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Brigitte-Alix Le Fur mars 2011 Peut-on survivre au bois de Grandmont ? 1

Survivre dans le bois de grandmont

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Découvrir des plantes médicinales dans le bois de Grandmont à Tours

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Page 1: Survivre dans le bois de grandmont

Brigitte-Alix Le Fur mars 2011

Peut-on survivre au bois de Grandmont ?

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Page 2: Survivre dans le bois de grandmont

Promenade autour des plantes

comestibles du bois de Grandmont

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Menthe

Ortie

Pimprenelle

Plantain

Ronce

Stellaire

Trèfle

Véronique

Violette

Alliaire

Bardane

benoite

Berce

Chêne

Fraise

Lamier rouge ou lamier tacheté

Lierre terrestre

Lotier corniculé

Page 3: Survivre dans le bois de grandmont

Redécouvrons les « mauvaises herbes »

En Europe environ 10% des espèces ont été utilisées

pour l'alimentation, sur un total de 12 000 espèces.

Actuellement, 20 espèces, 30 tout au plus assurent la

quasi totalité de notre alimentation végétale.

disponibles gratuitement les plantes sauvages possèdent

des avantages sur les plantes cultivées:

véritables concentrés de nutriments. Les feuilles des

plantes sauvages contiennent des quantités significatives

de protéines complètes, contrairement à celles des

plantes cultivées, donc de même qualité que celles que

l'on trouve dans la viande.3

Page 4: Survivre dans le bois de grandmont

avantages nutritifs et vertus

médicinales des plantes sauvagesLes minéraux

Certaines plantes contiennent de grandes quantités de sels minéraux. Le pissenlit, par exemple est très riche en potassium et il aide le corps à le conserver contrairement à d'autres diurétiques qui provoquent l'expulsion de ce minéral alcalin. Parmi les plantes très riches en sels minéraux, on peut citer notamment les graines de sésame, riches en calcium, le persil, riche en fer, les graines de citrouille, riches en zinc, le cresson, riche en phosphore et cette liste n'est pas exhaustive.

Comme les plantes cultivées, elles ont toutes des propriétés médicinales plus ou moins connues. Celles dont on profite en les consommant comme nourriture sont par exemple leur aspect draineur du corps (ortie, pissenlit, bardane,...). Ainsi elles participent à l'hygiène de vie au quotidien.

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Page 5: Survivre dans le bois de grandmont

Avantages des plantes sauvages: le

goût et la beauté de la nature

(Re)découvrir des goûts et des arômes naturels

Décorer les plats avec des fleurs

Apprécier les amers Les peuples primitifs considéraient que l’amertume donnait de la

force et que l’on pouvait guérir d’une maladie en buvant une boissons amère.

Les plantes à amers ont une activité stimulante sur la sécrétion de toutes glandes (de la digestion, endocrine).

La plupart des apéritifs d’autrefois contenaient une amertume (gentiane) que l’on pouvait marier avec un goût sucré. Elles facilitent la digestion.

Il faut éviter l’utilisation des plantes à amers en cas d’inflammation aiguë de l’estomac (gastrite, ulcère de l’estomac), car ces plantes peuvent être un peu corrosives.

Suivre le rythme des saisons

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Page 6: Survivre dans le bois de grandmont

alliaire

Usage alimentaire

Ses graines peuvent servir de substitut à la moutarde noire dans

l'élaboration du condiment du même nom (moutarde).

Les jeunes feuilles mélangées dans une salade amènent un léger gout

d'ail.

Son usage est simple en mesclun, en salade de riz, de pommes de terre,

les feuilles sont alors entières.

Elle remplace avantageusement dans un sandwich les habituelles

feuilles de laitue.

Dispersée sur des céréales, elle apporte la fraîcheur.

