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JEAN JOUZEL Directeur de recherche au CEA Vice-Président du groupe scientifique du GIEC Le changement climatique : du diagnostic à l’action

Climate Talks: Jean Jouzel, Vice-Président - GIEC on Climate Innovation Day (June 23rd 2015)

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Page 1: Climate Talks: Jean Jouzel, Vice-Président - GIEC on Climate Innovation Day (June 23rd 2015)

JEAN JOUZEL Directeur de recherche au CEA

Vice-Président du groupe scientifique du GIEC Le changement climatique :

du diagnostic à l’action

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Anomalies  de  la  température  (1950–2014)  

2  

Année  

Anom

alies  p

ar  ra

pport  a

ux  normales  de  

1960-­‐1990  

Déclara'on  de  l’OMM  sur  l’état  du  climat  mondial  en  2014  

L'année 2014 a été la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des enregistrements modernes

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Chaleur dans l’océan Couverture de neige au printemps

Niveau moyen de la mer Minimum de la banquise en Arctique

De nombreux indicateurs du réchauffement

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Simula>ons  avec  forçages  naturels  Ac#vité  solaire,  Volcans  

Simula>ons  avec  forçages  naturels  et  anthropiques  :  Effet  de  serre  et  aérosols  

Il est extrêmement probable que l’influence de l’homme est la cause principale du réchauffement

observé depuis le milieu du 20e siècle.

Les activités humaines en sont à l’origine

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°C

5

4

3

2

1

0

Indétectable Très élevé

Degré de risque supplémentaire dû au changement climatique

Moyen Élevé

Systèmes uniques et menacés

Événements météorologiques

extrêmes

Répartition des incidences

Incidences mondiales cumulées

Phénomènes particuliersde grande

échelle1900 1950 2000 2050 °C

5

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1

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2003–2012

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°C

–0,61

Encadré d'évaluation RID.1 Figure 1 | Perspective globale des risques liés au climat. Les risques correspondant à chacun des motifs de préoccupation sont indiqués à droite, pour des niveaux croissants de changement climatique. Les couleurs servent à indiquer le risque supplémentaire dû au changement climatique lorsqu'un niveau de température est atteint, puis maintenu ou dépassé. Le risque indétectable (en blanc) indique qu'il n'y a pas d'incidence associée détectable et attribuable au changement climatique. Le risque modéré (en jaune) indique que les incidences associées sont à la fois détectables et attribuables au changement climatique avec un niveau de confiance au moins moyen, compte tenu également des autres critères spécifiques aux risques principaux. Le risque élevé (en rouge) indique que les incidences associées sont graves et de grande ampleur, en prenant également en compte les autres critères spécifiques aux risques principaux. Le violet, utilisé pour la première fois dans la présente évaluation, indique que tous les critères spécifiques aux risques principaux laissent conclure à un risque très élevé. [Figure 19–4] En guise de référence, la moyenne annuelle globale passée et prévue de la température à la surface du globe est indiquée à gauche, comme dans la figure RID.4. [Figure RC–1, encadré CC-RC; GTI RE5, figures RID.1 et RID.7] Selon la plus longue série disponible de données de température à la surface du globe, le changement observé entre la moyenne de la période 1850–1900 et la période de référence du cinquième Rapport d'évaluation (1986–2005) s'établit à 0,61 °C (intervalle de confiance à 5–95 %: 0,55 à 0,67 °C) [GTI RE5, RID, 2.4], qui est utilisée ici en guise d'approximation du changement de la température globale moyenne à la surface du globe depuis l'ère préindustrielle, c'est-à-dire la période précédant 1750 [Glossaires des contributions des GTI et II au cinquième Rapport d'évaluation].

(ºC,

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Observée

RCP 2,6 (scénario d'atténuation à émissions faibles)

RCP 8,5 (scénario à émissions élevées)Chevauchement

!0,55 !0,5!0,6 !0,4 !0,35!0,45 !0,25 !0,2!0,3 !0,1 !0,05!0,15(pH)

109

!20 !10!30!50 !40 0 10 20 30 40 50

b)

c)

RCP 2,6 RCP 8,5

Évolution des précipitations moyennes (entre 1986-2005 et 2081-2100)

Étendue de la banquise dans l’hémisphère Nord en septembre (moyenne sur 2081-2100)29 (3) 37 (5)

3932

d) Évolution du pH de la surface des océans (entre 1986-2005 et 2081-2100)

(%)

a) Évolution de la température moyenne en surface (entre 1986-2005 et 2081-2100)3932

(°C)!0,5!1!2 !1,5 0 1 1,5 2 3 4 5 7 9 110,5

Moyenne multimodèleCMIP5 2081-2100

Moyenne multimodèleCMIP5 1986-2005

Moyenne sous-ensembleCMIP5 2081-2100

Moyenne sous-ensembleCMIP5 1986-2005

Scénario émetteur

Scénario sobre

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Acidification Récifs coralliens

Inondations Sécheresses Canicules Cyclones

Réfugiés Eau

Sécurité Alimentation

Biodiversité Ecosystèmes Agriculture Pollution

Santé

Niveau de la Mer Permafrost Atmosphère

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  1997 (COP3), Kyoto : Protocole : 2008-2012, 2013-2020

  2009 (COP15), Copenhague : semi échec mais objectif 2°C

  2015 (COP 21), Paris : accord pour l’après 2020 (et d’ici 2020)

La réussite de cette conférence est en premier lieu

du ressort des gouvernements  

Conven#on  cadre  des  Na#ons-­‐Unies  sur  le  changement  clima#que  (CCNUCC)  :  1992    

Article 2 « stabiliser les concentrations des gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation dangereuse du système climatique ».

Il  conviendra  d’aEeindre  ce  niveau  dans  un  délai  convenable  pour  que  :      -­‐  les  écosystèmes  puissent  s’adapter  naturellement  aux  changements,        -­‐  la  produc#on  alimentaire  ne  soit  pas  menacée          -­‐  le  développement  économique  puisse  se  poursuivre  d’une  manière  durable        

Stabiliser  les  concentra#ons  requiert  de  diminuer  les  émissions  (cas  du  CO2)  

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  La température au moment de la stabilisation (long terme) est pratiquement proportionnelle à la quantité cumulée des émissions de CO2.

  Ceci implique de n’utiliser que 250 GtC (au maximum), soit moins de 20% des réserves (proches de 1500 GtC, conventionnels et non-conventionnels)

  L’objectif 2°C correspond à environ 25 ans au rythme actuel (10 GtC)   Il faut diminuer nos émissions de gaz à effet de serre entre – 40 et – 70% entre

2050 et 2010 ; continuer ensuite. Mais aussi agir d’ici 2020   C’est techniquement possible et économiquement viable mais il y a urgence.

En milliards de tonnes de C

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ENR Nucl CCS

Scénario sobre : modification des flux d’investissements

Fossiles

Efficacité

Elec

Piégeage et

stockage du CO2 Renouvelables

Utilisation Extraction