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La jeunesse au cœur de nos actions Initiatives des CRD dans le cadre de la Stratégie d’action jeunesse 2009-2014 Le jeudi 25 avril 2013 Hôtel Clarendon, Québec

La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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Ensemble des diaporamas présentés lors de la journée jeunesse organisée par l'ACRDQ le 25 avril 2013 à l'Hôtel Clarendon, à Québec.

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Page 1: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

La jeunesse au cœur

de nos actions

Initiatives des CRD dans le cadre

de la Stratégie d’action jeunesse

2009-2014

Le jeudi 25 avril 2013

Hôtel Clarendon, Québec

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La jeunesse au cœur de

nos actions

Mot d’ouverture

Lisa Massicotte

Directrice générale, ACRDQ

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Publication d’un guide de pratique en 2006

Dernier rendez-vous jeunesse le 1er décembre 2009

Stratégie d’action jeunesse 2009-2014

• Deux mesures : programme d’intervention

en toxicomanie offert aux jeunes des CJ

et programme d’intervention familiale

offert aux enfants de 6-12 ans

• 5,5 M $ investis dans les CRD sur 5 ans

La jeunesse au cœur de nos actions

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La jeunesse au cœur de nos actions

Sondage administré en juin 2012 auprès des CRD pour recenser les initiatives développées dans le cadre de la Stratégie

Plus d’une vingtaine de projets répertoriés, dont certains présentés aujourd’hui

Les enjeux :

• La récurrence des montants investis dans le cadre de la

Stratégie d’action jeunesse au-delà de 2014

• Étendre la mesure 6-12 ans à tous les CRD

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La jeunesse au cœur de nos actions

Planification stratégique 2013-2016 de l’ACRDQ deux enjeux relativement à la clientèle jeunesse :

• Soutenir le réseau des CRD afin d’améliorer

l’accessibilité aux services en dépendance auprès des

jeunes en difficulté et des parents de jeunes enfants

(mesurer le niveau d’accessibilité de nos services).

• Miser sur les collaborations amorcées dans le cadre de

la Stratégie d’action jeunesse afin d’élargir les actions

concertées avec le réseau des centres jeunesse.

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La jeunesse au cœur de nos actions

Journée pour faire le bilan de la Stratégie d’action jeunesse et pour partager nos bons coups et nos connaissances

Visite de la Ministre déléguée aux Services sociaux Véronique Hivon à l’heure du lunch

Animation de la journée : Stéphane Chartrand, DG (?) du CRD Laval

Captation en vidéo… une première !

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La jeunesse au cœur de nos actions

Comité organisateur de la journée

• Stéphane Chartrand (maire de Laval ?)

• Manon Clavel, CRD des Laurentides

• Nicolas Côté, CRD de l’Outaouais

• Jennifer Lavallée, CPRCN

• Karine Martin, CRD de Québec

• Nathalie Néron, CDC-IUD

• Miguel Therriault, Le Grand Chemin

• Permanence de l’ACRDQ : Pierre Desrosiers, Marie-Hélène Juneau, Renée Auger et Valérie Bourgès

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La jeunesse au cœur de nos actions

Bonne journée!

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Programme 6-12 ans

Karine Bertrand

Rachel Charbonneau

Myriam Laventure

Guylaine Sarrazin

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Le programme 6-12 ans du CDC-IUD: enjeux cliniques et organisationnels

Développement, implantation au Québec,

perspectives d’avenir

Karine Bertrand, professeure, Université de Sherbrooke Myriam Laventure, professeure, Université de Sherbrooke Rachel Charbonneau, coordonnatrice, DSPMU, CDC-IUD

Guylaine Sarrazin, t.s.M.S.S., CRD Le Virage Québec, 2013

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PLAN DE LA PRÉSENTATION

1. Introduction Historique Pertinence scientifique

2. Le programme 6-12: pratique de pointe Objectifs et composantes

3. Évaluation d’implantation: rationnel et méthode 4. Résultats Le point de vue des intervenants et gestionnaires Le point de vue des parents 5. Conclusion: enjeux, suivi et perspectives

d’avenir

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Historique

2002 – création du volet entourage adulte au CDC-IUD

• Dès sa création, énoncé de besoins des enfants • Recension des écrits et des programmes

2004 à 2006 Élaboration du programme 6-12, inspiré du programme offert par le Centre Jellinek(CRD de l’Outaouais) et de Strengthening Families Program (développé aux États-Unis en 1983) Évaluation d’implantation en cours

• 4 régions d’implantation au Québec: CDC-IUD (Montréal), Le Virage (Longueuil, Montérégie) Le Maillon (Laval) et Domrémy Mauricie-Centre du Québec (Trois-Rivières)

3

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Pertinence scientifique

L’ampleur du phénomène Dans la population générale, il est estimé

que: 8% des 17 ans et moins vivent avec un

parent qui éprouve des problèmes d’alcool 4% des 17 ans et moins vivent avec un

parent qui éprouve des problèmes de drogues Chez les populations cliniques en traitement

de la toxicomanie -20 à 47% vivent avec leurs enfants

Voir Lussier, Laventure, & Bertrand (2009; 2010)

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Pertinence scientifique

• Toxicomanie parentale associée à … – Un plus grand risque que le parent éprouve des

difficultés sur le plan des pratiques parentales: • Supervision parentale déficiente • Difficultés à établir et maintenir des règles/limites • Abus et négligence • Faible cohésion familiale • Relations familiales insatisfaisantes • Qualité de la relation moindre (attachement,

inversement de rôles,..)

Voir Bertrand, Allard, Ménard, & Nadeau (2007)

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Histoire développementale d’abus, de négligence

Modèles parentaux déficients

TOXICOMANIE

Pauvreté

Santé

mentale

Isolement

social

Violence

conjugale, abus et

négligence

Criminalité Capacités parentales

Capacités parentales

Capacités parentales Capacités parentales

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Pertinence scientifique • Toxicomanie parentale associée à …

– un plus grand risque chez l’enfant : • Problèmes intériorisés (ex.: dépression, anxiété,

faible estime de soi) • Problèmes extériorisés (ex.: délinquance et

toxicomanie) • Difficultés académiques

– Les 6-12 ans • Peu de services spécifiques pour eux • Début de la prise de conscience: honte, secret,

parentification Landry, Laventure, Gemme & Bastien (2010)

Laventure, Charbonneau, Sarrazin, Bertrand (accepté)

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2. LE PROGRAMME 6-12 ANS Pratique de pointe

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Développement d’une pratique de pointe dans le cadre d’un

institut universitaire • Le Cadre de référence pour

la désignation universitaire

des établissements du

secteur des services

sociaux présente les caractéristiques d’une pratique de pointe (MSSS, 2010)

• http://publications.msss.gouv.qc.ca/acrobat/f/documentation/2010/10-853-01.pdf

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PRATIQUE DE POINTE… 1. Constitue une expertise spécifique et bien

circonscrite; 2. Représente une innovation par rapport aux pratiques

courantes; 3. Fait l’objet d’un processus d’élaboration allant jusqu’à

l’implantation et à l’actualisation; 4. Obligatoirement associée à la recherche et à

l’évaluation; 5. Fait l’objet de transfert et de mobilisation des

connaissances; 6. Élaborée dans une perspective de transfert à d’autres

organisations (MSSS, 2010).

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ÉTAPES DE DÉVELOPPEMENT D’UNE PRATIQUE DE POINTE

Landry et al. 2010: www.centredollardcormier.qc.ca/cdc/pub/CDC_Rapport_parentaliteFINAL.pdf

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PRÉSENTATION DU PROGRAMME 6-12 ANS

Projet d’intervention auprès des familles d’enfants de 6 à 12 ans touchées par le

problème de dépendance Par Guylaine Sarrazin

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CLIENTÈLE

– Les enfants de 6 à 12 ans ( niveau scolaire primaire)

– Leur parent, consommateur ou non consommateur

– Toute personne en lien de parentalité

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OBJECTIFS DU PROGRAMME

Favoriser de meilleures relations dans la famille; Expérimenter avec les enfants différents outils visant

à les aider à se connaître et à mieux communiquer avec leur milieu familial;

Diminuer la pression ressentie par les enfants en lien

avec les difficultés familiales; Mieux comprendre les impacts de la dépendance sur

le rôle de parent et sur l’enfant.

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STRUCTURE DU PROGRAMME

Initialement: 3 rencontres pré groupe (présentation,

évaluation, génogramme) 12 rencontre de groupe, possibilité de 3

rencontres familiales 4 rencontres de consolidation reprenant les

grands thèmes abordés, 2 à 3 mois plus tard Modification suite à l’évaluation

d’implantation

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ITINÉRAIRE PROGRAMME 6-12

(En parallèle pour les enfants et les parents)

L’accueil Le système familial Les échanges familiaux Les rôles familiaux

Atelier familial 1 – La famille en équilibre Les émotions La communication Les secrets – l’intimité L’estime de soi

Atelier familial 2 – Notre coffre familial La roue répétitive Les impacts émotifs de la dépendance Les solutions de rechange

Atelier familial 3 – Le changement Bilan – Fête

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Stratégies incitatrices: conditions gagnantes

SERVICE DE GARDE Service de garde disponible et gratuit pour les

enfants de moins de 6 ans et de plus de 12 ans.

REPAS & COLLATIONS

TRANSPORT

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3. ÉVALUATION D’IMPLANTATION DU PROGRAMME 6-12 ANS: RATIONNEL ET MÉTHODE

Par Karine Bertrand

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3. ÉVALUATION D’IMPLANTATION: RATIONNEL

• Diffusion et application des meilleures pratiques: le grand défi!

