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Classement des Entreprises de Taille Intermédiaire surperformantes 2016

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Page 1: Classement des Entreprises de Taille Intermédiaire surperformantes 2016

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Dossier ETI superformantes

La dernière étude réalisée par EY sur la l’impact du capital-transmission sur les PME a

le mérite de mesurer les effets d’une ouverture du capital d’une PME à des investisseurs privés.

Premier enseignement : la création de valeur trouve majoritairement sa source dans le développement économique des entreprises.

En moyenne, la progression de la valeur du capital des entreprises entre la date d’entrée et de sortie des fonds provient à 74% de la progression des résultats (excédent brut d’exploitation). Ainsi au sein des entreprises accompagnées par les fonds de capital-transmission / LBO, la création de valeur s’explique majoritairement par leur développement économique et non par le remboursement de la dette financière. Dans le détail, la croissance d’excédent brut d’exploitation (EBE) dégagé par les entreprises est générée à 63% par la croissance organique et à 29% par la croissance externe.Autre enseignement, la croissance est prioritaire pour les investisseurs et l’amélioration de la structure de coûts des entreprises soutenues n’a contribué qu’à hauteur de 8% à cette performance.

Deuxième enseignement : Le LBO favorise le changement de taille des entreprises et donne les moyens d’investir dans l’avenir.

Ainsi, 40% de la croissance organique provient de la hausse des ventes sur le périmètre historique, 38% de

l’acquisition de nouveaux marchés à l’export, et 22% d’une extension de l’offre de produits ou de services. Le capital-transmission / LBO renforce donc le modèle économique des entreprises sur les marchés existants et le développe à l’international. Les effectifs cumulés des entreprises étudiées ont augmenté de 39% (en net des entrées et des sorties de personnel) durant la période de détention par les fonds, qui a été en moyenne de 5 ans et 8 mois, soit une croissance moyenne de +6,0% par an. 4 nouveaux emplois sur 10 ont été créés sur le périmètre historique et 6 via des opérations de croissance externe après déduction des cessions de filiales opérées dans la période. Le capital-transmission / LBO permet aux entreprises de franchir de nouveaux paliers en terme de taille, tant sur le plan de l’activité que des effectifs. A noter et c’est important que les entreprises du panel ont massivement continué à investir dans leur projet de développement. Dans plus de 9 cas sur 10 elles ont augmenté (59%) ou maintenu (37%) leur niveau d’investissement corporel (Capital Expenditure), et la totalité d’entre elles ont accru (62%) ou stabilisé (38%) leurs dépenses en recherche et développement. Les fonds continuent à investir dans le potentiel de croissance des entreprises qu’ils financent. C’est d’autant plus naturel que ce potentiel de croissance est la clé de la valorisation de l’entreprise à sa revente.

Le poids de la dette dans la performance de l’investissement est marginal

Le désendettement financier a peu pesé dans la création de valeur (avec seulement 17% de la variation totale de la valeur des fonds propres). En effet, les fonds de LBO privilégient le réinvestissement des profits dans des projets de croissance, plutôt que dans des distributions de dividendes ou le remboursement de la dette. De facto, le financement de la croissance des entreprises améliore leur capacité à assumer leurs obligations financières et allège le poids relatif de leur dette. Grâce à la croissance des entreprises accompagnées, le poids moyen de la dette financière des entreprises de l’échantillon a été réduit de près de moitié (-42%) sur la période. Ainsi la dette financière rapportée à l’excédent brut d’exploitation global (EBE) est passée de 4,4x l’EBE en début de période de détention à 2,5x l’EBE en fin de période. Une évolution qui s’explique avant tout par la croissance de la taille des entreprises étudiées.Pour Laurent Majubert, associé responsable de l’étude chez EY : « Cette étude sur les PME et ETI françaises est cohérente avec les constats réalisés par EY depuis maintenant 10 ans, dans le cadre d’études plus larges réalisées dans les différents pays européens. L’analyse des cessions démontre, année après année, que la croissance opérationnelle reste le principal levier de création de valeur par les fonds, alors que le désendettement financier y contribue de manière assez modeste ». ■

Le LBO stimule la croissance économique des PME et des ETI

La dernière étude d’EY montre que la capital-transmission permet aux entreprises de changer de taille. D’ailleurs, en moyenne la croissance des effectifs des sociétés sous LBO est de 39% sur un peu plus de cinq ans.

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Page 3: Classement des Entreprises de Taille Intermédiaire surperformantes 2016

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Dossier ETI superformantes

Les partenaires privilégiés des 100 ETI françaises surperformantes en 2015

Les partenaires privilégiés des 100 ETI françaises surperformantes en 2014

Les partenaires privilégiés des 100 ETI françaises surperformantes en 2013

Noms Nombre Participations en forte croissance

1 Ardian 9 investissements Anios, Bio7, Trescal, Synerlab, Newrest, Solina, CLS, Serma

2 Siparex 8 investissements Labellemontagne, Flash Europe, Le Noble Age, Malherbe, Synchrone T, Safe

3 Equistone CPE 5 investissements Unither Pharmaceuticals, Sogetrel, Meilleurtaux, Finaxy Group, Charles & Alice

4 Mbo Partenaires 4 investissements Edouard Denis, Raphael Michel, Camusat, Kaporal

5 BPIfrance 4 investissements Synchrone Technologies, PGS, Paprex, Tockeim

6 Bridgepoint 3 investissements Acteon, Efront, Balt

7 LBO France 3 investissements Alvest, CMR Group, Materne

8 Apax Partners 3 investissements Unilabs, Texa, Europe Snack, Amplitude

9 Cobepa 3 investissements Exclusive Networks, Babilou, Socotec

10 Montagu PE 3 investissements Nemera, Arkopharma, Saint Hubert

Noms Nombre Participations en forte croissance

1 Siparex 20 investissements Sipas, Le Noble Age, Malherbe, Rave, Ausy…

2 Ardian 14 investissements Anios, Bio7, Trescal, Siaci, Trescal, Solina…

3 Eurazeo/ Eurazeo PME 8 investissements Asmodée, Moncler, Colisée, Peters Surgical, Cap Vert, Flash Europe…

4 Equistone CPE 7 investissements Unither Pharmaceuticals, Sogetrel, Meilleurtaux, Finaxy Group, Charles & Alice, Adista, Camusat

