2012France entireSource :
MEN-MESR-DGRH.Enseignants non permanentsEnseignants du 2 degrMatres
de confrences et assistantsProfesseurs20 01820 %36 43937 %28 12129
%13 28414 %Instituts ou coles rattachesAutres tablissements
(*)IUTUniversits (hors IUT)* ENI, INSA, ENS, grands tablissements,
coles franaises ltanger, IUFM ...a) par catgorie b) par type
dtablissement84 %9,6 %5,1 % 1,3 %ndSource :
MEN-MESR-DGRH.Professeurs des universits Matres de confrence05001
0001 5002 0002 5003 0003 500 0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000- 35
ansde 35 39 ansde 40 44 ansde 45 49 ansde 50 54 ansde 55 59 ansde
60 64 ans65 anset +hommes femmesSource : OCDE, Regards sur
lducation 2012.* tablissements publics uniquement.** lexclusion des
tablissements privs indpendants.*** tablissements publics sous
tutelle des MEN et MESR.0 5 10 15 20 25SlovnieRp.
tchqueBelgique**Italie*Royaume-UniAutrichetats-UnisPologneFrance***Irlande*OCDE
(moyenne)Rp.
slovaquePays-Bas*PortugalFinlandeHongrieSudeAllemagneEspagneIslandeJaponNorvge*Source
: MEN-MESR-DGRH.05 00010 00015 00020 00025 00030 00035 00040
000SantSciencesLettresDroitTotalNon permanents(y compris
associs)2nd degrEnseignantschercheurs et assimils(hors
associs)
23. 05En 2011-2012, environ 150 000 personnes exercent dans les
tablissements publics delenseignement suprieur et de la recherche
(hors EPST) dont 53 000 non-enseignantsqui assurent des fonctions
administratives, techniques ou dencadrement.Le personnel non
enseignant recensdans le fichier de paye est le personnelen
activit, rmunr sur les programmesbudgtaires Formations suprieureset
recherche universitaire et Vietudiante dans les
tablissementsdenseignement suprieur et ladministration centrale.
Comme pourlanne passe ont t pris en comptesur les mmes chapitres
budgtaires, lespersonnels non enseignants en fonctiondans les
tablissements autonomes lasuite de la mise en place de la loi LRU
:loi relative aux liberts et responsabilitsdes universits. A partir
de leur codetablissement, les personnels ont textraits des bases de
gestion, annuaireAgora pour les personnels
administratifs,techniques, sociaux et de sant, POPPEE-ITRF pour les
ingnieurs, les techniciensde recherche et de formation et
POPPEE-Bib pour les personnels des bibliothques.Les personnels des
muses, lespersonnels Jeunesse et Sports et Recherche sont exclus du
champ.Source : MEN-MESR-DEPP, (fichierde paye, janvier 2012 et
annuaires degestion, fvrier 2012).Champ : France mtropolitaine +
DOM,secteur public.En janvier 2012, 53 000 personnes assurent
desfonctions administratives, techniques ou den-cadrement dans les
tablissements publics de len-seignement suprieur y compris les
tablissementsautonomes, soit plus du tiers des personnels
exerantdans lenseignement suprieur. Sont galement comp-tabiliss
dans cet effectif les personnels exerant dansles services de
ladministration centrale rmunrs surle programme budgtaire
Formations suprieures etrecherche universitaire .Parmi ces agents,
les ingnieurs et techniciens derecherche et de formation (ITRF) et
les personnelsdes bibliothques sont des personnels quasimenttous
affects dans lenseignement suprieur. Plus destrois cinquimes de ces
non-enseignants (33 400 per-sonnes, soit 63 %) sont des ITRF, moins
de trois surdix (15 000 personnes, soit 28,2 %) sont des
person-nels administratifs, techniques, sociaux ou de sant(ATSS), 4
600 agents (soit 8,7 %) sont des personnelsdes bibliothques.La
quasi-totalit de ces personnels sont des titulaires(98,7 %).
