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Association de Lutte Contre le Sida www.alcsmaroc.ma AFRAVIH 2012 6 Conférence Francophone VIH/SIDA Genève, Suisse 25 - 28 mars 2012 e

Abstracts de l'ALCS - 6ème conférence internationale francophone VIH/sida (AFRAVIH 2012)

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Abstracts présentés par l'ALCS à la 6ème conférence internationale francophone VIH/sida (AFRAVIH 2012) Du 25 au 28 mars 2012 - Genève, Suisse

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Association de LutteContre le Sida

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w.a

lcsm

aroc

.ma 5eConférence

FrancophoneVIH/SIDAFaculté de Médecine et de Pharmacie

CasablancaMaroc

28 - 31 mars 2010

Siège socialôpitaux,

CP 20360, Casablanca, MarocTéléphone: (212) 5 22 22 31 13/14

Fax: (212) 5 22 22 28 59E-mail: [email protected]

Site web: www.alcsmaroc.maLigne d'écoute: Allo...Info sida: 0801002525

AFRAVIH 20126 Conférence FrancophoneVIH/SIDAGenève, Suisse25 - 28 mars 2012

e

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Présentations orales(Interventions en séances plénières, en sessions, satellites, ateliers ou autres)

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Lundi 26 mars

Lundi 26 mars, 10 :30 – 12 :00, session dépistage 1

Intérêt du test rapide dans le dépistage de l'infection à VIH. Quel bilan 8 ans après son introduction au Maroc ? M. Karkouri, C. Gonzalez, M. El Khammas, T. Laalam, H. Himmich

Association de lutte contre le SIDA, Casablanca, MarocObjet de l'étude : L'Association marocaine de Lutte Contre le Sida (ALCS) a mis en place, dès 1992, des Centres d'Informa-

tion et de Dépistage Anonyme et Gratuit (CIDAG) en recou-rant à des tests ELISA. En 2003, grâce à un lobbying auprès des autorités sanitaires, elle a réussi à introduire le test ra-pide (TR) dans ses CIDAG, entraînant un changement dans sa pratique du dépistage du VIH.Aujourd'hui, 8 ans après l'introduction du TR, l'ALCS souhaite évaluer l'apport des TR à sa stratégie de dépistage.

Méthodes : Il s'agit d'une étude analytique des 8 ans d'utili-sation du TR dans les CIDAG de l'ALCS, se basant sur les don-nées issues des registres et bilans d'activité de l'ALCS.

Résultats obtenus : disposer d'un laboratoire, son introduction a permis de dé-multiplier les CIDAG, passant de 5 en 2003 à 23 en 2010.

La fréquentation des CIDAG a connu une hausse signi�ca- tive, passant de 1445 tests en 2003 à 30800 en 2010. La ma-niabilité et la facilité d'utilisation du TR ont également permis à l'ALCS d'organiser, depuis 2007, une Journée Nationale du Dépistage, annuelle et qui, dans son édition de 2010, a enre-gistré 6284 dépistages.

Le TR a�ranchissant de la contrainte de

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Mardi 27 mars

Mardi 27 mars, 14 :00 – 15 :30, session transmission

Conclusion : L'introduction du TR dans les CIDAG a permis une augmentation sans précédent de de dépistage du VIH et une amélioration de sa couverture géographique; toutefois, le recours obligatoire a u test de

constitue toujours une contrainte majeure et retarde, voire empêche, la référence vers les centres de prise en charge. Le passage à une selon un algo-rithme à 2 ou 3 TR - conformément aux recommandations de l'OMS - et d'ores et déjà sujet de plaidoyer de l'ALCS auprès des autorités sanitaires, devrait pouvoir lever cet obstacle. Mais d'autres pistes d'optimisation du TR sont également ex-plorées, comme le dépistage non médicalisé.

En outre, il a été possible de transformer des bus en Unités Mobiles de Dépistage, qui sont aujourd'hui au nombre de 4, sillonnant le pays. Les autorités sanitaires marocaines obli-

geant toujours à tout TR positif par un Western Blot, il n'a pas été noté, en revanche, de diminution du délai de référence des personnes séropositives au TR ni du nombre de perdus de vue au niveau des sites de prise en charge.

