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Voix OFF La technologie Joaquin Phoenix dans Her (2014)

Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

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Magazine du pôle Ciné, association étudiante de GEM Le thème de ce mois est la technologie A lire sans modération

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Page 1: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

Voix OFF La technologie

Joaquin Phoenix

dans Her (2014)

Page 2: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

1| Partenaires

Ce Voix OFF est imprimé grâce au soutien de:

L’Edito|2

Le mot de la

rédac’ chef

B onjour à toi cher-e gémien-ne !

Depuis la pénible période des oraux (même si notre équipe

ESCapade t’a sûrement bien ambiancé), tu connais par cœur les

trois piliers de Grenoble Ecole de Management :

Management

Innovation

Technologie

Quel rapport avec le cinéma me dis-tu ? Le 7ème art a été un des ter-

rains d’expression privilégié du genre qu’on appelle la « science-

fiction », la SF pour les intimes. La technologie et l’intelligence hu-

maine ou extraterrestre ont été prétextes à des œuvres qui titillent

notre imagination.

La science est liée à de grands débats sociétaux. Le cinéma, qui

questionne nos représentations collectives, s’est donc saisi de la

technologie pour décrire des mondes parallèles, ou futurs, pourtant

proches de notre réalité. Bienvenue dans le cinéma d’anticipation et

les contre-utopies, qui dénoncent et font réfléchir sur des tendances

sociales actuelles.

Mais la SF peut également être un voyage interstellaire dans un

univers construit de toutes pièces. Pourtant, ce monde futuriste

peut bien se trouver à des années lumières de notre Terre, on ne

peut s’empêcher de le sentir résonner.

Bonne lecture, petit Padawan, et que la force soit avec toi !

Flora Goldgran

Rédactrice en chef du Voix OFF

Page 3: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

Novembre 2014

5 Projection à la Nef

La Haine, de Mathieu Kassovitz

6 Le court métrage du mois

L3.0 (Léo) réalisé par des étudiants de l’ISART

7 On a vu au cinéma

13 Le thème du mois

La technologie au cinéma

Notre sélection de films

La série

Le film coup de cœur

L’affiche du mois

27 Jeux

29 Quand tu ne sais pas

quoi regarder...

6

Le court métrage du mois

5

La Haine

en projection à la NEF

15

Le thème du mois:

La technologie au cinéma

9

On a vu au cinéma

Page 4: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

5| Projection à la Nef

La Haine

le 17 novembre, 20h30 à la Nef !

D ans la cité des Muguets, Abdel Icha-

ha est gravement blessé par un poli-

cier. Une émeute éclate. Un policier perd

son pistolet, récupéré par Vinz (Vincent

Cassel), qui veut venger son pote.

On suit la journée de trois jeunes (Vinz,

Saïd et Hubert) qui vivent dans une ban-

lieue vide de repères. On rit, on attend, on

parle, on désespère avec eux, dans un mi-

lieu qui laisse peu de chances.

La Haine est un film pessimiste sur l’urbain,

la jeunesse et ses rapports avec la police. Il

s’inspire de nombreuses bavures policières.

Pourtant, Kassovitz cherche l’anti-

documentaire pour faire du pur cinéma,

loin des images véhiculées par les médias.

La caméra, virtuose lors de plans-

séquences, le noir et blanc universel, des

effets visuels enflammés font de ce film un

cocktail Molotov lancé au cinéma français.

Le film détonne aussi par ses dialogues,

avec certaines expressions qu’on utilise

encore aujourd’hui: « une pure retournade

de keuf live in direct ».

Réalisé par Mathieu Kassovitz

Avec Vincent Cassel

Année 1995 Genre Drame

« Jusqu’ici tout va bien,

l’important c’est pas la

chute, c’est l’atterrissage. »

Court métrage|6

Le court-métrage du mois :

L3.0 (Léo)

L 3.0 (alias Léo) est un robot

attendrissant, aux pupilles

de Chat-Potté et à la solitude

touchante. Léo erre dans un

Paris désert aux allures de

Pompéi abandonnée et déam-

bule dans son appartement

tout aussi défraichi. Alors que le Sacré-

Cœur se recouvre de mousse, Léo envoie

des avions en papier du haut de la Butte-

Montmartre, telles des bouteilles à la mer.

Jusqu’au jour où le frétillement de la vie se

matérialise dans un papillon. Est-ce le dé-

but de l’espoir ?

Toujours est-il qu’en 4 minutes, ce

court-métrage nous transporte avec une

certaine douceur amère d’un début inno-

cent à une fin déconcertante. La chute trou-

blante du court-métrage révèle toute la

cruauté cachée derrière la poésie grise et

fanée des images. Bref, L3.0 est un sans-

faute graphique où la science-fiction a rare-

ment été aussi émouvante. Une animation

sans accroc, sauf dans nos cœurs.

