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NUMÉRO : 1 NUMÉRO : 1 NUMÉRO : 1 NUMÉRO : 1 Juin 2011 SOMMAIRE : Bayalé Présentation du 8ème Congrès de l’UTS-UGTG Rapport d’activités Rapport d’orientation Les résolutions Les membres du Conseil et du Bureau de l’UTS Loi HPST Mouvman Konsey Santé Wi nous, soignant, militant syndicaliste de la Santé en ces temps de marchandisation de la santé, nous nous devons de tout entreprendre pour que nous soyons encore plus en garde pour protéger et promouvoir ce droit fondamental, la santé. Le droit pour nous tous de pouvoir accéder aux soins nécessaires à notre état de santé, le droit pour nous tous de bénéficier d’actions publiques pour la santé (éducation, prévention, soins, conseils, traitement) et ce quelque soit le niveau de notre couverture et nos moyens ; le droit pour nous travailleurs du privé et du public de la Santé d’être fiers de notre contribution professionnelle. Autrement dit, avec Santékirimèd et notre Syndicat UTS-UGTG jodila nous procéderons à la déconstruction des pratiques actuelles visant à nous contraindre en acteurs passifs, tout juste bon à assurer aux commerçants de la Santé la rentabilité de leurs investissements et produits (médicament, équipement, structures, actes médicaux). Résolument, en application des orientations que nous avons retenues lors de NOS derniers Congrès, congrès de l’UTS en Décembre 2010 et celui de l’UGTG en Avril 2011, nous sommes décidés à concevoir, à organiser, à lutter pour un système de santé vraiment au service de notre peuple. C’est notre devoir, nous Guadeloupéens et ce dans tout domaine dorénavant, de déterminer un nouveau dessein pour nous- mêmes et pour notre pays. Non, ni la loi HPST (Hôpital, Patient, Santé, Territoires du 21 Juillet 2009) portant réforme de l’offre et de l’organisation de la santé, ni les réformes sur le financement de la santé, ni celles portant sur le management des établissements de santé, ne sont des fatalités et des mesures de bonne administration. BAYALÉ Woulo pou lyannaj a Travayè Santé C’est donc cet objectif fondamental que nous persistons à nourrir à travers la réapparition de ce numéro de Santékirimèd. SANTÉKIRIMÈD Jounal UTS-UGTG pou palé, bokanté, é osi pou dékatyé sistèm santé Gwadloup Non le déficit du CHU, la fermeture programmée de l’Hôpital de Marie- Galante, la fermeture des lits de plusieurs hôpitaux, l’arrêt ou la réduction des travaux de modernisation, de mise aux normes, ou de reconstruction, du CGR, de Beauperthuy, de l’Hôpital Local de Capesterre Belle-Eau n’est pas le fait de mauvaises gestions, c’est la résultante de choix politiques gestionnaires et rentabilisables qui auront pour principal effet le refus de l’accès aux soins de la majorité d’entre nous ; les personnes âgées, les Rmistes, les chômeurs, les jeunes. Alors, que faire !!! S’accommoder de nos maladies, notamment celles qui nous ont été inoculées par notre mode de vie et notre consommation actuelle… Awa. Organiser une autre vision, d’autres pratiques de santé, une autre organisation de la santé, développer et soutenir, l’information, l’éducation, la prévention, les solidarités, C’EST POSSIBLE… Nous en avons les compétences…. Annou bay lanmen !! ‘‘Piplis nou Travayè Santé gaya - Byen kanpé adan lanvironaj annou - Maladi péké gaté vayan - Dabò pou yonn…Santé pa komès’’ Le Secrétaire Général de l’UTS-UGTG Gaby CLAVIER Miz : 1

Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011

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Journal de L'UTS-UGTG (Union des Travailleurs de la Santé), numéro du mois de Juin 2011.SOMMAIRE :• Bayalé• Présentation du 8ème Congrès de l'UTS-U6T6• Rapport d'activités• Rapport d'orientation• Les résolutions• Les membres du Conseilet du Bureau de l'UTS• Loi HPST• Mouvman• Konsey Santé

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Page 1: Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011

N U M É R O : 1N U M É R O : 1N U M É R O : 1N U M É R O : 1

J u i n 2 0 1 1

SOMMAIRE :

