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Diagnostic énergétique des installations de ventilation industrielle DIRECTION DE L’INDUSTRIE

Guide ventilation diag-int

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Diagnostic énergétiquedes installations

de ventilation industrielle

DIRECTION DE L’INDUSTRIE

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A LIRE

ÉGALEMENTLa ventilation en entreprise, rechercher la performanceNovembre 2003 – 44 pages – Référence : 4870 – Prix de vente : 20 €

Entreprises : optimisez vos consommations énergétiquesOctobre 2003 – 82 pages – Référence : 4459 – Prix de vente : 23 €

Industrie textileComment maîtriser vos consommations électriques ?Co-édition ADEME / IFTHMai 2001 – 48 pages – Référence : 3746 – Prix de vente : 27,44 €

Bonnes pratiques énergétiques dans l’industriePour une meilleure efficacité et rentabilitéOctobre 2000 – 124 pages – Référence : 3745 – Prix de vente : 45,73 €

Mesure de l’humidité des solides dans l’industrieSeptembre 2000 – 36 pages – Référence : 3524 – Prix de vente : 24,39 €

Les procédés de séchage dans l’industrieCo-édition ADEME / CETIATJuin 2000 – 110 pages – Référence : 3186 – Prix de vente : 57,93 €

Diagnostic énergétique des installations frigorifiques industriellesCo-édition ADEME / EDFFévrier 2000 – 116 pages – Référence : 3188 – Prix de vente : 48,78 €

Le froid efficace dans l’industrieAoût 1999 – 216 pages – Référence : 3187 – Prix de vente : 73,18 €

Industrie textileEnvironnement et EnergieCo-édition ADEME / IFTHSeptembre 1997 + actualisations 1998/1999/2000-2001Référence 2777 – Prix de vente : 228,25 €Adresse de commande : IFTH – DR Mulhouse – 185, rue de l’Illberg – 68093 Mulhouse Cedex

Les aides aux entreprisesAvril 2003 – Chemise avec 15 fiches – Référence : 4711 – Gratuit

Variation et gestion de l’éclairage tertiaire et industrielCo-édition ADEME/Syndicat de l’éclairageFévrier 2003 – 12 pages – Référence : 4535 – Gratuit

A PARAÎTRE :

Eclairage industrielCo-édition ADEME / Syndicat de l’éclairageRéférence : 4538

Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consente-ment de l’auteur ou de ses ayants droits ouayants cause est illicite selon le Code de la propriété intellectuelle (Art. L 122-4) et constitue une contrefaçon réprimée par le Code pénal. Seules sont autorisées (Art. L 122-5) les copies ou reproductionsstrictement réservées à l’usage privé ducopiste et non destinées à une utilisationcollective, ainsi que les analyses et courtescitations justifiées par le caractère critique,pédagogique ou d’information de l’œuvre à laquelle elles sont incorporées, sous réser-ve toutefois, du respect des dispositions desarticles L 122-10 à L 122-12 du même Code,relatives à la reproduction par reprographie.

© ADEME Editions,Angers 2003ISBN 2-86817-740-9

POUR COMMANDER

ADEME Éditions2, square La Fayette – BP 40649004 ANGERS Cedex 01

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REMERCIEMENTS

Ce guide a été réalisé avec le concours du bureau d’études Ingénierie Tous Fluides / ITF et du Centre Technique des Industries Aérauliques et Thermiques / CETIAT.Comité de pilotage

• Jacques-Olivier BUDIN ADEME – Département Industrie Air-Energie

• Bruno CHRETIEN ADEME – Direction de l’Industrie

• Agnès HEYBERGER ADEME – Service Communication

• Sandrine LACOMBE ADEME – Département Industrie Air-Energie

• Bernard BRANDON CETIAT

• Philippe BERTRAND ATEMA Conseil

• Stéphane RUELLAN ATEMA Conseil

Coordination technique

• Jacques-Olivier BUDIN ADEME – Département Industrie Air-Energie

• Bruno CHRETIEN ADEME – Direction de l’Industrie

Suivi d’édition

• Agnès HEYBERGER ADEME – Service Communication

Rédaction

• Stéphane RUELLAN ATEMA Conseil

• Bruno GEORGES ITF

Conception, réalisation

• Sabine ALLIER SOLEIS Communication

•Véronique HUCAULT SOLEIS Communication

Crédit photos

• Couverture : Soleis pour l’ADEME

AvertissementDes extraits du Guide pratique de ventilation "Principes générauxde ventilation" (référence INRS ED 695) ont été utilisés dans cet ouvrageavec l'aimable autorisation de l'INRS (Institut national de recherche et desécurité). Ceci n'engage en aucune façon l'INRS sur le contenu de cetouvrage.

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AVANT-PROPOS

Le nombre des installations de ventilation dans l’industrie est en augmentation dans tous lessecteurs d’activité. Leurs fonctions sont en effet nombreuses et diversifiées :

➠ améliorer le confort et l’hygiène dans les zones de travail ;➠ protéger les personnes vis à vis des émissions de polluants ou des charges

thermiques émises par les procédés ;➠ protéger les produits et les matériels ;➠ traiter les produits.

Or, force est de constater que l’efficacité énergétique de ces installations n’est pas une préoccupation majeure des utilisateurs qui ne réalisent pas toujours le surcoût important liéà une mauvaise gestion des installations.

Pourtant, ces installations méritent qu’un effort soit fait pour optimiser leur consommation.Outre l’effet bénéfique sur l’environnement, c’est la compétitivité de l’entreprise qui est enjeu, par le biais des gains dus aux économies d’énergie.

Le présent ouvrage s’inscrit dans cette démarche d’amélioration de l’efficacité énergétique.Il contribue à donner des éléments de méthode à l’expert en diagnostic ou en aéraulique quiintervient aux côtés des entreprises pour optimiser leurs installations.

Ce guide est organisé autour de quatre grandes parties :

➠ un répertoire pratique sur les installations de ventilation ;➠ une section méthodologique sur la mise en œuvre d’un diagnostic ;➠ des éclairages sur les méthodes et techniques de mesure usuelles ;➠ des pistes de réflexion sur les recommandations d’actions.

Le lecteur trouvera également en annexe des compléments d’information susceptibles del’aider dans la mise en œuvre d’un diagnostic : recueil d’informations, plan d’un rapport de diagnostic, informations utiles…

Bien entendu, ce guide n’est qu’un support pour la réalisation de diagnostics énergétiques ;il ne peut en aucun cas remplacer la connaissance et le savoir-faire des expertsen diagnostic et en aéraulique.

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SOMMAIRE

CADRE GÉNÉRAL DU DIAGNOSTIC 9Les enjeux du diagnostic pour l’industriel 10Les consommations d’énergie 10Les gains à réaliser 11

RÉPERTOIRE PRATIQUE DES INSTALLATIONS DE VENTILATION 13Les grands types d’installation de la ventilation industrielle 14Composition des systèmes de ventilation 17

LE DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE 31L’objectif du diagnostic énergétique 32L’adéquation des prestations aux enjeux de la ventilation 32Les caractéristiques du diagnostic 33Les étapes du diagnostic 35Contenu du rapport de diagnostic 38

MÉTHODES DE MESURE 39Généralités 40Mesure de débits d’air 40Mesure des consommations électriques des moteurs 44Mesure de la température 45Les mesures qualitatives 45

LES VOIES D’OPTIMISATION 47Le choix des composants 48Planifier l’entretien et la maintenance 49La conduite et la régulation de l’installation 50La mise en place de systèmes de récupération d’énergie 51La mise en place de systèmes d’épuration/recyclage de l’air 51La mise en place de systèmes de captage de polluants 52La ventilation générale par déplacement 52

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ANNEXE 1 : Recueil d’informations et documents types 53ANNEXE 2 : Plan d’un rapport de diagnostic 61ANNEXE 3 : Informations utiles 73

LISTE DES ANNEXES

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LISTE DES ILLUSTRATIONS

Figure 1 : Schéma type d’une installation de ventilation 17

Figure 2 : Exemple de systèmes de captage 19

Figure 3 : Exemple de courbe de rendement nominal d’un ventilateur 24

Figure 4 : Puissances absorbées par les ventilateurs centrifuges et

hélicoïdes en fonction du mode de régulation de débit. 26

Figure 5 : Evolution du rendement d’un moteur en fonction de sa charge 28

Figure 6 : Plages de rendement pour les moteurs asynchrones bipôles

et quadripôles 28

Figure 7 : Part de la consommation électrique des ventilateurs

dans l’entreprise 32

Figure 8 : Structure des dépenses énergétiques d’une installation

de climatisation 32

Figure 9 : Evolution de la perte de charge de l’épurateur à filtres

en fonction de sa durée de vie (quantité d’huile captée) 49

Figure 10 : Puissance absorbée en bout d’arbre par des ventilateurs

centrifuge et hélicoïde 50

Figure 11 : Schéma de principe de la ventilation par déplacement 52

Tableau 1 : Exemples d’applications de la ventilation par induction et

de la ventilation par déplacement 15

Tableau 2 : Exemples de valeurs minimales des vitesses de captage

à mettre en jeu au point d’émission 22

Tableau 3 : Relations entre débit d’aspiration et vitesses d’air induites

devant un dispositif de captage inducteur 23

Tableau 4 : Caractéristiques techniques des ventilateurs centrifuges

et hélicoïdes 25

Tableau 5 : Caractéristiques des appareils de mesure de la vitesse de l’air 42

Tableau 6 : Caractéristiques des appareils de mesure de la pression 43

Tableau 7 : Incertitudes de mesure des capteurs de température usuels 45

Tableau 8 : Critères de choix des composants de l’installation 48

FIGURES

TABLEAUX

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CADRE GÉNÉRAL

DU DIAGNOSTIC

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CADRE

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LES ENJEUX DU DIAGNOSTIC POUR L’INDUSTRIEL

Un industriel ne devrait jamais s’engager dans un investissement sans en mesurer l’opportunité nien connaître les effets sur la marche de son entreprise.Le diagnostic présente à l’industriel diverses options chiffrées détaillant les niveaux d’investissementnécessaires, les gains attendus et les temps de retour sur investissement. Ces options tiennent parailleurs compte du contexte plus global de l’entreprise : adéquation avec les plans d’investissementet les projets de développement.Ainsi, le diagnostic constitue un outil permettant à l’industriel deconstruire sa stratégie.

De façon générale, plusieurs arguments peuvent contribuer à convaincre un industriel de s’engagerdans un diagnostic :

➠ la réduction des coûts de production : la maîtrise des consommations énergétiquesparticipe à la réduction des coûts de fonctionnement de l’installation et a un impactdirect sur le compte d’exploitation du procédé.Au-delà, les améliorations systémiquesaméliorent la productivité (fonctionnements en régime nominal plus fréquents, meilleuressynergies avec les opérateurs…). Ces bénéfices se retrouvent directement au niveau desrésultats. Pour être acceptable, l’investissement engagé ne doit pas générer des tempsde retour supérieurs à deux, voire trois ans. La plupart des options proposées à l’issued’un diagnostic entrent dans ce cadre.

➠ l’amélioration de la qualité des produits : la réduction des sources de contaminationet l’optimisation de la précision et de la régularité des conditions de production (température, humidité…) vont permettre d’améliorer la qualité des produits. Au-delà,ils peuvent également permettre d’améliorer la productivité en contribuant par exem-ple à réduire les rebuts de production.

➠ la promotion d’une image citoyenne : en s’engageant dans une politique de réductionde ses consommations énergétiques, de ses impacts environnementaux et d’améliorationdes conditions de travail de son personnel, l’industriel s’inscrit dans une démarche dedéveloppement durable et contribue ainsi à donner à son organisation l’image d’uneentreprise citoyenne.

LES CONSOMMATIONS D’ÉNERGIE

En ce qui concerne les consommations d’énergie liées au fonctionnement d’une installation de ventilation industrielle, deux cas sont possibles :

➠ la zone ventilée n’est pas conditionnée(1). Dans ce cas, la consommation d’énergiede l’installation de ventilation est uniquement liée à la consommation électrique des ventilateurs. Cette consommation électrique dépend à la fois des débits d’air brassés etde la perte de charge globale de l’installation, c’est à dire des pertes de charge résultantde l’ensemble du circuit aéraulique et de ses différents composants : tuyauterie,épurateurs, récupérateurs d’énergie, capteurs…

➠ la zone ventilée est conditionnée. L’impact des consommations d’énergie liées à la ventilation de l’atelier doit alors tenir compte de l’énergie utilisée pour conditionnerl’air neuf.

(1)chauffage, refroidissement, maintient de l’hygrométrie

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GÉNÉRAL DU DIAGNOSTIC

LES GAINS À RÉALISER

La recherche d’améliorations de l’efficacité énergétique doit en premier lieu tenir compte des deux gisements d’économie d’énergie que représentent :

➠ la consommation électrique des auxiliaires (moteurs des ventilateurs et moteurs d’asservissement)

➠ la consommation d’énergie thermique associée au conditionnement de l’air(1).

Les gains lors de la conception

La définition des conditions optimales de fonctionnement de l’installation permet de réduire trèsfortement les débits d’air à mettre en œuvre.

La conception d’un dispositif de captage sur un poste de travail source de pollution peut, parexemple, conduire selon son efficacité à des valeurs de débit nécessaires variant couramment dusimple au triple.Par ailleurs,une installation faisant appel à un recyclage après épuration de l’air pollué,ou à une récupération d’énergie sur l’air extrait permet de réduire très fortement la consommationénergétique liée au conditionnement de l’air neuf. Le dimensionnement des équipementsaérauliques peut enfin permettre de réduire fortement les niveaux de pertes de charge supportéespar les ventilateurs.

Les gains potentiels sur les débits et sur les pertes de charge peuvent ainsi se traduire par une diminution importante des deux sources de consommation énergétique citées précédemment.

Rappelons à ce stade que la conception d’une installation doit reposer sur une étude détaillée qui,étant donné l’expertise requise, doit être confiée à un professionnel.

Les gains lors de la sélection des composants

Le choix des ventilateurs et leur dimensionnement sont des éléments essentiels pour réduire notablement les consommations électriques. De même, le moteur entraînant le ventilateur pourraselon son rendement, conduire à des consommations électriques très variables pour un mêmetravail. Le choix des composants passifs(2) est également très important pour réduire les niveaux depertes de charge et les fuites des circuits et ainsi réduire la consommation électrique des moteursdes ventilateurs. Enfin, pour une installation à débit variable, le choix des équipements de pilotagedes ventilateurs peut se traduire par des différences significatives de consommation d’énergie électrique.

Les gains lors de l’exploitation

Le pilotage de l’installation et en particulier l’adaptation des débits au fonctionnement de l’atelier,est un élément très important d’économie d’énergie pour les deux sources de consommation.Le bon entretien d’une installation permet d’éviter les fuites (débits inutiles) et l’encrassement (pertes de charge néfastes).

(1)chauffage, refroidissement, maintient de l’hygrométrie(2)conduits, systèmes de captage, filtres, épurateurs, récupérateurs d’énergie

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RÉPERTOIRE PRATIQUE

DES INSTALLATIONS

DE VENTILATION

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RÉPERTOIRE PRATIQUE DES

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LES GRANDS TYPES D’INSTALLATIONS DE VENTILATIONINDUSTRIELLE

Dans une zone travail, une installation de ventilation peut répondre à différents besoins qui déterminent le type d’installation à mettre en oeuvre :

➠ l’amélioration du confort et de l’hygiène des zones de travail, la protection des personnes nécessite l’élimination d’émissions polluantes ou de charges thermiques diffuses. L’installation comprend alors une ventilation générale.

➠ la protection des personnes vis à vis des émissions polluantes ou des charges thermiques émises par les procédés est prioritaire. L’installation comprend alors uneventilation générale (lorsque les sources de pollutions sont diffuses) et/ou des systèmes de ventilation spécifiques (lorsque les sources de pollutions sontlocalisées).

➠ la protection des produits, nécessite l’obtention d’une qualité d’air ambiant particulière.L’installation est alors de type "salle blanche".

➠ la transformation / le traitement des produits ou la protection des équipements desprocédés nécessite la mise en place de ventilateurs faisant partie du procédé.

