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n° 39 - octobre 2007 SOMMAIRE N ° 39 Mot du directeur 1 Le dossier: Institut de radiologie 2 - 5 Interview: L. Walpen, délégué aux relations de la Genève internationale 6 - 7 Portrait: I. Boissel, ICUS 3 e étage 8 Conférence: Satisfaction des patients 9 Conférence: Robot Da Vinci ® S et 3D 10 Exposition: Lennart Nilsson à la CGB 12 LA SATISFACTION DES PATIENTS, NOTRE PRIORITÉ Comparis a publié récemment une étude portant sur la satisfaction du patient dans les hôpitaux publics du pays. La méthode utilisée n'est pas très scientifique. Nous n'avons rien appris que nous ne sachions déjà. En résumé, les patients se sentent moins bien dans un grand hôpital que dans un éta- blissement de taille plus modeste, en termes de confort, d’accueil et de prise en charge. Les Romands sont plus critiques que les Alémaniques. Au-delà de la méthode, l’objectif doit être salué. En effet, toute entreprise doit connaître les attentes, les ressentis et le niveau de satisfaction de ses clients. Les hôpitaux ne doivent pas faire excep- tion, bien au contraire. (suite en page 13) Mot du directeur L’Institut de radiologie: à la pointe de l’imagerie médicale Les salles y sont bleue, jaune, verte ou rouge: l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu a inauguré fin août ses nouvelles salles et installations après deux ans de travaux. Les huit médecins radiologues et l’équipe technique dispo- sent des technologies les plus modernes, notamment en ima- gerie médicale, pour y exercer leurs spécialités. Plus de 25'000 examens ont été réalisés en 2006, faisant de l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu l’un des plus importants de Genève, accessible à tous les assurés. Le confort et la qualité en sus. IRM cerebral sequence - Fiber Tracking

L’Institut de radiologie: à la pointe de l’imagerie médicale

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Le dossier: Institut de radiologieInterview: L. Walpen, délégué auxrelations de la Genève internationalePortrait: I. Boissel, ICUS 3e étageConférence: Satisfaction des patientsConférence: Robot Da Vinci® S et 3DExposition: Lennart Nilsson à la CGB

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n° 39 - octobre 2007

S O M M A I R E N°39

Mot du directeur 1

Le dossier: Institut de radiologie 2 - 5

Interview: L. Walpen, délégué auxrelations de la Genève internationale 6 - 7

Portrait: I. Boissel, ICUS 3e étage 8

Conférence: Satisfaction des patients 9

Conférence: Robot Da Vinci® S et 3D 10

Exposition: Lennart Nilsson à la CGB 12

LA SATISFACTION DES PATIENTS,

NOTRE PRIORITÉ

Comparis a publié récemment une étude portantsur la satisfaction du patient dans les hôpitauxpublics du pays. La méthode utilisée n'est pas trèsscientifique. Nous n'avons rien appris que nous nesachions déjà. En résumé, les patients se sententmoins bien dans un grand hôpital que dans un éta-blissement de taille plus modeste, en termes deconfort, d’accueil et de prise en charge. LesRomands sont plus critiques que les Alémaniques.

Au-delà de la méthode, l’objectif doit être salué. Eneffet, toute entreprise doit connaître les attentes,les ressentis et le niveau de satisfaction de sesclients. Les hôpitaux ne doivent pas faire excep-tion, bien au contraire.

(suite en page 13)

Mot du directeur

L’Institut de radiologie: à la pointe de l’imageriemédicale Les salles y sont bleue, jaune, verte ou rouge: l’Institut deradiologie de la Clinique Générale-Beaulieu a inauguré fin aoûtses nouvelles salles et installations après deux ans de travaux.Les huit médecins radiologues et l’équipe technique dispo-sent des technologies les plus modernes, notamment en ima-gerie médicale, pour y exercer leurs spécialités. Plus de25'000 examens ont été réalisés en 2006, faisant de l’Institutde radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu l’un des plusimportants de Genève, accessible à tous les assurés. Leconfort et la qualité en sus.

IRM cerebral sequence - Fiber Tracking

2 le dossier

Pour annihiler les risques infectieux ou trauma-tiques on tend à devenir de moins en moinsinvasif. Ainsi, des gestes «à risque» comme lescoronarographies diagnostic sont maintenantproposés au scanner (coronaro-CT) et des exa-mens comme les colonoscopies diagnosticsont désormais couramment pratiqués sousscanner également (colonoscopie virtuelle).

De plus, ce type d’exploration devenu confor-table pour le patient contribue à un recrutementaccru de patients ayant des facteurs de risquemais réticents à faire ces examens, ce qui vadans le sens de la pratique de dépistage.

Il faut bien comprendre que ces explorationsn’ont pas pour objectif de remplacer les corona-rographies interventionnelles ou les colonosco-pies optiques - nous restons dans le domaine dudiagnostic. Cela signifie qu’en cas de diagnosticpositif de pathologie le patient devra de toutefaçon bénéficier d’un geste interventionnel pourune dilatation de coronaire par exemple ou unebiopsie de structure suspecte en cas de douteou même d’une résection de polype dans lecôlon. Toutefois cela a l’avantage d’offrir unealternative aux patients non symptomatiquesmais ayant des facteurs de risque.

