Actu Défense Synthèse du point presse du ministère de la défense 30 juin 2016

Défilé du 14 juillet : l’engagement

Le thème principal du défilé du 14 juillet est l’engage-ment des militaires et des forces de sécurité dans le con-texte actuel de menace terroriste majeure et durable. C’est aussi celui de la jeunesse, celle qui, après les atten-tats, a franchi en nombre le pas pour devenir militaire. Ces jeunes représentent une bonne part des plus de 30 000 militaires déployés sur le territoire national, en opérations extérieures ou au sein des forces de souveraineté et de présence. D’autres choisis-sent de s’engager dans le Service militaire volontaire et le Service civique. Cet engagement mul-tiple et multiforme fédère les actions de milliers de Français qui ont choisi de servir activement au nom des valeurs de la France. Et parfois jusqu’au sacrifice de leur vie. Le défi du recrutement en

page 2. Le défilé de cette année, tout aussi ambitieux que les années précédentes, veut rendre hommage à cet engagement. Il sera également l’occasion de commémorer les 20 ans de la pro-fessionnalisation des armées. À lire en page 2.

Le général de corps d’armée Bruno Le Ray, gouverneur militaire de Paris, a présenté le défilé du 14 juillet 2016 et son articulation. Cette année, le défilé sera ouvert par le quadrille des baïonnettes de la Garde Républicaine. Les troupes étrangères invitées sont les troupes australiennes et néo-zélandaises présentes à l’occasion de la commémoration du 100e anniversaire de la bataille de la Somme. Conformément au thème retenu, les troupes mises à l’honneur sont les centres de formation des militaires du rang, l’école des mousses et l’école d’enseignement technique de l’ar-mée de l’air. La réserve opérationnelle, le soutien à la mission Sen-

tinelle, des unités cynophiles et les douanes et administrations pénitentiaires seront également mis en valeur. Le défilé sera clôturé par une interprétation de la Marseillaise par 460 jeunes, des jeunes déficients auditifs, des vo-lontaires du service militaire volontaires et du service civique et par le chœur de l’armée française. Deux avions des équipes de présentation de l’armée de l’air survoleront ce tableau avec un panache bleu, blanc, rouge. presse14juillet@defense.gouv.fr

3 239 hommes et femmes à pied

212 véhicules

241 cavaliers de la Garde Républicaine

55 avions et 30 héli-coptères

Défilé de la 1re divi-

sion armée de terre

Patrouille de France en formation Tour Eiffel

Ravitaillement en vol par un C130 américain

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Agendas ministériels

L’escalier social dans les armées : témoignages

Avec la professionnalisation du métier des armes, les armées ont souhaité offrir aux militaires des parcours professionnels riches et leur permettre de monter les marches de l’escalier social. La reconnaissance du mé-rite fait pleinement partie de la notion d’engagement. Elle est enrichissante et même nécessaire à la bonne cohésion de l’institution. En 2015, 25 500 militaires ont changé de grade. Deux militaires aux expériences em-blématiques des possibilités de progression ont témoi-gné.

Le commandant Stéphane est entré à 17 ans à l’École d'enseignement technique de l'armée de l'air de Saintes avec une volonté : devenir un jour pilote de chasse. Après une spécialisation de mécanicien avion, il a réussi le concours de l’École militaire de l’air deve-nant officier de l’armée de l’air. En 2004, il est breveté pilote de chasse et est aujourd’hui la fonction chef opé-rations de l’escadron 2/5 « Ile de France ».

L’adjudant-chef Cédric intègre le 1er régiment de para-chutistes d'infanterie de marine à 18 ans. Il entre 5 ans plus tard à l’École nationale des sous-officiers d’active. Fort d’une expérience opérationnelle riche, il sera nom-mé lieutenant en juillet 2016 et sera affecté au service de communication du service militaire volontaire. « l’institution permet une évolution permanente »

Entretien avec le ministre de la Défense saoudien

Lundi 27 juin, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est en-tretenu avec le vice-prince hé-ritier Mohamed bin Salman, ministre de la défense d'Arabie saoudite. Cette ren-contre s’inscrit dans le cadre de la troisième commis-sion conjointe franco-saoudienne. Les discussions ont porté sur la coopération bilatérale et la lutte contre le terrorisme.

COSPACE

Jeudi 30 juin, le ministre a participé au comité de con-certation entre l’État et l’industrie dans le domaine spatial COSPACE, en présence d’Emmanuel Macron, ministre de l’Économie et de l’Industrie numérique et de Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Ensei-gnement supérieur et de la Recherche.

Le défi du recrutement Le recrutement est ainsi un défi permanent pour les armées, qui doivent maintenir une moyenne d’âge jeune (environ 33 ans actuellement) et compenser les départs (16 300 en 2015). Le défi est d’autant plus im-portant depuis 2015 que la situation a conduit le Gou-vernement à revoir les réductions d’effectifs prévues initialement. 26 000 jeunes seront recrutés en 2016.