OBSTACLES IDENTIFIÉS: Accès aux données probantes (Carise et al., 2009) Peu d’études sur l’implantation en tant que telle de

« meilleures pratiques » en toxicomanie (Garner et al., 2009)

Démarche évaluative collaborative: favorise la mobilisation (Leclerc et al., 2011)

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Été 2010: Étude A (Charbonneau, 2010)

Automne 2006 1. Centre Dollard-

Cormier – Institut Universitaire sur les

dépendances (Montréal)

Hiver 2011 2. CRD Montérégie

3. CRD LaVAL 4. CRD Mauricie/Centre-

du Québec

2011: Étude B (Bertrand &

Laventure, 2011)

2006 2010 2008

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ÉVALUATION DU PROCESSUS D’IMPLANTATION

Composantes :

1. Caractéristiques de la clientèle 2. Fidélité du programme 3. Perception des intervenants et des

coordonnateurs cliniques (Bertrand) 4. Satisfaction de la clientèle (Laventure)

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MÉTHODOLOGIE : OUTILS

Il s’agit d’une étude de type évaluative

descriptive (évaluation d'implantation) comparative (implantation d'un programme sur trois sites) Approche participative

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MÉTHODOLOGIE : OUTILS

Indicateurs utilisés dans l’évaluation : • bilan des référents, feuilles de présence • grilles de conformité • journal de bord • questionnaire d’information sur les cliniciennes animant

les rencontres • entrevues de groupes (parents, cliniciennes) • entrevues individuelles (coordonnateurs) • questionnaires de satisfaction (QOSE-21 adapté) • dossiers cliniques des familles

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MÉTHODOLOGIE : PARTICIPANTS

12 coordonnateurs cliniques et cliniciennes ont participé à l'étude. Note : 2 coordo clinique ont joué un double rôle (coordo et animation)

Portrait des 11 cliniciennes ayant administré le 6-12 • Toutes des femmes • Ayant une formation collégiale ou universitaire • Années d’expérience :

• en intervention : entre 2 et 21 ans (moyenne : 10,7 ans) • en intervention en toxicomanie : entre 0 et 21 ans (moyenne : 7,1 ans) • en animation de groupe : entre 1 et 21 ans (moyenne : 8,5 ans)

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MÉTHODOLOGIE : Participants

Caractéristiques socio-démographiques • Identification de l’enfant (n = 15)

– Âge moyen des enfants : 8,6 ans – 6 garçons (âgés de 6 à 13 ans) – 9 filles (âgées de 7 à 10 ans)

• Identification du répondant principal (n = 13) – Âge moyen : 37,5 ans (entre 26 et 50 ans) – Type de lien avec l’enfant :

• 11 mères biologiques • 2 pères biologiques

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RÉSULTATS Le point de vue des intervenants et

des gestionnaires Valeur et qualité du programme -Processus d’implantation

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VALEUR ET QUALITÉ DU PROGRAMME SELON LES INTERVENANTES ET

COORDONNATEURS • Programme perçu comme pertinent: plusieurs

retombées soulignées (3/3 sites) Parents et enfants: engagement croissant (3/3) Apprentissages des parents et enfants: comprendre et

mettre des mots sur les émotions (3/3) Soutien des capacités parentales: de l’intervenant et

entre parents (3/3) Répond à plusieurs besoins des familles (3/3) Transfert des acquis dans le système familial (3/3) Parents se voient progresser (2/3) et identifient mieux les

impacts de leur consommation sur leurs enfants (2/3) Cadre, routine et activités qui favorisent chez l’enfant la

socialisation et le plaisir durant le programme

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VALEUR ET QUALITÉ DU PROGRAMME SELON LES INTERVENANTES ET

COORDONNATEURS

• Activités spécifiques soulignées comme des ingrédients d’efficacité du programme (3 sites sur 3):

Rencontre pré-groupe avec les familles:

création du lien thérapeutique Outils sur les émotions avec les enfants Le train (système familial)

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LIMITES DU PROGRAMME SELON LES CLINICIENNES ET COORDONNATEURS

• Quelques aspects cliniques spécifiques perçus comme peu adaptés ou problématiques Absence de modalité individuelle: lacunes sur

le plan de l’évaluation de l’histoire de consommation des parents (3/3)

Évaluations: lourdes (2/3) et pas de retour/rétroaction prévue pour le génogramme et PEME/GRISE (3/3)

Rencontres trop chargées: obstacle aux discussions les situations de la vraie vie (3/3)

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LIMITES DU PROGRAMME SELON LES CLINICIENNES ET COORDONNATEURS

• Quelques aspects cliniques spécifiques (suite): Thème de la dépendance: mauvais timing

(séquence) contenu peu adapté (3/3) Certaines activités suscitent la culpabilité du

parent (3/3) Certaines activités trop théoriques / abstraites Certaines activités peu adaptées (Harry Potter,

contes, Le zipper, etc.) (3/3) Répétition de certains thèmes / matériels (2/3)

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PROCESSUS D’IMPLANTATION: CONDTIONS DE SUCCÈS

• Liées à la formation – Formation initiale du CDC-IUD: pertinente (3/3) – Formations complémentaires (famille ou SM) (2/3)

• Liées au recrutement – Liens de collaboration entre l’équipe du 6-12 et leurs

partenaires (interne/externe) (3/3) • Liées aux caractéristiques du programme:

aspects relationnels + accessibilité (3/3) – Cohésion dans le groupe (clientèle) – Accorder un temps pour que les parents parlent

d’eux – Offrir un collation/un repas – Activités informelles qui favorisent l’esprit de groupe

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PROCESSUS D’IMPLANTATION: CONDTIONS DE SUCCÈS

• Collaboration: vision commune de la pertinence du programme (3/3)

• Liées aux intervenants (3/3):

– Motivés, impliqués, flexibles, créatifs

• Liées à la clientèle: • Parents impliqués dans un traitement de la

toxicomanie au CRD (3/3) • Homogénéité des groupes d’enfants – âge- (2/3)

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PROCESSUS D’IMPLANTATION : OBSTACLES

• Formation initiale par le CDC-IUD: quelques lacunes (3/3), mais différentes selon le site

• Première cohorte: difficile vs les collaborations avec les partenaires externe (3/3):

– Recrutement faible – Clientèle pas en suivi toxico, plus méfiante – Évaluation de la toxicomanie insuffisante – Intégration faible avec le suivi des parents

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PROCESSUS D’IMPLANTATION : OBSTACLES

• Efforts d’adaptation du CRD: exigeant (3/3): – Contraintes organisationnelles (locaux, matériels,

choix des intervenants,…) – Adaptation du manuel, aspects non adaptés

• Charge de travail élevée pour les intervenants • Intervenants notent un manque de soutien

(3/3; lacunes variées selon le site): – pas de formation de suivi, pas de soutien technique,

manque d’outils cliniques en santé mentale

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RÉSULTATS

Le point de vue des parents

par Myriam Laventure

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Raisons pour s’inscrire au programme : Présence de problèmes familiaux

(1) Améliorer la relation parent-enfant « Moi mes besoins, c’était pour mon enfant,

parce qu’elle avait perdu carrément confiance en maman. Écoute était rendu qu’a sentait mon haleine pour voir si j’avais bu. Pis c’était pour qu’elle est reprenne sa confiance en moi, pis qu’elle reprenne son rôle d’enfant…. Parce qu’était devenue, la mère. »

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Raisons pour s’inscrire au programme : Présence de problèmes familiaux

(2) Être guidé dans l’exercice du rôle parental « Moi par rapport à mes problème de consommation,

j’me demandais si j’tais une bonne mère. Si j’faisais c’qui fallait avec mon fils… Je me suis dis probablement que j’va venir chercher des réponses ici, j’voulais être rassurée. »

« Je suis venu chercher des point de repères parce

que j’veux pas faire les mêmes erreurs que ma mère a faite avec moi… »

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Raisons pour s’inscrire au programme : Présence de problèmes familiaux

(3) Identifier les impacts de la consommation sur le fonctionnement familial

« Qu’elle comprenne que la consommation, c’tait

pas maman, que quelque part elle comprenne que c’est pas ça que maman voulait… Que maman, elle était dans détresse, qu’elle comprenne ça aussi… Qu’on reprenne mes valeurs avec elle.. Qu’a voit que maman, elle l’aime, qu’elle l’abandonnera pas…»

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Raisons pour s’inscrire au programme : Présence de problèmes chez l’enfant

(4) Améliorer la communication et l’expression des émotions chez l’enfant

« Moi l’objectif premier c’était, d’outiller ma fille pour

qu’elle soit capable de bien s’en sortir d’en le milieu familial. Parce que, veut veut pas la consommation ça amène certaines réactions, attitudes, façon d’faire qui peuvent être négatives pour mon enfant. J’voulais qu’elle soit en mesure de faire face à ça parce qu’elle vivait énormément de stress, d’inquiétude, de peur. J’espérais que ça l’amène à pouvoir mettre des mots sur ce qu’elle vivait. »

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Raisons pour poursuivre dans le programme : Enthousiasme de l’enfant

(1) Activités et surprises « Les enfants sont impatients, parce qu’ils savent

qui vont venir aux activités, y vont avoir des surprises, y sont impatients de venir, y te le demande souvent là. »