Plaidoyer pour l'appropriation de la Recommandation n° 200 de l'Organisation Internationale du Travail concernant la lutte contre le VIH/sida dans le monde du travail au Maroc : un travail d'équipe.A. Douraidi, R. Aboutaieb, H. HimmichAssociation de lutte contre le SIDA (ALCS), Casablanca, Maroc

des savoirs et formation

signi�cative

con�rmer

l'o�re

con�rmation

con�rmation

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Introduction : L'Association marocaine de lutte contre le sida (ALCS) a mis en place un programme de prévention de proxi-mité du VIH à destination des employés et ouvriers, programme s'appuyant sur des partenariats avec les syndicats des travail-leurs, le patronat et les intervenants de la réglementation sociale. Plus récemment, l'ALCS et ses partenaires se sont engagés dans un plaidoyer en faveur de l'adoption, au Maroc, de la Recom-mandation N°200 de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) prônant un engagement national dans la lutte contre

Méthodologie : L'action de plaidoyer a consisté en un renforce-ment des partenariats déjà existants avec l'organisation de 6 séminaires régionaux de mobilisation des inspecteurs du travail, 2 rencontres nationales de mobilisation des centrales syndicales et des représentants de chefs d'entreprises. Ces ren-contres avaient pour but d'émettre une déclaration d'engage-ment national en faveur de l'adoption de la recommandation 200 de l'OIT. Parallèlement, l'ALCS continuait son programme de formation des éducateurs-pairs parmi les travailleurs et de les sensibiliser à l'importance du plaidoyer en faveur de la diterecommandation.

Résultats : Au total, près de 230 éducateurs-pairs ont été formés dont 20% de syndicalistes et 96 inspecteurs du travail mobilisés. L'ALCS et ses partenaires ont réussi , à l'issue des rencontres prévues, à faire adopter un texte d'engagement, résumant des droits des travailleurs en matière de VIH. Cet engagement a été

de ces acteurs a réussi à soumettre la Recommandation 200 au Parlement marocain en juin 2011 en vue de son adoptiondé�nitive.

le sida sur les lieux de travail.

cautionné âr 3 centrales syndicales sur 5. En�n, l'ensemble

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Conclusion :acteurs concernés et leur implication directe dans le plaidoyer en faveur de l'adoption de la Recommandation 200 de l'OITa été à la base du succès de cette campagne de plaidoyer.

du groupe de travail qui a conduit cette action de plaidoyer pour assurer le suivi de l'adoption de la norme puis son appli-cation.

chez les hommes homosexuels et les femmes travailleuses du sexe (1)

Expérience d'un centre de santé sexuelle destiné aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes au Maroc.

Prévention/prise en charge/défense des droits des PVVIH, ALCS, Marrakech, Maroc

Objectif : Au Maroc, pays de faible prévalence du VIH (<0,1%), cette dernière atteint entre 2,3% et 5% chez les HSH. Les prog-rammes de prévention ciblés ont certes permis d'améliorerl'accès des HSH aux services de prévention et de dépistage. Cependant, il est fréquent que certains repoussent , voireévitent, le moment de solliciter des informations, des soins ou des services sur la santé ou le VIH du fait de l'homophobie palpable dans les centres de soins. Les services disponibles res-tent focalisés sur le VIH et ne prennent pas en compte d'autresbesoins de santé pourtant susceptibles d'augmenter la vulné-rabilité.

La construction de partenariats avec les di�érents

En attandant l'adoption dé�nitive de la recommandation, l'ALCSet ses partenaires envisagent à présent d'o�cialiser l'existence

Mardi 27 mars, 14 : 00 - 15 : 30, session prévention

M.Harri, O. Mellouk, Y. Yatine, N. Ra�f, N. Amine, M. Zaghloul

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Méthodes : En 2010, l'ALCS a ouvert un centre de santé pour HSH à Marrakech. Après une évaluation des besoins en matière de santé menée grâce à des focus group, le personnel a étéformé et un package de services élaboré. Il comprend : des consultations médicales et de soins, le dépistage et conseil du VIH et de la syphilis, un conseil sur la sexualité et l'abus de substances, des séances d'éducation thérapeutique, un suivipsychologique et un soutien social pour les plus démunis, dansune démarche de suivi de cas permettant un meilleur suivi des consultants.