Les 20 ans de la professionnalisation

Il y a 20 ans, le Président de la République, Jacques Chi-rac, annonçait la professionnalisation des armées. Ce modèle répondait au nouveau contexte stratégique du 21e siècle, marqué par la fin de la guerre froide et le morcellement des menaces. Vaincre dans ce nouvel environnement repose sur un niveau élevé de compé-tences, d’entraînement et d’équipement. La conscrip-tion ne répondait plus au besoin. Le morcellement glo-bal des menaces a par ailleurs augmenté cette exigence en termes de forces morales et de valeurs pour nos militaires, engagés dans des opérations d’un haut ni-veau d’exigence, tant humain que technique et techno-logique. Le caractère professionnel du statut militaire et l’excellence des équipements et de la préparation opérationnelle sont donc plus que jamais des facteurs clés. Premier moteur de nos soldats, aviateurs et ma-rins, la notion d’engagement l’est tout autant. Depuis 1989, la France a participé à près de deux cents opéra-tions extérieures où les militaires français ont souvent été confrontés à des situations de violences extrêmes et à des crises humanitaires profondes.

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Hommage aux morts déportés

Dimanche 26 juin, Jean-Marc Todeschini a présidé la cérémonie nationale dans l’ancien camp de concentra-tion du Struthof rendant hommage à tous les déportés morts dans les camps Nazis.

Centenaire de la bataille de la Somme Jeudi 30 juin, Jean-Marc Todeschini a présidé une cé-rémonie en hommage aux armées françaises à la Né-cropole nationale de Rancourt (Somme). À l’occasion du centenaire de la bataille de la Somme, il a rendu hommage aux armées françaises qui ont combattu dans la Somme pendant la Première Guerre mondiale. Au total, 44 divisions françaises ont combattu et la France a déploré 200 000 pertes dont 66 000 morts et disparus. Le secrétaire d’État a ensuite participé à une veillée militaire au Mémorial de Thiepval en présence du Duc et de la Duchesse de Cambridge.

Vendredi 1er juillet, le secrétaire d’État participe à la cérémonie marquant le début de la bataille de la Somme au Lochnagar Crater (Ovillers la Boisselle), à la cérémonie à Contalmaison, en hommage aux soldats écossais puis inaugure avec le Duc et la Duchesse de Cambridge, le nouveau musée de site de Thiepval. Il participe, aux côtés du ministre de la Défense et de nombreuses autorités européennes, à la cérémonie franco-britannique, au Mémorial de Thiepval, commé-morant le 1er jour de la bataille de la Somme et rendant hommage à tous les soldats morts lors du conflit. Le secrétaire d’État participe ensuite à une cérémonie en hommage aux soldats nord-irlandais à l’Ulster To-wer puis, à Beaumont-Hamel, à un hommage aux sol-dats terre-neuviens du 1er bataillon du Newfoundland Regiment et se rend à Fricourt pour une cérémonie, organisée par la Volksbund Deutsche Kriegsgrä-berfürsorge, au cimetière militaire allemand de Fri-court.

Notes aux rédactions

Actualités de la défense

Armée de terre : la 13e DBLE dans le Larzac

Stationné durant 5 ans à Abu Dhabi, la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE) a quitté le camp Fayed military city pour s’installer, le 29 juin, à La Cavalerie sur le camp du Larzac (Aveyron) dans le cadre strict du périmètre existant. Ce transfert et son redi-mensionnement s’inscrivent dans le cadre du plan Au Contact visant à fluidifier le fonctionnement de l’armée de terre, à améliorer la lisibilité et la verticalité, et à rééquilibrer l’offre capacitaire participant ainsi à la densification de la force terrestre opérationnelle. L’objectif de la montée en puis-sance de la « 13 » est d’atteindre d’ici 2018 un effectif de 1 200 légion-naires. Cet été, une demi-Compagnie de commandement et de logistique (CCL) a vu le jour ainsi que les deux compagnies d’infanterie préalablement formées, soit environ 460 légionnaires, s’ajoutant aux 100 déjà présents sur le camp du Larzac. Les deux prochaines années seront consacrées à la création de trois autres compagnies de combat et d’une deuxième demi-CCL. La « 13 » sera opération-nelle dès le mois d’août 2016 pour apporter son sou-tien à la force opérationnelle terrestre, en particulier sur la mission Sentinelle. Elle est intégrée à la 3e divi-sion Scorpion (3e DIV), créée le 20 juin dernier et dont l’état-major est implanté à Marseille.

