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Fiche de Lecture The New Digital Age Eric Emerson Schmidt Est un personnage emblématique de l’ère du digital, il a été PDG de Google pendant 10 ans (2001-2011) puis est devenu président exécutif du CA (car remplacé par Larry Page). Il a assumé des responsabilités importantes en matière de gestion, de stratégie et d'expertise technologique, mais aujourd’hui il est en charge des partenariats, des relations commerciales et gouvernementales, et des innovations en matière de technologies. Jared Cohen, Directeur de Google Ideas et adjoint au Conseil des relations étrangères. Auparavant il a été conseiller auprès de Condoleeza Rice et Hillary Clinton. Ses expertises / idées : l’antiterrorisme, lutte contre la radicalisation, le Proche-Orient et l’Asie du Sud, l’internet Libre, encourager l’opposition dans les régimes autoritaires. Date de sortie : 23 Avril 2013 Résumé : A travers cette collaboration, ces 2 penseurs internationaux et leaders dans leurs expertises réciproques, nous donne une vision prospective du monde à l’heure du digital : un monde où l’interconnexion entre les individus sera la norme, un monde empli de nouveaux enjeux à comprendre et à exploiter. Step by Step : NOUVELLES TECHNOLOGIES : VERS UNE MODIFICATION DES COMPORTEMENTS Une connectivité inégale : Certaines pays ont connu une connexion à l’internet progressive, par exemple les pays occidentaux qui ont d’abord connu l’ère des modems, pour aujourd’hui avoir accès gratuitement à des centaines de bornes Wi-Fi. Pour d’autres pays, ce processus de connexion a été vécu en accéléré. Ils n’ont jamais connu les modems et sont directement plongés dans l’Internet des connexions rapides, et du Wi-Fi démocratisé. Leur adaptation aux nouveaux usages doit donc être plus rapide. 1

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Fiche de Lecture : The New Digital Age Eric Emerson Schmidt Jared Cohen Retour en 5 pages sur l'excellent New Digital Age. Pour tout ceux qui n'ont pas le courage de lire les 250 pages de Cyber Warfare, FAI, New Technologies et Identité Virtuelle

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Fiche de LectureThe New Digital Age

Eric Emerson SchmidtEst un personnage emblématique de l’ère du digital, il a été PDG de Google pendant 10 ans (2001-2011) puis est devenu président exécutif du CA (car remplacé par Larry Page). Il a assumé des responsabilités importantes en matière de gestion, de stratégie et d'expertise technologique, mais aujourd’hui il est en charge des partenariats, des relations commerciales et gouvernementales, et des innovations en matière de technologies.

Jared Cohen, Directeur de Google Ideas et adjoint au Conseil des relations étrangères.

Auparavant il a été conseiller auprès de Condoleeza Rice et Hillary Clinton. Ses expertises / idées : l’antiterrorisme, lutte contre la radicalisation, le Proche-Orient et

l’Asie du Sud, l’internet Libre, encourager l’opposition dans les régimes autoritaires.

Date de sortie : 23 Avril 2013

Résumé : A travers cette collaboration, ces 2 penseurs internationaux et leaders dans leurs expertises réciproques, nous donne une vision prospective du monde à l’heure du digital : un monde où l’interconnexion entre les individus sera la norme, un monde empli de nouveaux enjeux à comprendre et à exploiter.

Step by Step :

NOUVELLES TECHNOLOGIES : VERS UNE MODIFICATION DES COMPORTEMENTS

Une connectivité inégale :Certaines pays ont connu une connexion à l’internet progressive, par exemple les pays occidentaux qui ont d’abord connu l’ère des modems, pour aujourd’hui avoir accès gratuitement à des centaines de bornes Wi-Fi. Pour d’autres pays, ce processus de connexion a été vécu en accéléré. Ils n’ont jamais connu les modems et sont directement plongés dans l’Internet des connexions rapides, et du Wi-Fi démocratisé. Leur adaptation aux nouveaux usages doit donc être plus rapide. Quoiqu’il en soit, cette tendance à la connectivité internationale va révolutionner la donne. Elle modifiera notre manière de travailler et de collaborer, nous ne serons plus contraints par les distances, car en contact constant avec des équipes à l’autre bout de la planète. L’émergence de nouveaux talents, n’en sera alors que plus facile.

