Musiques en ligne : comment s'y retrouver ?

L’heure du numérique 1

Solutions de musiques en ligne :

Ou en trouver ? Comment cela fonctionne t-il ? Où télécharger en confiance ?

Où trouver de l’information sur les artistes ?

Musiques en ligne Dec 2014

Sommaire

• Rappel : quels logiciels sur son ordinateur ?

• En ligne (sur le web) : quelles solutions ?

Pour quels services ? :

Ecoute, partage, playlists, téléchargement

• Notions de droit


Logiciels

• La musique se trouve aussi sur son ordinateur.Un précédent tutoriel mettait en avant le logiciel Windows media

player, installé sur tous ordinateur PC Windows.

Voir : http://fr.slideshare.net/Emmroanne/atelier-musique-et-internet-wmp-7

> Itunes est l’autre grand logiciel d’écoute et de gestion multimédia (univers Mac) installable aussi sur Windows.

D’autres (libres) existent . Citons par exemple : Atunes(http://www.framasoft.net/article4479.html)

Chacun vous permet de lire vos fichiers sons, de voir vos pochettes d’albums, de les ranger en catégorie, de graver, d’importer (extraire) à partir d’un CD, ou d’une autre source.


En ligne (sur le web) : quelles solutions ?

• Deezer

• Spotify

• Qobuz

• Soundcloud

• Bandcamp

• Youtube

• Grooveshark http://www.20minutes.fr/high-tech/1451983-20140930-grooveshark-condamne-fin-service-streaming

Les principales solutions d’écoute en ligne aujourd’hui sont :


Deezer

Deezer (2007) est une plateforme française ayant signé des partenariats avec la plupart des majors du disque. On peut écouter pratiquement tout ce qui est officiellement disponible sur le marché, gratuitement. Pour cela, une inscription (email) est obligatoire. (Ou compte Facebook ou Google+)A noter que les clients Orange bénéficient d’une offre spéciale.Musiques en ligne Dec 2014

Une fois connecté, on peut, grâce à une barre de recherche, demander à profiter gratuitement des morceaux que l’on souhaite. Un message publicitaire sera à écouter régulièrement en échange.On peut aussi découvrir des suggestions, créer des listes de lectures (pour des soirées par exemple), partager ses écoutes sur les réseaux sociaux…

En s’abonnant, (moyennant finance) on pourra se passer des publicités, et obtenir une qualité d’écoute supérieure. (Nb : plus de possibilité de téléchargement depuis Avril 2014)


Spotify

Spotify (depuis 2008 en France) est un service suédois équivalent à Deezer, différent en cela qu’il propose le téléchargement de son application, afin de réagir plus rapidement. Il permet aussi l’intégration de sa propre bibliothèque musicale du PC.


Accès direct à sa bibliothèque locale en plus du« cloud » de Spotify. Partage de ses coups de cœur

Nb : Tout comme Deezer, Spotify lance des publicités en accès « gratuit », et a arrêté en 2014 la possibilité de téléchargement pour se concentrer sur le streaming. Musiques en ligne Dec 2014

Qobuz

Qobuz (2007) est un service de musique en ligne français qui propose des abonnements d'écoute de musique illimitée en streaming, de l'achat de musique en haute qualité, et un webzine musical. La particularité du service est son positionnement sur la qualité sonore, et sa base de musique Classique importante.


La possibilité d’écoute (gratuite) n’est que de 30 secondes. Au delà, il faut être abonné.Par contre le téléchargement propose de la haute qualité.Musiques en ligne Dec 2014


Soundcloud

Soundcloud (2007, Suède), est une plateforme communautaire d’échange de fichiers musicaux. Idéal pour partager ses propres musiques, et en découvrir d’autres.


Sur Soundcloud, l’héritier de Myspace, on peut aussi bien trouver des artistes en devenir, amateurs, que des renommées internationales. (ici Wax tailor)> On peut écouter gratuitement, sans publicité, aimer, télécharger (si l’artiste le permet) partager. (On peut incruster le lecteur Soundcloud dans un site/blog)

Ou acheter (à l’occasion. Voir page suivante.)


Un lien « achat » permet de renvoyer sur une plateforme commerciale. (Ici Itunes)


Bandcamp

Sur le site de Bandcamp, les artistes disposent d'un espace qu'ils personnalisent avec les albums qu'ils téléchargent. Toutes les pistes des albums peuvent être lues gratuitement en ligne et certains artistes choisissent d'offrir des téléchargements gratuits de leur musique. Bandcamp touche 15 % sur les ventes réalisées à partir de son site.