Famille: Brassicacées = crucifères

L'alliaire officinale ou Herbe à ail (Alliaria petiolata) ; du

latin allium : ail et petiolata car les feuilles du bas ont un long

pétiole) est une plante herbacée bisannuelle

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Page 7: Survivre dans le bois de grandmont

alliaireComposition: Elle renferme un hétéroside

libérant une huile essentielle semblable à

celle de l’ail. Elle est riche en vitamine C

(170 mg/100 g). Elle contient également

du calcium, du phosphore et du fer.

Usage médicinal

L’alliaire est dépurative, diurétique, elle a des effet antispasmodiques et

antiseptiques très nets sur l’appareil digestif. Elle élimine les parasites

intestinaux.

Le suc des feuilles aurait des vertus curatives pour les inflammations cutanées,

les mycoses.

En cure printanière, elle combat la fatigue. Elle est traditionnellement utilisée

pour ses vertus diurétiques, contre les rhumatismes, l'asthme et la goutte. On

prête aussi des vertus antiseptiques à la plante fraîche, alors utilisée en

cataplasme

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Page 8: Survivre dans le bois de grandmont

Bardane

Famille:Composées ou Astéracées

Arctium majus

Petite Bardane (Arctium minus)

NOMS COMMUNS :Bouillon noir, Napolier, Glouteron, Gratteau, Grateron, Grappon, Grippe copeau, Herbe à la teigne, Oreille de géant, Peignerolle, Pignet.

Ce sont les feuilles et la racine qu'on utilise en

thérapeutique ou... en gastronomie : en effet, dans

le midi de la France, en Italie, dans les pays

scandinaves et au Japon, on déguste ses jeunes

feuilles en salade et on mange sa racine, bouillie

puis passée au beurre comme les salsifis.8

Page 9: Survivre dans le bois de grandmont

bardane

Usage médicinal

- Acné,- eczéma,- furoncles,

- stimulation des fonctions d‘élimination du foie et des

reins,

- traitement adjuvant du diabète.

le roi Henri III fut guéri, grâce à elle, de la syphilis disent les

uns, d'une maladie de peau disent les autres, par son médecin

Pena.

Constituants Chimiques Principaux :

polysaccharides dérivés du lévulose, substances antibactériennes.

parties utilisées :la racine

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Page 10: Survivre dans le bois de grandmont

bardane

Récolte de la racine au printemps de la deuxième année, avant

l'apparition des fleurs. Laver, couper en rondelles, que vous

mettez à sécher dans des endroits secs, aérés.

La racine très allongée, riche en polyènes et acides-alcools

détermine l'activité thérapeutique de la bardane.

action dépurative de la peau : rôle de draineur. Les acides-phénols

favorisent l'élimination des toxines au niveau du foie et des reins

De plus, les polyénes présents sont des antibactériens et

antifongiques renforçant l'action dépurative. La racine de bardane

est donc utilisée en cas d'acné, d'eczéma, de furoncle et d'autres

affections de la peau. association avec la pensée

diabète :effet normoglycémiant.10

Page 11: Survivre dans le bois de grandmont

Berce :Heracleum sphondylium

Les toutes jeunes feuilles de berce s'ajoutent aux salades.

Plus grandes, elles sont meilleures cuites et sont

agréablement aromatiques.

Les jeunes tiges crues, pelées, sont juteuses et

possèdent un goût surprenant, mélange de mandarine

et de carotte et ne sont pas désagréables.

Les jeunes inflorescences encore enfermées, peuvent

être cuites à la vapeur.

Les fruits :condiment très fort (on n'en abusera donc

pas) qui se marie bien avec les céréales.

Les racines :condiment.

Famille: Apiaceae : ombellifères

Berce spondyle

Ne pas confondre avec la cigue

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Page 12: Survivre dans le bois de grandmont

Cardamine Famille : Brassicacées ou Crucifères

cardamine hérissée

Cardamine des prés

Les feuilles ressemblent par leur aspect et leur

saveur à celles du cresson de fontaine mais les

feuilles, fleurs et boutons floraux sont très

piquant, avec un goût de moutarde prononcé.