L’internet qui facilite la vie : L’avènement des systèmes intégrés Les interactions quotidiennes avec les technologies vont devenir monnaie courante, et les nouveaux systèmes intégrés deviendront des assistants au quotidien nous permettant de gérer plus efficacement notre temps. Exemple : Robots domestiques bientôt capables de réparer l’électricité ou la plomberie, ou encore une armoire intelligente capable de choisir vos vêtements par des algorithmes (vêtements sales/ propres/ en cours de lavage), une puce plate dans nos chaussures capable de générer de l’électricité pour recharger son téléphone (Mutua : http://www.youtube.com/watch?v=ik0uq2hqTEM), ou encore une puce à ingérer capable de dresser des diagnostic sur notre santé.

Tout ces systèmes vont peu à peu intégrer de nouvelles fonctionnalités comme la reconnaissance vocale, la détection des mouvements sans camera (http://www.youtube.com/watch?v=VZ7Nz942yAY), ou le contrôle robotique par la pensée (http://www.youtube.com/watch?v=cXFmRzNZHqc). Ces systèmes seront entièrement

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personnalisables. Ainsi, ce ne sont plus les marchés qui entraineront des usages, mais les utilisateurs qui paramètreront leur device en fonction de leurs usages.

Modifications des comportements humains : Toutes ces fonctionnalités qui relevaient du jeu vont dorénavant avoir une logique fonctionnelle. Mais quels impacts ces technologies auront sur nos comportements ? Apprendrons-nous à parler en paragraphe ou les structures de nos lettres se rapprocheront-elles plus du langage oral ? Apprendrons-nous un langage corporel international pour commander des robots ?

Ces nouvelles technologies touchent aussi à l’essence de ce que nous serons, notamment en modifiant l’éducation et l’apprentissage. Les vidéos éducatives sont en plein développement, par exemple la chaîne Khan Academy (http://www.youtube.com/user/khanacademy) et la structure même de l’éducation se module : abandon des devoirs à la maison, remplacement des livres par des cartes SIM.

GOUVERNEMENT, FAI ET CITOYENS

Définition l’identité virtuelle : Aujourd’hui, nous avons tendance à croire que notre identité virtuelle se limite encore à notre Facebook, or dans les années à venir notre identité virtuelle va profondément s’enrichir jusqu’à devenir une constellation de profils regroupant l’ensemble de nos actions en ligne. Jusqu’ici le droit à l’anonymat sur internet a été considéré comme naturel, comme un droit acquis, mais d’ici peu cet anonymat sera mis à mal par les gouvernements. Certains d’entre eux se serviront de ces identités virtuelles pour contrôler les populations. Les gouvernements exigeront des profils vérifiés et rejetteront les “Hidden people”, ceux qui ne veulent pas déclarer leur identité virtuelle. Ils créeront donc un classement tacite de valeur entre les individus (les profils vérifiés remonteront plus rapidement dans les recherches, tandis que les hidden seront simplement supprimés des résultats de requêtes). La présence en ligne aura donc un prix à payer : Etre vérifié ou être supprimé. Les régimes autoritaires iront plus loin encore, en piratant les devices avant de les vendre, en introduisant des puces permettant d’espionner les conversations des citoyens. Hadopi à la trappe, les gouvernements ne banniront plus les connexions internet en cas de téléchargement illégaux, ils iront jusqu’à interdire des prêts bancaires. Nos comportements en ligne seront donc de plus en plus surveillés, mais auront surtout des conséquences pouvant être très sévères sur nos vies Offline.

Aujourd’hui nous sommes encore dans un schéma de retranscription Online de nos comportements Offline, mais cette tendance va progressivement s’inverser dans l’avenir. Nos enfants auront dès la naissance une identité Online (materialisé par un site en nom propre à la naissance), qui se traduira par des expériences Offline. En pratique, le nom que vous donnerez à vos enfants définira, en partie, leur singularité dans le monde physique, car plus vous choisirez un nom commun (Mary Dupont, James Jones…) plus leur identité sera noyée dans le flot de profils. A l’inverse, plus vous choisirez un prénom original (John David Smith, Elmira Del Fuerte), plus le profil se distinguera des autres et remontera dans les résultats de recherches. Ces nouveaux comportements entraineront dans leur sillage la création de nouveaux business, notamment des entreprises de mesure d’identité, ou des consultants en e-pertinence… même les assurances joueront un rôle dans la présence Online, en intégrant une assurance sur les dommages à l’e-reputation.