5 UI Gestion 4 investissements Amaviva, Gault & Fremont, Sogal, Domidep

6 Mbo Partenaires 3 investissements Emagine, CFDP, Alkos-Cosmogen

7 Apax Partners 3 investissements Unilabs, Europe Snack, Amplitude

8 Cobepa 3 investissements Exclusive Networks, Babilou, Socotec

9 NiXEN Partners 3 investissements Babeau-Seguin, Vulcain, Weave

10 Qualium Investissement 2 investissements Sogal, IMV Technologies

Noms Nombre Participations en forte croissance

1 Ardian 9 investissements Trescal, Synerlab, Diana, Newrest, Arkadin, Novark, Solina, CLS, Charlois

2 Siparex 9 investissements Rave, Marietton, Vulcain, Labellemontagne, Bouvard, Flash Europe, Le Noble Age...

3 Mbo Partenaires 5 investissements Edouard Denis, Kaporal, SMP, Raphael Michel

4 Equistone CPE 3 investissements Unither Pharmaceuticals, Sogetrel, Charles & Alice

5 Apax Partners 3 investissements Unilabs, Infopro, Inseec

6 LBO France 3 investissements Averys, MediPôle-Partenaires, Alvest

7 NiXEN Partners 2 investissements Ludendo, Ceva

8 Qualium Investissement 2 investissements Poult, Mériguet

9 Bridgepoint 2 investissements MediPôle-Partenaires, Flexitallic

10 21 Partners 2 investissements Averys, Sud Robinetterie

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Page 4: Classement des Entreprises de Taille Intermédiaire surperformantes 2016

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Dossier ETI superformantes

MdA : Les derniers chiffres de l'Afic montrent le capital investissement regagne du terrain en France avec plus de 1000 PME soutenues au premier semestre 2016. Comment interprétez-vous ces chiffres ?

Olivier Millet : En effet, au 1er semestre 2016 le capital-investissement français a franchi un nouveau palier avec plus de 1.000 entreprises financées. Des start-up, PME et ETI ont reçu 5,5 milliards d’euros de capitaux sur cette période pour donner vie à leurs projets de croissance. C’est 47% de plus que l’an passé sur la même période ! Ces excellents chiffres traduisent la montée en puissance progressive du capital-investissement français comme nouvelle forme d’actionnariat professionnel qui finance et accompagne les entreprises. C’est une très bonne nouvelle pour l’économie française, car cela traduit la dynamique des PME et ETI qui portent une grande partie de la croissance française. C’est également le signe de la confiance des entrepreneurs vis-à-vis du capital-investissement, où des actionnaires, pour un mandat en moyenne de 5 à 6 ans, deviennent les

co-constructeurs de la croissance des entreprises.

MdA : Vous disiez il y a un an que nos PME sont deux fois plus nombreuses que les PME allemandes ou anglaises mais aussi deux fois plus petites. Pensez-vous que nos PME peuvent rattraper leur retard et à quel horizon de temps ?

Olivier Millet : Oui je pense que la France a tous les talents pour faire croître en taille ses PME. Elle dispose tout d’abord du talent entrepreneu-rial. Les managers français évoluent dans un environnement économique, réglementaire, fiscal, extrêmement complexe, spécifique à la France, dont on peut souhaiter qu’il évolue vers un allégement et une plus grande stabilité. Malgré cela, force est de constater que nous disposons de managers de très grande qualité qui ont de l’ambition pour leur entreprise et qui réussissent. La France a également la chance d’avoir une industrie du capital-inves-tissement qui s’est construite au cours de ces 30 dernières années. Elle a at-teint un stade de maturité, fait preuve d’un haut niveau de professionna-lisme, et apporte une grande diversité avec près de 300 sociétés de capital-in-vestissement pour servir tous les types d’entreprises. Nous sommes donc bien armés pour rattraper notre retard et construire de nouveaux champions,

pour autant que la confiance dans l’en-treprise, insufflée par les politiques se poursuive.

MdA : Nous sortons la 37ème édition du Guide des ETI surperformantes mettant à l'honneur les ETI surperformantes. A notre grande surprise, il y a trois ans, nous avions découvert que plus de la moitié de ces ETI avaient à leur capital un fonds d'investissement. Les deux dernières éditions confirment largement cette tendance. Quelle signification donnez-vous à ces chiffres ? Olivier Millet : Vous avez raison de le signaler ! On ne le dit pas assez, mais nous réinvestissons plusieurs fois dans les entreprises. Comme le montrent à nouveau les chiffres du 1er semestre 2016, 6 entreprises sur 10 accompa-gnées par le capital-investissement français ont bénéficié de réinvestis-sements, qui ont représenté 45% des montants alloués. De surcroît la rota-tion du marché se fait en grande partie auprès de fonds de capital-investisse-ment qui repartent pour une nouvelle étape de 5 à 6 ans aux côtés des diri-geants. Nous contribuons à construire des entreprises plus grandes et plus fortes qui ont bien compris l’impor-tance et l’intérêt d’avoir un actionna-riat stable, pour mener à bien leurs projets de transformation et mieux faire face à la concurrence mondiale. ■

3 Questions à : Olivier MilletPrésident de l'Afic

Nous contribuons à construire des entreprises plus grandes et plus fortes qui ont bien compris l’importance et l’intérêt d’avoir un actionnariat stable, pour mener à bien leurs projets de transformation et

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Page 5: Classement des Entreprises de Taille Intermédiaire surperformantes 2016