• Bayalé

• Présentation du 8ème Congrès de l’UTS-UGTG

• Rapport d’activités

• Rapport d’orientation

• Les résolutions

• Les membres du Conseil et du Bureau de l’UTS

• Loi HPST

• Mouvman

• Konsey Santé

Wi nous, soignant, militant syndicaliste de la Santé en ces temps de marchandisation de la santé, nous nous devons de tout entreprendre pour que nous soyons encore plus en garde pour protéger et promouvoir ce droit fondamental, la santé. Le droit pour nous tous de pouvoir accéder aux soins nécessaires à notre état de santé, le droit pour nous tous de bénéficier d’actions publiques pour la santé (éducation, prévention, soins, conseils, traitement) et ce quelque soit le niveau de notre couverture et nos moyens ; le droit pour nous travailleurs du privé et du public de la Santé d’être fiers de notre contribution professionnelle. Autrement dit, avec Santékirimèd et notre Syndicat UTS-UGTG jodila nous procéderons à la déconstruction des pratiques actuelles visant à nous contraindre en acteurs passifs, tout juste bon à assurer aux commerçants de la Santé la rentabilité de leurs investissements et produits (médicament, équipement, structures, actes médicaux). Résolument, en application des orientations que nous avons retenues lors de NOS derniers Congrès, congrès de l’UTS en Décembre 2010 et celui de l’UGTG en Avril 2011, nous sommes décidés à concevoir, à organiser, à lutter pour un système de santé vraiment au service de notre peuple. C’est notre devoir, nous Guadeloupéens et ce dans tout domaine dorénavant, de déterminer un nouveau dessein pour nous-mêmes et pour notre pays. Non, ni la loi HPST (Hôpital, Patient, Santé, Territoires du 21 Juillet 2009) portant réforme de l’offre et de l’organisation de la santé, ni les réformes sur le financement de la santé, ni celles portant sur le management des établissements de santé, ne sont des fatalités et des mesures de bonne administration.

BAYALÉ

Woulo pou lyannaj a Travayè Santé

C’est donc cet objectif fondamental que nous persistons à nourrir à travers la réapparition de ce numéro de Santékirimèd.

SANTÉKIRIMÈD Jounal UTS-UGTG

pou palé, bokanté, é osi pou dékatyé sistèm santé Gwadloup

Non le déficit du CHU, la fermeture programmée de l’Hôpital de Marie-Galante, la fermeture des lits de plusieurs hôpitaux, l’arrêt ou la réduction des travaux de modernisation, de mise aux normes, ou de reconstruction, du CGR, de Beauperthuy, de l’Hôpital Local de Capesterre Belle-Eau n’est pas le fait de mauvaises gestions, c’est la résultante de choix politiques gestionnaires et rentabilisables qui auront pour principal effet le refus de l’accès aux soins de la majorité d’entre nous ; les personnes âgées, les Rmistes, les chômeurs, les jeunes.

Alors, que faire !!! S’accommoder de nos maladies, notamment celles qui nous ont été inoculées par notre mode de vie et notre consommation actuelle… Awa.

Organiser une autre vision, d’autres pratiques de santé, une autre organisation de la santé, développer et soutenir, l’information, l’éducation, la prévention, les solidarités, C’EST POSSIBLE… Nous en avons les compétences…. Annou bay lanmen !!

‘‘Piplis nou Travayè Santé ké gaya - Byen kanpé adan lanvironaj annou - Maladi péké gaté vayan - Dabò pou yonn…Santé pa komès’’

Le Secrétaire Général de l’UTS-UGTG Gaby CLAVIER

Miz : 1 €

Page 2: Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011

Gwadloupéyen ! Gwadloupéyènn !

Gwadloup an danjé

Nou pé pa rété kon sa

Fò nou mèt tout fòs an nou

Adan on sèl konba

Pou nou rézisté.

Déjouanjou, lènmi ka anvayi nou

Fò nou fè antansyon

Tan ka pasé !

Gwadloupéyen ! Gwadloupéyènn !

Nou tout ka doubout !

Tout ansanm !

Pou nou pé !

Sové péyi la

É gannyé libèté an nou

Sové péyi la !

É gannyé libèté an nou

É gannyé libèté an nou !

Gérard LOCKEL - CGM

Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe 1 rue Paul Lacavé Assainissement - 97110 POINTE-A-PITRE

Tél. 0590.83.10.07 – Fax : 0590.89.08.70 Email : [email protected] - Site internet : www.ugtg.org

Page 3: Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011

L’Union des Travailleurs de la Santé Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe a tenu son 8ème congrès les 9 et 10 Décembre 2010. Le jeudi 9 décembre 2010, nous avons mis en place différentes commissions à savoir :

• Commission électorale • Commission de contrôle financier • Commission des résolutions chargée de retenir les grandes idées et de proposer une feuille de route pour les 3 années à venir.

Le rapport d’activités a été présenté par le camarade Jean-Pierre DIDON, et le rapport financier par le camarade Alexis LUNION.

Dans son rapport, le camarade DIDON nous a présenté une évolution du nombre d’adhérents de notre syndicat depuis 2005. Il en ressort que les années ayant connu le plus fort taux d’adhérents sont les années 2005 avec 816 et 2009 avec 866 adhérents. Le mouvement de contestation face aux différentes pwofitasyon qu’a connu la Guadeloupe durant l’année 2009 explique la remobilisation des travailleurs autour et dans leur section syndicale. En effet, entre les années 2006 et 2008 l’UTS-UGTG a connu un léger recul de ses adhérents particulièrement en 2007 avec 640 adhérents.