Les systèmes de ventilation générale

Les installations de ventilation générale sont conçues pour diluer et évacuer les émissions diffusesde la zone de travail. Elles sont notamment utilisées lorsque la source de pollution est liée à la présence du personnel dans la zone de travail. Cette approche permet d’obtenir une ventilation efficace (la totalité de l’air est renouvelée en permanence) mais souvent onéreuse car impliquantdes débits d’air très importants. La conception de ce type d’installation doit respecter les principessuivants :

➠ s’assurer au préalable que le recours à la ventilation spécifique par captage estimpossible. On ne peut utiliser la ventilation générale en tant que système principalque pour l’aération des locaux à pollution non spécifique ;

➠ compenser les sorties d’air par des entrées correspondantes ;➠ positionner convenablement les ouvertures d’entrée et de sortie de l’air de

façon à :• tendre vers un écoulement général des zones propres vers les zones polluées ;• faire passer le maximum d’air dans les zones polluées ;• éviter les zones de fluide mort ;• éviter que les personnels ne soient placés entre les sources et l’extraction ;• utiliser les mouvements naturels des polluants, en particulier l’effet ascensionnel

des gaz chauds ;➠ utiliser des entrées et des sorties d’air régulées ;➠ éviter les courants d’air et les sensations d’inconfort thermique ;➠ rejeter l’air pollué en dehors des zones d’entrée d’air neuf.

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INSTALLATIONS DE VENTILATION

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Le choix de l’un où l’autre de ces systèmes va dépendre des caractéristiques du ou des procédéshébergés dans l’atelier. Le tableau 1 donne quelques exemples d’associations :

On distingue les systèmes de ventilation par induction(1) des systèmes de ventilation par déplacement :

➠ les systèmes de ventilation par induction consistent à injecter de l’air neuf à une vites-se initiale suffisamment importante pour créer un mélange rapide de l’airambiant et de l’air induit de façon à garantir une bonne homogénéité des tem-pératures et une dilution satisfaisante des polluants. Afin de respecter cescontraintes, la totalité de l’air de l’atelier doit être régulièrement renouvelée ;

➠ les systèmes de ventilation par déplacement consistent, en injectant de l’air dequelques degrés plus froid que l’air de la zone de travail, à stratifier l’air de l’atelieret à isoler le personnel de la couche d’air la plus concentrée en polluants. Les polluantsétant confinés en partie haute de la zone de travail, le volume d’air à renouveler régulièrement est moins important.

Type de bâtiment Type de procédé et d’ambiance Diffuseurs classiques

Induction

Gaines textilesBuses de

soufflage etflux turbulents

Déplacement

peu polluantchauffage/rafraichissement

CT* faibles < 70 W/m2

+++

+++ ++

++ ++ +++

++

+++

+++

+++

+

+

+++(en pvc)

peu polluantchauffage/rafraichissement

CT* moyennes < 150 W/m2

peu polluantchauffage/rafraichissementCT* fortes > 150 W/m2

peu polluantambiance froide corrosivechauffage/rafraichissement

peu polluantgrands volumes

polluant

Ateliers mécaniques - Halls - Stockage

Mécanique de précision

Plasturgie - Imprimerie

Agro-alimentaire - Chimie

Grand procédé - Mécanique -Sidérurgie

Textile - Soudure - Traitement de surfaces

+++ : très adapté ++ : adapté + : possible CT : charges thermiques

Diffuseurs classiques : l’air est soufflé par des grilles ou des diffuseurs permettant un meilleurcontrôle du flux d’air.Gaines textiles : ce procédé permet de véhiculer et de diffuser d’importants débits. Les gaines,faciles à entretenir autorisent des modes de diffusion variés :

➠ 0,2 à 0,8 m/s en gaine poreuse, surtout pour le rafraîchissement et la ventilation ;➠ 2 à 15 m/s en gaines textiles étanches (PVC) pour chauffer ou rafraîchir les locaux de

grande hauteur ;➠ 10 à 20 m/s en gaine de tissu résiné thermo-soudé percé d’orifices pour chauffer ou

rafraîchir des locaux de grand volume.

Tableau 1 : Exemples d’applications de la ventilation par induction et de la ventilation par déplacement

(1) aussi appelée ventilation par mélange

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RÉPERTOIRE PRATIQUE

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Les systèmes de ventilation spécifiques par captages

Les installations de ventilation spécifiques sont conçues pour évacuer les émissions des procédésau plus proche de la source. Ces systèmes présentent l’avantage d’éviter une propagation des polluants dans tout l’atelier et donc :

➠ d’éviter tout contact avec ses occupants ;➠ de ne pas avoir à renouveler la totalité de l’air de l’atelier.

Il existe de nombreux systèmes, dont les principaux sont décrits par la suite. Il faut toujours préférerune installation de captage local des polluants lorsque l’on est en présence de sources de pollutionlocalisées.

Les "salles blanches"

On regroupe essentiellement sous le vocable "salles blanches" l’ensemble des salles dans lesquellesla pollution est contrôlée pour répondre à un objectif de protection des produits (substrats électroniques, produits pharmaceutiques, produits alimentaires…) et de certains éléments de procédés (unité d’embouteillage de produits frais, unité de gravure sur silicium…).

Les systèmes de ventilation utilisés dans ces sites ont essentiellement 2 fonctions :➠ le transport des polluants émis par les procédés, les produits et les opérateurs vers

des zones de traitement ou des extractions ;➠ la filtration de l’air entrant ; il s’agit non pas d’extraire une pollution du local de travail

mais au contraire de filtrer l’air extérieur afin d’apporter à la zone de travail un air àtrès faible teneur en impuretés.

Les volumes d'air soufflés à l'intérieur d'une salle à empoussièrement contrôlé peuvent êtretrès importants. Pour des raisons économiques, une grande partie de l'air est recyclé en amont du système de ventilation après avoir été de nouveau filtré.

Les scénarii de gains énergétiques dans ce cas d’application doivent essentiellement se focaliser surl’optimisation du choix et sur la régulation des ventilateurs.

La ventilation dans le procédé

Les procédés de fabrication sont nombreux à utiliser la ventilation que ce soit dans des logiquesde chauffage ou de refroidissement (fours, séchoir, tunnels de cuisson), de transport de matière(enducteur, dépôts divers) ou de comburant (four, chaudières). Le rôle de la ventilation dans le procédé est soit la protection ou la transformation des produits, soit la protection deséquipements.Dans le premier cas, la conception des éléments de ventilation est guidée essentiellement par despréoccupations liées aux produits et à la productivité de la ligne de fabrication. Dans le second cas,la maîtrise des conditions de fonctionnement détermine les débits à mettre en œuvre. Souvent cessolutions de refroidissement font appel à une ventilation aspirant l’air et le refoulant dans l’ateliersans traitement complémentaire (épuration, chauffage, refroidissement…).

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DES INSTALLATIONS DE VENTILATION

Les réseaux de transport et de distribution d’air (1)

Les méthodes de calcul des tuyauteries et du ventilateur sont fondées sur la détermination de la résistance à l’écoulement de l’air dans les canalisations qui, combinée avec le débit d’air requis,définit les conditions de fonctionnement du ventilateur.

La conception d’un réseau doit répondre à un compromis entre les critères suivants qui feront queles débits à mettre en œuvre seront respectés à la fois dans chaque tronçon et globalement danstoute l’installation :

➠ choix des vitesses d’air à induire en chaque point, compatibles avec l’application envisagée ;

➠ prédimensionnement des éléments du réseau ; il est nécessaire de respecterquelques règles simples de construction des tuyauteries destinées à limiter les pertesde charge. D’une façon générale, les changements de direction de l’écoulement nedevront pas être brusques, mais adoucis (coudes, piquages, changement de section…).Dans la mesure du possible, on évitera de raccorder au même ventilateur des branchesde diamètres très différents et on essayera de raccorder les branches de plus petits diamètres à proximité du ventilateur.

COMPOSITION DES SYSTÈMES DE VENTILATION

Un système de ventilation est composé de multiples éléments (cf. figure 1). La qualité intrinsèquede chacun de ces composants va déterminer en partie la performance globale de l’installation.

Ventilation généraleApport d'air

Conditionnement

Réseaux detransport

EpurationRejet Ventilateur

Postes de travail

Captage

Procédé

Ventilation générale

Extraction

Prise d'air

Figure 1 : Schéma type d’une installation (d’après INRS - Brochure ED 695 “Principes généraux de ventilation”)

(1) d’après INRS - Brochure ED 695 "Principes généraux de ventilation"

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➠ équilibre du réseau ; lorsque le système est composé d’un réseau multi-branches,il convient de s’assurer que les pertes de charge de chacune des branches seront identiques. Une évaluation de la perte de charge totale d’un bras du réseau peut, parexemple, se faire en utilisant des tables de références fournies par les constructeurs etéquipementiers, donnant les pertes de charge induites par chaque élément ou singularité.

Les fuites étant sources de débits parasites et pouvant engendrer un déséquilibre du réseau il estpar ailleurs nécessaire de s’assurer de l’étanchéité du réseau.

L’apport d’air de compensation(1)

Lorsqu’une extraction est en service dans un local, le débit d’air entrant doit être égal audébit d’air extrait.

Plutôt que de laisser opérer cette compensation de manière naturelle par les défauts d’étanchéitédu bâtiment, il est préférable de concevoir une compensation organisée : soit naturelle (grilles deventilation simples) soit mécanique (ventilateurs) soit les deux, ce qui permet un meilleur contrôlede la compensation.L’introduction de cet air de compensation doit être étudiée de manière à :

➠ assurer l’efficacité des systèmes de ventilation : un manque d’air de compensationproduit une mise en dépression des bâtiments qui crée une résistance supplémentairepour les ventilateurs ;

➠ éliminer une cause de courants d’air à grande vitesse provenant des ouvertures(portes, fenêtres, fissures…) qui peuvent :

• provoquer un inconfort thermique pour le personnel ;• diminuer l’efficacité des dispositifs de captage et disperser les polluants dans tout

l’atelier ;• remettre en suspension des poussières déposées.

➠ éviter que l’air provenant des zones adjacentes polluées(2) soit entraînédans les zones propres.

Il est possible de laisser subsister une légère dépression ou surpression afin d’éviter les transmissionsde polluants entre locaux. Pour cela, les locaux où se dégagent des produits toxiques ouasphyxiants sont maintenus en légère dépression. Dans le cas de locaux adjacents à pollution spécifique différente, on recherchera l’indépendance de leur ventilation en les séparant d’un sasmaintenu en surpression d’air neuf. Enfin, lorsque pour des raisons spécifiques au procédé industriel,le local doit être maintenu en surpression, les sas seront maintenus en dépression.

Les dispositifs de captage(1)

• Principes généraux de conception

La conception de systèmes de captage doit répondre aux principes suivants :➠ envelopper au maximum la zone de production des polluants ;➠ capter au plus près de la zone d’émission ;➠ placer le dispositif d’aspiration de manière à ce que l’opérateur ne soit pas entre celui-ci

et la source de pollution ;➠ utiliser les mouvements naturels des polluants ;➠ induire une vitesse d’air suffisante ;➠ répartir uniformément les vitesses d’air au niveau de la zone de captage.

(1) d’après INRS - Brochure ED 695 "Principes généraux de ventilation"(2) aires de stationnement où démarrent des camions, routes à grande circulation ; zone de rejet d’air vicié…

RÉPERTOIRE PRATIQUE

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Afin de répondre à ces principes, il existe différents types de captages (cf. figure 2). On distingue par ordre d’efficacité de captage décroissante : les captages enveloppants, les captagesinducteurs et les captages récepteurs.

Figure 2 : Exemple de systèmes de captage (d’après Industrie – Les bâtiments à hautes performances énergétiques – ADEME)

Vapeur d’eauBuéeCharges thermiqueshumides

LaveriesPapeterie

- Captage par hotte- Extraction en partie haute1. Entrée d’air2. Hotte3.Ventilation d’extraction

Types de polluants Industries

Aérosols lourds EncollageImprimerie

- Captage en partie basse- Ventilation générale1. Groupe de ventilation2. Gaine de diffusion3. Captage enveloppant4. Ventilateur d’extraction

ParticulesBoisMeulagePonçageTextileTabac TalcPlastique

- Captage à la source- Récupérateur par dépoussiérateur1. Entrée d’air2. Captage enveloppant3. Ventilateur d’extraction4. Dépoussiérateur

GazVapeurs acidesAérosols

ChimieImprimerie

- Captage enveloppant- Aspiration/soufflage latéraux1. Ventilateur insufflation/extraction2. Diffusion par gaine textile3. Captage enveloppant4.Tour de lavage

FuméesVapeurs légèresCharges thermiquessèches

MécaniquePlasturgieFabrication et transformation de cartons

- Captage par hotte- Ventilation générale + traitements localisés

des postes1. Ventilateurs2. Diffuseurs à déplacement d’air3.Tourelles d’extraction

Brouillard d’huileFluide de coupeHuile minérale

Travail du métal(tournage,décolletage,perçage…)

- Capotage des machines- Ventilation générale1. Entrée d’air2. Captage enveloppant3. Filtre électrostatique4. Ventilateur d’extraction

Fumées de soudage(poussières + gaz)

Soudage électrique - Captation par bras d’aspiration- Ventilation générale1. Entrée d’air2. Bras d’aspiration3. Ventilateur d’extraction

Gaz d’échappement GarageAteliers de mécanique

- Captation à la source par flexible1. Entrée d’air2. Enrouleur pour gaz d’échappement3. Ventilateur d’extraction

Systèmes de dépollution

DES INSTALLATIONS DE VENTILATION

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• Captages enveloppants

Enceintes

Les enceintes enferment la source presque complètement avec des ouvertures de petite taille pourle passage des pièces, l’opérateur se trouvant à l’extérieur. Une enceinte doit être conçue de manièreà ce que la vitesse d’air à travers les ouvertures empêche que le polluant émis à l’intérieur ne s’en échappe. En général, les enceintes demandent des débits faibles tout en contrôlantbien les polluants ; pour certains polluants très toxiques ce sont les seuls systèmes acceptables.

Dans le cas général, le débit d’aspiration se calcule suivant la formule :Q = A x VeQ : débit d’aspiration (m3/s)A : aire totale des ouvertures (m2)Ve : vitesse d’entrée de l’air au travers des ouvertures vers l’extérieur (m/s)

A ce débit d’aspiration, on ajoutera, le cas échéant, le débit de gaz émis à l’intérieur de l’enceinteet, en cas de source chaude intérieure, le débit induit par convection naturelle en tenant comptedes risques de fuite au travers de fissures éventuelles en partie supérieure.La valeur de la vitesse dépend du procédé et de l’environnement (courants d’air…). D’une façongénérale, on admet qu’une vitesse de 0,5 à 1 m/s est suffisante si le polluant n’est pas projetédirectement sur les parois. Cette valeur sera augmentée en cas de forte toxicité ou d’émissionabondante de polluants.

Cabines ouvertes

Les cabines ouvertes peuvent être considérées comme des enceintes dont une paroi a été en partie ou totalement retirée. Elles doivent être assez grandes ; en particulier assez profondespour contenir entièrement la zone naturelle de pollution. L’aspiration est, en général, située en partie arrière. L’opérateur peut être placé à l’intérieur ou à l’extérieur de la cabine mais jamais entrela source de pollution et l’aspiration. Les cabines ouvertes de peinture par pulvérisation et les sorbonnes de laboratoire en sont deux exemples.Le débit d’aspiration dans l’ouverture est donné par la relation :

Q = A x VtQ : débit d’aspiration (m3/s)A : aire de la face ouverte (m2)Vt : vitesse moyenne de l’air dans la face ouverte (m/s)

Comme pour les enceintes, on ajoute à ce débit, le cas échéant, les débits de gaz générés à l’intérieurou les débits d’air induits par convection naturelle.Les valeurs des vitesses d’air Vt dépendent du procédé, du mode d’émission et de la toxicité despolluants, de la qualité de la répartition des vitesses d’air dans l’ouverture…

Une des conditions essentielles du bon fonctionnement des cabines ouvertes est l’existence d’unerépartition la plus uniforme possible des vitesses d’air. Pour obtenir une bonne répartitiondu débit d’air, il est possible d’utiliser vers l’arrière de la cabine, des tôles perforées, des filtres oudes fentes associées à un caisson ; plus la cabine sera profonde, meilleure sera la répartition desvitesses. En outre, une cabine profonde avec la source de pollution placée près du fond contientmieux la zone naturelle de dispersion des polluants et évite les retours d’air pollué vers l’opérateur.

RÉPERTOIRE PRATIQUE

Page 21: Guide ventilation diag-int

21

Cabines fermées

L’opérateur et la source de pollution sont placés dans un local clos où ont été aménagéesdes ouvertures pour une introduction et une extraction contrôlée de l’air. Les cabines fermées depeinture par pulvérisation ou de décapage au jet abrasif constituent deux exemples.Le sens de l’écoulement de l’air doit être choisi pour que l’opérateur ne soit jamais placéentre la source de pollution et l’aspiration. Un écoulement vertical de haut en bas sera retenulorsque l’opérateur doit tourner autour de la pièce.Les ouvertures d’introduction et d’extraction d’air doivent être équipées de caissons de détente,de fentes, de tôles perforées ou de filtres de répartition pour que l’écoulement de l’air soit leplus uniforme possible dans toutes les sections droites.La vitesse doit être déterminée en fonction du type d’application ; on veillera à avoir une bonnehomogénéité de la vitesse de l’air dans la cabine.

