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Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal Résumé exécutif – Sénégal Août 2013

Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

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Cette étude a pour objectif de fournir des informations sur l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus aux acteurs du secteur bancaire, des télécommunications, de la micro-finance, des régulateurs, des institutions financières non bancaires (EME), des gouvernements, des assureurs et des bailleurs.

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Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

Résumé exécutif – Sénégal

Août 2013

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Cette étude a pour objectif de fournir des informations sur l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus aux acteurs du secteur bancaire, des télécommunications, de la micro-finance, des régulateurs, des institutions financières non bancaires (EME), des gouvernements, des assureurs et des bailleurs.

L’étude décrit:▬ Les besoins en services financiers des ménages à bas revenus tels qu’ils se

manifestent à travers leurs aspirations, les risques financiers auxquels ils font face, et les stratégies financières que ces ménages adoptent.

▬ L’utilisation par les ménages des services financiers existants proposés par des intermédiaires du secteur formel et informel et destinés à :

▬ Mettre de l’argent en sécurité et à en préserver la valeur pour des usages futurs,

▬ Financer des investissements ou des dépenses temporairement supérieures à leurs revenus,

▬ Se prémunir contre des événements pouvant affecter des membres ou des biens du ménage,

▬ Recevoir ou envoyer de l’argent,▬ Réaliser des paiements.

▬ La connaissance des ménages des services financiers formels existants.▬ Leurs opinions quant à l’utilité et à l’accessibilité de ces services.

1. Introduction

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GlossaireANSD Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie

BCEAO Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest

CBE Coûts en Besoin de Base

DHS-MICSSenegal Demographic and Health and Multiple Cluster Indicator Survey (DHS-MICS), 2010-11

EME Émetteur non bancaire de Monnaie Électronique

ESNPS-IIEnquête Nationale de Suivi de la Pauvreté au Sénégal (deuxième édition – 2011)

FMI Fonds Monétaire International

IF Institution financière

IMF Institution de micro-finance

MNO Mobile Network Operator, (Opérateur de téléphonie mobile)

PFE Portefeuille électronique

QCM Question à choix multiple

RGPH Recensement Général de la Population et de l’Habitat

UEMOA Union Économique et Monétaire Ouest Africaine

3

1. Introduction

DéfinitionsTerme Définition dans le cadre de l’étude

Institution financière

Ce terme fait référence aux banques, aux institutions de micro finance, aux caisses d’épargne et à la poste.

Niveau de revenus

Le revenu utilisé dans l’étude est le revenu par individu du ménage. Il sera calculé comme la somme des revenus du ménage divisé par le nombre de personnes vivant dans le ménage.

Portefeuille électronique

Sont considérés comme portefeuilles électroniques tous les supports électroniques permettant de stocker de la monnaie électronique (Orange money, Yobantel, cartes prépayées Ferlo, etc…)

Réseau d’agents de proximité avec ou sans PFE

Sont inclus ici:- les réseaux nationaux de proximité offrant des services de transferts

et/ou de paiement, et fonctionnant sans support de PFE: Wari, Money Express, Joni Joni, La Poste One, etc.

- les services de transferts et paiement via le PFE, lorsqu’ils sont utilisés en se déplaçant chez un agent pour faire le dépôt à chaque transaction.

Seuil de pauvreté

Le seuil de pauvreté fixé à 2$ par jour et par individu, établi par la Banque Mondiale en 2005, s’élève, après conversion en parité de pouvoir d’achat et actualisation suivant l’indice des prix à la consommation, à un seuil de 21 500 FCFA par mois et par individu en 2011.

L’ENSPS-II de l’ANSD estiment en 2011 par méthode de CBE les seuils de pauvreté totaux par milieu de résidence suivants:▬ 32 000 FCFA par mois et par individu à Dakar.

▬ 24 300 FCFA par mois et par individu dans les autres villes (zone urbaines).

▬ 18 200 FCFA par mois et par individu dans les zones rurales.

Ces seuils prennent en compte le seuil de pauvreté alimentaire et non alimentaire. Ces seuils estimés sont pleinement cohérents avec le seuil de pauvreté fixé par la Banque Mondiale.

Dans le cadre de cette étude, les seuils de pauvreté estimés par l’ANSD seront utilisés.

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2. Méthodologie

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► Recherche bibliographique

► Entretiens avec les acteurs

► Rédaction du questionnaire

Conception du questionnaire

Projet de questionnaire

Périmètre de collecte de données

► Échantillonnage

► Formation des enquêteurs

► Pilote des questionnaires

► Déploiement de l’enquête

► Analyses statistiques

► Entretiens qualitatifs

► Présentation des résultats

Collecte des données

Analyse des données

Base de données incluant 1052répondants

Questionnaire finalisé

Rapports présentant les

résultats

▬ Définir les sujets de recherche de l’enquête en concertation avec les principaux acteurs

▬ Rédiger un premier questionnaire

▬ Cibler la population d’intérêt

▬ Valider la compréhension du questionnaire par les populations cibles

▬ Déployer l’enquête sur le territoire

▬ Décrire les comportements financiers des populations cibles

▬ Identifier des profils de comportement dans l’échantillon

▬ Réaliser des entretiens qualitatifs sur des représentants des profils de comportement identifiés

▬ Présenter les résultats à l’industrie pour obtenir et intégrer leurs commentaires dans l’analyse de données

▬ Rédiger les rapports finaux

ObjectifsLa figure ci-dessous présente la logique de l’intervention.

