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24/01/05« SOR SAVOIR PATIENT TEP » draft 3 Copyright © FNCLCC – Tous droits réservés 1 Comprendre la TEP Tomographie par émission de positons au [ 18 F]-FDG en cancérologie Guide d’information et de dialogue à l’usage des personnes malades et de leurs proches

Tomographie par emission positron

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Comprendre la TEP Tomographie par émission de positons au [18F]-FDG en cancérologie Guide d’information et de dialogue à l’usage des personnes malades et de leurs proches

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Ce guide d’information et de dialogue a pour but d'aider les personnes atteintes d’un cancer et leurs proches à mieux comprendre la réalisation et l’utilisation diagnostique d’une tomographie par émission de positons en cancérologie, plus couramment désignée par son abréviation TEP. Une information compréhensible et adaptée permet de mieux vivre la maladie. C’est la raison pour laquelle ce guide a été élaboré. Nous tentons d'expliquer, avec des mots que nous avons souhaités simples et clairs, ce que les professionnels de santé savent actuellement sur l’utilisation de la TEP en cancérologie.

Comment utiliser ce guide ? Ce guide est constitué de chapitres qui se lisent de façon indépendante. Chaque chapitre peut être consulté en fonction des besoins d’information de chacun. Un glossaire, « Les mots et leur sens », situé à la fin du document, explique le vocabulaire médical et technique employé dans ce guide. Les mots du glossaire sont identifiés par un astérisque dans le texte.

Copyright © FNCLCC 2004 – Tous droits réservés

Fédération Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer (FNCLCC) 101, rue de Tolbiac, 75013 Paris

Tél : 01 44 23 04 68 – Fax : 01 45 82 07 59 E-mail : [email protected] – Internet : www.fnclcc.fr

La Ligue Nationale Contre le Cancer

Tél : 01 53 55 24 00 – Fax : 01 43 36 91 10 Internet : www.ligue-cancer.asso.fr

Cancer info service : 0 810 810 821 (N° Azur, appel local)

N° ISBN 2-913495-27-3 Validation septembre 2004

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Sommaire Préface...................................................................................................................................................................7

Les SOR SAVOIR PATIENT...............................................................................................................................9

1. La Tomographie par émission de positons......................................................................................................10

1.1 Qu’est-ce qu’une tomographie par émission de positons ? ...........................................................................10 1.2 Quel est le rôle du [18F]-FDG ? .....................................................................................................................10

2. Comment se prend la décision de réaliser une TEP ?......................................................................................12

2.1 Quand une TEP est-elle proposée ?...............................................................................................................12

3. Le déroulement d’une TEP .............................................................................................................................14

3.1 Quels documents faut-il apporter ? ...............................................................................................................14 3.2 Quelles consignes doit-on respecter avant de réaliser une TEP ? .................................................................14 3.3 Quels sont les effets secondaires d’une TEP ? ..............................................................................................15 3.4 Comment se déroule l’examen TEP ? ...........................................................................................................15

Glossaire « les mots et leurs sens » .....................................................................................................................17

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Membres du groupe de travail

P. Bourguet, médecin nucléaire, Centre Eugène Marquis, Rennes (Coordonnateur) S. Brusco, SOR SAVOIR PATIENT, chargée de mission en santé, FNCLCC, Paris, (Méthodologiste) C. Corone, médecin nucléaire, Centre René Huguenin, Saint-Cloud A. Devillers, médecin nucléaire, Centre Eugène Marquis, Rennes H. Foehrenbach, médecin nucléaire, Hôpital d’Instruction des Armées du Val de Grâce, Paris J. Lumbroso, médecin nucléaire, Institut Gustave Roussy, Villejuif P. Maszelin, médecin nucléaire, Hôpital d’Instruction des Armées Sainte-Anne, Toulon F. Montravers, médecin nucléaire, Hôpital Tenon, Paris J.-L. Moretti, médecin nucléaire, CHU Hôpital Avicenne, Bobigny J.-D. Rain, médecin nucléaire, Hôpital Saint-Louis, Paris J.-N. Talbot, médecin nucléaire, Hôpital Tenon, Paris J. Carretier, méthodologiste, responsable des SOR, chargé de mission en santé, FNCLCC, Paris (SOR SAVOIR PATIENT) L. Leichtnam-Dugarin, méthodologiste, chargée de mission en santé, FNCLCC, Paris (SOR SAVOIR PATIENT) V. Delavigne, linguiste, FNCLCC, Paris (SOR SAVOIR PATIENT)

Nous remercions chaleureusement les patients et leurs proches qui, par leur implication et leurs commentaires, ont contribué considérablement à l’élaboration de ce guide.