Amandine Claude

Réalisé par Alexis Decelle, Cyril Declercq, Vincent Defour et Pierre Jury de

l’école d’animation ISART (2014)

Page 5: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

7| On a vu au cinéma

The Tribe

Réalisé par Myroslav Slaboshpytskiy

Avec Grigoriy Fesenko, Yana Novikova

Durée 2h12 Genre Drame

SYNOPSIS : Un nouveau pensionnaire arrive dans un établissement pour sourds-muets à Kiev. Com-

mence alors une immersion totale (langue des signes sans sous titres) dans un monde régit par la loi du

plus fort, où ce dernier essaie tant bien que mal de se faire une place.

T he « Tribe » c’est l’histoire d’une véri-

table tribu, une tribu au sens primitif

du terme, où les hommes se regroupent pour

faire face à l’insécurité d’un environnement

froid et délabré.

Mais alors qu’on pourrait le croire sal-

vateur, ce regroupement devient l’illustration

même d’une civilisation qui pervertit. Une

véritable meute de loups sanguinaires opèrent

pendant 2h12 sous les yeux ébahis d’un specta-

teur partagé entre l’incompréhension, parfois

l’ennui mais surtout la répulsion face à un dé-

chaînement de violence gratuite. Au pro-

gramme : passage à tabac, viol, prostitution,

avortement clandestin et meurtre. Alors pour-

quoi tant de haine ? Peut-être est-ce choisir la

facilité pour Myroslav Slaboshpytskiy, qui est

sûr, par ce biais, de percuter de plein fouet son

public. Mais c’est surtout choisir l’art pour

dénoncer et, paradoxalement, faire parler une

société ukrainienne malade de la violence,

sexiste notamment, et de la corruption qui y

sévit.

Ainsi, The Tribe, via son « over-

réalisme », relève davantage de l’expérience

cinématographique novatrice que du film

On a vu au cinéma|8

Samba

Réalisé par E. Toeldano & O. Nakache

Avec Omar Sy, Charlotte Gainsbourg

Durée 1h58 Genre Comédie, Drame

SYNOPSIS : Samba est un sénégalais en France depuis 10 ans. Alice est une cadre supérieure en burn

out. Lui tente d’obtenir des papiers quand elle essaye de se reconstruire par le bénévolat.

Q u’on se le dise, je suis en règle générale

assez bon public, ou plutôt je ne descends

pas facilement les films que je vois. Certes, ce

genre cinématographique est loin d’être mon

préféré, mais Intouchables (mêmes réalisateurs)

s’était avéré être une très bonne surprise, un

film abordable, juste, bien pensé voire même

rafraichissant. Et oui je sais, il s’agit d’un film

différent mais éviter la «comparaison» est vain,

on y pense forcément ! J’ai été déçue, voilà c’est

dit. Déçue par le scénario qui, par moments,

semble exagéré, déçue par l’interprétation de

Charlotte Gainsbourg (qui fait niaise), et, tant

qu’à faire, aussi par celle d’Omar Sy qui rappe-

lait plus le temps révolu des SAV que la délica-

tesse d’Intouchables.

Quasiment dès le début du film, je me

suis demandé comment l’histoire pouvait se

terminer : on perçoit rapidement certaines affi-

nités naître entre les personnages, mais la ques-

tion était de savoir s’ils allaient oser une happy

end.

Autrement dit, la façon dont on ap-

proche un sujet comme celui de l’immigration

est primordiale, ose-t-on l’affronter en se jetant

à l’eau ou préfère-t-on simplement l’aborder en

restant à la surface?

Page 6: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

9| On a vu au cinéma

Le Labyrinthe

Réalisé par Wes Ball

Avec Dylan O’Brien, Aml Ameen

Durée 1h54 Genre Action, SF

SYNOPSIS : Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons

dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Parviendra-t-il à s’échapper?

A ttention spectateur prend garde ! Ce film

est THE blockbuster. Tous les clichés les

plus incroyables sont réunis dans ce chef

d’œuvre américain. Par exemple, l’entrée en

scène de la fille super canon, seule touche fémi-

nine dans un univers masculin qui se veut ultra

viril, qui ne brille à aucun moment par son

intelligence et ne sert concrètement à rien. Rôle

de la femme : sois belle et tais-toi.

L’histoire pourrait en elle-même faire

passer ce film de navet international à film

sympa sans grand intérêt, mais en réalité aucun

personnage n’est approfondi, le labyrinthe se

veut très dangereux : le résultat n’est pas bril-

lant. Ce blockbuster a même échoué là où au-

cun blockbuster n’a jamais échoué : aucun désir

pour les personnages du film ne se réveille en

moi, parce qu’une bande de pré-pubères sur

grand écran, c’est très loin d’être sexy.

En conclusion, le film ne brille sur au-

cun point : réalisation, jeu des acteurs, ou scé-

nario. Et le cinéma américain en veut à notre

argent, nous aurons le plaisir de voir dès 2015,

Labyrinthe 2.