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Dossier ETI superformantes

Société Taux de croissance CA 2015 en M€ Nature de l'actionnariat

1 Capcom 97% 95 Omnes Capital, Management

2 Almaviva 81% 222 UI Gestion, GIMV, SRS, Management

3 Elsan 70% 1 200 CVC Capital Partners

4 Critéo 60% 1 193 Groupe coté, Index Ventures

5 Trigo 55% 207 Ardian, Management

6 Asmodée 55% 270 Eurazeo

7 Meilleurtaux 50% 120 Equistone CP, Management

8 Texa 48% 181 Naxicap Partners, Management

9 Colisée 45% 264 Eurazeo PME, Management

10 Sipas 43% 60 Siparex, Management

11 Wavestone 43% 233 Groupe coté

12 Solina Group 40% 303 Ardian, Management

13 Sogetrel 40% 259 Quilvest, Management

14 Grands Frais 39% 776 Siparex, Management

15 Peters Surgical 36% 63 Eurazeo PME, Management

16 Soitec 36% 232 CDC, BPIFrance

17 ProwebCE 32% 122 Edrip, IRIS

18 Exclusive Group 31% 840 Cobepa, Management

19 Sogal 30% 87 UI Gestion, Qualium, Management

20 Groupe Delpharm 30% 380 Groupe familial

21 La Maison Bleue 30% 100 Towerbrook, BPIFrance

22 Nemera 30% 82 Montagu PE, Management

23 Amaris France 30% 103 Management

24 Sia Partners 30% 115 Management

25 Esker 27% 59 Ardian, Management

26 Evolis 27% 77 Ardian, Management

27 Moncler 27% 880 Eurazeo

28 Showroomprivé 26,6% 443 Groupe coté

29 Efront 25% 90 Bridgepoint, coté

30 Oeneo 24% 211 Groupe familial

Source : Magazine des Affaires

Classement des 100 ETI françaises surperformantes

Sur 4800 ETI françaises, 200 sont dites surperformantes (c'est-à-dire que leur CA croît de plus de 7% sur l'année). Sur ces 200 pépites, 72% étaient soutenues dans leur croissance par des fonds d'investissement. Après Softeam (2014) et Exclusive Networks (2015), notre Lauréat 2016 la société Capcom qui affichait 97% de croissance.

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Page 6: Classement des Entreprises de Taille Intermédiaire surperformantes 2016

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Dossier ETI superformantes

Société Taux de croissance CA 2015 en M€ Nature de l'actionnariat

31 MGI Coutier 24% 860 Groupe coté

32 Le Belier 23% 319 Groupe coté

33 Trigano 22,5% 1317 Groupe coté

34 Adista 22,5% 66,6 Equistone CP, Management

35 Jacquet Metal Service 22,3% 1 377 Groupe coté (Jsa)

36 Orolia 22% 98 Eurazeo PME, Management

37 Fromagerie Guilloteau 22% 69 Idia, Management

38 Legallais 22% 220 Gimv, Management

39 Naturex 21,8% 398 Groupe coté (SGD, Caravelle…)

40 Vignal 21% 83 Eurazeo PME, Management

41 Cap Vert 20% 96 Eurazeo PME, Management

42 Gault & Frémont 20% 51,4 UI Gestion, Management

43 Invivo 20% 1500 Eurazeo

44 Pellenc 20% 212 Somfi Participations

45 Paprec 20% 900 Bpifrance, Management

46 Guerbet 19,5% 489 Groupe coté (Famille Guerbet)

47 Le Noble Age 19,3% 424 Groupe coté, Siparex

48 Scopelec 19% 304 Coorpérative

49 Fintrax 19% 212 Eurazeo

50 LNA 19% 425 Siparex, Management

51 Groupe Gorge 18,6 265 Groupe coté

52 Ouveo 18,5% 610 Ardian, Management

53 OVH 18% 250 Familial

54 Webhelp 18% 575 Dirigeants, KKR

55 Sword 17,5% 138 Ardian, Management

56 RAVE 17% 126 Siparex, Management

57 Trescal 16,8% 217 Ardian, Management

58 1000Mercis 16,6% 52 Ardian, Management

59 Acteon 16% 138 Bridgepoint, Management

60 Clasquin 16% 234 Groupe coté

61 Vulcain Ingénierie 16% 52,8 Nixen Partners

62 Ausy 15,5% 394 Siparex, Management

63 Legallais 15% 223 Siparex, Management

64 Edouard Denis 15% 180 Mbo Partenaires

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Source : Magazine des Affaires

Classement des 100 ETI françaises surperformantes

Page 7: Classement des Entreprises de Taille Intermédiaire surperformantes 2016

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Dossier ETI superformantesDossier ETI superformantes

Société Taux de croissance CA 2015 en M€ Nature de l'actionnariat

65 Groupe Aqualande 15% 100 Coopérative agricole

66 Labellemontagne 14,3% 75 Siparex, Management

67 Charles et Alice 14% 76 Equistone CPE

68 Maped 14% 192 Siparex, Management

69 Domidep 14% 179 UI Gestion, Management

70 Environnement Sa 13,7% 71 Ardian, Management

71 ECM 13,6% 51 Siparex, Management

72 Amplitude 13,6% 80,7 Apax Partners

73 Delfingen Industry 13,5% 172 Familial

74 HR Path 13,5% 50-75 Ardian, Management

75 CLS 13,1% 109 Ardian, Management

76 Aubay 12,5% 135 groupe coté, Management

77 LDLC 12,2% 320 Groupe coté

78 Actia Group 12,2% 381 Groupe coté

79 Mauffrey 12% 196 Siparex, Management

80 Believe Digital 12% 94 Siparex, Management

81 Bouvard 12% 217 Siparex, Management

82 Ceva 12% 857 Temasek, Sagard, Management

83 Bastide LCM 12% 191 groupe coté

84 Ligier 11,6% 98 Siparex, Management

85 Artelia 11% 405 Salariés, CM CIC Capital Privé

86 SQLI 11% 179 Groupe coté

87 Babeau Seguin 10,6% 127,1 Nixen Partners

88 Virbac 10,3% 852 Groupe coté (Famille Dick)

89 IMV Technologies 10% 77 Qualium, Management

90 Interparfums 10% 327 Groupe coté

91 Emagine 10% 100 Mbo Partenaires

92 Coquelle 10% 65 Siparex, Management

93 Demeco 10% 82 Siparex, Management

94 Babilou 10% 220 Cobepa, SG CP, Raise

95 Metal Trading 10% 63,8 Personnes Physiques

96 Siaci 10% 238 Ardian, Management

97 Finaxy Group 10% 447 Equistone CPE, Management

98 Camusat 10% 175 Equistone CPE, Management

99 Mecaplast 9% 282 Equistone CPE, Management

100 Alkos Cosmogen 9% 51 Mbo Partenaires

9% Mbo partenairesSource : Magazine des Affaires

Classement des 100 ETI françaises surperformantes

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Page 8: Classement des Entreprises de Taille Intermédiaire surperformantes 2016

