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#06 - Janvier 2012 L’importance de la lecture SCHOOL LIFE NOUVELLES TECHNOLOGIES Le Web 3.0 vous connaissez? INTÉGREZ LA PRESTIGIEUSE MASSACHUSETTS INSTITUTE OF TECHNOLOGY (BOSTON) Comment postuler? Dépêchez-vous, il reste très peu de temps... BOURSES D’ÉTUDES FORMATION Réussir son orientation après le Bac HAPPY NEW YEAR 2012 le mag de la vie scolaire

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My School Magazine numéro 6 - Janvier 2011

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#06 - Janvier 2012

L’importance de la lecture

SCHOOL LIFE

NOUVELLES TECHNOLOGIES Le Web 3.0 vous connaissez?

INTÉGREZ LA PRESTIGIEUSE MASSACHUSETTS INSTITUTE OF TECHNOLOGY (BOSTON) Comment postuler? Dépêchez-vous, il reste très peu de temps...

BOURSES D’ÉTUDES

FORMATION Réussir son orientation

après le Bac

HAPPY

NEW YEAR 2012

le mag de la vie scolaire

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2 My School #06 / JANVIER 2012

Quatre grandes thématiques constitueront le cœur de la programmation du Forum

• L’usage du français dans le monde de l’économie, du travail et de l’éducation

• La culture perçue par le prisme de la littérature, du cinéma, de la chanson,

des médias et plus encore

• La place de la langue française dans l’univers numérique et du Web 2.0

• La diversité linguistique et le défi de la coexistence du français avec les autres

langues

Rendez-vous au Québec

du 2 au 6 juillet 2012!

Renseignez-vous dès aujourd’hui en consultant

le forumfrancophonie2012.org

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My School #06 — JANVIER 2012 3

Editorial Numéro 06- Janvier 2012

Notre mission :

accompagner l’élève sur les

sentiers de la réussite

I l m’est souvent arrivé de réfléchir sérieusement, pendant plusieurs minutes, à la vie de ce magazine.

Pourquoi faut-il le faire ? Est-ce que les autres (parmi lesquels se trouve le lecteur que vous êtes) perçoivent réellement la portée de la vision que nous voulons bien donner à cette œuvre ? Cela fait un peu plus d’un an que nous sommes passés de l’idée à l’action. Notre mission : accom-pagner l’élève sur les sentiers de la réussite, reste et demeure in-changée. Et nous voulons réussir à aider les autres à réussir. C’est cela l’esprit de My School ma-gazine. A l’ère de l’information, la vraie richesse se trouve dans qualité des infos en notre possession.

Ces informations qui renferment bien souvent des opportunités indéniables, des occasions à sai-sir maintenant ou presque ja-mais. C’est la raison pour laquel-le nous vous invitons à consacrer du temps à la lecture utile. Chaque début d’année, nous avons l’habitude de prendre de nouvelles résolutions, de choisir des objectifs et des buts vers lesquels nous marchons. Notre objectif à nous, c’est de réussir le pari de la régularité dès cet instant. Régularité dans la paru-tion, mais aussi régularité dans l’action. Nous vous souhaitons une excel-lente année 2012. Votre réussite fera certainement notre joie.

Mikeylange Archange

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4 My School #06 / JANVIER 2012

NOTRE ÉQUIPE

My School ● Janvier 2012 ● #06

Edité par La Classe des Premiers

Directeur de Publication: Michel DJE Bi

Rédacteur en chef: Mikeylange Archange

Ont participé à la rédaction: Macaire Etty, Nelly Opéli,

Charles Sébé Zoko, Mikeylange Archange

Documentation: Carine Leka (Maroc),

Claude Emmanuelle Yapo (Québec)

Conception graphique: MS

Révision: Alfred Vanié

Promotion en ligne:

Jean-Rodrigue Kassi (Québec), Jean-Cyrille Allou (Côte d’Ivoire)

Site web: www.myschoolmag.com

Administration web: Alldeny Diffusion: gratuite

Dépôt légal: en cours

My School est partenaire des Éditions Epicure et des magazines Epicure Vivre au Collège &

Épicure Vivre au Lycée – Téléchargeable sur www.editions-epicure.com -

Actualités à retrouver sur www.keek.fr.