Pratiquement un sur deux est en catgorie C(48 %), comme adjoints
administratifs pour 54,1 % desATSS titulaires, adjoints techniques
pour 46,2 % desITRF titulaires et magasiniers pour 39,6 % des
per-sonnels des bibliothques. Plus dun non-enseignantsur quatre
appartient la catgorie A (25,6 %) essen-tiellement compose (plus de
sept agents sur dix)dingnieurs dtudes ou de recherche et
dassistantsingnieurs. Plus de un sur dix est un attach
dadmi-nistration et moins de un sur dix est conservateur
desbibliothques ou bibliothcaire.Lge moyen des personnels
non-enseignants est45,7 ans. Les personnels de direction et
dencadrementont en moyenne plus de 50 ans, les ITRF et les
person-nels des bibliothques ont en moyenne de 44 46 ans.Les
personnels non titulaires sont plus jeunes, septannes et demie les
sparent des titulaires.Dans lenseignement suprieur, les femmes sont
moinsprsentes que dans lenseignement scolaire : 62,4 %contre 73,5
%. Elles occupent la quasi-totalit despostes mdicaux et sociaux (96
% et plus). Ellesdominent nettement parmi les adjoints
administratifs(90,2 %) et les secrtaires dadministration (85,5
%).Elles reprsentent plus de la moiti des personnelsITRF (52 %)
mais sont moins nombreuses en catgo-rie A (45,7 %), 69 % des
personnels des bibliothquessont des femmes mais elles sont 81,7 %
parmi lesbibliothcaires adjoints spcialiss et 67,9 % parmi
lesconservateurs.Moins de 9 % des personnels non enseignants
delenseignement suprieur exercent temps partielsoit quatre points
de moins que dans le secteur sco-laire. Les personnels concerns par
des taux levsde temps partiel sont le plus souvent les
personnelsmdicaux et sociaux, les adjoints et les
secrtairesdadministration, fortement fminiss.22Ltat de
lEnseignement suprieur et de la Recherche n 6 [dition 2012]
24. 05les personnels non-enseignants de lenseignementsuprieur
public sous tutelle du MESR2301 Personnels administratifs,
techniques et dencadrement rmunrs sur les programmes budgtaires
Formations suprieures et recherche universitaire et Vie tudiante en
janvier 2012*France mtropolitaine + DOMEffectifsAgemoyen% defemmes%
tempspartielIngnieurs,techniciens, derecherche et deformation
(ITRF)Catgorie A Ingnieurs de recherche 1813 47,4 35,0 2,0Ingnieurs
dtudes 5486 44,7 49,5 2,4Assistants ingnieurs 2585 43,0 45,1
1,8Total catgorie A 9884 44,7 45,7 2,1Catgorie B Techniciens de
recherche 8102 45,3 51,5 2,9Catgorie C Adjoints techniques 15430
46,2 56,3 6,1Total ITRF (1) 33417 45,6 52,0
4,1Administratifs,techniques,sociaux et desant (ATSS)Catgorie A
Administrateurs (ADMENESR) 118 50,3 56,8 0,0Directeurs gnraux des
services 91 52,6 33,0 1,1Attachs (ADAENES) 1797 47,2 67,5
8,7Conseillers ASU 60 46,5 48,3 8,3Ingnieurs de recherche et dtudes
(CNRS) 101 48,4 29,7 5,9Conseillers de service social 15 52,8 100,0
6,7Agents comptables 33 51,9 45,5 0,0Total catgorie A 2215 47,8
63,2 7,6Catgorie B Secrtaires dadministration 3579 46,4 85,5
19,3Infirmiers 269 50,6 96,3 35,3Assistants de service social 77
47,9 97,4 35,1Total catgorie B 3925 46,7 86,5 20,7Catgorie C
Adjoints administratifs 8113 46,6 90,2 24,2Adjoints tech. des tab.