L'essence contenue dans la cardamine est proche

de celle de la moutarde. C'est elle qui

communique à la plante ses propriétés les plus

importantes : la cardamine tonifie l'organisme,

stimule la digestion, est efficace dans le

traitement des affections pulmonaires et favorise

la diurèse. Par contre cette essence aromatique

est toxique à fortes doses et est irritante pour la

peau.

Page 13: Survivre dans le bois de grandmont

Cardamine

Le meilleur emploi est celui de condiment en les hachant

crus dans les soupes, sauces ou divers plats. Les feuilles

amères et piquantes peuvent être ajoutées aux salades.

La cardamine renferme également d'importantes quantités

de vitamine C et on la considère comme un bon

antiscorbutique.

Petite recette : Sauce de salade à la Cardamine

- Laver quelques feuilles de cardamine et les hacher

finement.

- Melanger un yahourt avec de l'huile d'olive, du vinaigre

et du sel, y ajouter les feuilles.

Les fleurs roses peuvent également décorer la salade....

Page 14: Survivre dans le bois de grandmont

Le chêne : Quercus :gland comestible

Famille: fagacées

Il n'y a pas que les animaux qui apprécient les glands puisque les humains mangent

depuis toujours ceux de diverses espèces, quoique certains soient plus amers que

d'autres.

Purée de glands:

Entailler les glands

Les plonger dans l'eau bouillante quelques minutes

pour faciliter l'écorçage

Écorcer les glands

Hacher les amandes (c'est-à-dire les glands écorcés)

Faire bouillir dans plusieurs eaux jusqu'à ce que l'eau

soit claire et que toute l'amertume ait disparue

Égoutter, écraser.14

Page 15: Survivre dans le bois de grandmont

Le chêne : Quercus

Famille: fagacées

Arbre sacré dans de nombreuses traditions, chez les Celtes notamment,

Quercus: mot d'origine celtique qui signifie « arbre par excellence ».

Le nom latin d'une espèce européenne, Q. robur, signifie à la fois « force » et « chêne », ces deux concepts étant autrefois intimement liés dans l'esprit des gens.

le mot « druide » vient du grec drûs et signifie « chêne ».

Considéré comme un temple par les Celtes, le chêne était vu, dans d'autres mythologies, comme le symbole d'une porte ouvrant sur les deux extrémités de l'année, bouclant ainsi le cycle annuel. D'ailleurs, le mot anglais oak dérive d'un mot sanscrit qui veut dire « porte ».

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Page 16: Survivre dans le bois de grandmont

Le chêne : Quercus

Les glands du chêne blanc (Q. alba), du chêne bicolore (Q. bicolor) ou du

chêne à gros fruits (Q. macrocarpa) sont relativement doux tandis qu'il vaut

mieux éviter, autant que possible, ceux du chêne rouge (Q. rubra).

Lorsque, en cas de nécessité, ils devaient consommer des glands amers,

les Amérindiens les faisaient bouillir dans plusieurs eaux après y avoir jeté

une poignée de cendres de bois. Quand l'eau était claire, cela signifiait que

les glands avaient perdu une bonne partie de leur amertume et étaient

sinon délicieux, du moins mangeables. On les apprêtait alors, soit en les

faisant rôtir, soit en les faisant sécher et en les réduisant en farine qui

serait ajoutée à de la soupe ou à diverses autres préparations

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Page 17: Survivre dans le bois de grandmont

Le chêne : Quercus

Propriétés médicinales:

Par voie interne, on s'est servi de l'écorce, des feuilles et des glands hémorragies, la tuberculose, les gastralgies, les pertes

blanches, la diarrhée, l'incontinence d'urine, la faiblesse générale.

L'écorce en décoction à raison de cinq grammes par litre. Faire bouillir dix minutes. Prendre trois tasses par jour entre les repas.

feuilles, en décoction à raison d'une poignée par litre que l'on fait bouillir dix minutes. Prendre trois tasses par jour.