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My School #06 — JANVIER 2012 5

10 Actualité Scolaire Inter

Sommaire

Janvier 2012

SCHOOL LIFE

10

Se ressaisir après un mauvais départ Les premières notes tombent et

vous n’êtes pas vraiment à la fête. Pas de panique. Vous avez encore la possibilité de remonter la pente...

3 Éditorial

6 17

18

22

25 26

L’importance de la lecture

12

Un livre pour aujourd’hui La voie de ma rue de Sylvain Kean Zoh

28

30

Formation Réussir son orientation après le Bac

Comprendre La dyslexie

Mini Quizz Nouvelles Technologies Le Web 3.0

Métier d’Avenir Le Photographe

Le coaching scolaire Coaching

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6 My School #06 / JANVIER 2012

Actualité Scolaire Inter

Un sondage britannique montre que plus de la moitié des parents et

19 % des élèves sont pour la réintroduction des punitions corporelles

à l’école. Et une immense majorité estime que les enseignants de-

vraient être plus durs envers les élèves difficiles.

Grande Bretagne

Inde

Le monde à l’envers

Les écoles de l’État indien d’Haryana vont installer des machines de reconnaissance biométrique pour les enseignants. Ils devront signaler leur arrivée en laissant leur empreinte digitale à l’entrée pour lutter contre leur fâcheuse tendance à arriver en retard.

Grande Bretagne

Le harcèlement sur Internet ne concerne pas que les élèves mais aussi les

enseignants qui en sont souvent victimes : en Grande-Bretagne, 35 % d’en-

tre eux l’ont subi ou connaissent un collègue dans cette situation. Mais le

plus étonnant, selon une étude de l’université de Plymouth, c’est que dans

un quart des cas où des enseignants sont victimes d’ injures ou d’agressions

verbales sur Internet, les parents d’élèves en sont à l’origine. Ce qui prouve

que les adultes ne sont pas en retard pour l’utilisation des réseaux sociaux.

Brèves, insolites, utiles, Brèves, insolites, utiles, Brèves, insolites, utiles, Brèves, insolites, utiles,

inutiles, tout ce qui se inutiles, tout ce qui se inutiles, tout ce qui se inutiles, tout ce qui se

passe dans les écoles passe dans les écoles passe dans les écoles passe dans les écoles

d’ailleursd’ailleursd’ailleursd’ailleurs

............

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My School #06 — JANVIER 2012 7

Angleterre

Lire au moins un livre par mois à 16 ans augmente les probabilités d’aller à l’université, alors que jouer régulièrement à des jeux vidéo diminue ces chances, selon une étude de l’université d’Ox-ford. En Angleterre, ceux qui, vers 16 ans, jouent presque uni-quement aux jeux vidéo voient leur probabilité d’aller à la fac passer de 24 % à 19 %. Et évi-demment, sans fac, pas de bon boulot. Sans bon boulot, pas de sous. Et sans sous… pas de nou-veaux jeux. Vous savez donc ce qu’il reste à faire pour jouer plus tard : lisez maintenant !

Angleterre

Une école du sud de Londres a

trouvé le truc pour mettre une

bonne ambiance : elle a séparé les

élèves en trois niveaux de résul-

tats et les distingue en fonction de

la couleur de leur cravate. Et

comme il ne faut pas mélanger les

torchons et les serviettes, elle a

mis une barrière dans ses zones de

plein air pour bien marquer les

différences. À midi, les élèves

mangent avec les cravates de leur

couleur. Pour le directeur, c’est le

meilleur moyen de préparer les

jeunes au marché du travail.

France

Les lycéens de la région PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur) bénéficient depuis cette rentrée de la gratuité des transports régionaux sur leur trajet domicile -lycée, dans le cadre d’un « contrat auto-nomie » financé par le conseil régional. Ils doivent juste souscrire une carte, baptisée « Zou études » qui coûte 15 euros par an (environ 10.000 F CFA) et justifier de leur scolarité et de leur domicile.

