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Sorghum in poultry feed brings extra value to the crop-livestock system (French)

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50 • Programme de recherche du CgIAR sur les systèmes des zones arides

LE SORghO DANS L’ALIMENTATION DE LA vOLAILLE CRéE uNE vALEuR SuppLé-MENTAIRE pOuR LE SySTèME AgROpASTORAL

En démontrant que le sorgho sans tanin a une valeur nutrition-nelle comparable à celle du maïs, les chercheurs de l’ICRISATont pu montrer que cette céréale produite au niveau localconstitue une bonne solution de rechange pour l’aliment volailleen Afrique de l’Ouest, lorsque les prix des céréales sont lesmêmes. Dans le cadre d’expériences entreprises en Inde et au Niger,des variétés de sorgho mises au point par l’ICRISAT et l’Institutnational de recherche agronomique du Niger (INRAN) étaientpareilles à celles du maïs en ce qui concerne la valeur nutri-tionnelle pour les poulets de chair et les pondeuses (Partha-sarathy et al., 2005, Issa et al., 2007, Issa 2009).

Le sorgho constitue la cinquième culture la plus largement pro-duite au monde, l’Inde étant la plus grande zone de production,suivie du Nigéria, du Soudan et du Niger. Cinquante-trois pourcent (53 %) de la superficie de production mondiale est situéeen Afrique subsaharienne, où le sorgho vient en deuxième po-sition après le maïs, en termes de superficie cultivée. Les im-portations du maïs et son utilisation comme denrée alimentairecontribuent aux coûts de production élevés qui constituent laprincipale contrainte à la production avicole au Niger et au Ni-géria (Maizama et al., 2003, Issa et al., 2009, Kawari et al.,2011). En termes de composition chimique, la graine de sorghocontient 2 650 kcal/kg d’énergie susceptibles d’être métaboli-sés et 10 % de protéines brutes, ce qui est légèrement inférieuraux 3 300 kcal/kg d’énergie susceptibles d’être métabolisés dumaïs, mais plus élevé que ses 9 % de protéines brutes. Le sor-gho est proche du maïs en termes de composition approxima-

tive, sauf pour les variations au niveau des protéines, de l’acidelinoléique et de la concentration minérale, ce qui en fait un can-didat pour l’alimentation de la volaille dans certaines parties dumonde. Par ailleurs, Hancock et al. (2000) étaient d’avis qu’unetransformation appropriée améliorait la valeur nutritive du sor-gho pour la volaille à des niveaux similaires à celle du maïs.Par conséquent, grâce à la sélection de bonnes variétés et àun traitement approprié, le sorgho pourrait jouer un rôle impor-tant dans l’alimentation des animaux (volaille et poisson) enAfrique de l’Ouest. Les populations pauvres et défavoriséessont les principaux consommateurs de sorgho, tandis que l’in-dustrie de la brasserie est à l’origine de la demande de la cul-ture au Nigéria.

A travers son Projet de chaînes de valeur de transformation dusorgho, le Gouvernement du Nigéria entend augmenter la pro-duction de sorgho de 4 millions de tonnes et accroître la de-mande industrielle et l’utilisation dans la même proportion. Lesquantités supplémentaires de sorgho produites devraient êtreabsorbées par les marchés industriels pour les aliments forti-fiés, le malt et les boissons à base de malt, ainsi que la farinede sorgho de grande qualité et les aliments bétail. A la diffé-rence du maïs, le Nigéria n’importe, à l’heure actuelle, pas desorgho dont le coût représente environ 80 % de celui du maïsau niveau de l’office de commercialisation des céréales. Si laproduction de volaille doit être accrue dans les zones semi-arides caractérisées par des conditions de sécheresse récur-rente et des mauvaises conditions du sol, l’utilisation decultures céréalières bien adaptées telles que le sorgho doit être

Les essais diététiques effectués par l’ICRISAT au Niger, au Nigéria et en Inde ont permis de dis-siper les préoccupations des aviculteurs concernant l’utilisation du sorgho en lieu et place dumaïs pour l’alimentation de la volaille. un problème majeur auquel est confrontée la productionavicole au Niger et au Nigéria concerne l’insuffisance de l’approvisionnement en ingrédientsentrant dans la composition des aliments pour animaux, dont le coût est élevé et pour lesquelsle maïs constitue la principale source d’énergie. Des sources d’énergie de rechange telles quele sorgho pourraient réduire le coût élevé de l’aliment volaille.

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Reprendre possession des terroirs, apporter davantage de la nourriture et de l’espoir

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étudiée, en particulier compte tenu de la pénurie actuelle d’in-formations appropriées sur la composition chimique, les fac-teurs antinutritionnels et la valeur alimentaire des différentesvariétés de sorgho en tant que source d’énergie pour l’alimen-tation des poulets de chair.

