14
Rflexions pistmologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle PRATIQUES CULTURELLES DES JEUNES ET MOUVEMENTS SOCIAUX DANS LA MFDITERRANFE: UNE NOUVELLE ERE? Miguel de Aguilera Universidad de Málaga

Réflexions épistémologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Réflexions épistémologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle

Reflexions epistemologiques : nouvellesaproches pour la logique

communicationnelle

PRATIQUES CULTURELLES DES JEUNES ET MOUVEMENTS SOCIAUX DANS LA MEDITERRANEE:

UNE NOUVELLE ERE?

Miguel de Aguilera

Universidad de Málaga

Page 2: Réflexions épistémologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle

Un modèle dominant: la ballemagique

Médias de massess Les audiences

Page 3: Réflexions épistémologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle

Les contenus et les moyens de les interprétersont exportés

• SXX modèle dominant de communication pour un demi-siècle: le cas de la télévision (média de fluxe, pratiquecollective –famille, le pay-, liée à l’écra de la TV, ...) et de safaçon dominante de l’interpréter (E actifm R passif,avec des effets sur le plan des idées et des comportements)

• Qui se réfère à une théorie du pouvoir les émetteurspeuvent influencer les récepteurs (masses); mais, ledéveloppement de ces théories: du pouvoir de l'E (MCR,économie politique) à la puissance du message(sémiotique) jusqu’au récepteur (usages et gratifications,les études culturelles): les audiences actives, les usagers,les partenaires

• (à la sociologie: structure versus agency théorie de lastructuration)

Page 4: Réflexions épistémologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle

Les communications change

• Vous voyez la TV?

• La TV et ses migrations digitales: TDT, online,dans la poche

• C’est quoi aujourd’huila TV?Et quoi “voir laTV”?

• YouTube, streaming, download, TV connectée,second screen, webs de TVs/ 4 écrans,multitask, … Téléspectateur 2.0 (spect-actor)

Page 5: Réflexions épistémologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle
Page 6: Réflexions épistémologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle

Ils doivent changer les façons de les comprendre (pour classifier une myriade de pratiques)• De nombreux concepts sont proposés pour baser leur

compréhension, énoncés depuis plusieurs points devue: médiations, la cyberculture et la culturenumérique, la convergence, hybridations, remix,simulation et ludologie (jeux vidéo), ...

• On dévellope des grandes narratives• Crucial: qui énonce, dans quel cadre théorique et quel

contexte social (institutionnel et organisationnel), àquel logique professionnelle obéi

• Entre la réalité et le discours; qui au même temps aideà éclarcir, confus et construit (construction sociale dela réalité)

Page 7: Réflexions épistémologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle

Centralité de l’usager

• Récepteurs actifs, utilisateurs, partenaires: il faitdes décennies que personne ne leur attribue pasune nature passive, en leur reconnaissant plus oumoin niveau d’activité

• Media literacy:– compétence interprétative (et la participation

imaginaire), se les approprier, les trouver et les utiliserdans des contextes (travail culturel)

– capacité critique– modifier, commenter, recommander– compétence expressive

Page 8: Réflexions épistémologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle

Quel acteurs, avec quel degré d’ activité?

a) Dans la communication de masse– (contrôle: «Messieurs du réseau" -traditionnels et nouveaux-)– Professionnels de industries culturelles– Professionnels non intégrées, qui trouvent leur modèle

d'entreprise et niche de marché– Professionnel-amateur (pro-am)– Des privés: créer, modifier, diffuser / discuter et reproduire– Tous, dévloppant notre "diète médiatique" (je vois ce que je

veux, quand, où et comment je veux)

b) Dans les communications interpersonnelles– La mesure dans laquelle nous sommes prosumer (Toffler) ou

produser (Bruns)

Page 9: Réflexions épistémologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle

Qui parle de ça?