Nouvelle Zélande Le ministère de l’Éducation néo-zélandais a prévenu les élèves : dorénavant, leurs activités sur les réseaux sociaux seront sur-veillées pour contrôler leurs mauvais comportements. Bien sûr, comme toujours dans ce cas, les établissements scolaires se justifient en disant que c’est pour protéger les élèves. Et puis aussi un peu pour eux : dans un pays où les écoles ont chacune leur uniforme, ça fait désordre de voir postées des photos d’élè-ves qui font les malins. D’un au-tre côté, ils soulignent aussi que les réseaux sociaux sont publics et qu’on n’a pas à y poster des choses que tout le monde ne doit pas savoir. Sur Internet comme partout, pour vivre heureux, vi-vons cachés.

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8 My School #06 / JANVIER 2012

Actualité Scolaire Inter

Le Centre Legatum mène un programme de bourse, le MIT Lega-tum Fellowship, afin de soutenir un groupe d’étudiants de diver-ses facultés du MIT qui s’engagent dans le lancement d’une en-treprise dans un pays en voie de développement. Pour être éligible au MIT Legatum Fellowship, les candidats doi-vent être admis à un programme de niveau graduate du MIT (MBA, MSc., MEng., PhD., etc.). Les candidats postulent simulta-nément au programme graduate du MIT (dates limites variables) et au programme MIT Legatum Fellowship (date limite : 31 jan-vier 2012). Ce programme très sélectif comprend une assistance financière et englobe une gamme de services pour les candidats sélection-nés. Ça se passe en ligne: www.legatum.mit.edu

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My School #06 — JANVIER 2012 9

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10 My School #06 / JANVIER 2012

SCHOOL LIFE

Comment se ressaisir

après un mauvais

départ

Les premières notes tombent et vous n’êtes pas vraiment à la fête. Pas de panique. Vous avez encore la possibilité de remonter la pente.

My School mag vous propose quelques conseils pour retrouver le sourire.

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My School #06 — JANVIER 2012 11

Rester calme

V ous ne devez pas céder à la pani-que après quelques mauvaises notes. Il est important de retenir

qu’en toute chose, le départ importe peu, c’est l’arrivée qui compte. Pour retrouver votre meilleur niveau, ayez la sérénité comme mot d’ordre. Re-voyez votre méthode de travail et la manière dont vous exploitez votre temps. Le problème peut se trouver dans votre organisation personnelle. Une analyse sincère de votre quotidien vous aidera sûrement à trouver des solutions efficaces.

Être motivé, assidu et appliqué À l’école, vous devez suivre et appren-dre les cours au fur et à mesure. Ne laissez pas les lacunes s'accumuler. Aussi, soyez ordonné et organisé, éta-blissez vous-même un plan de travail que vous devez respecter scrupuleuse-ment.

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12 My School #06 / JANVIER 2012

Acquérir des connaissances

Maîtrisez les consignes et procédés des exercices au programme. Appre-nez et entraînez-vous avec méthode, n’attendez pas les contrôles pour fai-re des fiches, réviser, ouvrir des an-nales. Faites régulièrement des exer-cices.

Identifier vos forces et faiblesses Donnez-vous les moyens de dépasser vos forces et faiblesses: analysez vos erreurs du passé. Rétablissez des règles sans faillir. Maintenez ferme-ment un rythme régulier, une atmos-phère studieuse. Cherchez la cause des baisses de régime : fatigue passa-gère, stress, relâchement temporaire, problème d'organisation ou de métho-de.

Veiller sur votre attitude

Soyez assidu, évitez de sécher les cours, ayez de bonnes relations avec vos professeurs et vos camarades. Au besoin formez un groupe de travail avec 2 ou 3 élèves qui partagent les mêmes objectifs que vous. Si vous être un élève généralement brillant, veillez à ne pas succomber à la tenta-tion de l’orgueil. Si vous êtes un élè-ve moyen, approchez vous des autres dans l’objectif d’apprendre. Dans tous les cas, travaillez en vue du suc-cès final.