Enquête en région

Entretiens qualitatifs sur des profils identifiés

Entretiens avec les acteurs

Cible: Population autour du seuil de

pauvreté et sur tout le territoire

Conception du questionnaire

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3. Tendances générales

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39%

27%

25%

6%3% Moins de 15 000FCFA

entre 15 000 et 20 000 FCFA

Entre 20 000 et 30 000 FCFA

Entre 30 000 et 40 000 FCFA

Entre 40 000 et 50 000 FCFA

Entre 50 000 et 60 000 FCFA

Plus de 60 000 FCFA

18%

3%

32%14%

16%

11%1%4%

Non scolarisé

Non scolarisé, mais sait lire

Primaire

Ecole coranique

Collège

Lycée

Diplôme technique

Etudes supérieures

3%

23%

18%31%

26% Moins de 3

4-6

7-8

9-12

Plus de 12

3. Tendances généralesPrésentation de l’échantillon

6

Niveau d’éducation des répondants

Niveau de revenu des ménages interrogés (mensuel par personne du ménage)

Taille du ménage des répondants (en nombre d’individus dans le ménage)

La taille des ménages des répondants est majoritairement supérieure à 7 personnes (Pour rappel, La taille moyenne des ménages est de 9,3 personnes au Sénégal en 2010 (DHS-MICS)).

21% de la population sondée est non scolarisée. Parmi les répondants non scolarisés, ils sont 15% à avoir déclaré être non scolarisés mais sachant lire.

La population sondée a principalement des revenus mensuels par tête entre 15 000 et 30 000 FCFA, conformément au plan d’échantillonnage.

Zone géographique du répondant

Type d’occupation du répondant

Données démographiques des répondants

Auto emploi informel péri-urbain/rural

Auto emploi informel urbain

Employé informel

Employé privé formel

Employé public formel

0% 25% 50% 75% 100%

76%

0%

18%

4%

1%

0%

62%

18%

11%

8%

Urbain Péri- Urbain /Rurale

Zone géographique Répartition échantillonZone Ouest urbain (Dakar) 10,84%Zone Ouest rural (Dakar) 9,51%Zone Nord urbain (Saint Louis) 8,37%Zone Nord rural (Saint Louis) 7,89%Zone Centre-Nord urbain (Touba) 8,27%Zone Centre-Nord rural (Touba) 9,03%Zone Centre-Ouest urbain (Kaolack) 7,98%Zone Centre-Ouest rural (Kaolack) 7,03%Zone Sud urbain (Ziguinchor) 7,98%Zone Sud rural (Ziguinchor) 7,98%Zone Est urbain (Tamba) 7,22%Zone Est rural (Tamba) 7,89%Total en nombre 1 052

Variables Modalités Répartition échantillon

SexeHomme 52,00%

Femme 48,00%

NationalitéNationaux 98,57%

Etrangers 1,43%

Tranche d’âge

15- 19 ans 7,98%

20 - 24 ans 13,78%

25 – 34 ans 16,92%

35 – 49 ans 15,30%

50 – 59 ans 20,44%

60 ans et plus 18,16%

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3. Tendances généralesBesoins et stratégies financières pour les futurs projets

Futurs projets les plus importants dans les deux ou trois ans à venir (QCM)Les répondants du secteur informel projettent en premier lieu de développer leur activité.

En second lieu, les répondants du secteur informel envisagent la création d’une nouvelle activité. Ils sont également près de 40% à vouloir construire.

Les projets principaux des personnes travaillant dans le secteur formel sont très majoritairement l’achat ou la construction d’une maison suivi de la création d’une nouvelle activité.

Acheter des équipements pour l'activité

Cérémonie (mariage, ...)

Améliorer la maison (achat équipement)

Effectuer un pèlerinage

Développer mon activité

Envoyer des enfants à l'école

Acheter un véhicule

Partir/envoyer un proche à l'étranger

Créer une activité/nouveau business

Acheter une maison/terrain/construire

0% 20% 40% 60% 80% 100%

54%

47%

38%45%

65%

FormelInformel

Modes de financement envisagés pour financer les futurs projets des répondants (QCM)

Dons

Vente de biens

Tontines

Crédit

Revenus courants

Epargne

0% 20% 40% 60% 80% 100%

23%

50%

42%

37%

55%

62%

FormelInformel

Les modes de financement envisagés pour les projets sont en majorité l’épargne et les revenus courants.

7

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78,6% des répondants déclarent connaître des périodes où leurs revenus sont insuffisants pour subvenir à leurs dépenses de base: 80% pour les répondants du secteur informel et 69% pour le secteur formel.

Pour faire face aux périodes d’insuffisance de revenus, les principales solutions des répondants sont l’aide des proches, l’épargne en argent et la réduction des dépenses du ménage.

Précautions prises pour faire face aux menaces financières (QCM)

Assurances

Aucune précaution

Epargne en nature (biens)

Compte sur l'aide des parents/amis)

Epargne en argent (compte, tontine, à la maison)

0% 20% 40% 60% 80% 100%

2%

19%

14%

28%

57%

7%

13%

15%

27%

69%

FormelInformel

Solutions mises en place pendant les périodes d’insuffisance de revenus (QCM)

Epargne en nature (vente de biens)

Crédit

Epargne en argent (compte, tontine, à la maison)

Avance sur salaire

Aide des parents/amis

Réduction des dépenses du ménage

0% 20% 40% 60% 80% 100%

29%

32%

26%

22%

25%

27%

29%

FormelInformel

Quel que soit le type d’occupation, la principale menace perçue par les répondants comme pouvant impacter leur situation financière est la maladie (citée par 60% des répondants).

Face à ces menaces, l’épargne en argent est la première précaution prise.▬ Près de 30% des répondants comptent sur l’aide de la famille et des proches pour faire

face aux dépenses imprévues.