Résultats :tants âgés entre 18 et 50 ans. Seuls 55% des consultants se sontprésentés pour un motif lié au dépistage ou VIH. 50% d'entre eux ont des pratiques sexuelles à risque. L'état mental est

16% rapportent avoir subi un viol et acte de violence. 50 consul-tations généralistes ont été réalisés et 71 séances de conseil

de conseil individualisé et 40 sont suivis par le psychologue.

des soins dans le secteur privé.

Conclusion : Notre expérience montre la faisabilité d'un centre

mieux préparer le personnel et de garantir le non jugement. Le centre a mis en évidence des besoins de santé (santé men-tale, violence), jusque là ignorés. Le soin peut être une porte d'entrée à la prévention puisque, même quand la consultationinitiale était d'ordre général ou mental, la majorité des consul-tants ont béné�cié de dépistage et de conseil sur la prévention.

En 12 Mois, le centre a une �le active de 107 consul-

dégradé chez 63% qui sou�rent d'anxiété et de dépression.

de dépistage du VIH et de la syphilis. 60 HSH ont béné�cié

6 ont béné�cié d'un soutien social et d'une aide pour e�ectuer

de santé pour HSH malgré le contexe di�cile à condition de

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Mardi 27 mars, 16 :00 – 17 :30, session recherches

à la recherche

Obstacles à l'accès au traitement du VIH en Afrique du Nord : résultats d'une recherche communautaire.

A. TurkiITPC Afrique du Nord, Marrakech, Maroc

Objectif : Selon l'OMS, la région MENA a le taux d'accès au traite-ment du VIH le plus faible au monde (11%). Il n'existe pas de

Orient à plusieurs égards. Selon les pays, les traitements sont disponibles gratuitement pour tous les patients éligibles. Le faible couverture s'expliquerait par le manque de dépistage.

Méthode : Entre juin et décembre 2011 , ITPC a entrepris

ment dans 6 pays : Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Mauritanie et Egypte. Des chercheurs communautaires par pays, dont

les rapports et documents nationaux et internationaux.Des inter-views ont été réalisées avec les acteurs clés : ministère de la Santé, agences de coopération, personnel soignant et focus group avec des PVVIH.

Résultats : Le taux de couverture de traitement des pays se situe entre 25 et 27%, l'Egypte enregistre celui le plus bas (12%). Le manque d'accès au dépistage est un obstacle majeur. Il est rarement adapté aux populations clés. Malgré l 'existence de recommandations nationales conformes à l'OMS, elles ne sontpas toujours respectées : la prescription des ARV est liée au coutéconomique. La gratuité se limite souvent au traitement ARV.

O. Mellouk, F. Ball, S. Bensaid, R. Elgerzawy, N. Ra�f, S. Sou�,

données propres sur l'afrique du Nord qui di�ère du Moyen

une recherche pour identi�er les barrières à l'accès au traite-

des PVVIH, ont été identi�és et formés. Ils ont passé en revue

communautaires et participation des communautés

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Mardi 27 mars, 16 :00 – 17 :30, session recherches

à la recherchePrévalence et comportements vis-à-vis du VIH/SIDA des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes à Marrakech et Agadir au Maroc.

Le traitement des infections opportunistes et certains examenssont parfois à la charge des PVVIH ou des associations. Seuls le Maroc et la Tunisie assurent un suivi biologique satisfaisant. Les ruptures de stock (ARV et réactifs) sont très fréquentes entrainant des changements de traitement. La centralisation es soins engendre des couts de transports insurmontables, par-fois à l'origine d'arrêt de traitement. En Egypte, des ARV sont fournis sans aucun suivi médical avec le pharmacien comme seul contact. Les formulations pédiatriques manquent au Marocoù les enfants prennent des ARV pour adultes approximative-ment dosés. La stigmatisation et la discrimination dans le milieude soin restent un obstacle commun avec des proportions très élevées en Egypte et en Libye.Conclusion : L'étude révèle une situation très critique de l'accès au traitement et un manque d'implication de la société civile

les ONG et émet des recommandations pour améliorer l'accèsdans le futur.