Le camarade DIDON insiste sur la nécessité d’être au fait de la nouvelle loi régissant les hôpitaux : «la loi HPST Hôpital, Patients, Santé Territoires ». La santé de tous est en jeu. Le camarade LUNION en charge de la partie financière a présenté aux délégués le compte de résultat. Appuyé de documents il a su nous expliquer chaque point nécessitant une clarification. Le compte de résultat a été voté par 187 voix pour, 0 contre et 3 abstentions. La journée du vendredi 10 décembre 2010 s’est plus axée autour des présentations des différents mandats qui avaient été confiés aux 17 nouveaux militants faisant acte de candidature pour le Conseil Syndical. Ils étaient en charge de dossiers pour le renforcement de notre Syndicat.

Nous avons salué la sortie des anciens membres du Conseil Syndical : • Mesdames PRIAM Jocelyne, DACOSTA

-CONCALVES Luce, PLUMAIN Micheline, PIETRUS Annick, OUIKEDE Josiane, HULMAN Gwénola,

• et Messieurs ÉLÉONORE Jean-Claude,

BOUBOUNE José, GUILLAUME Alphonse, SIDICINA Jean, NÉBLÉ Yvon, DICANOT Daniel, GARNIER Michel, COICOU Rodolphe, ANDRÉ Frantz

Ces camarades continueront à animer le travail dans les sections de base et transmettre leur expérience. Le Secrétaire Général, Gaby CLAVIER nous a présenté le rapport d’orientation pour les années 2011-2013. Après l’adoption des résolutions, nous avons procédé à l’élection du nouveau Conseil Syndical.

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Afin de réaliser le bilan d’activité de notre organisation, il convient de rappeler dans quel contexte elle évolue. Ces trois dernières années, nous avons pu constater une restructuration du paysage de la santé en Guadeloupe. Tous les secteurs présentent des difficultés inhérent à des problématiques qui leurs sont propres : projet de reconstruction, de fusion, de regroupement, absence de NAO, etc…

Ka ki pasé a l’UTS-UGTG sé 3 lanné la sa ? Évo l u t i on du nombre d ’adhé ren t s 816 en 2005, baisse sensible de ce nombre entre 2006 et 2007, puis augmentation en 2008 pour atteindre 866 en 2009. Rep résen ta t i v i t é

Dans le public : En Octobre 2007, en liste avec 3 syndicats : CGTG, FGS-FO, CTU, l’UTS-UGTG ; l’UTS remporte l’élection avec 49,56 % des suffrages exprimés. L’année 2008 quant à elle, a vu la désignation d’un certain nombre de représentants dans les instances (Centre de Gestion des Œuvres sociales du Personnel Hospitalier, Comité Technique Régional, Comité Régional de l’Organisation Sanitaire, Conseil de Surveillance des Établissements Publics de Santé).

Dans le privé : Présence de l’UTS-UGTG dans 8 Cliniques privées sur 12 avec des Délégués du Personnel, Délégués Syndicaux, et élus aux CE et CHSCT. Au niveau de la représentativité, aussi bien dans le public, que dans le privé, évolution des bureaux en terme de renouvellement des cadres en 2009 notamment dans 8 établissements publics, 3 dans le privé, 1 laboratoire, 2 associations et le secteur ambulance.

Gouve r nance

En termes de gouvernance, les KONSEY POU KAD se sont réunis 4 fois par année de manière constante entre 2009 et 2010. Les actions de formation et de mobilisation également pour cette même période ont connu quant à elle une nette augmentation : 27 pour 2009, contre 38 pour 2010. L es l u t t e s engagées en t r e 2007 e t 2010

Chaque année, a été marquée par un mouvement. Dès 2007 dans les cliniques privées pour les NAO et dans les associations VIVRE MIEUX et ADAF contre les licenciements économiques. Depuis 2009 la mobilisation de l’UTS s’est accrue avec 2 mouvements d’ampleur ayant touchés la MDE et le CHU. L‘année 2009 a été marquée également par la participation du secteur de la Santé dans le mouvement LKP avec l’application de l’ACCORD Jacques BINO du 26 Février 2009, dans toutes ses dispositions dans les établissements privés. L’année 2010 a vu se dérouler des luttes principalement dans le public : CHSM, les urgences CHU, Pôle Logistique CHU, et une large implantation dans les laboratoires, les pharmacies et les sociétés d’ambulance.

1er Mai 2010 - Basse-Terre

1er Mai 2007 - Capesterre Belle-Eau

1er Mai 2011 - Pointe-à-Pitre

Page 5: Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011

La politique mise en œuvre par l’Etat français en matière de Santé ne répond en aucune manière aux besoins réels du peuple guadeloupéen.

Selon les organismes de cet Etat, ARS, CGSS, INSEE, la morbidité générale de notre population est caractérisée principalement par des maladies chroniques, maladies réputées non contagieuses et évitables. Ainsi, pour une population de 450 000 habitants :

� 6% de Guadeloupéens sont concernés par le diabète, soit 27 000 habitants

� 23% par l’hypertension artérielle après 18 ans � 11% sont atteints par la maladie rénale chronique � 14% des adolescents sont diagnostiqués asthmatiques � 30% des décès par an ont pour cause l’insuffisance cardiaque

chronique

Nous sommes frappés par des maladies liées principalement au mode de vie (nutrition, sédentarité, précarité), susceptibles d’être maîtrisées d’abord par un changement de comportement individuel mais également par l’action collective.