Les glands se prennent soit sous forme d'infusion de la poudre à raison de 30 grammes par litre d'eau (une tasse après les repas), soit sous forme de glands torréfiés et pulvérisés (préparation que l'on appelle « café de gland »), puis préparés en infusion selon les mêmes proportions.

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Page 18: Survivre dans le bois de grandmont

Ciguë ou berce?

Ciguë: tige glabre

La plante tout entière dégage une odeur désagréable,

rappelant l'urine de souris ou de chat, surtout quand

on la froisse.Berce: Poils sur la tige

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Page 19: Survivre dans le bois de grandmont

Gaillet gratteron Galium aparine

Elle est employée en homéopathie comme diurétique et sudorifique.En compresses elle soigne les irritations de la peau.Elle fut aussi utilisée contre la goutte.

Ancienne recette de pommade :

100g de plante fraîche

50g d'écorce d'orme

500g de saindoux

que l'on fait chauffer en tournant.

Culinaire

Une boisson similaire au café peut être obtenu par torréfaction de ses graines.

Page 20: Survivre dans le bois de grandmont

Lierre terrestre

Glechoma hederacea

•Famille:labiées

•Propriétés

Le lierre terrestre est astringent, expectorant et

tonique par la présence de tanin, d'une huile

essentielle et de vitamine C.

•Particularités

C'est une plante mellifère qui par son

parfum peut relever les salades ou les

soupes.

Elle a jadis servi à aromatiser la bière,

avant l'utilisation du houblon.

Il est recommandé de ne pas l'ingérer en grandes

quantités

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Page 21: Survivre dans le bois de grandmont

Lamier rouge

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Page 22: Survivre dans le bois de grandmont

Lotier corniculé: Lotus corniculatus

Famille : Légumineuses= fabacées

Étymologie : Du grec Lotos = "trèfle" . En

latin Corniculatus = "muni d'une petite corne»

Synonymes : trèfle cornu, pied de poule,

pantoufles du petit Jésus.

Les jeunes pousses se mangent en salade.

Les fleurs contiennent un peu d’acide cyanhydrique

Insomnie

Angoisse

État dépressif

Tachycardie

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Page 23: Survivre dans le bois de grandmont

menthe

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Famille: lamiacées

Page 24: Survivre dans le bois de grandmont

Stellaire: Mouron blanc Famille : Caryophyllaceae

stellaire intermédiaire ,

morgeline (Stellaria media),

mouron des oiseaux.

C'est une mauvaise herbe très

commune en Europe.

Le nom commun vient des

graines de la plante, très

appréciées par les oiseaux.

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Poils sur la tige

Page 25: Survivre dans le bois de grandmont

Stellaire: Mouron blanc

Une des meilleures salades sauvages. Douce, avec un goût fin

et agréable, elle a même été cultivée comme salade à couper.

Aliment riche, cette plante contient une bonne teneur en

vitamine C, calcium, magnésium et silice.

En médecine populaire, son infusion (sommités fraiches) est

tonique, diurétique, expectorante et légèrement laxative.

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Page 26: Survivre dans le bois de grandmont

Mouron rouge ou blanc?

Anagallis arvensis

mouron rouge, mouron des champs

Famille: Primulacées

toxique

Stellaria media

mouron des oiseaux, mouron blanc, stellaire,

morgeline

F Famille: Caryophyllacées

comestible26

Poils sur la tige

Pas de poils

Taches rouges

Sous les

feuilles

Page 27: Survivre dans le bois de grandmont

grande et petite ortie: Urtica dioica ou

Urtica major et U. minor Comestible

Famille: urticacées

Nécessité d’azote : vit près des hommes

Dans l’alimentation : en soupe, gratin, prendre les feuilles jeunes

Dans l’alimentation des animaux : feuilles hachées

Dans l’agriculture comme fertilisant ou insecticide suivant les dosage, sous forme de purin d’orties.

