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14 juillet 2015 L’Ordre de la Libération

Programme 14 juillet 2015 defile

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14 juillet 2015 L’Ordre de la Libération

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Le jour de notre fête nationale, le pays se retrouve autour de ses forces armées, qui sur notre territoire et partout dans le monde, défendent les valeurs de la République et protègent les français.

Ce 14 Juillet, nous commémorons le 70e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale. La France est sortie la tête haute de ce long conflit.

En créant l’Ordre de la Libération, le général de Gaulle a voulu récompenser ceux qui avaient pris une part déterminante à cette action patriotique. Aujourd’hui les Compagnons de la Libération sont les derniers survivants mais aussi les villes et les unités militaires qui furent les acteurs de cette résistance héroïque. L’emblème de l’Ordre ouvrira la cérémonie en se déployant pendant le tableau initial. Il la clôturera en étant à nouveau présenté au public.

Le 14 Juillet la France invite traditionnellement certains amis ou alliés à participer au défilé. Cette année, les troupes mexicaines seront présentes aux côtés de leurs frères d’armes français et se présenteront face au Président des États-Unis du Mexique, M. Peña Nieto que notre pays accueille en visite d’État.

Notre fête nationale mettra aussi en avant les soldats qui se sont illustrés au cours de ces 12 derniers mois en opérations extérieures, notamment en République centrafricaine, au Mali et en Irak.

Elle soulignera le rôle de l’opération Sentinelle qui mobilise depuis déjà six mois des milliers de policiers, de militaires et de gendarmes pour protéger les sites les plus sensibles.

J’ai également tenu à associer les personnels qui se sont engagés avec une exemplaire détermination dans la lutte contre le virus Ebola.

L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense a 100 ans. Depuis sa création, il conserve les images de nos interventions militaires. Nos armées furent d’ailleurs pionnières dans la couverture des actions de guerre à des fins historiques et mémorielles. Elles nous permettent de disposer d’images précieuses qui sont autant de trésors visuels et sonores.

Les manifestations qui ont suivi les attentats qui nous ont frappés au mois de janvier 2015 ont montré l’engagement des français à défendre les principes qui fondent notre société. Cet engagement, il est aussi celui des jeunes du service civique. Ils participeront donc eux aussi aux animations de cette commémoration.

Ainsi le 14 Juillet, la Nation sera rassemblée autour de tous ceux qui la servent.

Vive la République !

Vive la France !

François Hollande

MESSAGE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

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MESSAGE DU MINISTRE DE LA DÉFENSE

Chaque année pour le 14 Juillet, la France honore ses soldats. Cette année, les Français sont plus que jamais unis autour de ces femmes et de ces hommes qui leur inspirent reconnaissance et fierté. Fierté pour chacune des actions conduites par nos soldats tout au long de l’année, au plus loin de nos frontières ou au plus près de nos foyers. Souvent, leur discrétion les écarte de nos regards ; mais en ce jour de fête, où la Nation contemple ceux qui veillent au quotidien sur sa tranquillité, nous leur témoignons toute notre reconnaissance.

Fierté, aussi, pour la mobilisation exceptionnelle de nos forces armées sur le territoire national, décidée par le Président de la République au lendemain des attentats qui, du 7 au 9 janvier, ont visé la France en son cœur. Cet engagement sans précédent a montré une fois de plus l’immense professionnalisme, la réactivité et le dévouement, mais aussi le courage et le sang-froid des hommes et des femmes qui servent notre pays à travers sa Défense. Désormais, ils sont 7 000 déployés en permanence dans le cadre de l’opération Sentinelle, pour veiller sur les sites les plus sensibles et, de la sorte, sur la sécurité de nos familles et la quiétude de notre cadre de vie.

Fierté, pour tous nos militaires qui combattent sur les fronts des opérations extérieures. Au Sahel comme au Levant, en Centrafrique comme dans le golfe de Guinée, ils luttent, avec un courage qui impose le respect, avec une détermination qui force l’admiration, ici contre la menace du terrorisme djihadiste, là pour rétablir la paix et la sécurité des personnes, au sein d’immenses régions qui en ont été privées. Sur tous ces théâtres, nos armées font la preuve de leur grande valeur, au service de la France et de tous nos concitoyens. C’est pourquoi, en ce jour, nous leur exprimons toute notre reconnaissance.

La fête nationale est un moment de fierté collective. C’est un moment de recueillement aussi. À l’instant où leurs camarades défilent, nous gardons en mémoire nos soldats tombés cette année. Ils sont morts pour la France. Nous pensons à leurs familles, qui ont besoin de la chaleur d’un pays rassemblé autour d’elles. Mais nous pensons aussi à nos soldats blessés, à tous ceux qui ont enduré, dans leur chair et dans leur âme, les combats qu’ils ont livrés pour la France. Le 14 Juillet est ainsi l’occasion d’un hommage, inscrit dans tous les cœurs, aux hommes et aux femmes qui veillent sur notre sécurité commune et garantissent, parfois au péril de leur vie, le respect de notre souveraineté. Plus que jamais, leur mission continue. Face à des menaces qui sont à la fois directes et durables, les Français comptent plus que jamais sur leurs armées. En retour, ces dernières savent pouvoir compter sur la Nation. C’est tout le sens de l’actualisation de la loi de programmation militaire, qui porte en particulier une augmentation signalée de notre dépense de défense, à la hauteur des défis que nos armées doivent aujourd’hui relever.

Bravo à nos soldats. Les derniers mois les ont particulièrement mobilisés, mais ils ont toujours répondu présent. Ils méritent la confiance que les Français placent en eux, et qu’ils leur expriment avec force à l’occasion de ce 14 Juillet.

Jean-Yves Le Drian

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DÉROULEMENT DU DÉFILÉ

Présenté par le général d’armée Pierre de Villiers, Chef d’état-major des armées (CEMA), le défilé est commandé par le général d’armée Hervé Charpentier, Gouverneur militaire de Paris (GMP), officier général de la zone de défense et de sécurité en Île-de-France.

Précédé par la parade des formations et communes « Compagnons de la Libération » et par le défilé des avions, le défilé à pied est ouvert par un détachement interarmées mexicain, suivi par les écoles militaires, les écoles du ministère de l’Intérieur, ainsi que des unités des trois armées, du service de santé des armées, de la gendarmerie, de la police et des sapeurs-pompiers volontaires et professionnels. Le défilé des troupes à pied est traditionnellement clôturé par la Légion étrangère qui défile sur un pas plus lent que les autres unités de l’armée française (88 pas/minute contre 115).

Le défilé des troupes à pied est suivi du défilé des hélicoptères, des troupes motorisées, puis de celui des troupes montées.

9 h 20 Fin de la mise en place des troupes à pied et motorisées sur le site Étoile/Champs-Élysées.

9 h 30 Inspection des troupes par les officiers généraux commandant les défilés à pied et motorisé.

9 h 45 Fin de la mise en place des détachements d’honneur de la garde républicaine, place de l’Étoile et place de la Concorde.

10 h 10 Arrivée du Président de la République, avenue de Friedland. Accueil par le CEMA, accompagné du GMP. Revue des troupes.

10 h 25 Honneurs rendus au Président de la République place de la Concorde par le 1er Régiment d’infanterie (1er RI) de la garde républicaine. Accueil par le Premier ministre, M. Manuel Valls, le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, le secrétaire d’État aux Anciens combattants et à la Mémoire, M. Jean-Marc Todeschini, et le chef d’état-major particulier du Président de la République, le général d’armée Benoît Puga.

10 h 30 Animation d’ouverture.

10 h 45 Défilé des avions commandé par le général de division aérienne Jean-Christophe Zimmermann, commandant en second la défense aérienne et les opérations aériennes.

10 h 55 Défilé des troupes à pied commandé par le général de brigade Henry Bazin, général adjoint engagements auprès du GMP.

11 h 30 Défilé des hélicoptères commandé par le général de division aérienne Jean-Christophe Zimmermann.

11 h 35 Défilé des troupes motorisées commandé par le général de division Philippe Pontiès, commandant l’état-major de force n° 3 de Marseille.

11 h 45 Défilé des troupes montées.

11 h 50 Animation de clôture.

11 h 55 Départ du Président de la République.

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LE DÉFILÉ 2015 EN CHIFFRES

DÉFILÉ DES AVIONS

55 appareils : 46 de l’armée de l’air dont 1 belge et 2 espagnols, 6 de la marine nationale, 3 de la sécurité civile.

DÉFILÉ À PIED

3 501 hommes, 3 aigles et 3 buses.

DÉFILÉ DES HÉLICOPTÈRES

31 appareils : 16 de l’aviation légère de l’armée de terre, 7 de l’armée de l’air, 4 de la marine nationale, 3 de la gendarmerie nationale et 1 de la sécurité civile.

DÉFILÉ DES TROUPES MOTORISÉES

208 véhicules dont 62 motos.

DÉFILÉ DES TROUPES MONTÉES

237 chevaux.

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RAPPEL HISTORIQUE DU DÉFILÉ MILITAIRE DU 14 JUILLET

Le 14 juillet 1790, les Fédérés partis de la place de la Bastille traversent Paris, précédés et suivis de la garde nationale, en direction du Champ-de-Mars où se déroule, dans un esprit d’union républicaine, la fête de la Fédération universelle de France qui commémore le premier anniversaire de la prise de la Bastille. Jusqu’au Directoire, l’aspect militaire du défilé ne constitue pas l’essentiel de la commémoration.

En 1797-1798 cependant, l’armée joue un rôle prédominant. Elle ne se contente pas de défiler, mais offre aux Parisiens une simulation de combat. À partir du Consulat (1799-1804), la célébration du 14 Juillet perd son caractère populaire et voit le défilé militaire s’imposer. La date symbolique du 14 Juillet se voit même supplantée par des anniversaires liés à la vie de Bonaparte, voire plus tard à la monarchie restaurée. La IIIe République remet le 14 Juillet à l’honneur. C’est avec le décret du 6 juillet 1880 que fêtes nationale et militaire coïncident sans être jamais plus dissociées.

De 1880 à 1914, la fête du 14 Juillet s’est déroulée à Longchamp. Interrompue pendant la première guerre mondiale, la célébration reprend en 1919 sur les Champs-Élysées.

Le 14 juillet 1939, dernier anniversaire avant la seconde guerre mondiale, marque aussi le 150e anniversaire de la Révolution. Les fêtes se déroulent du 12 au 16 juillet, rendant un triple hommage au drapeau, à l’armée et à l’empire. Un défilé de 300 000 hommes a lieu de l’Arc de Triomphe à la Concorde.

Le défilé du 14 juillet 1945 marque la Victoire. Depuis cette date, les défilés du 14 Juillet sont l’occasion pour les armées de se présenter devant les Français et de mettre tout particulièrement à l’honneur les unités ayant participé aux opérations extérieures.

De 1974 à 1979, le lieu de célébration du défilé varie :

• 14 juillet 1974 : Bastille-République

• 14 juillet 1975 : Cours de Vincennes

• 14 juillet 1976 : Champs-Élysées

• 14 juillet 1977 : École militaire

• 14 juillet 1978 : Champs-Élysées

• 14 juillet 1979 : République-Bastille

Depuis 1980, les Champs-Élysées sont redevenus le cadre du défilé.

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ROND-POINTDES

CHAMPS-ÉLYSÉES

PLACECLEMENCEAU

ÉCLATEMENT

AV. FOCH

AV. V.HUGO

AV. KLÉBER

AV. D'IÉNA

AV. M

ARCE

AU

AV. DE LAGRANDEARMÉE AV

. CA

RNOT

AV. MAC M

AHON

AV. DE WAGRAM

AV. HOCHE

AV. FRIEDLAND

AV. G

EORGE V

R. GALILÉE

R. BASSANO

V

SANTÉ

REA

VÉTÉRINAIRE

MATÉRIEL

INCENDIEPSI

V

DISPOSITIF

DES TROUPES

MOTORISÉES

DISPOSITIF

DES TROUPES

À PIED

V

PC MOUVEMENT

PSI

PSI

PC CONCORDE

PSI

FORMATIONSÀ L’HONNEUR

DÉFILÉ

6

SCHÉMA DU DISPOSITIF DU SITE

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DISPOSITIONS PRÉVUES POUR LA PRESSE

Accréditations des journalistesLes journalistes souhaitant se faire accréditer pour les tribunes réservées à la presse sont invités à se renseigner auprès du comité de liaison de la presse. Tel. : 06 27 31 13 35 Courriel : [email protected]

Ils peuvent également s’adresser au centre de presse du ministère de la Défense - Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICOD) Tél. : 01 44 42 54 02 Courriel : [email protected]

Les cartes d’accès pour les véhicules techniques doivent également être demandées au comité de liaison de la presse. Les véhicules privés ne sont pas admis.

Aide à la presseDes officiers de presse du ministère de la Défense se tiendront dans les tribunes « presse », à la disposition des journalistes.

Contact DICoDCentre de presse de la DICoDCapitaine Marc Dejean Tél. : 01 44 42 53 20 ou 06 08 47 24 10 Fax : 01 44 42 41 22 Courriel : [email protected]

Tous les renseignements sont disponibles sur le site du ministère de la Défense : http://www.defense.gouv.fr/salle-de-presse

Préreportages, informations sur les coulisses du défilé

Un site Internet dédié, « 14 juillet 2015, les coulisses du défilé », est mis en ligne par le service de communication du Gouverneur militaire de Paris (GMP). Une cellule presse est activée au cabinet du GMP à partir du 3 juillet 2015 jusqu’au 15 juillet inclus. Elle a pour mission d’assurer la coordination des actions de communication durant la phase de répétitions à Versailles-Satory (Yvelines), à Brétigny-sur-Orge (Essonne) et sur les Champs-Élysées.

Contact GMP Service de communication du GMP.Hôtel national des Invalides129 rue de Grenelle75007 Paris

Chef du centre presse principal InvalidesCapitaine Adeline Motsch Tél. : 06 32 13 05 31Centre presse principal Invalides : Tél. : 01 44 42 50 82, 01 44 42 52 04, 01 44 42 52 15 Courriel : [email protected]

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PARTICIPATION DU MINISTÈRE DE LA CULTUREET DE LA COMMUNICATION

Le ministère de la Culture et de la Communication participe traditionnellement à l’organisation de la cérémonie du 14 Juillet.

Sous l’Ancien Régime et au XIXe siècle, le service des bâtiments du Roi (ou de l’Empereur) était chargé de l’organisation des fêtes royales (ou impériales). De manière plus naturelle ce service, réorganisé par la République sous le nom de service des palais nationaux, a assuré l’organisation des cérémonies nationales. Puis, par décret de 1945, «l’ordonnance des cérémonies publiques» a été confiée à ce qui est maintenant la direction générale des patrimoines.

Aujourd’hui, l’opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture, établissement public du ministère de la Culture et de la Communication, est chargé, sous la responsabilité de la sous-direction des monuments historiques et espaces protégés, de la mise en place des tribunes sur les Champs-Élysées et la place de la Concorde, ainsi que de la gestion des invitations.

MAÎTRISE D’OUVRAGE DÉLEGUÉE

Oppic - Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture30, rue du Château des rentiers CS61336 75647 Paris cedex 13 Tél. : 01 44 97 78 00

FINANCEMENT

Ministère de la Culture et de la Communication

Direction générale des patrimoines

Sous-direction des monuments historiques et des espaces protégés182, rue Saint-Honoré75001 ParisTél. : 01 40 15 80 00

ORGANISATION TECHNIQUE DU CHANTIER

Maîtrise d’œuvre Groupement :- ART FI TECH représenté

par Fabrice Imbrosciano 18, rue de la Bourgogne 92190 Meudon

- TRAN-concept (OPC) représenté Thierry Tran 2, rue Georges Méliès - Bât. 2B ZAC La Croix Bonnet 78390 Bois D’Arcy

Contrôleur techniqueBureau Veritas – Agence Paris21/23, rue des Ardennes75936 Paris cedex 19

Coordonnateur SPSCorbice - Agence Île-de-France92240 Malakoff

ENTREPRISES

Tribunes - Habillage - MobilierGroupement :- GL évents Services

Route de Grigny – BP 40 69530 Brignais

- Jaulin10, rue Lindbergh91380 Chilly-Mazarin

Charpentes métalliquesNormandie Structures ZI Porte Rouge27150 Etrepagny

Électricité - BalisageE.T.D.E.20, route de la Longueraie91270 Vigneux-sur-Seine

Contrôle d’accès - GardiennageV.I.P. sécurité94, avenue Victor Hugo92100 Boulogne-Billancourt

Conception tribune présidentielleMarie-Christine Dorner 34, rue Saint-Dominique 75007 Paris

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OUVERTURE DU DÉFILÉ

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SOMMAIRE DE L’OUVERTURE DU DÉFILÉ

Revue des troupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10Déroulement des honneurs rendus au Président de la République . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11Animation d’ouverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12

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TROMPETTE-MAJOR 1TIMBALIERS 2

FANFARE 35

CDT DE RÉGIMENTÉTENDARD 3

CDT ESCADRONCHEFS DE PELOTON 2

ESCADRON 1AVANT-GARDE 48

VLRA PRÉSIDENTIEL

OFFICIER DE PORTIÈRE

CDT ESCADRON

CHEFS DE PELOTON 2

ESCADRON 2ARRIÈRE-GARDE 48

VLRA DE REMPLACEMENT

FRON

T DES

TROU

PES

CEMA

ADC

PR

GMPADC

FANIONFLANCS-GARDES 6+6

OUVERTURE DU DÉFILÉ

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REVUE DES TROUPES

La revue des troupes est passée par le Président de la République, le CEMA et le GMP, dans deux Véhicules légers de reconnaissance et d’appui (VLRA).