• Captages inducteurs

Principe

Au contraire des dispositifs enveloppants, qui contiennent la source de polluants et utilisent des vitesses d’air pour empêcher les polluants de s’échapper, les dispositifs de captage inducteurs,placés à proximité de la source, doivent générer des vitesses d’air dans la zone d’émissionpour entraîner l’air pollué à l’intérieur du réseau d’aspiration et de transport.Pour ces systèmes, le critère à respecter est la vitesse d’air induite au point d’émission des polluants. La valeur des vitesses dans l’ouverture du dispositif ou dans les canalisations ne peut enaucun cas constituer un critère de captage.Lors de la conception d’un dispositif de captage inducteur, l’ordre correct des opérations à suivreest le suivant :

➠ respecter les règles générales de conception ;➠ déterminer, en fonction du procédé et du mode de génération des polluants, la vitesse

de captage à mettre en jeu au point d’émission ;➠ à partir de cette vitesse et de la distance entre le dispositif de captage et la source,

calculer le débit d’aspiration nécessaire ;➠ à partir de ce débit et en fonction des critères de distribution des vitesses, de pertes de

charge, de bruit aéraulique et de vitesse de transport de l’air pollué, déterminer lesdimensions des ouvertures du dispositif de captage et des canalisations.

Optimisation de la vitesse d’air induite

Les vitesses induites en direction du dispositif de captage doivent être réparties uniformémentsur toute la zone d’émission des polluants ou, à défaut, être supérieures aux valeurs minimalesindiquées dans le tableau 2. Notons que les fourchettes de valeur de ce tableau ne sont données icique pour fournir un ordre de grandeur des vitesses de captage habituellement conseillées.

DES INSTALLATIONS DE VENTILATION

Page 22: Guide ventilation diag-int

22

La vitesse d’air en un point situé à proximité d’un dispositif de captage inducteur dépend du débitd’aspiration, de la distance à l’ouverture, de la forme du dispositif de captage, de la présence d’écrans…

On distinguera trois types de dispositifs de captage inducteurs :

➠ les bouches d’aspiration dont l’ouverture est circulaire ou rectangulaire avec dansce dernier cas : L/l < 5 ;

➠ les fentes d’aspiration, longues et étroites, avec : L/l > 5 ;➠ les buses d’aspiration, de petite taille, utilisées pour les systèmes d’aspiration à

faible débit et grande vitesse d’air, à proximité immédiate de la source.

L , l : Longueur et largeur du rectangle d’ouverture.

Pour assurer un captage efficace, les dimensions d’un dispositif de captage inducteur doivent êtreen rapport avec l’étendue de la zone d’émission des polluants et l’air aspiré doit être réparti uniformément dans l’ouverture.Les relations empiriques liant le débit d’aspiration, la distance entre le dispositif de captage et lepoint considéré et la vitesse d’air induite dans l’axe du dispositif sont indiquées dans le tableau 3.

Conditions de dispersion du polluant

Emission sans vitesse initiale en air calme• Evaporation de réservoirs• Dégraissage

0,25 – 0,5

Emission à faible vitesse en air modérémentcalme

• Remplissage intermittent de fûts• Soudage• Brasage à l’argent• Décapage• Traitements de surface

0,5 – 1,0

Génération active en zone agitée

• Remplissage de fûts en continu• Ensachage de sable pulvérisé• Métallisation (toxicité faible)• Perçage de panneaux en amiante-ciment

1,0 – 2,5

Emission à grande vitesse initiale dans unezone à mouvements d’air très rapides

• Meulage• Décapage à l’abrasif• Machine à surfacer le granit

2,5 – 10,0

Exemples Vitesse de captage (m/s)

Tableau 2 : Exemples de valeurs minimales des vitesses de captage à mettre en jeu au point d’émission(d’après INRS - Brochure ED 695 “Principes généraux de ventilation”)

RÉPERTOIRE PRATIQUE

Page 23: Guide ventilation diag-int

23

Bouche isolée sans colleretteX

V

Q = (10 X2 + A)V

Bouche isolée avec colleretteX

VQ = 0,75 (10 X2 + A)V

Bouche sans collerette reposant sur un planX

VQ = 0,75 (5 X2 + A)V

Bouche avec collerette reposant sur un planV

XQ = (5 X2 + A)V

Pour X assez grand*Q = 3,14 X2 V

Hotte en dôme 0,4 HHV

4 côtés ouvertsQ = 1,4 PHV

2 côtés ouvertsl et L

Q = (l + L) HV

Débit d’air

a) cas des bouches d’aspiration (L/l<5)

* les surfaces d’égale vitesse sont alors des quarts de sphèrel, L (m) : largeur et longueur de la boucheA = l.L (m2) : section de la face ouverte de la boucheV (m/s) : vitesse d’air induite à la distance X (m)P (m) : périmètre de la sourceQ (m3/s) : débit d’air

Fente isolée sans colleretteX

V Q = 3,7 LXV

Fente isolée avec collerette

X

V Q = 2,8 LXV

Fente sans collerette appuyée sur un plan V Q = 2,8 LXV

Fente avec collerette appuyée sur un plan

X

VL

Q = 1,6 LXV

Débit d’air

b) cas des fentes d’aspiration (L/l>5)*

*Formules valables pour X > 0,4lL, l (m) : longueur et largeurV (m/s) : vitesse d’air induite à la distance X (m)Q (m3/s) : débit d’air

Tableau 3 : Relations entre débit d’aspiration et vitesses d’air induites devant un dispositif de captage inducteur(d’après INRS - Brochure ED 695 “Principes généraux de ventilation”)

On notera dans la troisième colonne du tableau 3, que des réductions de débit très importantespeuvent être obtenues en ajoutant des parois, des écrans, des collerettes….

DES INSTALLATIONS DE VENTILATION

Page 24: Guide ventilation diag-int

24

Dans de nombreuses applications, les relations entre la vitesse d’air induite et le débit d’aspirationne sont pas connues. C’est, par exemple, le cas des buses de captage intégrées aux outils portatifs,ou encore lorsque les dispositifs de captage ont une forme géométrique compliquée ou semi-enveloppante (tourets de meulage, machines à bois…).

Plusieurs dispositifs peuvent être utilisés pour répartir les vitesses d’air à l’entrée des dispositifsd’aspiration : convergent, fentes linéaires, fentes de largeur variable, aubes directrices, grilles perforéesà faibles taux de perforation, filtres associés à un caisson de répartition…Deux règles empiriques peuvent être retenues : dans le cas de la répartition par convergent,l’angle intérieur optimum est de 60° et ne doit en aucun cas, dépasser 90° ; dans le cas defentes associées à un caisson de répartition, la vitesse d’air dans les fentes (souvent fixée aux environs de 5 à 10 m/s) doit être au moins égale à deux fois la vitesse d’air moyenne dansle caisson.Enfin, un procédé de captage original consiste à associer à un dispositif de captage inducteurun écoulement secondaire engendré par un jet d’air ou par une seconde aspiration. Il se créeune paroi immatérielle séparant l’écoulement d’air pollué allant vers la fente inductrice et l’écoulementd’air secondaire propre.Ce procédé, qu’il ne faut pas confondre avec certains types de dispositifs de captage récepteurs utilisantdes jets d’air (systèmes "push-pull"), permet à efficacité égale de mettre en œuvre des débits d’aspiration réduits, d’où des gains en coût d’installation, d’épuration ou de chauffage de l’air neuf.

• Captages récepteurs

Les captages récepteurs, tout comme les dispositifs de captage inducteurs, ne contiennent pas lasource de pollution mais sont placés à proximité.Toutefois, ils ne sont utilisables que lorsque les polluants sont entraînés spontanément versle dispositif de captage par le processus de travail, le rôle du ventilateur se limitant à évacuerles polluants au fur et à mesure.L’air pollué peut être entraîné :

➠ par convection : cas des processus chauds, on utilisera alors une hotte en dôme dansla mesure où les opérateurs n’ont pas à intervenir au dessus de la source ;

➠ par induction dans le sillage de particules : déversement de matériaux pulvérulents ;➠ par des jets d’air : cas des systèmes "push-pull" installés sur des cuves de traitement de

surface ;➠ par la force centrifuge : poussière de meulage…

D’une façon générale, les dispositifs de captage récepteurs sont d’un emploi et d’un calcul plus délicat que les dispositifs de captage inducteurs et ils sont beaucoup plus sensibles aux courantsd’air (en particulier lorsque les polluants sont entraînés par convection naturelle).

Les ventilateurs

Dans une installation de ventilation, la principale source de consommation d’énergie électrique provient des ventilateurs. Leur dimensionnement, leur caractéristique technique et leurmode de régulation constituent des enjeux importants du point de vue énergétique.

• Le dimensionnement

Le rendement d’un ventilateur est dépendant du débitd’air brassé (cf. figure 3).Ainsi, lorsque le débit de fonc-tionnement de l’installation de ventilation est connu, ilest nécessaire de comparer les courbes de rendementdes ventilateurs pour choisir le modèle qui aura le rendement maximal pour le débit correspondant aux conditions principales de fonctionnement de l’installation.

0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000

10

20

30

40

50

60

70

80

0

Rendement (%)

Débit (m /s)3

Figure 3 : Exemple de courbe de rendement nominal d’un ventilateur

Ventilateur hélicoïde

RÉPERTOIRE PRATIQUE

Page 25: Guide ventilation diag-int

25

• Le type de ventilateur

Il existe différents types de ventilateurs correspondant à différentes applications. On les regroupeen 2 grandes classes :

➠ les ventilateurs centrifuges ;➠ les ventilateurs hélicoïdes.

Le tableau 4 et la figure 4 synthétisent les caractéristiques de ces deux types de ventilateurs.

Tableau 4 : Caractéristiques techniques des ventilateurs centrifuges et hélicoïdes

VENTILATEURS

CEN

TRI

FUG

EH

ELIC

OÏD

E

Pales inclinéesvers l'avant

(action)

Pales radiales

Pales inclinéesvers l'arrière

(réaction)

Roue libre(sans volute)

- Pression dynamiquenulle,

- Puissance absorbéeplus faible,

- Ecarts de pressionélevés,

- Mesure précise dudébit.

- Large plage de débit,- Facilité de réglage du

débit,- Rendement élevé

η > 85 % - Insérable dans les gai-

nes de ventilation,- Investissement modéré.

- Bon rendement η # 80 %,

- Ecarts de pressionélevés,

- Adaptation facile dudébit.

- Peu sensible au colma-tage en air poussiéreux,

- Régulation parlaminage intéressante.

- Encombrement réduit,- Investissement modéré,- Courbe plate

pression/débit.

- Courbe débit/ pressionà forte pente,

- Investissement plusimportant.

- Faibles écarts de pression,

- Performances trèssensibles aux condi-tions d'alimentationhydraulique,

- Risque de pompage,- Niveau de bruit élevé.

- Courbe débit /pressionà forte pente,

- Encombrement,- Investissement plus

important.

- Rendement assez faible - Air très poussiéreux

η < 60 %,- Air propre, η < 70 %

- Rendement faible < 60 %,

- Possibilités de régulation limitées.

- Laminage à l'aspiration etau refoulement(Variation de 70 à 100 %),

- Variation de vitesse (mécanique/électronique)(Variation de 0 à 100 %).

- Laminage à l'aspiration etau refoulement(Variation de 70 à 100 %),

- Ventelles à l'aspiration(Variation de 40 à 100 %),

- Variation de vitesse (mécanique/électronique)(Variation de 0 à 100 %).

- Laminage à l'aspiration etau refoulement(Variation de 70 à 100 %),

- Ventelles à l'aspiration(Variation de 40 à 100 %),

- Variation de vitesse (mécanique/électronique)(Variation de 0 à 100 %).

- Variation électronique devitesse (0 à 100 %)

- Laminage au refoulement(Variation de 70 à 100 %),

- Ventelles à l'aspiration(Variation de 40 à 100 %),

- Variation de l'angle decalage des pales (Variationde 0 à 100 %)

- Variation de vitesse (mécanique/électronique)(Variation 0 à 100 %).

qVMax < 200 000 m3/hpMax < 300 mmCEPuMax < 200 kW

- Ventilationindustrielle,

- Refroidissementdes machines,

- Process industriel.

NLH

AIRAP

DELTA NEU

SOLYVENT-VENTEC

DELTA NEU

SOLYVENT-VENTEC

NLH

ROBATHERM

HELIOS

SOLYVENT-VENTEC

NLH

AIRAP

- Dépoussièrage,- Transport

pneumatique(poudres,grains, fibres).

- Ventilation,- Aspiration,- Rideaux d'air,- Condition-

nement d'air,- Séchage,- Soufflage,- Dépoussièrage.

- Ventilation,- Aspiration,- Rideaux d'air,- Condition-

nement d'air,- Séchage,- Soufflage,- Dépoussièrage.

Ventilation detunnels, parkingssouterrains,locaux industriels,- Désenfumage,- Refroidissement,- Séchage,- Soufflerie,- Assainissement

de l'air,- Climatisation,- Production de

froid.

qVMax < 80 000 m3/hpMax < 1 200 mmCE

PuMax < 150 kW

qVMax < 90 000 m3/hpMax < 2 000 mmCE

PuMax < 150 kW

qVMax < 80 000 m3/h pMax < 150 mmCE

PuMax < 40 kW

qVMax < 2.106 m3/h pMax < 200 mmCE PuMax < 700 kW

CARACTERISTIQUES

Photos Avantages Défauts

DISPOSITIFS DE REGULATION

DOMAINE DE

FONCTIONNEMENTAPPLICATIONS PRINCIPAUX

CONSTRUCTEURS

η = (qV x P)/Pu : rendement ; qV : débit volumique ; P : pression ; Pu : puissance absorbée en bout d’arbre du ventilateur

A ce propos, on constate une habitude de surdimentionnement important dans l’industrie.Pour pallier ce phénomène, il faut donc rappeler de porter une attention particulière à ne pas cumuler les facteurs de “sécurité” d’approvisionnement. De plus, dans tous les cas de surdimen-tionnement de ventilateurs, le réglage du débit de fonctionnement ne doit pas se faire par volet ouautre organe déprimogène (dissipant l’énergie) mais par réduction du débit à la source ; le plus efficace étant l’usage de variateur électronique de vitesse (VEV).

DES INSTALLATIONS DE VENTILATION

Page 26: Guide ventilation diag-int

26

Ventilateur centrifuge à aubes inclinées vers l’avant

1,00

0,80

0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00

0,60

0,40

0,20

0

Puissance relative

Débit relatif

Ventilateur centrifuge à pales radiales

Débit relatif

1,00

0,80

0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00

0,60

0,40

0,20

0

Puissance relative

Laminage

Ventelles

Variation mécanique de vitesse

Variation électronique de vitesse

Ventilateur centrifuge à réaction

Débit relatif

1,00

0,80

0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00

0,60

0,40

0,20

0

Puissance relative

Ventilateur hélicoïde

Débit relatif

1,00

0,80

0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00

0,60

0,40

0,20

0

Puissance relative

Figure 4 : Puissances absorbées par les ventilateurs centrifuges et hélicoïdes en fonction du mode de régulation de débit.

RÉPERTOIRE PRATIQUE

Page 27: Guide ventilation diag-int

27

Les ventilateurs centrifuges

Dans ce type de ventilateur, l’air est aspiré axialement et est rejeté radialement. Les centrifuges permettent de générer des écarts de pression élevés.On peut distinguer 3 types de géométrie de roues qui influencent directement les performances etaptitudes des ventilateurs :

• roues à pales inclinées vers l’avant (roues à action). Les ventilateurs utilisant ce type de roue sont caractérisés par des encombrements réduits et une courbedébit/pression relativement plate. Ils sont pénalisés par des rendements faibles (del’ordre de 60 %) et des possibilités de régulation faibles. Ils sont globalement assez peu utilisés dans des applications de ventilation industrielle ;

• roues à pales radiales. Le rendement de ce type de ventilateurs reste faible (inférieurà 70 %). Ils sont surtout caractérisés par leur faible sensibilité à l’encrassement parun air poussiéreux. Ils sont donc souvent utilisés dans des opérations telles que le dépous-siérage, le transport pneumatique…

• roues à pales inclinées vers l’arrière (roues à réaction). Les ventilateurs utilisant cesroues ont un rendement élevé (de l’ordre de 80 %) et sont facilement compatiblesavec des variations de débit. Leur courbe débit/pression caractéristique montre desvariations très importantes des débits en fonction des pressions. Une bonne adaptation duventilateur à l’application est donc très importante.