Fanny Goncalves

On a vu au cinéma|10

The Giver

Réalisé par Phillip Noyce

Avec Brenton Thwaites, Jeff Bridges et

Meryl Streep

Durée 1h37 Genre Science Fiction

SYNOPSIS : Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent pas. Les

inégalités n'existent pas, la désobéissance et la révolte n'existent pas.

V ous êtes-vous déjà demandé ce que serait

le monde sans émotions ? The Giver nous

plonge dans une société quasi militaire, sans

personnification, sans Art, sans Histoire. Pour

une « vraie égalité », la communauté est homo-

généisée artificiellement. C’est dans ce contexte

que Jonas est choisi pour devenir Dépositaire

de la Mémoire. Lui et son mentor, le Passeur,

seront les seuls à connaître ce dont leur monde

est privé : « memories are not just about the past,

they determine our future. ».

Le film est truffé de références : d’Equili-

brium (Kurt Wimmer) à la Genèse en passant

par Le meilleur des mondes (Aldous Huxley).

Mais le réalisateur Phillip Noyce, en partena-

riat avec Jeff Bridges, producteur et acteur du

film, s’inspire avant tout du Passeur de Lois

Lowry, vendu à 10 millions d’exemplaires et

qui a valu à son auteure la médaille Newbery

(1994). Ce fut la première dystopie ouverte-

ment adressée à des adolescents.

Comme toute adaptation, le film opère

parfois des raccourcis, mais l’essence même de

l’œuvre de Lowry est bien là, soutenue par une

réalisation et une photographie étonnantes où

les couleurs sont la personnification des émo-

tions.

Flora Goldgran

Page 7: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

On a vu au cinéma|14

Gone Girl

Réalisé par David Fincher

Avec Ben Affleck, Rosamund Pike

Durée 2h29

Genre Thriller

11| On a vu au cinéma

Papa was not a rolling stone

Réalisé par Sylvie Ohayon

Avec Doria Achour, Aure Atika

Durée 1h39

Genre Comédie dramatique

SYNOPSIS : Née d’une mère juive et d’un père marocain qu’elle n’a jamais connu, Fifi, jeune fille bril-

lante, vit à la Courneuve. Installée avec un beau-père violent, elle veut s’en sortir.

D éjà peu aidé par le casting, Papa was not a

rolling stone réunit toutes les caractéris-

tiques du navet. Outre le scénario en papier

mâché et l’inutilité de la plupart des scènes, ce

film n’est pas drôle. En tentant de dépeindre le

quotidien de Fifi, le film s’embourbe dans tous

les clichés possibles et imaginables sur la ban-

lieue.

Booba n’a qu’à bien se tenir, les punchlines de

qualité concurrencent les siennes ; la meil-

leure probablement: « T’ouvres ta gueule, t’as

pas d’cartable ! ». Tout ça, prononcé avec un

accent surexagéré pour contenter un spectateur

avide de découvrir cette Courneuve si célèbre.

Ce film qui se veut complaisant est en réalité

très dégradant pour ces jeunes qui sont mon-

trés soit comme des dealers, soit comme des

débiles profonds. L’alibi demeure Fifi, la seule

fille « normale » de la cité.

Evidement comme il n’y a pas de mauvais film

sans une love story ratée, Fifi (juive) tombe

follement amoureuse de Raba (musulman), ce

qui permet le développement de deux théma-

tiques inévitables : le conflit des religions et la

grossesse à l’adolescence.

Bref, arrêtons la stigmatisation des banlieues,

croyons en eux.

Ophélia Delsol

SYNOPSIS : Nick Dunne signale la disparition de sa femme, Amy. Avec la pression des médias et de la

police, l’enquête et l’opinion se tournent vers Nick et son étrange comportement : aurait-il tué sa femme?

U ne banlieue résidentielle aux pelouses

verdoyantes du Missouri, un couple à la

dérive, et un drame simple, tel est le décor du

nouveau thriller de David Fincher. Amy, ma-

riée à Nick Dunne, disparaît soudainement le

jour de leur cinquième anniversaire de ma-

riage, laissant derrière elle un mari, et un sus-

pect idéal.

Très vite, la question est de savoir qui se

cachent derrière ces banlieusards aux sourires

trop bright et à l’apparence irréprochable ? Peu

à peu, les masques tombent et nous montrent

toute l’horreur de ce couple faussement heu-

reux.

Alors que Rosamund Pike joue à mer-

veille une Amy disparue et pourtant si pré-

sente, Ben Affleck est tout simplement in-

croyable dans le rôle du mari que tout accuse.

Privilégiant une alternance de points de vue,

Fincher joue avec nos nerfs, on ne sait plus où

se trouve la vérité, et surtout où commence le

mensonge. Que ce soit la satire du mariage ou

la dénonciation d’une Amérique obnubilée par

les médias et l’opinion publique, rien

n’échappe à la critique acerbe de cette société.