Infusions de feuilles, fraîches ou séchées, non en

fleur, prendre plutôt les feuilles jeunes en haut de la

plante.

Suc frais

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Page 28: Survivre dans le bois de grandmont

ortie grande et petite ortie: Urtica

dioica ou Urtica major et U. minor

Usages

Autrefois on utilisait ses fibres pour confectionner des tissus.

Soumise au rouissage comme le chanvre, les tiges étaient

utilisées pour la confection de cordages et de filets.

Broyé et mélangé à de l'eau on peut en faire un désherbant si la

solution est concentrée, ou un fertilisant si on dilue bien

l'ortie, car il est plein d'azote. 28

Cuisine

C'est la plante la plus protéinique qui existe et

qui soit comestible, on peut la manger crue

mais attention aux piqûres, pour cela bien

froisser les feuilles dans le bon sens!. Sinon une

fois cuites, il n'y a plus de risque.

Page 29: Survivre dans le bois de grandmont

ortie grande et petite ortie: Urtica

dioica ou Urtica major et U. minor

Soupe à l'ortie

Cuire 100 grammes de têtes d'orties fraîches lavées, dans un litre d'eau salée (sel de mer naturel) avec trois pommes de terre moyennes. (Dix minutes à l'autocuiseur). Passer au mixeur jusqu'à ce que le liquide soit parfaitement homogène, sans traces de fibres. Au moment de servir, ajouter un peu de lait ou de crème fraîche.

Légumes

Pour quatre personnes : cuire à gros bouillons 400 grammes de jeunes feuilles d'ortie dans 2 litres d'eau salée, égoutter en recueillant à part l'eau de cuisson. Servir chaud comme des épinards, avec un peu de poivre et de muscade. Ajouter une cuillère de crème fraîche. L'eau de cuisson de l'ortie est un excellent jus naturel. Se boit chaud ou rafraîchi.

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Page 30: Survivre dans le bois de grandmont

ortie grande et petite ortie: Urtica

dioica ou Urtica major et U. minor

Bière d'orties 9 litres d'eau froide

1 seau de sommité d'orties4 poignées de fleurs de pissenlit4 poignées de gaillet60 gr de gingembre2 tasses de sucre roux30 gr. de levure de bière1 cuillère d'acide tartrique

Faire bouillir les ingrédients, sauf le sucre, la levure et le gingembre pendant 1/2 heure, puis filtrer et jeter les plantes sur le compost.

Ajouter le sucre et la levure et laisser fermenter pendant 7 heures au chaud.

Ecumer, ajouter une cuillère à dessert d'acide tartrique, mettre en bouteille : boucher soigneusement et entreposer au frais.

Tiré de Jo Readam, "Ces herbes qu'on dit mauvaises", ed. Terre Vivante

http://plantes.sauvages.free.fr/pages_recettes/index.html

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Page 31: Survivre dans le bois de grandmont

pâquerette

En phytothérapie, la pâquerette est souvent utilisée pour

lutter contre l'hypertension et l'artériosclérose

(utilisation des fleurs et des feuilles).

En infusion, une cuillère par tasse d'eau bouillante,

laisser infuser 10 minutes, 3 tasses par jour.

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fleur : en salade ou confite

feuilles : en salade

famille : Astéracées

Bellis perennis

Page 32: Survivre dans le bois de grandmont

Pissenlit Dent de lion

Taraxacum officinale Famille: asteraceae

se consomme en salade seul ou accompagné de lardons et

un filet de vinaigre, en omelette avec les fleurs, en

confiture de fleurs

Cueillette

racine, feuilles, bouton floral, capitule : presque toute

l'année (floraison surtout d'avril à septembre)