LE SCANNER

Dans la même optique on a vu la disparition pro-gressive de toutes les incidences radiologiquescompliquées, inconfortables et parfois mêmetrès irradiantes au profit d’examens scanner.Par exemple, on ne pratique plus, ou presque,de radiographies du crâne, de la même manièreles examens tomographiques ont eux complè-tement disparu, remplacés par le scanner.Beaucoup de gestes interventionnels diagnos-tiques vasculaires ont également été remplacésau profit d’angio-CT ou angio-IRM.

Néanmoins, le scanner n’est pas la technolo-gie destinée à supplanter toutes les autres. Eneffet, le scanner utilise un tube à rayons X etc’est donc, par définition, une technologie irra-diante. Bien que des progrès considérablesont été faits dans ce domaine, cela reste unfacteur décisif lors du choix d’exploration pourcertains patients (principalement les enfants,les jeunes femmes ou les femmes enceintes).Une technologie irradiante ne signifie pasqu’elle est nécessairement dangereuse maiselle reste potentiellement nocive, c’est pourcette raison que tout examen nécessitant l’uti-lisation de rayons X ne doit pas être demandéabusivement.

L’INSTITUT DE RADIOLOGIE:

Une «image» toujours plus fine

LES DÉVELOPPEMENTS DE L’IMAGERIE MÉDICALE SUIVENT PLUSIEURS AXES: ON

CHERCHE CONSTAMMENT À DIVERSIFIER LES TECHNIQUES D’INVESTIGATION, LE

BUT ÉTANT DE GAGNER EN RÉSOLUTION ET EN SPÉCIFICITÉ C’EST-À-DIRE EN

«QUALITÉ» OU EN «FINESSE» D’IMAGE. TOUR D’HORIZON DES PRINCIPALES ET

RÉCENTES ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES EN RADIOLOGIE.

La salle de radiologie conventionnelle automatisée (sallejaune) et la salle de radiologie interventionnelle avec détecteurplat, dédiée aux examens invasifs (salle bleue).

3le dossier

LA «CONCURRENCE» DE L’IRM,

NON IRRADIANTE

Plus récemment et parallèlement à celal’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM)bénéficie également de développementsimportants et commence même à concurren-cer le scanner pour certains examens grâce augain en résolution obtenu avec les nouvellesgénérations de machines. Ces dernières sontbasées sur l’utilisation d’un champ magnétiquepuissant (de 1 et 3 Tesla en ce qui concerne nosmachines) et font donc partie des techniquesd’imagerie non irradiantes. L’intensité duchamp va déterminer le rapport «Signal surBruit» que nous obtiendrons. Plus le champ estimportant, meilleur est ce rapport S/B. D’autre part, avec une IRM de 3 Tesla, l’Institutde radiologie a le choix de faire soit des exa-mens en très haute résolution soit de faire desexamens plus rapides, pour des enfants parexemple ou encore pour des personnes quisupportent difficilement la position allongée.

INNOVATIONS RÉCENTES

Parmi les innovations les plus récentes dispo-nibles en application clinique, on trouve laSpectroscopie par Résonance Magnétique(SRM ou encore spectro-IRM) qui permet d’ob-tenir une analyse métabolique (c’est-à-dire lescomposés chimiques qui participent aux pro-cessus du métabolisme). Les applications de laspectro-IRM contribuent à établir ou à confir-mer un diagnostic précoce de tumeurs cancé-reuses (cancer de la prostate, cancer du sein,tumeur cérébrale notamment).

C’est en imagerie cérébrale que la spectro-IRMest la plus judicieuse. D’une part, en raison del’immobilité des tissus, contrairement à la pros-tate par exemple, et d’autre part, pour l’étenduedes informations qu’elle apporte en termes dediagnostic, dans le type et la classification de latumeur et enfin dans le suivi de traitement où

on va pouvoir déceler le degré d’infiltration destissus avoisinants.

A cet effet l’avantage d’une machine à hautschamps magnétiques, telle que celle qui équipel’Institut (3 Tesla) est de permettre d’obtenirune séparation des pics de métabolite à la foismeilleure et de plus grande intensité, ce qui aufinal nous offre un diagnostic plus franc.

A LA POINTE DU PROGRÈS

Toujours dans le domaine de l’IRM cérébrale,l’Institut de radiologie est capable de visualiserles fibres nerveuses ou les axones des neu-rones plus précisément et ainsi obtenir unetopographie des réseaux nerveux du cerveau.Cette technique appelée le Fiber Tracking estparticulièrement intéressante en examen pré-opératoire: cela donne une indication au neuro-chirurgien sur l’implication de certaines fibresnerveuses dans ou à proximité d’une tumeurpar exemple.

L’échographie (ou ultrason) est un domaine dedéveloppement majeur en raison de sa totaleinnocuité. Les sondes on atteint des résolutionssurprenantes avec un panel de fréquences trèscomplet permettant une visualisation des tis-sus, des plus superficiels aux plus profonds.

Il est évident que tous ces développementssont possibles grâce aux avancées technolo-giques informatiques en termes de puissancede calcul et de vitesse de traitement des infor-mations. D’autre part, les fabricants de produitspharmaceutiques ont dû suivre ces évolutions etproposer des produits de contraste adaptés auxexigences et aux contraintes de la médecine etdes constructeurs pour avoir le meilleur contras-te possible avec la nocivité la plus faible. ■

OLIVIER SANCHEZ, TRM, chef de service

NOUVELLES TECHNOLOGIES

La salle de radiologie interventionnelle avec détecteur plat, dédiée aux examens digestifs-urologiques et gynécologiques (salle rouge) et la salle de radio-logie télécommandée avec scopie (salle verte).