Adapté du best-seller de Gillian Flynn Les Ap-

parences, ce film nous rappelle encore une fois

que tout n’est qu’apparence.

Laurie Genthon

Page 8: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

Le thème du mois

La Technologie

Par Flora Goldgran

Bienvenue à Gattaca (1997), Andrew Niccol

E n 1902, George Méliès réa-lise le premier long métrage

de science-fiction du cinéma: Le voyage dans la Lune.

Le développement du genre est marqué par 14-18 et 39-45: la réalité dépasse la fiction. La science n’est plus triomphaliste, mais dangereuse car la technolo-gie est meurtrière. La SF se fait moins naïve (Metropolis de Fritz Lang, 1927).

Dans le contexte de la Guerre Froide, les films de science-fiction sont très politisés :

« Americans go home ! » fait comprendre Godzilla (1954).

Le nucléaire (Le dernier rivage, Stanley Kramer, 1959), les totali-tarismes et la liberté de pensée (Farenheit 451 de Truffaut, 1966) sont des thèmes récurrents.

Mais la science-fiction reste un genre mineur jusqu’à ce qu’en 1968, Kubrick réalise 2001, l’odys-sée de l’espace : le premier chef d’œuvre du cinéma de science-

fiction.

En 1977 se rencontrent deux ti-tans du genre : George Lucas (Star Wars) et Steven Spielberg (Rencontres du 3ème type).

Les classiques s’enchaînent avec Alien (Ridley Scott) en 1979, Dune (David Lynch) et Terminator (James Cameron) en 1984…

Le cinéma est la rencontre entre la subjectivité d’un auteur, la société dans laquelle il évolue et un public. Il est ancré dans la réalité mais propose des points de vue réinterprétés. Il résonne.

Ce n’est donc pas surprenant que les progrès technologiques aient influencé la production cinéma-tographique contemporaine.

A l’heure de la virtualité, c’est Her (Spike Jonze, 2014) qui mène la danse. Pour autant, des dysto-pies pour adolescents comme Hunger Games (Gary Ross, 2012) sont encore sur le devant de la scène, réminiscences de 1984.

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Notre sélection de films

La série

Le film coup de cœur

L’affiche du mois

Page 9: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

15| La technologie au cinéma

Minority Report

Réalisé par Steven Spielberg

Avec Tom Cruise, Elizabeth Payne

Durée 2h25

Année 2002

« Imaginez un monde sans meurtre ». Nous voilà

en 2054, où l’on arrête des gens qui n’ont encore

rien fait, des innocents promis à un futur coupable.

Spielberg adapte en 2002 la nouvelle éponyme de

l’écrivain Philip K. Dick et signe un excellent film de

science fiction réflexif, qui a su bien vieillir.

L’histoire s’articule autour de John Ander-

ton, Tom Cruise, un membre de pré-crime ayant

recours à un trio de médiums, capables de prévoir

les crimes avant même qu’ils ne se produisent. Au

fur et à mesure, le doute s’installe quant à la fiabilité

du système, il semblerait que le monde sans crime

soit loin du monde parfait. Si le scénario est bien

ficelé, et les personnages complets, le film s’impose

surtout par la vision réaliste qu’il propose de la so-

ciété de demain, ultra-surveillée à l’image du chef

d’œuvre d’Orson Wells.

Malgré quelques longueurs, Spielberg, une

fois de plus, signe un film brillant qui nous propose

une réflexion actuelle dans l’air du temps. En effet,

où se situe la frontière entre l’intention et l’action,

entre la volonté et le passage à l’acte, entre l’inno-

cent et le criminel ? Qui n’a jamais eu des envies de

meurtre ? Il semblerait alors que pour Pré-crime

nous soyons tous coupables.

Laurie Genthon

La technologie au cinéma|16

Bienvenue

à Gattaca

Réalisé par Andrew Niccol

Avec Ethan Hawke, Uma Thurman,

et Jude Law

Durée 1h46 Année 1998

B ienvenue à Gattaca est sorti en 1998, mais il ne

pourrait pas être plus actuel. Entre les pro-

grès étonnants, inspirants, mais aussi inquiétants de

la science, et des tensions sociales importantes vis-à-

vis des minorités, nous sommes dans un contexte

où il fait bon de prendre du recul.