Dans le premier VLRA prennent place le Président de la République, le CEMA et l’aide de camp du Président de la République.

Le GMP, son aide de camp et son porte-fanion se placent dans le second VLRA.

Les deux VLRA s’insèrent au sein de la grande escorte à cheval de la garde républicaine qui débute immédiatement son mouvement.

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CHEVAUX DE MARLY

Place de la Concorde

TRIBUNE

MPTDMM AIR

M TRS

Musique de la garde républicaine

2e RI

1er RI

HONNEURS, PLACE DE LA CONCORDE

ESCORTE À CHEVAL

GARDE

12468

SENS DE LA REVUE

D

B

A

C

E

3

8

1

56

124

1 PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

2 PREMIER MINISTRE

3 MINISTRE DE LA DÉFENSE

4 SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUX ANCIENS COMBATTANTS ET À LA MÉMOIRE

5 CHEF D'ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES

6 CHEF DE L’ÉTAT-MAJOR PARTICULIER

7 GOUVERNEUR MILITAIRE DE PARIS

8 COMMANDANT DES TROUPES

65

234

7

3

5

7

7

A ACCUEIL : • PREMIER MINISTRE • MINISTRE DE LA DÉFENSE • SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUX ANCIENS COMBATTANTS ET À LA MÉMOIRE • CHEF D'ÉTAT-MAJOR PARTICULIER

B HONNEUR AU PRÉSIDENT - HYMNE NATIONAL

C REVUE DES TROUPES

D SALUT DU COMMANDANT DES TROUPES

E DÉPLACEMENT VERS LA TRIBUNE PRÉSIDENTIELLE

OUVERTURE DU DÉFILÉ

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DÉROULEMENT DES HONNEURS RENDUSAU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Le Président de la République, descend du premier VLRA, suivi par le CEMA.

Il est accueilli par le Premier ministre, le ministre de la Défense, le secrétaire d’État aux Anciens combattants et à la Mémoire et le chef d’état-major particulier de la Présidence de la République.

Le GMP descend du second VLRA et rejoint le Président de la République.

La fanfare du régiment de cavalerie de la garde républicaine arrête de jouer.

Le Président de la République se dirige vers le drapeau du 1er RI de la garde républicaine.

La musique joue Aux Champs pendant le déplacement puis La Marseillaise lorsque les autorités ont rejoint leurs emplacements.

Le drapeau s’incline à l’horizontale.

Le Président de la République passe le détachement d’honneur en revue.

La musique joue la Marche de la garde consulaire à Marengo.

En fin de revue, le Président de la République se retourne pour recevoir le salut du colonel commandant le 1er RI de la garde républicaine.

Le Président de la République gagne la tribune officielle.

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OUVERTURE DU DÉFILÉ

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ANIMATION D’OUVERTURE

Cette année, l’animation d’ouverture qui précède le défilé met à l’honneur l’Ordre de la Libération.

Face à la tribune présidentielle, défilent en V, les 13 drapeaux et les deux fanions des 15 unités décorées de l’Ordre de la Libération : la 13e Demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE), le régiment d’infanterie de marine du Pacifique Nouvelle-Calédonie (représenté par le 3e régiment d’infanterie de marine), le régiment de marche du Tchad, le 2e régiment d’infanterie de marine, les 1er et 3e régiments d’artillerie de marine, le 1er régiment de spahis, le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine, le 501e régiment de chars de combat, le sous-marin nucléaire d’attaque Rubis, la frégate légère furtive Aconit, l’école des fusiliers marins, l’escadron de chasse 02.005 « Île-de-France », l’escadron de chasse 03.030 « Lorraine » et le régiment de chasse 02.030 « Normandie-Niemen ».

À la pointe du V, cinq jeunes volontaires portent les coussins brodés au nom des villes Compagnons de la Libération : Grenoble, l’Île de Sein, Nantes, Paris et Vassieux-en-Vercors. Chacun de ces jeunes est originaire d’une de ces cinq villes.

Au centre du V, défilent en croix de Lorraine, le chœur de l’armée française dont l’uniforme blanc constitue le corps de la croix, et la musique des équipages de la flotte de Toulon dont l’uniforme bleu marine compose les traverses.

Les défilants sont placés sous l’autorité du colonel Nicolas Heuze, chef de corps de la 13e DBLE.

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OUVERTURE DU DÉFILÉ

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L’ ORDRE DE LA LIBÉRATION

Le défilé du 14 Juillet 2015 met à l’honneur l’Ordre de la Libération, alors que cette année marque les dernières commémorations du 70e anniversaire de la Libération de la France et de la victoire sur le nazisme.

Crée par le général de Gaulle le 16 novembre 1940 à Brazzaville, l’Ordre de la Libération est destiné à récompenser les personnes ou les collectivités, militaires ou civiles, qui se sont distinguées dans l’œuvre de la libération de la France et de son Empire. Il est le deuxième ordre national français après la Légion d’honneur et ne comporte qu’un seul et unique grade.

Décoration récompensant des mérites exceptionnels, la Croix de la Libération, insigne de l’Ordre, cristallise toute la symbolique de cette décoration originale : un écu de bronze portant un glaive surchargé d’une croix de Lorraine noire avec au revers la devise « Patriam servando victoriam tulit » (« En servant la Patrie, il a remporté la Victoire ») ; un ruban de décoration alliant le noir du deuil de la France opprimée par les envahisseurs au vert de l’espérance de la Patrie.

1 036 personnes, 5 communes (Grenoble, l’Île de Sein, Nantes, Paris, Vassieux-en-Vercors) et 18 unités combattantes (bataillon de marche n°2, 13e demi-brigade de Légion étrangère, bataillon d’infanterie de marine du Pacifique, régiment de marche du Tchad, 2e régiment d’infanterie coloniale, 1er régiment d’artillerie coloniale, 1/3e régiment d’artillerie coloniale, 1er régiment de marche de spahis marocains, 501e régiment de chars de combat, escadrille française de chasse n°1, régiment de chasse Normandie-Niemen, 2e régiment de chasseurs parachutistes de l’armée de l’air, groupe de bombardement Lorraine, groupe de chasse Île -de-France, groupe de chasse Alsace, sous-marin Rubis, corvette Aconit, 1er régiment de fusiliers marins) se sont vu attribuer cette décoration entre le 29 janvier 1941 et le 23 janvier 1946, date à laquelle l’Ordre est forclos.

Il n’est rouvert par le général d e Gaulle qu’en deux occasions exceptionnelles, en 1958 pour Winston Churchill et en 1960 pour le Roi Georges VI, à titre posthume, portant ainsi à 1 038 le nombre de Compagnons.

Fin 2012, la Chancellerie de l’Ordre de la Libération a transféré ses attributs aux cinq communes Compagnons de la Libération, lors d’une cérémonie présidée par le Premier Ministre aux Invalides. Cette passation de pouvoirs du Conseil de l’Ordre à un Conseil national des communes permettra de perpétuer à jamais ce symbole de la Résistance

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OUVERTURE DU DÉFILÉ

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LE SERVICE CIVIQUE

Créé par la loi du 10 mars 2010 et soutenu par un large consensus politique, intégré dans le code du Service national, le Service civique est un engagement volontaire au service de l’intérêt général, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans sans condition de diplôme. Le Service civique peut être effectué auprès d’associations, de collectivités territoriales ou d’établissements publics, hôpitaux, préfectures etc, sur une période de 6 à 12 mois, en France ou à l’étranger, dans 9 grands domaines reconnus d’utilité publique pour la Nation: culture et loisirs, développement international et action humanitaire, éducation pour tous, environnement, intervention d’urgence, mémoire et citoyenneté, santé, solidarité, sport. Dans les Antilles, par exemple, les volontaires se sont illustrés en participant à la lutte contre le chikungunya.

Depuis sa création il y a 5 ans, près de 90 000 jeunes de tous horizons d’un point de vue social, scolaire, culturel ou géographique, se sont engagés pour participer à un projet collectif, se rendre utiles et découvrir de nouveaux territoires, sociaux, géographiques ou professionnels. Ils en sont sortis enrichis et transformés, sous de multiples aspects : leur rapport à autrui, leur confiance en eux-mêmes et en leur capacité à agir sur le monde qui les entoure, leur connaissance de leur environnement, leur projet d’avenir.

Le Président de la République a annoncé lors de sa conférence de presse du 5 février, puis le 9 mars 2015 à l’occasion des 5 ans du Service civique, sa volonté de rendre le Service civique « universel », c’est-à-dire accessible à tous les jeunes qui souhaitent s’engager. Dès 2015 l’Agence du Service civique pourra accueillir 70 000 jeunes, pour atteindre 150 000 volontaires dès que possible, ce qui représente une augmentation très forte pour répondre à la demande d’engagement de ces jeunes. L’Agence du Service civique bénéficie d’une mobilisation forte pour développer de nouvelles missions avec les 5 000 organismes déjà agréés et l’ensemble des ministères et des collectivités territoriales pour faire une place à ces jeunes et leur offrir des terrains d’engagement de qualité.

Pour la troisième année consécutive, les engagés en Service civique participent au défilé du 14 Juillet. En 2015, le défilé met à l’honneur ces jeunes volontaires : 26 d’entre eux participent à l’animation de clôture.

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OUVERTURE

• 12 Alphajet en formation Croix de Lorraine (Patrouille acrobatique de France)

FORCES AÉRIENNES DE LA FRANCE LIBRE

• 1 C-135FR (Groupe de ravitaillement en vol [GRV] 02.091 « Bretagne », Base aérienne [BA] 125 Istres)

• 4 Rafale C (Régiment de chasse [RC] « Normandie-Niemen » 02.030, BA 118 Mont-de-Marsan)

• 4 Mirage 2000C/B (EC 02.005 « Île-de-France », BA 115 Orange)

FORCES AÉRIENNES STRATÉGIQUES

• 1 C-135FR (GRV 02.091 « Bretagne », BA 125 Istres)• 3 Rafale B (EC 01.091 « Gascogne », BA 113 Saint-Dizier)• 3 Mirage 2000 N (EC 02.004 « La Fayette », BA 125 Istres)

PROJECTION DE PUISSANCE

• 4 Mirage 2000D (3e escadre de chasse, BA 133 Nancy-Ochey)

POLICE DU CIEL

• 1 E-3FAwacs (escadron de détection et de contrôle aéroportés 00.036 « Berry »,BA 702 Avord)

• 3 Mirage 2000 RDY (EC 01.002 « Cigognes », BA 116 Luxeuil)

FORMATION ET ENTRAÎNEMENT

• 2 Alphajet français (École de transition opérationnelle [ETO] 02.008, BA 120 Cazaux)

• 1 Alphajet belge (ETO 02.008, BA 120 Cazaux)

DÉFILÉ AVIONS

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DÉFILÉ DES AVIONS

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INTERVENTION À PARTIR DE LA MER

• 2 Rafale Marine (flottille 12F, Base aéronautique navale [BAN] Landivisiau)

• 2 Super-Étendard modernisés (flottille 17F, BAN Landivisiau)

PATROUILLE ET SURVEILLANCE MARITIME

• 1 Atlantique 2• 1 Falcon 50

PROJECTION DE FORCES

• 1 A400 M Atlas (Escadron de transport [ET] 01.061 « Touraine », BA 123 Orléans-Bricy)

• 1 C130 Hercules (ET 02.061 « Franche Comté », BA 123 Orléans-Bricy)• 1 C130 espagnol• 1 C160 Transall (ET 01.064 « Béarn », BA 105 Évreux)• 1 CN235 Casa (ET 01.062 « Vercors », BA 110 Creil)• 1 CN295 espagnol

SÉCURITÉ CIVILE ET LUTTE INCENDIE

• 1 Beech King Air• 2 Canadair CL415 (Marignane)

TRANSPORT STRATÉGIQUE

• 1 A340 (ET 03.060 « Estérel », BA 110 Creil)

DÉFILÉ AVIONS

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DÉFILÉ DES AVIONS

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TROUPES À L’HONNEUR

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SOMMAIRE DES TROUPES À L’HONNEUR

Les forces armées mexicaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18Opérations Intérieures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19Forces de réaction aux attentats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Opération Sentinelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

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TROUPES À L’HONNEUR

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LES FORCES ARMÉES MEXICAINES

Les forces armées mexicaines sont pour la première fois à l’honneur lors d’un défilé du 14 Juillet, au travers de la participation d’un détachement interarmées. Cette présence s’inscrit dans le cadre de la visite d’État en France de M. Enrique Peña Nieto, Président des États-Unis du Mexique.

Partenaires stratégiques, le Mexique et la France entretiennent des liens militaires étroits, comme en témoigne la présence au sein de l’ambassade de France au Mexique d’une mission militaire depuis 1961. Celle-ci favorise entre les deux pays une interopérabilité des forces, principalement grâce aux échanges, escales et exercices communs menés avec les forces françaises en Guyane, aux Antilles et dans le Pacifique.

Composition/articulation :

Le lieutenant-colonel Victor Hugo Serrano Estrada, commandant en second du corps des cadets de l’Heroico colegio militar (école des officiers de l’armée de terre) commande le détachement et ouvre le défilé. Il est suivi de 4 porte-étendards représentant chaque composante du détachement. Ils sont suivis du drapeau mexicain et de sa garde de couleurs précedant 6 fauconniers. 6 porte-étendards, un officier et 27 militaires de l’Heroico colegio militar, l’école des officiers de l’armée de terre défilent pour représenter l’armée de terre mexicaine. 6 porte-étendards, un officier et 27 marins de l’Heroica escuela naval militar, l’école des officiers de la marine de guerre suivent. Le même schéma est repris pour représenter le Colegio del aire, l’école des officiers de la marine de guerre. 1 porte-étendard, 1 officier et 27 gendarmes ferment le détachement.

Dans la grande tradition de la fauconnerie mexicaine, les 6 fauconniers portent 3 aigles royaux et 3 buses.

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TROUPES À L’HONNEUR

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OPÉRATIONS INTÉRIEURES

Le début de l’année 2015 a vu la concrétisation brutale, soudaine et simultanée des menaces identifiées par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013. Celles-ci ont rendu nécessaire une mobilisation de nos forces à un degré très élevé, engageant les soldats français massivement et de manière inédite sur le territoire national, alors que ceux-ci l’étaient déjà dans de nombreuses opérations extérieures.

À la demande du Président de la République, le ministre de la Défense a décidé le 12 janvier, à la suite de l’attentat perpétré contre le journal Charlie Hebdo, de mettre en place une opération intérieure de grande envergure baptisée Sentinelle, afin de renforcer le dispositif interministériel Vigipirate. Un déploiement de plus de 10 000 soldats est réalisé en trois jours, mettant en exergue le rôle des armées au titre de la sécurité intérieure, en complément des forces de sécurité.

Par ailleurs, les forces armées sont également engagées dans des missions intérieures permanentes de protection du territoire national : la posture permanente de sûreté pour la défense de notre espace aérien et de nos approches maritimes, les missions de lutte contre les trafics illicites et les missions de service public pour porter secours et assistance à la population française, lors de catastrophe naturelle par exemple.

Le défilé met à l’honneur des militaires des trois armées ayant participé à l’opération Sentinelle, mais également, pour la première fois, des forces de réaction aux attentats, la brigade de recherche et d’intervention, le groupement d’intervention de la gendarmerie nationale et le RAID.

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TROUPES À L’HONNEUR

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Lieu d’implantation : Paris pour la BRI (Brigade de recherche et d’intervention) et le RAID (Recherche, assistance, intervention et dissuasion) ) ; Versailles-Satory (Yvelines) pour le GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale).Effectif total de l’unité : 50 pour la BRI ; 400 pour le GIGN ; 430 pour le RAID.Date de création : 1967 pour la BRI ; 1973 pour le GIGN 1985 pour le RAID .Subordination organique : force d’intervention de la police nationale pour la BRI ; direction générale de la gendarmerie nationale pour le GIGN ; direction générale de la police nationale pour le RAID.Devise : « S’engager pour la vie » pour le GIGN ; « Servir sans faillir » pour le RAID.Mission : à la suite des attentats qui ont frappé la France au mois de janvier 2015, trois unités d’élite ont été mobilisées pour neutraliser les terroristes qui mettaient en danger la sécurité de nos concitoyens. Chacune d'elles participe au quotidien à la préservation de la sécurité des Français dans des domaines proches mais avec des savoirs-faire spécifiques.

La BRI est le seul service qui allie missions de police judiciaire et missions d’intervention en situation de crise. Elle mène de front lutte contre le grand banditisme et missions d’assistance d’autres services de police dans le cadre d’interpellations, d’enlèvements ou encore de demande de rançons.

Unité emblématique de la gendarmerie en matière d’intervention et de gestion des situations d’exception, le GIGN lutte contre le terrorisme, le grand banditisme et la criminalité organisée.

Depuis sa création en 1985, le RAID participe sur l’ensemble du territoire à la lutte contre toutes les formes de terrorisme et de criminalité organisée. À ce titre, il est plus particulièrement chargé de résoudre des crises complexes portant gravement atteinte à l’ordre public (terrorisme, prise d’otages…), mais également d’assister les services de protection des hautes personnalités pour certaines missions.