Mikeylange Archange

7 petits conseils utiles • Évitez de focaliser votre attention autour d’une seule discipline • Restez positif. Dites- vous que tout ira bien • Fréquentez les meilleurs • Ayez confiance en vous-même • Ne gaspillez pas votre temps mais appre-nez à le gérer • Faites régulière- ment des exercices • Intégrez l’assiduité et la ponctualité à vos habitudes

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My School #06 — JANVIER 2012 13

SUCCÈS (n.m): Résultat heureux obtenu dans une entreprise, un travail, une épreuve sportive... Ex: My School magazine vous montre le chemin du succès.

Avec My School magazine, vous ne réussirez plus par hasard.

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14 My School #06 / JANVIER 2012

SCHOOL LIFE

Vous devez

LIRE Le constat est net et ne fait l’ombre d’aucun doute : notre génération ne lit pas, ou pour être plus juste, ne lit pas assez.

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My School #06 — JANVIER 2012 15

S ’il y a encore des jeunes qui lisent c’est tout sim-plement parce qu’il y a des

ouvrages qui leur sont imposés dans leur cursus scolaire. Alors pour obtenir les notes qu’il leur faut nécessairement pour pour-suivre leurs études ou être ad-mis à leurs exa-mens , ils sont obligés d’ache-ter ces ouvrages et les lire. Au secondaire, il y a des élèves qui ne trouvent pas utiles d’acheter même les livres au programme. Ils se contentent de lire, assis à côté du voisin, le livre de ce dernier. Ils sont nombreux à acheter des manuels scientifi-ques (mathématiques, physi-ques) qui ne sont pas des ouvra-ges de lecture, mais ils ne voient pas l’utilité d’acheter des œuvres littéraires. A l’occasion d’une fête, d’un

baptême, d’un anniversaire, offrez un roman à un jeune et vous verrez ses grimaces de mé-contentement. Ils sont heureux de recevoir une console de jeux vidéo, une paire de basket qu’une œuvre littéraire.

Pourtant, on constate que certains jeunes aiment bien lire. Oui quelques uns lisent. Le problème c’est de savoir quel genre d’ouvrages ils lisent. Une enquête menée à travers les rues de la Cote d’Ivoire révèle que les jeunes, sur-tout les filles raffo-lent les histoires d’a-mour, les historiettes en rapport avec les artistes chanteurs, les ragots portant sur

les acteurs de cinéma, les jour-naux people. Les garçons eux sont portées vers les revues hu-moristiques ou sportives. Il y en a qui engloutissent tout leur argent de poche dans l’achat de revues de sport.

Les dangers d’une vie

sans lecture

■■■■ Ceux qui ne lisent pas sont incapables d’appré-hender le futur et l’ex-térieur, ils sont réduits à tourner sur eux com-me des âmes damnées.

■■■■ Ceux qui ne lisent pas se privent d’ouverture,

vision et d’horizon.

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16 My School #06 / JANVIER 2012

Au regard de ce qui précède, force est de préciser que ce sont les livres sérieux, les ou-vrages de référence, les œu-vres littéraires que les jeunes méprisent. En réalité, ils ne veulent pas faire des efforts. Car la lecture d’un livre, d’un bon livre exige un effort de compréhension, une participa-tion active du lecteur. Abonnés à la facilité, les jeunes filles et les jeunes hommes préfèrent se tourner vers la mauvaise lit-térature, la presse médiocre

dont les animateurs n’ont pour souci que le gain. Or de telles habitudes, ils ne tirent aucun profit. En somme, tous les agents du secteur éducation‑formation s’accordent pour dire qu’entre la jeunesse et le livre, c’est le désamour total. C’est pour ce-la qu’il faut expliquer aux uns et aux autres qu’ils font fausse route.

Macaire Etty

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My School #06 — JANVIER 2012 17

Un livre pour aujourd’hui

La voie de ma rue de Sylvain Kean Zoh

Sylvain Kean Zoh est un écrivain né le 26 octobre 1972 à l’ouest de la cote d’ivoire. Dans sa quête d’un monde meilleur, il choi-sit la plume comme moyen d’expression.

La voie de ma rue, paru en 2001 chez les NEI (Nouvelles Editions Ivoirienne) est son premier roman. Il faut bien dire que ce premier roman est un véritable coup de maître tant il a su éveiller les émotions chez les jeunes lecteurs.