Avec son premier long métrage, Andrew

Niccol nous en offre l’opportunité. Dans un monde

sans violence apparente où un entretien d’em-

bauche se résume à une analyse de sang, il met en

scène l’horreur paisible de la discrimination géné-

tique. « On a maintenant fait de la discrimination

une science. » La méthode naturelle de procréation

est celle qui passe par un généticien : « cet enfant est

toujours vous, simplement le meilleur de vous. »

La photographie en clair-obscur, à la fois

futuriste et rétro, nous immerge dans une atmos-

phère clinique glaçante, soulignée par une bande

son envoûtante. Le film est porté par le duo parfait

de Jérôme (Jude Law) qui porte le fardeau de sa

perfection, et Vincent (Ethan Hawke) qui poursuit

son rêve envers et contre tout. De nombreuses ques-

tions sont soulevées par Bienvenue à Gattaca, comme

l’identité ou le déterminisme. Et vous ? Seriez-vous

prêt à braver la société pour toucher les étoiles ?

Flora Goldgran

Page 10: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

17| La technologie au cinéma

Her

Réalisé par Spike Jonze

Avec Joaquin Phoenix, Scarlett Johansson

Durée 2h06

Année 2014

Q ue dire de ce film mélancolique parfaitement

réalisé ? Partant d’un scénario pas si original,

il développe des personnages d’une grande profon-

deur, évoluant dans un univers futuriste pas si loin-

tain, nous mettant face à une histoire d’amour diffé-

rente. Théodore vit seul depuis le départ de la

femme de sa vie, qui s’est finalement lassée de son

mélancolisme. Il rencontre alors Samantha, qui de-

vient rapidement sa meilleure amie et son amante,

sauf que Samantha est un système d’exploitation

intelligent. Reprenant un concept qui n’est pas si

nouveau, Spike Jonze arrive à développer un uni-

vers autour de ces deux personnages qui nous trim-

ballent l’âme dans notre propre histoire. Qui n’a

jamais eu un amour impossible ? Qui ne s’est jamais

senti brisé après le départ de la personne aimée ?

Isolé dans ce monde, personne ne pouvant com-

prendre notre tristesse ?

La performance des acteurs est incroyable :

Joaquin Phoenix incarne à la perfection l’amoureux

tourmenté et solitaire reprenant goût à la vie, et

Scarlett Johansson signe une de ses meilleures per-

formances en N’APPARAISSANT PAS à l’écran, et

nous berce de sa voix suave, riante et sensuelle. Un

chef d’œuvre de poésie est né, sans doute l’un des

meilleurs films de ces derniers temps. Oubliez Tita-

nic, regardez Her.

Romain Garbati

La technologie au cinéma|18

2001 : L’odyssée de

l’espace

Réalisé par Stanley Kubrick

Avec Keir Dullea, Gary Lockwood

Durée 2h21

Année 1968

Q u’on le considère comme un chef d’œuvre ou

que l’on se soit endormi devant, une chose est

sûre ce film ne vous laissera pas indifférent. Esthéti-

quement irréprochable, philosophiquement casse-

tête et très long (pour certains trop long), l’odyssée

kubrickienne est un voyage qui, loin de plaire à tout

le monde, a le mérite de ses ambitions, et nous offre

un moment rare et onirique.

Kubrick nous propose aussi bien un retour

aux sources, avec une scène dans le désert africain

aux origines de l’humanité, qu’une avancée dans le

temps, avec le vaisseau spatial Discovery, allant

vers Jupiter. Ainsi, le passé se mêle au futur, le com-

mencement à la fin, et le tribal à la technologie, le

tout relié par un mystérieux monolithe noir. Le film

s’interroge sur la puissance et l’avenir de la techno-

logie, ainsi HAL 9000, robot doué de parole et

d’intelligence, présente le visage effrayant de notre

propre création. Kubrick laisse place à la réflexion,

et surtout au silence qui fait du bruit. Reste aux

spectateurs la lourde tâche de l’interprétation, alors

que certains y verront un simple plaisir visuel

d’autres y trouveront peut-être une réponse méta-

physique enivrante. C’est là tout le charme de Ku-

brick, il nous rend libre, libre de voir ce que nous

voulons voir.

Laurie Genthon

Page 11: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

19| La technologie au cinéma

Repo Men

Réalisé par Miguel Sapochnik

Avec Jude Law et Forest Whitaker

Durée 1h15

Année 2010

L e principe est simple : vous ne pouvez plus

payer votre voiture, la banque la récupère ;

vous ne pouvez plus payer votre organe, les Repo

Men le récupèrent. Ils sont de véritables assassins

légaux travaillant pour l’Union, cette entreprise qui

vous sauve la vie avant de venir vous la reprendre

(et vos économies avec).

Rémy (Jude Law, plus sexy que jamais) et

Jake (Forest Whitaker, en formidable sadique) for-

ment un duo de Repo totalement déjanté. Leur de-

vise ? « Le boulot, c’est le boulot » (et s’il y a de la

bagarre, c’est encore mieux).

Mais lorsque Rémy se retrouve avec un cœur

artificiel et ses comptes en banque dans le rouge, la

donne change. Le boulot est-il juste le boulot ? Repo

Men soulève des questions éthiques et critique les

systèmes médical et économique américains.