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Raisons pour poursuivre dans le programme : Enthousiasme de l’enfant

(2) Contacts avec les autres enfants « T’sais elle y tenait, parce qu’elle venait

rencontrer ces petits amis ici, elle aimait ça. »

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Raisons pour poursuivre dans le programme : Enthousiasme de l’enfant

(3) Moment privilégié avec l’adulte « Elle a été bien accueillie par l’intervenante, pi y

aiment ça les petites filles t’sais… Elles aiment ça là voir du monde pi s’faire occuper d’eux-autres. »

« Moi j’pense que c’est le fait de faire quelque chose

avec moi, il était tellement content là qui avait une activité à faire avec moi… Y’avait quelque chose qui nous appartenait juste à moi pis lui là… »

Page 52: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Raisons pour poursuivre dans le programme : Enthousiasme de l’enfant

(4) Responsabilisation de l’enfant « C’est drôle à dire, j’pense en quelque part ça la

responsabilise un petit peu. Parce qu’y ont hâte de venir ici le mardi. Ma fille m’fait même pas confiance pour amener son sac du centre de réadaptation parce qu’elle a peur que j’l’oublie! »

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Raisons pour poursuivre dans le programme

(5) Répond aux besoins du parent « Les trois interventions en famille ça m’a permis

de m’améliorer de m’changer d’aller d’l’avant… La partie qui restait difficile, c’était justement la relation qui avait entre ma conjointe pis ma fille. Le niveau de stress qui m’apportait beaucoup d’inquiétude, beaucoup d’anxiété. Le fait de participer à ces rencontres, ça m’a aidé beaucoup à mieux comprendre des choses, mieux voir les choses, à accepter les situations qui m’appartenaient pas. »

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Satisfactions/Insatisfactions: Évaluation pré-groupe

(1) + Rétroaction par rapport au fonctionnement familial

« J’ai ben aimé le questionnaire qu’on remplissait avant

d’commencer les groupes, qui permettaient de m’situer par rapport au rôle de parent. »

(2) - Délai ou absence de rétroaction relativement à

l’évaluation « Parce que c’est d’l’information, beaucoup d’informations,

mais à quoi ça sert? Est-ce qui s’en servent pour nous évaluer? comment nous encadrer? J’ai jamais eu d’feedback là-dessus, j’sais pas à quoi ça sert. J’aurais aimé ça savoir à quoi ça sert pis qu’est qui font avec ça. »

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Satisfactions/Insatisfactions: Évaluation pré-groupe

(3) - Évaluation (impertinence, incompréhension de l’utilité du processus, longueur du questionnaire)

« C’est parce qui a beaucoup d’questions qui nous rejoint pas, c’est sûr que, que c’est fait pour l’ensemble des gens mais, moi j’ai trouvé ça long. »

« C’est quoi l’affaire (rire) là t’sais c’est comme….. Mais à

quoi ça servait ça exactement? » « Moi j’ai trouvé ça peut-être un peu lourd, même si

j’pense que c’était nécessaire. »

Page 56: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Satisfactions/Insatisfactions: Évaluation pré-groupe

(4) + Présentation individualisée du programme « La première fois, t’es tu seule avec

l’intervenante, là tu comprends vraiment c’est quoi, parce que tu t’fais expliquer ça pas d’autres intervenants, mais elle est sait pas vraiment…. C’est bien de savoir c’est ça qu’on va faire, pis ça s’passe comme ça….»

Page 57: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Satisfactions/Insatisfactions: Évaluation pré-groupe

(5) + Présence de tous les membres de la famille « Toute la famille ensemble, ben c’est l’fun pis moi

qu’est-ce que j’ai vraiment aimé c’est, de faire participer les enfants, mêmes les plus petites. T’sais, comment t’as vois ta mère, comment tu vois ton père…»

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Satisfactions/Insatisfactions: Évaluation pré-groupe

(6) - Délai d’attente trop long avant le début du groupe

« Moi j’ai trouvé ça long… La dernière rencontre

jusqu’au groupe. Pour moi, je sais pas si c’était pareil pour tout l’monde… Pour moi, c’était quasiment un mois et demie certain… J’aurais peut-être aimé ça comme… Que ça embarque plus vite. »

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Satisfactions/Insatisfactions: Rencontres de groupe

(1) + Caractéristiques de l’animateur

« Moi j’ai aimé la créativité qu’elle avait l’intervenante dans les ateliers. » « Elle maîtrisait vraiment son sujet à chaque fois là.. Si on aurait eu une

intervenant qui maîtrise pas sont sujet on aurait perdu tout de suite l’esprit d’groupe. Tout de suite un, bracage qui se serait fait par rapport à ça, une perte de crédibilité. Là c’était pas l’cas là, c’était vraiment très intéressant, très captivant. »

« Elle est à l’écoute, à l’écoute des gens, à l’écoute de nos sentiments, à

l’écoute pour nous. Elle était pas là pour elle, ça s’voyait qu’elle était là pour nous…»

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Satisfactions/Insatisfactions: Rencontres de groupe

(2) + Objectif des rencontres « Parce qui a plusieurs objectifs qui sont

proposés… Dans ce programme là donc donner la liberté de dire quels sont les objectifs que j’aimerais atteindre? La possibilité d’en choisir un ou plusieurs, selon le niveau. »

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Satisfactions/Insatisfactions: Rencontres de groupe

(3) Contenu des recontres + Pertinence du contenu « J’trouve que c’est un programme qui apporte des très bons outils, sur

l’impact de la consommation sur son entourage direct et puis surtout les outils qu’on peut avoir pour mieux communiquer, pour se connaître mieux, pour établir des frontières, remettre des valeurs à la bonne place, reprendre son rôle de parent…»

- Non adapté à l’enfant « Je sais pas 6-12 c’est peut-être un peu trop large dans les âges d’un

enfant… C’est vrai quand tu penses à 12 ans, t’es un pré-ado alors qu’à 6 ans t’es vraiment dans l’enfance.»

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Satisfactions/Insatisfactions: Rencontres de groupe

(3) Contenu des recontres (suite) - Temps accordé au contenu « Ben moi j’avais l’impression des fois qui restait pu

d’temps pour la théorie…. C’est arrivé une ou deux semaines qu’on a jasé quasiment une heure de temps pour faire le retour d’la semaine pi là y restait comme 15 minutes pour la théorie, fait qu’finalement on avait pas vraiment l’temps. J’aime pas ça quand c’est trop théorique là c’est juste t’sais on vient pour ce thème là, mais on l’a pas vraiment abordé……»

Page 63: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Satisfactions/Insatisfactions: Rencontres de groupe

(4) + Moyens pédagogiques « C’est visuel, c’est motivant, c’est plus interactif. C’est

plus motivant que d’être juste assis. » « Moi j’ai trouvé ça fantastique. Ma fille a eu des outils,

visibles, tangibles pour être capable de s’exprimer, comment elle se sent, exprimer ses émotions, ces choses là…. »

Page 64: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Satisfactions/Insatisfactions: Rencontres de groupe

(5) Composition du groupe

+ Présence du conjoint et des enfants aux rencontres + Composition du groupe « J’trouvais ça bien qu’on soit pas beaucoup parce qu’avoir été une

dizaine ben ça laisse pas beaucoup d’temps pour chacun. Tandis qu’en étant pas beaucoup ben, ça nous laissait beaucoup d’place exprimer c’qu’on vivait….»

- Composition du groupe « J’voulais qu’on soit plus! C’est ça qui m’a déçu un petit peu mais

finalement plus que ça allait, j’trouvais qu’c’tait l’fun parce qu’on était rendu plus proche. C’était plus intime…»

Page 65: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Satisfactions/Insatisfactions: Rencontres de groupe

(6) - Barrières logistiques

• Contraintes financières « Ouais, il faudrait qu’on nous offre le souper parce

que c’est l’enfer… Sérieusementpour être là à 6h, c’est l’enfer. Quand tu finis de travailler à 5h pis t’es ici pour 6h, tu pognes du resto, tu bouffes dans l’auto… Souvent, on a pas les moyens de se payer ça…»

Page 66: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Satisfactions/Insatisfactions: Rencontres de groupe

(6) - Barrières logistiques

• Contraintes temporelles – Interférences avec la scolarité et les loisirs de

l’enfant – Interférence avec le souper – Investissements en dehors du groupe – Temps demandé pour les déplacements

« Moi pour l’heure, la seule affaire qui me dérange c’est que

j’arrivais tard à maison, avant qu’on parte y était souvent 8h… J’trouvais ça rushant pour ça. Parce que la petite, s’lève de bonne heure le lendemain. J’aurais préféré que le groupe soit à 3, mettons avant le souper…. »