Autorité défilant en tête : (de la gauche vers la droite) le commandant de la BRI ; le colonel commandant le GIGN ; le directeur du RAID.

Effectif défilant : 21 (7 BRI ; 7 GIGN ; 7 RAID).

Composition et articulation : les 3 chefs de détachement suivis des drapeaux et de leur garde.

FORCES DE RÉACTION AUX ATTENTATS

Le GIGN est créé à la suite à la prise d’otages de septembre 1972 lors des Jeux olympiques de Munich. Est d’abord créé un commando destiné à lutter contre la piraterie aérienne, constitué de sportifs entrainés et mobilisables sur l’ensemble du territoire national. Depuis sa création, le GIGN a permis de libérer lors de ses opérations, plus de 600 otages et 700 ressortissants français et étrangers menacés. Le 17 juin dernier, le drapeau du GIGN a reçu la fourragère et la médaille de la sécurité intérieure. Héritière de la section de recherche et d’intervention, la BRI prend son nom en 1967. Plus connue sous le nom d’ « antigang », elle est l’une des brigades centrales de la direction de la police judiciaire parisienne. Pionnière, elle s’est forgée, au fil des affaires, des compétences et un savoir-faire qui inspirent la création du Raid en 1985, sous l’égide de certains de ses anciens membres. Aujourd’hui encore, elle mène de front lutte contre le grand banditisme et interventions en situation de crise. La BRI a fêté son 50e anniversaire le 23 juin.À la différence du RAID, les policiers des BRI travaillent principalement en civil et n’interviennent que rarement cagoulés et en uniforme.

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TROUPES À L’HONNEUR

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OPÉRATION SENTINELLE

À la suite des attentats qui ont frappé la France en janvier 2015, l’opération Sentinelle a été mise en place, sur décision du Président de la République, pour faire face à la menace terroriste sur le territoire national, en renforçant la posture de protection nationale. Elle est opérationnelle depuis le 12 janvier et vient renforcer le plan Vigipirate, élevé au niveau « alerte attentat », en appui des forces de police et de gendarmerie.

La menace d’attaque terroriste contre notre pays demeurant élevée, le chef de l’État a décidé le 29 avril de maintenir 7 000 militaires sur le territoire, principalement pour la surveillance et la protection de sites particulièrement menacés (écoles, lieux de culte, médias, entres autres). 3 000 militaires supplémentaires peuvent être déployés dans les 24 heures en cas de crise majeure.En tête de détachement défilent les officiers qui ont piloté la mise en œuvre de l’opération Sentinelle :

Composition et articulation : - le colonel Thierry Marotte, chef du poste de commandement

terre de l’opération Sentinelle en Île-de-France.- le colonel Pierre-Benoît Clément, chef de la division opérations

de l’État-major zone de défense (EMZD) de Paris.- le lieutenant-colonel Jean-Yves Mattei, chef du Groupement

de soutien de la base de Défense (GSBdD) de Versailles.- le colonel Vincent Bajon, chef de corps du 41e Régiment de

transmissions (41e RT).- le lieutenant-colonel François-Régis Legrier, officier conduite

de la division opérations de l’EMZD de Paris.- 2 blocs de 28 militaires du 41e RT encadrant 2 colonnes

composées chacune de 7 marins et de 7 militaires de l’armée de l’air. Le dernier rang constitué de 10 militaires provenant de plusieurs GSBdD.

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LES TROUPESÀ PIED

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SOMMAIRE DES TROUPES À PIED

École polytechnique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23École des officiers de la gendarmerie nationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24École spéciale militaire de Saint-Cyr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25École militaire interarmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26École navale et groupe des écoles du Poulmic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27Écoles des officiers de l’armée de l’air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28École des commissaires des armées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29Écoles du service de santé des armées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30École nationale supérieure des ingénieurs de l’infrastructure militaire . . . . . . . . . . . . 31École de la gendarmerie nationale - Chaumont . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32École nationale des sous-officiers d’active . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33École de maistrance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34École des sous-officiers de l’armée de l’air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

1er et 2e régiments d’infanterie de la garde républicaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36État-major de la 1re brigade mécanisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37Détachement Barkhane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3827e bataillon de chasseurs alpins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3917e régiment de génie parachutiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4028e groupe géographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41Service de maintenance industrielle terrestre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42Porte-avions Charles-de-Gaulle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43Sous-marin nucléaire lanceur d’engins Le Terrible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44Atlantique 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45Base aérienne 702 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46Base aérienne 120 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47Détachement EBOLA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48Drapeau de la direction générale de la police nationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49École nationale supérieure de la police . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50Écoles nationales de police de Rouen-Oissel et Saint-Malo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52Sapeurs pompiers territoriaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53Brigade des sapeurs pompiers de Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54Pionniers de la Légion étrangère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55Musique de la Légion étrangère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 563e régiment étranger d'infanterie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

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LES TROUPESÀ PIED

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ÉCOLE POLYTECHNIQUE

Lieu d’implantation : Palaiseau (Essonne).

Effectif total de l’unité : 513.

Date de création : 1794.

Devise : « Pour la Patrie, les sciences et la gloire ».

Subordination organique : sous la tutelle directe du ministre de la Défense.

Mission : largement internationalisée (30 % de ses étudiants et 20 % de son corps enseignant), l’École polytechnique (X) associe recherche, enseignement et innovation au meilleur niveau scientifique et technologique. Sa formation promeut une culture d’excellence à forte dominante scientifique, ouverte sur une grande tradition humaniste. L’école forme des femmes et des hommes responsables, capables de mener des activités complexes et innovantes. Avec ses 22 laboratoires, dont 21 unités mixtes de recherche avec le CNRS, le centre de recherche de l’École polytechnique travaille aux frontières de la connaissance sur les grands enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques et sociétaux.

Aujourd’hui, l’École polytechnique vise à accroître sa visibilité à l'étranger pour attirer de nouveaux talents dans le cadre de l’université Paris-Saclay, mais également à inculquer aux élèves de Polytechnique une forte culture tournée vers l’innovation avec comme corollaire la création d’entreprise

Durée de la formation : 4 ans en France et à l’étranger, dont 18 mois de stage.

Effectif défilant : 200.

Autorité défilant en tête : colonel Jean-Marie Gontier, chef de corps et directeur de la formation humaine et militaire de l’École polytechnique.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 6 cadres et 96 élèves (promotion 2013) ; 7 cadres et 84 élèves (promotion 2014).

Issus des promotions 1917 à 1940, trente-trois polytechniciens ayant combattu dans la Résistance ou les Forces Françaises Libres ont été Compagnons de la Libération.D’une durée de six mois, le stage de formation humaine est un passage obligatoire pour tous les élèves de 1re année. Mis en place en 1996, à la fin du service militaire, il a pour objectif de favoriser l’ouverture d’esprit et la connaissance des réalités sociales des élèves qui seront demain amenés à exercer des responsabilités d’ingénieurs et de cadres.Dans le cadre de la rénovation du cursus dont l’allongement de la durée du stage, deux promotions sont représentées à l’occasion du défilé du 14 Juillet.

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LES TROUPESÀ PIED

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ÉCOLE DES OFFICIERS DE LA GENDARMERIE NATIONALE

Lieu d’implantation : Melun (Seine-et-Marne).

Effectif total de l’unité : 1 048.

Date de création : 1901.

Devise : « Pour la Patrie, l’honneur et le droit ».

Subordination organique : Commandement des écoles de la gendarmerie nationale (CEGN), Rochefort (Charente-Maritime).

Mission : l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) assure la formation initiale et continue des officiers aux fonctions de commandement et de cadre de haut niveau. Le 1er septembre 2008, le centre d’enseignement supérieur de la gendarmerie nationale a été intégré à l’EOGN, et le centre de recherche de la gendarmerie nationale a été créé à Melun dans l’enceinte de l’école. Ces changements structurels renforcent la cohérence des enseignements dispensés aux cadres de la gendarmerie nationale en affirmant la spécificité des formations dévolues aux officiers (aux niveaux militaire, académique et professionnel) et la place singulière qu’occupe cette force au sein de l’édifice de sécurité intérieure et de défense.

Durée des formations : 2 ans pour les officiers de recrutement direct et les anciens sous-officiers ; 1 an pour les officiers recrutés sur concours interne et les officiers issus des grandes écoles militaires.

Effectif défilant : 84.

Autorité défilant en tête : colonel Thierry Quintard, directeur de l’enseignement de l’EOGN.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 5 cadres et 72 élèves.

L’EOGN propose depuis 2014 à ses officiers un enseignement MBA spécialisé en management de la sécurité. Il s’agit du premier diplôme de ce type proposé par une école militaire.Il est dispensé en partenariat avec l’Université de Paris II Panthéon-Assas avec la participation d’HEC Paris.Dans le cadre de la coopération internationale, l’EOGN a formé depuis 1946, plus de 2 600 officiers étrangers provenant de 55 pays différents.

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LES TROUPESÀ PIED

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ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE DE SAINT-CYR

Lieu d’implantation : camp de Coëtquidan, Guer (Morbihan).

Effectif total de l’unité : 166.

Date de création : 1802.

Devise : « Ils s’instruisent pour vaincre ».

Subordination organique : Direction des ressources humaines de l’armée de terre (DRHAT), Tours (Indre-et-Loire).

Mission : le projet pédagogique de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM) est de former les jeunes officiers à devenir des décideurs et des meneurs d’hommes maîtrisant l’art du commandement et sachant fédérer les énergies. L’école forme des chefs militaires, à la fois serviteurs de l’État et hommes ou femmes d’action aptes à commander en toutes circonstances. Les élèves officiers y développent leur personnalité, leur culture générale, leur sens des valeurs, leur aptitude au commandement et leurs compétences professionnelles. Il s’agit d’une formation pluridisciplinaire et militaire dont l’esprit est marqué par la référence permanente à la spécificité du métier de soldat, l’ouverture à la société civile et la prise en compte de la dimension internationale

exigée par les engagements opérationnels. À l’issue de leurs études, les élèves se voient délivrer un diplôme master 2, et le titre d’ingénieur pour les élèves ayant suivi la formation scientifique.

Dans le cadre d’un programme d’échange entre les armées de terre française et allemande, l’ESM envoie chaque année 5 élèves officiers en Allemagne. Après l’obtention d’un master européen par l’université de la Bundeswehr, ils retournent en France pour y suivre la formation en école d’application, en fonction de l’arme qu’ils auront choisie.

Durée des formations : 3 ans ou 1 an selon le recrutement.

Effectif défilant : 129.

Autorité défilant en tête : colonel Rodolphe Hardy, commandant le 1er bataillon de l’ESM.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 7 cadres et 60 élèves ; 7 cadres et 48 élèves.

La promotion Lieutenants Thomazo porte son nom en hommage aux frères jumeaux Jean et Yves Thomazo, issus tous deux de St-Cyr. Jean Thomazo s’est illustré lors de la guerre d’Indochine où il mourut en tentant de libérer ses hommes des troupes ennemies. Son frère Yves est, quant à lui, envoyé en Algérie après l’insurrection de 1954. Il y meurt dans un assaut, alors qu’il venait au secours d’un camarade.

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ÉCOLE MILITAIRE INTERARMES

Lieu d’implantation : camp de Coëtquidan, Guer.

Effectif total de l’unité : 93.

Date de création : 1961.

Devise : « Le travail pour loi, l’honneur comme guide ».

Subordination organique : DRHAT.

Mission : l’École militaire interarmes (EMIA) assure la formation initiale des officiers issus du corps des sous-officiers et des engagés volontaires de l’armée de terre. Elle forme des officiers destinés à encadrer les unités opérationnelles de l’armée de terre, puis à assumer des responsabilités croissantes d’encadrement, voire de conception et de direction au sein de la défense et des états-majors multinationaux.

L’EMIA délivre une formation pluridisciplinaire et militaire dont l’esprit est marqué par la référence permanente à la spécificité du métier de soldat, l’ouverture à la société civile et la prise en compte de la dimension internationale exigée par les engagements militaires.

Durée de la formation : 2 ans.

Effectif défilant : 84.

Autorité défilant en tête : l ieutenant-colonel Philippe Payré, commandant la 1re brigade de l’EMIA.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 7 cadres et 70 élèves.

Illustrant la diversité des origines qui composent la promotion Général Delayen, cette dernière s’est inscrite dans une démarche engagée par la société des membres de la Légion d’honneur visant à faire connaitre la France, ses institutions et ses valeurs aux candidats à la naturalisation de la région de Vannes.3 femmes sont sur les rangs, dont une stagiaire étrangère venant du Togo. Au total, ce sont 7 élèves étrangers, tous issus d’Afrique subsaharienne qui sont intégrés à la promotion Général Delayen.

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ÉCOLE NAVALE ET GROUPE DES ÉCOLES DU POULMIC

Lieu d’implantation : Lanvéoc-Poulmic (Finistère).

Effectif total de l’unité : 1 420.

Date de création : 1830.

Devise : « Honneur, patrie, valeur, discipline ».

Subordination organique : direction du personnel militaire de la marine, Paris.

Mission : l’École navale et le groupe des écoles du Poulmic sont devenus, au fil des regroupements de formation, le centre de formation initiale de tous les officiers de la marine nationale et le centre de formation professionnelle des officiers de marine, des officiers mariniers et équipages des métiers dits « du marin ». Forte d’un catalogue de 27 formations allant du stage pratique d’une semaine à une formation d’ingénieur en 3 ans, l’école forme également à la navigation et à la conduite d’embarcation le personnel des autres administrations à vocation maritime (forces spéciales, gendarmerie maritime, douane, affaires maritimes, hydrographes).

Durée des formations : 1 semaine à 3 ans.

Effectif défilant : 85.

Autorité défilant en tête : capitaine de frégate Pierre Favé, responsable de l’encadrement des écoles.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 6 cadres et 72 élèves.

87 marins ont été décorés de l’Ordre national de la libération par le Général de Gaulle. Parmi ceux-ci, certains sont issus de l’École navale, dont Étienne Schlumberger, Georges Thierry d’Argenlieu, Honoré d’Estienne d’Orves, Jean-Marie Querville, Jacques Trolley de Prévaux, Philippe Kieffer, Emmanuel d’Astier de la Vigerie, Emile Muselier.Le 15 février 2015, a été célébré le cinquantenaire du discours inaugural du Général de Gaulle relatif à l’implantation de l’école sur le site de Lanvéoc-Poulmic. Depuis cette visite, les chefs de l’État viennent régulièrement sur le site de l’école ou sur la base navale de Brest afin de rencontrer les futurs dirigeants de la marine.

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ÉCOLES DES OFFICIERS DE L’ARMÉE DE L’AIR

Lieu d’implantation : Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône).

Effectif total de l’unité : environ 530 élèves officiers et officiers élèves suivent la formation initiale.

Dates de création : 1925 pour l’École militaire de l’air (EMA) ; 1935 pour l’École de l’air (EA).

Devise : « Faire face ».

Subordination organique : Direction des ressources humaines de l’armée de l’air (DRHAA), Tours.

Mission : les Écoles des officiers de l’armée de l’air (EOAA) constituent un grand pôle de formation regroupant l’EMA, l’EA et le Cours spécial de formation des officiers (CSEA). Elles assurent la formation initiale des officiers de l’air (pilotes et navigateurs), des officiers systèmes aéronautiques (maintenance aéronautique, systèmes d’information et de communication) et des officiers des bases (contrôleurs aériens, renseignement, infrastructure défense sol-air).

L’EA recrute les jeunes élèves officiers issus des classes préparatoires et sanctionne leur formation initiale par un diplôme d’ingénieur. Elle s’est récemment ouverte aux cursus littéraires pour des élèves issus de Sciences-Politiques Aix-en-Provence ou titulaires d’un master.

Durée des formations : 3 ans pour les élèves de l’EA ; 2 ans pour ceux de l’EMA ; de 4 semaines à 4 mois pour le CSEA.

Effectif défilant : 104.

Autorité défilant en tête : colonel Guillaume Thomas, commandant le groupement d’instruction.

Composition/articulation : le chef de détachement ; les deux drapeaux de l’EA et de l’EMA et leur garde ; 7 cadres et 84 élèves (51 de l’EA ; 33 de l’EMA).

La promotion EMA 2014 sera la dernière à défiler. En effet, la rentrée 2015 accueillera une promotion unique formée des élèves issus du concours externe et du concours interne. Tous les élèves intégreront l’École de l’air.Le CSEA propose une formation de quatre semaines à quatre mois au profit des élèves de différents pays d’Afrique (Burkina Faso, Cameroun, Gabon, Madagascar, Niger et Sénégal).

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ÉCOLE DES COMMISSAIRES DES ARMÉES

Lieu d’implantation : Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône)

Effectif total de l’unité : environ 60 élèves commissaires suivent la formation initiale de deux ans, et plus de 800 stagiaires suivent la formation continue.

Date de création : 2013.

Devise : aucune devise officielle pour le moment, mais un premier mot d’ordre « Former pour transformer ».

Subordination organique : service du commissariat des armées, Paris.

Mission : l’École des commissaires des armées (ECA) est l’héritière des écoles de formation initiale des commissaires et des officiers d’administration des armées et services (armée de terre, marine nationale, armée de l’air, service de santé des armées et de la direction générale de l’armement). L’école a accueilli le 19 août 2013 sa première promotion interarmées.