Les ventilateurs hélicoïdes

Dans ce type de ventilateur l’air est aspiré et refoulé axialement. Ces ventilateurs ne permettent pas de générer des écarts de pression élevés. Ils sont donc limités dans leurs applications.Ces ventilateurs peuvent atteindre des rendements élevés (de l’ordre de 80 %). Leurs performancespeuvent fortement évoluer en fonction de leurs conditions d’implantation et en particulier ils sontsensibles aux conditions d’alimentation en air.

• Les modes de variation de débits

Plusieurs modes de variation sont envisageables :

➠ laminage par un registre en aval ou amont du ventilateurCe dispositif en augmentant la perte de charge globale du circuit permet de faire varierle point de fonctionnement du ventilateur. C’est un mode de régulation très énergivorequi, de plus, peut entraîner des risques de pompage dans le réseau.

➠ mise en rotation de l’air à l’entrée du ventilateur par des ventelles (aubes de prérotation)Ce dispositif permet de faire varier les conditions d’écoulement d’air à l’entrée du ventilateur et ainsi de modifier la courbe caractéristique de ce dernier. C’est un modede variation moins énergivore que la solution précédente.

➠ variation de l’angle des pales pour un ventilateur hélicoïdeLa modification de l’angle des pales d’un ventilateur hélicoïde est une modificationmajeure de la géométrie du ventilateur. Elle permet de modifier ses conditions defonctionnement en limitant les baisses de rendement. C’est une solution efficace maisplus coûteuse à l’investissement.

➠ variation de vitesse du ventilateurLa variation de vitesse de rotation du ventilateur est un système qui permet d’adapterle fonctionnement du ventilateur aux besoins. Cette variation peut être obtenue mécaniquement ou par un système électronique dont le principe est de faire varier lafréquence d’alimentation électrique du moteur. La variation électronique de vitesse, dufait de sa souplesse d’utilisation et d’intégration et de sa fiabilité, est un système plusperformant que la variation mécanique.

DES INSTALLATIONS DE VENTILATION

Page 28: Guide ventilation diag-int

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

0,7

0,8

0,9

1

0

Rendement (%)Cos ϕ

(facteur de puissance)

Charge (% de Pn)

28

Les moteurs électriques

• Le dimensionnement d’un moteur

Le rendement d’un moteur asynchrone est relativement constant entre 50 % et 100 % de la vitessenominale, et diminue de façon sensible en dessous de 50 %, comme l’indique la courbe type pourun moteur asynchrone de la figure 5.A partir d’un taux de charge inférieur à 30 %, le rendement se dégrade franchement et le fonc-tionnement du moteur n’est pas optimal.Il est important de noter qu’un moteur demande la puissance qui lui est imposée par la charge.Ainsi, un moteur de 60 kW fonctionne parfaitement si le ventilateur ne nécessite que 15 kW et nedemandera alors qu’une puissance (P) de 15 kW (P=0,25PN) , où PN est égal à la puissance nominale.Cependant, ce ventilateur peut également être entraîné par un moteur de 15 kW (P=PN) permettantun gain en rendement important.Il est donc essentiel de dimensionner correctement le moteur par rapport à sa charge.

• Le rendement

La très grande majorité (≈ 98 %) des moteurs de ventilateurs utilisés en ventilation industrielle sontasynchrones. Leur rendement est relativement haut, souvent au-delà de 80 %. Ces machines ont destaux d’utilisation très élevés et une petite hausse de rendement (1 à 2 %) est très rapidement sourcede gains énergétiques importants.Depuis les années 1970, des moteurs "haut rendement" sont apparus sur le marché, au gré des constructeurs, et sans homogénéité dans les critères d’appellation.

En 1999, une labellisation donnant une information précise et détaillée a été mise en place par leCEMEP (Comité Européen de Constructeurs de Machines Electriques et d'Electronique dePuissance) et la Commission européenne.Toutefois, cela ne concerne que certains types de moteurs.Comme le montre la figure 6, on distingue maintenant trois classes de performances correspondantà des plages de rendement précises :

Figure 5 : Evolution du rendement d’un moteur en fonction de sa charge

Rendement

Cos ϕ

1,1 1,5 2,2 3,0 4,0 5,5 7,5 11 15 18,5 22 30 37 45 55 75 90

80

85

90

95

100

75

2 pôles

Puissance (kW)

EFF1

EFF2 EFF3

RÉPERTOIRE PRATIQUE

Page 29: Guide ventilation diag-int

29

L’utilisation des moteurs EFF1 est indispensable quand on sait que leur surcoût peut être amortisur 1 an, et que ces moteurs pourront fonctionner plus de 15 ans.

Les récupérateurs d’énergie

Il existe différentes technologies pour ces équipements. Celles rencontrées le plus souvent sontdécrites ci-dessous. Outre la technologie employée, il est également nécessaire de prévoir des systèmes qui permettent une maintenance et un entretien régulier, notamment si la nature de l’air traité laisse supposer un encrassement rapide.

• Echangeurs à plaques

L’échangeur est constitué d’un grand nombre de plaques séparant un flux d’air extrait etun flux d’air neuf. L’échange thermique est réalisé par l’intermédiaire de la plaque.Le motif circulation d’air extrait/plaque/circulation d’air neuf est répété un grand nombre de foisdans l’échangeur. L’efficacité de ce type d’échangeur dans le cadre d’applications industrielles est del’ordre de 60 %. Elle est directement liée aux paramètres de l’échange par convection de l’air avec lesplaques et leur conduction thermique :

➠ vitesse de l’air ;➠ état de surface des plaques ;➠ épaisseur et conductivité des plaques.

Les échangeurs les plus efficaces, caractérisés par des distances entre plaques et des épaisseurs deplaques très faibles, sont particulièrement sensibles au phénomène d’encrassement.Par ailleurs, dans les zones froides, il est nécessaire de préchauffer l’air afin d’éviter le givrage de l’échangeur. Ce préchauffage induit une baisse de rendement. Enfin, avec ce type d’appareil, il estimpossible de faire varier le taux de récupération sans installer de gaines de “by pass” encombranteset coûteuses.

• Echangeurs rotatifs

Une roue constituée d’un matériau à forte capacité thermique tourne entre deux circuits aérauliques.Dans l’un des deux, l’air extrait traverse un secteur de roue et lui transfère son énergiethermique.Après rotation le même secteur est traversé par l’air qui récupère l’énergieemmagasinée. La mise au contact direct avec l’air neuf d’un matériau préalablement irrigué par l’airpollué n’interdit pas la pollution éventuelle de l’air neuf. Pour éviter ce problème, la roue est dotéed’un secteur de purge ou le matériau est nettoyé par de l’air neuf pour être ensuite rejeté à l’extérieur.

Ce type d’échangeur atteint une efficacité de transfert de l’ordre de 70 à 80 %. De manière générale,leur mode de construction (nid d’abeilles, matériaux poreux) les rend sensibles à l’encrassement.Notons qu’avec ce type d’échangeur, le taux de récupération est variable. Ces appareils n’offrentcependant pas d’étanchéité absolue entre les deux flux d’air.

1,1 1,5 2,2 3,0 4,0 5,5 7,5 11 15 18,5 22 30 37 45 55 75 90

80

85

90

95

100

75

4 pôles

Puissance (kW)

EFF1

EFF2 EFF3

Figure 6 : Plages de rendement pour les moteurs asynchrones bipôles et quadripôles

labels EFF1 (Efficiency 1) : haut rendementlabels EFF2 (Efficiency 2) : rendement améliorélabels EFF3 (Efficiency 3) : ancien standard, rendement faible

DES INSTALLATIONS DE VENTILATION

Page 30: Guide ventilation diag-int

30

• Echangeurs à double batteries

Le circuit d’air extrait et le circuit d’air neuf sont chacun dotés d’une batterie à ailettes. Entre ces deuxbatteries, un fluide caloporteur circule et permet l’échange thermique. L’efficacité thermiquede ce type d’équipement reste moyenne (inférieure à 50 %) car l’échange thermique n’est pas direct.Cette technologie permet de :

➠ garantir une étanchéité parfaite entre les deux circuits d’air ;➠ réaliser un échange thermique entre deux circuits qui sont distants en terme d’implantation.

Notons qu’avec ce type d’échangeurs, le taux de récupération est variable.

• Echangeurs à caloducs

Le caloduc est un tube contenant un fluide choisi en fonction des échanges thermiquesà réaliser. Ce fluide s’évapore du coté "chaud" et se condense du coté "froid". Ce principeautorise une bonne capacité d’échange thermique interne. Pour l’échange avec l’air, les tubes sontdotés d’ailettes aux deux extrémités. L’efficacité de ce type d’échangeurs peut atteindre 60 %.Le principe permet une étanchéité absolue entre les deux circuits d’air. L’encombrement d’un teléchangeur est réduit par rapport à un échangeur traditionnel à plaques. Cependant, de même quepour les échangeurs à plaques, il est impossible de faire varier le taux de récupération sans instal-ler de gaines de “by pass” encombrantes et coûteuses.

Les épurateurs

Il existe différentes technologies pour ces équipements. Les plus courants sont listés ci-dessous.

• Filtration sur médias

L’air pollué à traiter passe à travers des médias filtrants. Les particules présentes dans l’airvont se fixer sur les médias. Pour ce type d’épurateur, il est important de prendre en compte la pertede charge à l’état neuf et, surtout, la perte de charge à l’état colmaté.Certains équipements sont dotésde systèmes de décolmatage qui, par action mécanique ou aéraulique, réduisent la quantité de particulesfixée sur les médias. Ces systèmes permettent de limiter la perte de charge maximale de l’épurateur.

• Centrifugation

Le principe consiste à accélérer fortement les écoulements pour centrifuger les particules(effet cyclone). Les pertes de charge sont donc relativement élevées mais sont en revanche trèsconstantes au cours de l’exploitation de l’épurateur. Les particules captées sont éliminées par uncircuit aéraulique de ponction.

• Lavage

L’air à traiter passe à travers une pulvérisation ou un écoulement de liquide qui va pouvoir fixer les polluants présents dans l’air. La nature de ces polluants varie en fonction dela composition chimique du liquide utilisé. Ce dispositif permet de fixer des particules ou des composés gazeux. La perte de charge de ces équipements est très variable en fonction de leur cons-titution. Elle reste toutefois globalement constante au cours du fonctionnement de l’épurateur.

• Précipitation électrostatique

L’air à traiter passe à travers un champ électrique qui confère aux particules une charge électrique. On utilise cette charge pour capter les particules sur des plaques dont le signe électriqueest opposé. Ce système est caractérisé par des pertes de charge faibles qui évoluent peu au cours dufonctionnement de l’équipement.

• Principe mixte

De très nombreux appareils sur le marché vont associer plusieurs des technologies citées ci-dessus.Cette association de technologies permet d’exploiter au mieux les avantages de chacune en essayantde limiter leurs inconvénients.

Page 31: Guide ventilation diag-int

LE DIAGNOSTIC

ÉNERGÉTIQUE

31

Page 32: Guide ventilation diag-int

32

L’OBJECTIF DU DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE

L’objectif du diagnostic est de rechercher l’amélioration de l’efficacité énergétique des installations de ventilation. Cette amélioration doit engendrer une réduction des coûts defonctionnement et viser une amélioration de la qualité des services offerts par la ventilation, voire une réduction des impacts sur l’environnement.

De façon générale, le diagnostic doit permettre de :

➠ caractériser la fonction de l’installation de ventilation ;➠ évaluer l’adéquation du système avec les besoins de l’entreprise ;➠ comprendre la sensibilité et l’influence de chacun des paramètres du site et du système

de ventilation ;➠ proposer un bilan concret et réaliste ;➠ déterminer les éléments permettant d’atteindre le meilleur compromis entre efficacité

énergétique et efficacité de l’installation et engendrer une amélioration du confort.

L’ADÉQUATION DES PRESTATIONS AUX ENJEUX DE LA VENTILATION

Il convient d’adapter la prestation au profil des entreprises industrielles à expertiser. De façon générale,plusieurs critères sont à considérer :

➠ la place de l’énergie dans l’entreprise,➠ les dépenses en énergie pour la ventilation,➠ la taille de l’entreprise et sa capacité de financement.

On définira la prestation tout particulièrement en fonction des enjeux liés à la ventilation dans l’entreprise. Schématiquement, ils se situeront entre deux situations extrêmes :

➠ la limite basse où la dépense en énergie pour la ventilation correspond au coût du fonctionnement des ventilateurs ; celui-ci représente en moyenne de l’ordre de 10 %des consommations électriques de l’entreprise (cf. figure 7) ;

➠ le cas où l’air possède un contenu énergétique très important du fait de son conditionnement(chauffage/refroidissement, séchage/humidification...).Dans ce cas, la ventilation entraîne,outrela consommation électrique des moteurs des ventilateurs, des consommations énergétiqueségalement importantes sur les différents postes de traitement de l’air (cf. figure 8).

Autres moteurs

28 %Autre usage non

spécifique de l’électricité (thermique…)

15 %

Chaud1 %

Froid57 %

Ventilation30 %

Humidification2 %

Auxilliaires10 %

Figure 7 : Part de la consommation électriquedes moteurs des ventilateurs dans l’entreprise

Figure 8 : Structure des dépenses énergétiquesd’une installation de climatisation

Éclairage4 %

Electrolyse9 %

Moteurs “air comprimé”

12 %

Moteurs “compression”

(froid et autre gaz)9 %

Moteurs (pompage)

14 %

Moteurs ventilation

9 %

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33

LES CARACTÉRISTIQUES DU DIAGNOSTIC

Composition de l’expertise

Les coûts de réalisation d’une expertise se composent de :

➠ les temps de visite pour le recueil des données existantes et l’analyse,➠ l’éventuelle campagne de mesures des paramètres des installations,➠ les temps d’étude pour l’exploitation des résultats,➠ les temps nécessaires à la synthèse des informations recueillies lors des visites de

l’entreprise,➠ les temps nécessaires à la rédaction du rapport d’étude,➠ les temps nécessaires à la présentation des résultats et à l’accompagnement

du décisionnaire,➠ les frais administratifs de gestion et de secrétariat,➠ les frais commerciaux et de déplacements.

Les coûts de réalisation d’un diagnostic dépendent étroitement des temps nécessaires à l’exploitationdes mesures, aux visites du site, à la synthèse des informations, à la rédaction du rapport d’étude, auxfrais de structure des intervenants et également au déploiement des moyens lors de la campagne demesures. Ils sont donc très variables suivant les multiples configurations des sites industriels.

Les niveaux de diagnostic

La réalisation des objectifs passe par le recueil d’un ensemble de données physiques tels que lesdébits, les pressions, les températures, les volumes, mais également des informations contextuelles.On peut citer la variabilité de la demande, le besoin réel de l’entreprise, les situations critiques, lesétats et plans de maintenance, etc.

Les niveaux de précision et de détail des informations requises doivent être adaptés au type de la mission et à sa complexité. De même, le volume d’informations déjà disponibles ainsi que leur niveau de fiabilité doivent être considérés attentivement. Enfin, rappelons encore une fois qu’il est primordiald’adapter l’ensemble du déploiement du diagnostic à des critères tels que l’importancede l’enjeu énergétique, la taille de l’entreprise, ses capacités de financement, ses perspectives d’évolution… Il est donc nécessaire de savoir graduer sa démarche pouvant, à titreindicatif, se caractériser par la définition de 3 niveaux d’intervention.

➠ NIVEAU 1 : utilisation uniquement de données existantes collectées sur le site ;➠ NIVEAU 2 : campagne de mesures restreinte : partielle (une partie des données est

calculée à partir des données mesurées par extrapolation ou par interpolation);ou complète (en utilisant l’instrumentation existante) ;

➠ NIVEAU 3 : campagne de mesures complète avec pose d’instruments de mesureet d’acquisition de données, même si le site est déjà équipé.

LE DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE

Page 34: Guide ventilation diag-int

34

• Le diagnostic simple (NIVEAU 1)

Ce diagnostic allégé de sa campagne de mesures (mais il pourra être fait appel à des mesures réaliséespar l’industriel) est constitué :

➠ de la visite pour inventaire analytique des installations en une ou deux journéestout au plus ;

➠ de mesures électriques ponctuelles pour l’évaluation des débits d’air ;➠ d'un dialogue avec les personnes de l'entreprise concernées par le sujet sur les

conditions d'utilisation de la ventilation ;➠ d'un rapport comportant un état des lieux et des propositions d'amélioration chiffrées.

Cette prestation s'adresse plus particulièrement aux petites entreprises ne souhaitant pas ou nepouvant pas investir dans une expertise énergétique complète.