Néanmoins, les aviculteurs et le personnel de vulgarisationdans le Sahel ont des préoccupations quant à l’utilisation dusorgho dans les aliments, à cause de la faible valeur nutrition-nelle perçue du sorgho produit au niveau national. Ainsi, uneexpérience de production de poulets de chair a été mise enroute au Niger et au Nigéria afin de déterminer la valeur nutri-tionnelle des aliments des poulets de chair préparés en utilisantdu maïs ou du sorgho, le but étant de démontrer les avantagesdes aliments à base de sorgho à des niveaux d’inclusion de 0,25, 50, 75 et 100 %.

Niger: Ce projet a été exécuté par ICRISAT-Niger et l’INRAN,de concert avec la ferme avicole Guidan Gona à Maradi comp-tant un total de 240 poussins de poulets de chair d’un jour dela souche de volaille précoce qui ont été répartis de manièrerandomisée dans 20 enclos (12 volailles par enclos) avec qua-tre enclos par traitement et cinq traitements, du 6 juin 2014 àla ferme avicole de Maradi au Niger pendant sept semaines.Les poussins ont été placés sur une litière profonde dans unbâtiment dont un côté était ouvert, avec 1,4 m2/enclos. Lesfourchettes de température (29 à 37°C), d’humidité (23,6 à 24,4%) et de vitesse du vent (1,40 à 1,5 m/s) ont été observéesdans la journée. Les vaccinations comprenaient NewcastleHB1/Lasota (NVD-I2) et Gumboro (Nobilisgumboro 228 E).Les poulets ont été admis à consommer les aliments et l’eau àvolonté, l’aliment témoin étant à base de maïs mélangé à dela farine de poisson et d’arachide en guise de suppléments deprotéines primaires. L’alimentation a été formulée à 1,2 et 1,1Lys (lysine alimentaire) du jour 0 au jour 21 et du jour 21 aujour 49, respectivement. Le sorgho a remplacé le maïs sur une

base poids/poids de manière que les traitements soient : 75 %+ 25 % de sorgho, 50 % + 50 % de sorgho, 25 % + 75 % desorgho et uniquement du sorgho. Le maïs était importé du Ni-géria et le Sepon 82 a amélioré le sorgho avec des grainsblancs et aucun tanin détectable n’a été utilisé. Des échan-tillons de maïs et de sorgho et d’aliments ont été recueillis etanalysés afin de calculer les composantes approximatives(AOAC, 1990) et la taille des particules. Le poids corporel depoussins a été enregistré les jours 0, 21 et 49. A la fin de l’ex-périence, cinq poulets par enclos ont été choisis de manièrealéatoire et tués pour l’analyse de la carcasse. Les critères deréponse étaient le poids vif (à J0, 21, et 49), le gain moyen quo-tidien (GMQ à J 21 et 49), la consommation moyenne quoti-dienne (CMQ à J 21 et 49), le ratio gain-aliment (G : A à J 21et 49), ainsi que le poids de la carcasse et le rendement enviande. Toutes les données relatives à la croissance et à la car-casse ont été analysées en tant que plan en blocs aléatoirescomplets en appliquant la procédure mixte SAS Proc. Le poidsvif a été utilisé comme covariable pendant l’analyse des don-nées relatives à la carcasse.

Les données concernant la croissance et la carcasse de 240poulets de chair ont été collectées dans un essai de croissancede 49 jours, et toutes ont été jugées normales (P > 0,15). A J21, le GMQ étant plus élevée (14,5 g) chez les poussins nourrisavec 50 % de maïs + 50 % de sorgho. Les gains journaliersmoyens étaient similaires à ceux-ci (31 à 37 g). Le faible niveaude GMQ dans l’expérience pourrait être provoqué par le stressdû à la chaleur extrême dans le bâtiment ventilé naturellement(26 à 40°C).

Dans l’essai effectué, le poids corporel (PC) à J 1, J 21, et J49, était similaire (P < 0,14) pour les poussins nourris au maïs,75 % de maïs + 25 % de sorgho, 50 % de maïs + 50 % de sor-gho, 25 % de maïs + 75 % de sorgho et le sorgho seul.