L’ECA forme et encadre un effectif réparti entre formation initiale (élèves officiers commissaires – formation de deux ans) et formation continue (officiers de différents grades ou personnel

de catégorie A exerçant dans les fonctions de l’administration générale et du soutien commun – formations de 2 à 10 jours). Sortis d’école, les élèves rejoignent les unités opérationnelles et services pour y entamer leur carrière de commissaire des armées.

Durée de la formation : 2 ans.

Effectif défilant : 29.

Autorité défilant en tête : commissaire en chef de 2e classe Olivier Fenot, directeur des études de l’ECA.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 2 cadres et 20 élèves.

La promotion Provence défile en tant que deuxième promotion interarmées de l’ECA. Elle a reçu le nom de Provence en mémoire des soldats français et alliés qui ont débarqué le 15 août 1944, soixante-dix ans presque jour pour jour avant l’entrée des élèves de la promotion Provence dans la carrière militaire.L’ECA a initié un partenariat avec l’Institut Esprit Service, thinktank dépendant du patronat français. Chaque élève de la promotion 2014 est ainsi parrainé par une entreprise civile qui se trouve en retour associée aux événements de la vie de l’école, aux séminaires, conférences, soutenances, et cérémonies majeures. Ils effectuent ensuite un stage d’un mois au sein de leur entreprise marraine.La promotion Provence a choisi de devenir un partenaire de l’Ordre de Malte d’Aix-en-Provence. À ce titre, ils prêtent main-forte chaque dimanche à l’équipe des bénévoles d’Aix-en-Provence pour servir un petit-déjeuner aux sans-abris.

LES TROUPESÀ PIED

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Le service de santé des armées est l’organisme le plus féminisé du ministère de la Défense. Il compte dans ses rangs 55 % de femmes.

LES TROUPESÀ PIED

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ÉCOLES DU SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES

Lieux d’implantation : Lyon-Bron (Rhône) pour l’École de santé des armées (ESA) ; Paris pour l’École du Val-de-Grâce (EVDG) ; Toulon (Var) pour l’École du personnel paramédical des armées (EPPA).

Effectifs : 749 pour l’ESA ; 160 pour l’EVDG ; 399 pour l’EPPA.

Dates de création : 2011 pour l’ESA ; 2005 pour l’EVDG ; 1990 pour l’EPPA.

Devises : « Mari transve mare, pro patria et humanitate, hominibus semper prodesse » (« Sur mer et au-delà des mers, pour la patrie et l’humanité, toujours au service des hommes » [devise de l’ESA]) ; « Usque ad summum » (« Jusqu’au plus haut » [devise de l’EPPA]).

Subordination organique : direction centrale du service de santé des armées, Vincennes (Val-de-Marne).

Mission : l’ESA assure les six premières années de la formation initiale militaire et générale des médecins et les cinq années de celle des pharmaciens. Les futurs médecins militaires serviront au sein des Centres médicaux des armées (CMA) pour assurer le soutien médical des armées d’une part, et dans les hôpitaux d’instruction des armées d’autre part.

L’EVDG fédère l’ensemble de l’enseignement et de la formation du personnel du service de santé des armées, des praticiens et des militaires infirmiers techniciens des hôpitaux des armées ou des civils. Elle assure le suivi universitaire du 3e cycle des

études médicales et organise un enseignement complémentaire adapté aux missions au profit des différentes armées pour les médecins, les pharmaciens, les vétérinaires et les officiers d’administration.

L’EPPA prépare les futurs infirmiers à l’obtention de leur brevet d’État et les forme à l’exercice de leurs compétences au sein des CMA et des chefferies santé spécialisées, ainsi qu’en opérations extérieures.

Durée des formations : 9 à 12 ans selon la spécialité pour les élèves officiers médecins ; 6 ans pour les élèves officiers pharmaciens et chirurgiens-dentistes ; 3 ans et 3 mois pour les élèves infirmiers.

Effectif défilant : 86.

Autorité défilant en tête : médecin en chef Sylvie Minaberry, chef du département de la formation initiale de l’EVDG.

Composition et articulation : le chef de détachement ; 2 cadres ; les drapeaux de l’EVDG et de l’ESA et leur garde ; 3 cadres et 40 élèves de l’ESA et internes de l’EDVG ; le chef de détachement de l’EPPA ; le drapeau de l’EPPA et sa garde ; un cadre et 20 élèves.

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Le défilé du 14 Juillet est une première pour l'ENSIM qui présente, 4 ans après sa création, ses 4 premières promotions d’élèves Ingénieurs militaires d’infrastructure (IMI).L’insigne des IMI représente un front bastionné, conception emblématique du maréchal de Vauban, fondateur du corps des ingénieurs du Roi.Ce corps a en effet près de 500 ans d’histoire. Il a été créé en 1690 pour devenir dans un premier temps le corps royal du génie. Il a ensuite évolué au fil de l’histoire sous différentes appellations, pour renaître sous la forme actuelle d’un corps interarmées unique, les IMI.

LES TROUPESÀ PIED

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ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES INGÉNIEURS DE L’INFRASTRUCTURE MILITAIRE

Lieu d’implantation : Angers (Maine-et-Loire).

Effectif total de l’unité : 51.

Date de création : 2010.

Subordination organique : direction centrale du service d’infrastructure de la défense, Versailles (Yvelines).

Mission : l’école forme les futurs officiers du service d’infrastructure de la défense, en charge de l’adaptation et du soutien du patrimoine immobilier du ministère. À l’issue de leur formation, ils exerceront des fonctions relatives à l’inspection, au contrôle, à l’expertise et à la coordination.

À la suite de leur réussite au concours des Arts et Métiers, les élèves sont formés sur le plan militaire au travers d’une année passée en unités : connaissance globale de leur futur environnement professionnel, aguerrissement physique et formation au commandement sont les principaux objectifs poursuivis.

L’instruction scientifique des futurs officiers est basée sur des cours à dominante bâtiment/travaux publics, infrastructure militaire, génie civil, énergétique et industriel.

Durée des formations : 4 années, 1 année de formation militaire initiale en école militaire puis en unités des forces, et 3 années de formation académique d’ingénieur à l’École nationale supérieure des arts et métiers.

Effectif défilant : 46.

Autorité défilant en tête : ingénieur en chef de 2e classe Luc Ortuno, directeur des études.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 3 cadres et 36 élèves.

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LES TROUPESÀ PIED

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ÉCOLE DE GENDARMERIE DE CHAUMONT

Lieu d’implantation : Chaumont (Haute-Marne).

Effectif total de l’unité : 857.

Dates de création : 1945.

Devise : « Première oblige ».

Subordination organique : CEGN, Rochefort.

Mission : l’École de gendarmerie (EG) de Chaumont a pour mission d’assurer la formation initiale des élèves gendarmes adjoints volontaires (agents de police judiciaire adjoints, soutien technique ou administratif ), mais surtout des élèves gendarmes destinés à occuper un emploi de sous-officier. La formation se décline sous deux aspects : l’acquisition d’un « savoir être » (enseignement de l’éthique militaire et de l’esprit de service public) et l’acquisition du « savoir » et du « savoir-faire » (enseignement des techniques professionnelles). La formation des élèves gendarmes comprend 3 phases : le gendarme militaire des forces armées, le gendarme soldat de la loi et le gendarme acteur de la sécurité du territoire.

Durée de la formation : 1 an.

Autorité défilant en tête : colonel Eric Le Callonec, commandant l’EG de Chaumont.

Effectif défilant : 84.

Composition et articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 5 cadres et 72 élèves.

Le 21 août 2015, la 465e promotion de l’EG de Chaumont prendra le nom de Gendarme Pedotti, membre d’un mouvement local de la Résistance, abattu le 31 août 1944 par les Allemands après avoir transmis à la 3e armée américaine stationnée à Commercy les plans de défense allemande de la Région de Toul-Nancy.L’EG de Chaumont est le plus ancien des centres de formation de la gendarmerie nationale. Elle a formé près de 50 000 gendarmes à ce jour, dont près de 400 sont tombés au champ d’honneur ou en opération de police. Le drapeau de l’école a été décoré de la Médaille militaire par le Président de la République en 2002. C’est l’unique emblème de la gendarmerie à porter cette haute distinction.

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ÉCOLE NATIONALE DES SOUS-OFFICIERS D’ACTIVE

Lieu d’implantation : Saint-Maixent-l’École (Deux-Sèvres).

Effectif total de l’unité : 462.

Date de création : 1963.

Devise : « S’élever par l’effort ».

Subordination organique : DRHAT.

Mission : maison mère des sous-officiers de l’armée de terre, l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) assure la formation générale initiale d’environ 2 400 jeunes sous-officiers d’active et de réserve ainsi que le perfectionnement de 1 400 sous-officiers d’active par an. La formation dispensée recouvre les deux volets indissociables que sont les instructions militaire et académique qui permettront aux futurs cadres d’exercer pleinement leurs responsabilités.

L’ENSOA intègre également un centre de formation pour des stages Otan, dispensant notamment des cours d’anglais opérationnel destinés aux cadres qui iront servir dans les états-majors de l’Alliance.

Durée des formations : 8 mois pour les élèves issus du monde civil ; 4 mois pour les élèves issus du recrutement interne.

Effectif défilant : 98.

Autorité défilant en tête : lieutenant-colonel Henri Goudillon, commandant des formations d’élèves.

Composition et articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 7 cadres ; 84 sous-officiers et élèves.

Les élèves sous-officiers défilant ont été incorporés le 2 mars 2015. Avant leur incorporation, 5% d’entre eux avaient déjà effectué une période de réserve dans le cadre de Vigipirate.Les élèves sous-officiers défilant appartiennent à la 303e promotion de l’ENSOA, promotion Sergent-Fourrier Charles-Claude Mathieu, sous-officier fourrier d’exception qui s’est notamment illustré en 1915, pendant la bataille de la Marne, puis à la frontière franco-belge, où il tombe glorieusement au combat en juin de la même année, en entraînant ses hommes avec une énergie admirable sous un feu des plus violents.

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ÉCOLE DE MAISTRANCE

Lieu d’implantation : Brest (Finistère).

Effectif total de l’unité : 800.

Date de création : 1923.

Devise : « Honneur, patrie, valeur, discipline ».

Subordination organique : centre d’instruction naval, Brest.

Mission : l’École de maistrance forme les officiers mariniers de recrutement direct (niveau bac à bac +3) de la marine nationale afin de les préparer à assumer des fonctions de cadre de premier niveau. À l’issue de l’École de maistrance, les élèves rejoindront une école de spécialité pour acquérir une formation technique dans l’un des métiers qu’ils auront choisi avant d’embarquer sur les bâtiments de surface ou d’autres unités de la marine nationale telles que l’aéronautique navale, les forces sous-marines ou la force des fusiliers commandos.

Durée de la formation : 16 semaines.

Effectif défilant : 85.

Autorité défilant en tête : capitaine de vaisseau Emmanuel Geffroy, directeur de l’École de maistrance.

Composition et articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 6 cadres et 72 élèves.

Le 2 mars 2015, la promotion défilante a pris le nom de Claude Pellé, maître électricien-torpilleur, porté disparu en mer le 18 mars 1915, alors qu’il défendait le détroit des Dardanelles contre les bastions turcs, lors de la première guerre mondiale.

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ÉCOLE DE FORMATION DES SOUS-OFFICIERS DE L’ARMÉE DE L’AIR

Lieu d’implantation : Rochefort.

Effectif total de l’unité : 600.

Date de création : 1933.

Devise : « S’armer pour le futur ».

Subordination organique : DRHAA.

Mission : l’École de formation des sous-officiers de l’armée de l’air (EFSOAA) a pour mission la formation militaire de l’ensemble des sous-officiers de l’armée de l’air avant leur orientation vers les écoles de spécialisation.

Dans le cadre de la mutualisation interarmées, elle assure l’enseignement des spécialités aéronautiques au profit des trois armées et de la gendarmerie nationale. Grâce à des aéronefs dédiés à l’instruction, les élèves peuvent bénéficier d’un apprentissage des gestes professionnels dans une structure très proche de celle d’un escadron opérationnel.

L’école forme également aux métiers des systèmes d’information et de communication, à la logistique et à l’infrastructure opérationnelle.

Durée des formations : 4 mois de formation militaire initiale et de 14 à 41 semaines de formation professionnelle selon la spécialité.

Effectif défilant : 109.

Autorité défilant en tête : lieutenant-colonel Patrick Castan, directeur des formations.

Composition et articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 6 cadres ; 12 cadres ; 84 élèves sous-officiers et élèves officiers mariniers.

La capacité d’innovation de l’EFSOAA a permis de mettre en place des formations dans des domaines technologiques de pointe tels que la cyber-défense ou le contrôle non destructif.L’EFSOAA est la seule unité de l’armée de l’air à disposer du matériel nécessaire au contrôle non destructif. Ces contrôles ont pour but de mettre en évidence des discontinuités dans le matériau (porosité, fissure, crique), des défauts de forme, d’aspect ou de couleur, des défauts de soudures ou de collages, ou encore des défauts de traitement thermique, le tout, sans dégrader ou modifier l’état physique des pièces contrôlées.Un nouveau concept de formation est à l’expérimentation depuis fin 2014, la formation contextualisée. Il s’agit d’envoyer des élèves en instruction pendant une semaine sur une base aérienne. Ce projet présente le double objectif de motiver et sensibiliser les élèves à leurs futures responsabilités et de renforcer le lien formateur-employeur pour permettre aux instructeurs de mettre à jour leurs connaissances des pratiques récentes du terrain.

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1ER ET 2E RÉGIMENTS D’INFANTERIE DE LA GARDE RÉPUBLICAINE

Lieux d’implantation : Nanterre (Hauts-de-Seine) pour le 1er Régiment d’infanterie (1er RI), et Paris pour le 2e RI (réparti sur 6 casernes).

Effectifs : 818 pour le 1er RI ; 1 068 pour le 2e RI.

Date de création : 1978.

Subordination organique : commandement de la garde républicaine, Paris.

Mission : les deux régiments d’infanterie de la garde républicaine sont chargés de la protection quotidienne des hauts lieux gouvernementaux au premier rang desquels figurent l’Élysée, Matignon, le Sénat et l’Assemblée nationale.

Ils assurent également des services d’honneur au profit des plus hautes autorités de l’État.

En cas de menace particulière ou de visite d’État, les pelotons d’intervention spécialement entraînés et les tireurs d’élite de la garde républicaine, qualifiés par le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale, viennent renforcer le dispositif permanent de sécurité. Ils interviennent également au profit de la gendarmerie mobile dans des missions de maintien de l’ordre ou lors d’opérations judiciaires menées par la gendarmerie nationale.

Effectif défilant : 110.

Autorités défilant en tête : colonel Philippe Delapierre, chef de corps du 1er RI et colonel Georges Monchotte, chef de corps du 2e RI.

Composition et articulation : les 2 chefs de détachement ; les 2 drapeaux et leur garde ; 8 cadres et 88 gardes.

Les fantassins, hommes ou femmes, doivent mesurer au minimum 1,70 m au 2e RI. Dans un souci d’uniformité, ils doivent mesurer entre 1,75 m et 1,85 m au 2e RI.L’escadron motocycliste qui assure les grandes escortes ainsi que la musique de la garde républicaine, appartiennent au 1er RI.Le 2e RI comporte deux équipes cynophiles spécialisées dans la recherche d’explosifs.

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ÉTAT-MAJOR DE LA 1RE BRIGADE MÉCANISÉE

Lieu d’implantation : Châlons-en-Champagne (Marne).

Effectif total de l’unité : 61.

Date de création : 1999.

Devise : « Nomine et virtute prima » (« Première par le nom comme par le courage »).

Subordination organique : Commandement des forces terrestres (CFT), Lille.

Mission : forte de 3 570 hommes, la 1re Brigade mécanisée (1re BM) a pour vocation l’engagement opérationnel dans un contexte interarmes, national ou international, soit en tant que brigade constituée, soit en fournissant de plus petites unités. Composée de cinq régiments et de deux compagnies spécialisées dans le renseignement, la 1re BM est chargée de conduire les actions de combat, de relations avec le milieu et de coordonner les actions de ses appuis dans sa zone d’engagement.

Effectif défilant : 167.

Autorité défilant en tête : général de brigade Éric Bellot des Minières, commandant la 1re BM.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le fanion du général ; 25 cadres de l’état-major de la 1re BM ; les drapeaux du 1er régiment d’artillerie de marine, du 1er régiment de tirailleurs, du 1er régiment d’infanterie, du 1er régiment de spahis et du 3e régiment du génie et leur garde ; 21 cadres et militaires du rang de chacun de ces 5 régiments.

La 1re BM est l’héritière de la 1re brigade française libre, qui s’est illustrée à Bir-Hakeim en 1942, transformée en 1re Division blindée (1re DB) le 1er mai 1943. La 1re DB participe au débarquement en Provence en 1944 et libère Toulon et Marseille.La 1re BM est intervenue en 2014 dans le cadre de l’opération Sangaris en République centrafricaine.

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Le 1er RCP s'était déjà illustré dans le cadre de l'opération Serval en menant une opération d’envergure au Mali en mars 2013, dans l’Adrar des Ifoghas, massif montagneux du Nord-Est et ancien sanctuaire des djihadistes. Le 3e RPIMa a participé à l’opération Barkhane au Tchad et au Niger. Il formait le groupement tactique désert Est Bruno de la bande sahélo-saharienne. Il a contribué à la montée en puissance de la base avancée temporaire de Madama au Nord du Niger.L’ECPAD, agence d’images de la défense, est un centre de production audiovisuelle de premier plan, bénéficiant aujourd’hui du savoir-faire de 265 professionnels, militaires et civils, qui concourent à témoigner de l’action des forces armées et des services de la Défense.