Bandcamp permet de rechercher par genre de musique, ou nom d’artiste.

Si un titre nous intéresse, on peut peut-être le trouver en achat direct, au format que l’on souhaite (vinyle ou cassette !) > l’artiste vend lui-même sa production.


L’exemple d’une page d’artiste :


Youtube

Youtube, malgré sa popularité et son usage, n’est pas un site d’écoute en ligne, mais une plateforme vidéo. Cela a plusieurs conséquences :


1) On ne trouvera que ce que l’artiste veut bien poster en création vidéo (et donc PAS ses morceaux audio disponibles ailleurs !)Ou : ce qu’un utilisateur, ayant un compte, a posté sans l’accord de l’artiste (soit une vidéo piratée, soit un mp3 piraté remis sous forme de diaporama avec des images.)


2) Le son récupéré dans ces conditions, n’aura bien sûr pas la qualité audio proposée sur les plateformes légitimes sus-citées. (Juste une bande son de vidéo)Et on n’aura pas de contact aussi direct avec l’artiste, qui n’aura souvent pas posté lui-même les vidéos (sauf si l’on se trouve sur sa « chaîne ».)


Sans compter que le meilleur côtoie le n’importe quoi, le dangereux voire l’interdit.


Par contre, un des avantages de ce genre de plateforme est que l’on peut écouter/découvrir des prestations non disponibles ailleurs. (maquette très amateur filmée, premiers concerts,.. prestations anciennes et rares, etc.)


Grooveshark

Le site, qui était initialement un client de P2P, a été créé en mars 2007 aux États-Unis par trois étudiants. En 2010, le site propose plus de 7 millions de titres grâce aux envois de musique par les utilisateurs ayant un compte.


C’est pourquoi le 30 septembre 2014, Grooveshark a été condamné par le tribunal fédéral de New-York pour violation du droit d'auteur. Son avenir est très compromis.

On peut y trouver des titres trouvables nulle part ailleurs, postés par des fans, mais illégalement.


D’autres adresses existent

En mars 2008, le site se targuait d'avoir plus de 21 millions d'utilisateurs actifs dans plus de 200 pays.

Il y a deux façons de se créer un profil musical sur Last.fm :

La première est d'écouter de la musique grâce à un lecteur multimédia équipé d'AudioScrobbler.

La seconde est d'écouter une des nombreuses webradio que Last.fm propose.

Jamendo

Jamendo est un site web français de musique libre, dont le catalogue musical est en écoute et en téléchargement gratuit et légal. Lancé en 2005, il est l'un des premiers sites de musique à proposer son contenu sous les licences libres CreativeCommons.

Last.fm (angleterre, 2005), est à la fois une webradio et un site internet proposant un système de collection de statistiques et de recommandation de musique.

On trouve aussi sur Last fm un tas de morceaux téléchargeables. (Option un peu cachée)


Musique : bases discographiques

Souvent, on confond les sites de téléchargement, d’écoute (streaming), les bases discographiques, les sites d’informations. Or, de nombreux sites offrent divers services spécialisés.

> Découverte de quelques uns des plus importants.Musiques en ligne Dec 2014

Bases d’informations

Allmusic.com : LA base discographique (en anglais) pour tout savoir sur un artiste, sur une chanson, sur un album.> Quand ? qui ? pourquoi ? comment ? par qui ?... et à quel style musical cela est-il rattaché ? Le descendant de "The Encyclopediaof Popular Music" de Colin Larkin, mise en ligne en 1995 !!

Music Story est une encyclopédie musicale française en ligne, créée en 2008 par Jean-Luc Biaulet et les journalistes Loïc Picaud et Jean-Noël Ogouz. Ce site a pour ambition de devenir une alternative francophone à Allmusic.

(Mais n’a pas ses moyens ni son passé.)


Bases discographiques généralistes

Rate your music (RYM) : une base discographique de référence crée en 2000 aux USA. Ce site permet de chercher des références, mais aussi noter, classer ses propres disques, comme ceux déjà présents. On y trouve surtout des informations détaillés sur les disques, moins sur les groupes.

Discogs : créée la même année que RYM, cette base, très populaire, propose quasiment le même service, avec néanmoins un sérieux de référencement un peu en dessous, car les utilisateurs ne sont pas vérifiés lors de leurs ajouts. Mais présentation plus dynamique et achat possible via son Marketplace !


Et ailleurs ?