• Le diagnostic avec campagne partielle (NIVEAU 2)

Ce diagnostic repose sur les mêmes bases que le niveau précédent, mais inclut également :

➠ des mesures essentielles sur une durée représentative du fonctionnement del’entreprise ;

➠ des interpolations / extrapolations grâce aux données recueillies, pour atteindreun niveau de précision élevé.

Ce type de prestation s'adresse habituellement aux entreprises de taille moyenne avec un enjeu deventilation important. Il peut également concerner des entreprises plus grandes pour lesquelles l’enjeu ventilation est plus faible, au regard de leur taille.

• Le diagnostic approfondi (NIVEAU 3)

Ce diagnostic comprend l'ensemble des éléments nécessaires au bon aboutissement de la démarchede maîtrise de l'énergie et d’amélioration de la qualité.C'est à dire :

➠ une campagne de mesures sur les différents points critiques de l’installation ;➠ des enregistrements sur plusieurs périodes choisies en fonction des paramètres

clés à tester ;➠ des mesures et calculs contradictoires.

Ce type de prestation est destiné aux entreprises souhaitant réaliser toutes les économies possibles et raisonnables, tant sur l'énergie consommée que sur les coûts d'exploitation de leursinstallations. Ceci correspond plutôt aux entreprises pour lesquelles l’enjeu ventilation est trèsimportant.

Page 35: Guide ventilation diag-int

35

LES ÉTAPES DU DIAGNOSTIC

Les étapes du diagnostic sont définies ci-après. Schématiquement, on distingue quatre grandes phases :

➠ une première phase de description du système de ventilation et de production ;➠ une seconde phase de campagne de mesures et relevé de données

complémentaires ;➠ une troisième phase de bilan énergétique ;➠ une quatrième phase de préconisations.

Description du système

Cette première phase doit permettre de collecter toutes les informations sur le système de ventilation : cahier des charges du système, âge des équipements, caractéristiques et contraintes deprocédés, contraintes réglementaires, politique de renouvellement...

Plus particulièrement, il s’agit de :

1. Décrire le principe général du système de ventilation ;

2. Relever les différents éléments du système de ventilation :• ventilateurs ;• réseaux, gaines et éléments de diffusion de l’air ;• éléments de captage ;• éléments de traitement de l’air pour recyclage ;• échangeurs dans le circuit aéraulique ;• éléments de procédé interférant dans le système de ventilation ;• éléments de mesure de comptage et de contrôle déjà en place.

3. Identifier et caractériser les éventuelles installations de :• compensation de l’extraction ;• gestion de l’air neuf ;• quantité en m3/h et variabilité du débit d’air neuf ;• traitement de l’air neuf, de l’air vicié ;• valorisation des rejets de ventilation (exemple : récupération sur air chaud ou sur

air froid) ;• condition de confort des acteurs du procédé.

4. Relever les installations de régulation et de contrôle/commande de l’installationde ventilation :

• fonctionnement continu ;• fonctionnement programmé ;• fonctionnement asservi à la présence ;• fonctionnement asservi au besoin ;• paramètres de réglage.

5. Identifier les types d’énergie impliqués (ventilation et conditionnement d’ambiance) :• types de contrat énergétique (coûts et différentes plages tarifaires) ;• récupération éventuelle d’énergie sur procédé.

A l’issue de cette phase, on disposera d’un schéma synoptique de l’installation décrivant le plus complètement possible le système de ventilation, ses paramètresclés ainsi que les points critiques à caractériser plus précisément.

LE DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE

Page 36: Guide ventilation diag-int

36

Campagne de mesures et relevé des données

Cette étape doit permettre la mise en place de comptages ainsi que le relevé des mesures et des données des équipements de l’installation. Des recoupements doivent être réalisés entre ces deux types d’indicateurs.

Il est également important de noter que cette phase peut permettre de recueillir des informationsimportantes sur l’exploitation, la gestion et l’entretien du système de ventilation, qui sont sourcesessentielles d’analyse.

L’évaluation des consommations d’énergie électrique des moteurs et des auxiliaires :• puissance, âge et rendement des moteurs électriques ;• rendement de l’installation électrique ;• temps de fonctionnement par plage tarifaire de l’électricité (programmation…) ;• mesures des consommations.

L’évaluation de la consommation liée à l’énergie thermique (froid et chaud) associée à la ventilation :• types d’énergie primaire utilisés (combustible, électricité, récupération d’énergie

thermique sur procédé…) ;• procédés de production d’énergie thermique (froid et chaud) ;• contrôle des puissances nominales installées, âge et rendement ;• temps et périodes de fonctionnement ;• mesure de la consommation.

L’évaluation de la consommation liée à l’aéraulique :• types de ventilateurs et contrôle des caractéristiques (débit-pression) ;• mesures aux points critiques identifiés sur le schéma synoptique ;• contrôle du réseau (entretien, fuites, pertes de charge…).

A l’issue de cette phase, on disposera de données permettant notamment d’enrichirle schéma synoptique caractérisant l’installation de ventilation afin de préparer lebilan énergétique.

Bilan énergétique

A partir des données recueillies, cette phase doit permettre d’évaluer les pertes de chaleur de l’installation et les pertes aérauliques (fuites, pertes de charge…). Le but est de confronter les relevés effectués aux données théoriques de fonctionnement, au cahier des charges initial mais également aux besoins réels identifiés.

1. Aéraulique• calcul des débits théoriques – pressions – pertes de charge ;• calcul des besoins énergétiques correspondants en intégrant les rendements des

moteurs, des ventilateurs et des différents auxiliaires.

2. Thermiquea) dans le cas où les pertes thermiques et aérauliques sont volontairement compensées :

• calcul des besoins énergétiques thermiques (chaud et froid) théoriques en intégrant les rendements ;

• calcul des pertes thermiques théoriques ;• identification du débit de compensation et, par déduction, le débit des fuites si

l’extraction n’est pas compensée à 100 % ;

Page 37: Guide ventilation diag-int

37

• calcul de la quantité d’énergie thermique réelle dépensée du fait de la ventilation ;• calcul du rendement de l’installation thermique.

b) dans le cas où la compensation des pertes n’est pas organisée (et donc se fait grâce auxfuites d’air ou à la perméabilité des bâtis), on réalisera la même approche que ci-dessusavec les données appropriées.

Les données collectées ou mesurées ainsi que le bilan énergétique doivent permettre à l’auditeur de compléter le schéma synoptique de l’installation.Celui-ci doit exposer de manière claire et précise :

➠ le plan de l’installation avec ses différents composants ;➠ les valeurs de flux aéraulique et les principales grandeurs caractéristiques (débits,

pressions, perte de charge, température…).

Les données de ce bilan sont les sources de l’analyse menant aux préconisations.

Pth = Dair x Cpair x

Préconisations

L’audit de l’installation doit aboutir à cerner, qualitativement et quantitativement, tous les domainesoù des économies d’énergie sont possibles, soit avec un réglage, soit avec des procédures d’exploitation différentes, soit avec d’autres équipements. A la formulation des préconisations,il peut être utile d’adopter une démarche de questionnement du type :

dT1 000

Pth = Pertes d’énergie thermique (kW)Dair = Débit d’air (m3/h)Cpair = Capacité calorifique de l’air (Cpair = 0.34)dT = Ecart de température (K)

Le principe de l’installation est-il en adéquation avec les besoins ?

Le dimensionnement est-il en adéquation avec les objectifs visés ?

La performance de l’installation permet-elle de répondre aux exigences réglementaires ?

La réalisation et l’exploitation sont-elles optimales ?

Les conditions de confort des acteurs du procédé sont-elles optimales ?

Le réglage et la conduite du système sont-ils adaptés au régime de fonctionnement

de l’atelier et des procédés ?

( )

LE DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE

Page 38: Guide ventilation diag-int

38

Le programme de préconisations doit respecter le contexte du site et s’adapter au niveau d’investissement envisagé. Indiquons cependant qu’il ne faut pas hésiter à proposer des solutionsinnovantes, à conditions, bien sûr, qu’elles soient bien argumentées.

Chaque préconisation doit être identifiée et présentée de la manière suivante :1. Définition de la préconisation (points forts et solutions apportées, points faibles ou

précautions à prendre) ;2. Définition des économies engendrées :

a) économies d’énergie thermique ;b) économies d’énergie électrique des auxiliaires ;c) synthèse de l’économie financière annuelle ;

3. Synthèse de l’investissement ;4. Temps de retour brut et autres arguments de la préconisation :

a) normes respectées ;b) amélioration des conditions de travail ;c) amélioration de qualité de la production.

5. Phasage possible pour les travaux :a) sur des impératifs techniques ;b) sur des impératifs financiers.

Le programme de préconisations doit présenter les solutions de manière synthétique, en envisageantles travaux en site occupé, en continuité de production et avec un éventuel phasage en plusieurstranches (nécessité due aux dispositions à prendre du fait du travail en site occupé ou étalementdes investissements).

Les propositions doivent aller des modifications les plus simples à mettre en œuvre vers celles quinécessitent les investissements financiers et/ou en personnel les plus lourds.

Les solutions imposant un arrêt de la production seront examinées en dernier ressort :elles ne doivent jamais être écartées, mais on s’efforcera de les conjuguer soit avec une période d’inactivité programmable (fermeture pour congés, période d’arrêt d’un processus saisonnier), soità l’occasion d’un chantier de rénovation important de l’installation industrielle.

CONTENU DU RAPPORT DE DIAGNOSTIC

Le rapport définitif doit donner à l’industriel tous les éléments lui permettant de prendredes décisions en connaissance de cause. Il doit donc par le détail et la précision, lui donner lapossibilité de :

1. S’engager :a) techniquement ;b) financièrement.

2. Juger s’il y a risque ou pas :a) technique (procédé, continuité de production, qualité de la production…) ;b) financier.

3. Mesurer l’impact des travaux :a) sur sa productivité :

- dimension technique et opérationnelle ;- dimension sociale ;- dimension confort de travail.

b) sur son activité (durant les travaux) ;c) sur les opérations de conduite et de maintenance.

4. Se faire sa propre idée sur l’opportunité de s’engager dans des mesures correctives ;5. Donner à l’ADEME les informations-clés suffisantes pour éventuellement

relayer l’action du bureau d’études auprès de l’industriel.

Un plan détaillé de rapport de diagnostic type est fourni en ANNEXE 2.

Page 39: Guide ventilation diag-int

MÉTHODES

DE MESURE

39

Page 40: Guide ventilation diag-int

40

GÉNÉRALITÉS

Les campagnes de mesures ne sont mises en œuvre que lorsqu’un certain niveau de détail et de précision est attendu (diagnostic de niveau 2 ou 3). Une campagne de mesures doit être réalisée sur une période représentative et reproductible de l’activité de l’entreprise. La durée d’unesemaine complète de 7 jours est souvent retenue.

De préférence, les différentes mesures qui concernent un même phénomène doivent être faites ensimultané afin de pouvoir établir aisément les corrélations entre les informations depuissance, de débit, de pression, de température et d’humidité.

Les appareils de collecte, de mesure ou d’enregistrement de données mis en place ne doivent enaucun cas interférer avec le déroulement normal des processus industriels.

Compte tenu de la diversité des informations à acquérir, le choix des matériels de mesure cons-titue un fondement de l’expertise. Sauf exception, on évitera d’utiliser les données fournies par lesinstruments de contrôle éventuellement déjà en place sur les divers composants de l’installation de ventilation, mais on équipera ces composants d’une instrumentation spécifique audiagnostic.Tous les instruments de mesure doivent être étalonnés avant le démarrage de la campagne d’observation. Il faut en outre tenir compte des effets sur le bilan, des imprécisions de mesure surles informations collectées.Il faut utiliser systématiquement des appareils conformes aux standards internationaux et travaillerselon des méthodes normalisées. Il est fortement recommandé de suivre les normes NFet ISO correspondant aux domaines de mesure concernés. Lorsqu’il n’existe pas de norme adaptée au type de mesure à effectuer, on emploiera de préférence une méthode bénéficiant dumeilleur retour d’expérience dans des situations analogues.

MESURE DE DÉBITS D’AIR(1)

Détermination des débits d’air par exploration des champs de vitessed’air dans une conduite fermée

Dans une conduite fermée où s’écoule de l’air, le débit est déterminé à partir de la relation :

Q = A.Vm

Q : débit d’air (m3/s) ;A : section où s’effectuent les mesures (m2)Vm : vitesse moyenne de l’air dans cette section (m/s)

La vitesse moyenne est mesurée à partir des vitesses locales mesurées en un certain nombre depoints de la section de conduite.

Le nombre et la position des points de mesure définis dans la norme NF X10-112 varient en fonction de la forme de la conduite et de ses dimensions.

(1) d’après INRS - Brochure ED 695 "Principes généraux de ventilation"

Page 41: Guide ventilation diag-int

41

La vitesse moyenne est fournie par la relation :

Vmoy =

Les vitesses d’air sont soit déterminées en utilisant un tube de Pitot double, soit mesurées directement à l’aide d’un anémomètre.

Les vitesses d’air peuvent être obtenues de façon d’autant plus satisfaisante que les conditions énumérées ci-dessous sont respectées :

➠ longueur en amont du point de mesure sans singularité supérieure à 20 D (D : diamètre de la conduite au niveau de la section de mesure) ;

➠ longueur en aval du point de mesure sans singularité supérieure à 5 D ;➠ bord des trous du piquage de mesure dans la conduite net et sans bavure ;➠ écoulement peu fluctuant et sans giration ;➠ diamètre du tube de Pitot ou de la sonde de l’anémomètre inférieur à D ;➠ antenne du tube de Pitot parallèle à l’axe de conduite.

Pour la mesure de la vitesse à l’aide du tube de Pitot, il est souhaitable que la vitessemoyenne soit supérieure à 4 m/s. En dessous, la valeur de la pression dynamique (Pd)devient trop faible et l’erreur sur la mesure trop importante.

Détermination des débits d’air par exploration du champ de vitessed’air au niveau des bouches d’extraction ou d’introduction d’air

Lorsque la méthode précédente ne s’applique pas (longueurs droites trop faibles, inaccessibilité…),le débit peut être déterminé en faisant un champ de vitesse d’air au niveau des bouchesd’extraction ou d’introduction d’air à l’aide d’un anémomètre. La vitesse moyenne seraobtenue en calculant la moyenne arithmétique des vitesses locales, mesurées aux points définis parquadrillage.Afin de ne pas commettre d’erreurs sur le débit (pouvant atteindre plus de 50 % de lavraie valeur), certaines précautions doivent être prises lors des mesures. En particulier, on doittenir compte du type de bouche (extraction ou introduction), de la présence ou de l’absence degrilles ou de fentes, du type d’anémomètre, de la distance entre la bouche et l’anémomètre…

Appareils de mesure de la vitesse de l’air pour la détermination des débits

Les principales familles d’appareils les plus fréquemment utilisés pour la mesure des vitesses d’airet pour déterminer les débits sont les suivantes :

➠ tube de Pitot double ;➠ anémomètres thermiques ;➠ anémomètres mécaniques.

∑nVi

i =1

n

MÉTHODES DE MESURE

50

Page 42: Guide ventilation diag-int

42

Détermination du débit d’air et contrôle d’une installation par mesure de la pression statique en un point

• Principe

Cette méthode consiste à mesurer la pression statique en différents points d’un circuit de ventilation, soitpour en déduire les débits d’air mis en jeu, soit pour contrôler le fonctionnement de l’installation.Le contrôle consiste à déterminer le débit d’air mis en jeu par une méthode précise (exploration duchamp de vitesse, traçage…) et à noter simultanément les valeurs de la pression statique aux différentspoints de mesure.

• Appareils de mesure de la pression

Les appareils de mesure de la pression utilisés en ventilation _ généralement appelés manomètres _ ,peuvent être classés en deux catégories suivant leur principe de fonctionnement :

➠ manomètres hydrostatiques (à liquide) : tube en U, tube incliné… ;

➠ manomètres mécaniques (à membranes).

Le tableau 6 donne les principales caractéristiques (principe de fonctionnement, plage de mesure…) des appareils de mesure de la pression.

Les principales caractéristiques des appareils de mesure de la vitesse de l’air sont résumées dansle tableau 5.