Association de lutte contre le SIDA, Casablanca ²Associationde lutte contre le SIDA, Marrakech ³Institut national de l'hygiène⁴ONUSIDA ⁵ Programme national de lutte contre le SIDA ⁶Unité de gestion du fonds mondial de lutte contre de le SIDA,la tuberculose et le paludisme, Rabat, Maroc

A. Abadie2, L. Johnston4, O. Mellouk2 , M. Karkouri1 , ,H. Himmich1 , A. Bennani5 , Boutaina. El Omari6 , K. Alami4 , H. Oumzil3

dans ce domaine. Elle identi�e des pistes de plaidoyer pour

communautaires et participation des communautés

¹

N. Ra�f2

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Objectif : Au Maroc, le manque de données sur la prévalenceet les comportementsdes hommes ayant des relations sexuellesavec d'autres hommes (HSH) vis-à-vis de l'infection au VIH/SIDA constitue un obstacle à l'accès à la prévention et aux soins, bien

vulnérable au VIH/SIDA par le plan national stratégique de luttecontre le SIDA.

Méthodes :de Lutte Contre le SIDA, en partenariat avec le ministère de la Santé, l'ONUSIDA, l'Unité de gestion du Fonds Mondial et l'Institut National d'hygiène, a conduit une étude bio-compor-tementale auprès des HSH de 18 ans et plus, habitant dans le site d'étude depuis au moins 6 mois, et ayant eu au moins une relation sexuelle avec un homme dans les six mois précé-dents. Entre novembre 2010 et mars 2012, 669 HSH, recrutés selon la méthode Respondent Driven Sampling, d'échantillon orientée par le répondant, adaptée pour étudier les populations

un prélèvement sanguin.

Résultats : 5,6% des HSH enquêtés à Agadir et 2,8% à Marrakechétaient infectés au VIH/SIDA et 7% à Agadir et 10,8% à Marra-kech à la syphilis. Les HSH déclarent de nombreux partenaires

les six derniers mois de l'argent dans le cadre de relations sexu-elles. Seulement 27,6% des HSH à Agadir et 17,4% à Marrakech déclarent avoir toujours utilisé le préservatif avec leurs

partenaires sexuels pendant les 6 derniers mois. Plus de 80% des HSH ont eu des relations sexuelles avec plusieurs femmes dans les 6 derniers mois, et 75% des HSH enquêtés à Marrakechdisent qu'ils n'utilisent jamais ou rarement le préservatif pources rapports. Bien que 95% disent savoir où obtenir des informations sur le VIH, moins de 40% des HSH enquêtés

que cette population soit identi�ée comme particulièrement

A�n de disposer de données �ables, l'Association

di�ciles à atteindre, ont répondu à un questionnaire et fait

sexuels et plus de 60% d'entre eux a�rment avoir reçu dans

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Valeur ajoutée d'un programme de lutte contre la violence à l'égard des professionnelles du sexe dans le cadre d'une préven-tion de proximité spéci�que : l'exemple de l'ALCS au Maroc.

N. Majjad, H. HimmichALCS, Casablanca, Maroc

ont des connaissances correctes en matière de prévention.Conclusion : La bisexualité reste très fréquente assimilant

les HSH à une « population passerelle ». Or, leurs connaissances sur le VIH/SIDA et les infections sexuellement transmissibles sont insu�santes et ils déclarent des comportements à risques. Ils doivent donc être ciblés en priorité dans nos programmes de prévention, qui doivent être réorientés sur la base des résul-tats de notre étude.

Mercredi 28 mars

chez les hommes homosexuels et les femmes travailleuses du sexe (2)

Introduction : La violence à l'égard des femmes professionnelles du sexe (PS) constitue un important facteur de vulnérabilité decette population à l'infection à VIH. Ces femmes sont subissentla violence in�igée par leurs clients (le plus souvent) et, étantdans l'illégalité, L'article 490 du Code Pénal du Maroc interdisant le travail du sexe, elles subissent en silence les conséquencesde cette violence au lieu de réclamer réparation.

Méthodologie : L'Association marocaine de Lutte Contre le Sida(ALCS) a mis en place, dès 1993, un programme de préventionde proximité auprès des PS basé sur l'approche par les pairs.Depuis juin 2010, ce programme comporte, en plus des presta-tions médicales et éducatives, un programme de lutte contre