Retrouvez sur ce portail aux ramifications gigantesques, (Pearltrees) un tas de liens incontournables pour les passionnés de musique. (Exemple ici avec un axe Pop- Rock – Soul)Musiques en ligne Dec 2014


LA MUSIQUE CLASSIQUE EN LIGNE1) Qobuz : en plus d’offrir des qualités Cd ou haute fidélité, propose une interface agréable et des rubriques par genre, dont un très bon catalogue classique et jazz.

Ce site développe aussi un aspect magazine très intéressant.

2) La musique classique en écoute et téléchargement audiophilehttp://www.musiclassics.fr/(Mais sur inscription et règlement uniquement)3) Free public domain classical (music stream et téléchargement)http://www.musopen.com/4) Radio classique

http://www.radioclassique.fr/

Notions de droit relatif à la musique

On trouvera su le site de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) toutes les réponses aux questions que l’on peut se poser.http://www.sacem.fr/cms/lang/fr/home/la-sacem/reponses-a-vos-questions/toutes-les-reponses/toutes-les-questions-reponses/utilisateurs-cote-pratique



Téléchargement illégal : de quoi parle t-on ?Architecture peer-to-peer native

Avec le modèle natif ou pur, on parle de communication entre ordinateurs sans l'intermédiaire d'un serveur. Les usagers peuvent échanger leurs fichiers à condition d'utiliser un même logiciel peer to peer (29 11 2011)

Un utilisateur (celui du cercle) recherche un fichier et transmet une requête aux différents utilisateurs connus,La question est relayée vers d'autres utilisateurs connus des premiers utilisateurs sollicités,L'utilisateur qui dispose du fichier répond en suivant le chemin inverse,Le transfert du fichier se fait directement à partir de l'ordinateur qui dispose du fichier vers celui qui le réclame.


Du danger de l'échange de certains fichier dans les réseaux P2P

> Mac Afee, mercredi 7 mai 2008 :

Une nouvelle forme de fichiers MP3 et MPEG contenant en fait plusieurs logiciels malveillants se répand actuellement dans les réseaux Peer-to-Peer (P2P), prévient cette semaine la firme de sécurité informatique McAfee.Selon les informations colligées par l'entreprise grâce à son logiciel antivirus, les ordinateurs de plus de 500 000 internautes ont été infectés avec les faux fichiers MP3 et MPEG en moins d'une semaine.Bien que l'utilisation par les pirates de faux fichiers multimédias ne soit pas une nouvelle stratégie, l'ampleur de cette nouvelle épidémie surprend tout de même les chercheurs de McAfee. En 24 heures seulement, le tiers des utilisateurs du logiciel antivirus de l'entreprise qui acceptent de lui transmettre des informations avaient téléchargé sans le savoir les fichiers malicieux.

Les fausses chansons et les faux films téléchargés par les internautes contiennent en fait un fichier exécutable qui leur offre la possibilité d'installer une série de logiciels qui s'avèrent malveillants. Parmi ces programmes se retrouvent un mauvais lecteur multimédia, un logiciel qui bloque les fenêtres publicitaires et, paradoxalement, un autre qui en génère...Selon McAfee, les fichiers contaminés seraient particulièrement répandus dans les réseaux Limewire

et eDonkey. La firme conseille aux internautes de faire particulièrement attention à certains fichiers, dont une fausse chanson du groupe britannique Girls Aloud appelée « St Trinnians » ainsi que plusieurs vidéos pornographiques.


On pourra voir dans un autre module, consacré au streaming vidéo, comment les usagers hébergent parfois malgré eux sur leurs PC, des malwares, sous couvert d’une « gratuité supposée de service de streaming. (Ou paient aussi chers qu’un abonnement légal) (http://www.journaldunet.com/media/expert/58857/streaming-illegal--la-menace-fantome.shtml

Aucun mode de diffusion n’est en soi légal ou illégal : la technologie est neutre.

Le P2P, par exemple, permet à des chercheurs de partager leurs travaux, à des artistes de se faire connaître, à des éditeurs de logiciels de mettre à disposition de leurs clients des mises à jour ; il permet également de partager des capacités de calcul. Ces usages sont souvent légaux.

En revanche, c’est l’utilisation que certaines personnes font de ces technologies qui peut être illégale : tout dépend si une autorisation par les titulaires de droits concernés est prévue par la loi (ex : l’artiste qui a placé sa création sous une licence libre autorise le partage).Ce qui compte c’est l’autorisation donnée par le titulaire de droits ou par la loi.

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