Traitements

Paramètre Maïs 75% maïs 50% maïs 25% maïs Sorgho Moyen Ecart-type Valeur + 25% + 50% + 75% de l’erreur de Psorgho sorgho sorgho

Nombre 48 48 48 48 48 48 -PC à J-1, g 41 40 41 41 42 41 2 P > 0.92PC à J-21, g 283 290 346 299 306 305 38 P > 0.14PC à J-49, g 1405 1418 1458 1474 1340 1419 83 P > 0.17Consommation à J-1-21, g 24 24 26 23 23 24 2 P > 0.18Consommation à J-21-49, g 72 72 77 77 70 74 5 P > 0.11Gain de poids à J-1-21, g 11.5 11.9 14.5 12.3 12.6 12.6 1.8 P > 0.14Gain de poids à J-21-49, g 40.1 40.3 39.7 41.9 36.9 39.8 3.0 P > 0.22Aliment/gain à J-1-21 489 497 556 535 554 527 26 P > 0.27Aliment/gain à J-21-49 558 550 520 544 528 540 23 P > 0.70Poids en carcasse, g 1013 1014 1015 1017 1061 1023 7 P < 0.01Rendement en viande, % 71.40 71.37 71.42 71.45 70.75 71.29 0.21 P > 0.70

Tableau 11 : Performance de croissance et mesures de la carcasse des poulets de chair nourrisavec des aliments à base de maïs et de sorgho à maradi, niger

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En utilisant le PC comme covariable, tous les pouletsavaient un poids en carcasse (P > 0,68) et un rendementen viande similaires. En effet, les mesures de la carcasseétaient similaires pour tous les traitements, ce qui favorisela substitution avec le sorgho en lieu et place de maïs, si leprix était moins cher. En résumé, les poulets nourris avec lacomposition à base de maïs, de sorgho ou de maïs-sorgho,avaient une performance en termes de croissance et descaractéristiques de carcasse similaires. Ainsi, le sorgho sanstanin avait une valeur nutritionnelle comparable à celle dumaïs et en Afrique de l’Ouest, et de ce fait, le sorgho localest une bonne solution de rechange pour les aliments vo-laille lorsque les prix des céréales sont similaires. Il est doncimportant de mettre le sorgho à la disposition des aviculteurset d’autres transformateurs.

Nigéria: L’ICRISAT a collaboré avec la Chaîne de valeurde la transformation du sorgho du Programme de transfor-mation agricole du Nigéria et le Centre de l’agriculture enzone aride, Université de Bayero, Kano (CDA) pour réaliserplusieurs études conçues par les parties prenantes afind’évaluer la valeur de remplacement de certaines variétésde sorgho retenues parmi les principaux groupes sur la basedes caractéristiques des semences présentes dans le pays.Kaura représente le grand groupe à grains jaunes clairs, Fa-rafara le groupe à grains très blancs, et le sorgho rouge legrand groupe comprenant plusieurs races primitives et àgrains bruns rougeâtres que l’on rencontre dans les savanesguinéennes.

La variété ICSV 400, une variété améliorée homologuée auxgrains de couleur crème claire typique, associée à la plupartdes variétés introduites et quelques hybrides disponibles auNigéria, a fait l’objet d’une évaluation. Les résultats ont étépositifs, en particulier au cours des quatre premières se-maines. Hormis le sorgho rouge, les échantillons d’aliments

à base des trois autres variétés de sorgho (Farafara, ICSV400 et Kaura) étaient meilleurs ou aussi bons que l’alimentà base de maïs (Figure 10). Dans l’essai final avec les pou-lets de chair, il n’existait aucune différence significative entreles variétés de sorgho et entre les valeurs moyennes du sor-gho et l’aliment à base de maïs pour le gain final en poidscorporel.

Bien que l’indice de consommation semble plus élevé pourle maïs, les aliments à base de sorgho avaient un indice net-tement plus faible en ce qui concerne l’aliment par rapportau coût du gain en poids (Tableau 12). Ceci signifie que lespaysans peuvent remplacer le maïs dans l’aliment volaille à50 % ou 100 % par le sorgho et, pendant sept mois de l’an-née, lorsque le prix du sorgho est inférieur à celui du maïs.Les coûts de production de l’aliment et des poulets peuventêtre considérablement réduits en utilisant le sorgho commeprincipale source d’énergie dans les aliments volaille.

Afin de présenter aux acteurs de la filière la performancedes poulets nourris avec des rations de sorgho, une grandejournée aux champs a été organisée le 11 décembre 2014dans la ferme de recherche à Imawa, LG de Kura, Etat deKano en collaboration avec le Bureau de la filière sorgho etCDA. Plus de 100 participants, notamment des aviculteurs,des producteurs d’aliments volaille, des producteurs et pro-ductrices de sorgho, des chefs traditionnels et des respon-sables politiques, ont honoré l’événement de leur présence.La rétroaction de cette journée aux champs, qui a égalementcontribué à nouer des liens entre les acteurs, comprenaitune demande des aviculteurs pour la filière en vue d’orga-niser des démonstrations similaires avec les pondeuses. Ce défi est pris en compte dans le cadre des activités 2015de l’ICRISAT, du Centre de l’agriculture en zone aride del’Université de Bayero, Kano, et de la Chaîne de valeur dusorgho.