denseignement 128 49,7 38,3 8,6Total catgorie C 8241 46,6 89,4
24,0Titulaires 14381 46,8 84,5 20,6Non-titulaires Contractuels 607
38,1 56,3 13,2Total ATSS 14988 46,5 83,4 20,3Bibliothques Catgorie
A Conservateurs des bibliothques (2) 992 43,4 67,9
4,1Bibliothcaires 483 44,6 78,1 3,9Total catgorie A 1475 43,8 71,3
4,1Catgorie B Bibliothcaires adjoints spcialiss 1003 42,8 81,7
7,7Assistants des bibliothques 295 43,3 61,0 7,1Total catgorie B
1298 42,9 77,0 7,6Catgorie C Magasiniers 1818 45,2 61,4 6,9Total
bibliothques 4591 44,1 69,0 6,2Direction, inspection, ducation,
orientation (DIEO) 78 41,4 55,1 11,5Ensemble du personnel 53074
45,7 62,4 8,9dont titulaires 52405 45,8 62,4 8,8dont non-titulaires
669 38,2 56,4 13,3(1) Y compris un agent contractuel.(2) Y compris
73 conservateurs stagiaires.* Fichier de paye, janvier 2012 pour
les non-enseignants rmunrs sur crdits dtat, annuaire pour lensemble
despersonnels des bibliothques POPPEE-BIB, annuaires AGORA et
POPPEE-ITRF pour les personnels nonenseignants du suprieur dans les
tablissements autonomes.Source : MEN-MESR-DEPP.02 Non enseignants -
Rpartition par type de personnel (en %)France mtropolitaine +
DOMSource : MEN-MESR-DEPP.DIEOBibliothquesATSSITRF63 %28,2 %8,7
%0,1 %03 Non-enseignants - Part des femmes en 2012 (en %)France
mtropolitaine + DOMSource : MEN-MESR-DEPP.0 20 40 60 80 100
%Conseillers de service socialAssistants de serv.
socialInfirmiersAdjoints administratifsSecrtaires
adm.Bibliothcaires adj. sp.BibliothcairesConservateurs
biblio.Attachs (ADAENES)Ensemble du personnelMagasiniersAssistants
des bibliothquesAdjoints techniques (ITRF)Administrateurs
(AENES)Techniciens de rechercheConseillers ASUIngnieurs
dtudesAssistants ingnieurs (ITRF)Ingnieurs de rechercheDirect. gn.
des servicesIng. rech. et tudes (CNRS)
25. 06En 2011, 2 584 enseignants-chercheurs ont t recruts. Prs
de la moiti dentre euxont obtenu leur qualification lors de la
campagne 2011 soit immdiatement avant cesoprations de recrutement.
Plus de 15 % des enseignants-chercheurs recruts en 2011sont de
nationalit trangre.Le renouvellement des enseignants-chercheurs se
droule en deux phases :la qualification tablissant un label
decomptences scientifiques pour exercerles fonctions
denseignant-chercheur etle recrutement qui permet laccs cesmmes
fonctions dans les tablissementsdenseignement suprieur.Les rsultats
des phases de qualificationet de recrutement sont analyss partirdes
donnes produites par lapplicationANTARES. Cette application
nationalepermet de mettre en relation lesprocdures lies ces
oprations et lesacteurs concerns et, ce titre, offretoutes les
informations ncessaires ltude approfondie de chacune descampagnes
annuelles de recrutement.Les donnes analyses ici concernent
lacampagne 2011.Source : MEN-MESR-DGRH, applicationANTARES.Champ :
France entire.La qualification aux fonctions de professeur
desuniversits (PR) ou de matre de confrences(MCF) est un label
pralable pour les candidats unconcours de recrutement
denseignant-chercheur. Unefois dcerne par le Conseil national des
universits(CNU), la qualification a une validit de 4 ans. En
2011,la campagne de qualification organise par le ministrea
recueilli 21 409 candidatures, une mme personnepouvant solliciter
plusieurs qualifications, au titre dediffrentes disciplines (en
fait, de sections diffrentesdu CNU) ou au titre de chacun des deux
corps den-seignant-chercheur. Dans lensemble, en 2011, lesmembres
du CNU ont examin 17 705 dossiers indi-viduels et dlivr 10 718
qualifications 8 031 per-sonnes diffrentes, soit 63,4 % des 12 675