Sécurité et identité :Ces identités en ligne auront demain une très grande valeur, et créeront des opportunités pour le crime. Le hacking de compte deviendra un véritable business et permettra à plusieurs personnes de devenir directement des maîtres-chanteurs ou de vendre ces informations au plus offrant. Selon Schmidt et Cohen, le marché des données sera bientôt aussi important que celui de la drogue.

Fragmentation de l’internet : Bientôt il n’y aura plus UN internet, mais des centaines, certains seront des internets parallèles et d’autres seront simplement contrôlés par des états (Chine). Tous les gouvernements se posent aujourd’hui la question du champ des possibles qu’ils souhaitent mettre en place avec Internet. Trois types de filtrages sur Internet existent :

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Le filtrage flagrant : Par exemple la Chine où des plateformes entières sont interdites d’accès comme Facebook, Tumblr et Twitter. Le gouvernement banni tous les sujets allant contre la volonté de l’état.Le filtrage “embarrassé” : Turquie = Filtrage plus tolérant, mais qui reste très restrictif. Ce type de filtrage est courant dans les pays où il y a des divergences d’opinions entre l’état et les citoyens. La Turquie possède plusieurs offres d’Internet (Parent, Enfant…)Le filtrage sélectif et limité : Corée du Sud, Allemagne, Malaisie. Ce filtrage est légiféré par des lois. Par exemple, il est interdit de faire la négation de la Shoah en Allemagne. La Malaisie, quant à elle, avait choisi d’interdire l’accès à Megaupload et à Pirate Bay. La Corée du Sud, elle, interdit l’accès à 40 sites Internet en faveur de la Corée du Nord.

Selon Schmidt et Cohen, la solution est une édition collective des règles de l’Internet qui est nécessaire pour chaque pays. L’anglais va petit à petit disparaitre pour créer des réseaux dans le réseau où une seule langue spécifique au pays sera utilisée. L’Internet va profondément se fragmenter, avec des divisions et des subdivisions. Peut-être même qu’un jour les internautes auront besoin d’un visa pour visiter des sites web de certains pays avec des régimes autoritaires. L’Iran veut par exemple créer son propre Internet, totalement contrôlé par le gouvernement (sorte d‘Internet Halal). D’autres en revanche, choisiront d’afficher leur volonté pour la donnée libre, comme l’a fait le Chili en 2010. Certains pays s’uniront peut-être au sein d’un traité pour créer un espace Schengen Online.

Vers la toute puissance des FAI : Bientôt les FAI auront plus de pouvoir et plus d’impact que beaucoup de gouvernements. Pourquoi? Car avec leur moyen astronomique, ils réussiront là où les gouvernements ont échoués, notamment en créant de nouveaux services aux personnes, ou en donnant accès à des financements massifs. En Somalie, par exemple, les citoyens auront bientôt accès à des services en terme d’éducation, de santé et de sécurité grâce à leur FAI.

Les FAI, marques technologiques et gouvernements ne pourront bientôt plus éluder la question de la protection des données privées. Il y aura de plus en plus d’avocats dans ces entreprises, pour protéger et renforcer les conditions d’utilisations. Et face à ces nouveaux dangers, plusieurs alternatives s’offrent à ces acteurs :

Créer des groupements de marques en signant des traités contre la vente de données, développement de pratiques plus éthiques,

De nouvelles lois par les gouvernements pour légiférer et protéger. Par exemple, une loi rendant toutes les données avant les 18 ans d’un individus deviendraient inutilisables. Il serait alors illégal de fouiller le Facebook d’une personne avant ses 18 ans.

Le large développement des associations de protections des citoyens, qui luttent au quotidien pour améliorer les droits des internautes.