Miguel Sapochnik, s’inspirant du roman

Repossession Mambo (Eric Garcia), nous offre une

fiction futuriste parfaitement maîtrisée qui alterne

les genres avec brio. L’atmosphère est à la fois noire

et esthétique, drôle et pessimiste, grisante et alar-

miste. Certaines scènes sont percutantes et rythmées

par une bande son joyeusement décalée. Violent,

subversif, drôle et impertinent, Repo Men est une

réussite.

Flora Goldgran

La technologie au cinéma|20

The Island

Réalisé par Michael Bay

Avec Ewan McGregor, Scarlett Johansson

Durée 2h12

Année 2004

A vis à tous les amateurs d’effets spéciaux en

tous genres, de courses poursuites rythmées,

de science-fiction bien sûr, de films qui donnent à

réfléchir sur les travers de notre société, et puis sur-

tout avis à tous les fans de Scarlett Johansson : The

Island est un film pour vous !

On y découvre un monde confiné de clones à

qui l’on ment afin de les maintenir à l’écart du reste

de la société, qui d’ailleurs ignore leur existence.

Mais la curiosité est plus forte que le conditionne-

ment pour Lincoln Six Echo (Ewan McGregor) qui

s’enfuit avec Jordan Two Delta (Scarlett Johansson).

L’intérêt du film est certes, si on aime ça,

l’effort certain qui a été fourni du côté des décors et

des scènes d’action. Cependant, il faut aussi souli-

gner la justesse de la dérive plausible qu’expose le

scénario : ces clones sont élevés afin que leurs riches

propriétaires puissent un jour se servir d’eux en cas

de problème de santé.

Ainsi le film nous mène vers des questionne-

ments existentiels qui convergent souvent vers cette

éternelle question : l’Homme est-il foncièrement

bon ou mauvais ? Un film de science-fiction qui

n’est pas dénué de sens, en voilà une bonne nou-

velle ! Vérène Gutfreund

Page 12: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

21| La technologie au cinéma

Le 5ème élément

Réalisé par Luc Besson

Avec Bruce Willis, Gary Oldman

Durée 2h06

Année 1997

E n 1914, des extras terrestres arrivent sur terre,

récupèrent quatre pierres, équivalentes aux

forces du bien, promettent de revenir 300 ans plus

tard. Seulement 300 ans après, alors qu’ils achemi-

nent ces pierres, ils sont exterminés par les forces du

mal. Plus précisément, par la planète du mal, qui se

dirige elle-même tout droit sur la terre. Bon prétexte

pour Luc Besson d’écrire et de mettre en scène une

top-model-sauveuse-de-la-terre. L’ambition de Luc

était grande avec ce film et il n’a pas lésiné sur les

moyens : casting impressionnant, effets spéciaux

spectaculaires…

Il cherche ici à nous montrer que le film

« (très) grand public » ou le blockbuster peut aussi

s’accompagner d’une réelle réflexion. Cette ré-

flexion est malheureusement à l’image de sa réalisa-

tion originale : exagérée, éparpillée et peu poussée :

religion, pouvoir, valeur de la vie, bien ou mal,

même la pollution et la société de consommation y

passent.

Cependant, enfant des années 90, ce film fait

peut être parti de tes films cultes, de la féerie et de

l’imaginaire. Car oui, c’est surtout un bon délire,

des acteurs qu’on adore, de la bagarre, une sublime

créature très peu habillée avec un « multi-pass »

qu’on lui cède volontiers.

Sarah Houmeau

La série|22

Orphan

Black

Créée par

Graeme Manson & John Fawcett

Avec Tatiana Maslany, Dylan Bruce

Format 2 saisons, 42 minutes

SYNOPSIS : Sarah, une marginale orpheline éduquée dans la rue, est témoin du suicide d'une femme qui

lui ressemble, et décide de prendre son identité. Elle va alors découvrir qu’elles sont toutes deux des clones,

qu'il en existe d'autres, et qu'un assassin essaie de les tuer, une à une, pendant qu'une organisation essaie

de surveiller ces clones.

L e thème du clonage a été visité de nom-

breuses fois durant l’histoire du cinéma,

mais cette série réussit à le renouveler d’une

manière originale sans tomber dans le cliché.

Le spectateur suit et comprend chaque rebon-

dissement sans difficulté.

L’intrigue tourne beaucoup autour de

Sarah Manning, le personnage principal, sa vie

et ses relations compliquées avec sa fille de 4

ans. Le côté scientifique des clones est mis au

second plan, contrairement à ce que laisse pen-

ser le générique (rappelant celui de Fringe). Il

s’agit plutôt d’une quête de la vérité : tous ces

clones dont le moindre geste est enregistré et

analysé, veulent comprendre qui elles sont et

pourquoi elles ont été créées.