candidatsayant exprim 21 409 candidatures (graphique 01).Seule une
fraction de ces nouveaux qualifis sestprsente aux concours de
recrutement denseignant-chercheur : en 2011, plus de la moiti des
qualifis PRet environ 40 % des qualifis MCF ne se prsententpas aux
concours dans lanne suivant leur qualifica-tion. Ils peuvent le
faire lors des campagnes de recru-tement ultrieures selon les choix
qualitatifs relatifsaux postes offerts ou bien utiliser cette
qualificationpour dautres besoins dans leur parcours
profession-nel. 3 303 postes pourvoir pour le 1erseptembre 2011ont
t publis au Journal officiel en vue de recruterdes matres de
confrences et des professeurs desuniversits pour les tablissements
denseignementsuprieur. Entre 2008 et 2011, les postes offerts de
pro-fesseurs des universits et de matres de confrencesont diminu
respectivement de 1,3 % et de 3,4 % (cettebaisse est de 5,6 % entre
2010 et 2011) soit au totalune diminution des emplois de 2,6 %
(graphique 02).Ces postes peuvent tre pourvus par dtachement
oumutation. Le dtachement reste peu utilis : 2 matresde confrences
et 10 professeurs des universits soit0,4 % des postes offerts. Bien
que peu nombreuses,les mutations sont en augmentation de 16,1 % par
rap-port 2010 et reprsentent 11,6 % des postes.Sur la base des
emplois restant pourvoir aprs lamutation, le dtachement, les
agrgations du suprieuret les recrutements particuliers, 2 436
postes ont tpourvus par concours soit 91,2 %. Parmi les 784
pro-fesseurs des universits recruts, 91,1 % taient issusdu corps
des matres de confrences (graphique 03).Les professeurs des
universits recruts ont un gemoyen de 44 ans et 1 mois; celui des
matres de conf-rences est de 33 ans et 1 mois. Les femmes
repr-sentent 41,2 % de leffectif (33,7 % de PR et 44,3 %de
MCF).Quant aux origines des matres de confrences recru-ts, il
ressort que 29,4 % assuraient des fonctionsdATER, de moniteur ou de
lecteur et 40,3 % exeraientune activit de recherche en dehors de
lenseignementsuprieur (graphique 04).La lgislation concernant le
recrutement denseignants-chercheurs titulaires possde la
particularit de pouvoiraccueillir des individus de nationalit
trangre : 8,8 %des matres de confrences recruts proviennent dunpays
de lUnion Europenne, 7,8 % sont issus du restedu monde.La loi
Liberts et responsabilits des universits ,dans le cadre des
contrats pluriannuels dtablisse-ment, demande chaque tablissement
de se fixer desobjectifs en matire de recrutement de MCF nayant
pasobtenu leur grade universitaire dans ltablissement,ainsi quen
matire de recrutement de PR nayant pasexerc, immdiatement avant
leur promotion ce grade,des fonctions de matre de confrences dans
ltablis-sement. Lenqute relative lorigine des
enseignants-chercheurs recruts en 2011 permet au niveau nationalde
constater un taux de recrutement externe de 69,9 %pour les MCF et
de 46,2 % pour les PR.24Ltat de lEnseignement suprieur et de la
Recherche n 6 [dition 2012]
26. 06qualification et recrutement des
enseignants-chercheurs2501 Qualification et recrutement des
enseignants-chercheurs - Bilan global de la qualification en
2011France entire02 Recrutement des enseignants-chercheurs
Campagnes 2008 2011 - postes offertsFrance entire03 Rpartition des
professeurs des universits recruts en 2011 par catgorie dorigine
(en %)France entire05 00010 00015 00020 00025
000PersonnesqualifiesQualificationsdlivresDossiersexaminsCandidats
laqualification(un candidat peutdposer
plusieurscandidatures)Candidatures la qualificationSource :
MEN-MESR-DGRH.21 40912 67517 70510 7188 031Source :