LES TROUPESÀ PIED

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DÉTACHEMENT BARKHANE

Lieu d’implantation : Pamiers (Ariège) pour le 1er Régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) ; Carcassonne (Aude) pour le 3e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa).

Effectifs : 1 149 pour le 1er RCP ; 1 000 pour le 3e RPIMa.

Devise : « Prends garde aux rapaces qui fondent du ciel » pour le 1er RCP ; « Être et durer » pour le 3e RPIMa.

Subordination organique : 11e Brigade parachutiste (11e BP), Toulouse.

Mission : l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014 par les armées françaises, en partenariat avec les principaux pays de la Bande sahélo-saharienne (BSS), en réponse aux défis sécuritaires et aux menaces terroristes pesant sur la région. Ce détachement met à l’honneur le 1er RCP et le 3e RPIMa, deux unités d’infanterie légère spécialisées dans le posé d’assaut et l’aérolargage, intervenues dans le cadre de cette opération. Le 1er RCP et le 3e RPIMa y ont assuré la sécurité en menant des combats contre-insurrectionnels contre les groupes terroristes.

Huit militaires de l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) accompagnent le détachement. Véritables soldats de l’image, ils sont déployés en permanence sur tous les théâtres d’opération auprès de leurs camarades.

Effectif défilant : 184.

Autorités défilant en tête : colonel Bruno Helluy, chef de corps du 1er RCP ; lieutenant-colonel Jean-Côme Joumé, chef de corps du 3e RPIMa.

Composition/articulation : les chefs de détachement ; les drapeaux du 1er RCP et du 3e RPIMa et leur garde ; 20 parachutistes du 1er RCP et 20 parachutistes du 3e RPIMa, accompagnés chacun de 4 militaires de l’ECPAD ; le commandant de la 2e compagnie de combat et son fanion ; 110 cadres et militaires du rang du 3e RPIMa.

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À la différence des autres unités de l’armée de terre, les bataillons de chasseurs n’ont pas de drapeau mais un simple fanion. Il n’existe qu’un seul drapeau, gardé à tour de rôle par chacun des bataillons. Cet emblème des Chasseurs est remis à chaque anniversaire des combats de Sidi-Brahim au nouveau bataillon qui en reçoit la garde.Il est le seul bataillon de chasseurs à détenir encore une fanfare qui se produit en Haute-Savoie mais aussi partout en France et même à l’étranger. Cette fanfare, unique en son genre, réalise depuis janvier un spectacle musical original « Sur la trace des Alpins de la Grande guerre », lequel a reçu le label de la mission du Centenaire.

LES TROUPESÀ PIED

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27E BATAILLON DE CHASSEURS ALPINS

Lieu d’implantation : Cran-Gevrier (Haute-Savoie).

Effectif total de l’unité : 1 050.

Date de création : 1871.

Devise : « Vivre libre ou mourir ».

Subordination organique : 27e Brigade d’infanterie de montagne (27e BIM), Varces.

Mission : le 27e Bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) est une unité d’infanterie spécialisée dans le combat en montagne. Cette spécificité permet à ses soldats d’acquérir rusticité, résistance, autonomie et adaptation aux conditions extrêmes.

Composante de l’une des deux brigades d’engagement d’urgence de l’armée de terre, il possède des équipements récents et de haute technicité qui lui permettent de s’adapter à ses différentes missions. Il utilise notamment le véhicule haute mobilité, véhicule particulièrement adapté au combat en zone montagneuse hivernale.

Effectif défilant : 136.

Autorité défilant en tête : colonel Paul Sanzey, chef de corps.

Coordination/articulation : le chef du détachement ; le drapeau des chasseurs et sa garde ; le fanion du bataillon et sa garde ; 6 cadres et 120 cadres et chasseurs.

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17E RÉGIMENT DU GÉNIE PARACHUTISTE

Lieu d’implantation : Montauban (Tarn-et-Garonne).

Effectif total de l’unité : 850.

Date de création : 1978.

Devise : « Sapeur suis, para demeure ».

Subordination organique : 11e BP.

Mission : le 17e Régiment du génie parachutiste (17e RGP) remplit les missions d’appui génie au profit de la 11e BP. Sa capacité à mettre en œuvre tous les savoir-faire d’un régiment du génie dans le cadre d’une opération aéroportée, permet au 17e RGP de conduire les missions d’appui, telles que la saisie d’installations aéroportuaires, la destruction d’objectifs, les opérations de déminage et de franchissement d’assaut, en larguant soldats et engins sur des zones inaccessibles par voie routière. Sa section d’équipement de zone de poser lui offre également la possibilité de rétablir ou de créer une piste de pose d’assaut. Cette spécificité unique permet aux armées de disposer d’une plateforme aéroportuaire partout dans le monde.

Effectif défilant : 133.

Autorité défilant en tête : colonel Thierry Tricand de la Goutte, chef de corps.

Coordination/articulation : le chef du détachement ; le drapeau et sa garde ; 6 cadres ; 120 cadres et militaires du rang.

Le drapeau du régiment a été le premier à recevoir la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de la Valeur militaire pour son engagement au Liban et en Afghanistan.Lors de l’opération Serval au Mali, les sapeurs du 17e RGP ont parachuté leurs bulldozers et rétabli les pistes des aéroports de Tombouctou et Tessalit permettant ainsi la conduite et le soutien d’opérations dans les zones les plus éloignées. Plus récemment, ils ont été en projetés en République centrafricaine dans le cadre de l’opération Sangaris.

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28E GROUPE GÉOGRAPHIQUE

Lieu d’implantation : Haguenau (Bas-Rhin).

Effectif total de l’unité : 330.

Date de création : 1946.

Devise : « Quand même ».

Subordination organique : brigade de renseignement, Haguenau (Bas-Rhin).

Mission : héritier du service géographique de l’armée qui, avant 1940, avait la responsabilité entière de l’établissement des cartes, le 28e Groupe géographique (28e GG) recueille des informations topographiques et analyse le terrain pour fournir un appui géographique au positionnement et au mouvement des forces engagées. En opération extérieure, la grande précision de ses relevés géographiques, des mesures d’angles, de distances, et le recueil des coordonnées GPS permettent au 28e GG d’établir les cartes qui sont essentielles aux états-majors dans la réalisation de leurs plans d’opération.

Effectif défilant : 50.

Autorité défilant en tête : colonel Yannick Carré, chef de corps.

Composition et articulation : le chef du détachement, le drapeau et sa garde, 3 cadres ; 40 cadres et militaires du rang.

Le 28e GG est en cours d’acquisition de véhicules d’appui topographiques et de modules cartographiques embarqués qui vont améliorer, sur les plans tactique et technique, la capacité de la chaine géographique projetable à appuyer les forces au plus près des opérations.Le 28e GG est présent en permanence sur la totalité des théâtres d’opération (Barkhane, Sangaris, Harpie…) et au sein des états-majors de forces de souveraineté ou de présence.

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SERVICE DE MAINTENANCE INDUSTRIELLE TERRESTRE

Lieux d’implantation : Versailles Satory pour la direction du SMITer ; Lyon (Rhône) pour le 7e Régiment du matériel (7e RMAT) ; Draguignan (Var) pour la 5e Base de soutien du matériel (5e BSMAT) ; Muret (Haute-Garonne) pour le 3e Régiment du matériel (3e RMAT).

Date de création : 2010.

Subordination organique : état-major de l’armée de terre.

Mission : le Service de maintenance industrielle terrestre (SMITer) est composé de 6 régiments du matériel (RMAT) et de 3 bases de soutien du matériel (BSMAT). Subordonné au chef d’état-major de l’armée de terre, le SMITer a pour mission le maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres de l’armée de terre. Mettant ses capacités de maintenance, de logistique, de préparation opérationnelle et de projection à la disposition des forces terrestres, le SMITer constitue un outil réactif, offrant une grande liberté d’action pour la préparation, la montée en puissance et le maintien en condition opérationnelle des unités en opération.

Effectif défilant : 147.

Autorité défilant en tête : général de division Patrick Hocquard, directeur du SMITer.

Coordination et articulation : le chef de détachement ; le porte-fanion du général ; les chefs de détachement du 7e RMAT, de la 5e BSMAT et du 3e RMAT ; leur drapeau et leur garde ; 8 cadres ; 106 cadres et militaires du rang.

Le SMITer a coordonné le déploiement des régiments du matériel lors du déclenchement des opérations Barkhane et Sangaris ou au titre de l’opération Sentinelle sur le théâtre national en 2015.Créé dans le cadre du projet « Maintenance 2010, le SMITer est monté en puissance rapidement. Il est certifié ISO 9001pour toutes ses activités et sur tous ses sites depuis juin 2013.

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PORTE-AVIONS CHARLES-DE-GAULLE

Lieu d’implantation : Toulon (Var) pour le Porte-avions (PA)Charles-de-Gaulle ; concernant le Groupe aérien embarqué (GAé), Landivisiau (Finistère) pour les flottilles 17F et 11F, Lann-Bihoué (Morbihan) pour la flottille 4F et Hyères (Var) pour la flottille 35F.

Effectif total de l’unité : 1 200 marins pour le Charles-de-Gaulle et 800 pour le GAé.

Date de création : 2001 pour le PA Charles-de-Gaulle, 1920 pour le Groupe aérien embarqué.

Devise : « Être inerte, c’est être battu ».

Subordination organique : force d’action navale, Toulon, pour le PA Charles-de-Gaulle ; force de l’aéronautique navale (ALAVIA),Toulon pour le GAé.

Mission : outil unique de dissuasion, de projection de puissance et de maîtrise des espaces aéromaritimes, le PA Charles-de-Gaulle est l’élément central du groupe aéronaval composé d’un état-major, du GAé, d’une frégate de défense aérienne, d’une frégate anti sous-marine, d’un ravitailleur et d’un sous-marin d’attaque. Par sa capacité de projection aérienne et la souplesse d’emploi que lui confèrent sa propulsion nucléaire, ses capacités de stockage et ses ateliers aéronautiques, le groupe aéronaval peut agir de manière autonome ou appuyer une force déployée à terre, dans un cadre national ou multinational.

Effectif défilant : 86.

Autorité défilant en tête : capitaine de vaisseau Pierre Vandier, commandant le PA Charles-de-Gaulle.

Composition/articulation : le chef du détachement ; le fanion et sa garde ; le commandant et le commandant adjoint du GAé ; les quatre commandants des flotilles du GAé et leur fanion ; 72 cadres et matelots du PA et des flotilles.

L’équipage du PA Charles-de-Gaulle porte la fourragère de l’Ordre national de la Libération, en mémoire du général de Gaulle, créateur de l’Ordre.Le PA Charles-de-Gaulle est le plus grand bâtiment de la marine nationale avec ses 261,50 m de long, 65 mètres de large, 75m de hauteur et sa capacité à déplacer 42 500 tonnes et parcourir 1 000 kilomètres par jour.En 2015, dans le cadre de l’opération Chammal, il a été déployé pendant plus de 4 mois dans le Golfe persique.

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SOUS-MARIN NUCLÉAIRE LANCEUR D’ENGIN LE TERRIBLE

Lieu d’implantation : base opérationnelle de l’Île Longue, Brest (Finistère).

Effectif total de l’unité : 222.

Date de création : 2008.

Subordination organique : force océanique stratégique, Brest (Finistère).

Mission : dotés de 16 missiles portant chacun plusieurs têtes nucléaires, le Sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Terrible est l’un des 4 SNLE participant à la permanence à la mer de la mission de dissuasion nucléaire. La dissuasion constitue l’ultime garantie contre toute atteinte visant les intérêts vitaux de la France, d’où qu’elle vienne et quelle qu’en soit la forme. Le Terrible est le premier SNLE à être équipé des missiles intercontinentaux à têtes nucléaires M51. Comme les autres SNLE, Le Terrible doit être prêt à lancer, sans délai, sur ordre du Président de la République, une frappe nucléaire.

Effectif défilant : 54.

Autorité défilant en tête : capitaine de vaisseau Cédric Chetaille, commandant Le Terrible, équipage rouge.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le fanion et sa garde ; 2 cadres ; 48 cadres et sous-mariniers. (à gauche du détachement de l'Atlantique 2).

Le SNLE Le Terrible est le douzième bâtiment de la marine nationale à porter ce nom.Le premier Terrible, lancé à Brest en 1671, était un vaisseau de 1 300 tonneaux, 450 hommes et 68 canons. Le premier SNLE à porter ce nom est lancé en 1969, admis au service actif le 1er janvier 1973 et désarmé le 1er juillet 1996.

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Engagée en Lybie dans le cadre de l’opération Harmattan en 2011, puis au Mali en 2013 pour l’opération Serval, la flottille 21F s’est vue attribuer pour chacune de ces 2 opérations la Croix de la Valeur militaire avec palme.La gazelle représentée sur l’insigne de la flottille 21F est un héritage de l’escadrille 2B qui opérait en Afrique durant la seconde guerre mondiale et rappelle les origines sahariennes de la flottille.Un Atlantique 2 est intégré au dispositif français opérant en Irak, depuis les toutes premières heures de l’opération Chammal en septembre dernier.

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ATLANTIQUE 2

Lieu d’implantation : base aéronautique navale de Lann-Bihoué, Lorient (Morbihan).

Effectif total de l’unité : 240.

Date d’entrée en service : 1991.

Subordination organique : ALAVIA.

Mission : stationné sur la base aéronautique navale de Lann-Bihoué, près de Lorient, l’avion de patrouille maritime de l’aéronautique navale basé à terre Atlantique 2 (ATL2) des flottilles 21F et 23F a pour mission première la sûreté et le soutien de la force océanique stratégique et contribue à l’action de l’État en mer (recherche, localisation, sauvetage, lutte contre les trafics et la piraterie, protection de la force navale et de nos approches maritimes, engagement de bâtiments de surface ou de sous-marins).

Largement sollicité par l’état-major des armées dans le cadre des opérations extérieures, son long rayon d’action et ses capacités de recueil de renseignement image et électromagnétique sont également un atout majeur dans le soutien aérien au profit des forces terrestres déployées.

Effectif défilant : 54.

Autorité défilant en tête : capitaine de frégate Olivier Roussille, commandant la flottille 23F.

Composition et articulation : le chef du détachement ; le fanion et sa garde ; 2 cadres ; 48 cadres et matelots des flottilles 21F et 23F (à droite du détachement du SNLE).

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BASE AÉRIENNE 702

Lieu d’implantation : Avord, (Cher).

Effectif total de l’unité : 2 600.

Date de création : 1912.

Subordination : commandement des forces aériennes stratégiques, Villacoublay (Yvelines).

Mission : plateforme aéronautique historique, la Base aérienne 702 (BA702) Capitaine Georges Madon participe directement à la mission de dissuasion nucléaire. Sa capacité à entreposer, maintenir et mettre en œuvre les missiles nucléaires air-sol moyenne portée améliorée (ASMPA) équipant les Rafale et les Mirage 2000N, qu’elle accueille régulièrement en alerte, en fait l’une des plus importantes bases militaires de la composante aéroportée de la dissuasion. Y stationnent 2 escadres concourant à la fonction projection et protection. La 1re escadre met en œuvre des avions radars AWACS spécialisés dans la détection aéroportée. La seconde escadre déploie des systèmes de défense sol-air équipés de missiles Crotale et Mamba. La base est également un centre de formation pour les pilotes de transport dont de nombreux étrangers, originaires de pays européens.

Effectif défilant : 87.

Autorité défilant en tête : colonel Fabien Kuzniak, commandant la BA 702 et la base de défense de Bourges-Avord.

Composition et articulation des blocs : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; les 2 commandants d’escadre ; les 2 drapeaux d’escadre et leur garde ; 6 cadres et 60 cadres et militaires du rang (bloc formant une aile delta).

L’escadron de défense sol-air de la BA702 protège le défilé.Le 25 mars 2015, une journée ordinaire : la flotte AWACS (système de détection et de commandement aéroporté) a décollé pour des engagements divers. Un avion a été sollicité pour une mission au-dessus du territoire irakien, au sein du dispositif de l’opération Chammal. Un autre avion a rejoint l’Europe de l’Est dans le cadre des mesures de réassurance au profit des alliés de l’OTAN.En 1916, le centre aéronautique d’Avord est la plus importante école de pilotage du monde : 3 000 brevets sont délivrés. Les As de la Grande Guerre y sont formés, à l’image de Guynemer ou de Madon.

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BASE AÉRIENNE 120

Lieu d’implantation : Cazaux (Gironde).

Effectif total de l’unité : 1 350.

Date de création : 1914.

Subordination : commandement des forces aériennes (CFA), Bordeaux (Gironde).

Mission : plateforme aéronautique importante, la BA120 Commandant Marzac accueille de nombreuses unités spécialisées de l’armée de l’air. Ainsi, l’école de transition opérationnelle forme les pilotes de chasse au tir et au combat aérien. L’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées », équipé d’hélicoptères SA 330 Puma et EC725 Caracal, est spécialisé dans la Recherche et le sauvetage au combat (RESCO).