3. Tendances généralesBesoins et stratégies financières face aux menaces et aux périodes d’insuffisance de revenus

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3. Tendances généralesDétention de compte

Proportion de ménages détenteurs de compte

PFE

La Poste Finances

Microfinance/mutuelle

Banque

Compte IF ou PFE

PFE

La Poste Finances

Microfinance/mutuelle

Banque

Compte IF ou PFE

Info

rmel

form

el

0% 25% 50% 75% 100%

5%

2%

34%

18%

45%

14%

5%

40%

51%

67%

Détient un compte

Ne détient pas de compte

47% des ménages enquêtés ont au moins un compte dans une institution financière (IF) ou un portefeuille électronique.▬ 22% des ménages possèdent un compte dans une banque, 35% possèdent un compte

dans une institution de microfinance ou une mutuelle, 6% un portefeuille électronique (PFE), et seuls 2% dans une poste.

NB: ces statistiques concernent la détention de compte par ménage (et non par adulte) et prennent en compte la détention de PFE. En outre, il s’agit d’une cible de population spécifique (autour du seuil de pauvreté). Ces résultats ne sont donc pas comparables aux statistiques nationales de bancarisation.

Raisons de non-ouverture de compte dans une institution financière selon le type d’occupation et le milieu de résidence (QCM)

Trop d'attente au guichet

Je n'ai pas confiance/j'ai peur pour mon argent (notoriété/sécurité)

Trop loin de chez moi

C'est trop compliqué (paperasse/tracasseries administratives)

Je n'ai pas les moyens (revenus insuffisants/irréguliers)

Raisons religieuses

0% 25% 50% 75%

14%

16%

6%

12%

6%

28%

8%

8%

10%

12%

12%

54%

Informel Formel

Les non détenteurs évoquent majoritairement des raisons religieuses (52%).

Il ressort des entretiens qualitatifs que les raisons religieuses ne sont généralement pas bloquantes, mais combinées à d’autres raisons (trop compliqué, « ce n’est pas pour moi », etc.). Avec quelques explications, les personnes interrogées marquent un intérêt pour ouvrir un compte. Certaines, sensibilisées pas des proches, l’envisagent pour sécuriser leur argent. Mais elles pensent souvent qu’il faut avoir plusieurs centaines de milliers de FCFA pour pouvoir ouvrir un compte .

A noter que beaucoup de répondants associent le fait d’avoir un compte dans une IMF au fait de prendre un crédit :

« je ne veux pas ouvrir de compte, car le crédit me fait peur »,

Aissatou, Dakar.

9

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1010

47% des non détenteurs de compte dans une IF seraient intéressés à ouvrir un compte s'ils pouvaient faire des dépôts ou des retraits dans une boutique à proximité, que ce soit les personnes travaillant dans le formel (45%) ou l’informel (48%).▬ 32% seraient peut-être intéressées à ouvrir un compte dans une institution financière:

les actifs du secteur informel sont plus nombreux à être dans ce cas de figure que les travailleurs du secteur formel.

Cette proportion est néanmoins à nuancer: les répondants marquent un net intérêt pour ce service, mais il ne constitue pas toujours une raison suffisante pour l’ouverture. Environ la moitié des interviewés en qualitatif se disaient prêts à payer plus pour avoir cette possibilité.

Pour ceux qui ont un compte dans une IF, l’obtention de prêts et l’épargne ont été les deux principales raisons d’ouverture. Les actifs du secteur formel sont plus de la moitié à avoir ouvert un compte pour domicilier leurs salaires.

Raisons d’ouverture de compte dans une institution financière (QCM)

Pour mes dépenses quotidiennes (ménage/af-faires)

Pour recevoir de l'argent (hors salaire)

Autre à Préciser

Pour épargner

Pour faire/recevoir des paiements

0% 20% 40% 60% 80% 100%

17%

17%

22%

26%

39%

Raisons d’ouverture d’un PFE (QCM)

Pour recevoir de l'argent (hors salaire)

Pour recevoir mon salaire

Pour mes dépenses quotidiennes (ménage/affaires)

Pour avoir un prêt

Pour épargner

0% 25% 50% 75%

12%

56%

20%

47%

74%

6%

1%

36%

64%

68%

4%

3%

31%

43%

71%

Informel urbain Informel rural Formel

La réalisation de paiements / transferts et l’épargne sont les deux raisons les plus importantes d’ouverture d’un PFE.

3. Tendances généralesRaisons d’ouverture d’un compte

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3. Tendances généralesMoyens de paiements

11

Moyens utilisés par les répondants pour payer tous types de dépenses

81%

14%2%

4%

En espèces main à main au destinataire

En espèces main à main j'envoie quelqu'un

En espèces chez un agent/point de service

Autres moyens

La quasi-totalité des paiements de biens et services est réalisés en espèces au destinataire (directement ou via l’envoi d’une autre personne).▬ Certains paiements ne sont pas effectués par l’ensemble des répondants (39%) – les

résultats ne prennent en compte que les répondants effectuant ces paiements.

Connaissance de l’existence du service « paiement de factures en espèces chez un agent/point de service »

36%

57%

7% Répondants ne connaissant pas le service

Répondants n'utilisant pas le service mais connaissant l'existence de ce service

Répondants ayant effectué au moins un paiement par espèce chez un agent/point de service avec ou sans PFE ou un paiement en espèce au bureau de poste

64% des répondants connaissent l’existence du service paiement de facture (eau, électricité) par dépôt en espèces chez un agent d’un réseau de proximité. Mais ils ne sont que 7% à l’utiliser.

Cela inclut :

▬ Les répondants ayant effectué au moins un paiement par espèce chez un agent/point de service ou un paiement en espèces au bureau de poste: 7%.

▬ Les répondants n'utilisant pas le service mais connaissant l'existence de ce service: 57%.