Page 67: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

58

CONCLUSION: Enjeux, suivi et perspectives d’avenir

par Rachel Charbonneau

Page 68: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Enjeux

• Recrutement des familles • Formation, appropriation, soutien

Clinique

• Temps, $, • Contraintes

organisationnels(locaux, matériel, choix intervenants) organisationnel

59

Page 69: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

ENJEUX

LOCAL

PERCEPTION

ADAPTATION

PROVINCIAL

PERCEPTION

COHÉRENCE

60

Page 70: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

COMITÉ DE SUIVI

CRD TROIS-RIVIÈRE

CRD VIRAGE

CRD LAVAL

Cdc iud

61

Page 71: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

PIAF Développé aux États-Unis en 1983 (Strengthening

Families Program) dans le but de venir en aide aux enfants provenant de familles touchées par la dépendance. • évalué 17 fois par des subventions fédérales et 150

fois par des évaluateurs indépendants

Août 2010 - Obtention de la subvention du CNPC (Centre National de prévention du crime, dans le cadre de la stratégie nationale de prévention du crime de Sécurité Publique Canada) • 3 sites d’implantation : CRAT-CA, CRUV, CDC-IUD • Clientèle cible: 1 enfant qui a un trouble de

comportement externalisé et qui a été exposé à la dépendance d’un parent

62

Page 72: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Piaf vs 6-12 PIAF

•approche psycho-éducative . 10 ou 14 rencontres • évaluation initiale avec formulaires standardisés • groupes parents, enfants et bimodal (familles) lors de la séance • incitatifs (garderie, transports, repas, récompenses) • rencontres familiales • troubles externalisés de l’enfant • programme mesuré • initiative du CNPC (fédéral)

6-12 ANS •approche thérapeutique • 12 à 15 rencontres • évaluation initiale avec formulaires standardisés ET rencontre familiale •groupes parents et enfants séparément lors de la séance • incitatifs (garderie, transports et repas) • rencontres familiales • troubles internalisés de l’enfant • programme mesuré • initiative de Stratégies d’action jeunesse (provincial) 63

Page 73: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Piaf et 6-12

PROGRAMME OPTIMAL

6-12 ans

PIAF

64

Page 74: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

PROGRAMME OPTIMAL

PROJET SUBVENTIONNÉ PAR LE CNPC (Centre National de prévention de la criminalité)

début : Août 2013 En collaboration avec Miriam Laventure et les centres impliqués

65

Page 75: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Notions clé à retenir

PROGRAMME PROVINCIAL

MOBILISATION

ADHÉSION

AMÉLIORATION CONTINUE

COMITÉ DE SUIVI ET SOUTIEN

66

Page 76: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

67

REMERCIEMENTS

-Au MSSS -Au CDC-IUD

-Aux parents participants -Aux intervenants et coordonnateurs

participants -Aux CRD: Laval, Montérégie et

Mauricie/Centre-du-Québec À l’équipe du RISQ

Page 77: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Références Bertrand, K., Allard, P., Ménard, J.-M., & Nadeau, L. (2007). Parents

toxicomanes en traitement: une réadaptation qui protège les enfants? (chapitre 4, p. 69-87). Dans C. Chamberland, S. Léveillé, & N. Trocmé (Éds), Enfants à protéger, parents à aider: des univers à rapprocher. Québec: Presses de l'Université du Québec.

Laventure, M., Charbonneau, R., Sarrazin, & Bertrand, K. (accepté). Les programmes d’entraînement aux habiletés parentales : quand la dépendance et la parentalité se côtoient. In C. Plourde et al. (Eds)(en préparation). Pratiques novatrices en toxicomanie (titre provisoire). Québec : PUQ.

Landry, V., Laventure, M., Gemme, E. & Bastien, M.F. (2010). Toxicomanie parentale et développement des enfants de 6-12 ans. Recension des écrits et pratique de pointe en développement. Rapport de recherche de l’Institut, CDC-IUD: Montréal.

Lussier, K. Laventure, M. et Bertrand, K. (2010). Parenting and maternal substances addiction : factors affecting utilization of child protective services. Substance Use and Misuse, 45(10), 1572-1588

Lussier, K., Laventure, M. & Bertrand, K. (2009). Maternité et toxicomanie : deux réalités conciliables ? L’intervenant, 24(4), 4-5.

.

68

Page 78: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Actions auprès des jeunes

des unités de réadaptation

du CJ de Québec

Annie Bellavance

Nadia Villeneuve-Étienne

Page 79: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

1

ACTIONS AUPRÈS DES JEUNES DES UNITÉS DE

RÉADAPTATION DU CENTRE JEUNESSE DE QUÉBEC

Présenté dans le cadre de la journée Stratégie d’action jeunesse 2009-2014

Annie Bellavance, psychologue, CRD de Québec Nadia Villeneuve Étienne, travailleuse sociale, CRD de Québec

Le 25 avril 2013

Page 80: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

2

Objectifs de la présentation

Présenter les différentes actions mises en place dans le cadre de la stratégie d’action jeunesse (CRDQ et CJQ-IU)

Présenter les retombées des différentes actions posées

Exposer les conditions gagnantes à ce type de partenariat

Page 81: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

3

Plan d’action Stratégie d’action jeunesse

2009-2014

Actions à prioriser Stratégies de réalisation

1. Formations et transfert des acquis (suivi)

Formation sur les concepts de base en dépendance Formation sur l’approche et l’entrevue motivationnelle Suivi

2. Soutien et consultation clinique en dépendance Offrir une disponibilité pour des consultations

3. Programme pour les jeunes en vertu de la LSJPA Mise en place d’un nouveau programme pour la clientèle LSJPA

4. Intervention auprès des jeunes qui refusent les

services spécialisés en dépendance

Rencontres motivationnelles avec les jeunes Support aux intervenants de 1re ligne afin d’amener les

jeunes vers les services spécialisés en dépendance (motivationnel)

5. Suivi systématique de la clientèle du CJQ-IU qui nécessite des services spécialisés afin de s’assurer d’offrir des services

Développer un outil afin de faire le suivi de chaque jeune hébergé

6. Suivi des jeunes « atypiques » en réadaptation en dépendance

Définir ce qu’est un jeune « atypique » Cibler les jeunes qui répondent aux critères afin de leur

offrir un service qui correspond à leurs besoins

3

Page 82: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

4

1. Formations et transfert des acquis

Formation concept de base en dépendance Mandat 1re ligne et 2e ligne en dépendance Cycle de l’assuétude Loi de l’effet Philosophie de la réduction des méfaits Meilleures pratiques en réadaptation en dépendance

Formation sur l’approche motivationnelle Maintenir les acquis via des suivis avec les équipes Retombées:

L’approche motivationnelle est l’une des approches privilégiées pour la réadaptation interne

Les intervenants ont une meilleure compréhension de l’intervention de 1re ligne vs 2e ligne

Page 83: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

5

2. Soutien et consultation clinique en dépendance

Assurer une présence au CJQ-IU afin de répondre aux besoins ponctuels des équipes Questions cliniques

Pistes d’intervention

Présence à des rencontres aux 6 semaines auprès des répondants-toxico de chacune des unités

Transmettre de l’information, des outils

Discussion et études de cas

Échange de bons coups

Retombées: Soucis de détecter la problématique de dépendance afin d’offrir

rapidement des services

Page 84: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

6

3. Programme pour les adolescents en vertu de la LSJPA

Mise en place d’un nouveau programme pour la clientèle LSJPA

Accessibilité des services

Critères abus/dépendance

Utiliser la fenêtre d’opportunité d’une mise sous garde

Sensibiliser et accompagner le jeune dans sa problématique de dépendance et de délinquance

Établir le lien avec le jeune afin de maintenir le suivi une fois la mise sous garde terminée

Page 85: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

7

Programme pour les adolescents en vertu de la LSJPA (suite)

Retombées:

Adhésion au programme

Maintient du suivi après la mise sous garde

Défi:

La transmission d’informations avec les délégués à la jeunesse

Page 86: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

8

4. Intervention auprès des jeunes qui refusent les services spécialisés en

dépendance

Suivi motivationnel par le CRDQ

Support aux intervenants du CJQ-IU (motivationnel)

Retombées:

Une majorité de jeunes adhèrent finalement aux services

Page 87: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

9

5. Suivi systématique de la clientèle du CJQ-IU nécessitant

des services spécialisés

Outil systématique des jeunes de chacune des unités

Retombées: Chaque jeune qui nécessite des services

spécialisés en dépendance, reçoit une offre de service

Page 88: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

10

6. Suivi des jeunes «atypiques» en réadaptation en dépendance

Définition d’un jeune atypique en réadaptation en dépendance

Retombées: offrir un service adapté aux besoins

particuliers de ces jeunes

Page 89: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

11

Conditions gagnantes au partenariat entre le CRDQ et le CJQ-IU

Créer un lien de confiance et faire preuve d’ouverture

Apprendre à connaître la culture/ philosophie d’intervention afin de mieux se connaître (mandats, services, etc.)