MEN-MESR-DGRH.05001 0001 5002 0002 5003 0003 5004
000201120102009200820112010200920082011201020092008Professeursdes
UniversitsMatres deconfrences Total1 331 1 317 1 251 1 3142 0602
2162 1061 9893 3913 5333 357 3 303Source :
MEN-MESR-DGRH.Fonctionnaire ouagent publicnon enseignantAutres
activits :activit prive,profession librale,sans professionActivit
de recherche(directeur ou charg derecherche, post-doc,chercheur
priv)Enseignants grs parlducation Nationale(MCF, second
degr,enseignants associs)91,1 %5,0 %3,3 %0,6 %04 Rpartition des
matres de confrences recruts en 2011 par catgorie dorigine (en
%)France entireSource : MEN-MESR-DGRH.Fonctionnaireou agent
publicnon enseignantAutres activits :activit prive,profession
librale,sans professionEnseignants grs parlducation Nationale
:enseignants du premier etsecond degr,enseignants associsActivit de
recherche :post-doc, charg derecherche ou activitprive de
rechercheATER , moniteurs,lecteurs et autresenseignants
nonpermanents40,3 %12,0 %9,0 %9,3 %29,4 %
27. 07 la session 2011, le taux de russite au baccalaurat
atteint 85,7 %. Plus dun bacheliergnraliste sur trois est enfant de
cadre ou profession intellectuelle suprieure.Au total en 2011, 71,6
% des jeunes dune gnration ont obtenu un baccalaurat.Pour la moiti
dentre eux, il sagit dun baccalaurat technologique ou
professionnel.Proportion dune gnration titulairedu baccalaurat : Il
sagit de la proportionde bacheliers dune gnration fictivedindividus
qui auraient, chaque ge,les taux de candidature et de
russiteobservs lanne considre. Cenombre est obtenu en calculant,
pourchaque ge, la part de laurats dans lapopulation totale de cet
ge, et en faisantla somme de ces taux par ge. Lescalculs ont t
faits en utilisant les sriesdmographiques de lINSEE. La base
envigueur en mars 2012 permet de calculerdes valeurs provisoires de
proportion debacheliers dans une gnration pour lessessions 2010,
2011 et 2012. Les valeursdes sessions antrieures sont
dfinitives.Taux de russite : Il est calcul enrapportant le nombre
dadmis au nombrede candidats prsents. Est considrcomme prsent
lexamen tout candidatqui a particip au moins une preuve.ge : Lge
est dfini par la diffrence demillsime entre lanne dobservation
etlanne de naissance, quelle que soit ladate danniversaire.Source :
MEN-MESR-DEPP, MAAF.Champ : France mtropolitaine + DOM,y compris
Mayotte, ou sans Mayotte.la session 2011 du baccalaurat, 664 632
can-didats se sont prsents en France (y comprisMayotte) et 569 356
ont obtenu le diplme. La russiteaux baccalaurats gnral (88,3 %) et
technologique(82,5 %) est suprieure de prs de 1 point celle de
lasession 2010, tandis quelle est en recul de 2,5 pointsdans la
voie professionnelle avec 84 % (graphique 01).Avec 85,7 %, le taux
de russite global reste stable parrapport 2010.Entre 1995 et 2011,
il a augment de 10,8 points(hors Mayotte) : + 13,2 points dans la
voie gnrale,+ 7 points dans la voie technologique et + 11,3
pointsdans la voie professionnelle. Selon les rsultats pro-visoires
de 2012, 293 000 candidats ont obtenu unbaccalaurat gnral, 124 000
un baccalaurat tech-nologique et 188 000 un baccalaurat
professionnel.Le taux de russite au baccalaurat diminuerait de
plusde 1 point par rapport 2011, la hausse dans les voiesgnrale et
technologique ne suffisant pas compen-ser limportante baisse de la
voie professionnelle.Entre 1995 et 2011, la rpartition des
bacheliers(tableau 02) sest modifie en faveur des sries
profes-sionnelles. La part des bacheliers gnraux a baiss deplus de
8 points et celle des bacheliers technologiquesde plus de 5 points.