Semaine 1

Maïs

T1(Contrô

le) 100%

Sorgho ro

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Semaine 2

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Traitements

Semaine 3 Semaine 4

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ia

T1 (contrôle) 100%T2= 50% remplacement avec FarafaraT3= 50% remplacement avec FarafaraT4= 50% remplacement avec KauraT5= 50% remplacement avec Kaura

T6= 50% remplacement avec ICSV400T7= 50% remplacement avec ICSV400T8= 50% remplacement avec Sorgho rougeT9= 100% remplacement avec Sorgho rouge

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Reprendre possession des terroirs, apporter davantage de la nourriture et de l’espoir

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Tableau 12 : Principaux effets du niveau d’intégration du sorgho dans la performance des pouletsde chair en fin de cycle (4-8 semaines)

Niveau d’inclusion

Paramètres 0 % 50 % 100 %Poids corporel initial (g) 1 076,63 1 074,18 1 073,29Poids corporel final (g) 2 271,53 2 330,21 2 267,70Gain total en poids (g) 1 194,90 1 256,03 1 194,41Poids journalier moyen (g) 56,9 59,81 56,88Consommation totale d’aliment (g) 3 407,60 3 091,90 3 136,90Consommation moyenne quotidienne (g) 121,70 110,30 112,00Indice de consommation 2,28 2,00 1,91Coût des aliments N/gain en kg 297,77 223,21 232,47Mortalité (%) 5,33 4,00 4,33

pARTAgE DE NOuvELLES IDéES pOuR LA BOuLANgERIE ET pOuR ALIMENTERLES CuISEuRS AvEC Du SORghO

Les participants à l’atelier, qui visait à renforcer les capacitésdes femmes rurales en vue de mettre à jour les objectifs dela transformation de la Chaîne de valeur du sorgho du Ni-géria (STVC) afin de réduire la pauvreté, d’améliorer la sé-curité alimentaire, la nutrition et la santé des femmes et desenfants, ont également offert leur appui pour la créationd’une « Association de transformatrices et de vendeuses desorgho » et proposé d’assurer la formation d’autres femmesau sein de leurs communautés sur les nouvelles technolo-gies. Elles ont sollicité le soutien de la STVC, de l’ICRISATet de ses partenaires afin d’atteindre ces objectifs.

L’ICRISAT et la STVC ont saisi cette occasion pendant laformation organisée au seuil de l’Administration locale deKura, Etat de Kano pour approcher Africent Integrated Trade

Microfinance Cooperative Society qui avait assuré la forma-tion sur la carbonisation des déchets agricoles pour fabri-quer du charbon bio. L’adoption à grande échelle de cettetechnologie contribuera à réduire la déforestation dans lesrégions semi-arides étant donné que les femmes peuventutiliser le charbon bio comme source d’énergie de rechangeau sein du ménage, ainsi que de génération des revenus.

Par ailleurs, Africent a promis la mise en lien avec les mar-chés et la fourniture de crédit aux entrepreneures intéresséespar la fabrication de charbon bio. Les matériaux de fabrica-tion du charbon bio comprennent des matières facilementdisponibles telles que les résidus de cultures, les adventices,la paille de riz et les adventices des canaux d’irrigation quiabondent en milieu rural dans le Nord du Nigéria.

De nouvelles techniques de production en boulangerie et de charbon bio ont été introduites auprèsdes agricultrices à Kano, Nigéria, afin de leur permettre de bénéficier des technologies pour amé-liorer la chaîne de valeur du sorgho. un atelier de formation des formateurs portant essentiellementsur l’utilisation du sorgho dans la fabrication de produits boulangers tels que les gâteaux, les bis-cuits et le pain, ainsi que la production de charbon biologique, a été organisé. vingt-et-une vulgari-satrices et responsables de groupe du projet de développement agricole de l’Etat de Kano se sontfamiliarisées avec les avantages du sorgho, les pratiques de sûreté des aliments, l’hygiène, l’assai-nissement et l’entrepreneuriat au cours d’un atelier de deux jours organisé par l’ICRISAT.

Cette recherche avait été entreprise dans le cadre des Programmes de recherche du CGIAR sur les céréales des zones arides etles systèmes des zones arides.

Démonstration de la carbonisation de la paille de riz.

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