Établir une vision commune des situations malgré la différence de nos approches respectives

Partager les pouvoirs, risques et responsabilités en lien avec nos mandats respectifs

Page 90: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

12

Clientèles desservies dans le cadre de la stratégie d’action jeunesse de 2009-2013

* Difficile d’établir un nombre exact en raison de l’implantation récente

2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013

*34 jeunes

73 jeunes

94 jeunes

110 jeunes

Page 91: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

13

Conclusion

La stratégie permet d’offrir des services à une clientèle que l’on parvenait moins à rejoindre auparavant (LSJPA, atypique, refus de service)

Profitez de l’opportunité (placement, mise sous garde) pour faire une offre de service systématique

En somme: La stratégie d’action jeunesse permet un meilleur arrimage entre les deux organisations et favorise la prestation des services à une clientèle vulnérable

Page 92: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Adrénaline

Martin Camiré

Émilie Contant

Diane Frenette

Karine Bertrand

Natacha Brunelle

Page 93: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Martin Camiré, CRD des Laurentides

Émilie Contant, CRD des Laurentides

Diane Frenette, CJ des Laurentides Karine Bertrand, Université de Sherbrooke

Natacha Brunelle, UQTR

Page 94: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Plan de présentation

Mise en contexte

Pré-expérimentation

Cadre de référence

Recension des écrits

Présentation du programme

Évaluation d’implantation

Résultats attendus et enjeux

Conclusion

Page 95: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Mise en contexte Martin Camiré

Directeur des services à la communauté et des

services professionnels

CRD des Laurentides

Page 96: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Mise en contexte

Stratégie d’action jeunesse

Partenariat CJL-CRDL (Laurentides)

Les pratiques du CJL en dépendance

L’expérience plein-air du CRDL

La naissance d’un projet

Sollicitation du milieu universitaire

Page 97: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Pré-expérimentation Émilie Contant

ARH Services gestion et soutien aux programmes

CRD des Laurentides

Page 98: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

o Caractéristiques cohorte

o Évaluation de la qualité des services

o Supervision scientifique

o Outils d’évaluation

ÉVALUATION

PRÉ-EXPÉRIMENTATION

Page 99: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

RÉSULTATS RECRUTEMENT

o Motivations

o But et objectifs o Remplacer la consommation

o Arrêter de consommer

o Persévérer

o Combler l’ennui

o Facilitateurs o DEP-ado

o Responsable

o Obstacles o Procédure de référence

o Critère d’inclusion / exclusion JEUNES INTERVENANTS

Opinion partagée par la majorité

Page 100: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

RÉSULTATS SATISFACTION GLOBALE

Le plus apprécié

o Camping

o Via Ferrata

o Plein air

o Liberté

o Plaisir

o Courir

o Mise en forme

o Nourriture

o Courage

Le moins apprécié

o Rencontres de groupe

o Le lever

o « déjà vu »

o Attitude des participants

o Ratons laveurs

JEUNES Opinion partagée par la majorité

Page 101: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

RÉSULTATS SATISFACTION GLOBALE

FAIBLESSES Mauvaise diffusion et compréhension

Implantation difficile

Objectifs

Rôles et responsabilités

Communication

Ateliers thématiques

Volet clinique du plein air

Temps

INTERVENANTS

Unanime

Page 102: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

RÉSULTATS SATISFACTION GLOBALE

FORCES

o Programme novateur, stimulant, suscitant l’intérêt

o Médium d’intervention

o Collaboration

o Expertises complémentaires

o Cognitif-comportemental

o Consommation

INTERVENANTS

Opinion partagée par la majorité

Page 103: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

RÉSULTATS RETOMBÉES PERÇUES

o Aucun effet…

o Bienfaits des activités physiques

o Amélioration significative des

comportements

o Crée des problèmes ?!

o Permet la prise de contact avec CRD

INTERVENANTS Opinions différentes

Page 104: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

AMÉLIORATION

SOUHAITÉES

Recrutement

Identifier des critères de sélection

Formaliser la référence

Implication des éducateurs CJ

Rôles et responsabilités

Processus de communication

Codes et procédures

Diffusion du programme

INTERVENANTS

Opinion partagée par la majorité

Page 105: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

AMÉLIORATIONS

SOUHAITÉES

Durée du programme Plus intensif

Plus long /court

Organisation et planification / Clinique Manuel

Activités cliniques plein air

Supervision

Motivation et dépendance

Moins axé TCC

Formation coping

Activités d’adrénaline

Groupe mixte

INTERVENANTS Opinion partagée par la majorité

JEUNES

INTERVENANTS Opinion différente

JEUNES Opinion partagée par la majorité

Page 106: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Cadre de référence Karine Bertrand

Professeur agrégée, programmes d’études et de

recherche en toxicomanie

Université de Sherbrooke

Page 107: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Étapes du développement

d’une pratique de pointe

Page 108: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Recension des écrits Karine Bertrand

Professeur agrégée, programmes d’études et de

recherche en toxicomanie

Université de Sherbrooke

Page 109: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Jeunes en CJ: ampleur de la

consommation problématique

Jeunes Consommation Filles Garçons

Hébergés

en CJ

Consommation d’au moins une

drogue 3 X et +/semaine au cours de l’année précédant

l’admission au CJ (Lambert et coll.,

2011)

62,4% 72,6%

Problème évident de consommation selon de DEP-

ADO (Lambert et coll., 2011)

58,4 % 63,1 %

Page 110: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Meilleures pratiques :

intervention en toxicomanie jeunesse

• Intégration de plusieurs approches thérapeutique

recommandée (Jensen et coll., 2011; Dennis et coll., 2004; Waldron &

Kaminer, 2004)

• Modèles efficaces pour le traitement de la

dépendance :

– modèle cognitivo-comportemental (Waldron & Kaminer, 2004)

– entretien motivationnel (Jensen et coll., 2011; Tevyaw & Monti, 2004; Tait

& Hulse, 2003)

– combinaison des 2 modèles (Brunelle et coll., 2010; Bertrand et coll.,

2006; Dennis et coll., 2004)

• Important d’adapter les modalités de traitement

aux besoins spécifiques des jeunes (MSSS, 2006; Bertrand et coll.,

2006; Waldron & Kaminer, 2004)

Page 111: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Approches motivationnelles

L’entretien motivationnel est « une méthode

directive, centrée sur le client pour augmenter

sa motivation intrinsèque au changement par

l’exploration et la résolution de l’ambivalence » (Miller & Rollnick, 2006, p.31)

Les approches motivationnelles sont :

en cohérence avec le modèle transthéorique

du changement de Prochaska et DiClemente (Prochaska et DiClemente, 1982)

recommandées pour les personnes ayant une

forte ambivalence, réfractaires au

changement (Santé Canada, 2002; Santé Canada, 2001)

Page 112: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Efficacité des approches

motivationnelles chez les adolescents

• Les interventions brèves basées sur l’EM tendent à

réduire la consommation (Jensen et coll., 2011; Naar-King et

coll., 2011; Tait & Hulse, 2003)

• L’utilisation de l’EM associée à (Tevyaw & Monti, 2004) :

• des conséquences négatives liées à la consommation

• de l’engagement en traitement chez les jeunes

• La combinaison thérapie cognitive-

comportementale + MET est montrée efficace

pour le traitement de la toxicomanie (Dennis et coll.,

2004)

Page 113: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Thérapie cognitive-

comportementale (TCB)

Niveau de preuves élevé de l’efficacité dans

traitement toxico chez adultes (Tremblay et coll.,

2010), potentiel prometteur pour les adolescents (Waldron & Kaminer, 2004)

Approche thérapeutique centrée sur différents

processus cognitifs et béhavioraux utilisés pour

le traitement toxico chez ados

thérapies ciblant le développement

d’habiletés de coping

Page 114: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Thérapies ciblant

le développement d’habiletés

de coping

Le coping est défini comme étant « les pensées,

les sentiments et les actions utilisées par un

individu pour gérer les demandes d’une

situation » (Frydenberg et coll., 2008)

La consommation est considérée une stratégie

non productive (Aldridge & Roesch, 2008)

Page 115: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Thérapies ciblant

le développement d’habiletés

de coping

Les adolescents qui utilisent davantage le style

de coping productif rapportent moins de

consommation d’alcool (Brady et coll., 2009)

Facteurs associés à l’utilisation du style de

coping non productif :

présence de troubles intériorisés ou

extériorisés (Dumont et coll., 2000)

jeunes en CJ > jeunes en milieu scolaire (Leclerc et coll., 2009; Dumont et coll., 2004)

Page 116: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Thérapies ciblant

le développement d’habiletés

de coping Efficacité démontrée de programmes visant le

développement d’habiletés de coping chez ados :

de l’utilisation de stratégies productives

de l’utilisation de stratégies non productives (Frydenberg et coll., 2008; Pronovost et coll., 2005; Frydenberg, 2004)

Interventions jouent un rôle protecteur au niveau de la

consommation de substances chez jeunes à risque (Conrod et coll., 2010; Brady et coll., 2009)

L’évaluation des stratégies de coping utilisées est une

composante essentielle dans ce type de programme (Dumont et coll., 2004; Frydenberg, 2004; Marlatt & George, 1984)

Page 117: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Le plein air

o Beaucoup de littérature disponible, à

interpréter avec prudence

o Aucune définition commune et acceptée des

approches thérapeutiques par le plein air (Russell, 2000)

o Modalité thérapeutique plein air variable selon

les programmes (Becker, 2010; Hill, 2007; Gillen, 2003)

o Principaux objectifs des programmes de

thérapie par le plein air :

– amélioration et renforcement du concept de soi

– développement d’habiletés interpersonnelles

(Hill, 2007; McKenzie, 2000; Russell, 2000)

Page 118: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Le plein air

Beaucoup de limites dans les devis de

recherche évaluatives (Becker, 2010; Hill, 2007; Neill, 2003;

Gillen, 2003; McKenzie, 2000)

Potentiel prometteur de l’utilisation du plein air

comme modalité thérapeutique (Becker, 2010; Hill,

2007; Neill, 2003)

Plus précisément au niveau de la diminution…

des comportements délinquants (Harper et coll., 2007;

Wilson & Lipsey, 2000)

de la consommation (Lewis et coll., 2008; Russell, 2007)

Page 119: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Programme

d’intervention

Émilie Contant

ARH Services gestion et soutien aux programmes

CRD des Laurentides

Diane Frenette

ARH conseillère clinique à la DSP

Centre jeunesse des Laurentides

Page 120: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

MANUEL

D’INTERVENTION

Table des matières

1. INTRODUCTION

2. PROGRAMME

3. CAHIER DE L’INTERVENANT

4. FORMULAIRES

5. CAHIER DU PARTICIPANT

6. RÉFÉRENCES

Programme d’intervention spécifique en toxicomanie pour les

jeunes suivis en réadaptation interne au centre jeunesse.