«La radiologie des années 70-80 voit apparaîtredes technologies comme l’échographie et lescanner. L’IRM apparaît dans les années 90. Achaque fois qu’une nouvelle technologie sur-vient, l’Institut de radiologie a recruté un nouveaumédecin radiologue. Nous sommes ainsi passéde 3 à 8 en une vingtaine d’années» relève le Dr Michel Kiener qui compte 22 ans de pratiqueà la Clinique Générale-Beaulieu (le plus ancien del’équipe des médecins radiologues étant le Dr Pierre Rouge avec 30 ans de pratique).

UNE FORMATION DE LONGUE HALEINE

La formation des médecins radiologues estlongue: six à huit années pour obtenir le diplôme,précédées de sept années requises pour l’ob-tention du diplôme de médecine. Soit quelque 15années d’études et de formation pour décrocherle titre de médecin radiologue FMH. A ce cursuss’ajoutent pour la plupart d’entre eux des annéesde sur-spécialisation en milieu universitaire.«La formation post-graduée est obligatoire, pré-cise le Dr Michel Kiener. Outre une cinquantained’heures de participation à des congrès par an, lemédecin radiologue est astreint à des travauxpersonnels, des lectures, etc.». Ce haut niveaude formation explique aussi le maintien d’activi-tés universitaires, en qualité de consultant, detrois des médecins-radiologues de l’Institut de

4 le dossier L’INSTITUT DE RADIOLOGIE:

MÉDECIN-RADIOLOGUE RÉPONDANT DE L’INSTITUT DE RADIOLOGIE, LE

DR

MICHEL KIENER RAPPELLE L’IMPORTANCE PRISE AU FIL DES ANNÉES DE LA

RADIOLOGIE DANS LA CHAÎNE DIAGNOSTIQUE, DE LA DÉTECTION DES PATHO-

LOGIES AU SUIVI, EN PASSANT PAR LA RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE DONT

LA VERTÉBROPLASTIE EN EST L’UNE DES ILLUSTRATIONS. AVEC PLUS DE 25'000

EXAMENS EFFECTUÉS EN 2006 DONT 90% POUR DES PATIENTS AMBULATOIRES

ASSURÉS TARMED, L’INSTITUT EST L’UN DES PRINCIPAUX CENTRES DE RADIO-

LOGIE DE GENÈVE AVEC HUIT MÉDECINS RADIOLOGUES.

«Un maillon de la chaîne de détection»

radiologie de la clinique (Dr Martin, Dr Keller et Dr

Yilmaz).Les patients de l’Institut bénéficient ainsi demédecins radiologues spécialisés en neurora-diologie (Dr Schwieger, Dr Martin et Dr Yilmaz quivient de rejoindre l’équipe), en radiologie géné-rale - système respiratoire, digestif et urinaire

LE PLATEAU TECHNIQUE DE L’INSTITUT

• Un mammographe digital• Une table de biopsie mammaire• Trois échographes• Une salle de radiologie conventionnelle

automatisée (salle jaune)• Une salle de radiologie télécommandée

avec scopie (salle verte)• Une salle de radiologie interventionnelle

avec détecteur plat, dédiée aux examens invasifs (salle bleue)

• Une salle de radiologie interventionnelle avec détecteur plat, dédiée aux examens digestifs-urologiques et gynécologiques (salle rouge)

• Une IRM 3Tesla• Une IRM 1T ouverte• Un scanner multibarrettes

«Si l’homme parfois ne fermait passouverainement les yeux, il finiraitpar ne plus voir ce qui vaut d’êtreregardé.»

René Char

5le dossier ENTRETIEN AVEC LE DR KIENER

(Dr Quinodoz, Dr Rouge et Dr Kiener), en sénolo-gie qui concerne la mammographie diagnostiqueet de dépistage (Dr Rouge, Dr Quinodoz et Dr Kiener), et en pathologie osseuse - systèmeostéo-articulaire (Dr Kindynis et Dr Keller).

«Le développement de la radiologie dite inter-ventionnelle est survenu dans les années 2000 àl’Institut de radiologie avec l’arrivée du Dr Jean-Baptiste Martin, spécialiste de la vertébroplastie,qui traite de pathologies rachidiennes et consisteen des traitements minimalement invasifs», pré-cise le Dr Michel Kiener.

LE RÔLE DU MÉDECIN RADIOLOGUE

L’évolution technologique a modifié la fonction etla responsabilité du médecin radiologue: «Notrerôle consiste aussi à conseiller le médecin réfé-rent qui nous envoie un patient. Il s’agit, dès laprise en charge à l’Institut, de vérifier que la tech-nologie requise soit adéquate à la pathologierecherchée, d’effectuer l’examen proprement ditdans le respect du confort et de la sécurité dupatient (l’ultrason, par exemple, est un actemédical qui ne sera effectué que par un médecinradiologue) et d’établir un diagnostic ou un dia-gnostic différentiel dans un laps de temps déter-miné, sur la base des documents d’imagerie et

LE POINT DE VUE DE LA DIRECTION

La Clinique Générale-Beaulieu vient d’inaugurer les nouvelles installations de son Institut de radiologie,après deux ans de travaux et d’aménagement. Etes-vous satisfait de ce nouvel équipement?PHILIPPE CASSEGRAIN: «Le résultat est conforme à ce que nous attendions. Les locaux sont modernisés, plusclairs, adaptés aux nouveaux équipements et agrandis pour certains. Ils permettent également d'accueilliret de prendre en charge dans les meilleures conditions les nombreux patients de l'Institut de radiologie.Quant aux équipements, ils répondent aux attentes des médecins radiologues et constituent ce qui se faitde mieux à l'heure actuelle au plan technologique.»