Il en est de même pour les maladies et décès dus au cancer (sein, prostate), et les traumatismes et maladies infectieuses causées également par l’action de l’homme (pollution de l’air, de l’eau, des sols par les déchets, les pesticides et les émissions de gaz toxiques).

A ces maladies invalidantes et de longue durée, notre population est confrontée à un développement préoccupant de malades atteints de troubles mentaux liés ou non à la consommation de drogues ou d’alcool. D’autres pathologies « spécifiques », telles la drépanocytose, la dengue, la lèpre et des pathologies à forte prévalence (le VIH) ou en pleine résurgence, comme la tuberculose et la leptospirose sévissent. Bien évidemment, ce sont les masses laborieuses les plus en difficulté qui sont les plus touchées.

Le bilan du Plan Régional de Santé Publique-PRSP pour les années 2004-2008 et 2008-2010 est plus que décevant, mais cela ne nous étonne pas car ce plan n’est que la tropicalisation de la planification de la santé publique retenue pour l’ensemble des régions de France.

Par contre, si la prévention, l’éducation thérapeutique, le dépistage des maladies, l’éducation pour la santé balbutient, l’offre de soin curatif est en pleine expansion.

Les 11 établissements publics de santé, les 12 établissements privés et les 8 structures d’hospitalisations à domicile que compte la Guadeloupe se livrent aujourd’hui à une concurrence des plus scandaleuses pou fè lajan asi do a santé a gwadloupéyen.

Ces quelques éléments d’analyse ne sont pas exhaustifs - nous aurons l’occasion d’y revenir dans de prochains articles – mais c’est à l’aune de cette réalité que tous les professionnels de Santé (infirmières et infirmiers, médecins, techniciens de laboratoires, personnel administratif et ouvrier, pharmaciens et autres) en association avec les autres composantes socio- économiques doivent oser penser et élaborer un véritable

projet de santé pour la Guadeloupe..C’est le défi auquel nous sommes aujourd’hui confrontés.

Sans revendiquer l’exclusivité de la conduite d’un tel projet, il nous appartient à l’UTS-UGTG d’en impulser la démarche et d’en indiquer la direction.

Nos adhérents sont répartis dans une cinquantaine de sections syndicales sur l’ensemble du territoire de Guadeloupe, de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy.

Cette représentation large et diversifiée dans toutes les activités de santé (Hôpitaux, cliniques, pharmacies, ambulances, service de soins à domicile, laboratoires d’analyses médicales, cabinets médicaux, services d’aide à la personne et soins à domicile), nous offre une vue globale sur l’accès aux soins, l’offre de santé, ses pertinences et ses faiblesses.

Nous pouvons en tirer suffisamment de données pour nous permettre de poser notre analyse et nos propositions sur le système de santé à concevoir et à déployer dans l’intérêt de notre Peuple.

Dans l’esprit de tous ceux qui ont défriché le terrain depuis 1974, nous réaffirmons notre volonté de travailler pou wousouvwè é swannyé malad on dòt jan an péyi Gwadloup. Pou nou, on travayè santé pa dwèt pèd fòs ni bénékaké douvan difikilté i ka jwenn adan travay-ay, ki pwoblèm a lajan, ki pwoblèm a respé, ki pwoblèm a matéryel, ki pwoblèm a fowmasyon, ki pwoblèm pou’y gannyé responsabilité.

Si nou konpwann ki wòl é ki fondè a travay annou, pon difikilté pépa fè nou pè davwa nou an mitan a on chènn, chènn a solidarité, chènn a lavi.

É douvan lanné 2011 an péyi annou, Gwadloup, dapré wotè nou mété monm é fanm Gwadloup doubout pannan lanné 2009 avè LKP-la, nou finn pa konpwann nou pé…Nou pé alé pli wen kilimit yo ban nou, nou pé pansé pli wo ki wotè yo limité nou, nou pé anfinaldikont travay kon travayè santé.

• On malad a pa on chanb… la 33 • On malad a pa on maladi… l’amputé • On malad a pa on GHS… Tarif de séjour et de Soins • On malad a pa on « recette »

Wi nou an mizi di jòdila … Maladi pa komès ! Afin d’être à la hauteur des tâches qui nous attendent, nous devons résolument nous engager sur le terrain afin de : 1. Avoir la maîtrise de l’établissement dans lequel nous

exerçons jodila é dèmen

2. Avoir la maîtrise des instances de Gouvernance et représentation par une présence régulière et offensive

3. Organiser un Bureau de Section Régulier

4. Renforcer chaque section sur le plan idéologique et organisationnel

5. Connaître les grands enjeux de Santé publique et le niveau de participation de l’établissement

6. Pratiquer l’UTS-UGTG et assurer le renouvellement de nos cadres

Padavwa,

«Piplis nou Travayè Santé ké gaya, Byen kanpé adan lanvironaj annou,

Maladi péké gaté vayan, Dabò pou yonn…Santé pa komès»

Page 6: Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011

8tièm Kongré a UTS-UGTG ki pasé lè 9 é 10 désanm 2010 pôté limyé an lespwi a tout moun ki

té la. Apré an pakèt bokantaj asi an pil sijè, manb a Komysyon Rézolisyon bokantaj asi an pil

sijè, manb a Komysyon Rézolisyon woutyenn 8 rézolisyon ki adopté andidan a kongré la.