Plénière de la commission armées jeunesse Organisme de ré-flexion et d’action, la Com-mission armée jeunesse (CAJ) a présenté, le 28 juin, à l’École militaire, ses travaux an-nuels, réalisés par quatre groupes de travail. Représen-tant 92 organismes aux sensibilités différentes, ils ont réfléchi à des sujets très divers, tels que la transmission des valeurs ou encore la réserve citoyenne, dans le but de faire des propositions concrètes au ministre de la Défense.

Marine nationale : police des pêches

Le 23 juin, le patrouilleur de la marine nationale La Glo-rieuse a intercepté un navire en activité de pêche illi-cite dans la zone économique exclusive de la Nouvelle-Calédonie. Cette opération est intervenue au terme d'une opération interministérielle plus large, qui a mo-bilisé des moyens aériens et nautiques des forces fran-çaises en Nouvelle-Calédonie (marine nationale et ar-mée de l'air), ainsi que de la gendarmerie, en lien avec l'administration des affaires maritimes et le parquet. Tous les détails de l'opération sur colsbleus.fr. Ce type d’interception est relativement courant et il-lustre les missions de la marine nationale visant à dé-fendre les intérêts de la France dans son espace mari-time de 11 millions de km². Un fait nouveau et inno-vant est en revanche remarquable dans cette opéra-tion, puisque le centre des opérations de la zone mari-time a bénéficié de renseignement satellitaire, per-mettant d'orienter le contrôle vers la bonne zone. En effet, depuis le début du mois de juin, les comman-dants de zones maritimes bénéficient du nouveau sys-tème Trimaran, un portail sécurisé donnant accès à de l'imagerie satellitaire radar ou optique. Cette nou-velle capaci-té, dont l'efficacité a été rapide-ment prou-vée par cette opéra-tion, permet de discrimi-ner les zones de patrouille de nos bâtiments et aéro-nefs. Elle favorise ainsi une meilleure surveillance de notre espace maritime avec une haute priorité accor-dée à l’outre-mer où les espaces à surveiller sont vastes et les moyens comptés.

Marine nationale : Caïman Marine

Le 24 juin à Cherbourg, le vice-amiral d’escadre Pascal Ausseur, préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, a présidé la cérémonie de remplacement de l’hélicoptère EC-225 par un hélicoptère Caïman de la flottile 33F, en présence du capitaine de vaisseau Marc Gander, commandant de la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic.

Cet hélicoptère militaire moyen-lourd est une pièce maîtresse du dispositif interministériel de la façade maritime, offrant des capacités complémentaires. Héli-coptère de nouvelle génération, il répondra aux mis-sions de l’Action de l’État en mer, dont le sauvetage, et permettra également d’envisager une gamme de mis-sions militaires plus étendue, comme celles liées à la Défense maritime du territoire. Les menaces liées à la sécurité et à l’activité humaine ont considérablement augmenté ces dernières années en Manche et la mer du Nord, l’une des zones les plus fréquentées du monde. La mer, l’espace maritime fran-çais, la préservation des intérêts dans les eaux territo-riales, la surveillance des approches et du littoral, la neutralisation de toute menace pouvant agir en mer ou depuis la mer font également partie des enjeux de sé-curité du territoire national.

Article de la marine nationale

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Journal de la Défense « Les soldats du pétrole en opération » Dans les airs, sur terre et en pleine mer, les forces ar-mées françaises sont en permanence ravitaillées en pé-trole. Approvisionnement, stockage, contrôle qualité et distribution, le service des essences des armées assure le soutien pétrolier des forces armées partout dans le monde.

La 1re diffusion sur LCP-An : samedi 16 juillet à 09h55;

Rediffusions : samedi 6 août à 20h20, dimanche 28 août à 15h35, samedi 3 septembre à 18h30.

Actualités des opérations

Opération Chammal

Cette semaine, la situation militaire a été marquée par

la libération de la ville de Falloujah en Irak. Elle té-

moigne d’un nouvel affaiblissement de Daech, qui subit

à cette occasion un revers militaire supplémentaire.

Pour autant, même s’il a perdu l’initiative, le groupe

terroriste conserve un appareil militaire combatif. Il

maintient une défense discontinue des territoires qu’il

tient depuis 2014.

En Irak, les Forces de sécurité irakiennes (FSI) ont pro-

gressé dans la vallée de l’Anbar et font toujours face à

une résistance importante dans la vallée du Tigre.

· Dans l’Anbar, si Daech a perdu la bataille de Fallou-

jah, des opérations de sécurisation doivent encore

être menées. L’organisation terroriste a tenu la ville

pendant plus de deux ans et a très largement piégé

le terrain.

· La vallée du Tigre fait l’objet de plus durs combats.

Les forces irakiennes ont réussi à s’emparer de

quelques villages aux Nord de la ville de Baïji, au

prix de nombreux efforts. Elles font désormais face

aux premières défenses qui interdisent, pour

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l’heure, la progression en direction de Mossoul.