De tels investissements s’inscrivent dans la réputation d’excellence de la clinique. Ne sont-ils pas plus rapi-dement obsolètes que par le passé? PHILIPPE CASSEGRAIN: «L'évolution technologique s'est accélérée ces dernières années et les équipementsdeviennent ainsi plus rapidement obsolètes. Les progrès technologiques dans la médecine ont évidemmentun coût toujours plus important. Ils permettent en revanche, pour certains d'entre eux, de travailler plus rapi-dement et donc de traiter davantage de patients. En parallèle, nous devons travailler sur les coûts d'exploi-tation et trouver des gains de productivité pour faire face à une durée d'amortissement plus courte.»

Comment positionnez-vous l’Institut de Radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu par rapport à d’autresinstituts à Genève ou ailleurs ? PHILIPPE CASSEGRAIN: «La concurrence est très importante et de ce fait très vive à Genève. Toutefois, je suisconvaincu que nous avons tous les atouts pour émerger au milieu de ce contexte très concurrentiel.L'activité de notre Institut de radiologie le démontre. Le facteur humain est sans doute déterminant: l'ex-pertise et la renommée des médecins radiologues, la qualité et le professionnalisme des équipes, techni-ciens et personnel administratif. Le facteur technique tient également un rôle important: les équipementssont performants et permettent un temps plus court d'acquisition d'images dans certains cas et restituentune qualité d'image exceptionnelle. Enfin, le cadre proposé aux patients doit jouer aussi un rôle.»

de la multitude d’informations aujourd’hui digita-lisées. C’est sans doute là l’une des principalescontraintes de la technologie actuelle, avec lesprogrès de l’informatique: nous sommes passésde 600 à plus de 1'000 images, par exemple lorsd’un examen scanner», observe le Dr MichelKiener.

ACCESSIBLE À TOUS

Et de souligner que l’Institut est ouvert à tous lespatients du canton de Genève, sans exception:«Les patients qui nous sont envoyés par desmédecins généralistes, des médecins internistesou encore des chirurgiens sont à 90% despatients ambulatoires qui n’ont pas de complé-mentaires. Seuls 10% sont des patients hospita-lisés à la clinique, en privé.

Ces technologies nouvelles sont ouvertes à touset si le développement de la radiologie est sispectaculaire c’est qu’elle constitue l’un desmaillons essentiels de la chaîne diagnostique.

Notre force, à la Clinique Générale-Beaulieu, estnotre constante disponibilité complétée d’uneprise en charge optimale des patients qui bénéfi-cient d’une équipe médicale et technique haute-ment qualifiée et réputée.» ■

INTERVIEW DE L. WALPEN, DÉLÉGUÉ AUX 6 politique santé

Santé publique: des enjeux planétaires

Monsieur Laurent Walpen, vous êtes déléguéaux relations de la Genève internationale.Pouvez-vous nous rappeler vos principalesfonctions et missions pour le compte de laRépublique et canton de Genève?

LAURENT WALPEN: «La Genève internationale ins-titutionnelle, c'est-à-dire celle des organisationsinternationales gouvernementales et non gou-vernementales, est une communauté de prèsde 35'000 personnes. Le budget injecté annuel-lement dans l'économie genevoise par les orga-nisations internationales avoisine les quatre mil-liards de francs. La Genève internationale estdonc un bien stratégique pour toute la région.C'est la raison pour laquelle le Grand Conseilgenevois a créé, il y a trois ans, la fonction deDélégué à la Genève internationale. Mon travailconsiste à suivre l'évolution de la Genève inter-

nationale, anticiper ses mutations et répondreaux différents problèmes auxquels les organisa-tions internationales et la communauté diplo-matique peuvent être confrontées.»

CENTRALE DE SURVEILLANCE

Genève abrite des organisations internationalescomme l’OMS qui ont un rapport direct avec lasanté. Que représente, selon vous, cette ques-tion de la santé à l’échelle internationale pour lerayonnement de Genève?

LAURENT WALPEN: «Peu de Genevois savent quela gestion planétaire de l'une de leurs princi-pales préoccupations, la santé, se fait au coursdes nombreuses réunions techniques que tien-nent en permanence les fonctionnaires et diplo-mates de l'OMS. Le phénomène de la grippe

DÉLÉGUÉ À LA GENÈVE INTERNATIONALE, LAURENT WALPEN DÉCRIT POUR

TRAIT D’UNION SA MISSION AUPRÈS DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES

PRÉSENTES SUR LE SOL GENEVOIS ET ÉVOQUE, EN PARTICULIER, LE VOLET

DE LA SANTÉ, ENJEU STRATÉGIQUE MONDIAL. L’ORGANISATION MONDIALE

DE LA SANTÉ (OMS) COORDONNE DES ACTIONS VITALES POUR DES MILLIONS

D’INDIVIDUS DEPUIS LE SIÈGE DE GENÈVE.

7politique santé

aviaire, par exemple, est suivi jour et nuit depuisla centrale de surveillance de l'OMS.

Pour ce qui est des médicaments et traite-ments de demain, les regards de la commu-nauté scientifique et de l'industrie pharmaceu-tique sont tournés vers Genève.»