Les académiques (théoriser avec enthousiasme)Les entreprises (obtenir bénéfice de l'économie et de lasociété collaborative, en plus de faire marketing)– Webminding, coolhunting, crowdsourcing, prosumer (aux

jeux vidéo), User-driven innovation, remix, mash-upchercher le valeur ajouté, touché des target concrets

– Engagement (implication) y viralización (participation à ladifusion)

– La Generation C (YoutubersGoogle)

• Les politiciens: “empowerment” des citoyens (le“pouvoir” une autre foi: ds theorisations dans le cadredes différents point de vue)

Page 10: Réflexions épistémologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle

Besoin de clarifier le débat

• The Centre for European Policy Studies, Bruselas (mars 2014): “Prospects,Challenges and Limits to User-Centric Approaches in the DigitalInformation Society” (http://www.eurocpr.org/call-for-papers-current.html)

• The aim of EuroCPR2014 is to examine whether user-centric Europeaninformation society policies are serving the interests of the (European)consumers/citizens, whether the rhetoric of European informationsociety policy is aligned with implementation, and how user-centricpolicies can better inform market practice and policy making. What isthe contribution of users to our information society/economy and howcan this be integrated in research, business decisions, policy making, andespecially in multi-stakeholder approaches?

• En bref: il y a une argumentation trop euphorique par rapport àl’empowerment, la participation, la création et les autres?

• Dans quelle mesure? Quelle est la façon dont ces questions sont mises enœuvre pour le développement économique et démocratique?

• Ce qui vient en premier, la poule ou l'oeuf? (Entre la réalité et le discours)

Page 11: Réflexions épistémologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle

Confusions conceptuelles

• Accès: avoir présence (des groupes sociaux dansla production de contenu) / aux technologies etles contenus: fracture numérique (base: medialiteracy – capital symbolique)

• Interaction: de l'interactionnisme symbolique (co-construction de la réalité dans les milieuxsociaux) à la communication homme-machine ethomme-machine-homme

• Participation: Théorie du pouvoir et de ladémocracie représentation (délégation) versusparticipation (co-décision)

Page 12: Réflexions épistémologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle

Participer au pouvoir

• La participation, dans la théorie et la pratique démocratique:– Minimalistes (restreignent la participation -mais pas dans les pays

rivaux-): les néoconservateurs– Maximalistes (augmenter de la participation du public au pouvoir et à

la prise de décisions): anarchistes, marxistes, Nouvelle Gauche, ladémocratie délibérative

• Extension de la démocratie au-delà des sphères instituées pour lapratique de la politique: genre et famille patriarcale commeexemples (micro – macro)

• Médias et pouvoir symbolique• De la démocratie télévisée au pouvoir dans les médias• De Voice of America à Twitter et Facebook dans le printemps arabe

et le 15M

Page 13: Réflexions épistémologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle

Utopies, contreutopies, distopies

• Idées centrales dans la culture occidentale depuis 500ans:– Organisation de la société (solidarité versus homo hominilupus? Culture de prédateur et de victime?)

– Usage de la technologie (outils) pour traiter laconnaissance et l'information (du projet de l’Illustration -laconnaissance accessible à tous avec la presse et del'éducation, l'intelligence collective - // au darwinismesocial et la technologie au service de la croissanceéconomique)

• La nouvelle réalité, entre l’utopie et la contreutopie("Société de coût marginal nul", J. Rifkyn): qui la dirige,et vers où? (et construisant ainsi la réalité)

Page 14: Réflexions épistémologiques : nouvelles aproches pour la logique communicationnelle

Ciber utopies y distopies à la nouvellecommunication

• H. Jenkins et autres/ E. Morozov

• Déjà vu: dans l'histoire de l'étude et du débatsur les médias, on a demandé:

– Servent-ils à promouvoir la démocratie et àpermettre aux gens de participer à la viepublique?

– Ou à renforcer l'inégalité et l'hégémonie desélites?

– Pluralisme d'idées versus culture monolithique?