RÉZOLISYON 1 - Sur la dégradation de la situation sanitaire et sociale en Gwadloup.

Considérant le niveau de pwofitasyon existant dans de nombreux secteur de la santé,

Considérant l’arrêt unilatéral de toute négociation dans les établissements de santé privé,

Considérant la dégradation des conditions de travail due aux restrictions budgétaires, entrainant la souffrance des travailleurs de la santé

Considérant la régression sociale engendrée par la marchandisation de la santé dans toutes les structures sanitaires et sociales,

Considérant l’absence totale de politique sociale et de santé adaptée aux spécificités guadeloupéennes,

Considérant le refus total de dialogue et de concertation de l’ARS avec les acteurs de la santé,

Le 8ème Congrès des l’UTS-UGTG réuni les 9 et 10 décembre 2010 aux Abymes :

♦ Exhorte l’ensemble de ses dirigeants, élus, adhérents et sympathisants à s’organiser, se former et œuvrer pour mettre un terme à ces abus,

♦ Demande la reprise immédiate des NAO,

♦ Exige la mise en place de stratégies et de réformes prenant en compte la situation sanitaire et sociale du pays avec les moyens adaptées aux besoins.

«Piplis nou travayè santé kè gaya, Byen kanpé adan lalywondaj an nou,

Maladi péké gaté vayan, Dabô pou yonn, santé pa konmès»

RÉZOLISYON 3 - Sur la pénalisation par l’Etat français de l’action syndicale.

Considérant l’obstination de l’Etat français à réprimer, à éradiquer toute forme de revendication des travailleurs et par delà la population

Considérant la détermination des tribunaux français à nous faire capituler physiquement, psychologiquement, idéologiquement, et financièrement par leur politique répressive,

Considérant la criminalisation de l’action syndicale légiférée, Le 8ème Congrès des l’UTS-UGTG réuni les 9 et 10 décembre 2010 aux Abymes : ♦ Ka di AWA, nou paka bay ADN an nou,

♦ Condamne toute décision juridique antisyndicale, antisociale visant à casser, briser l’engagement, la mobilisation des travailleurs,

♦ Appelle toutes les forces vives à faire preuve de solidarité et de déterminations pou pa jan mété

jounou a tè é pa jen manjé an men a yo.

RÉZOLISYON 4 - Sur la lutte sociale en cours.

Considérant le mouvement de contestation généré par les organisations composant le LKP pour mettre fin aux agissements des profitants sur la population Gwadloupéyèn,

Considérant le refus de l’état français et des collectivités territoriales de respecter leurs signatures et engagements sur les protocoles, considérant la volonté de diaboliser, d’enterrer le LKP et toute forme de résistance au système colonialiste et capitaliste. Le 8ème Congrès des l’UTS-UGTG réuni les 9 et 10 décembre 2010 aux Abymes :

♦ Appelle tous les travailleurs de la santé à se mobiliser dans tous les rassemblements, toutes les actions du LKP, afin de contribuer au changement dans notre pays ;

♦ Invite ses membres à s’approprier notre environnement dans toutes ses dimensions éducative, sanitaire, socio-économique, culturelle et écologique afin de mieux maitriser les enjeux liés à notre devenir ;

♦ Appelle tous ses militants à manifester dès le 14 décembre 2010 paskè Gwadloup sé tan nou.

Page 7: Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011

RÉZOLISYON 5 - Sur la reconstruction, la rénovation et la mise aux normes des Établissements de Santé.

Considérant la vétusté de certains établissements de santé,

Considérant le nombre d’établissement de santé hors normes (parasismique…),

Considérant les conditions géologiques et climatiques de notre région,

Le 8ème Congrès des l’UTS-UGTG réuni les 9 et 10 décembre 2010 aux Abymes :

♦ Exige de l’état français et des promoteurs privés la poursuite des travaux de rénovation et de mise en conformité de tous les établissements de santé qui le requièrent ;

♦ Réclame le respect des accords du 04 mars 2009 relatifs au financement de la reconstruction du CHU ;

♦ S’impliquera dans les projets de reconstruction et en informera la population en toute transparence et s’assurera du respect des normes en vigueur pour une sécurisation optimale de ces édifices.

RÉZOLISYON 6 - Sur la Solidarité.