Très concrètement, quelle est l’importance descongrès médicaux ou scientifiques à Genève?

LAURENT WALPEN: «Au-delà de leurs retombéeséconomiques et touristiques, ces congrèscontribuent largement à la renommée scienti-fique et médicale de Genève. En effet, au coursde ces réunions, de fructueux contacts sontnoués avec les participants qui sont la plupartdu temps des médecins responsables des ser-vices de santé dans leur pays.

La qualité des soins à Genève explique certai-nement le fait que de nombreux chefs d'Etat etVIP viennent se faire soigner discrètement dansdes établissements médicaux publics ou privésde la région genevoise. Je pense que le mondemédical genevois apporte une contributionappréciable au développement de la Genèveinternationale par les échanges qu'il entretientavec les responsables de santé travaillant dansles organisations internationales.»

LA CONCURRENCE EST VIVE

Quelles sont vos principales priorités, à moyenet long termes, pour consolider et promouvoirla Genève Internationale?

LAURENT WALPEN: «Il s'agit, à court et moyentermes, de préserver l'acquis de Genèvecomme espace de dialogue universel et decentre incontournable de la négociation multila-

térale. Cela ne va pas de soi car la concurrenceest vive et, dans un climat de globalisationgénérale, de nombreuses capitales tentent d'at-tirer des organisations internationales en leuraccordant des facilités immobilières et finan-cières très importantes. Il devient de plus enplus difficile de lutter car nos finances publiquesne permettent guère de marquer un effortimportant dans ces domaines.

Sur le long terme, il faut viser à consolider notreposition en ayant recours à des stratégies inno-vantes, comme le soutien aux organisations dela société civile ou aux nombreux réseaux quivoient le jour dans tous les domaines, notam-ment celui de la santé.»

RENFORCER LES RELATIONS

AVEC LA FRANCE

Le concept de Lake Geneva Region, développéen partenariat avec d’autres cantons romandsest-il toujours d’actualité ou avez-vous de nou-velles orientations, notamment transfronta-lières?

LAURENT WALPEN: «Dans un monde globalisédont les décisions vont de plus en plus seprendre en Asie, il devient évident que la régionlémanique peut se positionner comme le centrede gravité de la gouvernance mondiale, au car-refour de l'Orient et de l'Occident, du Nord etdu Sud. La réalité géographique, notre savoir-faire, notre neutralité active mais sans parti prissont des atouts majeurs. Mais pour cela, il fau-dra unir nos forces et s'appuyer sur la Francevoisine qui reste l'un de nos fidèles alliés tantdans l'Union européenne qu'au sein desNations Unies dont elle est un des membrespermanents du Conseil de sécurité.» ■

PORTRAIT-EXPRESS DE LAURENT WALPEN

Agé de 57 ans, Laurent Walpen est marié et père de trois enfants. Avocat et notaire de forma-tion, il est Docteur honoris causa de la Western Illinois University. Son parcours professionnell’a conduit à la tête de la Police du Canton du Valais (3 ans), puis à celle de la Police genevoise(11 ans). Il a également été Directeur des enquêtes du Tribunal pénal international pour leRwanda (TPIR) durant 3 ans. Colonel, chef du service de sécurité de l'armée, Laurent Walpen anotamment participé à de nombreuses missions de coopération à l'étranger.

RELATIONS DE LA GENÈVE INTERNATIONALE

8 rencontre

J'ai passé la première partie de mon enfance enAllemagne, puis direction le Sud de la France,jusqu'à l'obtention de mon diplôme d'infirmièreen 1984. Après quelques mois dans une cli-nique privée d'Aix-en-Provence, je suis enga-gée à la Clinique au 3e étage. J'en deviensl'ICUS en 1995 et suis ma formation de cadre àLausanne en 1999.

Ma mission consiste à gérer une équipe de soi-gnants, d'en respecter les particularités et del'amener à travailler dans un milieu en perpé-tuelle évolution, cela représente un véritablechallenge. La notion de plaisir au travail estessentielle pour moi, je pense qu'elle est unréel moteur de motivation.

La participation aux projets institutionnelsbasés sur la qualité des soins et les grandesdirections prises par la Clinique obligent à uneréflexion et à une adaptation permanentes.Cela passe par exemple, par une sensibilisationdes médecins aux différents besoins en forma-tion continue émis par les soignants et la plani-fication de cours en interne ou encore dans l'op-

tion qu'a choisie la Clinique d'offrir deschambres de type «suite». Je participe ainsi àune prise en charge optimale d'une nouvellecatégorie de clientèle. Le défi est intéressant,et nous mettons, mon équipe et moi, tout enœuvre pour le relever.

Dans le cadre des gardes qui incombent àl'ICUS les situations d'urgence ou inhabituellesne sont pas rares et nécessitent là encore uneadaptation de tous les instants où, en plusd'une compétence professionnelle, l'aspectrelationnel tient une place prépondérante.

Auditeur interne je m'investis dans le domainede la qualité en consacrant du temps à la vérifi-cation des processus et aux améliorations yrelatives.

La créativité et l'impulsion innovatrice donnéespar notre direction générale me permettentd'appréhender ma profession avec toujoursautant d'intérêt et de satisfaction. ■

ISABELLE BOISSEL

«Une adaptation de tous les instants»

ISABELLE BOISSEL, ICUS 3E ÉTAGE

Isabelle Boissel, tout à gauche, avec une partie de l’équipe du 3e étage.