La voie de ma rue est un roman tonique qui décrit avec éloquence l’univers chaotique des « enfants de la rue ». L’auteur parvient à nous faire prendre conscience d’un phénomène souvent ignoré et nous invite à la solidarité à l’égard de ceux qui en sont les malheu-reuses victimes.

Nelly Opéli

Résumé

Ce livre relate l’histoire de Touo et Wonkato Éric, deux amis

d’enfance séparés depuis belles lurettes par les circonstances de

la vie. Un jour, Éric découvre que Touo est devenu journaliste et

propriétaire d’un hebdomadaire traitant du phénomène des

"enfants de la rue". Seulement voilà, Éric a connu la rue et pense,

par conséquent que le témoignage d’un ancien "enfants de la rue"

est nécessaire pour mieux sensibiliser la société sur ledit phéno-

mène. Dans une lettre pathétique, il écrit alors à Touo pour lui

relater dans les moindres détails, les raisons qu’i l’ont conduit

dans la rue et comment il y a été accueilli.

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18 My School #06 / JANVIER 2012

C omment faut-il procéder pour une orientation réussie après le Bac ?

Vous êtes lycéen et confronté à des choix scolaires engageant votre ave-nir : Vers quelle filière d’études vous orienter, opter pour quelle prépara-tion et quelle profession ?

Vous y avez bien sûr déjà réfléchi et vous avez une idée de vos connaissan-ces mais qu’en est-il de ce que vous valez, de vos points forts, des condi-tions de travail nécessaires à votre épanouissement ?

Vous êtes parent et cherchez une orientation scolaire et professionnelle dans laquelle votre enfant pourrait réussir et s’épanouir. Il n’a pas lui-même vraiment d’idées sur ce qu’il voudrait et pourrait faire.

Tout profil a sa place. Pour la trouver, il est nécessaire d’identifier ce que l’on cherche et surtout qui l’on est. Mais que faire ?

FORMATION

Réussir son orientation après

le Bac L’orientation d’un élève dans un cycle supérieur dépend-elle de ses propres capacités ou de l’envie de ses parents de le voir exercer un métier qu’on lui aura imposé ?

nouveaux bacheliers ivoiriens admis à s'inscrire à l'Institut National Polytechni-

que Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro (Côte d'Ivoire).

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My School #06 — JANVIER 2012 19

Conseils sur l’orientation après le Bac L’orientation du lycée à l’enseigne-ment supérieur se prépare à travers des actions d’information, de conseils. Elle doit se faire à partir d’un bilan de compétences pour définir un véritable projet professionnel.

Le bilan de compétences ou bilan d’orientation professionnelle ?

Le bilan de compétences est une dé-marche à entreprendre avant de s’en-gager dans une formation profession-nelle. Ce bilan fait le point sur les

compétences, aptitudes et motiva-tions. La mise en œuvre de ce disposi-tif aboutit à la rédaction d’un docu-ment de synthèse qui définit ou confir-me un projet professionnel ou bien, le cas échéant, un projet de formation. Le bénéficiaire est l’acteur principal de la démarche du bilan. C’est une démarche personnelle et volontaire qui lui permet de faire le point de ses aptitudes et de mieux utiliser ses atouts dans son parcours au niveau supérieur.

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20 My School #06 / JANVIER 2012

A quoi sert un bilan d’orientation professionnelle ? Son objectif final est d’aboutir concrè-tement au choix d’un métier, mais l’intérêt de la démarche est avant tout d’établir la base d’une connaissance de soi suffisante qui constitue un pré-requis indispensable pour pouvoir construire un projet de formation et professionnel. La réussite à une formation et l’adap-tation à une profession dépendent de différents facteurs comme le profil de personnalité, le niveau de certaines aptitudes ou le degré de motivation. Le bilan apporte une vision extérieure sur le concerné et son projet d’orien-tation professionnelle. Il permet d’é-valuer des aptitudes cognitives et des éléments de la personnalité qui peu-vent influencer l’adaptation à certai-nes formations et certains métiers.