Un projet du

Centre André-Boudreau

En collaboration avec

Le Centre jeunesse des Laurentides

Page 121: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

BUT ET OBJECTIFS

But:

À moyen terme, le programme a pour but d’aider les jeunes à poser des gestes concrets favorisant la réduction de la gravité de leurs problèmes de consommation d’alcool ou de drogues et/ou des conséquences associées.

Objectifs:

1. Motivation au changement

2. Stratégies d’adaptation - coping

Page 122: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

LES INTERVENANTS

o Éducateurs animateurs Adrénaline

o Formations en partenariat

o Co-animation

o Supervision d’implantation

o Principaux défis rencontrés

Page 123: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

AUTRES PROFESSIONNELS

ET LA FAMILLE

o Unités de vie

o Équipe éducative

o Chef de services

o Principaux défis associés o Présentation du programme

o Identification des participants

o Implication souhaitée o Intervenants sociaux

o Famille

Page 124: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

PARTICIPANTS

o10 jeunes

oDEP-ADO

o Faible motivation au changement

o Aide au traitement / 38F

o Recrutement

o Principaux défis rencontrés

Page 125: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

ACTIVITÉS CLINIQUES

Préparation o Rencontres d’informations

o Évaluation et rétroaction

Activités thématiques o Expérimentation

o Stratégies de coping

o Mise en forme

Plein air o Journées intensives

o Juste déséquilibre

o Laurentides

Page 126: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

SÉQUENCE DES ACTIVITÉS Semaine 1 Rencontre d’information –

jeunes Rencontre d’évaluation (URICA, ECA)

Semaine 2 Rencontre d’information-parents

Rencontre de rétroaction (FRAMES)

Semaine 3 Atelier 1 Coping, stress et consommation

JOURNÉE INTENSIVE PLEIN AIR # 1

Semaine 4 Atelier 2 Stratégies non-productives

Atelier 3 Stratégies productives

Semaine 5 JOURNÉE INTENSIVE PLEIN AIR # 2

Atelier 4 La pensée positive

Semaine 6 Atelier 5 Communication, confiance et soutien

JOURNÉE INTENSIVE PLEIN AIR # 3

Semaine 7 Atelier 6 Reprendre le contrôle… quand ça « SPIN »

Rencontre d’évaluation (URICA, ECA)

Semaine 8 Rencontre de rétroaction (FRAMES)

Activité de reconnaissance et de clôture

Page 127: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

RESPONSABILITÉS PARTAGÉES

o Éducateurs animateurs Adrénaline

o Responsable du recrutement

o Éducateurs accompagnateurs

o Intervenants sociaux

o Chefs de services CJ

o Chauffeur

o Clinicienne-chercheure

o Coordination (CRD et CJL)

Page 128: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

CADRE PARTAGÉ

o Établissement d’un code et procédures

o Lois

o Règles des unités de vie

o Règles en plein air

o Urgences

o Tenue de dossiers

Page 129: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

ÉVALUATION

o Processus continue

o Bonification du manuel

o Comité d’opérations

o Évaluation qualité des services

o Cohortes 1 et 2

o Évaluation implantation o Cohortes 3 à 5

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COHORTE #1

o PRÉ-EXPÉRIMENTATION

o Avril-juin 2011

o 9 garçons

o Intensif plein air o Vélo montagne

o Canot

o Via Ferrata

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COHORTE #2

o Janvier-Mars 2012

o Filles

o Intensif plein air

o Raquette

o Via ferrata

o Randonnée pédestre

o Principaux défis rencontrés

Page 134: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

COHORTE #3

o Septembre-Novembre 2012

o Garçons

o Sorties plein air

o Randonnée pédestre et Via Ferrata

o Escalade et team building

o Survie forêt

o Principaux défis rencontrés

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COHORTE #4

o Octobre – décembre 2012

o Filles

o Sorties plein air o Randonnée à cheval

o Randonnée pédestre

o Survie en forêt

o Principaux défis rencontrés

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COHORTE #5

o Janvier-Mars 2012

o Garçons

o Sorties plein air

o Escalade de glace

o Randonnée en raquette

o Traineau à chien

o Principaux défis rencontrés

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COHORTE #6

o Avril-Mai 2012

o Garçons

o Sorties plein air

o Zipline et randonnée pédestre

o Escalade

o Descente de rivière

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Martine Bélisle, CJL

Karine Vaillancourt, CRD

ÉDUCATRICES ANIMATRICES

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Évaluation

implantation Karine Bertrand

Professeur agrégée, programmes d’études et de recherche en toxicomanie

Université de Sherbrooke

Myriam Laventure

Professeure agrégée, département de psychoéducation

Université de Sherbrooke

Natacha Brunelle,

Professeure titulaire, département de psychoéducation

UQTR

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Questions de recherche Liées au processus Dans quelle mesure le programme de

traitement est-il implanté tel que planifié?

Quelles sont les caractéristiques des clients inscrits dans le programme?

Quelle est la perception des cliniciens et gestionnaires quant à la valeur et la qualité du programme?

Qui sont les clients qui n’ont pas complété le programme? Les causes?

Liées à la satisfaction Dans quelle mesure les clients sont-ils satisfaits? (

apprécié/aidant/utile)

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Devis

Étude évaluative descriptive basée sur un ensemble de mesures: Journaux de bord et grille de conformité

entrevues de groupes (focus group), entrevues individuelles

Questionnaires

tests standardisés

Dossiers cliniques des jeunes

Cadre d’évaluation de l’OMS (Marsden et al., 2000)

Approche participative: comité recherche/action

Approbations éthiques: consentement pour tous /consentement préalable des parents pour le jeune

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Participants: Éducateurs animateurs Adrénaline

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Page 153: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Groupe de discussion

Jeunes

Satisfaction aussi mesurée par

questionnaire, le QOSE 21 (Perreault

et al. 2005)

Éducateurs accompagnateurs CJ

Page 154: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Entrevues individuelles

2 éducateurs animateurs Adrénaline

Intervenante spécialisée en dépendance du

CJ (responsable du recrutement des jeunes)

Clinicienne-chercheure du CRD des

Laurentides

Gestionnaires du Centre André-Boudreau et

du Centre Jeunesse des Laurentides.

Page 155: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Questionnaires

Caractéristiques de la clientèle

Page 156: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Résultats attendus

et enjeux Karine Bertrand

Professeur agrégée, programmes d’études et de

recherche en toxicomanie

Université de Sherbrooke

Page 157: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Résultats attendus

Processus rigoureux: pratique de pointe qui s’appuie sur les composantes du « traitement bona fide » (Imel, 2008)

1) Plusieurs sessions, relation patient/thérapeute, traitement adapté au patient ;

2) Deux critères sur quatre :

Approche établie

Description de la thérapie: processus psychologiques et ingrédients spécifiques

Manuel pour guider la thérapie

Description des composantes nécessaires pour que le changement survienne (ingrédients actifs) ;

3) Formation adéquate

Attendu: Complexe à implanter; implantation réussie appuiera une hypothèse d’efficacité

Page 158: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Enjeux

Collaboration 2 sous-cultures, 2 expertises distinctes

Complexité (type de services/caractéristiques de la

clientèle): exige des mécanismes de

communication clairs et efficaces pour soutenir une

prise de décision rapide et favoriser une vision

commune des enjeux

Brise la tendance à travailler en silo vs travail

intégré… mais la continuité pré/post Adrénaline est

exigeante en terme de cohésion et d’adhésion…

plusieurs acteurs impliqués

Page 159: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Enjeux

Pérennité Recrutement des jeunes et des familles en lien avec

la mobilisation de l’ensemble des acteurs

Exigeant en terme de ressources

Financières

Formation et supervision du personnel: … le roulement

« fait mal »

Une étude d’efficacité?

Nécessite une décision d’implantation durable dans les

pratiques et un élargissement de la clientèle rejointe

Nécessite l’obtention d’une subvention

À SUIVRE…

Page 160: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Conclusion Martin Camiré

Directeur des services à la communauté et des

services professionnels

CRD des Laurentides

Page 161: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Remerciements Sources de financement (étude évaluative) • Institut universitaire sur les dépendances

• Chaire de recherche en toxicomanie de l'Université de Sherbrooke

• Centre de réadaptation en dépendance des Laurentides

MERCI aux participants: jeunes, parents, personnel

MERCI au personnel de recherche • Patricia Auger et Kristelle Alunni

MERCI pour le soutien de la Stratégie d’Action jeunesse du Québec

MERCI à tout le personnel impliqué du CRD des Laurentides et des CJ des Laurentides

Page 162: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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Page 165: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Merci

Questions?