9compte-renduCONFÉRENCE SAQ DU 1ER OCTOBRE

LES SECTIONS VAUD ET GENÈVE DE LA SAQ (SWISS ASSOCIATION FOR QUALI-

TY) ONT ORGANISÉ UNE CONFÉRENCE SUR LE THÈME «DES OUTILS DE QUALITÉ

POUR LA MEILLEURE SATISFACTION DES PATIENTS», LE 1EROCTOBRE. UNE CIN-

QUANTAINE DE PERSONNES ATTENTIVES ONT ÉCOUTÉ LES CONFÉRENCES DE

PHILIPPE CASSEGRAIN, DIRECTEUR DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU, ET DU

DRPIERRE CHOPARD, RESPONSABLE DU SERVICE QUALITÉ DES SOINS AUX HUG.

Des outils de qualité pour satisfaire les patients

La SAQ regroupe plusieurs sections en Suisse(2’500 membres) dont quatre en Romandie(Genève, Vaud, Valais et Nord-Romandie). Lajournée SAQ de Suisse romande se déroulera le7 novembre (plus d’informations surwww.saq.ch). La conférence du 1er octobre apermis de prendre connaissance, avec desexemples concrets, de l’importance des outilsdéployés depuis une dizaine d’années en matiè-re d’écoute des patients, dans le but d’amélio-rer prestations et services.

Directeur de la Clinique Générale-Beaulieu,Philippe Cassegrain a exposé la stratégie miseen place depuis plus de dix ans. Une démarchequalité qui a abouti à la certification ISO 9001 dela clinique en 2001, à l’adhésion aux SwissLeading Hospitals et à la certification EFQM.

Philippe Cassegrain a détaillé l’évolution de lamesure de la satisfaction des patients. D’abordréalisée par des questionnaires «maison» vali-dés par H+, la Clinique Générale-Beaulieu aadopté, voici trois ans, une nouvelle méthode,réalisée par des auditeurs externes auprès dequinze cliniques, permettant d’utiles comparai-sons du «taux d’insatisfaction». Cette méthode de questionnaires – dénomméeMecon – a l’avantage de s’effectuer sur tout leterritoire suisse. Elle considère le patientcomme le véritable «expert» de sa satisfaction.Basé sur 32 questions réparties en cinq sec-tions thématiques (médecin, soins, organisa-tion, hôtellerie, infrastructure publique), cequestionnaire est aussi bien qualitatif que quan-titatif. Adressé à 1'200 exemplaires par an, avecun retour d’un peu plus de 50%, il permet d’ob-tenir des résultats trimestriels ainsi qu’une syn-thèse annuelle de l’ensemble des résultats.

«Après deux années de questionnaires Mecon,la Clinique dispose là d’un précieux outil de

mesure de la satisfaction et, a contrario, de l’in-satisfaction des patients, par section» déclarePhilippe Cassegrain. «La qualité, cela ne s’im-pose pas. Elle nécessite l’adhésion de tous.C’est une culture d’entreprise qui s’inscrit dansla durée», souligne-t-il. Globalement, 99,2%des patients interrogés affirment être prêts àrecommander la Clinique Générale-Beaulieu.

TRAQUER LES ERREURS MÉDICALES

Responsable du service qualité des soins auxHUG, le Dr Pierre Chopard s’est exprimé sur lethème de la «gestion des incidents». La per-ception des causes d’erreur varie sensiblementsi l’on considère le point de vue – ou la subjec-tivité – du personnel soignant (médecins, infir-mières) ou celui du public (patients, familles).

Les HUG ont mis sur pied un système d’éva-luation et de «reporting» de ces erreurs, clas-sées selon trois catégories principales: les évé-nements indésirables bénins et les événe-ments indésirables graves, ces derniers pou-vant être aussi catalogués en événements indé-sirables graves et évitables.

La traque aux erreurs médicales, aux HUG,repose sur deux lois: l’une fédérale, dontSwissmedic est le garant, qui porte sur lesproduits thérapeutiques, et l’autre, cantonale,qui est la nouvelle loi sanitaire adoptée en sep-tembre 2006 à Genève. L’article 106 de cette loi cantonale inscrit for-mellement le contrôle de qualité commemoyen de lutte contre les erreurs médicales.Les HUG ont adopté des directives pour lesfaits graves afin de faciliter les recherches deresponsabilité et, in fine, déterminer d’éven-tuelles conséquences civiles, pénales ou disci-plinaires. ■

De gauche à droite: MM. Pierre Schönmann, président dela section SAQ Vaud, Philippe Cassegrain, Dr PierreChopard, responsable du service qualité des soins auxHUG et Christian Cheyroux, président de la section SAQGenève.

10 compte-rendu CONFÉRENCE ROBOT DA VINCI®

POUR LA DEUXIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE, LA SOCIÉTÉ MÉDICALE BEAULIEU

(SMB) ET LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU ONT CONVIÉ LE PUBLIC À UNE

CONFÉRENCE POUR Y DÉCOUVRIR LES PROGRÈS DE LA CHIRURGIE LAPAROSCO-

PIQUE ROBOTISÉE, AVEC LE ROBOT À QUATRE BRAS DA VINCI®

S, ET UNE INNO-

VATION: LA PROJECTION 3D.

Robot et 3e dimension:le public applaudit!