Considérant l’obligation faite a la population Gwadloupéyèn de prendre en charge sa destinée et principalement dans le domaine de la santé et du social,

Considérant la prévalence de certaines maladies et des séquelles qu’elles occasionnent sur les victimes et leur entourage,

Considérant l’inadaptation du système de santé qui nous est proposé,

Considérant le désœuvrement de nombreux jeunes dans cette société qui leur est imposée,

Considérant les difficultés socio-économiques d’une tranche importante de la population à s’alimenter et se soigner sainement,

Considérant la médiocrité des élus à prendre en charge les enjeux de développement de notre société,

Le 8ème Congrès des l’UTS-UGTG réuni les 9 et 10 décembre 2010 aux Abymes :

♦ Porter une contribution matérielle et financière pour la concrétisation de projets communs (création d’un fond commun),

♦ Donner plus de sens à leur engagement syndical, de façon à construire un mode de vie qui nous soit propre.

Camarades ces résolutions sont celles votées et adoptées par le 8ème Congrès de l’UTS-UGTG réuni les 9 et 10 décembre 2010 aux Abymes. Il nous appartient de les transformer en actions, car il ne suffit pas de déclarer, dénoncer et protester.

Nous devons agir pou twota pa baré !!!

Page 8: Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011

Le 8ème Congrès de l’UTS-UGTG réuni les 9 et 10 décembre 2010 aux Abymes a élu le

nouveau Conseil Syndical composé de 25 membres pour les 3 prochaines années

(2011-2012-2013).

CAMBRONNE-SURPRIS Wilfrid Les Eaux Claires

CECILIA Carole AUDRA

CÉLIGNY-LAUBA Gladys CHU

CÉSARUS Thierry MDE

CHRISTOPHE Catherine Ass. Accueil la Providence

CLAVIER Gaby CHU

DAMAS Kenny C.H. Montéran

DIDON Jean-Pierre C.H. Sainte-Marie

EMBOULÉ Lydia C.H. M. Selbonne

FORTUNÉ Lise C.H. M. Selbonne

GIRONDIN Martial MDE

LUNION Alexis CHU

MARATON Claudine C.H. de Basse-Terre

MARCELIN Claudia Les Eaux Claires

MATHEY Laura C.H. LD Beauperthuy

MODMESAÏB Georges Saint-Claude Ambulance

NARBONNAIS Willy M.D.E.

NICOLAS Patricia Clinique Choisy

PIERROT Jean-Luc Les Eaux Claires

PITARD Alain Les Eaux Vives

RONEL Lineda M.D.E.

SAINT-CHARLES Tony CHU

SALNIKOFF Isabelle C.H. LD Beauperthuy

SUEDOIS Pierre C.H. de Montéran

TALIS Dimitri Espoir Ambulance

♦ Secrétaire Général CLAVIER Gaby

♦ Secrétaire Générale Adjointe chargée du Secteur Privé CHRISTOPHE Catherine

♦ Secrétaire Générale Adjointe chargée du Secteur Public MARATON Claudine

♦ Secrétaire Administrative MATHEY Laura

♦ Secrétaire Administrative Adjointe FORTUNÉ Lise

♦ Trésorier LUNION Alexis

♦ Trésorière Adjointe NICOLAS Patricia

♦ Secrétaire à la Communication NARBONNAIS Willy

♦ Secrétaire Adjoint à la Communication CÉSARUS Thierry

♦ Secrétaire à la Formation DIDON Jean-Pierre

♦ Secrétaire Adjoint à la Formation CAMBRONNE-SURPRIS Wilfrid

♦ Secrétaire à l’Organisation MARCELIN Claudia

♦ Secrétaire Adjointe à l’Organisation SALNIKOFF Isabelle

Le 13 Janvier 2011, le Conseil Syndical de l’UTS-UGTG s’est réuni en Assemblée

Générale Statutaire pour élire les 13 Membres du Bureau syndical :

Page 9: Santékirimèd - Numéro I - Juin 2011

Depuis quelques temps, dans nos sections, nos bureaux, nos conseils syndicaux, nous entendons parler de Territoire de Santé et loi HPST décisions prises en «haut lieu». Mais qu’en est-il véritablement de ces nouvelles décisions prises de léta fwansé pou nou é pèp gwadloup.

La loi H.P.S.T. (Hôpital Patients Santé Territoires)

Le projet de loi a été approuvé par le Conseil des Ministres d’octobre 2008 sous le titre «Projet de la loi portant réforme de l’hôpital et relatif aux patients, à la santé, et aux territoires ». La loi HPST promulguée le 21 juillet 2009 se décompose en quatre titres :

A. Modernisation de l’établissement de santé B. Accès à tous à des soins de qualité C. Prévention et santé publique D. Organisation territoriale du système de santé

HPST

50 ans de réformes incessantes, presque autant de projets pour réformer les hôpitaux. Les réformes changent avec les gouvernements mais tous poursuivent le même but ; rationner et rationnaliser l’offre de soins. C’est pour cela que cette saga de réformes hospitalières ne semble pas finie. Il s’agit d’un texte législatif ayant pour objectif une amélioration de l’organisation sanitaire par le jeu d’un pilotage appelé Nouvelle Gouvernance.