Comment réaliser un projet pro-fessionnel ? Après avoir fait son bilan profession-nel, le candidat à l’orientation doit chercher et consulter des documents sur les formations, les métiers, écou-ter des témoignages et questionner des professionnels. Il doit ensuite repérer la durée et le contenu des formations, confronter ses idées avec ce qui se dit par rapport à ses choix. Mais il doit pouvoir aussi se laisser sur-prendre par un secteur, un métier, une formation auxquels il ne pensait pas spontanément et regarder autre-ment le monde de l’entreprise. Il doit imaginer qu’un métier peut s’exercer dans des environnements très diffé-rents, découvrir, par exemple, que les fonctions de gestion s’exercent aussi dans un établissement hospitalier, que les fonctions de création et d’innova-tion peuvent s’exercer dans une entre-prise de bâtiment. Qui doit faire le bilan profession-nel ? Dans les pays développés, le bilan de compétences est toujours une presta-tion réalisée par des prestataires spé-cialisés, appelés consultants en orien-tation professionnelle. Mais sous nos cieux, les conseillers d’o-rientations et autres psychologues peuvent aider à faire ces exercices.

Charles Sébé Zoko Consultant en éducation-Formation

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My School #06 — JANVIER 2012 21

»

Quelques exemples de ce qu’il faut éviter de faire > Choisir une filière pour faire plaisir à ses parents ; > Choisir une formation par snobisme (réagir par rapport à l’imagerie populaire) ; > Privilégier une formation par suivisme (mon voisin ou un ami a fait le même choix) ; > Se surestimer par rapport à un métier (c’est trop petit pour moi !) > Se sous-estimer par rapport à une formation (c’est trop dur pour moi !) > Choisir un métier par dépit ou par désespoir.

Charles Sébé Zoko

Si vous l’avez rêvé, vous pouvez le réaliser Walt Disney

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22 My School #06 / JANVIER 2012

COMPRENDRE

Savez-vous ce que c’est que la

dyslexie? On ne peut parler de lecture sans parler de dyslexie, ce dysfonc-tionnement qui « casse » les car-rières scolaires. Alors quel sens recouvre ce mot ?

L a dyslexie est une forme extrê-me de faiblesse de langage. El-le se traduit par le besoin de

réfléchir à la façon d’épeler les mots avant de pouvoir lire et écrire sans faute. Dans une dictée, on identifie cette difficulté à travers des fautes d’orthographes répétiti-ves et incontrôlables. La dyslexie se conjugue également par une lec-ture hésitante, laborieuse et désor-donnée. Pour les enfants atteints par la dyslexie, l’apprentissage tra-ditionnel comme cela se passe dans les écoles est insuffisant.

Un manque d’assurance Un enfant dyslexique manque d’as-surance car il est incapable d’être performant. Pour un résultat même médiocre, il est obligé de travailler très dur. Et cela a des influences sur son comportement : il vit replié sur lui-même, il se montre rebelle, têtu.

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My School #06 — JANVIER 2012 23

A long terme la dyslexie conduit à l’absentéisme et à l’échec scolai-re. La victime est freinée dans son élan, son cursus scolaire devient difficile. Atteindre la classe de troisième devient un véritable parcours de combattant. Comment éviter la dyslexie? Pour éviter la dyslexie, les spécia-listes conseillent de ne pas initier trop tôt l’enfant à la lecture. Il est conseillé de ne pas apprendre à lire à l’enfant à moins de 5 ans. Très tôt, il faut faire le lien entre ce que l’enfant entend, ce qu’il voit et ce qu’il doit écrire. Pour être efficace, il faut que l’appren-tissage se fasse par petits pas. Il ne faut pas se précipiter et tenir compte des besoins de l’enfant. En situation de classe, il faut évi-ter de culpabiliser l’enfant dy-slexique afin de le mettre en confiance. Cette manie de confronter l’enfant à sa difficulté en l’interrogeant devant ses ca-marades est inopérante et risque d’empirer la situation. Lorsqu’il a des difficultés, il attend du maître une réponse explicative. Suivre de près l’enfant Pour détecter rapidement le mal et y faire face, l’éducateur doit

suivre de près les apprenants. De là, il est évident qu’une classe à effectif réduit contribue à perce-voir rapidement un enfant dyslexi-que. Dès que cette difficulté est identifiée chez l’enfant l’éduca-teur doit informer les parents pour qu’ensemble, ils prennent contact avec les spécialistes pour parer au plus pressé.