Relecteurs

C. Allavena, Oncologue radiothérapeute, Centre Catherine-de-Sienne, Nantes J.-Y. Blay, Oncologue médical, Centre Léon-Bérard, Lyon J.-P. Bassuyau, Oncobiologiste, Centre Henri Becquerel, Rouen D. Bonnet, Pneumologue, Hôpital Militaire Lavéran, Marseille F. Bonichon, Médecin nucléaire, Institut Bergonié, Bordeaux A. Botton, Oncologue radiothérapeute, Clinique Sainte-Marie, Pontoise P. Boutard, Oncologue pédiatre, CHU Hôpital Clémenceau, Caen B. Buecher, Gastroentérologue, Centre Hospitalier Universitaire, Nantes B. Bui nguyen, Oncologue médical, Faculté de médecine, Toulouse R. Bugat, Oncologue médical, Faculté de médecine, Toulouse J.-C. Cardot, Médecin nucléaire, CHU Hôpital Jean Minjoz, Besançon M.-F. Carette, Radiologue, Hôpital Tenon, Paris B. Chauffert, Oncologue médical, Centre Georges François Leclerc, Dijon C. Chouaïd, Pneumologue, Hôpital Saint-Antoine, Paris J. Clavier, Pneumologue, CHU Hôpital du Morvan, Brest P. Colombat, Médecin de médecine interne, CHU Hôpital Bretonneau, Tours T. Conroy, Oncologue médical, Centre Alexis Vautrin, Vandoeuvre-lès-Nancy J.-F. Cordier, Pneumologue, Hôpital Louis Pradel, Lyon F. Courbon, Médecin nucléaire, Institut Claudius Regaud, Toulouse G. Dabouis, Oncologue médical, CHU Hôpital Hôtel-Dieu, Nantes J. Dracourt, Médecin nucléaire, Centre Antoine Lacassagne, Nice F. Demard, Chirurgien ORL et cervicofacial, Centre Antoine Lacassagne, Nice V. Edeline, Médecin nucléaire, Institut Curie, Paris

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P.-L.Etienne, Oncologue médical, Clinique Armoricaine, Saint-Brieuc E. Fleck, Oncologue médical, Hôpital de la Rochelle, La Rochelle J.-P. Gerard, Oncologue radiothérapeute, Centre Antoine Lacassagne, Nice F. Giammarile, Médecin nucléaire, Centre Léon-Bérard, Lyon F. Goldwasser, Oncologue médical, Hôpital Cochin, Paris B. Guillonneau, Urologue, Institut Mutualiste Montsouris, Paris C. Kerr, Oncologue radiothérapeute, Centre Val d'Aurelle, Montpellier B. Lambert, Médecin nucléaire, Polyclinique Bordeaux Nord, Bordeaux J. Lansac, Chirurgien sénologue et gynécologue, CHU Hôpital Bretonneau, Tours P. Lasser, Chirurgien thoracique, Institut Gustave Roussy, Villejuif H. Lauche, Oncologue radiothérapeute, Clinique Clémentville, Montpellier R. Lavayssiere, Radiodiagnosticien, Centre d’imagerie Paris-Nord, Sarcelles X. Marchandise, Médecin nucléaire, Centre Hospitalier Régional et Universitaire, Lille Y. Martinet, Pneumologue, Centre Hospitalier Universitaire, Nancy C. Maylin, Oncologue radiothérapeute, Hôpital Saint-Louis, Paris Y. Merrouche, Oncologue médical, Institut de Cancérologie de la Loire, Saint-Étienne N. Milpied, Hématologue, CHU Hôpital Hôtel-Dieu, Nantes J.-N. Munck, Oncologue médical, Institut Jean Godinot, Reims J.-P. Muratet, Médecin nucléaire, Centre Jean Bernard Clinique Victor Hugo, Le Mans H. Orfeuvre, Oncologue médical, Centre hospitalier Hôpital Fleyriat, Bourg-en-Bresse A. Pecking, Médecin nucléaire, Centre René Huguenin, Saint-Cloud S. Perie, Chirurgien ORL et cervicofacial, Hôpital Tenon, Paris N. Paillot, Pneumologue, CHR Hôpital Bon Secours, Metz R. Parc, Chirurgien, Hôpital Saint-Antoine, Paris P. Pardieu, Oncologue radiothérapeute, Centre hospitalier Marc Jacquet, Melun F.-J. Pedinielli, Oncologue médical, Cabinet médical, Aix-en-Provence M.-F. Pichon, Oncobiologiste, Centre René Huguenin, Saint-Cloud R. Regal, Oncologue Radiothérapeute, Clinique Clémentville, Montpellier H. Roché, Oncologue médical, Institut Claudius Regaud, Toulouse P. Rougier, Gastroentérologue, CHU Hôpital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt N. Rouverand, Oncologue radiothérapeute, Clinique de la Louvière, Lille J. Stines, Radiodiagnosticien, Centre Alexis Vautrin, Vandoeuvre-lès-Nancy A. Taytard, Pneumologue, CHU Hôpital Haut-Lévêque, Pessac P. Thiesse, Radiologue, Centre Léon Bérard, Lyon C. Tiqui, Oncologue radiothérapeute, CHU Hôpital Victor Dupouy, Argenteuil F. Vaylet, Pneumologue, Hôpital d’Instruction des Armées Percy, Clamart J.-J. Voigt, Pathologiste, Institut Claudius Regaud, Toulouse J.-M Vernejoux, Pneumologue, CHU Hôpital Haut-Lévêque, Pessac D. Vanel, Radiologue, Institut Gustave Roussy, Villejuif M. Zanaret, Chirurgien ORL et cervicofacial, Hôpital la Timone, Marseille