MEDIAS VS INTERNET

Validité des Informations : WikileaksMalgré l’hyper connexion et la somme incommensurable d’informations disponible en ligne, il est important de se demander si toutes les informations sont bonnes à rendre public. C’est le problème que soulève le cas Wikileaks, car au delà de la mise à disposition d’informations sensibles, Wikileaks nous permet de nous interroger sur le statut et les conséquences des informations. Chez Wikileaks, une seule personne détermine si il est bon de publier un contenu, sans pour autant prendre en compte les dangers inhérents à la révélation des contenus pour la sécurité des personnes concernées. Assange, le fondateur de Wikileaks, a été largement diabolisé pour les révélations et les conséquences de ces dernières. Bradley Manning est aussi un exemple de cette pratique. Pour autant, ces nouveaux usages soulèvent la question de la perception des informations. Si Bradley Manning avait révélé des informations sur le Venezuela ou la Corée, nul doute que les réactions auraient été toutes autres, les USA au lieu de condamner cet acte, l’aurait certainement salué. Avenir des médias VS Tweets :

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Avec la démocratisation des connexions et des profils Twitter, aujourd’hui tout le monde peut devenir un reporter en moins de 10 secondes. Comment les médias traditionnels peuvent-ils rivaliser avec des millions d’internautes publiant de l’information en temps réel? En l’état, ils ne peuvent pas. Le marché va progressivement se modifier. Les tweets seront utilisés en temps réel pour avoir accès aux Breaking News, tandis que les médias traditionnels seront consultés pour avoir des compléments d’informations. Avec le temps, ils ne seront plus les premières sources de renseignements, mais au contraire deviendront des agrégateurs et des vérificateurs d’informations.

Les stars internationales deviendront elles aussi des canaux d’informations puissants, en profitant de leur notoriété pour relayer des messages à de larges audiences. C’est notamment ce qu’a fait le couple Brangelina, qui payait des informateurs en Syrie pour faire des reporting sur la crise. Mais in fine, quelle validité pour l’information sachant que les reporters ne sont pas des journalistes? Selon Schmidt et Cohen, en dépit de la véracité des propos et de l’éthique journalistique, ce nouveau mode d’information (star media) sera privilégié par beaucoup.

CYBER GUERRE ET INTERNET

Provocation digitale et cyber guerre :On a tendance a croire que les cyber-guerres sont virtuelles, or elles sont bien ancrées dans le monde physique. En 2010, les USA et Israël ont crée un programme appelé « Olympic Games », qui consiste en un virus appelé le « Stuxnet Worm ». Ce virus envoyé dans les ordinateurs de la centrale nucléaire de Natanz en Iran avait pour but, soit d’accélérer ou de ralentir le système, pour causer des dysfonctionnements dans les réacteurs, tout cela en éteignant les alarmes de sécurité. Résultat, une attaque Online, ayant des effets dans le Offline.

L’avènement des Sphère d’influence en ligne est aussi un véritable danger. Par exemple, la Tanzanie et la Chine se sont récemment alliées. La Tanzanie n’avait pas les fonds et les technologies nécessaires pour développer l’accès Internet. Le pays a donc passé un accord avec la Chine pour installer des milliers de kilomètres de câbles pour connecter la Tanzanie à Internet. En contrepartie la Chine a récupéré des mines de fer. Suivant la même logique, de nombreux pays vont se tourner vers les 4 grands FAI : Cisco, Ericson, Huawei et Alcatel, qui travaillent souvent main dans la main avec les gouvernements. Les superpuissances vont agrandir leurs armées digitales, via ces sphères d’influence, et le politique sera de plus en plus lié au commercial. Les attaques digitales deviendront alors intraçables car relayées par les réseaux de plusieurs pays, et de plusieurs FAI. L’anonymisation des attaques devient alors le plus gros problème pour les états, car ne sachant pas de qui émane l’attaque, ils ne peuvent mettre en place de riposte.

Perception de la guerre : Les guerres vont peu à peu se virtualiser, elles deviendront des évènements encore plus lointains pour les populations, qui ne seront soit pas tenues au courant, soit qui ne comprendront pas les effets des attaques. La notion de guerre va progressivement se déshumaniser. Car si les hommes ne sont plus sur le terrain (les combats étant menés par des drones ou des machines), les hommes ne sont plus blessés, et sans blessures physiques ou morales, les citoyens n’estiment plus la gravité de la guerre. Il y aura donc moins de morts, de dommages collatéraux, et de blessés. Les attaques seront bien plus ciblées, et les champs de batailles vont s’automatiser. Cette transformation implique de nouveaux enjeux de taille, car si l’homme peut créer des matières pare-balles pour protéger les hommes, il ne peut pas créer de système informatique à l’épreuve d’une attaque digitale.