fleurs : utilisées en desserts (gelée, mousse), mais aussi

pour préparer une tisane, un vin ou un miel

boutons floraux : se conservent dans le vinaigre

racine : macérée dans du vinaigre. Torréfiée elle remplace

le café

jeunes feuilles : en salade, elles sont riches en vitamine A

et C et en sels minéraux

Miel des fleurs de pissenlit (effet nutritif)32

Page 33: Survivre dans le bois de grandmont

pissenlit

Problèmes digestifs : dyspepsie,

problèmes au niveau du foie,

anorexie, acné, stimulant de

l ’appétit, diurétique, dépuratif,

antiacide

Décoction à base de la plante

entière, tisane de pissenlit , Gélule

de pissenlit, Teinture-mère de

pissenlit

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Taraxacum dens-leonis

Page 34: Survivre dans le bois de grandmont

plantain

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• salade : préférez les jeunes feuilles que

vous ajouterez à votre laitue ou à vos

endives. Le goût est légèrement amer,

avec un petit parfum de champignon.

• légume : il suffit de cuire les feuilles

et de les utiliser en soupe (comme pour

les orties).

famille: plantaginaceae

Plantago lanceolata

Page 35: Survivre dans le bois de grandmont

plantain

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Pour soigner toutes les petites blessures ou piqûres, il suffit

de froisser quelques feuilles et de les appliquer directement

sur la partie touchée. Le soulagement est quasi instantané.

En usage externe, on s'en est servi contre les conjonctivites,

l'inflammation des paupières, les plaies, coupures, ulcères de

jambe, gingivites, dartres, dermatoses croûteuses

Par voie interne, on dit que le plantain est un excellent

purificateur du sang, des poumons et de l'estomac.

Page 36: Survivre dans le bois de grandmont

plantain Matelote de plantain

200 g de feuilles1 bel oignon 2 noix de beurre2 cuillère à soupe de farine1 verre d'eau 3 verres de vin rougesel, poivre Coupez les jeunes feuilles, mettez-les à bouillir dans de l'eau salée. Si les feuilles sont plus âgées recommencez 1 à 2 fois, puis goûtez pour juger de l'amertume. Egouttez ensuite les feuilles. Pendant ce temps, faites revenir dans une noix de beurre l'oignon, puis versez le plantain. Faites fondre, ajoutez 2 verres de vin. Laissez mijoter 5 min. Préparez une béchamel avec la farine dorée dans une noix de beurre, ajoutez l'eau et le vin restant. Assaisonnez, laissez épaissir et mélangez au plantain.

Ce plat surprenant et raffiné se déguste accompagné d'une céréale (semoule, riz) et d'un filet de cabillaud ou de merlan cuits à la vapeur.

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Page 37: Survivre dans le bois de grandmont

Potentille rampante

Famille : Rosacées

(Potentilla reptans), Potentille ansérine

Patte de pigeon, Quintefeuille

racines : presque toute l'année fleurs : avril-juin

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parties souterraines : cuites en légumes

autrefois par les celtes et les amérindiens

jeunes feuilles : celles de Potentilla freyniana

se consomment en salade

fleurs : en décor

Utilisations officinales : les feuilles et le

rhizome contiennent des substances

astringentes, digestives, fébrifuges et toniques

Page 38: Survivre dans le bois de grandmont

pulmonaire

Pulmonaria officinalis

famille: borraginacées

jeunes feuilles : parfument les potages

acide salicylique

mucilages

saponines

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Page 39: Survivre dans le bois de grandmont

Ronce:Rubus fruticosus

Famille: rosaceae

Le Bourgeon de Ronce (Rubu fructicosus) est recommandé

pour le système ostéo-articulaire et respiratoire.