La session 2011 a t marque parlarrive des candidats ayant prpar le
baccalauratprofessionnel en trois ans, qui viennent pour la
pre-mire fois augmenter les effectifs dadmis de 30 % parrapport
2010 et de 130 % par rapport 1995. Depuis1995, les effectifs des
voies gnrale et technologiqueont lgrement diminu. Dans les sries
technolo-giques, la hausse des bacheliers est la plus importanteen
ST2S, mais ne compense pas la baisse en STG etSTI. Au sein du
baccalaurat gnral, les laurats de lasrie L sont moins nombreux
contrairement aux bache-liers des sries ES et S qui ont augment.Prs
dun bachelier sur quatre est issu dun milieude cadre et profession
intellectuelle suprieure, cequi constitue la catgorie
socioprofessionnelle la plusreprsente (tableau 03). Cest
particulirement le casdans la voie gnrale, avec plus dun bachelier
gnra-liste sur trois issu de ce milieu. Parmi les titulaires
dunbaccalaurat technologique ou professionnel, ce sontles enfants
douvriers qui sont proportionnellement lesplus nombreux.En 2011,
71,6 % des jeunes dune gnration (horsMayotte) obtiennent le
baccalaurat contre 65,1 %en 2010 : 36,3 % dans la voie gnrale, 16,2
% dansla voie technologique et 19,1 % dans la voie profes-sionnelle
(graphique 04). Depuis 1985, le nombreannuel de diplms du
baccalaurat a plus que dou-bl et la proportion de bacheliers dans
une gnrationest passe de 29 % 71 %. Cette forte progressionrsulte
surtout de la croissance du nombre de bache-liers gnraux et de
limportant essor du baccalau-rat professionnel, mis en place partir
de 1987.Entre 1995 et 2008, en contraste avec la longuepriode de
croissance qui a prcd, la proportionde bacheliers dans une gnration
atteint un palier etoscille autour de 62 %, puis elle augmente de 3
pointsen 2009 suite linstauration de la session de rattra-page du
baccalaurat professionnel. Stable en 2010,elle augmente de 6,5
points en 2011 avec larrivedes premiers bacheliers professionnels
ayant suivi lecursus en trois ans. Elle devrait augmenter encore
deprs de 6 points en 2012 avec la deuxime vague debacheliers
professionnels issus de la rforme de la voieprofessionnelle.26Ltat
de lEnseignement suprieur et de la Recherche n 6 [dition 2012]
28. 07la russite au baccalaurat2702 Evolution et rpartition des
bacheliers entre les sessions 1995, 2011 et 2012France
mtropolitaine + DOM hors Mayotte pour 1995, y compris Mayotte
partir de 201103 Rpartition des admis en 2010 par catgorie
socioprofessionnelleFrance mtropolitaine + DOM y compris
MayotteSession 1995* Session 2011 Session 2012pAdmis Rpartition
Admis Rpartition Admis RpartitionBaccalaurat gnralES 76555 15,6%
92856 16,3% 96566 15,9%L 71460 14,5% 45535 8,0% 46438 7,6%S 139031
28,2% 145430 25,5% 151005 24,8%Total sries gnrales 287046 58,3%
283821 49,8% 294009 48,4%Baccalaurat technologiqueSTI** 35217 7,2%
28217 5,0% 26851 4,4%STG (ex-STT) 78894 16,0% 65036 11,4% 62807
10,3%ST2S (ex-SMS) 13337 2,7% 21644 3,8% 21323 3,5%Autres sries
technologiques 10819 2,2% 14575 2,6% 13850 2,3%Total sries
technologiques 138267 28,1% 129472 22,7% 124831 20,5%Baccalaurat
professionnelProduction 26218 5,3% 64928 11,4% 95577 15,7%Services
40878 8,3% 91135 16,0% 93397 15,4%Total sries professionnelles
67096 13,6% 156063 27,4% 188974 31,1%Total 492409 100% 569356 100%
607814 100,0%* hors Mayotte** y compris les spcialits arts appliqus
et gnie optique , sries part entire avant 1999Pour la session 2012,
les chiffres ont t tablis partir des rsultats provisoires du
baccalaurat 2012.p : provisoireSource : MEN-MESR-DEPP,
MAAF.Rpartition des admis (%)BacgnralBactechno. Bac pro.