Les raisons pour lesquelles les répondants n'utilisent pas le service paiement en espèces chez un agent/point de service (QCM)

Pas les moyens pour ce serviceTrop compliqué à utiliser

Ne sais pasPas confiance/pas fiable

Loin/pas d'agence-point de vente procheLes frais sont trop chersManque d'informations

Je préfère le moyen utilisé actuellement

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45%

11%11%12%12%13%

15%15%

39%

Il semble exister un potentiel de développement de l’utilisation des services de paiement via des réseaux d’agents de proximité.

▬ En effet, les répondants qui connaissent mais n’utilisent pas le service évoquent les raisons suivantes:

15% évoquent le manque d’informations,

15% trouvent que les frais sont trop élevés,

13% évoquent un problème de distance.

Page 12: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

3. Tendances généralesÉmission de transfert

43% des répondants ont envoyé de l'argent au moins une fois dans les 12 derniers mois.

37% des répondants en ont envoyé plusieurs fois ces 12 derniers mois.

▬ 78% des émetteurs utilisent des moyens formels,

▬ 54% des émetteurs utilisent des moyens informels,

▬ 32% utilisent les deux types de moyens.

Le moyen informel le plus utilisé est l’argent confié à la famille.

Le moyen formel le plus utilisé est l’argent envoyé par dépôt en espèces chez un agent/point de service via ou sans PFE.

Mode d’émission de transfert d’argent parmi les émetteurs

46%

32%

22%

Transfert formel

Transfert formel et in-formel

Transfert informel

12

Les moyens informels les plus utilisés parmi les répondants effectuant des transferts informels (QCM)

Les moyens formels les plus utilisés parmi les répondants effectuant des transferts formels selon la destination du transfert (QCM)

Transferts informels organisés (ex: transporteur/courrier express/commerçants organisés)

Envoi crédit téléphonique (gérant de cabine)

Argent confié à d'autres personnes (chauffeur, commerçant,…)

Argent confié à des parents ou des amis qui voyagent

0% 20% 40% 60% 80% 100%

9%

19%

49%

64%

Réseau d'agent

PFE sans se déplacer

Western Union/Money Gram/RIA…

Réseau d'agent

PFE sans se déplacer

Western Union/Money Gram/RIA…

Réseau d'agent

PFE sans se déplacer

Western Union/Money Gram/RIA…

Uni

quem

ent h

ors d

u pa

ys

93%

18%

41%

73%

0%

64%

90%

13%

41%

Page 13: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

3. Tendances généralesÉmission de transfert

Les services informels sont appréciés pour :▬ Leur gratuité, la confiance qu’ils inspirent et la simplicité pour les envois via des

proches.

▬ Leur gratuité et la non nécessité de se déplacer pour l’argent confié à d’autres personnes (chauffeur, commerçant…).

Les utilisateurs sont conscients des risques de sécurité liés à l’envoi d’argent par des proches qui voyagent (cité par 43% des utilisateurs) ou d’autres personnes (cité par 52% des utilisateurs).

Les utilisateurs de transferts d’argent via un réseau d’agent de proximité apprécient sa rapidité et sa sécurité.

42% des utilisateurs de transferts d’argent via réseau d’agent estiment que le service ne présente pas d’inconvénient.▬ Lorsqu’un inconvénient est mentionné, il s’agit de la fiabilité (le manque de liquidité

chez les agents ou les problèmes de connexions) ou du prix considéré comme élevé.

NB: Les transferts d’argent effectués par les répondants sont très majoritairement dans le pays: 42% des répondants ont envoyé de l’argent au moins une fois dans le pays au cours des 12 derniers mois). 4% des répondants ont envoyé de l’argent à destination de l’Afrique hors Sénégal, et 2% hors Afrique.

Les transferts sont principalement justifiés par des dépenses courantes (citées par 80% des émetteurs). 31% citent des frais médicaux, 22% des dépenses liées aux affaires.

Les destinataires des émissions de transferts sont très majoritairement des membres de la famille.

Avantages de l’envoi d’argent avec dépôt en espèces chez un agent / point de service selon les utilisateurs (QCM)

Proximité/Pas loin

Ce service n'est pas cher

Simple à utiliser

Confiance/Sûr/Sécurisé

Ce service est rapide

0%10%

20%30%

40%50%

60%70%

80%90%

100%

22%

24%

39%

55%

64%

Avantages des moyens informels d'envois d'argent les plus utilisés (QCM)

Service gratuit

Bien informé quand l'argent est arrivé

Simple à utiliser

Pas besoin de me déplacer

Confiance

Ce service n'est pas cher

0% 10% 20% 30% 40% 50%

Argent confié à d'autres personnes (chauffeur, commerçant,…)

Argent confié à des parents ou des amis qui voyagent

13

Page 14: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

3. Tendances généralesRéception de transfert

14

Fréquence de réception de transfert d’argent selon le type d’occupation et le milieu de résidence

Formel

Informel rural

Informel urbain

0% 25% 50% 75% 100%

31%

47%

30%

10%

12%

13%

33%

26%

30%

27%

15%

26% Ne reçoit pas d'argent

Reçoit de l'argent moins d'une fois par an

Reçoit de l'argent une fois par an

Reçoit de l'argent plus d'une fois par an

66% des ménages enquêtés ont reçu de l'argent au cours des 12 derniers mois.

Les ménages sondés du secteur informel rural reçoivent moins fréquemment des transferts d’argent que les ménages sondés du secteur informel urbain et les ménages sondés du secteur formel.

Parmi les receveurs, 81% ont reçu leur argent via des moyens formels uniquement.