Mercredi 28 mars, 8 : 30 - 10 : 00, session prévention

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la violence, en partenariat avec l'ONUFEMMES. Il a pour objectif de renforcer les capacités des intervenantes en matière d'écoute active, de la relation d'aide et de la violence fondée sur le genre. Des conventions avec des associations féminines actives dans le domaine du droit des femmes ont été signées pour assurer une prise en charge psychosociale et juridique des femmes battues.Résultats :professionnelles du sexe ont été réalisés (pour la première foisau Maroc), dont un CD audiovisuel contenant des témoignages.Sa visualisation a encouragé les femmes à parler librement de

organisées mensuellement et encadrées par des avocates et

femmes dont 80 ont été orientées vers des centres d'écoute spécialisés. Le programme a permis également le dévelop-pement d'un véritable travail collaboratif avec des associations féminines pour mettre en place un accompagnement juridique

Conclusion : L'intégration de la question de la violence fondée sur le genre, la mobilisation des intervenants du projet et le tra-vail en collaboration avec les associations féminines ont permis

des solutions de protection aux professionnelles du sexe malgréun environnement socioculturel et juridique défavorables.

leurs sou�rances et des violences lors des séances thématiques

et social des béné�ciaires victimes de violence.

septembre 2011, 45 séances ont été réalisées au pro�t de 510des militantes féministes. Depuis juin 2010 et jusqu'à �n

Des outils spéci�ques d'information, destinés aux

de répondre à un besoin réel des béné�ciaires et de proposer

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Présentations affichées(Posters)

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Campagne de plaidoyer pour les droits humains des personnes usagères de drogues au Maroc.

H. Himmich2 , O. Maguet1 , R. Hasnouni Alaoui4 , A. Kandil3 1Médecins du monde, Paris, France 2Casablanca 3Nador 4Association de lutte contre le SIDA, Tétouan, Maroc

Lundi 26 mars, 9 :00 – 17 :30, session toxicomanieet addiction

Lundi 26 mars

Problématique : Des études récentes font état d'une augmenta-tion du nombre de personnes usagères de drogues (PUD) au Nord du Maroc et de taux de prévalence du VIH entre 7%et 38%. Les PUD sou�rent de l'application de la loi les crimina- lisant et d'un environnement répressif et hostile. C'est pourquoil'Association de Lutte contre le Sida, en complément d'un programme d'échanges de seringue (PES), a mis en place, avec le support de l'Open Society Foundation, une action de plaidoyer sur la question des droits humains (DH) des PUD.

Méthodologie : Une enquête a été menée dans 3 villes du nord

graphique, consommation de drogues, parcours en prison, violations des DH par la police, système de santé et famille), administré à des PUD recrutées en proximité de PES. Une confé-rence nationale a été organisée le 26 octobre 2011 pour communiquer sur les résultats de l'enquête et d'un rapport sur droit et usage de drogue au Maroc.

Résultats : Sur les 300 personnes interviewées, 91% étaient de sexe masculin. 31% vivent à la rue et seuls, 4% avaient une activité professionnelle f ormelle; 96% des femmes et 8%

du pays avec un questionnaire (explorant : pro�l sociodémo-

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des hommes se prostituent; 97% sont consommateurs d'héroïne,les deux tiers étant injecteurs. 80% ont fait l'objet de violence et de harcèlement de la part de la police, 62% de la part de leur environnement. 82% ont été incarcérées entre une et 30 fois (médiane : 3 fois), 50% ont subi des refus de soins. Ces résultats et le rapport juridique ont été largement médiatisés à l'occasion d'une conférence nationale, organisée en partenariat avec le Conseil National des Droits de l'Homme , en présence de représentants des ministères concernés et d'associations de DH. Ces dernières ont signé la« Déclaration de Rabat » appelant au respect des droits des PUD

Conclusion : Cette campagne a permis d'obtenir l'implication des institutions et associations de DH dans la poursuite du plai-

des DH soit inscrite dans toutes les politiques de réduction des risques (RDR). Sa médiatisation auprès du grand public faci-lite d'ores et déjà l'acceptation du travail de proximité en RDR.

de partager cette expérience avec les acteurs régionaux.