Page 166: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Porte-en-soi

Denise Fournier

François Chouinard

Page 167: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Programme

Porte-en-soi

Une démarche expérientielle et novatrice d’intégration de services pour les jeunes en centre jeunesse qui présentent un trouble de consommation

Présenté par Denise Fournier, François Chouinard

Page 168: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

2

1. Intervention intégrée (en groupe et en individuel) entre intervenants en jeunesse et en dépendance (cesser de fonctionner en silo) pour répondre aux besoins du jeune de manière plus adaptée

2. Intégration d’un cheminement très expérientiel • en groupe (ateliers thématiques) • en individuel (Réalisation d’un Projet Personnel à Partager

— RP3)

Le caractère novateur de Porte-en-soi

Page 169: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

3

Parents

Animateurs de Porte-en-soi

Éducateurs accompagnateurs

ARH

3. Une intervention plus systémique qui amène différents acteurs à assumer une responsabilité dans le cheminement du jeune à différents moments de son expérience à Porte-en-soi

Le caractère novateur de Porte-en-soi

Page 170: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Origine du programme

• Des tentatives limitées d’offrir des services à la clientèle visée: • encadrement intensif et milieu ouvert • volontaire vs non-volontaire • fonctionnement en silo

• La disponibilité d’argent dans le cadre de la Stratégie jeunesse 2009-2014

• L’opportunité de relever le défi d’offrir des services intégrés dans un établissement qui assume les deux missions concernées

• Le désir de gestionnaires et d’intervenants de faire les choses autrement et de s’y investir

4

Page 171: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Sens donné à Porte-en-soi

5

Le terme « porte-en-soi » réfère à ce que le jeune porte en lui en termes d’énergies, de compétences, d’aptitudes, d’intérêts, de pouvoir et d’espoir. Ce bagage qu’il porte en soi peut devenir concret, vécu et ressenti dans la mesure que l’ouverture ait lieu, celle de la conscience et du cœur mais aussi celle des opportunités et du soutien. Au lieu d’être devant un mur, il y a là un espace qui peut s’ouvrir et dont il détient la clé. Une fois que cette porte est ouverte – celle du changement, de la responsabilité et de la prise en charge – l’espoir devient comme un rayon de soleil qui nous donne la force d’aller ailleurs et avant tout pour soi.

« Ose t’investir aujourd’hui dans ce que tu peux rêver pour demain »

Page 172: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

La clientèle visée

• Des jeunes, garçons et filles, âgés de 15 à 17 ans des centres de réadaptation pour jeunes en difficulté des secteurs est et ouest :

• qui présentent un problème de consommation et qui cotent « rouge » au DEP-ADO

• qui sont en « contemplation » au niveau des étapes du changement

• qui sont volontaires

6

Page 173: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Les objectifs du programme

• Accroître l’estime de soi du jeune en suscitant son engagement dans une

marche

rientielle et positive

qui met

profit ses forces

• Permettre au jeune de mieux identifier ses besoins personnels et la place qu’occupe la consommation de substances psychoactives dans la satisfaction de ses besoins

• Explorer et

rimenter des façons satisfaisantes et es de « tripper » dans la

alisation d’un projet

personnel à partager

velopper une intervention

e entre intervenants jeunesse et en dépendance

7

Page 174: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Le contenu de Porte-en-soi

1. Six ateliers thématiques hebdomadaires, d’une durée de 1 h 30 à 2 h 30, offerts en soirée

Atelier 1 : Prise de contact autour d’un souper festif et ludique où les jeunes sont appelés à présenter leur choix d’une chanson ou d’un animal pour faire connaissance.

Création d’une chaîne à rompre dans un rituel au dernier atelier.

8

Page 175: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Le contenu de Porte-en-soi

Atelier 2 : Participation à des jeux de différentes intensités suivis d’un échange sur l’expérience vécue en apportant des contenus théoriques afin d’établir des liens entre le plaisir, le désir et la consommation.

9

Page 176: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Le contenu de Porte-en-soi

Atelier 3 : Expérience d’une activité de survie dans une île déserte en misant sur le lien entre les besoins et la consommation et en valorisant le jeune dans la force de son choix et de ses arguments pour justifier le choix de son objet de survie.

10

Page 177: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Le contenu de Porte-en-soi

Atelier 4 : Création d’un climat d’ambiance (écoute d’une chanson significative) suscitant l’émotion et exploration des motifs de consommation avec ses avantages et ses inconvénients.

11

Page 178: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Le contenu de Porte-en-soi

Atelier 5 : Exploration et identification des facteurs de risque et de protection à partir d’une mise en situation (ex.: sollicitation à la consommation).

12

Page 179: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Le contenu de Porte-en-soi

Atelier 6 : Mise à profit d’un bricolage pour partager la perception de soi actuelle et une projection dans le futur ainsi que pour justifier l’importance de fournir des efforts pour arriver à un but personnel.

13

Page 180: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Le contenu de Porte-en-soi

2. Les entrevues individuelles postateliers

• entrevues conjointes avec chaque jeune et conduites par les deux animateurs (jeunesse et dépendance)

• retour sur :

• l’expérience vécue par le jeune lors du dernier atelier • la réflexion qu’il avait à faire en lien avec le contenu de

l’atelier • son projet personnel à partager (RP3)

14

Page 181: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Le contenu de Porte-en-soi

3. La Réalisation d’un Projet Personnel à Partager (RP3) • est en lien avec les besoins et les aspirations du jeune en

termes de défi à relever • doit être réalisable dans un délai raisonnable • représente une source de valorisation et d’estime de soi • est à partager avec autrui comme source d’encouragement • peut se faire seul ou à plusieurs • peut être réalisée dans la communauté avec le support de

partenaires

15

Page 182: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Le contenu de Porte-en-soi

4. La conduite d’un 5 à 7

Un rassemblement des participants des deux sites (Baie-Comeau et Sept-Îles) pour boucler la boucle de l’expérience conduite et célébrer le cheminement de chacun des participants dans un cadre festif et ludique.

16

Page 183: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Le contenu de Porte-en-soi Le 5 à 7

Et d’un souvenir à porter sur soi

17

Page 184: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Ce qu’est Porte-en-soi comme démarche thérapeutique

• C’est un projet novateur de réadaptation

• Il comporte une approche expérientielle amenant des intervenants des programmes jeunesse et dépendance à travailler de manière intégrée

• Les jeunes s’engagent dans Porte-en-soi sur une base volontaire et en signant un contrat

• L’intérêt, l’intensité et la rétroaction sur l’expérience sont des précurseurs du changement amenant le jeune à recevoir une aide adaptée à ses besoins

18

Page 185: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Ce qu’est Porte-en-soi comme démarche thérapeutique

• L'activité est l'élément déclencheur à la réflexion. En ce sens, les activités des ateliers sont des mines d'or de matériel à travailler par la suite en rencontre individuelle entre les ateliers

• L’approche est constructive dans la mesure qu’elle mise sur les forces du participant et sa capacité de se prendre en charge

• L’attention accordée à la consommation demeure tributaire du regard prioritaire sur les besoins fondamentaux du jeune et sur les outils dont il dispose pour composer avec sa réalité

19

Page 186: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Certains points forts

• Un souci à toutes les étapes de l’engagement des jeunes de

respecter la capacité de ces derniers de porter un jugement, de prendre une décision et de le faire dans une démarche d’appropriation de leur pouvoir personnel et dans le respect du cadre d’intervention mis en place

• Une attention à ce que les participants passent à l’action, en mettant en évidence ce qu’ils portent de bien en eux

• Une attention à ce que les participants conservent des traces de leur expérience à Porte-en-soi

20

Page 187: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Certains points forts

• Le cadre d’apprentissage a suscité beaucoup d’intérêt et d’engagement chez les participants

• La coanimation des ateliers par un(e) intervenant(e) « jeunesse » et une intervenante « dépendance » s’avère une très grande force de Porte-en-soi

• Il s’est avéré gagnant de donner une place importante aux jeunes dans la conduite des ateliers en s’ajustant aux connaissances et aux expériences acquises par les jeunes afin de garder le déroulement très dynamique et entretenir la motivation

21

Page 188: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Certains points forts

• La dynamique entre les participants est une synergie très stimulante. Ce contexte empreint d’accueil et de respect est des plus favorables à la prise de parole et à l’expression des points de vue et des états d’âme

• L’enchaînement de rencontres individuelles axées sur le vécu en atelier et conduites conjointement par les deux animateurs a représenté une importante valeur ajoutée à l’encadrement et à l’aide offerts aux participants

22

Page 189: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Certains points forts

• Sauf exception, les jeunes ont affirmé que ce qu’ils souhaitaient devenir dans quelques années leur semblait possible et qu’ils avaient le goût d’y travailler

• La réalisation de leur projet personnel à partager (RP3) représente un changement que tous entendent et tiennent à réaliser à court terme

• L’actualisation d’un RP3 facilite l’intégration du contenu des ateliers de Porte-en-soi chez les participants

• Porte-en-soi aura été pour plusieurs l’occasion de se prouver à eux-mêmes qu’il peut en être autrement sur les plans de la valorisation et de la reconnaissance

23

Page 190: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Quelques constats formulés par les intervenants

• Le jeune… • est plus fier • a réussi à se rendre jusqu’au bout sans qu’on ait à le pousser • est plus en mesure de verbaliser ses désirs, ses craintes • a dû libérer beaucoup de chose qu’il gardait à l’intérieur • a diminué beaucoup son agressivité • parle plus des vraies choses • manifeste un désir plus palpable de se rapprocher de sa famille • a fait de belles prises de conscience sur l’impact négatif de sa

consommation sur soi et sa famille • a décidé d’aller en thérapie • a diminué ses consommations • manifeste plus de motivation à participer aux activités et aux moments

de vie dans son unité • est davantage motivé à se prendre en main et à respecter le code de

vie

24

Page 191: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Les constats observés au niveau du partenariat • Le mode de fonctionnement intégré s’est distingué radicalement

d’un mode de fonctionnement en silo qui prédominait dans le passé entre les intervenants des deux programmes

• Les rencontres entre animateurs de Baie-Comeau et de Sept-Îles ont été des plus profitables pour ajuster le contenu et le déroulement des ateliers et de créer une synergie entre eux

• Les animateurs du projet sont unanimes à vouloir poursuivre ce nouveau mode de fonctionnement étant convaincus, par l’expérience conduite, que les jeunes en sortent gagnants

• Cette intervention intégrée a été facilitée et même bonifiée par la mise à contribution d’une approche très expérientielle capable de susciter l’intérêt et l’engagement des jeunes à partir de leurs besoins, de leurs attentes et en tenant compte de leurs réalités respectives

25

Page 192: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

Merci!