EnsembleCatgorie socioprofessionnellerenseigne dont :97,2 91,8 77,7
90,6Agriculteurs exploitants 2,1 2,0 2,1 2,1Artisans, commerants,
chefs dentreprise 9,5 10,0 12,5 10,3Cadres, professions
intellectuellessuprieures36,1 16,0 10,2 25,4Professions
intermdiaires 16,8 16,4 11,4 15,4Employs 15,3 20,7 16,3
16,7Ouvriers 11,6 21,7 33,1 19,0Retraits 1,9 2,7 4,6 2,7Autres
personnes sans activitprofessionnelle6,7 10,5 9,8 8,3Ensemble 100,0
100,0 100,0 100,0Source : MEN-MESR-DEPP, MAAF.04 Proportion de
bacheliers dans une gnration (sessions 1985-2012) (en %)France
mtropolitaine jusquen 2000, France mtropolitaine + DOM hors Mayotte
depuis 200101 Evolution du taux de russite au baccalaurat selon la
filire depuis 1995France mtropolitaine + DOM hors Mayotte jusquen
2010,y compris Mayotte partir de 2011Source :
MEN-MESR-DEPP.0102030405060708090 %Total baccalauratBaccalaurat
professionnelBaccalaurat technologiqueBaccalaurat
gnral2012p2011p2010p200820062004200220001998199619941992199019881986Les
proportions de bacheliers dans une gnration des sessions 2009 2012
ont t mises jour sur la base dubilan dmographique publi par lINSEE
en mars 2012. Leurs valeurs peuvent donc diffrer de celles publies
lannedernire. Pour la session 2012, les chiffres ont t tablis
partir des rsultats provisoires du baccalaurat 2012.p :
provisoireSource : MEN-MESR-DEPP.7075808590 %Total
baccalauratBaccalaurat professionnelBaccalaurat
technologiqueBaccalaurat
gnral2012(p)201120102008200620042002200019981996Pour la session
2012 les chiffres ont t tablis partir des rsultats provisoires de
la sessionde juin du baccalaurat 2012.
29. 08En 2011, on compte 2 350 000 tudiants, 8 fois plus quen
1960. Ces 10 derniresannes, cest lenseignement suprieur priv qui a
concentr lessentielde ce dynamisme. Il reprsente prs de 18 % des
effectifs dtudiants. Depuis 1960,loffre de formation sest
diversifie et, dsormais, moins dun tudiant sur deux estinscrit dans
une filire gnrale de luniversit.Source :
MESR-DGESIP/DGRI-SIES.Champ : France mtropolitaine + DOM.Les
effectifs de lenseignement suprieur ontt multiplis par 8, en 50 ans
(tableau 01). Ilsdevraient continuer crotre dans les 10 ans
venir.Ils sont ainsi passs de 310 000 tudiants en 1960 2 350 000 en
2011 ; leur nombre devrait dpasser2 500 000 en 2020 si les
tendances actuelles en termesdorientation et de poursuite dtudes se
prolongent.Le dynamisme dmographique des annes 1950 et1960 et laccs
largi au baccalaurat (77 % dunegnration contre 10 % au dbut des
annes 1960)expliquent une partie de cette croissance (graphique02).