E.M

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24 My School #06 / JANVIER 2012

Poème

SOIF DE SAVOIR Vous savez Sur ma terre d’asile J’ai Par ma soif de savoir Compris que En vérité Ce n’est que Par le savoir Que peut Eclore et resplendir L’être humain. Vous savez Sur ma terre d’asile J’ai Par ma soif de savoir Compris que En vérité Jamais on n’est Pour s’instruire Trop vieux. Vous savez Sur ma terre d’asile J’ai Par ma soif de savoir Compris que En vérité De savoir Nul Jamais Ne s’en trouve Mal. Léandre Sahiri (Extrait de "Soif de savoir") In Accusations, éd. Menaibuc

Vous désirez publier vos poèmes dans My School magazine? Contactez la rédaction par mail: [email protected]

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My School #06 — JANVIER 2012 25

Mini Quizz

Testez

vos connaissances Que signifie manga en japonais ?

Théâtre de papier Esquisse rapide Histoire palpitante

Que signifie le sigle BMW, constructeur automobile allemand ? Berliner Motoren Werke Bayerische Motoren Werke Bayerische Manufaktur Werke

Quel est le premier producteur mondial d’or ? L’Afrique du Sud L’Australie La Chine

Quelle est la langue officielle du Sri Lanka ? Le cingalais L’arabe L’anglais

Sur quel pays d’Afrique règne Mswati III ? Lesotho Maroc Swaziland

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Participez chaque mois au Mini Quizz.

Envoyez vos réponses par mail à l’adresse suivante:

[email protected].

De nombreux lots surprises vous attendent! Réponses dans le prochain numéro

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26 My School #06 / JANVIER 2012

Coaching

Le Coaching

scolaire et étudiant

L e coaching scolaire et étu-diant est un accompagnement personnalisé visant à obtenir

des résultats concrets et mesura-bles tout au long d'un parcours d ' é t u d e s . L e p r o c e s s u s de coaching vise notamment à ré-soudre un problème en s'appuyant sur le questionnement du coach et les compétences d'auto-analyse du client dans le but de créer une certaine autonomie vis-à-vis de sa problématique. Socrate vs Gallwey S’il est courant de dire que Socrate était le pre-mier coach, il est aussi classique

de faire remonter le début de la pratique du coaching avec l’ac-compagnement des sportifs de haut niveau. C’est Timothy Gall-wey, ancien capitaine de l’équipe de Harvard Tennis Université qui a été un des premiers à démontrer une méthode complète de coa-ching qui peut être appliquée à de nombreuses situations.

L’éveil du coaching C’est dans les années 1990 que le coaching se développe dans le domaine professionnel puis 10 ans après dans le domaine privé et à tous les domaines de la vie.

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My School #06 — JANVIER 2012 27

Cette photo publiée sur la page Facebook du Lycée Classique d’Abidjan serait celle des élèves de la classe de Première A1, promotion 1978.

La Photo du mois

La société demande aux individus de plus en plus de performances et exige des résultats. Hélas, peut-être une compétition plus ou moins bien acceptée par les élè-ves commence dès l’école car la réussite scolaire permet l’accès à de meilleurs postes. Les familles parfois anxieuses et désireuses d'aider leurs enfants, se tournent vers le soutien scolaire et le coa-ching scolaire et étudiant. Le coa-ching scolaire et étudiant permet de traiter les problèmes de maniè-re globale, qui ne peuvent être

résolus grâce au soutien scolaire, ni grâce aux aides proposées au sein des écoles ou universités. C’est donc les possibilités offertes par une nouvelle approche et mé-thode de résolution de problèmes scolaires et universitaires issu de la méthode du coaching en entre-prise mais aussi le contexte socio-économique qui a fait émerger et permis le développement du coa-ching scolaire et étudiant.