En Syrie, la coalition fournit toujours son appui aux

opérations de libération de la ville de Manbij. Daech

résiste quartier par quartier et utilise toutes les formes

du combat insurrectionnel pour freiner la reprise de la

ville.

ACTIVITÉS DE LA FORCE CHAMMAL

La force Chammal poursuit la campagne aérienne et les

missions de formation et de conseil.

Du 22 au 28 juin, les aéronefs de l’opération Chammal

ont poursuivi leurs missions aériennes contre Daech,

en réalisant 44 sorties dont 38 de bombardement et 6

de recueil de renseignement.

Elles ont permis la réalisation de 17 frappes, aboutis-

sant à la destruction de 38 objectifs de Daech.

Quatorze frappes d’appui au sol ont été réalisées en Irak au cours de la semaine, en soutien des forces de sécurité irakiennes. L’effort a été porté sur les secteurs de Ramādī, Falloujah et Qayyarah. Trois frappes planifiées ont été conduites, une en Irak

et les deux autres en Syrie :

· le 25 juin en Irak, une patrouille de deux Rafale a réali-

sé une frappe dans la région d’Akashat qui a permis de

détruire site d’assemblage de véhicules suicides ;

· le 28 juin en Syrie, dans la région d’Abu Kamal, un raid

de deux Mirage 2000 et deux Rafale a réalisé une

frappe qui a détruit un important centre d’entraîne-

ment de Daech ;

· le 28 juin en Syrie, toujours dans la région d’Abu Kamal,

une patrouille de deux Mirage 2000 a réalisé une

frappe contre une caserne de Daech.

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Produit par le bureau porte-parole de la Délégation à l’information et à la communication de la défense (DICoD) Directrice de la publication : Valérie Lecasble

Rédacteur en chef : CF Lionel Delort Rédacteurs: CC Alexis Edme, Chloé Ruard, Marie-Astrid Lefeuvre, Pauline Royer-Briand, EMA/COM (opérations)

CONTACTS PRESSE : 09 88 67 33 33 ou presse@dicod.defense.gouv.fr

BSS : opération Barkhane Au Mali, les Groupes armés terroristes (GAT) cherchent à reprendre l’initiative, à travers des actions récentes de harcèlement dirigées contre les forces partenaires : attaques d’unités isolées, mais surtout piégeage d’itiné-raires. Ils multiplient également les actions de propa-gande. Dans ce contexte, la force Barkhane maintient le rythme de ses opérations, exerçant une pression conti-nue sur les GAT. Elle poursuit en particulier ses actions de contrôle de zone dans les régions de Tessalit, Kidal et Abéïbara. Elle continue également à appuyer l’action de ses partenaires. ACTIVITÉS DE LA FORCE BARKHANE

Barkhane : opération bipartite La Madine 6

Du 18 au 22 juin 2016, les Forces armées maliennes (FAMa) ont effectué une opération bipartite de con-trôle de zone dans la région de Tombouctou, appuyées par le Détachement de liaison et d’appui opération 4 (DLAO 4). Après une phase de mise en condition et de prépara-tion commune avec le DLAO français, les FAMa se sont déployées à partir du 19 juin. Elles ont mené des ac-tions de contrôle de zone dans la région du lac de Fa-guibine, située entre les villes de Tombouctou et de Goundam. Durant 5 jours, une centaine de soldats maliens a effec-tué plus de 300 kilomètres, appuyée par le DLAO 4 composé d’une trentaine de soldats. Ils avaient pour objectif de réduire la menace des GAT dans la région, en entravant leur liberté de circulation.

Cette opération a également permis aux FAMa de pren-dre contact avec les groupes armés signataires de la région, conformément à l’accord pour la paix et la ré-conciliation au Mali. Avec cette opération, les FAMa, ap-puyées par le DLAO 4, ont pu entre-prendre des actions dis-suasives contre l’enne-mi. Les quatre sections maliennes déployées ont no-tamment procédé à plusieurs reconnaissances et fouilles de village, permettant une meilleure connais-sance du terrain et ainsi d’affirmer leur présence dans les régions de Goundam et des Monts Farach. Malgré des conditions climatiques difficiles, la présence des FAMa dans la région a permis de rassurer la popu-lation et a reçu un accueil souvent chaleureux. Plu-sieurs actions en faveur des populations (actions civilo-militaires) ont été conduites, en particulier des aides médicales gratuites. La Madine 6 s’inscrit dans une série d’opérations bipar-tites mises en œuvre par les FAMa et appuyées par la force Barkhane, dont c’est la neuvième contribution de ce type depuis le début de l’année 2016. Barkhane : activité aérienne Du 22 au 28 juin, la composante aérienne de la force Barkhane a réalisé 94 sorties, dont 12 sorties Chasse, 17 sorties de recueil de renseignement et 65 sorties de transports.