Lallongement de la dure des tudes et lattrac-tivit renforce du
systme denseignement suprieursont galement lorigine de cette forte
progression.Les jeunes aspirent en effet des tudes plus longues :56
% des jeunes entrant en L1 la rentre 2011 sou-haitent poursuivre
jusquau Master contre 50 % en2000. De fait, les diplmes obtenus
sont plus souventde niveau bac + 3 et bac + 5 : 32 % des jeunes
entrsen sixime en 1995 ont obtenu un diplme de niveaubac + 3 ou
plus contre 26 % des jeunes entrs ensixime en 1989. Enfin, la moiti
de la croissance totaledes effectifs de lenseignement suprieur
franais surles 20 dernires annes sexplique par lafflux dtu-diants
trangers (graphiques 03), issus de systmesducatifs trangers pour la
plupart. Ils reprsentent12,3 % des tudiants contre 9,4 % il y a 20
ans. LaFrance figure dans les cinq pays les plus attractifs lchelle
mondiale en termes dtudiants, loin derrireles tats-Unis et le
Royaume-Uni, peu prs au niveaude lAllemagne et de lAustralie.Au
cours des annes 1960, ce sont les filires lon-gues de luniversit
qui ont port le dveloppementde lenseignement suprieur (graphique
04). Ellesreprsentaient les quatre cinquime de la croissance.Puis
dautres formations ont contribu la hausse :IUT, STS (durant les
annes 1980, en lien avec la fortevolution du nombre de bacheliers),
coles. Sur lapriode 2000-2010, les deux tiers de la croissance ontt
apportes par les autres formations : grandstablissements, coles,
formations paramdicales etsociales.Lessentiel de la croissance de
ces 10 derniresannes (80%) est ainsi d au secteur priv
(graphique05), dont les effectifs ont progress de plus de 50 %
etqui reprsentent aujourdhui plus dun tudiant sur six(18 %), et au
secteur public sous tutelle dautres minis-tres que le MESR ou le
MEN. En 2011, les formationsprives reprsentent la totalit des coles
de com-merce et de management, environ un tiers des effectifsdes
coles dingnieurs et de STS et un sixime destudiants en CPGE.Compte
tenu de ces volutions, la rentre 2011, lepaysage de lenseignement
suprieur franais esttrs diversifi : les disciplines gnrales de
luniver-sit reprsentent 46 % des effectifs, la sant 8 %, lescoles
dingnieurs 5 % et les coles de managementet de commerce 5 %
galement. 11 % des tudiantssont inscrits en STS, 5 % en IUT et 3 %
en CPGE.28Ltat de lEnseignement suprieur et de la Recherche n 6
[dition 2012]
30. 08Les volutions de lenseignement suprieur depuis 50 ans
:croissance et diversification2902 Proportion de bacheliers dans
une gnration (en %)France mtropolitaine + DOM03 Evolution des
effectifs dtudiants franais et trangers (base 100 en 2000)France
mtropolitaine + DOM04 Contribution des diffrentes filires la
croissance des effectifs de lenseignement suprieurFrance
mtropolitaine + DOM01 Les tudiants inscrits dans lenseignement
suprieur depuis 1960France mtropolitaine + DOMEn milliers 1960 1970
1980 1990 2000 20102020(projection)Universits 215 661 858 1160 1397
1437 1577dont IUT 24 54 74 119 117 118STS 8 27 68 199 239 242
269CPGE 21 33 40 64 70 80 86Autres tab. et formations 66 130 215
293 454 560 586Ensemble 310 851 1181 1717 2160 2319 2518part de
luniversit 69,3% 74,9% 68,1% 63,2% 59,1% 57,0% 57,9%Source :
MESR-DGESIP/DGRI-SIES.05 volution des effectifs dtudiants dans les
tablissements denseignement suprieur (base 100 en 2000)France
mtropolitaine + DOMSources : MESR-DGESIP/DGRI-SIES et
MEN-MESR-DEPP.8090100110120130140150160170180EnsembletrangersFranais201120102009200820072006200520042003200220012000Source
: MESR-DGESIP/DGRI-SIES.020406080100Autres tablissements et
formationsCPGESTSIUTUniversits (disciplines gnrales et
sant)2000-20101990-20001980-19901970-19801960-197078 %51 % 52 %27
%43 %12 %26 %15 %36 %66 %Sources : MESR-DGESIP/DGRI-SIES et
MEN-MESR-DEPP.F07_048090100110120130140150160EnsemblePublicPrivPublic
hors MESR-MENPublic MESR-MEN20