Aussi, la création des communautés hospitalières de territoire, sous le prétexte de complémentarité et d’efficacité vise à réduire le personnel d’au moins 1000 agents, en accroissant les pouvoirs d’un Directeur directement soumis à l’ARS.

La clé de voûte de cette réforme :

� Le démantèlement du Service Public

� La création de Groupement de Coopération Sanitaire et de Centre Hospitalier de Territoire

1. Du Service Public aux missions de Service Public

C’est tout d’abord une privatisation de l’offre de soins qui se conjugue avec la certification des comptes et la généralisation des contrats de Pôles. Les établissements de santé publics et privés sont tous deux érigés en établissements de santé pour soi-disant favoriser l’accès aux soins de tous dans les établissements privés.

2. L’accès aux soins

Face à l’inégale répartition des professionnels de santé sur le territoire, la loi veut tenter de repeupler les déserts médicaux tout en respectant le principe de liberté d’installation des professionnels libéraux.

3. Prévention de la santé publique

Le texte prévoit l’interdiction totale de vente d’alcool aux mineurs, limite la vente d’alcool dans les stations services. Il facilite l’accès à la contraception. L’article 11-115 prévoit la possibilité pour le gouvernement de fusionner par ordonnance l’A.F.S.S.A (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) et l’A.F.S.S.E.T (Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail).

4. Adopter le schéma des régions et territoires

La création des A.R.S qui englobent A.R.H, DRASS, DDASS, Contrôle Médical, C.R.A.M marque l’implication forte de l’Etat pour la centralisation : • Engagement des institutions financières de

l’Etat dans le capital des cliniques. • Réforme de la biologie médicale • Sortie des E.P.S du code des marchés publics • Réforme de la recherche des C.H.U. • La ligne hiérarchique renforcée : Ministère,

ARS, Directeur, Chef de Pôle, Patients.

Par cette loi, l’Etat français renforce son contrôle sur tout le système de Santé de la Guadeloupe. Il existe par ailleurs une volonté évidente de privatiser la Santé et les différentes offres de Service Public avec le souci essentiel de diminuer les dépenses de l’Etat. C’est un système qui va privilégier encore davantage une minorité de nantis au détriment de la majorité du peuple guadeloupéen. SANTÉ PA KOMÈS !!

La concurrence, la rentabilité, le profit, tels qu’ils sont consacrés par la loi HPST ne sont pas compatibles avec les missions de Service Public qui exigent de prendre en charge des catégories de personnes désargentées et la santé précaire.

Au nom d’un productivisme sans morale, ce sont les valeurs humaines, fondements de la médecine qui risquent de disparaître. La médecine ne peut pas être seulement une science et encore moins un commerce. Ne doit-elle pas rester par-dessus tout un art relationnel entre un thérapeute et son malade ou l’empathie l’emporte sur l’intérêt pécuniaire ?

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Le 13zyèm kongré a UGTG s’est tenu du 6 au 9 avril 2011 au Lamentin et avait pour thème : «WOULO POU PÈP GWADLOUP ANSANM ANSANM, DOUBOUT AN LARI LA AN BALAN, AN KONSYANS NOU KÉ DÉCHOUKÉ TOUT PWOFITASYON NOU KÉ KONSTWUI ON DÒT GWADLOUP».

Les 43 délégués de l’UTS présents au Congrès ont participé avec enthousiasme aux travaux qui se sont déroulés dans une bonne ambiance. Des délégations extérieures ont apporté leur soutien et leurs expériences. Nous avions en effet des camarades corse, kanak, basque, haïtien et martiniquais qui nous ont fait l’honneur de leur présence.

Nous avons été impressionnés par la qualité de l’écoute et de la hauteur politique des débats. Un large échange a eu lieu sur les différentes résolutions qui étaient à adopter. Nous retenons particulièrement celle demandant aux unions et sections de rentrer dans un processus de renforcement idéologique et organisationnel, de développer les luttes dans leur secteur afin de préparer les luttes globales que nous aurons à mener pou DÉCHOUKÉ TOUT PWOFITASYON É KONSTWI ON DÒT GWADLOUP.

Le nouveau Conseil Syndical a été élu et a désigné le Secrétaire Général de l’UGTG : Elie DOMOTA.

� Du 06 au 09 Avril 2011

C’est dans cette optique que notre organisation UTS-UGTG s’est engagée avec les salariés tant du public que du privé dans un processus de mobilisation les 31 Mai et 1er Juin 2011.

Les Assemblées Générales tenues dans les Cliniques et des hôpitaux, notre marche à Capesterre Belle Eau le 1er Juin 2011 nous ont confirmé les attentes des Travailleurs et de la population.

A nos préoccupation et revendications, l’ARS reste sourde, persuadée que nous ké fè dèyè devant les menaces de licenciement et de fermetures des services et établissements.