Tableau 5 : Caractéristiques des appareils de mesure de la vitesse de l’air(d’après INRS - Brochure ED 695 “Principes généraux de ventilation”)

Famille

TubedePitot

Tube de Pitotavec

manomètreintégré

Anémomètrethermique

Anémomètremécanique

Fil Chaud

Thermocouple

Vélomètre

Micro moulinet∅ de 10 à 30

Moulinet∅ de 100

à 5000,3 à 50 m/s 1,5 à 5 %

pleine échelle < 60 °C

0,3 à 50 m/s 1,5 à 2 % pleine échelle

Pas utilisablesen gaine

< 60 °C

Non Moyen MoyenneRotor muni

d’ailettes mis en rotation

Déflexion depalettes 0,2 à 40 m/s 2 à 3 % pleine

échelleDimensions

spéciales Etroite Oui Fréquent Bonne

Utilisation standard

0,05 à 30 m/s

3 % pleine échelle ≈ 10 < 60 °C Non Fréquent Moyenne

Refroidissementd’un fil chaufféélectriquement

0,05 à 50 m/s 2 à 5 % pleineéchelle ≈ 10 0 à 80 °C Non Fréquent Moyenne

Utilisation standardCertains sont compensés en température,

certains permettentde réaliser

des mesures detempérature, depression statique

> 4 m/s 3 à 10 Etendue Oui Aucun Bonne

Utilisation normalisée

NF X10-112.Pas utilisable en

basse vitesse

Appareils Principe Gamme de mesure

Précision(valeurs

fournisseurs)

Dimensionstrous en

gaine (mm)

Températured’utilisation

Utilisation en air pollué

Etalonnage Robustesse Utilisationgénérale

Observations

Page 43: Guide ventilation diag-int

43

MÉTHODES DE MESURE

Tube en U vertical

--------

A tube incliné

--------

Micromanomètre

Variation du niveau

d’un liquide

Jusqu’à 5.103 Pa (en fonction du liquide)

--------Jusqu’à 2.103 Pa (en fonction du liquide - mini 1 à 100 Pa)

--------0 à 5.103 Pa

(Pa)

10

--------

5

--------

0,5

(mm CE)

1

--------

0,5

--------

5.10-2

Non

--------

Non

--------

Non

Portable

--------

PortableDoit être positionné

--------

Non portable,de laboratoire

Appareils

A liquide

A membrane métallique

Micromanomètre électronique

(transducteur)

Jusqu’à 104 PaMini 0 à 10 Pa

Mouvement d’une membrane

métallique

Jusqu’à plusieurs barsMini 0 à 100 Pa 5

0,01

0,5

10-3

Oui

Oui

Portable,absence de liquide,

lecture facile

Portable,très sensible

Mécanique

Principe Echelle Précision Etalonnage Observations

Tableau 6 : Caractéristiques des appareils de mesure de la pression(d’après INRS - Brochure ED 695 “Principes généraux de ventilation”)

Estimation du débit d’air à partir de la mesure de la vitesse de rotation du ventilateur et de la puissance consommée par le moteurélectrique

Cette méthode consiste à calculer la puissance consommée par le moteur pour en déduire lapuissance absorbée par le ventilateur et à déterminer le point de fonctionnement du ventilateur enutilisant des courbes caractéristiques (débit/pression, débit/puissance) fournies par les constructeurs.La détermination du point de fonctionnement du ventilateur permettra de connaître le débit d’air mis enjeu sur le circuit de ventilation. Ce point est obtenu en reportant la valeur calculée de la puissance absorbéesur la courbe caractéristique débit/puissance du ventilateur.

Page 44: Guide ventilation diag-int

44

MESURE DES CONSOMMATIONS ÉLECTRIQUES DES MOTEURS

Principe

Pour mesurer la consommation d’énergie électrique, il est souhaitable d’obtenir l’ensemble des informationsdes consommations des ventilateurs et des périphériques. Ces informations peuvent être obtenues soit parl’enregistrement de la consommation globale en un point unique d’un poste d’alimentation électrique, soiten mesurant individuellement chaque poste consommateur et en faisant une somme simultanée.

Les informations principales à recueillir sont bien entendu les consommations énergétiques des moteursdes ventilateurs. Les consommations des périphériques pourront ne pas être enregistrées afin de ne pasalourdir excessivement le coût des opérations. Ce sont alors les puissances nominales de ces appareils quipourront être prises en référence.Les informations de puissance réactive, de facteur de puissance et des harmoniques au niveau des moteursdes ventilateurs peuvent être également intéressantes pour leur implication dans la facture énergétique etla qualité du courant électrique. La méthode des deux wattmètres sera utilisée pour les alimentations triphasées afin de parer à d’éventuels déséquilibres de phases.

Appareils de mesure de la consommation électrique

Les mesures électriques requièrent un nombre de wattmètres suffisant afin de pouvoir mesurer en simultanéles puissances appelées par les ventilateurs. Ces wattmètres seront de classe 1, c’est à dire avec une tolérance de ± 1%.

Ils doivent être adaptables aux réseaux monophasés et triphasés avec ou sans neutre. La mesure d’intensitépeut être recueillie soit directement à partir de pinces ampèremétriques, soit au travers d’adaptateurs detension. Ils doivent également avoir la possibilité de recueillir des comptages d’énergie.

L’enregistrement des données est fondamental pour leur exploitation future et donc, si les wattmètres utilisés ont une capacité d’enregistrement, la période d’intégration doit être programmable avec la mémorisation des valeurs maximales, moyennes et minimales par période d’intégration pour n’importequelle unité mesurée. Les puissances apparentes, actives et réactives, les facteurs de puissance (cos ϕ) etles fréquences.Dans le cas de mesure de variation électronique de vitesse (VEV) et d’évaluation de perturbation harmonique, de qualité courant et de compatibilité électromagnétique, les instruments doivent posséderun bande passante suffisamment large et adaptée aux hautes fréquences.

Il faut avoir la possibilité de communiquer les informations au travers de connexions à un micro-ordinateurfixe ou portable afin de permettre l’exploitation, le calcul, le traitement et la visualisation graphique desdonnées acquises, par des logiciels spécialisés.

Page 45: Guide ventilation diag-int

45

Une diminution des incertitudes de mesure peut être obtenue par :

➠ un étalonnage spécifique de la chaîne de mesure (sonde + raccordement + lecteur).Il permettra de réduire l’incertitude de mesure ci-dessus à 0,2 °C ;

➠ un étalonnage avec appairage des sondes dans le cas de mesures de différencesdes températures permettra de réduire l’incertitude sur cette différence de 0,2 °C.Ceci est intéressant dans le cas du calcul de la puissance à partir de la mesure des températures.

LES MESURES QUALITATIVES(1)

Une estimation qualitative de l’efficacité de captage d’une installation de ventilation peut se faire parla visualisation des écoulements à l’aide de fumigènes.Cette méthode, très simple à mettre en œuvre, peut être utilisée de manière systématique pour :

➠ mettre en évidence la dispersion des polluants, le sens des écoulements, le refoulementéventuel des hottes en dôme ;

➠ définir la zone à partir de laquelle l’installation a perdu toute son efficacité ;➠ mettre en évidence l’existence des courants d’air et visualiser les phénomènes de

turbulence à proximité d’obstacles (opérateurs, pièces, machines…) ;➠ rechercher des fuites.

Notons enfin que le diagnostic peut également amener à contrôler d’autres paramètres tels quel’empoussiérage, l’hygrométrie…

MESURE DE LA TEMPÉRATURE

La mesure de la température est nécessaire pour suivre l’évolution des paramètres de fonctionnement,déterminer les propriétés thermiques de l’air et calculer des quantités d’énergie.

Parmi les différents capteurs de température utilisables, on distingue les sondes à résistance – classe A et lessondes à thermocouples – type T – classe 1. Pour ces deux sondes les incertitudes de mesure sont reportéesdans le tableau 7.

Nota : les données ci-dessus sont relatives à un traitement direct du signal émis par ces capteurs (résistance ou force électromotrice). Dans lecas du traitement de ce signal par un transmetteur permettant d’obtenir un signal conventionnel du type analogique 4-20 mA, une incertitudesupplémentaire résultant de la précision de ce transmetteur est à ajouter.

Température (°C)

0

100

0

100

0,15

0,35

0,5

0,5

0,5

0,6

0,5

0,5

0,52

0,7

0,7

0,7

Sonde

Incertitude (°C)

Raccordement + lecteur

Température

Sondes à résistance

Sondes à thermocouple

Tableau 7 : Incertitudes de mesure des capteurs de température usuels

(1) d’après INRS - Brochure ED 695 "Principes généraux de ventilation"

MÉTHODES DE MESURE

Page 46: Guide ventilation diag-int
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LES VOIES

D’OPTIMISATION

47

Page 48: Guide ventilation diag-int

48

LE CHOIX DES COMPOSANTS

La performance énergétique globale d’une installation passe par l’optimisation de chacun de sescomposants. Cette optimisation peut être obtenue en s’assurant que :

➠ le composant est parfaitement dimensionné pour répondre aux besoins del’installation ;

➠ pour le régime de fonctionnement de l’installation, le composant est énergétiquement le plus performant de sa catégorie.

Le tableau 8 répertorie les critères de choix des différents composants.

Composant

Réseau aéraulique Perte de charge Connaître et limiter au minimum les pertes de charge induites par les longueurs et les singularités

Perméabilité des gaines et jonctions S’assurer que le matériau choisi et les jonctionsassurent une étanchéité suffisante pour prévenir les fuites

Moteurs Dimensionnement S’assurer que le moteur n’est pas surdimensionné par rapport au ventilateur et aux besoins de ventilation.

RendementS’assurer que le modèle choisi est à haut rendement (label EFF1 par exemple)

RégulationChoisir un moteur compatible avec une variation électronique de vitesse

Ventilateurs Dimensionnement Choisir le ventilateur qui aura un rendementmaximal pour la plage de débits correspondantau fonctionnement de l’installation

Rendement Choisir parmi les ventilateurs bien dimensionnés, un ventilateur à rendement élevé

Epurateurs Perte de charge Etre vigilant sur la perte de charge à l’état neufmais aussi sur l’évolution de la perte de chargeen fonction de l’encrassement

Récupérateurs d’énergie Rendement L’efficacité thermique d’un récupérateur d’énergie varie de 50 à 80 % selon la technologie retenue.

Perte de charge Etre vigilant sur la perte de charge à l’état neufmais aussi sur l’évolution de la perte de chargeen fonction de l’encrassement

Critère Remarque

Tableau 8 : Critères de choix des composants de l’installation

Page 49: Guide ventilation diag-int

49

PLANIFIER L’ENTRETIEN ET LA MAINTENANCE

Parallèlement à la mise en place de solutions techniques énergétiquement performantes, il est utilede veiller à ce que l’installation ne vieillisse pas prématurément et ne devienne avec le temps deplus en plus consommatrice d’énergie.

Il est utile d’alerter le responsable de l’installation des phénomènes suivant :➠ l’encrassement des conduits et des équipements est générateur de pertes

de charge supplémentaires par réduction des sections de passages des conduits(cf. figure 9). Par ailleurs, le colmatage contribue à réduire l’efficacité de l’installationen réduisant la capacité de recyclage des épurateurs et la capacité d’échangethermique des récupérateurs d’énergie.

➠ les fuites dans les réseaux : elles sont sources de débits parasites qui augmentent lesconsommations énergétiques et dans certains cas, contribuent à la diffusion d’air viciédans l’atmosphère de l’atelier.

Pour maintenir l’efficacité d’une installation, il est donc nécessaire de préconiser un suivi et desopérations de maintenance régulières qui engendreront des gains d’énergie substantiels tout en aug-mentant la durée de vie de l’installation.Ces opérations peuvent consister à :

➠ faire des campagnes de repérage et de réparation des fuites du circuit aéraulique(représentant dans certains cas plus de 30 % des débits d’air de l’installation) ;

➠ procéder au changement régulier des filtres car :• la perte de charge augmente très rapidement sur un filtre usé ;• l’efficacité du filtre à éliminer les particules s’altère avec le temps.

➠ s’assurer du bon respect des normes d’hygiène et de sécurité liées à l’élimination despolluants ;

➠ mesurer et consigner de manière régulière les valeurs-clés de l’installation (consommations électriques et pertes de charge des appareils, débits d’air) afin de repérer rapidement toute anomalie.

L’économie générée peut être substantielle et les temps de retours sont très attractifs (<1an).

LES VOIES D’OPTIMISATION

500

400

600

700

0 5 10 15 20 25 30

300

200

100

0

Perte de charge (Pa)

Masse d'huile captée (Kg)

Figure 9 : Evolution de la perte de charge de l’épurateur à filtres en fonction de sa durée de vie (quantité d’huile captée)

Page 50: Guide ventilation diag-int

50

LA CONDUITE ET LA RÉGULATION DE L’INSTALLATION

Les ventilateurs constituent la principale source de consommation électrique d’une installation deventilation.Or, la plupart des installations de ventilation et des procédés ne nécessitent pas de fonctionner constamment au régime maximal. Pour chaque installation, il est donc important de bien identifierla variabilité des besoins en ventilation et d’adapter le régime de fonctionnement des ventilateurs àces besoins. Lorsque les besoins sont binaires (marche/arrêt) ou en paliers, des solutions simplesexistent : éteindre le système dès lors qu’il n’est plus utilisé ou se doter de moteurs multi-vitesses.Lorsque les besoins varient de manière plus continue, il est possible d’agir en permanence sur lesventilateurs via un système de régulation de débit.

Parmi les différents systèmes de régulation de débit des ventilateurs (cf. p27), le plus efficace éner-gétiquement parlant est la variation électronique de vitesse. Elle permet d’adapter le régimede fonctionnement des ventilateurs tout en optimisant la consommation d’énergie du moteur.

En effet, lorsque la régulation d’un ventilateur se fait par variation électronique de vitesse,la puissance absorbée évolue comme le cube du débit (cf. figure 10).En conséquence, pour une réduction de débit de 20 %, la puissance demandée par le ventilateur estdiminuée d’environ 50 %.

La mise en place de systèmes de variation électroniques de vitesse constitue probablement l’investissement le plus rentable sur une installation de ventilation.En effet, les niveaux d’investissement demandés sont relativement faibles et lestemps de retours généralement inférieurs à 2 ans.

Débit relatif

1,00

0,80

0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00

0,60

0,40

0,20

0

Puissance relative

Laminage

Ventelles

Variation mécanique de vitesse

Variation électronique de vitesse

Ventilateur centrifuge à pales radiales Ventilateur hélicoïdeDébit relatif

1,00

0,80

0 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00

0,60

0,40

0,20

0

Puissance relative

Figure 10 : Puissance absorbée en bout d’arbre par des ventilateurs centrifuge et hélicoïde.

Page 51: Guide ventilation diag-int

51

LA MISE EN PLACE DE SYSTÈMES DE RÉCUPÉRATIOND’ÉNERGIE

Les récupérateurs ont pour fonction de réaliser un échange thermique entre l’air rejetéet l’air neuf admis. Ils contribuent ainsi à réduire la consommation d’énergie globale de l’atelier.Il existe différentes solutions techniques (cf. p29) pour ces équipements.Leurs performances énergétiques vont principalement dépendre de trois critères :

➠ la capacité d’échange : elle détermine l’aptitude du récupérateur à réaliser l’échangethermique entre l’air extrait et l’air neuf. Elle constitue l’élément essentiel de l’impactdu récupérateur sur la consommation énergétique liée au conditionnement de l’air neuf ;

➠ la perte de charge intrinsèque : elle diffère d’un modèle à l’autre pour une même efficacité et impacte sur la consommation électrique des ventilateurs ;

➠ la résistance à l’encrassement : avec le temps le récupérateur va plus ou moins s’encrasser et donc augmenter plus ou moins sa perte de charge.

Le coût de ce type d’équipement sur une nouvelle installation est relativement faible. La mise enplace de ce système sur une installation existante peut, en revanche, nécessiter un investissementplus lourd dû à l’adaptation des circuits aérauliques et des ventilateurs. Le temps de retour surinvestissement pour ce type d’opération dépend bien évidemment des coûts du sytème d’épuration.Typiquement, on observe des temps de retour inférieurs à 3 ans.

LA MISE EN PLACE DE SYSTÈMES D’ÉPURATION/RECYCLAGE DE L’AIR(1)

Les épurateurs d’air sont des systèmes permettant de capter l’air pollué, d’en ôter les particules oules gaz (susceptibles de présenter un risque ou une gêne pour les personnes) et de réintroduirel’air dans l’atelier. Il existe différentes technologies présentant chacune des inconvénients et des avantages (cf. p30). Le critère essentiel de choix d’un épurateur est son efficacité à éliminer les polluants. Sur le plan énergétique, il convient également d’être attentif à deux critères complémentaires :

➠ la perte de charge intrinsèque : elle diffère d’un modèle à l’autre pour une même efficacité d’épuration et impacte sur la consommation électrique des ventilateurs ;

➠ la résistance à l’encrassement : avec le temps l’épurateur va s’encrasser plus oumoins rapidement et donc augmenter d’autant sa perte de charge et diminuer son efficacité.