Place aux questions…

et commentaires…

26

Page 193: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

SAJE

Louise Dufour

Patrick Dussault

Marie-Julie Riopel

Page 194: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

1

Stratégie

Action

Jeunesse

Estrie

Page 195: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

2

SAJE

PROJET

PRÉSENTÉ PAR

Marie-Julie Riopel, TES, CRDE

Patrick Dussault, cons. clinique cadre, CJE

Louise Dufour, chef de prog. CRDE

Page 196: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

3

CONTEXTE AVANT SAJE

L’équipe des

services

jeunesse

composée de

5 intervenants

à T.C.

La région de

l’Estrie:

superficie de

10 486 Km

carré.

Page 197: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

4

NOS PRINCIPAUX RÉFÉRENTS

Écoles secondaires (+ ou – une vingtaine d’établissements

scolaires sur tout le territoire)

Le CJE, principalement le CR Val-Du-Lac.

Page 198: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

5

QU’EST-CE QUE SAJE?

Stratégie d’Action Jeunesse Estrie

Entente de collaboration est formalisée entre le CRDE et le

CJE depuis 2004 (révisé en 2010 et en 2012).

Page 199: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

6

SAJE C’EST:

Plusieurs Objectifs permettant

D’augmenter l’offre de service en dépendance au CR de

Val-du-Lac.

De rejoindre un plus grand nombre de jeunes, même ceux

jugés plus résistants

D’adapter les services en dépendance à la réalité de cette

clientèle et de leur contexte de placement.

D’outiller et de supporter le personnel du CR dans leurs

interventions au quotidien.

Page 200: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

7

CLIENTÈLE VISÉE

Les jeunes hébergés dans

les unités de réadaptation

du CJE à Val-du-lac:

7 unités de vie (10 à 12

jeunes par unité)

1 unité d’arrêt réflexion

1 foyer de groupe mixte

(8 jeunes)

10 à 15 jeunes scolarisés

(sans hébergement) à

l’école de Val-Du-Lac

Page 201: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

8

CLIENTÈLE VISÉE

% de placement en CR en lien avec la consommation de drogues:

Actuellement, environ 40% des jeunes hébergés en CR y sont confiés pour un motif unique de compromission lié à une problématique de consommation (soit 36 sur ± 90 jeunes)

Nombre de jeunes traités à chaque année dans le programme SAJE:

2010-2011:38 jeunes (12% de la clientèle totale)

2011-2012:71 jeunes (20% de la clientèle totale)

2012-2013:84 jeunes (25% de la clientèle totale)

Page 202: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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Objectifs

Constats

Réalisations

Page 203: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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OBJECTIF

• Assurer une présence régulière et stable par le biais d’un

intervenant de liaison (CRDE-CJE)

Constats:

- Présence du CRDE selon les demandes

- Présence du CRDE insuffisante par rapport aux besoins

réels et à la vulnérabilité de la clientèle

Réalisations:

- Une intervenante en dépendance dédiée au projet et

présente au CR VDL(21 à 28 h / semaine)

- Espace bureau réservé à l’intervenante en dépendance.

Page 204: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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OBJECTIF (suite)

• Soutenir et rehausser le repérage et la détection

Constats:

- Le personnel en CR utilise peu l’outil Dep-ado.

- Les informations données par les jeunes lors de la détection sont souvent biaisées

Réalisations:

- Support et formation Dep-Ado offert au personnel du CR selon les besoins

- Rencontre d’accueil et de repérage faite par l’intervenante en dépendance.

- Au besoin, administration du Dep-ado à des groupes de jeunes ciblés, par l’intervenante en dépendance.

Page 205: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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OBJECTIF (suite)

• Exposer davantage de jeunes aux services spécialisés en dépendance

Constat:

- Pas suffisamment de références malgré le nombre élevé de jeunes présentant des facteurs de risque importants ou une problématique déjà existante à l’admission en CR.

Réalisations:

- Révision et actualisation d’un protocole d’intervention scolaire en matière de consommation et/ou de possession de drogues.

- Présentation de capsules d’information dans les classes, en lien avec la matière scolaire.

- Présence de l’intervenante en dépendance dans les activités du CJE (ex: sports, repas, fête de Noël, activités scolaires)

- Utilisation des meilleures pratiques (entretien motivationnel, approche cognitive comportementale).

Page 206: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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OBJECTIF (suite)

• Poursuivre et rehausser l’offre de service de groupe

Réalisations:

- Coanimation de la programmation d’activités de groupe cognitive comportementale

- Groupes d’information, de discussion et d’instrumentation dans les unités de vie

- Groupes de soutien, de motivation et d’instrumentation volontaire à l’école.

Statistiques:

2010-2011: 10 rencontres de groupe

2011-2012: 56 rencontres de groupe

2012-2013: 44 rencontres de groupe

Page 207: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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OBJECTIF (suite)

• Supporter le sevrage et la désintoxication

Constat:

- Plusieurs situations de jeunes présentant des symptômes

liés à l’intoxication ou au sevrage souvent non repérés

donc, non traités

Réalisations:

- Conseil et expertise de l’intervenante en dépendance lors

de situations préoccupantes liés à la consommation

- Participation aux rencontres d’orientation

- Protocole d’intervention en matière d’intoxication et de

sevrage

Page 208: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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PROTOCOLE D’INTERVENTION EN MATIÈRE

D’INTOXICATION ET DE SEVRAGE

- Découle d’une réflexion conjointe inter établissement et

inter service par rapport à la sécurité des jeunes en centre

de réadaptation

- Mise en place d’un comité ayant pour objectif de documenter

la problématique et de mettre en place un protocole

comprenant:

- Une trajectoire de service et d’intervention

- Un guide de formation

- Une diffusion à venir à tout le personnel clinique du Centre

Jeunesse Estrie

Page 209: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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OBJECTIF

• Orienter vers les services avec hébergement en dépendance les jeunes qui le requièrent

Constat:

- Nécessité d’exposer temporairement certains jeunes à des services spécialisés en dépendance de façon intensive

Réalisations:

- nombre de jeunes hébergés par année au CRDE

2010-2011:11 admissions

2011-2012: 11 admissions

2012-2013: 13 admissions

Augmentation significative des références en suprarégionale (Portage, Le Grand Chemin, Pavillon du Nouveau Point de Vue)

Page 210: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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OBJECTIF (suite)

• Mettre en place des activités alternatives à la consommation

Projet boxe:

- Permettre la libération du stress, l’apprentissage de la discipline, augmentation de l’estime et de la confiance.

Page 211: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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OBJECTIF (suite)

• Mettre en place des activités alternatives à la

consommation

Espace Graffiti

- Permettre l’expression créative, découvrir une activité

ludique saine

Page 212: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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OBJECTIF (suite)

• Mettre en place des activités alternatives à la

consommation

Local toxico:

- Offrir un lieu d’appartenance, permettre l’expression

des émotions et du vécu en lien avec la consommation

Page 213: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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OBJECTIF (suite)

• Mettre en place des activités alternatives à la

consommation

Contrat:

- Permettre aux jeunes de se reprendre en main suite à

un épisode de consommation en ciblant des moyens

alternatifs à sa consommation

Page 214: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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OBJECTIF (suite)

• Intervenir auprès de l’entourage des jeunes

Constat:

- Difficulté à rejoindre et mobiliser les parents des jeunes hébergés en CR

Réalisations:

- Participation du CRDE aux PI, PSI et tables d’orientation clinique

- Coanimation de la rencontre toxico du groupe parent du Centre jeunesse (à chaque session de groupe)

Page 215: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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OBJECTIF (suite)

• Offrir l’expertise- conseil en dépendance au personnel du CJE

Constat:

- Sentiment d’impuissance des intervenants

- Malaise avec la problématique vécu par certains intervenants

- Polarisation des pratiques et des visions des intervenants

Réalisations:

- Coaching individuel au besoin

- Participation aux réunions d’équipe des unités

- Offres de formation sur mesure.

- Invitation du personnel du CJ aux formations offertes par le médecin répondant du CRDE

- Révision de l’activité de groupe toxico du CJE avec les responsables

Page 216: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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CONDITIONS FACILITANTES

Présence réelle sur place et accessibilité

Rapidité d’intervention

Richesse du «vivre avec»

La personnalisation des services en dépendance pour une

clientèle spécifique

« Menu à la carte »

Continuité et plus grande intensité des interventions

Qualité (actualisation de meilleures pratiques)

Développement d’un langage commun

Page 217: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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L’AVENIR: LES DÉFIS

Travailler à développer une vision commune de l’intervention

en dépendance

Formaliser une programmation en dépendance en CJ

Défi d’attraction et d’intervention auprès de l’entourage des

jeunes en CR

Déploiement du protocole d’intervention en matière

d’intoxication et de sevrage

Améliorer les critères de référence en hébergement selon les

besoins du jeune

Page 218: La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013

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Merci!

Questions?