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Dossier ETI superformantes

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Juin 2016

Septembre 2016

Mai 2016 Mai 2016

Février 2016Avril 2016 Janvier 2016

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Conseil du Vendeur Conseil de l’Acquéreur

Conseil des AcquéreursConseil du Groupe Conseil des Vendeurs

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à Naxicap Partners

Juillet 2016

Conseil du Vendeur

Depuis la création du Réseau Qualium PME, nous

avons identifié plus de 30 cibles de croissance

externe

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Quel est l'apport réel des fonds dans le développement international des ETI ? L'exemple du Réseau Qualium PME

Pour 7 ETI sur 10, la croissance externe est le principal levier de croissance. Quand il s'agit d'aller à l'international, l'expérience des fonds fait souvent la différence car elle permet d'identifier les bonnes cibles et de les intégrer. Jean Eichenlaub a accepté de revenir sur l'apport du réseau international de Qualium Investissement.

des ETI de 1 000 à 5 000 salariés ont réalisé une ou des opérations de croissance externe dans les cinq dernières années.

45%

des ETI qui ont déjà réalisé une opération de croissance externe au cours des cinq dernières années prévoient d’en refaire une dans les deux prochaines années.

43%

MDA : Qu'apporte concrètement le réseau Qualium PME dans la croissance de sociétés telles qu'IMV Technologies, Sogal ou Poult ?

Jean Eichenlaub : Les partenaires de Qualium Investissement apportent au départ leur connaissance de la région et leur carnet d’adresses. Ils aident principalement les entreprises à mieux connaitre les particularités de l’organisation locale et les arcanes de leur administration, notamment pour les appels d’offres. Ils organisent des roadshows pour rencontrer des clients potentiels, et/ou identifient des cibles de croissance externe (plus de 30 depuis la création), voire des partenaires locaux pour création de structures locales, de JV, etc. Par exemple, pour Mériguet : création de la filiale EDM Brésil ; création d’une filiale au Qatar.

MDA : Quelles sont les destinations privilégiées des participations de Qualium Investissement ?

Jean Eichenlaub : Compte tenu des investissements dans des PME françaises, le chiffre d’affaires des sociétés du portefeuille de Qualium Investissement est encore à près des 2/3 français, 25% dans le reste de l’Europe et le solde se répartissant dans les autres pays du monde. La stratégie à l’export des sociétés est éminemment dépendante de leur activité et leur développement à l’international est avant tout pragmatique (ex. Mériguet, société ayant une clientèle « haut de gamme» ne peut pas avoir une stratégie de développement dans les mêmes pays que Sogal dont les produits sur-mesure sont plus difficilement exportables vers des

pays très lointains…). Les PME du portefeuille sont en général armées pour développer leur activité à l’export dans les pays européens, soit par croissance organique, soit par croissance externe (ex. Poult/Banketgroep au Pays-Bas,

Invicta/CarminettiMonteGrappa en Italie, etc.). En revanche, elles n’ont pas toujours les compétences en interne pour se développer dans des pays plus lointains, d’où la création du Réseau Qualium PME pour les aider (si elles le souhaitent) au Moyen Orient, en Russie, en Amérique Latine et en Asie. Certains de ces pays sont actuellement en situation délicate sur le plan économique (embargo russe, difficultés

au Brésil, etc.), mais la présence de nos partenaires sur place permet de pérenniser les relations locales et aux sociétés d’être « prêtes » dès que ces régions s’ouvriront de nouveau ou retrouveront la croissance. ■

Jean EichenlaubPrésident de Qualium Investissement

Page 9: Classement des Entreprises de Taille Intermédiaire surperformantes 2016

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La croissance de son PIB devrait atteindre cette année 1,6 % selon la Banque fédérale allemande (Bundesbank). La situation économique actuelle et l’évolution de la conjoncture sont encourageantes. L’introduction en janvier 2015 d’un salaire minimum (8,50 euros de l’heure) soutient la consommation interne. Le positionnement de l’Allemagne est tel que le pays bénéficiera à terme de la reprise de la croissance en zone Euro, même si celle-ci se fait encore attendre. Par ailleurs, l’accueil et l’intégration des réfugiés en Allemagne constituent un immense défi sur le plan politique et social mais aussi un relai de croissance pour l’économie allemande confrontée au vieillissement de sa population active.

Pourquoi une entreprise française devrait-elle investir en Allemagne aujourd’hui ?

L’Allemagne bénéficie d’un environnement des affaires favorable, à la fois stable et sûr. Elle dispose d’avantages structurels qui favorisent les investissements étrangers sur son territoire tels qu’une main d’œuvre qualifiée (des ingénieurs dans les domaines de la chimie, pharmacie, automobile, mécanique notamment), une position géographique au cœur de l’Europe et d’excellentes

infrastructures. Enfin, c’est le marché de consommateurs le plus important en Europe avec plus de 80 millions d’habitants.

Que conseillez-vous aux entreprises françaises qui souhaitent s'implanter en Allemagne ?

Il faut bien s’informer sur le pays et ses pratiques avant de s’engager dans toute forme d’investissement. Ce pays est certes voisin, mais possède de nombreuses particularités : il est primordial de connaitre les réglementations juridiques et fiscales,

les conditions d'une éventuelle activité entrepreneuriale, les façons de travailler ainsi queles attentes de vos partenaires et clients. Il existe des spécificités marquées au niveau de l’organisation des acteurs économiques, provenant de l’histoire du pays et des différences profondément ancrées dans la perception collective des citoyens allemands. ■

L' Allemagne, une destination prisée par les ETI françaises

L’Allemagne s’affiche depuis plusieurs années comme le leader économique de l’Europe, plus particulièrement depuis les crises des sub-primes et de la dette souveraine. Malgré ces crises ainsi que le défi permanent de l’intégration des nouveaux Länder, l’Allemagne enregistre un taux de chômage de seulement 4,6 %. Par ailleurs, la balance commerciale excédentaire atteint presque 300 milliards d’euros en 2015 et l’équilibre de ses finances publiques témoignent de la vigueur de son économie.

Tableau des indicateurs clés

“Doing Business” Guide - Allemagne

1 Aperçu global du paysLʼAllemagne est le 1er partenaire commercial de la France et la 2ème destination des investissements de la France.