La base aérienne est également très engagée dans la modernisation de ses capacités avec le centre d’expertise de l’armement embarqué, chargé d’entretenir l’expertise opérationnelle dans l’emploi de l’armement air-air et air-sol et de réaliser des expérimentations dans le domaine du tir aérien, et le centre d’expertise SN-NRBC, organisme référent pour l’armée de l’air dans les domaines de la sécurité nucléaire et de la menace Nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC).

Effectif défilant : 73.

Autorité défilant en tête : colonel Laurent Thiebaut, commandant la BA 120 et la base de Défense de Cazaux.

Composition et articulation des blocs : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 6 cadres ; 66 cadres et militaires du rang (bloc formant une aile delta).

L’escadron d’entraînement Côte d’or a rejoint la base aérienne de Cazaux en 2014.Il y a un an, la base aérienne de Cazaux a été choisie pour accueillir le meeting des 80 ans de l’armée de l’air.Le 5 février 2014, l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/67 Pyrénées de la base aérienne 120 de Cazaux. a sauvé les douze membres d’équipage du cargo Luno, échoué au large des côtes basques.

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DÉTACHEMENT EBOLA

Lieu d’implantation : Conakry (Guinée) pour le Centre de traitement des soignants (CTS) ; Brignoles (Var) pour l’Unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile (UIISC) n°7 ; La Valbonne (Ain) pour le Régiment médical (RMED) ; Paris et les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne) pour la Brigade des sapeurs pompiers de Paris (BSPP).

Date de création : 2015 pour le CTS ; 1964 pour l’UIISC n°7 ; 2011 pour le RMED ; 1811 pour la BSPP.

Devise : « Vous étiez là pour eux, nous sommes là pour vous » pour le CTS ; « Servir pour sauver » pour l’UIISC n°7 ; « Servire pro salvare » (« Servir pour sauver ») pour le RMED ; « Sauver ou périr » pour la BSPP.

Subordination organique : service de santé des armées pour le CTS ; formations militaires de la sécurité civile pour l’UIISC n°7 ; 1re brigade logistique pour le RMED ; préfet de police de Paris pour la BSPP.

Mission : depuis juillet 2014, l’action intergouvernementale pour la lutte contre le virus Ebola est coordonnée par une Task Force interministérielle. Le dispositif militaire français s’y intègre en mettant en place un centre de soins en Guinée au profit de la population et un autre à destination du personnel soignant.

Ce détachement met à l’honneur le CTS, structure destinée aux soignants guinéens et étrangers contaminés par le virus Ebola. Tout patient y reçoit un traitement adapté à son affection. Depuis le 20 mars 2015, le RMED est déployé en renfort du CTS, illustrant ainsi ses savoir-faire et son expérience. L’UIISC n°7 est intervenue en Guinée en novembre 2014 pour créer des centres de formation et y former le personnel soignant. La BSPP, division santé, accompagnée de la composante NRBC du groupement des appuis et secours, intervient si besoin, dans la mise en place d’un protocole de prise en charge et de transport en caisson étanche de patient atteint du virus Ebola.

Effectif défilant : 87.

Autorité défilant en tête : lieutenant-colonel Philippe Brugère, chef de corps de l’UIISC n°7.

Composition/articulation : le chef de détachement ; le drapeau de l’UIISC n°7 et sa garde ; 80 cadres et militaires du rang (40 sapeurs-sauveteurs de l’UIISC n°7 ; 16 infirmiers, aides-soignants et techniciens du CTS ; 16 médecins militaires du RMED ; 16 sapeurs-pompiers de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris).

En trois mois, entre janvier et avril 2015, le CTS a pris en charge 43 soignants, dont 22 contaminés par le virus Ebola.130 militaires sont engagés dans cette mission dont 70 du SSA et du RMED, des spécialistes de l’intervention face aux dangers Nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC) et une dizaine de renforts issus de l’établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires.

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DRAPEAU DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA POLICE NATIONALE

Lieu d’implantation : Paris.

Effectif total de l’unité : 1 530.

Date de création : 1976.

Devise : « Protéger et servir ».

Subordination organique : service de la protection de la Direction générale de la police nationale (DGPN), Paris.

Mission : remplaçant depuis 2013 le service de sécurité du ministère de l’Intérieur, la Sous-direction de la sûreté (SDS) assure la protection et la surveillance des sites du ministère de l’Intérieur, la mise en œuvre des audits de sureté des bâtiments de la DGPN et des préfectures, mais également la mise en place des services d’honneur au ministère de l’Intérieur. Elle est chargée de la garde du drapeau de la police nationale.

Effectif défilant : 7.

Autorité défilant en tête : capitaine Dorothée Robert, adjoint au chef de l’ unité opérationnelle de la sûreté de la SDS.

Composition et articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde.

La SDS est la seule unité du SDLP servant en uniforme, en raison de sa mission de garde du drapeau. Lors du défilé, la garde du drapeau de la DGPN arbore une coiffe de type « shako » comportant un plumet dont le coloris dépend du grade et de la fonction : bleu, blanc, rouge pour le lieutenant de police, bleu pour les gradés et gardiens de la paix.

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L’ENSP est dirigée par une femme, le commissaire divisionnaire Carine Vialatte, adjointe au conseiller doctrine, défense, planification et renseignement de la DGPN.11 réservistes défilent (6 élèves-commissaires et 5 lieutenants de police).

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ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE LA POLICE

Lieu d’implantation : Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (Rhône) et Cannes-Écluse (Seine-et-Marne).

Effectif total de l’unité : 123.

Date de création : 1941.

Subordination organique : DGPN.

Mission : l’École nationale supérieure de la police (ENSP) a pour vocation de concevoir, de dispenser et de promouvoir les formations initiales et continues au profit des commissaires et des officiers de la police nationale.

L’école dispose, en outre, d’un centre d’information et de conseil aux élus locaux et aux cadres supérieurs d’entreprises publiques impliquées dans le champ de la sécurité intérieure. Dans le domaine de la coopération internationale, elle délivre une formation de haut niveau à destination de cadres supérieurs de police venus du monde entier et participe activement aux organes européens de formation.

Durée des formations : 2 ans pour les élèves commissaires ; 18 mois pour les élèves officiers de police.

Effectif défilant : 84.

Autorité défilant en tête : commissaire divisionnaire Olivier Charles, chef de la division renseignement et sécurité nationale de l’ENSP.

Composition et articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 2 cadres et 32 élèves commissaires ; 3 cadres et 40 élèves officiers de police.

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ÉCOLES NATIONALES DE POLICE DE ROUEN-OISSEL ET DE SAINT-MALO

Lieu d’implantation : Oissel (Seine-Maritime) ; Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).

Effectif total de l’unité : 170 pour l’École nationale de police (ENP) de Rouen-Oissel et 92 pour l’ENP de Saint-Malo.

Date de création : 1997 pour l’ENP de Rouen-Oissel, 1988 pour l’ENP de Saint-Malo.

Devise : « Former pour servir » pour l’ENP de Rouen-Oissel, « Semper fidelis » (« Toujours fidèle ») pour l’ENP de Saint-Malo.

Subordination organique : sous-direction de la formation et du développement des compétences de la police nationale, Lognes.

Mission : les ENP forment les élèves gardiens de la paix, les Cadets de la République et les adjoints de sécurité. Elle participe également à la formation continue de fonctionnaires du corps d’encadrement et d’application de la police nationale. L’ENP de Saint-Malo organise également des stages destinés à des policiers étrangers.

Durée des formations : 1 an pour les gardiens de la paix et les Cadets et 14 semaines pour les adjoints de sécurité.

Effectif défilant : 112.

Autorité défilant en tête : commissaire Dominique Druais, directeur de l’ENP de Rouen-Oissel.

Composition et articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 6 cadres et 56 élèves gardiens de la paix ; 3 cadres et 40 Cadets de la République.

Depuis 1998, l’ENP de Rouen-Oissel a formé près de 20 000 personnes.Les Cadets de la République relèvent du plan Égalité des chances, qui a pour but de permettre à des jeunes non titulaires du baccalauréat d’intégrer l’institution policière. Une scolarité d’un an leur est proposée pour préparer le concours de gardien de la paix, en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ces jeunes se voient ainsi dispenser des cours de remise à niveau en français, anglais, culture générale et acquièrent des notions de droit. Ils suivent également des cours d’armement, des séances de tir et de sport.

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ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES OFFICIERS DE SAPEURS-POMPIERS

Lieux d’implantation : Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) pour le pôle pédagogique, Vitrolles (Bouches-du-Rhône) pour le plateau technique et Paris pour l’enseignement de la prévention.

Effectif total de l’unité : 180.

Date de création : 2004.

Devise : « Cultiver le passé, enfanter l’avenir, tel est notre présent ».

Subordination organique : ministère de l’Intérieur.

Mission : l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP) assure la formation initiale et continue des 25 000 officiers de sapeurs-pompiers français professionnels, volontaires ainsi que du service de santé des armées (formation aux emplois de direction jusqu’à l’emploi de directeur départemental, les formations au risque technologique ou à la prévention de l’incendie mais aussi la formation d’infirmiers, de médecins, de pharmaciens et de vétérinaires du service de santé des armées). L’école est en charge de l’organisation, en matière d’incendie et de secours, de formations destinées notamment aux élus, aux fonctionnaires, aux cadres des entreprises et aux experts français ou étrangers. Enfin, elle développe deux pôles complémentaires : un pôle « recherche et développement » et un pôle « action internationale » dans les domaines de l’incendie et du secours.

Durée des formations : 32 semaines pour la formation d’intégration de lieutenants de sapeurs-pompiers professionnels ; 18 semaines pour la formation d’intégration du service de santé et de secours médical.

Effectif défilant : 79.

Autorité défilant en tête : colonel François Pradon, directeur adjoint et directeur des études de l’ENSOSP.

Composition et articulation : le chef de détachement ; le drapeau et sa garde ; 5 cadres et 72 élèves.

5 800 officiers ont été formés en 2014.Le casque Franck 1933, porté par les officiers de l’ENSOSP depuis 2012, est inspiré du casque des Poilus de 1914-1918. Il a été porté par les sapeurs-pompiers en opération pendant plus d’un demi-siècle et a été remplacé en 1985 par le casque F1. Bien que son usage n’ait plus cours en intervention, il reste un symbole fort et est porté lors des cérémonies officielles.

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SAPEURS POMPIERS TERRITORIAUX DE LA ZONE DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ DE PARIS

Lieux d’implantation : les volontaires présents sont issus des services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) de la zone de défense et de sécurité de Paris (Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne et Val d’Oise).

Date de création : le bataillon de France a été créé spécialement pour le défilé du 14 juillet 2015.

Devise : « Courage et dévouement ».

Subordination : les SDIS sont des établissements publics financés par les collectivités locales et administrés par des élus locaux sous l’autorité du président du conseil général. Sur le plan opérationnel, ils sont rattachés au ministère de l’Intérieur à travers la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises et sont placés sous la responsabilité du préfet du département.

Mission : les SDIS concourent, avec les autres services et professionnels concernés, à la protection et à la lutte contre les accidents, sinistres et catastrophes, à l’évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels ainsi qu’au secours d’urgence. Les sapeurs-pompiers se chargent de la protection générale des populations en lien avec la sécurité intérieure et la défense civile, afin de prévenir, protéger et lutter contre les incendies. Ils ont également pour mission la prévention et l’évaluation des risques de sécurité civile, la préparation des

mesures de sauvegarde et l’organisation des moyens de secours, la protection des biens et de l’environnement. Ils portent assistance aux personnes victimes d’accidents, de sinistres ou de catastrophes en assurant en sus leur évacuation.

Autorité défilant en tête : colonel Laurent Chavillon, directeur départemental adjoint du SDIS des Yvelines.

Effectif défilant : 80.

Composition et articulation : le chef de détachement ; le fanion et sa garde ; 6 cadres ; 70 sapeurs-pompiers volontaires et professionnels.

In memoriam

En 2014, quatre sapeurs-pompiers territoriaux sont décédés en intervention.

Les sapeurs-pompiers effectuent 11 769 interventions par jour soit 1 toutes les 7,3 secondes.Il y a 244 900 sapeurs-pompiers territoriaux en France.Les jeunes de 11 ans à 18 ans peuvent participer, chaque mercredi et/ou samedi, aux activités des 820 sections de Jeunes sapeurs-pompiers (JSP). Animées et encadrées par des moniteurs sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, ces sections permettent de s’initier au secourisme, à la lutte contre l’incendie.

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Avec plus de 8 000 pompiers, la BSPP est le plus grand corps de sapeurs-pompiers d’Europe. En 2014, elle a reçu 2 124 362 appels, dont 1 sur 4 seulement donne lieu à une intervention liée à un caractère urgent et avéré.Sa zone de compétence, la plus dense de France, concentre sur une superficie de près de 800 km2 une forte population d’environ 7 millions d’habitants, à laquelle se rajoutent quotidiennement 2 millions de Franciliens, ainsi que 25 millions de touristes par an.La brigade de sapeurs-pompiers de Paris se veut une unité ouverte sur le monde. Elle a développé de nombreux accords de partenariats et de jumelages avec différents pays tels que l’Allemagne, le Chili, la Chine ou la Roumanie.

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BRIGADE DES SAPEURS POMPIERS DE PARIS

Lieu d’implantation : Paris et les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne).

Effectif total de l’unité : 8 094.

Date de création : 1811.

Devise : « Sauver ou périr ».

Subordination organique : préfet de police de Paris.

Mission : la BSPP a pour mission le secours, la défense contre les incendies et la lutte contre les sinistres, catastrophes et risques technologiques et urbains, dont les risques NRBC. Les pompiers reçoivent des formations spécifiques, en secourisme et dans la spécialité incendie-sauvetage. Intervenant dans une mégalopole de près de 7 millions d’habitants, les sapeurs-pompiers de Paris sont des spécialistes du risque et du secours. La couverture opérationnelle interdépartementale de la brigade – Paris et les trois départements de la petite couronne – est un cas unique en France.

Effectif défilant : 90.

Autorité défilant en tête : colonel Boris Eblin, chef de corps du 3e groupement d’incendie et de secours.

Composition et articulation : le chef de détachement ; le fanion et sa garde ; 2 cadres ; 84 sous-officiers et sapeurs-pompiers.

In memoriam

Au cours de cette année, deux sapeurs-pompiers sont décédés en intervention.

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PIONNIERS DU 1ER RÉGIMENT ÉTRANGER

Lieu d’implantation : Aubagne (Bouches-du-Rhône).

Effectif total de l’unité : 39.

Date de création : 1841.

Devise : « Honneur et fidélité » (devise de la Légion étrangère).

Subordination organique : 1er Régiment étranger (1er RE), Aubagne.

Mission : les pionniers illustrent la tradition de soldat bâtisseur du légionnaire qui, une fois les combats terminés, sont chargés de l’entretien du quartier. Les pionniers regroupent par conséquent les représentants de tous les corps de métier du bâtiment (maçons, peintres, plombiers, menuisiers…).

Engagés en avant des troupes, ils formaient et forment encore aujourd’hui, les têtes de colonne ouvrant le passage au reste du peloton.

Effectif défilant : 39 (12 légionnaires du 1er RE complètent les pionniers pour former ce peloton).

Autorité défilant en tête : adjudant Stéphane Somny, chef de section des pionniers du 1er RE.

Composition et articulation : le chef de détachement ; 2 cadres ; 36 cadres et légionnaires.

Les sapeurs de la Légion étrangère sont reconnaissables à leur barbe, à leurs gants à crispin ainsi qu’à leur tablier de buffle de couleur fauve pour les régiments de métropole, ou de couleur blanche pour les unités d’outre-mer. Ils défilent la hache sur l’épaule, en tête de troupe, rappelant la vocation de soldat bâtisseur du légionnaire.Aujourd’hui portée symboliquement, la hache était l’outil indispensable des sapeurs qui leur servait à ouvrir des brèches dans les défenses adverses.Plus qu’une simple caractéristique, le port de la barbe est une tradition héritée des sapeurs de la Grande Armée. La légende veut que les sapeurs faisaient le serment de ne plus se raser s’ils revenaient vivants des combats dans lesquels ils étaient particulièrement exposés.

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Le chapeau chinois, instrument de musique d’origine ottomane, est un pavillon de cuivre garni de clochettes. Progressivement abandonné au cours du XIXe siècle par la plupart des musiques militaires, il a été conservé par la Légion qui l’a orné de queues de cheval, en référence à une vieille coutume musulmane adoptée par les régiments d’Afrique : les queues des chevaux tués étaient témoignage de courage. Exposées devant la tente du chef (le caïd), elles devenaient le symbole du commandement.La musique de la Légion étrangère se distingue aussi par l’usage de fifres, hérité des Suisses et par le port bas du tambour.

LES TROUPESÀ PIED

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Lieu d’implantation : Aubagne (Bouches-du-Rhône).

Effectif total de l’unité : 64.

Date de création : 1841.

Subordination organique : 1er RE.

Mission : la musique de la Légion étrangère contribue au rayonnement de cette dernière en France et à l’étranger en respectant fièrement les traditions légionnaires. Requise pour les prestations militaires mais aussi souvent sollicitée dans les festivals civils, nationaux ou internationaux, elle concourt à l’image d’excellence de la Légion étrangère.

En formation de défilé, les troupes à pied défilent à la cadence de 120 pas à la minute. La Légion étrangère a la particularité de défiler à la cadence de 88 pas à la minute, ce qui lui vaut de clôturer traditionnellement le défilé des troupes à pied.