Tatiana Maslany est une actrice in-

croyable : magnifique et captivante, elle cu-

mule jusqu’à six rôles distincts en un seul épi-

sode et reste crédible dans tous. Le suspense

est maintenu tout au long de la saison et le

spectateur est tenu en haleine, tenté d’enchaî-

ner tous les épisodes en deux jours, pour obte-

nir plus de réponses.

Page 13: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

25| Le film coup de coeur

La saga

Star Wars

Réalisé par

G. Lucas, I. Kershner et R. Marquand

Trilogie 4, 5, 6 : 1977-1983

Trilogie 1, 2, 3 : 1999-2005

" Il y a bien longtemps, dans

une galaxie lointaine, très

lointaine...." Comment résu-

mer la saga Star Wars sans

évoquer cette phrase my-

thique, qui dès le début de

chaque épisode propulse tout

de suite le fanboy que je suis

dans un des univers les plus

riches et connus d’Holly-

wood. Je ne vais pas vous

faire l’affront ici de vous ra-

conter le scénario de Star Wars

car vous le connaissez tous

(enfin je l’espère, sortez de

votre grotte si ce n’est pas le

cas). Tout commence, au mi-

lieu des années 70, dans l’es-

prit d’un jeune réalisateur

visionnaire: Georges Lucas,

fort de son premier succès

American Graffiti. Grand fan

de vieilles séries de science-

fiction, mais aussi influencé

par un essai de mythologie

comparée de Joseph Camp-

bell Le Héros aux mille et un

visage, George Lucas met plu-

sieurs années à mettre en

place un scénario cohérent, et,

surtout, acceptable aux yeux

des producteurs car la science

-fiction est un genre encore

marginal. Le tournage mena

George Lucas, écœuré du

métier de réalisateur, à l’hôpi-

tal pour surmenage. Le film

ne sort que dans quelques

salles seulement aux USA en

Tous les effets spé-

ciaux que nous connaissons

n’auraient jamais vu le jour

sans Star Wars.

Mais Star Wars, c’est

avant tout une histoire et des

thèmes intemporels et inter-

générationnels : la confronta-

tion père/fils, un amour im-

possible, la chute d’une dé-

mocratie corrompue et l’avè-

nement d’une dictature, la

révolte… C’est aussi des

influences par d’autres genres

cinématographiques : wes-

terns Spaghettis, films de

Cape et d’épée, de samouraï

(La forteresse Cachée de Akira

Kurosawa a fortement in-

fluencé Lucas).

La saga montre un

futur différent de tout ce

qu’on avait vu avant : un

futur usé. En effet, dans Star

Wars on ne vole pas dans des

vaisseaux flambant neufs

mais dans de vieux tacots qui

perdent leurs pièces. Tout ce

que l’on voit à l’écran donne

l’impression d’avoir eu une

vie avant.

Après toutes ces

louanges de la saga, nous ne

pouvons que souhaiter bon

courage à JJ Abrams qui va

réaliser Star Wars épisode 7 (il

parait que les acteurs de la

trilogie originale reviennent).

Rendez-vous le 18 décembre

2015 pour voir le résultat !

Et d’ici là, que la Force

soit avec lui …

Jonathan Oreja

Page 14: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

25| L’affiche du mois

Real

Réalisé par Kiyoshi Kurosawa

Avec Takeru Sato, Haruka Ayase

Durée 2h07

Année 2014

Un joli fond bleu pastel qui

dissimule bien toute la noir-

ceur fantastique du film. La

couleur de l’arrière-plan rap-

pelle celle d’une mer délavée,

omniprésente dans le film.

Les arabesques sont le seul

élément venant rompre avec la

rigueur clinique et symétrique

de l’affiche. Elles relient ces

deux visages aux expressions si

impénétrables. En s’appro-

chant un peu, on remarque

d’ailleurs que ce sont en fait

des câbles électriques… la

science-fiction pointe le bout de

son nez.

Par Amandine Claude Une robe rose pâle, pour s’en-

foncer dans le cliché poético-

romantique, sans être tout à

fait niais.

Des visages d’une froideur her-

métique, proches de poupées

de cires, à l’image de la photo-

graphie impeccable du film.

Décidément, les affiches de

duos sont à la mode, malheu-

reusement Real n’atteint pas

l’intensité graphique de La Vie

d’Adèle.

Page 15: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

27| Jeux

Quel méchant de science-fiction

êtes-vous?