L’ARS envisage également de nous culpabiliser avec différentes rapports (IGAS, Chambre Régionale des Comptes etc…) et nous rendre responsables du déficit de l’Assurance Maladie. Autrement dit, échec du système de santé en France principalement hospitalier et curatif, garantissant l’industrie chimio-thérapeutique de substantiels bénéfices, serait la faute des soignants qui dépensent trop pour mettre debout les hommes et les femmes cassés et invalidés par la misère, les précarités et la maladie.

Non, d’autres choix sont possibles. Nous devons, nous soignants, être en mesure de nous faire entendre, nos militants et délégués syndicaux sauront imposer la négociation.

La mobilisation continue ! Elle devra être claire et offensive et ce dès le 20 Octobre prochain à l’occasion des élections pour la désignation de nos représentants du secteur public aux CAP et CTE.

Annou bay lamen… Dèmen pa sèten !!.

� Mobilisation de l’UTS-UGTG

30 Mai et 1er Juin 2011

�Léwòz UGTG

Vendredi 1er Juillet 2011 Palais Mutualité Lapwent

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Adan sé détimo maké a Doktè Viktô Chavez Sanchez «La fruta, el alimento perfecto», parue dans la revue Diario Despertador du 4 février 2010) ) i ka espliké nou ki jan pou nou manjé fwi.

Tout le monde le sait: les fruits sont d’excellents aliments, et il est nécessaire de les privilégier quotidiennement pour se maintenir en bonne santé. Encore faut-il les consommer correctement et, notamment, les absorber l’estomac vide. Il s’agirait même de la règle essentielle à respecter afin de bénéficier de la totalité de leurs bienfaits.

Pourquoi les fruits sont-ils de bons aliments pour notre santé?

Selon l’auteur de l’article, les fruits sont les aliments idéaux. Ils nécess i tent un m in imum d’énergie pour leur digestion et a p p o r t e n t b e a u c o u p à l ’ o r g a n i s m e . C o n s t i t u é s principalement de fructose et d’eau à 90-95%, ils nourrissent le corps tout en le purifiant. Sources de vitamines et de minéraux, leur teneur en fibres est importante.

Les fruits sont les alliés de notre système cardio-vasculaire Les fruits sont aussi les véritables

alliés de notre cœur. Le docteur William Castillo, chef de la

c l i n iqu e d e ca rd io l og ie F r a m i n g t o n d a n s l e

Massachusets, considère que les fruits sont les meilleurs aliments à

consommer pour se protéger des maladies cardiaques. En effet, ils

contiennent des bioflavonoïdes qui empêchent l’épaississement

du sang et l’obstruction des artères. Ils renforcent également

les capillaires (les capillaires fragiles sont presque toujours la

cause d’hémorragies internes et des crises cardiaques).

Pourquoi faut-il consommer les fruits à jeun?

Les fruits ne sont pas digérés dans l’estomac, mais dans l’intestin grêle. I ls transitent rapidement par l’estomac, puis passent dans l’intestin où ils libèrent leurs sucres.

S’ils se retrouvent avec de la viande, des pommes de terre ou de l’amidon, ils se trouvent bloqués par ces aliments (qui eux mettent plus de temps à être digérés). Ainsi piégés, leurs vitamines se détruisent et ils commencent à fermenter. C’est la raison pour laquelle certaines personnes souffrent de ballonnements après les repas.

Les règles à appliquer afin de bénéficier des apports nutritifs des fruits :

1 NE PAS MANGER DES FRUITS EN FIN DE REPAS,

2 CONSOMMER des fruits une demi-heure avant le petit-déjeuner (ou tout autre repas) ou respecter un délai de 4 heures après chaque repas,

3 FAIRE SOI-MÊME les jus de fruits frais qui permettent de conserver toutes les qualités nutritives des fruits,

4 MANGER LES FRUITS A JEUN a c c om p a g n é s é v e n -tuellement d’une tasse de thé chaud.

Effectuer cette expérience durant une dizaine de jours: commencer votre journée en n’avalant que des fruits, et cela, jusqu’à midi.

Durant ces 10 jours, votre organisme aura bénéficié de n o m b r e u s e s v i t a m i n e s indispensables à votre santé.

Kon yéla Kanmarad, zòt konèt ki jan pou zòt manjé fwi.

Nou tini fwi Gwadloup ki ni onpil onpil onpil vitamyn. Fò nou manjé fwi lokal an nou .

Wi, annou manjé sapoty an nou, ponmwòz an nou,

zabriko, mango, zikak, korosol é tout fwi Gwadloup.

Alòs, kanmarad

pran santé’aw an men

avan twota mare’w. !!!

Adan déziyèm niméro a Santérimèd, nou ké palé dè Doktè Anri JOSÈF ki ka milité pou nou manjé tou sa nou ka pwodwi Gwadloup, tou sa kô an nou bizwen pou nou rété solid é rété gaya.

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Union des Travailleurs de la Santé de l’Union Générale de la Guadeloupe

1 rue Paul Lacavé Assainissement—97110 POINTE-A-PITRE

Tél. 0590.83.10.07 – Fax : 0590.89.08.70

Email : [email protected]