Le coût de ce type d’équipement sur une nouvelle installation est relativement faible. La mise enplace de ce système sur une installation existante peut, en revanche, nécessiter un investissementplus lourd lié à une adaptation des circuits aérauliques et des ventilateurs.Typiquement, on observedes temps de retour inférieurs à 3 ans.

LES VOIES D’OPTIMISATION

(1) Rappelons que l'utilisation d'épurateurs est soumise à des contraintes règlementaires (cf. article R-232-5-8 du décret 84-1093 et de la circulairedu 9 mai 1985). En particulier, le recyclage doit être by-passé en cas de défaillance de l’épurateur et en dehors des périodes de chauffage etde climatisation. De plus, il doit être équipé d’un système de surveillance de ses défauts. Par ailleurs, il est recommandé, lorsque la mise enplace d'un épurateur est envisagée, de se soumettre à l'expertise des Caisses Régionales d'Assurance Maladie (CRAM).

Page 52: Guide ventilation diag-int

52

LA MISE EN PLACE DE SYSTÈMES DE CAPTAGE DES POLLUANTS

Les systèmes de captage sont conçus pour s’adapter au mieux à la source de pollution.Ils s’insèrent au plus proche des équipements de procédés émetteurs de polluants (cf. p18).Ces systèmes évitent la propagation de la pollution et donc la dilution des polluants dans l’atelier.Ils remplacent donc (ou viennent compléter) avantageusement les systèmes de ventilation générale qui nécessitent des débits d’air très importants et donc des consommationsénergétiques conséquentes.Le gain énergétique lié à la mise en place d’un système de captage est double car ilparticipe à la fois à une diminution significative des consommations d’énergie du conditionnementde l’air et à la réduction de la consommation électrique des moteurs des ventilateurs.Les temps de retour sur investissement sont évidemment très dépendants de la nature des équipements de captage mis en œuvre. Du fait de l’importance des économies d’énergie engendrées,ils sont généralement compris entre 2 et 4 ans.

LA VENTILATION GÉNÉRALE PAR DÉPLACEMENT

Elle consiste à injecter de l’air plus froid que l’air ambiant en partie basse de l’atelier.Il en résulte une stratification de l’air qui permet d’isoler le personnel de la couche d’airla plus concentrée en polluants. Les polluants étant confinés en partie haute, les débits d’air àrenouveler sont moins importants. Ce type de ventilation permet donc de réduire la consommationdes ventilateurs et de s’affranchir d’un système de climatisation.Ce système est par ailleurs très adapté aux fortes charges polluantes et aux fortes charges thermiques locales ou diffuses.La mise en place d’une installation de ventilation par déplacement ne peut être envisagée que dansle cadre d’une refonte totale du sytème de ventilation ou dans le cas d’une nouvelle installation. Les coûts de mise en place d’une ventilation par déplacement sont comparables à ceuxd’une ventilation par induction (par mélange). Le temps de retour lié à l’éventuel surcoût de l’installation par déplacement est donc faible.

Zone haute(polluée)

Extraction

Soufflage

Zoned’occupation (propre)

Zonebasse (arrivée d’air neuf)

Figure 11 : Schéma de principe de la ventilation par déplacement

Page 53: Guide ventilation diag-int

ANNEXE 1RECUEIL D’INFORMATIONS

ET DOCUMENTS TYPES

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Page 54: Guide ventilation diag-int

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SUGGESTION DE TRAME DE QUESTIONNAIRE

A - Informations sur le site

1. Généralités

2. Données énergétiques

3. Données sur les procédés

B – Les installations de ventilation

1. Généralités

2. Maintenance

3. Historique des incidents marquants

4. Modification d’installation

5. Contraintes réglementaires

6. Systèmes de sécurité

7. Opinion de l’utilisateur

8. Relevé des principaux paramètres de fonctionnement accessibles sur le site

9. Commentaires

10. Liste des documents remis

Page 55: Guide ventilation diag-int

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1. GÉNÉRALITÉS

RAISON SOCIALE

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Télécopie : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Courrier électronique : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

INTERLOCUTEUR

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

DONNÉES GÉNÉRALES SUR LE SITE

Nombre de personnes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Surface des locaux : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Autres données générales : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

A - INFORMATIONS SUR LE SITE

Nom du site : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Page 56: Guide ventilation diag-int

A - INFORMATIONS SUR LE SITE

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2. DONNÉES ÉNERGÉTIQUES

Electricité

Tarif appliqué : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Puissance souscrite (kW) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Consommation annuelle (kWh) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Facture annuelle (€/an) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Coût moyen du kWh (€/kWh) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Combustibles

Précisez :

❏ Gaz ❏ Fioul

Tarif appliqué : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Consommation annuelle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Facture annuelle (€/an) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Coût moyen du kWh (€/kWh) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Besoins énergétiques couverts par le ou les combustibles(Procédé, eau chaude et niveaux de température) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Eau

Précisez :

Eau de ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Eau de forage : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Consommation annuelle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Facture annuelle (€/an) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Coût moyen du m3 (€/m3) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Traitement des effluents : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Suivant quelle filière :

physico-chimique : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

biologique : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

lagunage : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Coût de traitement des effluents (y compris redevances) (€/m3) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Besoins couverts par l’utilisation de l’eau(Procédés, machines frigorifiques, nettoyages) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom du site : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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3. DONNÉES SUR LES PROCÉDÉS :

Produit 1

Produits traités : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Production horaire (t/h) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Production hebdomadaire (t/j) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Production saisonnière éventuelle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Produit 2

Produits traités : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Production horaire (t/h) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Production hebdomadaire (t/j) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Production saisonnière éventuelle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Produit 3

Produits traités : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Production horaire (t/h) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Production hebdomadaire (t/j) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Production saisonnière éventuelle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

A - INFORMATIONS SUR LE SITE

Nom du site : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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B - LES INSTALLATIONS DE VENTILATION

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1. GÉNÉRALITÉS

Usages/fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Date de mise en service : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Débit d’air : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ventilateurs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Réseaux : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Epurateurs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Filtres : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Schéma synoptique, plan de l’installation

2. MAINTENANCE

Disposez-vous d’un contrat de maintenance ? ❏ OUI ❏ NON

Si oui, avec qui ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Périodicité de maintenance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Coût de maintenance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .€/an

Edition d’un rapport de maintenance ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .❏ OUI ❏ NON

Commentaires : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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3. HISTORIQUE DES INCIDENTS MARQUANTS

Nom du site : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ANNÉE DESCRIPTIF REMÈDE COÛT

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4. MODIFICATIONS D’INSTALLATION

Quelles ont été les modifications majeures apportées depuis l’origine de l’investissement ?

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5. CONTRAINTES RÉGLEMENTAIRES

S’agit-il d’une installation classée ? ❏ OUI ❏ NON

Si oui, quelles sont les contraintes figurant dans l’arrêté d’installation classée ? . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Si non, existe t-il des contraintes réglementaires ? ❏ OUI ❏ NON

Si oui, lesquelles ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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6. SYSTÈMES DE SÉCURITÉ

Quels sont les systèmes de sécurité installés en matière de machines , réseaux, locaux ?

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7. OPINION DE L’UTILISATEUR

Quelle est votre opinion concernant votre installation de ventilation ?

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Quelles améliorations souhaiteriez-vous voir apporter ?

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Nom du site : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

B - LES INSTALLATIONS DE VENTILATION

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B - LES INSTALLATIONS DE VENTILATION

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8. RELEVÉ DES PRINCIPAUX PARAMÈTRES DE FONCTIONNEMENT ACCESSIBLES SUR LE SITE

9. COMMENTAIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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10 - LISTE DES DOCUMENTS REMIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Nom du site : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ÉQUIPEMENT PARAMÈTRE VALEUR

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ANNEXE 2PLAN D’UN RAPPORT

DE DIAGNOSTIC

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SYNTHÈSE

Le document comporte en préambule une synthèse du rapport reprenant les informations clés, les élémentschiffrés essentiels et les conclusions du diagnostic. Cette partie doit être très synthétique (3 pages maximum),"communicante" et destinée à la lecture rapide du rapport par un décisionnaire.

CORPS DU RAPPORT

Cette partie doit reprendre de manière exhaustive, l’ensemble des informations recueillies sur l’installationet les résultats obtenus lors du diagnostic. Elle ne comporte cependant pas le détail des informations (descriptifs des installations, feuilles de relevé ou d’analyse…) qui sont présentées en annexe.

Introduction

En introduction du document et afin de faciliter la gestion du dossier, il faut indiquer :

1. L’objet du document (qui demande, pourquoi faire, dans quel contexte)2. L’identification et les coordonnées des intervenants (nom, contact, fonction, adresse, tél, fax,

mail du donneur d’ordre, de l’éventuel exploitant, du bureau d’étude)3. Définition sommaire du contexte et de la situation actuelle4. L’objectif de l’étude

Informations clés

• Le préliminaire contient les informations suivantes :

- les caractéristiques de l'énergie mesurée (type, unités, prix)- les caractéristiques du fluide mesuré (type, unités, prix)- les spécifications de la mesure- dates des enregistrements, les périodes d'intégration- l'identification des points de mesure- les caractéristiques principales de l'instrumentation utilisée

• Les informations principales de l’inventaire analytique- les ventilateurs- les moteurs- les réseaux de distribution- les principales utilisations- les appareils de traitement d’air (chauffage, refroidissement, humidification,

dépousssièrement, dépollution…)

• Les chiffres clés du bilan/état des lieux- caractéristiques- déperditions- performances

Ensuite sont repris les principales propositions d’amélioration et les chiffres clés contenus dans le diagnostic :• Réductions des déperditions• Réductions des impacts environnementaux• Performances envisageables

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Inventaire

A - Principe de l’installation

Le descriptif de l’installation est accompagné d'un schéma synoptique de principe de chaque installation étudiée.

Conditions d’utilisation des installationsL'inventaire indique les conditions d'installation des machines (ambiance, températures, ventilation,refroidissement, poussières, humidité, vibrations, bruit, pollution…).

Les ventilateursL’inventaire précise les caractéristiques des ventilateurs :

• Marque • Type • Qualité d'air (impureté, pollution)• Puissance nominale • Débit nominal • Pression nominale • Pression maximale • Bruit

Il précise également les performances enregistrées :• Puissance à 100 % du débit• Puissances à différents points de régulation si nécessaire

Les moteurs L’inventaire précise les caractéristiques des moteurs :

• Marque • Type • Qualité d'air (impureté, pollution)• Puissance nominale • Débit nominal • Pression nominale • Pression maximale

Il précise également les performances enregistrées :• Puissance à 100 % du débit• Puissances à différents points de régulation si nécessaire

PLAN D’UN RAPPORT DE DIAGNOSTIC

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Le système de régulation

La conduite de l’installation

Les réseaux, gaines et éléments de diffusion de l’air

Les éléments de captage

Les éléments de traitement de l’air pour recyclage

Les échangeurs dans le circuit aéraulique

Les éléments de procédé interférant dans le système de ventilation

Le matériel de mesure, de comptage et de contrôle déjà en place

B - Schéma aéraulique

Un schéma des réseaux doit accompagner ce descriptif qui indique :• Le nombre de réseaux• Les affectations de réseaux • La configuration principale • Les sections des gaines• La nature des tuyauteries• Les réglages d’équilibrage de réseau• Les observations

C - Utilisations

Dans ce paragraphe figure la classification des principales utilisations pour :• Les procédés• Les systèmes de captage spécifiques• La ventilation générale

Bilan et analyse des données

A - Analyse des consommations

En premier lieux le bilan fait apparaître un tableau récapitulatif des valeurs enregistrées pendant la campagne demesures ou déduites des évaluations. Puissances, débits, pressions, températures, consommations électriques etthermiques, seront détaillées suivant leurs valeurs hebdomadaires maximums, moyennes et minimums.Ce tableau récapitulatif pourra être accompagné de courbes types pour une période représentative des :

• Consommations d’énergie• Débits• Pressions• Températures

B - Consommations supplémentaires

Une évaluation des consommations énergétiques des périphériques non enregistrés pendant la campagne demesures est réalisée. Les valeurs déterminées seront ajoutées aux valeurs enregistrées.

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C - Pertes énergétiques

Ici, doit apparaître la liste des déperditions recensées sur l’ensemble du site concerné en terme de débit,de pression et de température.

Débit On trouve ici l’estimation de la quantification des pertes aérauliques :

• Pertes de charge• Fuites des réseaux

ainsi que la proportion par rapport à la consommation totale et calcul de leurs coûts énergétiques.

Les pertes thermiques (froid et chaud)Donner l’estimation des pertes thermiques liées au système de ventilation :

• Pertes par rejet d’air chaud ou d’air froid pouvant être utilisées à d’autres fins• Pertes par infiltrations parasites dues à la dépression ou à la surpression (mauvais réglage de

la compensation)

Traitement de l’air Donner la quantité d’énergie nécessaire au traitement de l’air vicié si un traitement spécifique est nécessaire.

D - Coût spécifique du m3 d’air ventilé

Afin de s’exprimer dans une seule et même unité et de constituer un outil de comparaison, le coût énergétiquedu m3 d’air ventilé par l’installation est établi. Cet indicateur doit être calculé et donné sur la base des coûts d’investissement d’une part et des coûts d’exploitation, de conduite et de maintenance d’autre part.

E - Évaluation des consommations annuelles

Dépense annuelle d'énergie pour la ventilationA partir des enregistrements faits lors de la campagne de mesures, on peut alors, sur la base des coûts précédemment établis et compte tenu des rythmes de fabrication de l'usine, calculer une dépense annuelle.

Dépense globale pour la ventilationAfin de regrouper l'ensemble des dépenses connues liées à l'usage de la ventilation dans un seul et mêmeposte budgétaire, les coûts énergétiques, les dépenses de conduite et de maintenance des installations et lesfrais financiers liés aux investissements passés sont additionnés pour former la dépense globale pour la ventilation.Cette dépense globale sera généralement établie sur la base de 5 ans ou 10 ans pour intégrer la totalité desdépenses lourdes de maintenance et les calculs d'amortissement financier.Cette démarche permet de faire apparaître la prépondérance de la dépense énergétique par rapport aux autres dépenses financières d’investissement/amortissement des matériels et par rapport aux dépenses deconduite et de maintenance des installations.Pour les installations de ventilation en particulier, ces deux derniers postes accaparent souvent l’essentiel desefforts de réduction de coût des entreprises aux risques de faire l’acquisition de matériels peu performants,la dépense d’énergie pour la ventilation n’étant que rarement identifiée et encore moins gérée à long terme.

PLAN D’UN RAPPORT DE DIAGNOSTIC

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Diagnostic

Le rapport d'étude contient ici des préconisations générales valables quelle que soit l'activité du site et lespréconisations qui concernent les applications particulières de l’entreprise. Ces préconisations concernent :

A - Les utilisations

En général• Les améliorations de la qualité : pour les températures, l’humidité, les teneurs en huile• Les commentaires sur l’appréciation systémique de l’installation

En particulier• Les réductions possibles de quantités : pour les débits

B - Les réseaux

En général• Les configurations• L’état général des installations et des réseaux• Les sections de tuyauterie• Les raccordements et les étanchéités• Le confort des occupants• La diffusion de l’air

En particulier• La configuration des réseaux et les sections des réseaux du site• Les fuites et pertes de charge du site

C - Les ventilateurs et leurs périphériques

En général• L’état général des installations • Les ventilateurs et leur rendement• Les moyens de régulation performants• La conduite de l’installation

En particulier• Un avis sur le choix du type de ventilateurs• Une évaluation des gains dus à un système de régulation par VEV si possible.

D - Les performances à atteindre

Le rapport d’étude évalue les futures caractéristiques des performances réalisables pour obtenir de réelleséconomies en améliorant :

• Les futures consommations et dépenses annuelles• Les modifications éventuelles des sujétions d’exploitation

E - Les dispositions environnementales

Le rapport formule des recommandations et une évaluation des coûts pour :• Le traitement des effluents et autres pollutions volatiles• Le traitement du bruit• Les modifications éventuelles des sujétions d’exploitation, des procédures et des

comportements

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Conclusion

En conclusion le rapport d'étude présente un récapitulatif synthétique :

A - Les mesures techniques et organisationnelles proposées

B - Des économies possibles

• Économies d’énergie- Primaire- Electrique

• Économie d’entretien• Économie des opérations de conduite• Économie d’investissement

C - Investissements nécessaires

Il s’agit du détail des investissements nécessaires à la réalisation des économies d’énergie, avec l’indicationdes catégories et prix de matériel par type d’économie et pour l’ensemble des économies à réaliser.