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Membres du comité d’organisation des SOR T. Philip, directeur des SOR, pédiatre, FNCLCC, Paris (Bureau exécutif) B. Fervers, directeur adjoint des SOR, oncologue médical, FNCLCC, Paris (Bureau exécutif) P. Bey, représentant du Conseil d’administration de la FNCLCC, radiothérapeute, FNCLCC, Paris (Bureau exécutif) D. Maigne, délégué général de la FNCLCC, FNCLCC, Paris (Bureau exécutif) A. Bataillard, coordinatrice des SOR spécialistes, médecin généraliste, FNCLCC, Paris (SOR spécialistes) G. Gory-Delabaere, méthodologiste, pharmacien, FNCLCC, Paris (SOR spécialistes) L. Bosquet, méthodologiste, FNCLCC, Paris (SOR spécialistes) N. Fabre, méthodologiste, FNCLCC, Paris (SOR spécialistes) S. Rousmans, méthodologiste adjoint, FNCLCC, Paris (SOR spécialistes) E. Luporsi, méthodologiste associé, oncologue médical, FNCLCC, Paris (SOR spécialistes) S. Theobald, méthodologiste associé, médecin de santé publique, FNCLCC, Paris (SOR spécialistes) F. Farsi, référent réseau, médecin de santé publique, FNCLCC, Paris (SOR spécialistes) J. Carretier, responsable des SOR SAVOIR PATIENT, méthodologiste, chargé de mission en santé, FNCLCC, Paris (SOR SAVOIR PATIENT) L. Leichtnam-Dugarin, méthodologiste, chargée de mission en santé, FNCLCC, Paris (SOR SAVOIR PATIENT) S. Brusco, méthodologiste, FNCLCC, Paris (SOR SAVOIR PATIENT) V. Delavigne, linguiste, FNCLCC, Paris (SOR SAVOIR PATIENT) E. Esteves, assistante, FNCLCC, Paris (SOR SAVOIR PATIENT) M. Haugh, responsable SOR projets internationaux, biochimiste, FNCLCC, Paris (Projets internationaux) V. Millot, assistante de gestion, FNCLCC, Paris (Projets internationaux) S. Guillo, documentaliste scientifique, FNCLCC, Paris (Documentation) A.G. Guy, technicienne documentaliste, FNCLCC, Paris (Documentation) S. Debuiche, responsable administrative, FNCLCC, Paris (service administratif et éditorial) H. Borges-Paninho, chargée de l’édition des documents, FNCLCC, Paris (service administratif et éditorial) D. Gouvrit, assistante, FNCLCC, Paris (service administratif et éditorial) L. Pretet, assistante, FNCLCC, Paris (service administratif et éditorial) E. Sabatier, secrétaire, FNCLCC, Paris (service administratif et éditorial)