Effectif défilant : 59.

Autorité défilant en tête : adjudant-chef Jérôme Dumont, tambour-major (le chef de musique hors classe Émile Lardeux, chef de la musique de la Légion étrangère, défile au premier rang derrière le tambour-major).

Composition et articulation : le chef de détachement ; la musique défile sur 5 colonnes en 2 blocs constituant la batterie (tambours, clairons et fifres) et l’harmonie. Ces 2 blocs sont séparés par le chapeau chinois.

MUSIQUE DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE

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3E RÉGIMENT ÉTRANGER D’INFANTERIE

Lieu d’implantation : Kourou (Guyane).

Effectif total : 636.

Date de création : 1915.

Subordination organique : Forces armées en Guyane (FAG).

Mission : le 3e Régiment étranger d’infanterie (3e REI) est à même de mener toutes les missions dévolues aux unités de l’infanterie, y compris lors d’engagements à haute intensité, et maîtrise les techniques de combat les plus modernes. Spécialisés dans le combat en jungle, les légionnaires du 3e REI y passe en moyenne 180 jours par an.

Composante des FAG, le 3e REI participe activement à la mission Titan de protection du centre spatial guyanais, contrôlant à chaque tir une zone de 900 km2. Il remplit également la mission Harpie de lutte contre l’exploitation clandestine de l’or, en appui des forces de police et de gendarmerie.

Effectif défilant : 85.

Autorité défilant en tête : colonel Alain Walter, chef de corps.

Composition et articulation : le chef du détachement ; le drapeau et sa garde ; 6 cadres ; 72 cadres et légionnaires.

Le Centre d’entraînement en forêt équatoriale (CEFE) de Régina forme le personnel à survivre et à combattre en forêt équatoriale. Le stage d’aguerrissement du CEFE fait partie de la formation des élèves officiers des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. À vocation internationale, le stage Jaguar se positionne désormais comme la référence européenne de la formation au combat en jungle.

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ARMÉE DE TERREATTAQUE ET DESTRUCTION

• 1 Gazelle (3e Régiment d’hélicoptères de combat [RHC], Etain)• 1 Tigre Hélicoptère appui-destruction (HAD) (1er RHC, Phalsbourg)• 1 Tigre Hélicoptère appui-protection (HAP) (5e RHC, Pau)

MANŒUVRE ET ASSAUT

• 1 Cougar (5e RHC)• 2 Caïman (1er RHC)

EXTRACTION IMMÉDIATE

• 1 Tigre HAD, hélicoptère de manœuvre et d’assaut (1er RHC)• 2 Puma (3e RHC)

ACTIONS SPÉCIALES

• 1 Tigre HAP (4e Régiment d’hélicoptères des forces spéciales [RHFS], Pau)

• 1 Gazelle (4e RHFS)• 1 EC 725 Caracal (4e RHFS)

MISSION HÉPHAÏSTOS

• 1 Gazelle (3e RHC)• 1 Puma (1er RHC)• 1 EC 145 (base hélicoptères de Paris)

MISSION ANTITERRORISME

• 3 Puma dont 1 de l’armée de l’air (4e RHFS)

DÉFILÉ HÉLICOPTÈRES

58

DÉFILÉ DES HÉLICOPTÈRES

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ARMÉE DE L’AIR

ENGAGEMENT EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

• 1 EC 725 Caracal (Base aérienne [BA] 120 Cazaux)• 1 Puma (BA 120 Cazaux)• 1 Fennec (Escadron d’hélicoptères [EH] 01.067 « Villacoublay »,

BA 107 Villacoublay)

SOUTIEN À LA POPULATION

• 1 EC 725 Caracal (BA 120 Cazaux)• 1 Super Puma (BA 126 Solenzara)• 1 Fennec (EH 05.067, BA 115 Orange)

MARINE NATIONALE

COMBAT AÉROMARITIME ET SAUVEGARDE

• 2 Caïman (flottille 33F, Base aéronavale [BAN] Lanvéoc-Ploumic)• 1 Panther (flottille 36F, BAN Hyères)• 1 Dauphin (flottille 35F, BAN Hyères)

GENDARMERIE NATIONALE

• 1 EC 145 (base de Villacoublay)• 2 EC 135 (bases de Villacoublay et d’Amiens)

DÉFILÉ HÉLICOPTÈRES

59

DÉFILÉ DES HÉLICOPTÈRES

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LES TROUPESMOTORISÉES

SOMMAIRE DES TROUPES MOTORISÉES

Escadron motocycliste de la police nationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61Escadron motocycliste du centre national de formation à la sécurité routière . . . . . . 62

État-major de force n°3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 631er régiment de tirailleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 641er régiment de hussards parachutistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65Module mixte artillerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66Module mixte logistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

Escadron de défense sol-air 05.950 « Barrois » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6825e régiment du génie de l’air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 692e régiment de dragons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises . . . . . . . . . . . . . . . 71Brigade des sapeurs-pompiers de Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72

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Page 62: Programme 14 juillet 2015 defile

LES TROUPESMOTORISÉES

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Lieu d’implantation : Paris pour les motocyclistes de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) et la Division régionale motocycliste de la Préfecture de police (DRM) ; Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) pour les motocyclistes de la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS).

Date de création : 1993 pour la DCSP ; 2011 pour la DRM ; 1944 pour la DCCRS.

Devise : « Discipline, valeur, dévouement » pour la DCSP, « Servir » pour la DCCRS.

Subordination organique : DGPN pour la DCSP et la DCCRS, direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) pour la DRM.

Mission : l’escadron motocycliste de la police nationale, comme celui de la gendarmerie nationale, est créé spécifiquement pour le défilé du 14 Juillet. Cet exercice groupé à allure réduite montre la technicité et la précision dispensée dans les centres de formation de la police nationale.

Hors défilé, les motocyclistes de la police nationale couvrent tout l’éventail des missions d’escorte, mais aussi le guidage et la sécurité des convois sensibles. Ils participent également à la régulation du trafic, ainsi qu’à la prévention des infractions aux règles de la circulation et à la lutte contre l’accidentalité

routière, définie comme objectif national. Ces unités peuvent également assurer des services particuliers comme les escortes d’ambulances et participent au dispositif de sécurité dans le cadre de sommets internationaux ou d’événements de grande ampleur.

Effectif défilant : 31 motos.

Autorité défilant en tête : capitaine de police Cyrille Noblet, commandant la compagnie territoriale de circulation et de sécurité routière de la Préfecture de police.

Composition et articulation : le chef de détachement ; 2 cadres et 28 motocyclistes.

L’escadron motocycliste de la police nationale a été constitué en 2010, lors de la première participation des motards de la police nationale au défilé motorisé du 14 Juillet. Il a alors été décidé que la formation serait composée de motards de la Préfecture de police, de la direction centrale de la sécurité publique et de la CRS n° 1, compagnie rattachée à la DCCRS.

ESCADRON MOTOCYCLISTE DE LA POLICE NATIONALE

YAMAHA FJR1300

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LES TROUPESMOTORISÉES

62

ESCADRON MOTOCYCLISTE DU CENTRE NATIONAL DE FORMATION À LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE

Lieu d’implantation : Fontainebleau (Seine-et-Marne).

Effectif total de l’unité : 37.

Date de création : 1963.

Subordination organique : CEGN.

Mission : le Centre national de formation à la sécurité routière (CNFSR) a pour mission d’assurer prioritairement les formations initiale et continue des motocyclistes et futurs motocyclistes de la gendarmerie nationale, tant dans le domaine technique du pilotage que dans celui des connaissances professionnelles propres au domaine de la sécurité routière et à la législation des transports.

Des pays étrangers, de tous les continents, envoient également en stage au CNFSR des motocyclistes pour se former ou se perfectionner dans ces différentes techniques. De même, des instructeurs du CNFSR sont envoyés régulièrement à l’étranger pour former sur place les motocyclistes locaux.

Durée de la formation : 12 semaines.

Effectif défilant : 31 motos.

Autorité défilant en tête   : l ieutenant- colonel Jean-Pierre Reynaud, commandant le CNFSR.

Composition et articulation : le chef de détachement ; 2 officiers commandants de division d’instruction ; 14 sous-officiers instructeurs et 14 stagiaires gendarmes.

C’est la quatrième année consécutive que le détachement du CNFSR composé d’instructeurs et de jeunes motocyclistes venant d’achever leur formation défile sur les Champs-Élysées.Amener les stagiaires, venant d’achever leur formation initiale de 12 semaines, sur les Champs-Elysées dans une opération très difficile de défilé en moto, en rang par 8, aux côtés du détachement de la police nationale, à faible allure (14 km/h), constitue l’aboutissement et la reconnaissance des compétences enseignées par les instructeurs du CNFSR.

YAMAHA FJR1300

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LES TROUPESMOTORISÉES

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ÉTAT-MAJOR DE FORCE N° 3

Lieu d’implantation : Marseille (Bouches-du-Rhône).

Effectif total de l’unité : 260.

Date de création : 1999.

Subordination organique : CFT.

Mission : implanté à Marseille, l’État-major de force n° 3 (EMF3) est une structure qui a pour mission la mise sur pied des systèmes de commandement opérationnel d’une division de classe Otan-UE-Onu (20 000 à 30 000 hommes, deux à cinq brigades) dans le cadre d’un engagement multinational. Il est également en mesure de commander une opération d’un volume compris entre 10 000 et 20 000 hommes sur le territoire national, dans le cadre de catastrophes naturelles ou de crises, ou encore de mettre en place des dispositifs spécifiques pour des événements majeurs tels que des sommets internationaux.

Effectif défilant : 6 véhicules.

Autorité défilant en tête : général de division Philippe Pontiès, commandant l’EMF3.

Composition et articulation : VLRA du chef de détachement ; 1 Véhicule blindé léger long (VBLL) ; 4 VBLL.

Au début de l’année 2015, sur le territoire national, l’EMF3 a commandé les forces terrestres de l’opération Vigipirate Sentinelle déployées dans toute la région Île-de-France.L’EMF3 est aujourd’hui présent dans les groupes de travail franco-britanniques dans le cadre de la montée en puissance de la force binationale Combined Joint Expeditionary Force (CJEF).

VBLL

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VBCI

LES TROUPESMOTORISÉES

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1ER RÉGIMENT DE TIRAILLEURS

Lieu d’implantation : Épinal (Vosges).

Effectif total de l’unité : 963.

Date de création : 1994.

Devise : « Premier, toujours le premier ».

Subordination organique : 1re BM

Mission : héritier et gardien du patrimoine des tirailleurs nord-africains, créés le 7 décembre 1841 en Algérie, les soldats du 1er Régiment de tirailleurs (1er RTir) maîtrisent les techniques de combat les plus modernes. Équipés du système FELIN (Fantassin à équipements et liaisons intégrés) et du Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI), les tirailleurs sont à même de mener toutes les missions dévolues aux unités de l’infanterie, y compris lors d’engagements à haute intensité.

En 2015, le régiment a été engagé dans le cadre des opérations Licorne en Côte d’Ivoire mais également Sangaris en République centrafricaine.

Effectif défilant : 18 véhicules.

Autorité défilant en tête: colonel Marc Espitalier, chef de corps.

Composition et articulation : Véhicule poste de commandement (VPC) du chef de corps ; Véhicule blindé de combat de l'infanterie ( VBCI) porte-drapeau ; 4 VPC ; 12 VBCI.

Pendant la deuxième guerre mondiale, les tirailleurs forment l’essentiel du corps expéditionnaire français en Italie et ouvrent la route de Rome aux forces Alliées, en se couvrant de gloire au Garigliano, au Belvédère, et au mont Majo.Entre 1841 et 1962, 250 000 tirailleurs sont tombés au champ d’honneur au service de la France.

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Les hussards du 1er RHP portent au béret une « hongroise », rappelant sa création par le comte Ladislas de Bercheny, patriote hongrois réfugié en France.Le 1er RHP, a été projeté au Tchad, dans le cadre de l’opération Barkhane d’octobre 2014 à juin 2015, et au Liban de septembre 2014 à mars 2015 dans le cadre de l’opération Daman.

LES TROUPESMOTORISÉES

65

Lieu d’implantation : Tarbes (Hautes-Pyrénées).

Effectif total de l’unité : 650.

Date de création : 1720.

Devise : « Omnia si perdas famam servare » (« Si tout est perdu, souviens-toi qu’il reste l’honneur à sauver »).

Subordination organique : 11e BP

Mission : les hussards parachutistes sont à la fois cavaliers et parachutistes. Ils remplissent au profit de la brigade parachutiste les missions d’un régiment de cavalerie légère : reconnaissance au contact ou dans la profondeur, couverture et combat anti-char, avec l’aptitude unique pour un régiment blindé de pouvoir être à la fois aéro-largué et aéroporté. Ce régiment est équipé entre autres de deux types d'engins blindés légers : l'Engin roues canon équipé d'un canon de 90 mm (ERC 90) Sagaie et l'AMX 10 roues canon (AMX 10 RC) équipé d'un canon de 105 mm. Cette double spécificité de cavalier et parachutiste confère au 1er Régiment de hussards parachutistes (1er RHP) une polyvalence et une réactivité unique dans l'armée de terre.

Effectif défilant : 16 véhicules.

Autorité défilant en tête : colonel Benoît Aumonnier, chef de corps.

Composition et articulation : VBLL du chef de corps ; VBLL porte-étendard ; 2 VBLL ; 2VBL ; 3 ERC 90 ; 3 AMX10RC.

1ER RÉGIMENT DE HUSSARDS PARACHUTISTES

ERC 90

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L’arme de l’artillerie comprend 12 régiments et une école d’application implantée à Draguignan.Les LRU ont été adoptés par l’armée de terre le 3 avril 2015. Le 1er RA est le seul à en être doté. Le LRU est capable de tirer à 70 km avec une précision de 3 mètres.

LES TROUPESMOTORISÉES

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Lieux d’implantation : Belfort (Territoire-de-Belfort) pour le 1er Régiment d’artillerie (1er RA) ; Suippes (Marne) pour le 40e Régiment d’artillerie (40e RA) ; Chaumont (Haute-Marne) pour le 61e Régiment d’artillerie (61e RA).

Mission : chargée d’appuyer les troupes engagées en opérations, l’arme de l’artillerie coordonne, délivre des feux et met en œuvre l’ensemble de ses capacités de renseignement au profit d’une action d’ensemble, toujours dans un cadre interarmes.

Ce module met à l’honneur trois composantes majeures de l’artillerie que sont la contre-batterie avec le 1er RA doté du radar Cobra et du Lance-roquettes unitaire (LRU), l’appui artillerie sol-sol avec le 40e RA doté du canon Caesar et de Véhicules de l’avant blindé (VAB) Atlas, et le renseignement d’origine image avec le 61e RA doté du drone SDTI (Système de drones tactiques intérimaires).

Effectif défilant : 21 véhicules.

Autorité défilant en tête : lieutenant-colonel Jérôme Chimenton, chef de corps du 40e RA ; lieutenant-colonel Hubert Ronsin, chef de corps du 1er RA.

Composition et articulation : 2 VAB des chefs de corps des 1er et 40e RA ; 2 VAB porte-étendard des 1er et 40e RA ; 4 VAB des 1er et 40e RA ; 2 véhicules Système de transport et de stockage (STS) transportant un drone de type SDTI du 61e RA ; 2 Cobra du 1er RA ; 4 LRU du 1er RA ; 2 VAB Atlas du 40e RA ; 3 Caesar du 40e RA.

MODULE MIXTE ARTILLERIE

LRU

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PPLOG

LES TROUPESMOTORISÉES

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Le 121e RT est la seule unité de l’arme du train à porter dans les plis de son étendard la mention « Grande Guerre 1914-1918 ». Il est aussi le dernier régiment des forces terrestres stationné en zone de défense Ile-de-France.La France et la Grande-Bretagne sont les deux seuls pays en Europe à disposer d’une capacité de transit maritime. Le 519e GTM entretient donc des liens particuliers avec le « 17th Port & Maritime Regiment » situé à Marchwood dans le sud de la Grande Bretagne. Des échanges entre les deux unités sont effectués régulièrement au cours d’exercices spécifiques au domaine.Le 519e GTM s’est illustré lors de l’opération Serval au Mali avec le déploiement de 500 véhicules et 300 conteneurs à Dakar au Sénégal, représentant près de 8 600 tonnes de fret militaire.

MODULE MIXTE LOGISTIQUE

Lieux d’implantation : Ollioules (Var) pour le 519e Groupe de transit maritime (519e GTM) ; Montlhéry (Essonne) pour le 121e Régiment du train (121e RT).

Subordination organique : 1re brigade logistique, Brétigny-sur-Orge (Essonne).

Mission : la fonction logistique assure aux forces déployées sur le terrain les moyens matériels nécessaires pour vivre, se déplacer et combattre. Elle fournit notamment le ravitaillement des forces en munitions, en carburants et en vivres, le soutien-santé par la prise en charge et l’évacuation des blessés, mais également le maintien en condition des matériels et des équipements qu’elle répare ou remplace.

Ce module met à l’honneur deux composantes majeures de la logistique que sont le ravitaillement des forces terrestres par voie routière avec les Porteurs polyvalents logistiques (PPLOG) du 121e RT et la capacité à entrer en premier par voie maritime sur un théâtre d’opération du 519e GTM.