Lundi 26 mars, 9 :00 – 17 :30, session dépistages

Programme d'assurance-qualité dans les centres de conseil et test volontaire.M. El Khammas, M. Karkouri, T. Laalam, H. HimmichAssociation de lutte contre le SIDA (ALCS), Casablanca, Maroc

Objectif : L'Association marocaine de Lutte Contre le Sida (ALCS)a mis en place un programme-pilote d'Assurance-Qualité (AQ)de l'activité du dépistage dans l'ensemble de ses Centres d'Infor-

mobiles. L'objectif du programme est l'amélioration de la qualitédes prestations et donc de l'attractivité de ces centres.

doyer auprès des administrations concernées a�n que le respect

En�n, il est programmée une conférence maghrébine a�n

mation et de dépistage Anonyme et Gratuit (CIDAG), �xes et

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Méthodologie : Préalablement au démarrage du programme d'AQ, des normes concernant les structures, les ressources hum-

dures avaient été adoptées par un comité ad hoc. Le programme comporte une autoévaluation interne pour chaque site ainsi que des missions de supervision menées par le Coordinateur des CIDAG de l'ALCS. Ce dernier mène des entretiens avecles médecins conseillers et les responsables locaux des sectionsde l'ALCS dont chaque CIDAG dépend, ainsi qu'une enquête de satisfaction auprès des usagers. Le pilotage du programme est assuré par un comité de suivi constitué de médecins conseil-lers, de politiques et du Coordinateur des CIDAG. .

Résultat : Depuis le démarrage du programme en 2010,

au programme. Trois sites ont été reconstruits et 2 autres ont

en conformité avec les normes. L'ensemble des CIDAG a été misà niveau en termes d'équipements et

tialité et l'éthique sont respectées. Le système d'aiguillage versles centres de prise en charge est généralement respecté

Conclusion : Ce programme a permis d'instaurer une culture de la qualité dans les CIDAG de l'ALCS et de construire des liens

normes établies , notamment en termes d'aménagementdes sites, permettant de mobiliser des fonds pour leur mise en conformité, garantissant, à terme, une meilleure attractivité vis-à-vis des populations cibles. Ce programme sera désormais reconduit annuellement.

béné�cié de gros travaux de réaménagement pour leur mise

et e�cace. les usagers interviewés semblent satisfaits de la qualité des prestations services o�erts.

27 CIDAG �xes et 4 unités mobiles de dépistage ont participé

de con�ance entre les di�érents intervenants du dépistage. Il aégalement permis de pointer des insu�sances par rapport aux

de matériels. La con�den-

aines et matérielles et di�érents aspects de gestion et de procé-

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Lundi 26 mars, 9 :00 – 17 :30, session dépistages

La Journée nationale du dépistage VIH : cinquième édition, mai 2011. Une action à pérenniser.

M. El Khammas, A. Douraidi, M. Karkouri, H. HimmichAssociation de lutte contre le SIDA (ALCS), Casablanca, Maroc Introduction :ciation marocaine de Lutte Contre le Sida (ALCS) a organisé, en 2011, la cinquième édition de la Journée Nationale du Dépis-tage (JND). Celle-ci est également l'occasion de tisser des lienssolides avec di�érents partenaires, de communiquer autour de la thématique VIH/SIDA et de combattre la stigmatisation qui y est liée. Les éléments de réussite et les pistes d'améliora-tion encouragent à la pérennisation de cette journée.

Description : L'organisation de la JND a nécessité de mettre en

communautaires, autorités locales, cabinet médical privé). La logistique était assurée par le Coordinateur du dépistage de l'ALCS. Une vaste opération de mobilisation des volontaires de l'ALCS assurant l'encadrement de l'action, ainsi que des mé-decins sonseillers a été également mené.En�n, le système desuivi de la journée comportait 3 niveaux d'information, points de dépistage, section locale de l'ALCS puis Siège National.

Résultats : Seize régions furent (39 villes et 14 villages) par 81 points de dépistage dont 12 points par les 4 unités mobiles de

dépistage de l'ALCS, 9 centres de santé gouvernementaux, 5 maisons de jeunes, 33 locaux associatifs d'associations théma-tiques partenaires (féminines, droits humains, développement,…)et un cabinet médical privé. Les tests étaient assurés par 83 médecins conseillers, avec le support de 307 volontaires. Près

A�n d'améliorer l'accessibilité du test VIH, l'Asso-

place des partenariats avec di�érents partenaires (associations

dépistage; les 69 points �xes étaient repartis sur 21 centres de

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de 31980 contacts ont été enregistrés, 64436 brochures

(43% de femmes) dont 28 positifs.

Conclusion : Le travail collaboratif avec l es partenaires gouver-nementaux et les ONG partenaires, la dynamique et la mobi-lisation interne engendrée ont sans doute contribués à la réus-site de la journée qui est aussi l'occasion de communiquer sur le VIH et de lutter contre la stigmatisation et la discrimination qui y sont liées.