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Préface À la fin des années 1970, une nouvelle technique d’examen d’imagerie médicale est apparue : la tomographie par émission de positons dont le nom est le plus souvent abrégé en TEP. Dès le départ, la TEP est apparue comme une technique extrêmement intéressante. En effet, ses caméras permettaient d’obtenir des images tout aussi bien de la circulation du sang que de l’oxygène dans le corps, que ce soit au niveau du cerveau, du cœur et des principaux organes, et ceci sans perturber leur fonctionnement. Cependant, au début des années 1990, on a pu douter que cette technique d’imagerie médicale allait vraiment être utilisée car elle nécessitait des appareillages extrêmement coûteux. Développée au départ pour les recherches scientifiques sur le cerveau et le cœur, la TEP est aujourd’hui beaucoup utilisée en cancérologie clinique et ce, pour deux raisons. D’une part, de nouvelles caméras se sont développées et permettent maintenant d’examiner l'ensemble du corps. D’autre part, depuis une dizaine d’années, plusieurs centaines d’articles scientifiques ont été publiés et montrent combien cette technique peut être utile à différents stades de la maladie, que ce soit lorsque l’on cherche à voir si le cancer s’est propagé à d’autres endroits dans le corps ou pour déterminer si un traitement s’est montré efficace. Devant les résultats obtenus en cancérologie grâce à l’utilisation de la TEP, les pouvoirs publics ont décidé en 2001 d’équiper plus largement les hôpitaux. De nombreuses autorisations ont été données pour installer ces appareils. Leur mise en place doit respecter des procédures techniques, ce qui explique que leur installation demande parfois du temps. Environ soixante-dix machines devraient permettre aux patients qui en ont besoin de pouvoir accéder à cet examen, quel que soit l’endroit où ils habitent en France. Parallèlement, un gros effort industriel a été fait pour fournir à l’ensemble des établissements hospitaliers le [18F]-fluorodéoxyglucose ([18F]-FDG), traceur radioactif pendant une courte période (moins de deux heures) nécessaire pour la réalisation de l’examen. À partir des articles parus dans les revues scientifiques internationales sur le sujet et d’une méthode d’analyse rigoureuse et reconnue par tous, l’équipe des Standards, Options et Recommandations (SOR) a rassemblé ce que l’on sait aujourd’hui de l’intérêt de cette nouvelle technique d’examen. Ce travail a mené à l’édition d’un ouvrage : Standards, Options et Recommandations pour l’utilisation de la tomographie par émission de positons au [18F]-FDG en cancérologie, élaboré en collaboration avec la Société française de Biophysique et de Médecine nucléaire. Cet ouvrage s’inscrit dans les actions du Plan Cancer qui prévoit entre autres d’améliorer l’accès à la TEP. En collaboration avec le Comité d’Organisation des SOR, un groupe de travail a déterminé quand l’examen doit être systématiquement réalisé et quand il ne doit pas l’être (la TEP est alors un examen standard ou non), ainsi que les situations pour lesquelles la TEP au [18F]-FDG ne présente pas d’avantages démontrés par rapport aux autres examens d’imagerie (la TEP est alors une option). Cependant, la TEP reste une nouvelle technique de diagnostic. C’est pourquoi le groupe de travail a précisé également quand l’utilisation de la TEP doit être confirmée par d’autres études scientifiques.

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Compte tenu de l’évolution extrêmement rapide des connaissances sur le sujet, les Standards, Options, Recommandations pour l’utilisation de la TEP-FDG en cancérologie doivent être régulièrement révisés et mis à jour afin qu’ils restent valables. La FNCLCC et l’équipe des SOR sont chargées de veiller aux articles scientifiques qui seront publiés dans ce domaine et d’actualiser régulièrement le document en conséquence. Les mises à jour seront disponibles sur le site internet de la FNCLCC (www.fnclcc.fr). Le présent guide d’information et de dialogue SOR SAVOIR PATIENT est une version adaptée du document original Standards, Options et Recommandations pour l’utilisation de la tomographie par émission de positons au [18F]-FDG en cancérologie, destiné aux personnes malades et à leurs proches pour les aider à mieux comprendre cet examen. Professeur Patrick Bourguet, médecin nucléaire, Centre Eugène Marquis à Rennes.

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Les SOR SAVOIR PATIENT Le programme SOR SAVOIR PATIENT (Standards, Options et Recommandations pour le Savoir des Patients) est mené depuis 1998 par la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer (FNCLCC) et les 20 Centres régionaux de lutte contre le cancer (CRLCC), en collaboration avec la Ligue nationale contre le cancer, la Fédération hospitalière de France (FHF), la Fédération nationale de cancérologie des Centres hospitaliers régionaux et universitaires (FNCCHRU) et la Fédération française de cancérologie des centres hospitaliers généraux (FFCCHG). Ce programme vise à : mettre à la disposition des personnes malades une information médicale validée, compréhensible et

régulièrement actualisée ; faire mieux comprendre la maladie et ses traitements ; faciliter le dialogue entre les patients, leurs proches, le médecin et l’équipe soignante ; permettre aux patients de participer aux choix de leurs traitements.