Effectif défilant : 16 véhicules.

Autorité défilant en tête : colonel Laurent Fontaine, chef de corps du 519e GTM ; lieutenant-colonel Pierre Augereau, chef de corps du 121e RT.

Composition et articulation : 2 véhicules légers tout terrain de type P4 (VLTT P4) des chefs de corps ; 2 P4 porte-étendard ; 2 Petit véhicule protégé (PVP) ; 2 PVP circulation ; 2 VAB sanitaires ; 6 PPLOG.

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MLT

LES TROUPESMOTORISÉES

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Le 20 mars 2014, a eu lieu le premier tir d’un missile Aster 30 par l’EDSA 05.950 « Barrois » dans le cadre d’une campagne de tirs interalliés avec l’armée italienne. Ce tir a été l’occasion de prononcer la certification opérationnelle de l’escadron sur le système d’arme Mamba.

Lieu d’implantation : Saint-Dizier (Haute-Marne).

Effectif total de l’unité : 149.

Date de création : 1987.

Subordination : CFA

Mission : sur le territoire national, l’Escadron de défense sol-air 05.950 « Barrois » (EDSA 05.950 « Barrois ») contribue au renforcement de la posture permanente de sûreté. Il participe aux dispositifs particuliers de sûreté aérienne mis en œuvre localement pour protéger un événement particulier, les installations prioritaires de défense et les points d’intérêts vitaux de la Nation. Pleinement intégré au sein du dispositif et de la chaîne de commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes, dès les premières phases et tout au long des opérations extérieures, l’EDSA 05.950 « Barrois » peut également se voir confier la mission de protéger les sites de haute valeur ou les forces déployées. Il met en œuvre le missile sol-air de moyenne portée Aster 30 Mamba.

Effectif défilant : 15 véhicules.

Autorité défilant en tête : commandant Sébastien Sion, commandant l'EDSA.

Composition et articulation des blocs : P4 du commandant d'unité ; P4 porte-drapeau ; 2 Defender ; 1 module d’engagement ; 1 module radar identification ; 1 module génération énergie ; 4 Modules de lancement terrestre (MLT) ; 2 modules de rechargement terrestre ; 2 shelters atelier.

ESCADRON DE DÉFENSE SOL-AIR 05.950 « BARROIS »

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LES TROUPESMOTORISÉES

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Lieu d’implantation : Istres (Bouches-du-Rhône).

Effectif total de l’unité : 761

Date de création : 1972.

Devise : « Entreprendre pour aboutir »

Subordination : Brigade aérienne d’appui à la manœuvre aérienne (BAAMA), Mérignac (Gironde).

Mission : le 25e Régiment du génie de l’air (25e RGA) est chargé des chantiers de construction et du maintien en état des pistes d’aviation de l’armée de l’air tant en France qu’en opération extérieure. Dépollution pyrotechnique, réparation rapide de pistes, terrassement, revêtement de surface sont autant d’actions nécessaires au bon déroulement des opérations. Le 25e RGA est stationné sur plusieurs sites dont celui de Mont-de-Marsan (Landes) et celui d’Avord (Cher).

Effectif défilant : 12 véhicules.

Autorité défilant en tête : colonel Yann Latil, chef de corps.

Composition et articulation des blocs : Véhicule d’intervention blindé (VIB) du chef de corps ; Véhicule blindé de reconnaissance (VBR) porte-drapeau ; 1 VBR ; 3 tracteurs routiers lourds IVECO et 3 tracteurs routiers moyens Renault Trucks sur porte-engins ; 3 camions MAN bi-benne 6X6.

25E RÉGIMENT DU GÉNIE DE L’AIR

550 militaires de tous les régiments de l’armée de terre se succèdent chaque année à la section d’instruction des spécialistes du génie de l’air pour bénéficier des infrastructures et parfaire leurs connaissances.Le 25e RGA est spécialisé dans les infrastructures aéronautiques horizontales. Le déploiement des infrastructures verticales telles que les abris pour aéronefs est assuré par le groupe aérien d’appui des opérations. Ces deux unités opérationnelles sont parfaitement complémentaires pour appuyer le déploiement des forces lors d’une entrée en premier sur un théâtre d’opérations.Le 25e RGA est la seule unité de l’armée de terre commandée et employée exclusivement par l’armée de l’air.

Tractopelle

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VAB NRBC

LES TROUPESMOTORISÉES

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2E RÉGIMENT DE DRAGONS

Lieu d’implantation : Fontevraud-L’Abbaye (Maine-et-Loire).

Effectif total de l’unité : 892.

Date de création : 1635.

Devise : « Da materiam splendescam » (« Donnez m’en l’occasion et je resplendirai »).

Subordination organique : CFT.

Mission : seule unité de l’armée de terre spécialisée dans la lutte contre les armes de destruction massive et la prévention des évènements NRBC, le 2e Régiment de dragons (2e RD) fournit les moyens de défense NRBC aux forces terrestres et aux éléments interarmées engagés dans les opérations extérieures. Il contribue également à la gestion des conséquences tactiques ou techniques des événements NRBC d’origine militaire, technologique ou terroriste et restaure les capacités opérationnelles des forces impactées, notamment par leur décontamination.

Sur le territoire national, le régiment peut également intervenir en complément des moyens du ministère de l’Intérieur pour des missions spécifiques, telles que les évènements prestigieux ou les sommets importants.

Effectif défilant : 16 véhicules.

Autorité défilant en tête : lieutenant-colonel Olivier Lion, chef de corps.

Composition et articulation : P4 du chef de corps ; P4 porte-étendard ; 2 VAB ; 2 VAB RECO NRBC ; 2 VLRA de décontamination ; 2 véhicules du centre de remise en condition du personnel transportés sur camion de type TRM 10 000 ; 4 VLRA NRBC ; 2 véhicules système de décontamination approfondie.

2015 est l’année des 100 ans de la guerre chimique. En effet, au mois d’avril 1915, près de la ville belge d’Ypres, qui donnera son nom au gaz ypérite, les troupes allemandes utilisèrent pour la première fois le chlore comme arme dans les combats, marquant ainsi le début de l’utilisation de gaz dans la guerre.Régiment dont les origines remontent au XVIIe siècle, le 2e RD a été transformé en unité spécialisée dans le domaine NRBC il y a dix ans, devenant ainsi l'héritier de l’ensemble des unités de défense NRBC qui ont pu exister dans l’armée française depuis 1915.

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LES TROUPESMOTORISÉES

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Lieux d’implantation : 21 centres en métropole ; 2 centres outre-mer (Guyane et Guadeloupe) ; Strasbourg (Bas-Rhin) pour l’antenne de déminage ; Suippes (Marne) pour le centre de coordination ; Orly (Val-de-Marne) et Roissy (Val-d’Oise) pour les aéroports ; Calais (Pas-de-Calais) pour Eurotunnel ; Mort-Mare (Meurthe-et-Moselle) pour l’école.

Effectif total de l’unité : 294.

Date de création : 1945.

Devise : « Réussir ou périr ».

Subordination organique : sous-direction des moyens nationaux de la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises, Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Mission : le service de déminage de la sécurité civile est réparti sur tout le territoire français et outre-mer. Les démineurs sont chargés de détecter, enlever, désamorcer si nécessaire ou détruire des objets suspects allant du simple colis à la munition de guerre ou à l’engin explosif. Ils assistent les forces de l’ordre dans les interventions qui nécessitent leurs compétences. Le service de déminage dispose d’un groupe de plongeurs et d’une unité d’intervention en milieu périlleux.

Effectif défilant : 7 véhicules.

Autorité défilant en tête : commissaire divisionnaire de police Christophe Bellini, chef du service du déminage.

Composition et articulation : 1 véhicule de commandement porte-drapeau ; 1 fourgon de déminage ; 2 Land-Rover avec remorque Gator ; 2 poids lourds de déminage ; 1 véhicule module d’appui à la gestion de crise (MAGEC).

SERVICE DU DÉMINAGE DE LA SÉCURITÉ CIVILE

Le bureau du déminage est un acteur majeur de la lutte anti-terroriste : les démineurs sont intervenus aux côtés du GIGN lors de l’assaut contre les frères Kouachi à Dammartin en Goële en janvier 2015 : ils ont sécurisé le site afin de permettre aux forces de l’ordre d’investir les lieux.Le centre de déminage de Guyane participe à la sécurisation des lancements des satellites de la base de Kourou.La dépollution du territoire de l’ensemble des mines et engins de guerre des derniers conflits est toujours en cours. 850 tonnes de munitions actives sont traitées et éliminées chaque année pour une moyenne de 12 500 interventions. S’ajoutent à cette mission les 2 200 interventions annuelles sur colis suspects.

Véhicule MAGEC

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LES TROUPESMOTORISÉES

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Lieu d’implantation : Paris et les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne).

Effectif total de l’unité : 8 094.

Date de création : 1811.

Devise : « Sauver ou périr ».

Subordination organique : préfet de police de Paris.

Mission : la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a pour mission le secours, la défense contre les incendies et la lutte contre les sinistres, catastrophes et risques technologiques et urbains, dont les risques NRBC. Les pompiers reçoivent des formations spécifiques, en secourisme et dans la spécialité incendie-sauvetage. Intervenant dans une mégalopole de près de 7 millions d’habitants, les sapeurs-pompiers de Paris sont des spécialistes du risque et du secours. La couverture opérationnelle interdépartementale de la brigade – Paris et les trois départements de la petite couronne – est un cas unique en France.

Effectif défilant : 19.

Autorité défilant en tête : général Gaëtan Poncelin de Raucourt, commandant la BSPP.

Composition et articulation : VLRA du général ; 2 véhicules sapeurs-pompiers tout terrain ; 4 véhicules électriques (SPVLE) ; 2 véhicules de secours et d’assistance aux victimes ; 2 ambulances de réanimation ; 2 véhicules Premier secours (PS) ; 2 camions citerne ruraux ; 2 échelles pivotantes automatiques encadrant 2 bras élévateurs articulés.

In memoriam

En 2014, deux sapeurs-pompiers sont décédés en intervention.

4 SPVLE sont présents dans le défilé. La BSPP expérimente depuis quelques mois des véhicules électriques prêtés par des constructeurs, pour des missions de soutien logistique. Cette expérimentation permettra à la brigade d’appréhender l’opportunité d’un recours moindre aux énergies fossiles à l’horizon du prochain plan d’action 2016-2021.

BRIGADE DE SAPEURS-POMPIERS DE PARIS

Véhicule PS

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CLÔTUREDU DÉFILÉ

SOMMAIRE DE LA CLÔTURE DU DÉFILÉ

Fanfare du régiment de cavalerie de la garde républicaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74Régiment de cavalerie de la garde républicaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75Animation de clôture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76Départ du Président de la République . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77

73

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CLÔTUREDU DÉFILÉ

74

FANFARE DU RÉGIMENT DE CAVALERIEDE LA GARDE RÉPUBLICAINE

Lieu d’implantation : Paris, quartier des Célestins.

Effectif total de l’unité : 53.

Date de création : 1802.

Subordination organique : régiment de cavalerie de la garde républicaine, Paris.

Mission : la fanfare de cavalerie de la garde républicaine escorte à cheval le Président de la République et les hôtes étrangers en visite officielle en France. Elle a pour particularité d’être la seule au monde à jouer au trot enlevé tandis que le reste du régiment défile au trot assis.

La fanfare de cavalerie de la garde républicaine est également présente, à pied, dans la cour du Palais de l’Élysée à l’occasion des visites officielles.

Effectif défilant : 33.

Autorité défilant en tête : capitaine Jacques Le Blay, trompette-major.

Composition et articulation : le trompette-major, chef de la fanfare ; 2 timbaliers ; au 1er rang, les 1res trompettes 1re reprise (7) ; au 2e rang, les 1res trompettes 1re reprise et 2e reprise (7) ; au 3e rang, les 1res trompettes 2e reprise (7) ; au 4e rang, les trompettes cors (5) et trompettes basses (2) ; au 5e rang, les trompettes basses (3) et les contrebasses (4).

C’est un arrêté du Premier consul qui instaura une garde municipale à Paris, au sein de laquelle servaient alors 4 trompettes et 1 trompette-maître. En 1849, le chef de corps de la garde républicaine demande à Jean-Georges Paulus, un musicien de marine, de constituer une fanfare à 12 trompettes.La trompette de cavalerie servait de moyen de transmission sur les champs de bataille. Afin d’être aisément reconnaissable, le trompette arborait sur son casque, une crinière rouge.

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RÉGIMENT DE CAVALERIE DE LA GARDE RÉPUBLICAINE

Lieu d’implantation : Paris, quartier des Célestins pour le 1er escadron et quartier Carnot pour les 2e et 3e escadrons.

Effectif total de l’unité : 553.

Date de création : 1802.

Subordination organique : commandement de la garde républicaine, Paris.

Mission : le régiment de cavalerie de la garde républicaine assure des missions d’honneur au profit des hautes autorités de l’État. En outre, il met en œuvre la grande escorte à cheval du Président de la République et des chefs d’États étrangers en visite officielle en France et participe aux grandes cérémonies patriotiques en défilant à cheval.

Dernière unité montée de l’armée française, le régiment de cavalerie de la garde républicaine assure quotidiennement des missions de sécurité publique à cheval dans Paris, en province ou outre-mer. Ainsi, il est amené à encadrer les grands rassemblements tels que les rencontres sportives ou concerts, les événements prestigieux, les sommets importants comme le G8 ou le G20, et participe au plan de lutte contre la délinquance.

Le régiment de cavalerie effectue plus de 10 000 patrouilles à cheval par an et assure, au profit de la préfecture de Police, en complément des forces à pied, le maintien de l’ordre au Parc des Princes et au Stade de France.

Enfin, il maintient en alerte un peloton de 24 cavaliers en mesure d’être projeté sous un bref préavis sur un événement inopiné, lorsque la composante équestre apporte une réelle plus-value, notamment lors de recherches de personne disparue en zone forestière.

Effectif défilant : 237.

Autorité défilant en tête : colonel Alain Puligny, chef de corps du régiment de cavalerie de la garde républicaine.

Composition et articulation : le chef de détachement ; le commandant en second ; l’étendard et sa garde ; 1er escadron (à 66 sabres, remonté en chevaux alezans) ; 2e escadron (à 66 sabres, remonté en chevaux bais) ; 3e escadron (à 66 sabres, remonté en chevaux bai brun).

Chaque année, le régiment met au service de la sécurité publique des postes à cheval saisonniers de sécurité publique sur tout le territoire national. Du 15 juillet au 31 août, 15 postes à cheval renforceront la gendarmerie départementale dans des zones touristiques très fréquentées (massifs forestiers, sites côtiers).Hommes et femmes doivent mesurer au minimum 1,70 m, être reconnus aptes physiquement à la pratique de l’équitation et détenir au moins le « galop 5 ». Quant aux chevaux, ils sont choisis avec grande attention puisqu’ils doivent mesurer 1,65 m au garrot minimum, être de robe franche et avoir de bons aplombs. Ces chevaux intègrent à l’âge de 3 ans le centre d’instruction équestre de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), où ils sont préparés pendant deux ans avant d’intégrer le régiment de cavalerie pour l’apprentissage militaire. Ils deviennent ainsi aptes à progresser dans un environnement hostile, ville, foule et à rester calme dans des ambiances difficiles : lumière artificielle, fumigènes, bruits, musiques puissantes, détonations...

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ANIMATION DE CLÔTURE

L’animation de clôture est l’occasion cette année de célébrer le 70e anniversaire de la Libération de la France.

Créé par le général de Gaulle le 16 novembre 1940 à Brazzaville, l’Ordre de la Libération est destiné à récompenser les personnes ou les collectivités, militaires ou civiles, qui se sont distinguées dans l’œuvre de la libération de la France et de son Empire. Il est le deuxième ordre national français après la Légion d’honneur et ne comporte qu’un seul et unique grade.

L’animation de clôture est accompagnée de la musique de la garde républicaine.

20 jeunes volontaires du service civique portent les coussins brodés au nom des unités et communes Compagnons de la Libération.

Largués d’un hélicoptère au-dessus de Paris, 7 parachutistes de l’école des troupes aéroportées de Pau, sportifs de haut niveau dans leur discipline et détenteurs des titres nationaux et internationaux, sautent sur la place de la Concorde, face à la tribune présidentielle.

Une fois posés, ils déploient devant les autorités les drapeaux de la France, du Mexique, de l’Union européenne et un emblème aux couleurs de l’Ordre de la Libération.

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DÉPART DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Après l’animation de clôture du défilé, le GMP descend de son VLRA et, suivi de son porte-fanion et de son aide de camp, vient saluer le Président de la République, face à la tribune officielle.

Le Président de la République rejoint le GMP et répond à son salut.

Il gagne ensuite la tribune officielle où l’attend le cortège présidentiel.

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Chef de projet : lieutenant-colonel Xavier Pons Chefs de projet adjoint : capitaine Gaëlle Rothureau, Delphine Rousseau

Chef du bureau Éditions : capitaine de frégate Jérôme BaroëDirecteur artistique : Jean-Charles Mougeot

Conception maquette et illustration : Thierry VéronIconographes : Christophe Deyres, Carole Vennin

Secrétaire de rédaction : Isabelle ArnoldChef de fabrication : Thierry LepschImpression : Pôle graphique de Paris

Création Dicod - juillet 2015

Délégation à l’information et à la communication de la défense

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