La guerre digitale est-elle donc plus ou moins dangereuse que la guerre physique? Les champs de bataille, même meurtiers, initiaient une fraternité entre les soldats. Ils avaient l’opportunité de prendre des décisions courageuses. Ils pouvaient se sacrifier pour leur nation, ce qu’un robot ne pourra pas faire, car ils n’ont pas de sensibilité, d’éthique ou de passion. A qui sont imputables les actions d’un robot? Si un robot tue un civil, qui doit-on accuser? Le robot? Le soldat qui manipule le robot? Le technicien qui l’a conçu? L’entreprise qui l’a fabriqué? Le pays qui l’a commandé?

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Nouvelles questions, nouveaux enjeux, nouveaux objectifs : Le digital sur le champ de bataille changent bien des aspects du combat. Et les pays qui maitriseront ces technologies, auront une longueur d’avance et plus de pouvoir : le Bangladesh, l’Estonie, la Suède, la Finlande, la Norvège et le Chili sont en tête de peloton. Peu importe à quel point la guerre va se virtualiser, elle aura toujours un impact dans le Offline, et les décisions seront toujours prises par des hommes. La guerre devient directement moins risquée, mais proportionnellement plus compliquée (intrusions dans des systèmes, vols ou fuites d’informations sensibles).

Le futur de la reconstruction :Même si la technologie peut faire beaucoup, elle ne peut pas tout faire. Elle ne peut pas reconstruire directement une société. En revanche, la technologie peut amélioré et accéléré les process politiques et économiques. La communication et la connexion Internet seront donc les 1ers éléments à remettre en place après un conflit. Les providers de télécommunications seront donc les premiers à aider à la reconstruction, ce qui leur confèrera un pouvoir en plus. Ces technologies aideront notamment l’opérationnel en manageant plus efficacement les ressources disponibles. Par exemple, dans un camp de réfugiés, les gouvernement ou ONG pourraient mettre en place une BDD avec reconnaissance faciale et associations de compétences, qui permettraient d’identifier rapidement les médecins, les maçons, ou toutes les personnes pouvant aider à la reconstruction. Le rôle des ONG dans la reconstruction :Avec internet, de plus en plus de start-ups vont se créer pour venir en aide aux pays en difficulté. Ces start-ups se positionnent comme des concurrents directs des ONG traditionnelles. Elles ont l’avantage d’être marketées, mais ont bien moins d’expériences, elles sont moins efficaces sur le terrain, car elles manquent d’expertises. Un sentiment de défiance, similaire à celui de la publicité, va émerger, car plus on introduit la notion de marketing dans ces plateformes, plus la confiance décroit. Les gouvernements pourraient alors décider de mettre en place une BDD générale avec des reportings et des évaluations de chaque entité présente sur le terrain.

L’ère des grosses ONG tire à sa fin, bientôt les individus préfèreront les petites structures avec des objectifs hyper-ciblés au profit de causes qui les touchent de manière personnelle. Les ONG deviendront alors des agrégateurs et des cautions de confiance.

Conclusion : La technologie n’est pas la panacée au problème de l’humanité. Elle pourra aider les hommes, mais

ces derniers conserveront les décisions, les jugements et la capacité d’intuition. Les ordinateurs s’occuperont de toutes les tâches automatiques, comme le stockage de données, les analyses prospectivistes…

Le Online ne remplacera pas le Offline, mais il va compliquer tous les comportements humains.

Les états vont devoir mettre en place des politiques différentes au sein de leur pays et concernant l’étranger, en créant à chaque fois une politique Offline et une Online.

Les individus auront plus de pouvoir.

Il y aura toujours plus de datas, et donc des opportunités pour contrôler les masses.

Les enjeux majoritaires de cette nouvelle ère digitale sont la protection des données et la coexistence de plusieurs niveaux de maturité sur le digital. Car cette nouvelle ère doit faire coexister deux civilisations différentes : la première Offline qui a grandi et évolué pendant des années et une nouvelle civilisation virtuelle en formation.

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