Quelque 300 personnes ont visionné en 3Dgrâce à des lunettes spéciales les spectacu-laires images d’intervention sous robot com-mentées notamment par les Drs Jean Sauvain,Charles-Henry Rochat, tous deux chirurgiensurologues, et le Dr Claudio Soravia, spécialisteen chirurgie viscérale. Après deux heures deconférence, animée par la journaliste IsabelleMoncada, le Pr. Luc Soler, de l’Ircad àStrasbourg, a encore impressionné l’auditoireen projetant des images 3D, issues d’un patientréel, mais permettant de reconstituer son ana-tomie complète (réalité virtuelle) avec l’informa-tique.

REMERCIEMENTS DE PHILIPPE CASSEGRAIN

Philippe Cassegrain, dans son introduction, aremercié l’ensemble des collaborateurs ayantpermis l’organisation de cette conférence, et enparticulier Thierry Védrenne qui s’est occupéavec brio de toute la logistique informatique ettechnique ayant permis cette spectaculaire pro-jection 3D.

Le directeur de la Clinique Générale-Beaulieu asouligné que le succès du Centre romand dechirurgie laparoscopique robotisée (www.chi-rurgie-robotisee.ch) est d’abord une «aventurehumaine» puis une «aventure technologique»qui a démarré en octobre 2002, avec les pre-miers tests. Cinq années plus tard, la Cliniquedispose de son second robot, le Da Vinci® S àquatre bras, et dénombre 401 cas d’opérationsà son actif, dans trois spécialités (urologie,76%; chirurgie digestive, 20%; gynécologie,4%).

De nouvelles perspectives de développementcontribueront, comme M. Cassegrain aura l’oc-casion de le souligner, à réduire les coûts d’ex-ploitation et d’utilisation tout en rappelant que laconvalescence du patient opéré par la chirurgie

robotisée, mini-invasive, était sensiblementréduite. Autre vœu, exprimé tant par M. Cassegrain que par le Dr Charles-HenryRochat, par ailleurs président de la SMB,qu’une «saine concurrence» puisse existeravec l’arrivée sur le marché de nouveaux fabri-cants puisque, à l’heure actuelle, cette techno-logie est maîtrisée par une entreprise en situa-tion de monopole.

INTERVENTION DU DR JEAN SAUVAIN

«Miroir aux alouettes ou pierre philosophale»?:lors de son intervention, le Dr Jean Sauvain arappelé les principaux avantages ainsi que ledéroulement d’une opération, au bloc, effec-tuée à l’aide du robot Da Vinci® S. Cette «chi-rurgie du trou de serrure», comme il l’a dénom-mée avec humour, nécessite une importantepréparation: près de cinq heures. La prostatec-tomie laparoscopique robotisée, en rapportavec le cancer de la prostate, est l’opération laplus fréquemment réalisée – la première le futen mai 2000 suivie, le 7 septembre 2001 à NewYork, de la fameuse «Opération Lindbergh»,première liaison entre Strasbourg et New Yorkayant permis une opération à distance.Aujourd’hui, plus de 680 robots Da Vinci® sontrépartis dans le monde.

Le Dr Sauvain a commenté la première séquen-ce opératoire de la soirée, projetée en 3D. Lepublic a pu assister «comme si on y était» à desséquences montrant des instruments séparantles tissus, les brûlant… le tout contrôlé parl’opérateur-chirurgien depuis sa console, avecune précision millimétrique.

RAPPELS DU DR CHARLES-HENRY ROCHAT

Le Dr Charles-Henry Rochat, chirurgien uro-logue, est intervenu pour rappeler que le cancerde la prostate provoque encore en Suisse,1'300 décès par an et que 5'000 nouveaux cas

De gauche à droite, MM. Philippe Cassegrain, Dr ClaudioSoravia, Dr Charles-Henry Rochat, Pr. Luc Soler et Dr JeanSauvain.

11compte-rendu

par an sont détectés, le plaçant en tête des can-cers chez l’homme. L’obligation d’enlever laprostate a fait l’objet d’une controverse depuisdes décennies. La prostatectomie ouverte,c’est-à-dire sans le robot, donne également debons résultats.

Le Dr Rochat a d’ailleurs rappelé que, à l’heureactuelle, les médecins qui opèrent à l’aide durobot, ont tous la formation et les compétencespour opérer de manière traditionnelle. C’estd’ailleurs, affirme le Dr Rochat, souvent le«dilemme» des médecins: «Continuer de fairece que l’on a appris ou s’adapter aux nouvellestechnologies?». La réponse ne fait pas de doutepour le Dr Rochat qui a salué les pionniers de lachirurgie laparoscopique robotisée en Europe etparlé de «dynamique de compagnonnage».

PRÉCISIONS DU DR CLAUDIO SORAVIA

Le Dr Claudio Soravia, spécialiste de la chirurgiedigestive, a quant à lui détaillé les 31 cas opé-ratoires réalisés cette année à l’aide du robot. Ila salué ses collègues, les Drs Yves Racloz etJacques-Alain Witzig, qui pratiquent également

S ET 3 D DU 4 OCTOBRE

dans cette spécialité concernant notamment lecôlon et le rectum (41% des cas). Il a entreautres relevé qu’aucun cas de décès n’est àdéplorer et que le taux de conversion, c’est-à-dire le nombre de cas ayant nécessité de ces-ser d’opérer avec le robot pour passer à la chi-rurgie conventionnelle, s’est élevé à 5,3%. Letaux de satisfaction des patients, mesuré pourla chirurgie digestive réalisée à l’aide du robot,est de 80%.