Mode de réception préféré par les récepteurs de transferts s’ils pouvaient choisir

Le moyen par lequel les récepteurs préfèreraient recevoir de l’argent s’ils pouvaient choisir est « chez un agent/point de service » (39%).▬ Money gram / Western Union seraient appréciés par 29% des receveurs.

7%3%

39%

13%

28%

10%

Au bureau de Postes

Aucun, je suis satisfait avec le moyen utilisé

Chez un agent/point de service

Dans une agence

Money gram/Western Union

Pas de préférence

Page 15: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

15

Raisons pour lesquelles les ménages préfèreraient recevoir de l’argent via les réseaux internationaux (Western Union, Moneygram, etc.) (QCM)

Plus proche de chez moi/lieu de travail

Moins cher

Je suis sûr de retirer l'argent facilement

Plus simple à utiliser/moins de tracasseries

Plus confiance, sécurisé, plus fiable, plus sûr que l'argent arrive

Rapide : l'argent arrive plus rapidement

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%

19%

21%

22%

32%

47%

65%

Raisons pour lesquelles les receveurs préfèreraient recevoir de l’argent via un agent/point de service (QCM)

Moins cher

Plus confiance, sécurisé, plus fiable, plus sûr que l'argent arrive

Je suis sûr de retirer l'argent facilement

Plus simple à utiliser/moins de tracasseries

Plus proche de chez moi/lieu de travail

Rapide : l'argent arrive plus rapidement

15%

19%

19%

36%

63%

78%

Les principales raisons pour lesquelles les receveurs préfèreraient recevoir de l’argent via un agent/point de service sont les suivantes:▬ Rapidité d’obtention de l’argent,

▬ Proximité,

▬ Simplicité.

Les principales raisons pour lesquelles les ménages préfèreraient recevoir de l’argent via les réseaux de transferts internationaux (Western Union, Moneygram etc.) sont les suivantes:▬ Rapidité d’obtention de l’argent,

▬ Fiabilité sécurité,

▬ Simplicité d’utilisation.

3. Tendances généralesAvantages de moyens de réception d’argent

Page 16: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

3. Tendances généralesEmprunts

16

Les prêteurs les plus fréquents (QCM)

2%4%

9%

10%

12%

26%

60%

ONG/Fond/ Gouvernement

Client

Fournisseur / employeur

Banque

Tontine

Micro finance / Mutuelle

Parents/amis

La moitié des répondants ont emprunté au cours des douze derniers mois (49%).▬ Les populations rurales des zones de Dakar et de Saint Louis empruntent plus

fréquement de l’argent. Les populations des zones de Touba et de Ziguinchor empruntent le moins.

La majorité des emprunteurs (60%) s’adressent à la famille ou à des proches. ▬ 26% des emprunteurs ont emprunté auprès d’institutions de micro-finance / mutuelles,

▬ Seuls 10% des emprunteurs ont emprunté auprès des banques.

Pour les répondants qui ont pu emprunter auprès d’une banque, ils disent ne pas avoir rencontré de difficultés en général (57%). Néanmoins, le processus administratif est cité comme un inconvénient par 30% des emprunteurs.

Les emprunts auprès de la famille concernent plus souvent les dépenses courantes et les dépenses de santé, les emprunts auprès d’IMF servent à développer l’activité, tandis que ceux des banques sont utilisés pour construire.

Objets des emprunts lorsque le prêteur est la famille (QCM)

Créer une activité/nouveau business

Cérémonie (mariage, funérailles)

Payer des dettes

Acheter des équipements pour l'activité

Pour payer des dépenses de santé

Développer mon activité (stocks/exploitation)

Dépenses du ménage/dépenses courantes

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%

7%

10%

12%

16%

24%

27%

57%

Objets des emprunts lorsque le prêteur est une IF (QCM)

Envoyer des enfants à l'école/à d'autres formations

Pour aider quelqu'un

Pour un pèlerinage

Améliorer la maison (achat équipement)

Payer employés/main d'œuvre

Payer des dettes

Créer une activité/nouveau business

Acheter des équipements pour l'activité

Acheter une maison/terrain/construire

Dépenses du ménage/dépenses courantes

Développer mon activité (stocks/exploitation)

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%

3%

4%

1%

4%

6%

13%

10%

18%

10%

35%

62%

Emprunts auprès d'une banque

Emprunts auprès d'une IMF

Page 17: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

3. Tendances généralesÉpargne

17

Fréquence d’épargne parmi les épargnants réguliers selon le secteur d’activité

Formel

Informel rural

Informel urbain

0% 25% 50% 75% 100%

85%

52%

48%

Tous les jours toutes les semaines tous les mois

66% des répondants épargnent de façon régulière ou irrégulière.

31% épargnent de façon régulière (une fois par mois au moins).

En majorité, les répondants épargnent pour faire face aux dépenses inattendues: 81%.▬ 32% pour créer/développer une activité,

▬ 16% pour créer une activité.

Moyens d’épargne les plus utilisés par les épargnants (QCM)

J'achète des bijoux, des animaux, des marchandises

Je le mets dans la tontine

Je le mets sur un compte dans une IF

Je le garde avec moi/je le confie à des parents/amis

0% 25% 50% 75% 100%

11%

25%

41%

56%

La majorité des répondants gardent leur épargne avec eux ou la confient à un proche: 56%.▬ Les épargnants sont assez nombreux à placer leur épargne sur un compte bancaire ou

IMF (41%).

▬ Les tontines sont le 3ème moyen le plus utilisé pour épargner de l’argent avec 25% des épargnants y ayant recours.