D - Retours d’investissement sur économies

Les temps nécessaires pour “rembourser" les précédents investissements par les économies réalisées.

E - Avis de l’expert en diagnostic

ANNEXES

Annexe 1 : FICHE DE SYNTHÈSE (Cf pages suivantes)

Annexe 2 : FICHES DE RELEVÉ

Annexe 3 : COPIE DES TABLEAUX DE DONNÉES

Annexe 4 : CALCULS INTERMÉDIAIRES

Annexe 5 : COPIE DES DOCUMENTS TECHNIQUES

Annexe 6 : COPIE DES SCHÉMAS

PLAN D’UN RAPPORT DE DIAGNOSTIC

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Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

N° contrat ADEME (LOCO) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

IDENTIFICATION DU PRESTATAIRE AYANT RÉALISÉ LE DIAGNOSTIC

Raison sociale : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code SIRET : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Code NAF : . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

CP : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom de l’expert ayant réalisé la prestation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Mèl : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

IDENTIFICATION DE L’ÉTABLISSEMENT

Raison sociale de l’entreprise : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Effectif de l'entreprise : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Site diagnostiqué : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Effectif du site : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code SIRET : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Code NAF : . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse du site : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

CP : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Activité et production annuelle (type et quantité) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Responsable du suivi : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fonction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Tél. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Fax : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Mèl : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Démarche environnementale globale en cours : ❏ Oui ❏ Non

Ce diagnostic, fait-il suite à un prédiagnostic ? ❏ Oui ❏ Non

Si Oui : - de quel type (énergie, déchets, management environnemental…) ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

- ce prédiagnostic était-il financé par l’ADEME ? ❏ Oui ❏ Non

Autres études financées par l’ADEME ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

LES USAGES DE LA VENTILATION DANS L'ÉTABLISSEMENT

Ventilation générale : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ventilation spécifique : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ventilation dans le procédé : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE VENTILATION INDUSTRIELLE

ANNEXE 1 : FICHE DE SYNTHÈSE

Page 69: Guide ventilation diag-int

CONSOMMATIONS D’ÉNERGIE ET COÛTS GLOBAUX ANNUELS DU SITE

Autoproduction électrique : ❏ Non ❏ Oui Puissance disponible : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

CONSOMMATIONS D’ÉNERGIE ET COÛTS TOTAUX ANNUELS DES INSTALLATIONS DE VENTILATION

RÉPARTITION INDICATIVE DES CONSOMMATIONS (%) DES INSTALLATIONS DE VENTILATION

COÛTS AU M3/H DES INSTALLATIONS DE VENTILATION

DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE VENTILATION INDUSTRIELLE

SYNTHÈSE DES RÉSULTATS DU DIAGNOSTIC SUITE(à remplir par le prestataire)

MWh tep € HTElectricité total

usage thermiqueautres usages

Gaz (sur PCI)Fioul Lourd -FOL- (sur PCI)Autres (préciser) :

TOTAL

MWh tep € HTVentilateurs Electricité % % %

Gaz (sur PCI) % % %FOL(sur PCI) % % %

Electricité % % %usages à préciser

Autres % % %préciser

TOTAL ventilation spécifique zone 100 % 100 % 100 %

Nombre de ventilateurs : Puissance totale installée : kWDébit moyen sur l'année : m3/h Consommation spécifique (énergie/débit) : kWh/(m3/h)

Consommation spécifique (énergie/débit annuel cumulé) : kWh/m3

Conditionnementd'air (chaud, froid,humidité,filtration…)

Electricité Gaz FOL Autres Total € HT

Ventilation générale

Ventilation spécifique

Ventilation dans le procédé

Total 100 100 100 100 100 100

Coûts d’investissement €/m3/h

Coûts d’exploitation €/m3/h

Energie thermique €/m3/h

Energie électrique €/m3/h

Conduite/maintenance €/m3/h

conversions : 1MWh gaz = 0,077 tep 1MWh élec. = 0,086 tep 0,09 t fioul = 1MWh fioul = 0,0856 tep

Page 70: Guide ventilation diag-int

CONSOMMATIONS D’ÉNERGIE ET COÛTS ANNUELS DES INSTALLATIONS DE VENTILATIONReproduire ces tableaux pour autant de zones à traiter séparément

■ Ventilation générale

■ Ventilation spécifique

■ Ventilation dans les procédés

DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE VENTILATION INDUSTRIELLE

SYNTHÈSE DES RÉSULTATS DU DIAGNOSTIC SUITE(à remplir par le prestataire)

MWh tep € HTVentilateurs Electricité % % %

Gaz (sur PCI) % % %FOL (sur PCI) % % %

Electricité % % %usages à préciser

Autres % % %préciser

TOTAL ventilation procédés zone 100 % 100 % 100 %

Conditionnementd'air (chaud, froid,humidité,filtration…)

Zone(s) : Chauffée Climatisée Nombre de ventilateurs : Puissance totale installée : kW

Volume de la (des) zone(s) : m3Consommation spécifique (énergie/débit) : kWh/(m3/h)

Consommation spécifique (énergie/débit annuel cumulé) : kWh/m3

Débit : Mesuré Estimé

Zone(s) : Chauffée Climatisée Nombre de ventilateurs : Puissance totale installée : kW

Volume de la (des) zone(s) : m3Consommation spécifique (énergie/débit) : kWh/(m3/h)

Consommation spécifique (énergie/débit annuel cumulé) : kWh/m3

Débit : Mesuré Estimé

MWh tep € HTVentilateurs Electricité % % %

Gaz (sur PCI) % % %FOL (sur PCI) % % %

Electricité % % %usages à préciser

Autres % % %préciser

TOTAL ventilation générale zone 100 % 100 % 100 %

Conditionnementd'air (chaud, froid,humidité,filtration…)

MWh tep € HTVentilateurs Electricité % % %

Gaz (sur PCI) % % %FOL (sur PCI) % % %

Electricité % % %usages à préciser

Autres % % %préciser

TOTAL ventilation spécifique zone 100 % 100 % 100 %

Conditionnementd'air (chaud, froid,humidité,filtration…)

Procédé(s) :Nombre de ventilateurs : Puissance totale installée : kW

Consommation spécifique (énergie/débit) : kWh/(m3/h)Consommation spécifique

(énergie/débit annuel cumulé) : kWh/m3

Débit : Mesuré Estimé

Page 71: Guide ventilation diag-int

ACTIONS PRECONISÉES PAR LE PRESTATAIRE

PARMI LES ACTIONS PRÉCONISÉES (CF. CI-DESSUS), QUELLES SONT CELLES QUE VOUS ENVISAGEZ DE METTRE EN ŒUVRE ?

COMMENTAIRES DU MAÎTRE D’OUVRAGE SUR LE TRAVAIL DU PRESTATAIRE

Cette fiche doit être transmise à l’ADEME par le maître d’ouvrage.

DIAGNOSTIC ÉNERGÉTIQUE VENTILATION INDUSTRIELLE

SYNTHÈSE DES RÉSULTATS DU DIAGNOSTIC SUITE(à remplir par le prestataire)

SUITES ENVISAGÉES PAR LE MAÎTRE D’OUVRAGE (à remplir par le maître d’ouvrage)

N° Actions préconisées (optimisation d’exploitation, Coût Economie identifiée Tempsinvestissement, diagnostic, étude complémentaire...) prévisionnel tep/kWh € HT retour brut

€ HT

1

2

3

4

N° Date prévisionnelle Remarques et précisions concernant les actions envisagéesde mise en œuvre

1

2

3

4

Autres actions envisagées :

Date :Signature du maître d’ouvrage :

Page 72: Guide ventilation diag-int
Page 73: Guide ventilation diag-int

ANNEXE 3INFORMATIONS UTILES

73

Page 74: Guide ventilation diag-int

74

RÉGLEMENTATION SUR LA POLLUTION DES LOCAUX DE TRAVAIL

Institut National de Recherche et de Sécurité(INRS)

Centre de Paris

30 rue Olivier Noyer 75680 Paris Cedex 14 Tél. : (33) (0)1 40 44 30 00 Fax : (33) (0)1 40 44 30 99

http://www.inrs.fr

NORMES DE MESURE

Centre de Lorraine

Avenue de Bourgogne - B.P. 27 54501 Vandoeuvre Cedex Tél. : (33) (0)3 83 50 20 00 Fax : (33) (0)3 83 50 20 97

NF ISO 5167.1Mesure de débit de fluides au moyensd’appareils déprimogènes

NF S31-084 Mesure des niveaux sonores en milieu de travail en vue de l’évaluation des niveauxd’exposition sonore quotidienne des travailleurs

Octobre 2002

NF X10-112 Mesure de débit des fluides dans les conduitesfermées – Méthode d’exploration du champdes vitesses pour des écoulements réguliers au moyen de tubes de Pitot doubles

Septembre 1977

NF X10-114 Mesure de débit des fluides dans les conduitesfermées – Mesure de débit dans les conduitescirculaires dans le cas d’un écoulement giratoi-re ou dissymétrique par exploration du champde vitesses au moyen de moulinets ou de tubesde Pitot doubles

Novembre 1993

Norme Objet Date

Juin 1992

Page 75: Guide ventilation diag-int

Aujourd'hui, chaque entreprise doit, de plus en plus, prendre en considérationles questions liées à l'énergie et à l'environnement dans ses pratiques quotidiennes de gestion.

Pour que ces nouvelles préoccupations soient synonymes d'amélioration del'appareil productif et de gain de compétitivité, l'ADEME propose d'accompagnerles entreprises en leur offrant un ensemble de services adaptés à leurs besoinsdans les domaines suivants :

• Le management environnemental,• La réduction des consommations énergétiques,• La gestion des déchets,• La réduction des émissions atmosphériques,• La gestion des flottes de véhicules,• La pollution des sols.

Les aides de l'ADEME aux entreprises comportent :

Des aides à la décision. Elles concernent tous les domaines d'intervention del'ADEME. L'Agence soutient financièrement notamment l'intervention d'unconsultant extérieur pour aider l'entreprise à modifier son organisation ouorienter ses choix d'investissement. Ces aides s'articulent autour de deuxniveaux complémentaires :- des prédiagnostics pour identifier les problèmes, lister et hiérarchiser les solutions

envisageables,- des études à caractère technique avec diagnostics et études de faisabilité pour

analyser les problèmes, définir des solutions et leurs priorités, les chiffrer etdéterminer leur faisabilité.

Des aides à l'investissement. Elles portent sur des opérations de démonstrationet des opérations exemplaires. Celles-ci contribuent à diffuser auprès desentreprises des technologies performantes dans le domaine de l'efficacité éner-gétique ou de la réduction des pollutions. Elles peuvent également concernercertains projets d'équipements.

Le FOGIME est destiné à encourager les investissements que réalisent lespetites et moyennes entreprises en faveur de la maîtrise de l'énergie, en garan-tissant les prêts qu'elles contractent auprès des banques.

L'ADEME soutient des actions et des programmes de Recherche etDéveloppement afin de promouvoir l'approfondissement des connaissanceset l'émergence de nouvelles techniques et méthodes dans les domaines de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.

Par ailleurs, l'ADEME propose plus de 160 ouvrages (guides techniques ouméthodologiques, résultats d'études, états de l'art, plaquettes et cédéroms…),organise des journées techniques et des colloques destinés spécifiquement auxentreprises.

L'ADEME édite également une lettre mensuelle "la lettre ADEME".

LES SERVICES DE L'ADEME DESTINÉS AUX ENTREPRISES

L'ADEME,le partenaire de vos projetsénergie et environnement

75

Page 76: Guide ventilation diag-int

76

LES IMPLANTATIONS

DE L’ADEMEDELEGATIONS REGIONALES ADRESSES TÉLÉPHONE TÉLÉCOPIE

ALSACE 8, rue Adolphe Seyboth 03 88 15 46 46 03 88 15 46 4767000 STRASBOURG

AQUITAINE 6, quai de Paludate 05 56 33 80 00 05 56 33 80 0133080 BORDEAUX Cedex

AUVERGNE 63, boulevard Berthelot 04 73 31 52 80 04 73 31 52 8563000 CLERMONT-FERRAND

BOURGOGNE "LE MAZARIN" - 10, avenue Foch - BP 51562 03 80 76 89 76 03 80 76 89 7021015 DIJON Cedex

BRETAGNE 33, boulevard Solférino – CS 41 217 02 99 85 87 00 02 99 31 44 0635012 RENNES Cedex

CENTRE 22, rue d'Alsace-Lorraine 02 38 24 00 00 02 38 53 74 7645058 ORLEANS Cedex 1

CHAMPAGNE-ARDENNE 116, avenue de Paris 03 26 69 20 96 03 26 65 07 6351038 CHALONS EN CHAMPAGNE

CORSE Parc Sainte Lucie - Immeuble "Le Laetitia" BP 159 04 95 10 58 58 04 95 22 03 9120178 AJACCIO Cedex 1

FRANCHE-COMTE 25, rue Gambetta - BP 26367 03 81 25 50 00 03 81 81 87 9025018 BESANCON Cedex 6

ILE-DE-FRANCE 6-8, rue Jean Jaurès 01 49 01 45 47 01 49 00 06 8492807 PUTEAUX Cedex

LANGUEDOC-ROUSSILLON Résidence "ANTALYA"- 119, avenue Jacques Cartier 04 67 99 89 79 04 67 64 30 8934965 MONTPELLIER Cedex 2

LIMOUSIN 38, ter avenue de la Libération 05 55 79 39 34 05 55 77 13 6287000 LIMOGES

LORRAINE 34, avenue André Malraux 03 87 20 02 90 03 87 50 26 4857000 METZ

MIDI-PYRENEES Technoparc Bât. 9 - Rue Jean Bart - BP 672 05 62 24 35 36 05 62 24 34 6131319 LABEGE Cedex

BASSE-NORMANDIE Immeuble "Le Pentacle", avenue de Tsukuba 02 31 46 81 00 02 31 46 81 0114209 HEROUVILLE-ST-CLAIR Cedex

HAUTE-NORMANDIE "Les Galées du Roi"-30, rue Gadeau de Kerville 02 35 62 24 42 02 32 81 93 1376100 ROUEN

NORD-PAS-DE-CALAIS Centre Tertiaire de l'Arsenal - 20, rue du Prieuré 03 27 95 89 70 03 27 95 89 7159500 DOUAI

PAYS-DE-LA-LOIRE 5, boulevard Vincent Gâche - BP 16202 02 40 35 68 00 02 40 35 27 2144262 NANTES Cedex 2

PICARDIE 2, rue Delpech 03 22 45 18 90 03 22 45 19 4780000 AMIENS

POITOU-CHARENTES 6, rue de l'Ancienne Comédie - BP 452 05 49 50 12 12 05 49 41 61 1186011 POITIERS Cedex

P.A.C.A. 2, boulevard de Gabès - BP 139 04 91 32 84 44 04 91 32 84 6613267 MARSEILLE Cedex 08

RHONE-ALPES 10, rue des Emeraudes 04 72 83 46 00 04 72 83 46 2669006 LYON

DEPARTEMENTS D’OUTRE-MERGUADELOUPE Immeuble Café Center - Rue Ferdinand Forest 05 90 26 78 05 05 90 26 87 15

97122 BAIE MAHAULTGUYANE 28, avenue Léopold Heder 05 94 29 73 60 05 94 30 76 69

97300 CAYENNEMARTINIQUE 42, rue Garnier Pagès 05 96 63 51 42 05 96 70 60 76

97200 FORT-DE-FRANCEREUNION Parc 2000 - BP 380 - 3, avenue Théodore Drouhet 02 62 71 11 30 02 62 71 11 31

97829 LE PORT CedexREPRESENTATIONS TERRITORIALESNOUVELLE-CALEDONIE BP C5 00 (687) 24 35 16 00 (687) 24 35 15

98844 NOUMEA CedexPOLYNESIE FRANCAISE BP 115 00 (689) 468 455 00 (689) 468 449

98713 PAPEETEST PIERRE-ET-MIQUELON Direction de l'Agriculture et de la Forêt - BP 4244 00 (508) 41 33 96 00 (508) 41 48 25

97500 SAINT-PIERRE-ET-MIQUELONBUREAU DE BRUXELLES 53, avenue des Arts 00 (322) 545 11 41 00 (322) 513 91 70

1040 BRUXELLES - BELGIQUE

SIEGE SOCIAL2, square La Fayette - BP 40649004 Angers Cedex 01Tél : 02 41 20 41 20Fax : 02 41 87 23 50

Centre de PARIS27, rue Louis Vicat75737 Paris Cedex 15Tél : 01 47 65 20 00Fax : 01 46 45 52 36

Centre de VALBONNE500, route des Luciole06560 ValbonneTél : 04 93 95 79 00Fax : 04 93 65 31 96