LʼALLEMAGNE EN QUELQUES CHIFFRES

Système politique Nature du régime : République

fédérale. Démocratie parlementaire

Chef de lʼEtat : Joachim Gauck(18 mars 2012)

Chef du Gouvernement, Chancelière : Angela Merkel(17 décembre 2013)

vDonnées générales Capitale : Berlin Langue officielle : Allemand Monnaie : Euro (EUR) Région : Union Européenne Classification : Haut revenu -

Membre OCDE

2 Risque et climat des affaires

3 Indicateurs clés

4 5

4

la 4ème économie mondiale la 1ère économie européenne le 2ème plus grand exportateur au monde de biens industriels le 1er pays pour les investisseurs étrangers en Europe et le 7ème mondial

Indicateurs (2015) Allemagne FranceRang du pays (PIB) 4 6PIB (en Mds$) 3 371 2 423 Croissance du PIB (2015) 1,6% 1,0%PIB /hab. (en $) 41 267 37 728 Population (en M) 82 64Population urbaine 75% 79%Rang du pays (population) 16 22Stock d'IDE entrants (en Mds$) 744 729Rang du pays (IDE entrants) 7 8IDH* [0 – 1] 0,910 0,88Part de la population connectée à Internet 86% 84%Dette publique (du PIB) 71,4% 96,5%Facilité de faire des affaires [1 – 189] 15 27

Risque souverain Standard & Poor's [ AAA – CC ] AAA

Rating Coface et risque de défaillance entreprises [ A1– D ] A1

Rating Coface environnement des affaires [ A1– D ] A1

Sources : International Monetary Fund, World Economic Outlook Database, April 2015

v

Evolution de la croissance du PIB entre 2013 et 2019 (estimations)

0%

1%

2%

3%

4%

5%

2012 2013 2014(p) 2015(p) 2016(p) 2017(p)

Allemagne Monde France( p) : Prévisions

Sources : FMI, Banque Mondiale, Pnud, Coface, UNCTADz, France Diplomatie

S’implanter en Allemagne

▲1er partenaire commercial de la France et 1ère puissance européenne

▲Tissu industriel dynamique : le Mittelstand▲Marché intérieur important : la plus vaste

population de lʼUE + un pouvoir dʼachat élevé▲Stabilité financière

▼Population vieillissante▼Manque de main dʼœuvre qualifiée▼Coût élevé de lʼénergie

*IDH : Indice de Développement Humain se fonde sur trois critères majeurs : l'espérance de vie à la naissance, le niveau d'éducation et le niveau de vie.Sources : Eurostat, FMI, Banque mondiale, PNUD, CNUCED, COFACE

MdA : Vous accompagnez les PME/ETI françaises dans leur croissance à l'international depuis 20 ans. Diriez- vous que la culture internationale des PME s'est accélérée ces dernières années ?

A.L. : Je ne dirai pas qu’elle s’est accélérée mais qu’elle a plutôt fait preuve d’une mutation… Ces dernières années et notamment depuis 2008, beaucoup d’entreprises ont été confrontées à la crise et à une croissance faible. Dans ce monde instable, certaines ont eu tendance à se replier sur elles-mêmes et d’autres, plus « courageuses », ont pu saisir des opportunités à l’international… Les gagnantes sont incontestablement cette 2ème catégorie…D’autre part, le terme « PME » est devenu trop générique. Il y a les start-ups qui sont de plus en plus nombreuses et qui sont de suite globales et internationales… Les PME recouvrent une réalité très divergente selon le secteur d’activité et la taille. Enfin, les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) qui étaient, pour la plupart, déjà internationales, ont continué leur développement

notamment au travers d’opérations de croissance externe, souvent dans des pays matures (Etats-Unis, Europe…) pour gagner rapidement des parts de marché. Mais globalement, l’accélération du phénomène d’internationalisation par croissance externe vient du constat partagé par tous que la croissance en France dans les années qui viennent sera faible et que la croissance des entreprises de taille moyenne ou intermédiaire passera par la croissance externe, en particulier à l’étranger. MdA : Quelles sont les zones géographiques qui ont les faveur des dirigeants en 2015-2016 ?

A.L. : Ces dernières années, on a pu constater un recentrage vers les pays les plus « sûrs » : ceux disposant d’une bonne croissance et d’un marché important en nombre d’habitants… Les Etats-Unis restent incontournables ainsi que l’Allemagne et le Royaume-Uni en Europe. L’Espagne a également fait son grand retour car la croissance y est forte depuis 2 ans. Parmi les pays émergents, le Chine et l’Inde restent deux locomotives importantes. Le Brésil pourrait, quant à lui, revenir dans la course en 2017 avec une croissance positive et surtout un formidable potentiel… MdA : En pratique, quelles sont les erreurs à éviter lors d'une opération de croissance externe ?

A.L. : Il est vrai que réaliser une opération de croissance externe à l’international relève de la gageure ! En effet, il vous faudra surmonter de

nombreux écueils :âLe manque de temps du dirigeant : une opération de croissance externe, de surcroît à l’international, exige beaucoup d’investissement en temps avec de nombreux déplacements pour rencontrer la cible et discuter les contours de l’opération… C’est un élément important à prendre en compte ;âL’impréparation du dirigeant : acquérir une cible à l’étranger demande de la préparation en amont. Il faut séduire la cible et lui démontrer en quoi l’acquisition va pouvoir lui apporter de la valeur ajoutée. C’est un travail nécessaire pour que les discussions soient fluides et constructives… Cela nécessite également une réflexion en amont sur sa propre stratégie et la cohérence de celle-ci avec l’acquisition envisagée. Il en va de même pour appréhender la valorisation de la cible, qui diffère selon le contexte économique ;âSous-estimer l’approche culturelle: afin de réussir une opération de croissance externe à l’international, il est important de bien connaître la culture du pays de la cible et de s’immerger dans les nombreuses différences qui peuvent faire échouer une opération ;âNe pas s’entourer de conseils : on ne saurait enfin finir cette rapide liste sans parler du rôle des conseils (avocats, conseils M&A, fiscalistes, spécialistes en Transaction Services, etc.)… Il est important d’avoir la bonne équipe pour mener à bien une opération dans les temps, et de rappeler que les conseils jouent un rôle essentiel : un deal n’est pas un long fleuve tranquille et leur capacité à résoudre les problèmes est clé dans ce type d’opérations. ■

3 Questions à : André LenquetteDirecteur Général de Pramex International

Ces dernières années, on a pu constater un recentrage vers les pays

les plus « sûrs » ‘‘

’’Par Guillaume Truchon-Bartès, Pramex International

Page 10: Classement des Entreprises de Taille Intermédiaire surperformantes 2016

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“Doing Business” Guide - Allemagne

10 BONNES RAISONS DE SʼIMPLANTER EN ALLEMAGNE

Suite aux élargissements successifs de 2004, 2007et 2013, lʼAllemagne se situe désormais au cœur delʼEurope et du vaste marché de lʼUnion Européenne.