Page 18: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

Avantages des moyens d’épargne les plus utilisés (QCM)

L'argent ne peut pas être facilement dépensé

Taux d'intérêt

Pas de choix ou connaissance d'autres moyens

Sécurité

Gratuit

Proximité

L'argent disponible

0% 25% 50% 75% 100%

Bijoux, animaux, marchandise Tontine Compte

Conserver l’argent avec soi ou chez des parents

Le moyen formel (Compte IF) est préféré pour sa sécurité, la disponibilité de l’argent et la difficulté de dépenser l’argent.

Conserver l’argent avec soi ou chez des parents est apprécié pour la disponibilité de l’argent, la proximité et la gratuité du service.

Les tontines présentent les avantages suivants:▬ ne peut pas être dépensé facilement,

▬ gratuité du service

▬ disponibilité de l’argent.

L’épargne en nature possède comme avantages le taux d’intérêt, la disponibilité et la proximité de l’argent.

3. Tendances généralesÉpargne

Raisons invoquées par les répondants qui connaissent l’épargne via PFE mais ne l’utilisent pas (QCM)

Les frais de retrait sont trop cher

Pas confiance/pas fiable

Pas facile de payer avec/faire des transferts

Connais pas

Pas besoin

S'inscrire est compliqué

Taux d'intérêt

Pas d'agent agréé

Trop compliqué à utiliser

13%

13%

13%

17%

17%

17%

22%

30%

39%

31% des répondants ont déjà entendu parler du PFE comme moyen d'épargne.

Les entretiens qualitatifs ont montré que :

▬ Les PFE sont globalement plus connus pour les services d’achat de crédit téléphonique, de paiement et de transferts;

▬ Alors que les IMF et banques sont connus pour l’épargne et le crédit.

Les répondants connaissant le PFE ne l’utilisent pas pour les raisons suivantes : ▬ Trop compliqué à utiliser,

▬ Pas d’agent agréé,

▬ Ne rapporte pas d’intérêt.

18

Page 19: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

3. Tendances généralesAssurance

19

67% des répondants connaissent au moins un type d’assurance.

Les répondants connaissent les assurances suivantes:

▬ Assurances de véhicules (voiture, moto) pour 57%,

▬ Assurance maladie / santé pour 36%.

19% des ménages ont souscrit à au moins une assurance dans les deux dernières années.▬ 6% des ménages ont souscrit à une assurance véhicule dans les deux dernières

années,

▬ 5% des ménages ont souscrit à une assurance santé dans les deux dernières années.

La principale cause de non souscription à une assurance parmi les répondants est le prix / le manque de moyens suivi de près par la non nécessité.

Raisons de souscription à une assurance (QCM) 57% de ceux qui ont souscrit à une assurance l’ont fait car la souscription était obligatoire.▬ Ils sont 14% à déclarer avoir souscrit à une assurance par le biais de sensibilisation par

un agent.

Raisons pour lesquelles les répondants n’ont pas d’assurance (QCM)

Connais pas/je sais pas comment ça marche/Pas suffisamment d'explication

Ne sait pas/pas de raisons particulières

Pas besoin

Trop cher / pas les moyens

0% 20% 40% 60%

8%

9%

17%

18%

Sensibilisation par un proche

Evénement qui m'est arrivé/à un proche

Affiliation employeur

Sensibilisation par un agent

Souscription associée à un autre service/obligatoire

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%

8%

9%

13%

14%

57%

Page 20: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

4. Profils

Page 21: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

4. ProfilsUne segmentation comportementale en 2 étapes des répondants

21

36%

16%13%

22%

8%5%

S1: Sans compte peu actifs fi-nancièrement

S2: Sans compte épargnants

S3: Sans compte émetteurs de trans-ferts

S4: Bancarisés traditionnels actifs en termes de transferts

S5: Bancarisés traditionnels emprunteurs

S6: Détenteurs d'au moins un PFE

L’échantillon de 1052 répondants du Sénégal peut se découper ainsi :▬ 64,4% des répondants ne possèdent pas de compte (ni de compte auprès d’une IF, ni

de PFE).

▬ 30,2% des répondants ont uniquement un compte auprès d’une IF . (profil « Bancarisés traditionnels »).

▬ 5,3% des répondants possédant au moins un PFE. (profil   «  Détenteurs d’au moins un PFE »).

Proportion des profils d’utilisateurs de services financiers identifiés1ère étape : Répartition des répondants en fonction de la détention d’un compte

2ème étape : Segmentation statistiques des répondants sans compte et des répondants bancarisés modernes

Parmi la population sans compte et les bancarisés traditionnels, nous avons identifié statistiquement 5 types de comportements financiers (selon l’épargne, l’emprunt, l’envoi et la réception d’argent).▬ 35,6% des répondants sont des sans comptes peu actifs financièrement. Ils épargnent

de façon irrégulière ou n’épargnent pas et n’envoient pas d’argent. Ils reçoivent des transferts d’argent et empruntent de façon modérée. (profil 1: «  sans comptes peu actifs financièrement  »).

▬ 16,3% des répondants sont des sans comptes épargnants. Ils épargnent systématiquement de l’argent au moins une fois tous les deux mois. 78% des sans comptes épargnants empruntent une fois par an ou moins. Ils reçoivent et envoient de l’argent de façon modérée. (profil 2: « sans comptes épargnants »).

▬ 12,5% des répondants sont des sans comptes émetteurs de transferts. Ils épargnent de façon irrégulière ou n’épargnent pas et effectuent des transferts d’argent. Ils reçoivent de l’argent et empruntent de façon modérée. (profil 3: «  sans comptes émetteurs de transferts  »).

▬ 21,8% des répondants sont des bancarisés traditionnels actifs en termes de transferts. Ils reçoivent tous de l’argent de façon irrégulière ou régulière. Ils sont 70% à envoyer de l’argent, Ils empruntent et épargnent de façon modérée. (profil 4: «  Bancarisés traditionnels actifs en termes de transferts »).