1) Si vous aviez un super pouvoir ce

serait :

★Un foie hors du commun

Un organe surdimensionné

Lire dans les pensées

Etre un génie en MQAD

2) Votre asso de cœur …

Enjeu

Zone art

★Impact

Altigliss

3) Votre dernière choppe de soirée

elle ressemblait à :

Jabba dans Star Wars

★Catwoman dans Batman

Je sais plus trou noir

Je choppe pas

4) Votre plus grand défaut :

Vous avez adoré « sex tape » (film

avec Cameron Diaz)

Vous êtes au BDS

5)Vous avez déjà rêvé de tuer …

Votre ex

★La meuf/le mec de votre ex

La voisine du dessous

La girafe du voisin

6) Si vous étiez une chanson

Black M - Sur ma route

Kyo - Dernière danse

★B2o – Caramel

Céline Dion – Pour que tu m’aimes

encore

7) Votre look au quotidien

Salopette

Vieux sweat star wars

En kilt

★Nu comme un vers

8) Votre réplique favorite

« Je suis ton père »

« Pas de bras pas de chocolat »

★« Comment est votre blanquette ? »

« L’important c’est pas la chute c’est

l’atterrissage »

Jeux|28

Dark Vador dans Star Wars

Comme Dark Vador, toi aussi tu as rejoint depuis peu le côté obscur de la force. Même si tu maîtrises

le sabre à merveille, fais gaffe à ne pas trop t’isoler et puis prends du sirop pour la toux on a l’impres-

sion que t’es enroué.

Alien dans Alien vs. Predator

Tu as toujours senti en toi un pouvoir paranormal ? Pas facile tous les jours de s’adapter en SAT

quand on vient d’une autre planète, on est sûrs qu’une fois le décalage horaire passé tout rentrera

dans l’ordre. Un conseil : redescend sur terre.

T-1000 dans Terminator 2

Androïde et fier(e) de l’être, tu déambules dans l’école depuis la rentrée dans l’espoir de trouver quel-

qu’un avec autant de matière grise. On t’arrête tout de suite, la tâche semble difficile, alors bois pour

oublier.

Godzilla dans Godzilla ★

Un énorme reptile assoiffé de sang et de chair fraîche ? C’est tout toi ! Destructeur et sûr de toi, atten-

tion quand même à ne pas prendre la grosse tête. Surtout reste cool, il y a pas de lézard.

Qui a dit quoi?

A) « Certaines personnes disent qu’il y a des millions de façon de filmer une scène. Je ne

pense pas, peut-être deux ou trois façons. Toutes les autres sont fausses. »

B) « Le public a un appétit pour tout ce qui touche à l’imaginaire, tout ce qui est éloigné

de la réalité et que la création vous permet. »

C) « La question est de savoir si l’on donne quelque chose au public qui vise à le rendre

plus heureux ou quelque chose qui corresponde à la vérité du sujet. »

D) « Un film adoré par la critique fait 10 lignes tandis qu’un film détesté a droit à 6

pages et à la couverture »

Page 16: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014

29| Quand tu ne sais pas quoi regarder

A voir quand...

Le Pôle Ciné pense au gémien indécis qui a

envie de cinéma mais qui ne sait absolument

pas quoi regarder. Voici quelques idées

… tu sors de 4h de MQAD

… tu veux te fendre la poire

… tu veux séduire ton ou ta

choppe de SAT

...t u veux enfin faire une

nuit de 8h

… tu veux pleurer toutes les

larmes de ton corps

… tu veux bé-flam dans les

dîners mondains

Bad teacher

Une prof qui n’en a rien à foutre des jeunes,

parle mal, boit, fume (pas que des clopes).

Une bonne revanche sur la MQAD.

Les aventures de Rabbi Jacob

Louis de Funès, toujours aussi hilarant dans

son irascibilité, se déguise en rabbin pour

échapper à un règlement de compte. Culte!

Garden State

Une rencontre du passé et du futur, de la

joie et de la douleur, de deux personnalités

opposées… ou complémentaires.

A la merveille

Je n’ai pas compris le synopsis. Allez vous

endormir devant le film, votre oreiller vous

attend.

La vie est belle

Ou comment faire une comédie pleine de

tendresse dans un contexte où l’horreur

domine.

Barry Lyndon

Un des meilleurs éléments de la filmogra-

phie de Kubrick. A découvrir absolument!

Evènements|30

Lundi 17

novembre

La Haine,

de Mathieu Kassovitz

Projection au cinéma La Nef (18, boulevard

Edouard Rey) à 20h30. Gagne un fan-art du

film made by ARTAGEM!

En prévente, la place est à seulement 5€.!

Jeudi 20

novembre

NTC cuisine pour toi

De 8h à 12h sur la mezz de GEM.

Viens te régaler !

Vendredi

28 novembre

La Nuit Trop Chaude

De 23h à 6h, à l’Ampérage, le Pôle Ciné et

Nymphony t’organisent une soirée sur le

thème de la sensualité.

3 artistes de Nymphony seront présents et les

courts métrages du Pôle Ciné aussi !

Décembre

OFF de Noël d’Une

Nuit Trop Courte

Projection gratuite dans l’école de courts mé-

trage d’animation.

Date à venir : garde les yeux ouverts tel un

hibou!

Page 17: Voix off, le magazine du pôle Ciné de GEM, Novembre 2014