Accompagnement des mères vivant avec le VIH face à l'annonce de la séropositivité de leur enfant : option ou nécessité ?

H. Setti, F. Rhoufrani, M. Karkouri, H. HimmichAssociation de lutte contre le SIDA, Casablanca, Maroc

Mardi 27 mars, 9 :00 – 17 :30, session observance

Mardi 27 mars

Objet de l'étude : L'Association marocaine de Lutte Contre le Sida (ALCS) dispose d'un programme d'accompagnement

té vécue et exprimée de mères vivant avec le VIH de gérer la séropositivité de leur enfant, l'association a mis en place un programme d'accompagnement des mères séropositives, pour les accompagner face à l'annonce de la séropositivité à leur enfant et la gestion de celle-ci.

Méthodes : Le programme a consisté en une formation spécia-lisée de médiateurs thérapeutiques sur l'accompagnement des mères à faire l'annonce et la préparation des enfantsà l'annonce, avec production d'un matériel pédagogique

et 31612 préservatifs distribués. En�n, 6938 tests ont été réalisés

psychosocial des personnes vivant avec le VIH. Face à la di�cul-

spéci�que et adapté à l'enfant. Pour évaluer l'impact de cette

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formation, l'ALCS a suivi, prospectivement, entre 2009 et 2011, 20 mères vivant avec le VIH d'enfants séropositifs, ayant toutes refusé initialement d'annoncer à leur enfant son infection par le VIH. Le suivi consistait en des entretiens semi-directifs, de questionnaires et de consultations psychiatriques.

Résultats obtenus : La moyenne d'âge des enfants était de 6ans [4-11 ans]. Les 20 femmes étaient issues de milieux socioéco-

6 étaient dépressives, 8 anxieuses et 15 rapportaient un très fort

de compte,16 femmes sur 20 ont accepté d'annoncer à leur enfant sa séropositivité mais l'annonce n'a été faite qu'à

et leurs enfants continuent de poursuivre leurs séances de médiation thérapeutique.

Conclusion : L'accompagnement des mères vivant avec le VIH face à l'annonce et la gestion de la séropositivité de leur enfant doit faire partie des services proposés aux familles concernées. Cet accompagnement peut être fait lors de séances de média-tion thérapeutique par une équipe formée, il permet non seule-ment l'amélioration de la prise en charge médicale des enfants,mais également l'amélioration du bien-être psychologiquedes mamans.

nomiques di�érénts. Avant le démarrage du programme,

sentiment de culpabilité. A la �n de l'étude, le sentiment deculpabilité a cédé à un sentiment de responsabilité et d'a�ectionchez 12 femmes, 4 mères étaient moins dépressives et , en �n

12 enfants, facilitant ainsi leur prise en charge. En�n, 19 mères

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Modérations

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Coprésidence du symposium satellite UNITAID par Pr. Hakima Himmich

Dimanche 25 mars, 15 :30 – 17 :00, symposium satellite organisé par UNITAID, les nouveaux défis

Dimanche 25 mars

Modération de la plénière par Pr. Hakima Himmich

Mardi 27 mars

Co-animation de la session par Pr. Hakima Himmich

Lundi 26 mars, 10 :30 – 12 :00, session genre

Lundi 26 mars

Co-modération de la session par Dr. Mehdi Karkouri

Mercredi 28 mars, 8 :30 – 10 :00, session dépistage (2)

Mercredi 28 mars

Co-animation de la session par Dr. Othoman Mellouk

Lundi 26 mars, 10 :30 – 12 :00, session santé sexuelle

Mardi 27 mars, 8 : 30 – 10 :30, Plénière 2

de l'accès aux traitements et diagnostics

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Association de LutteContre le Sida

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.ma 5eConférence

FrancophoneVIH/SIDAFaculté de Médecine et de Pharmacie

CasablancaMaroc

28 - 31 mars 2010

Siège socialôpitaux,

CP 20360, Casablanca, MarocTéléphone: (212) 5 22 22 31 13/14

Fax: (212) 5 22 22 28 59E-mail: [email protected]

Site web: www.alcsmaroc.maLigne d'écoute: Allo...Info sida: 0801002525

AFRAVIH 20126 Conférence FrancophoneVIH/SIDAGenève, Suisse25 - 28 mars 2012

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