ATTENTES ET INTÉRÊT MARQUÉS DU PUBLIC

Concluons, provisoirement, ce chapitre consa-cré aux progrès technologiques médicaux, etceux liés à la chirurgie robotisée en particulier,en insistant sur l’enthousiasme tant des méde-cins que des patients présents, qui ont soulignéles bénéfices retirés de l’opération chirurgicalerobotisée car suivie d’une convalescence rapi-de. Sans oublier l’enthousiasme du public engénéral. Brillamment animée par la journalistescientifique de la TSR, Isabelle Moncada, laconférence s’est achevée sur cette citation deEleanor Roosevelt: «Le futur appartient à ceuxqui croient à la beauté de leurs rêves». ■

12 évènement

Inaugurée le 30 août, en présence de plus de 180 invités, l’expositionconsacrée au photographe Lennart Nilsson a pris fin le 23 septembre.Pendant près d’un mois, les photographies d’une exceptionnelle beau-té ont agrémenté diverses salles et locaux de la Clinique, très fière depouvoir présenter au public genevois plus de 70 œuvres mises à dis-position par la Fondation Hasselblad de Göteborg, en Suède.La direction de la Clinique ainsi que les membres du Conseil d’admi-nistration remercient l’ensemble des collaboratrices et collaborateursqui ont participé tant à la réussite de la manifestation qu’à l’accueil desvisiteurs.

Cette exposition restera gravée comme un évènement extraordinaire,ce qui n’a pas échappé au quotidien Le Matin Dimanche du 16 sep-tembre qui a consacré une page entière à l’exposition.

Un magnifique succès

EXPOSITION LENNART NILSSON

(suite de la page 1)

Toutefois, pour que la mesure de la satisfactiondes patients soit un véritable instrument, il estindispensable de relever les résultats de l'enquêteà la lumière d'une comparaison valable. Il est doncindispensable de comparer ce qui est comparable,soit les mêmes types d'établissements entre eux(taille et spécialités pour ne citer que deux critèresde comparaison).

Il faut également garder à l'esprit lors de l'analyseque la satisfaction du patient naît dans le traite-ment subjectif et émotionnel des expériences per-sonnelles avec des prestations objectives de l'hô-pital et se trouve toujours en relation avec les atti-tudes d’attente. Même si le jugement du patientpeut paraître parfois injuste au vu des efforts entre-pris pour le satisfaire, il faut accepter la dimensionsubjective et émotionnelle de son ressenti quidevient une réalité.

La meilleure façon d'objectiver le ressenti dupatient est donc de comparer ses résultats avecceux d'hôpitaux comparables et de compléterl'état des lieux avec des indicateurs objectifs, com-parables dans le temps et dans l'espace, tels quele taux de reprises au bloc opératoire ou le nombred'infections nosocomiales, par exemple.

La Clinique Générale-Beaulieu a opté pour unemesure de la satisfaction de ses patients à traversune société spécialisée externe qui permet la com-paraison avec deux groupes de cliniques répartiessur toute la Suisse (15 cliniques comparables et 9cliniques membres de Swiss Leading Hospitals).La Clinique Générale-Beaulieu a complété son sys-tème qualité par toute une batterie d'indicateursqualité qui sont suivis depuis plusieurs années.

Les deux types de mesures sont indispensables,mais rappelons-nous que le patient est le véritableexpert en ce qui concerne sa propre satisfaction,car c'est lui et lui seul qui décide en quoi celle-ciconsiste.

PHILIPPE CASSEGRAIN

IMPRESSUM

Ligne éditoriale:Philippe CassegrainMarian Stepczynski

Rédacteur responsable:Philippe Amez-Droz

Ont également collaboré à ce numéro:Mmes France BeigbederNathalie BlancIsabelle BoisselChantal DebaudLaetitia DelavyFrançoise DimierAnnie GrangeEvelyne PièceMM. Denis BranchePhilippe CassegrainOlivier SanchezLuc SchenkerLaurent WalpenProf. Daniel O. Slosman

Graphisme & production:Agence PM

Tirage:1’500 exemplaires

Contact:[email protected]

16 mot du directeur

INSTITUTS DE RADIOLOGIE ET DE MÉDECINE NUCLÉAIRE:

NOUVEAUX SITES INTERNET À DÉCOUVRIR

La direction de la Clinique Générale-Beaulieu a poursuivi, en2007, sa stratégie de mise en valeur des centres spécialisés, àtravers la documentation imprimée et la création de sites inter-net spécifiques. Les nouveaux sites de l’Institut de radiologie(www.institut-radiologie.ch) et de l’Institut de médecine nucléai-re (www.cgb-imn.ch) sont atteignables via la page d’accueil dusite principal, celui de la Clinique (www.beaulieu.ch). Dans lacolonne de gauche de cette page d’accueil figure en effet une«fenêtre» indiquant «tous les sites». Ce menu déroulant per-met ainsi d’accéder facilement et rapidement aux centres spé-cialisés dotés d’un sous-site personnalisé. A savoir, le Centreromand de chirurgie laparoscopique robotisé, le Centre de pro-création médicalement assistée, l’Institut de médecine nucléai-re et l’Institut de radiologie. Centres complétés d’un lien vers laSociété coopérative médicale Beaulieu. Tous ces sites sont bienentendu évolutifs et leur attraction sera améliorée régulière-ment. Le nombre de visiteurs du site principal ne cesse decroître. Pour le seul mois de septembre 2007, plus de 32'000pages ont été vues par près de 8'000 visiteurs.