Elle sʼillustre comme tremplin à lʼinternational. On ytrouve par exemple pas moins de 160 salonsinternationaux qui rassemblent 10 millions devisiteurs par an.

Plus généralement, la position centrale delʼAllemagne sur le continent lui confère le rôle depasserelle pour approcher les marchés de lʼEuropede lʼEst.

4ème économie mondiale en 2015 1ère économie dʼEurope en 2015 Moteur de la reprise européenne 15ème place mondiale en termes de facilité à faire des

affaires

Source : World Bank, Doing Business rankings.

Une force économique remarquable Une position géographique centrale en Europe

Le plus grand marché dʼEurope

Une main dʼoeuvre qualifiée et compétitive

81% des Allemands ont lʼéquivalent du baccalauréatou une formation professionnelle. LʼAllemagnedispose de plus de 400 universités et universités desciences appliquées. Ainsi, ce sont plus de 85 000personnes qui ont terminé leurs études dʼingénieursen 2013.

Le système allemand propose une éducation dualeefficace avec une formation théorique conjuguée àun enseignement pratique.

Enfin, le coût du travail reste maîtrisé en Allemagne.Les charges patronales sont beaucoup moinsélevées quʼen France et sont, de surcroît,plafonnées, rendant la main-dʼœuvre qualifiée trèscompétitive.

12

LʼAllemagne est le pays le plus peuplé dʼEurope avecplus de 80 millions dʼhabitants.

Par ailleurs, cette grande puissance revendique le PIBeuropéen le plus élevé.

La population allemande dispose dʼun pouvoir dʼachatconséquent qui représente un potentiel important pourdes investisseurs.

3

4

5

Des infrastructures efficaces etfiables

LʼAllemagne est dotée dʼun réseau dʼinfrastructurescomplet et de qualité. Au total, elle compte21 aéroports internationaux, 23 ports maritimes,7 731 km de voies fluviales, 230 702 km de réseauroutier et 37 679 km de voies ferroviaires.

Par ailleurs, l'Allemagne domine le commerce de lalogistique. La qualité des réseaux d'énergie et decommunication couplée à la densité des infrastructuresde transport assurent un acheminement desmarchandises en temps voulu et ouvrent la voie vers lesuccès.

5

Evalué à plus de 160 000, le nombre de Françaisprésents en Allemagne est un atout pour une PMErecherchant le profil bilingue adéquat.

Les expatriés français sont principalement installés àMunich, Francfort-sur-le-Main, Cologne et Berlinainsi que dans les zones frontalières.

Une forte communauté française

6

“Doing Business” Guide - Allemagne

Sources : Chambre de commerce française dʼAllemagne ; France Diplomatie ; German Trade and Invest, Invest in Germany ; Eurostat 2015 ; Banque Mondiale

LʼAllemagne occupe la 1ère place en Europe en matièrede recherche. La R&D est un secteur prioritaire danslequel elle investit plus de 3% de son PIB.

Les PME (petites et moyennes entreprises) sont lapierre angulaire de la force industrielle allemande. Aunombre de 3,7 millions, elles contribuent au savoir-faireet à lʼinnovation en Allemagne.

De ce fait, le pays revendique un savoir-faire plus quecompétitif qui lui permet dʼêtre une grande puissanceindustrielle.

La loi fondamentale allemande est source de liberté etde stabilité. Elle représente les bases de la démocratieallemande et se traduit par une culture non-interventionniste qui laisse dʼavantage de liberté auxacteurs économiques.

LʼAllemagne offre un environnement propice auxaffaires et favorise lʼesprit dʼentreprise. Elle se classe àla 14ème place mondiale en ce qui concerne la facilitéde faire des affaires.

Un système de taxes avantageux

De profondes réformes ont permis de diminuersignificativement l'impôt et les taxes auxquelles sontsoumises les sociétés en Allemagne. LʼAllemagne estdorénavant un pays compétitif sur le plan fiscal

Un savoir-faire industriel basé sur lʼinnovation Un système politique stable et un

climat des affaires favorable

7

10

10 BONNES RAISONS DE SʼIMPLANTER EN ALLEMAGNE

6

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%

France

Italie

Allemagne

Royaume-Uni

Taux d'imposition pour les sociétés en % Les Allemands se démarquent en Europe et dans le

monde pour leur productivité et ce même dans lestâches à haute valeur ajoutée.

LʼAllemagne a un rapport coût-travail parmi lesmeilleurs dʼEurope.

Par ailleurs, lʼenvironnement du droit du travail est trèssouple en Allemagne. Il existe de nombreux contratsde travail plus flexibles : CDD, mini-jobs, alternance,stages, etc.

Une productivité élevée

8

9

10 bonnes raisons de s'implanter en Allemagne 10 bonnes raisons de s'implanter en Allemagne

Page 11: Classement des Entreprises de Taille Intermédiaire surperformantes 2016

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Dossier ETI superformantesDossier ETI superformantes

La plupart des observateurs attendent une croissance toujours supérieure à 2 % en 2016. La volatilité récente des marchés financiers aux États-Unis traduit plutôt les incertitudes sur l’économie mondiale et, sur le plan interne, le coût toujours faible de l’énergie et des taux d’intérêts encore bas devraient continuer à soutenir la consommation et les investissements. Et, malgré toute l’attention médiatique portée sur les élections présidentielles de novembre, le contexte politique a finalement aujourd’hui assez peu d’impact sur l’économie.