▬ 8,5% des répondants sont des bancarisés traditionnels emprunteurs . Ils ne reçoivent jamais d’argent et sont 50% à ne pas effectuer d’envoi. En revanche, ils sont nombreux à contracter des emprunts et épargnent de façon modérée (profil 5: « Bancarisés traditionnels emprunteurs  »).

Page 22: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

4. ProfilsCaractéristiques des profils

22

Détenteurs d’au moins un PFE

Bancarisés traditionnels

actifs en termes de transferts

Bancarisés traditionnels emprunteurs

Sans compte émetteurs de

transferts

Sans compte peu actifs

financièrement

Sans compte épargnants

Revenus

Occupation

Éducation

Milieu

Zone géographique

Âge

Genre

Formel / Informel

Urbain / Rural

Dak. Kao. Dak. Kao.

Homme / Femme

Tendance la plus haute parmi les segments (hauts revenus, haute éducation, âge avancé…)

Tendance dans la moyenne de la population sondée

Tendance la plus basse parmi les segments (bas revenus, faible éducation, jeune…)

.

.

Dak. Zig. Dak.St. Lou. Dak. Tou.St. Lou. Tam. St. Lou.Dak. Tam.Kao. Zig. Kao. Tou. St. Lou.

Tendance basse parmi les segments (bas revenus, faible éducation, jeune…)

Tendance haute parmi les segments (hauts revenus, haute éducation, âge avancé…)

.

Homme / Femme Homme / Femme Homme / Femme Homme / Femme Homme / Femme

Urbain / Rural Urbain / Rural Urbain / Rural Urbain / Rural Urbain / Rural

Formel / Informel Formel / Informel Formel / Informel Formel / Informel Formel / Informel

Page 23: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

4. ProfilsConnaissances des services financiers selon les profils: connaissance des services offerts via le PFE

23

Connaissance des moyens d’envois d’argent en stockant de l'argent sur le PFE sans se déplacer

Connaissance des moyens de paiements en gardant de l'argent sur le PFE sans se déplacer

Connaissance des moyens d’épargner en gardant de l'argent sur le PFE sans se déplacer

S1: Sans compte peu actifs financièrement

S2: Sans compte épargnants

S3: Sans compte émetteurs de transferts

S4: Bancarisés traditionnels actifs en termes de transferts

S5: Bancarisés traditionnels emprunteurs

S6: Détenteurs d'au moins un PFE

0% 25% 50% 75% 100%Non Oui

La connaissance des moyens de paiement via des agents de proximité ou des PFE, et de l’épargne sur PFE augmente clairement avec le niveau d’inclusion financière :▬ L’activité de transferts financiers (émetteurs ou receveurs)

▬ La détention ou non d’un compte dans une IF,.

Il faut cependant noter que la connaissance « de nom » est souvent très différente de la connaissance réelle du service. Peu savent que l’on peut à la fois épargner, transférer, payer des factures et du crédit téléphone avec un PFE.

▬ Très peu connaissent l’ensemble des services possibles dans une IF ou avec un PFE.

▬ Les moyens d’émissions d’argent via guichet ou PFE sont en général plus connus que les moyens de paiement ou d’épargne via guichet ou PFE.

▬ Les moyens de transfert d’argent par voie formelle sont très connus des populations détenteurs d’au moins un PFE.

▬ Les détenteurs de PFE ou de compte dans une IF sont plus au courant des moyens d’envoyer de l’argent via voie formelle que les populations sans comptes, et en particulier les détenteurs d’au moins un PFE.

▬ Les bancarisés traditionnels emprunteurs ou actifs en termes de transferts sont également connaisseurs des moyens d’envois d’argent formel, alors que les bancarisés traditionnels emprunteurs sont bien moins actifs en termes de transferts (0% ne reçoivent de l’argent et seulement 50% en envoient).

▬ Les détenteurs d’au moins un PFE et les bancarisés traditionnels actifs en termes de transferts sont les plus à jour sur les moyens de paiements, que ce soit au guichet ou via PFE.

▬ Les sans comptes peu actifs financièrement sont le profil le moins connaisseurs des moyens de paiement ou d’épargne.

▬ Les bancarisés traditionnels emprunteurs ont moins connaissance des moyens de paiements mais une meilleure connaissance des moyens d’épargne.

S1: Sans compte peu actifs financièrement

S2: Sans compte épargnants

S3: Sans compte émetteurs de transferts

S4: Bancarisés traditionnels actifs en termes de transferts

S5: Bancarisés traditionnels emprunteurs

S6: Détenteurs d'au moins un PFE

0% 25% 50% 75% 100%Non Oui

S1: Sans compte peu actifs financièrement

S2: Sans compte épargnants

S3: Sans compte émetteurs de transferts

S4: Bancarisés traditionnels actifs en termes de transferts

S5: Bancarisés traditionnels emprunteurs

S6: Détenteurs d'au moins un PFE

0% 25% 50% 75% 100%Non Oui

Page 24: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

4. ProfilsRaisons d’ouverture et de non-ouverture de compte

24

Raisons d’ouverture d’un compte dans une IF ou d’un PFE (selon le profil)

S4: Bancarisés traditionnels actifs en termes de transferts

S5: Bancarisés traditionnels emprunteurs

S6: Détenteurs d'au moins un PFE

0% 25% 50% 75%

2%

1%

13%

5%

6%

18%

6%

3%

21%

11%

16%

23%

26%

36%

32%

53%

47%

27%

71%

69%

54%

Pour épargnerPour avoir un prêtPour mes dépenses quotidiennes (ménage/affaires)Pour recevoir mon salairePour faire/recevoir des paiementsPour recevoir de l'argent (hors salaire)

Pour ce qui concerne les IMF, le fait d’avoir un compte –et même le fait d’épargner– est largement associé à l’accès au crédit:

Les produits d’épargne et leur caractéristiques (rémunération, etc.) sont peu connus , y compris par les détenteurs..