-Tanins - Acides organiques (citrique, isocitrique) -

Flavonoïdes et acides tri terpéniques penta cycliques

Fruits : - Anthocyanes - Pectine -Vit C - Acides de fruits

Propriétés

Astringent - Anti diarrhéique du fait des tanins - Antibactérien

- Protecteur capillaire, vasoconstricteur – Cicatrisant

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Page 40: Survivre dans le bois de grandmont

Ronce:Rubus fruticosusPropriétés:

décoction de feuilles: Gargarismes de feuilles de ronce dans les angines et pharyngites, aphtes, gingivites

- Nettoyage et cicatrisation des blessures - protection capillaire –

Fruits à maturité dans les inflammations de la gorge Gemmothérapie, indications spécifiques du bourgeon : -Insuffisances respiratoires obstructives - Bronchite chronique obstructive

Médecine vétérinaire empirique : contre la diarrhée du cheval : feuilles hachées dans l'eau de boisson

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Page 41: Survivre dans le bois de grandmont

Les trèfles

famille : Fabacées(Légumineuses) genre Trifolium.

feuilles composées à trois folioles et leur capacité à fixer

l'azote atmosphérique grâce à des bactéries symbiotiques

hébergées dans leurs racines. La richesse en protéines de

certaines espèces fait de celles-ci des plantes de choix entrant

dans la composition des prairies destinées à l'alimentation des

ruminants d'élevage.

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Page 42: Survivre dans le bois de grandmont

Trèfle rouge blanc

les fleurs sont rouges, pourpres ou roses.

42

Son aspect est très proche de l'alfalfa mais

d’un vert plus prononcé, le gout semblable.

Les Trèfles contiennent les 8 acides aminés

essentiels et les vitamines A, C et D. riche en

minéraux : Calcium, fer, cobalt, iode,

magnésium, manganèse, potassium,

phosphore, sodium et zinc

Trifolium pratense : trèfle rouge

Trifolium repens : trèfle blanc

Page 43: Survivre dans le bois de grandmont

Trèfle rouge blanc

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les fleurs du trèfle font un thé agréable.

-Le nectar de la fleur fait le délice des enfants et des adultes, sans compter bien

sûr les bourdons et abeilles . miel de trèfle.

-les rhizomes souterrains du trèfle rampant on un goût doux et agréable, mais

ils sont plutôt durs. On peut les apprêter selon la recette des amérindiens de la

côte Ouest : cuits à l’étuvée, trempés dans l’huile ou la graisse, mangés avec les

doigts.

C’est au printemps ou à l’automne qu’il convient d’avantage d’extraire les

rhizomes du sol.

-Les jeunes feuilles et fleurs se mangent crues, grignotées nature ou en salade.

Saines et très nutritives, on les dit cependant difficiles à digérer, de sorte qu’il

ne faudrait en manger qu’en petite quantité. Cuites, sous forme de légume,

elles sont très populaires en Europe et aussi en Amérique. Elles ont un goût plus

sucré que la plupart des verdures cuites.

Page 44: Survivre dans le bois de grandmont

véronique

la véronique officinale (Veronica officinalis) était utilisée

autrefois en application sur les plaies des lépreux (d'où son

nom familier d'herbe-aux-ladres).

Utilisations officinales : la plante entière contient des

substances stimulantes, toniques, stomachiques, digestives et

expectorantes.

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Famille : Plantaginaceae (anciennement Scrophulariaceae)

Les véroniques forment plus de 200 espèces à travers le monde.

Page 45: Survivre dans le bois de grandmont

véronique Comestible

Feuilles, fleurs et tiges peuvent être

utilisées crues en salade ou cuites. Elles

peuvent être contaminées par la douve du

foie et donc ne doit pas être consommée

crue en cas de risque (pâturages proches)

Cueillette

feuilles : presque toute l'année

inflorescences : avril-octobre

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Page 46: Survivre dans le bois de grandmont

violette Cueillette

feuilles : presque toute l'année fleurs : mars-maiLes feuilles se récoltent sans leur pétiole, un peu trop dur

feuilles : utilisées autrefois dans le sud des Etats-Unis pour préparer des soupes épaisses (le mucilage des violettes locales produit un peu l'effet du tapioca). Se mangent en saladefleurs : crues pour colorer les salades ou séchées en infusion. Les fleurs de viola odorata, au parfum suave, elles sont cristallisées pour parfumer les desserts, sorbets, confiseries et liqueurs

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Page 47: Survivre dans le bois de grandmont

bibliographie

P. Lieutaguy

Le livre des bonnes herbes, édition actes sud

François Couplan

L’herbier à croquer éditions Favre

Dégustez les plantes sauvages, éditions sang de la terre

Le régal végétal: Plantes sauvages comestibles.