Des opportunités pour les entreprises françaises

Nous continuons à observer des volumes importants d’implantations aux États-Unis par des entreprises françaises attirées par la taille et le dynamisme du pays, et qui s’y installent en y créant une filiale ou bien en rachetant un acteur local pour être immédiatement « américain ».

Le flux d’implantation des startup françaises aux Etats-Unis s’est accéléré depuis 18 mois

Le flux d’implantation des start-up

françaises aux Etats-Unis s’est également accéléré depuis 18 mois et nombre d’entre-elles lèvent des fonds en France spécifiquement pour financer une implantation outre-Atlantique et se rapprocher d’un écosystème très puissant qui facilite ensuite leur développement. Malgré l’attractivité du marché et l’apparente facilité à s’implanter aux États-Unis, nous conseillons de n’envisager une implantation qu’avec des moyens

humains et financiers suffisants pour être en mesure de gérer l’environnement réglementaire complexe, les risques juridiques, les recrutements, etc. Les perspectives de gains aux États-Unis sont élevées mais les risques sont aussi bien réels. ■

Le contexte économique actuel aux États-Unis reste globalement très favorable. La taille de l’économie américaine est aujourd’hui 10 % supérieure à son niveau d’avant la crise financière, alors que l’Europe vient tout juste de revenir à son niveau de 2008. Le taux chômage s’est stabilisé à 5 % et, depuis quelques mois, les salaires recommencent à augmenter, ce qui contribue à soutenir la consommation. Certains secteurs sont particulièrement porteurs, comme notamment les services, la santé, l’aéronautique civile, les produits agro-alimentaire naturels, et bien sûr les nouvelles technologies et les start-up qui, continuent à lever des fonds en venture-capital considérables aux Etats-Unis : plus de 60 milliards de dollars en 2015.

Par Nicolas Ferry, Pramex International

Les Etats-Unis : La destination préférée des ETI françaises

Tableau des indicateurs clés

“Doing Business” Guide – États-Unis

1 Aperçu global du paysLes États-Unis ont l'économie la plus importante et la plus puissante du monde. Ils sont leaders sur la scène internationaleen matière dʼIDE, à la fois en tant que premier émetteur et premier bénéficiaire.

Sʼimplanter aux États-Unis

▲Vaste marché intérieur représentant 40 % de la consommation mondiale

▲Forts clusters régionaux, forte compétitivité ▲Attrait de la zone dollar ▲Flexibilité du marché du travail, main-

dʼœuvre qualifiée

▼Faiblesses structurelles : sous-investissements en infrastructures

▼Coût de la santé▼Risque juridique

LES ÉTATS-UNIS EN QUELQUES CHIFFRES

Système politique Nature du régime : Fédération

dʼÉtats. République démocratique

Président des États-Unis dʼAmérique : Barack Obama, (2008-2016)

Vice-Président : Joe Bidden(20 janvier 2009)

Secrétaire dʼÉtat : John Kerry(1er février 2013)

Données générales Capitale : Washington Langue officielle : Anglais Monnaie : Dollar Américain

(USD) Taux de change (17/05/16) :

1 USD = 0,88 EUR Région : Amérique du Nord Classification : Haut revenu -

Membre OCDE

2 Risque et climat des affaires

3 Indicateurs clés

4 5

4

la 1ère puissance agricole le 1er premier importateur mondial de marchandises le 2ème exportateur mondial de marchandises le 1er importateur et exportateur mondial de services commerciaux

Indicateurs (2015) États-Unis FranceRang du pays (PIB) 1 6PIB (en Md$) 17 968 2 423 Croissance du PIB (2015) 2,7 % 1,0 %PIB /hab. (en $) 55 904 37 728 Population (en M) 321 64Population urbaine 81 % 79 %Rang du pays (population) 3 22Stock d'IDE entrants (en Md$) 5 409 729Rang du pays (IDE entrants) 1 8IDH* [0 – 1] 0,91 0,88Part de la population connectée à Internet 87 % 84 %Dette publique (du PIB) 111,4 % 96,5 %Facilité de faire des affaires [1 – 189] 7 27

Sources : FMI, Banque Mondiale, Pnud, Coface, UNCTADz, France Diplomatie

Risque souverain Standard & Poor's [ AAA – CC ] AA+

Rating Coface et risque de défaillance entreprises [ A1– D ] A1

Rating Coface environnement des affaires [ A1– D ] A1

*IDH : Indice de Développement Humain se fonde sur trois critères majeurs : l'espérance de vie à la naissance, le niveau d'éducation et leniveau de vie.

Sources : FMI, Banque mondiale, PNUD, CNUCED, COFACE

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2013 2014 2015 (p) 2016 (p) 2017 (p) 2018 (p) 2019 (p)

United States France World

Sources : International Monetary Fund, World Economic Outlook Database, April 2015

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Evolution de la croissance du PIB entre 2013 et 2019 (estimations)

“Doing Business” Guide – États-Unis

1 Aperçu global du paysLes États-Unis ont l'économie la plus importante et la plus puissante du monde. Ils sont leaders sur la scène internationaleen matière dʼIDE, à la fois en tant que premier émetteur et premier bénéficiaire.

Sʼimplanter aux États-Unis

▲Vaste marché intérieur représentant 40 % de la consommation mondiale

▲Forts clusters régionaux, forte compétitivité ▲Attrait de la zone dollar ▲Flexibilité du marché du travail, main-

dʼœuvre qualifiée

▼Faiblesses structurelles : sous-investissements en infrastructures

▼Coût de la santé▼Risque juridique

LES ÉTATS-UNIS EN QUELQUES CHIFFRES

Système politique Nature du régime : Fédération

dʼÉtats. République démocratique

Président des États-Unis dʼAmérique : Barack Obama, (2008-2016)

Vice-Président : Joe Bidden(20 janvier 2009)

Secrétaire dʼÉtat : John Kerry(1er février 2013)

Données générales Capitale : Washington Langue officielle : Anglais Monnaie : Dollar Américain

(USD) Taux de change (17/05/16) :

1 USD = 0,88 EUR Région : Amérique du Nord Classification : Haut revenu -

Membre OCDE

2 Risque et climat des affaires

3 Indicateurs clés

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la 1ère puissance agricole le 1er premier importateur mondial de marchandises le 2ème exportateur mondial de marchandises le 1er importateur et exportateur mondial de services commerciaux