Source: Wikipédia

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28 My School #06 / JANVIER 2012

Métier d’Avenir

P hotographe de mode ou de reportage, en studio ou indé-pendant... Au-delà du cliché

du pro entouré de beaux manne-quins ou de soldats armés jus-qu’aux dents, le métier de photo-graphe comprend de multiples fa-cettes. Selon la voie choisie, on exerce des professions différentes. Un métier sédentaire Le chemin sera plus facile pour ceux qui se dirigent vers les labo-ratoires photo, d’où émane la ma-jorité des offres d’emploi. Déve-loppements, tirages, le métier est sédentaire. En magasin, la vente et la relation commerciale avec la

clientèle deviennent, bien sûr, ca-pitales, même si le photographe réalise aussi des portraits, des cli-chés de mariage.

Le Photographe

Grand angle sur une profession qui ne consacre que peu d’élus, mais qui permet aux plus polyvalents de vivre d’une passion.

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My School #06 — JANVIER 2012 29

Dans les secteurs de la mode, de la pub ou du reportage, les places se font plus rares et nombre de photographes travaillent en free-lance. Les mieux installés répon-dent à des commandes, mais la plupart doivent faire le tour des clients potentiels, et apprendre à se vendre et à entretenir les bon-nes relations ! Aujourd’hui, on conseille plutôt aux photographes en herbe d’ap-prendre les techniques du métier dans une école reconnue par la profession. Mais l’expérience ac-quise en solo ou, mieux, comme assistant auprès d’un photographe déjà installé, reste un critère es-sentiel pour se faire une place dans un milieu plutôt fermé.

Source: Phosphore

5 qualités d’un bon photographe

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La passion Si vous êtes réellement passion-nés, vous ne compterez pas votre temps, ça ne vous ennuiera pas une seconde, découvrir le fonc-tionnement de votre appareil sera un vrai plaisir, passer des heures à développer vos images pour en faire exactement celle que vous souhaitez ne vous paraîtra pas long.

La sensibilité Être sensible fait voir le monde différemment, avec plus de saveurs, de couleurs, et surtout d’émotions. La sensibilité c’est aussi garder un regard d’enfant sur les choses.

3 La patience Il faut du temps pour apprendre, pour pratiquer, pour lire sur la photo. Aussi parce que pour trou-ver un sujet intéressant, pour trouver la bonne composition, le bon angle, les bons réglages, il faut savoir prendre son temps. 4

La volonté Sans volonté, vous aurez peut-être du mal à tenir la distance. Il faut décider, choisir de devenir meil-leur. Votre abnégation vous mènera au sommet.

5 La curiosité Apprendre de nouvelles choses, comprendre comment ça fonctionne, comment maîtriser un nouvel outil, découvrir de nouvelles techniques, de nouvelles situations.

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30 My School #06 / JANVIER 2012

Nouvelles Technologies

Le web 3.0 vous connaissez?

C’est l’expression utilisée pour désigner l’Internet du futur. Un réseau intelligent, capable

d’anticiper nos besoins et nos envies.

C ’est bien connu : jamais deux sans trois. A peine le Web 2.0 fait-il partie de notre paysage

que se profile déjà son successeur, le web 3.0. Communautaire et par-ticipatif avec ses réseaux sociaux, de type Facebook ou Twitter, le Web 2.0 permet déjà aux internau-tes d’interagir avec leur entoura-ge, de partager du texte, des pho-tos et des vidéos. Le Web 3.0 of-frira des fonctionnalités encore plus puissantes. Il prévoit que tous les appareils électroniques, y com-pris domestiques, seront dans un futur proche reliés à Internet. Hyperconnexion En clair, l’Internet du futur est pensé comme un environnement informatique hyperconnecté. Selon les spécialistes, une des particula-

rités du Web 3.0 est la capacité à interpréter de manière très poin-tue les requêtes des internautes. Les pages web publiées et in-dexées au format Web 3.0 pour-ront être analysées avec beaucoup plus de finesse par les ordinateurs. Les utilisateurs auront accès à des bases de données ouvrant de gi-gantesques possibilités de traite-ment de l’information. Restera à garantir la confidentialité des don-nées personnelles sensibles afin d’éviter que ce Web 3.0 ne vire au cauchemar. Déjà avec l’Internet de deuxième génération, la ques-tion de la vie privée suscitent en-core beaucoup de débats.

M.A

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