Anne-Jeanne et Bernard Bertrand

"Les grands classiques de la cuisine sauvage"

Éditions de Terran

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Page 48: Survivre dans le bois de grandmont

Les familles

Apiacées= ombellifèresAsteracées:=composéesBorraginacéesBrassicacées= crucifèresLabiées = lamiacéesplantaginacéesPoacées= graminéesScrofulariaceae

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Page 49: Survivre dans le bois de grandmont

Les astéracées

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fleurs réunies en capitules

trois groupes suivants l'aspect des capitules :

les liguliflores (chicorée, pissenlit, laitue etc.) composées

uniquement de fleurons ligulés.

languettes, ou ligules, les équivalents des pétales sont soudés,

généralement par cinq, parfois par trois, reconnaissables seulement aux

dents de la languette, et où un pétale prédomine.

les tubuliflores (chardon, cirse, centaurée etc.) dont le

capitule n'est composé que de fleurs tubulaires).

Elles présentent des tubes terminés par des lèvres imperceptibles ou

s'ouvrant plus ou moins largement en cinq lobes.

les radiées aux fleurons périphériques ligulés entourant un

disque de fleurons tubulés (marguerite, aster, séneçon etc.).

Page 50: Survivre dans le bois de grandmont

Les astéracées

Liguliflore : Fleurons tous ligulés (pissenlit)

Tubuliflore : Fleurons tous tubulés (artichaut)

Radiée : Fleurons ligulés et tubulés (marguerite)

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Page 51: Survivre dans le bois de grandmont

Les Brassicaceae

anciennement nommées Crucifères, est une importante famille de plantes dicotylédones.

3 200 espèce réparties en 350 genres. Ce sont essentiellement des plantes herbacées surtout présentes dans l'hémisphère Nord.

on retrouve des plantes cultivées pour la production d'huile (à usage alimentaire et industriel), pour la consommation humaine et animale, ou comme plantes d'ornement.

Les plantes appartenant à la famille des ‘Brassicacées’ (choux, navet, colza, moutarde, raifort, cresson...) contiennent des glucosinolates qui, sous l’action d’une enzyme endogène (la myrosinase), sont transformés en isothiocyanates.

espèces de la flore sauvage spontanée et des espèces cultivées (dont certaines génétiquement modifiées)

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Les labiées

Cette famille est une importante source:

d'huiles essentielles,

d'infusions

D’antibiotiques naturels pour l' aromathérapie,

En parfumerie,

en cosmétique : propriétés hydratantes et souvent

antiseptiques.

plantes condimentaires (sauge, thym, basilic, menthe etc.).

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Plantaginaceae

Les véroniques (genre Veronica) font désormais partie de la

famille des plantaginacées

Le plantain

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scrofulariacées Les molènes (genre Verbascum): bouillon blanc.

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Jeu

photos prises sur le campus

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Jeu:photos prises sur le campus

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Jeu

photos prises sur le campus

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photos prises sur le campus

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Jeu : photos prises sur le campus

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Jeu : photos prises sur le campus

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Jeu : photos prises sur le campus

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Au niveau des feuilles, la nervation est souvent parallèle chez les

monocotylédones.

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Jeu : photos prises sur le campus

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Jeu : photos prises sur le campus

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Jeu : photos prises sur le campus

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Réponses jeu

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Mélisse

Violette

Ficaire

pulmonaire

Arum

Cardamine hérissée

Lamier rouge

Plantain

Benoite

Alliaire

ortie

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Jeu:Monocotylédone ou dicotylédone?

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Jeu:Monocotylédone ou dicotylédone?

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