Indicateurs (2015) États-Unis FranceRang du pays (PIB) 1 6PIB (en Md$) 17 968 2 423 Croissance du PIB (2015) 2,7 % 1,0 %PIB /hab. (en $) 55 904 37 728 Population (en M) 321 64Population urbaine 81 % 79 %Rang du pays (population) 3 22Stock d'IDE entrants (en Md$) 5 409 729Rang du pays (IDE entrants) 1 8IDH* [0 – 1] 0,91 0,88Part de la population connectée à Internet 87 % 84 %Dette publique (du PIB) 111,4 % 96,5 %Facilité de faire des affaires [1 – 189] 7 27

Sources : FMI, Banque Mondiale, Pnud, Coface, UNCTADz, France Diplomatie

Risque souverain Standard & Poor's [ AAA – CC ] AA+

Rating Coface et risque de défaillance entreprises [ A1– D ] A1

Rating Coface environnement des affaires [ A1– D ] A1

*IDH : Indice de Développement Humain se fonde sur trois critères majeurs : l'espérance de vie à la naissance, le niveau d'éducation et leniveau de vie.

Sources : FMI, Banque mondiale, PNUD, CNUCED, COFACE

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2013 2014 2015 (p) 2016 (p) 2017 (p) 2018 (p) 2019 (p)

United States France World

Sources : International Monetary Fund, World Economic Outlook Database, April 2015

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Evolution de la croissance du PIB entre 2013 et 2019 (estimations)

Page 12: Classement des Entreprises de Taille Intermédiaire surperformantes 2016

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Dossier ETI superformantesDossier ETI superformantes

“Doing Business” Guide – États-Unis

10 BONNES RAISONS DE SʼIMPLANTER AUX ÉTATS-UNIS

1er importateur mondial (marchandises et services). Réglementation douanière accessible et relativement

transparente, droits de douane limités en moyenne à 4 %. Accès au continent américain (zone de libre échange

ALENA avec le Canada et le Mexique). Proximité géographique et des échanges de plus en plus

significatifs avec lʼAmérique du Sud.

1ère puissance économique au monde.

De nombreux secteurs sont dominés par desentreprises américaines.

30 % des 2 000 premières entreprises mondiales sontaméricaines.

Les signes de reprise sont très positifs et laconsommation atteint de nouveau un niveau historiquedans un marché de plus de 300 millions de personnes.

1er émetteur et 1er bénéficiaire dʼIDE.

1er marché mondial

Un esprit entrepreneurial omniprésent

1

2

Le pays des start-up par excellence. Lʼesprit dʼentreprendre est fortement valorisé. Le Business est toujours au centre des conversations

des Américains. Culture « high risk, high gain ».

3

4

5

Une ouverture aux échanges inégalée

5

Lʼinnovation est le principal moteur de lʼéconomieaméricaine : informatique, médecine, aérospatial, etc.

En particulier pour les technologies de l'information etde la communication, dont la Silicon Valley, au sudde San Francisco, est le fer de lance.

La Californie représente à elle seule 25 %des brevets déposés aux États-Unis.

Le Nord-Est du pays et le Midwest sʼaffichentégalement comme des plateformes technologiquesincontournables.

Un pays à la pointe de la technologie

Un marché du travail dynamique

Flexibilité du marché du travail. Forte mobilité géographique en fonction des opportunités

professionnelles. Une main-dʼœuvre qualifiée et des cadres formés dans les

meilleures universités au monde.

Indice de lʼAttractivité des Pays pour les IDE

Source : A.T. Kearney Foreign Direct Investment (FDI) Confidence Index® 2015

1,40 1,60 1,80 2,00 2,20

10. Australie

9. Mexique

8. France

7. Japon

6. Bresil

5. Allemagne

4. Canada

3. Royaume Uni

2. Chine

1. Etats-Unis

“Doing Business” Guide – États-Unis

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10 BONNES RAISONS DE SʼIMPLANTER AUX ÉTATS-UNIS

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Source : World Bank 2015

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Devenir “Américain” pour mieuxaborder le marché

Une implantation aux États-Unis crédibilise les démarchescommerciales vis-à-vis des clients et partenairesaméricains.

La propension au « Buy American » impose une présencelocale, notamment dans de nombreux secteurs industriels.

Une présence locale est indispensable pour espérer avoiraccès aux ressources financières des banques et desinvestisseurs.

Une présence française importante

1er pays dʼimplantation des entreprises françaises : près de3 000 filiales actives aux Etats-Unis représentant170 milliards de dollars de chiffre dʼaffaires et employant550 000 personnes.

Des dizaines de nouvelles sociétés françaises sʼimplantentchaque année aux États-Unis par création de filiale ou viaune acquisition.

Une perception positive des Américains pour les produitsfrançais ainsi que les technologies et innovations.

Des effets indirects positifs en France

Permet dʼaccompagner ses clients européens sur lepremier marché mondial.

Effet dʼimage dʼune implantation aux Etats-Unis, visibilitéaccrue notamment pour les recrutements.

Des modalités dʼimplantationrelativement simples

Pas de restrictions dʼinvestissements pour des entreprisesétrangères (sauf secteurs de la défense).

Processus de création de filiale simple et rapide. Des règles complexes pour lʼimmigration des personnes

mais différents types de visas possibles selon lessituations.

Les États-Unis sont répertoriés comme étant la 7ème régionla plus favorable pour travailler dans le monde.

Des risques significatifs maismaîtrisables

Un risque juridique élevé (procès, responsabilité desproduits, etc.) mais qui se gère avec lʼaide deprofessionnels locaux hautement qualifiés : avocats,compagnies dʼassurances, etc.

Un investissement et des dépenses de fonctionnementlocales souvent significatives qui nécessitent un strict suivibudgétaire.Classement « Ease of Doing Business »

des principales économies mondiales

Pays (classés par PNB) Rang mondial (facilité des affaires)

Etats-Unis 7ème

Chine (hors Hong Kong) 90

Japon 29

Allemagne 14

Royaume-Uni 8

France 31

10 bonnes raisons de s'implanter aux états-Unis 10 bonnes raisons de s'implanter aux états-Unis