Les détenteurs de PFE de leur côté, ont des raisons d’ouverture diverses: chacun a souscrit dans un but précis, et sans forcément recourir aux autres services, par manque d’information. ▬ L’épargne est la principale motivation pour l’ouverture d’un compte

▬ Les détenteurs d’au moins un PFE présentent des motivations plus variées avec une importance plus grande pour la domiciliation de salaire, assurer l’avenir de leur enfant, la réception et l’envoi d’argent et les dépenses quotidiennes. On note que la réalisation d’emprunt n’est pas autant prioritaire pour ce segment qu’elle l’est pour les bancarisés traditionnels.

▬ Les bancarisés traditionnels actifs en termes de transferts sont majoritairement motivés à ouvrir un compte pour un enfant et pour assurer son avenir. Ils sont peu à mettre en avant la possibilité d’effectuer des transferts comme raison d’ouverture de compte, malgré une forte activité de transfert.

Raisons de non-ouverture de compte dans une IF (selon le profil)

Les « Raisons religieuses » sont de loin la principale raison citée par les répondants sans comptes ou détenteurs de PFE pour leur non-utilisation d’un compte dans une IF. ▬ Il ne s’agit néanmoins pas d’un éléments bloquant. Il est souvent associé à une ou

plusieurs autres raisons et lié au fait d’avoir peur du crédit.

▬ D’après les entretiens qualitatifs, les non détenteurs épargnants sont toutefois moins nombreux à citer ces raisons religieuses, car ils sont globalement mieux sensibilisés. Plusieurs d’entre eux envisagent l’ouverture d’un compte dans une IF, souvent par sensibilisation de la part de proches. Les critères susceptibles de les motiver étant la sécurisation de l’argent et l’accès au crédit. Lorsque l’ouverture est envisagée, les critères de choix de l’institution spontanément mentionnés sont les conseils donnés par les proches et l’accès au crédit.

▬ Pour les non détenteurs actifs financièrement, on notera que la facilité de dépôt et retrait (disposer de son argent à tout moment et facilement) apparaît comme importante.

S1: Sans comptes peu actifs financièrement

S2: Sans comptes épargnants

S3: Sans comptes émetteurs de transferts

S6: Détenteurs d'au moins un PFE

0% 25% 50% 75%

56%

44%

60%

7%

Raisons religieusesC'est trop compliqué (paperasse/tracasseries administratives)Je n'ai pas les moyens (revenus insuffisants/irréguliers)Trop d'attente au guichetTrop loin de chez moiConnais pas/je sais pas comment ça marche/Pas suffisamment d'explicationJe n'ai pas confiance/j'ai peur pour mon argent (notoriété/sécurité)

Page 25: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

4. ProfilsPoids économiques

25

Sans comptes peu actifs financièrement

Bancariséstraditionnels

actifs en terme de transfert

Bancarisés traditionnels emprunteurs

Sans compte émetteurs de transferts

Sans compte peu actifs financièrement

Sans compte épargnants

Détenteurs d’au moins

un PFE

Emprunts

Épargne

Émission

Réception

0,16 Millions d’individus (2,3% de la population >15 ans)

3,4 Mds FCFA de revenu Mensuel (0,6% du PIB annuel)

0,43 Millions d’individus (6,0% de la population >15 ans)

7,9 Mds FCFA de revenu mensuel(1,4 % du PIB annuel)

Possède au moins un PFE

Possède un compte auprès d’une IF

Emprunts

Épargne

Émission

Réception

Emprunts

Épargne

Émission

Réception

1,06 Millions d’individus (14,8% de la population >15 ans)

17,9 Mds FCFA de revenu mensuel(3,2% du PIB annuel)

0,82 Millions d’individus (11,5% de la population >15 ans)

14,8 Mds FCFA de revenu mensuel(2,6% du PIB annuel)

1,84 Millions d’individus (25,7% de la population >15 ans)

27,1 Mds FCFA de revenu mensuel(4,8% du PIB annuel)

0,70 Millions d’individus (9,8% de la population >15 ans)

11,7 Mds FCFA de revenu mensuel(2,1% du PIB annuel)

Emprunts

Épargne

Émission

Réception

Emprunts

Épargne

Émission

Réception

Emprunts

Épargne

Émission

Réception

Les populations à faibles revenus

étudiées représentent 70% de la population

de plus de 15 ans du Sénégal et 15% du PIB

national

Possède un compte auprès d’une IF

0%

25%

50%

75%

100%

Clés de lecture

Page 26: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

4. ProfilsPortraits

26

Bancariséstraditionnels

actifs en terme de transfert

Bancarisés traditionnels emprunteurs

Sans compte émetteurs de transferts

Sans compte peu actifs financièrement

Sans compte épargnants

Détenteurs d’au moins un PFE

Madjiguene, fabrique des bijoux en perles

Papa, 30 ans,

menuisier bois

Gathy, 40 ans, vendeuse de sandwichs et viande grillée

Pape , 45 ans, menuisier métallique Assane, 27 ans, pêcheur Babacar, agriculteur

Une description détaillées des portraits des profils identifiés est disponible dans le rapport détaillé de l’étude (disponible uniquement en français)..

Page 27: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

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The project was completed in collaboration with EY and Horus Development Finance.

Page 28: Résumé exécutif – Cartographie de la demande et de l’utilisation des services financiers par les populations à bas revenus au Sénégal

Advancing financial inclusion to improve the lives of the poor

www.cgap.org