Des guides pour les personnes malades et leurs proches Ce programme a permis d’élaborer des guides d'information et de dialogue pour différents cancers, à destination des personnes malades et de leurs proches. Les informations médicales contenues dans ces guides sont issues de documents scientifiques élaborés par des experts spécialistes du cancer, les Standards, Options et Recommandations, abrégés en SOR. Les SOR, destinés aux médecins spécialistes, résument les résultats des recherches publiées dans les revues scientifiques dans le domaine du cancer. Ces documents définissent les traitements et les modalités diagnostiques existants pour les différents cancers et distinguent les *standards* et les *options*. Les SOR ont pour objectif d’aider les médecins à choisir les meilleurs stratégies diagnostiques et traitements pour leurs patients. Ces documents médicaux sont disponibles auprès de la FNCLCC (101 rue de Tolbiac – 75013 PARIS – Tél. 01 44 23 04 68 – www.fnclcc.fr.) Le guide Comprendre la TEP : Tomographie par Émission de positons au [18F]-FDG en cancérologie est une version adaptée des SOR. Cette « traduction » en langage non scientifique a été réalisée par une *équipe pluridisciplinaire*, composée de professionnels de santé spécialistes du cancer, de chargés de missions en santé et de spécialistes du langage (voir la liste des membres du groupe de travail). Ce guide peut permettre de retenir plus facilement les explications du médecin et de l’équipe soignante. Il ne se substitue pas aux informations proposées par le médecin et ne remplace pas la relation individuelle et personnelle entre le médecin et le patient. C’est un outil d’information consultable par les proches et utilisable dans une démarche d’*éducation thérapeutique* du patient. Comment ce guide a-t-il été élaboré ? Des patients, d’anciens patients traités pour un cancer, accompagnés de proche ont été impliqués dans le travail d’élaboration de ce guide, lors de réunions, d’entretiens individuels et à l’aide de questionnaires. Leur participation a permis d’adapter les informations aux besoins qu’ils ont exprimés. Certains d’entre eux ont participé directement à la rédaction de ce guide. L’ensemble des informations du document a été validé par des professionnels de santé spécialistes du cancer (voir la liste des membres du groupe de travail et des relecteurs).

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1. La Tomographie par émission de positons La tomographie par émission de positons ou TEP en abrégé est parfois connue sous le nom de PETscan, abréviation de l’anglais Positron Emission Tomography. Le terme utilisé en France est TEP. Les études scientifiques réalisées entre 1991 et 2003 et publiées dans des revues de cancérologie et de *médecine nucléaire* ont évalué à la fois les performances et l’utilité de la TEP en cancérologie par rapport aux autres *examens d’imagerie*. Les études scientifiques ont également montré que cet examen était utile à différentes étapes de la prise en charge d’un grand nombre de cancers, que ce soit pour le *diagnostic*, le suivi du traitement ou la surveillance. 1.1 Qu’est-ce qu’une tomographie par émission de positons ? Une tomographie par émission de positons (TEP) est un examen d’imagerie médicale. C’est une *scintigraphie* faite après l’injection d’un *traceur* faiblement radioactif, le [18F]-flurodéoxyglucoce (en abrégé [18F]-FDG) dans le bras du patient par voie intraveineuse. Ce traceur est semblable au glucose (sucre) : il va se fixer au niveau des tissus cancéreux pour émettre, de façon temporaire, des rayonnements que l’on peut suivre dans l’organisme du patient grâce à une caméra spéciale, une caméra TEP. Une caméra TEP est un appareil qui a l’aspect d’un *scanner* ou d'une *IRM*, mais son principe de fonctionnement est différent. Elle détecte des rayonnements qui proviennent des organes du patient et est équipée d’un système informatique capable de donner des images précises de la répartition du traceur au niveau d’une partie ou de la totalité du corps, en 3 dimensions. De plus en plus souvent, les caméras TEP sont couplées à un scanner à *rayons X* qui permet d’améliorer la qualité des images et de mieux visualiser les organes sur lesquels sont localisées les anomalies repérées par la scintigraphie. Les examens d’imagerie médicale (*radiographie*, *IRM*, *échographie*, etc.) permettent d’obtenir des informations sur l’anatomie des *organes* grâce à des appareils qui utilisent des rayons X ou des ultrasons. Ces techniques donnent des renseignements qui concernent la structure des organes : leur taille, leur volume, leur localisation, voire la forme d’une éventuelle lésion. La TEP est un examen d’imagerie qui permet d’obtenir des images du fonctionnement des organes, des tissus ou des cellules, et leur activité. C’est la raison pour laquelle, on parle parfois d’examen fonctionnel. Le service dans lequel se réalise une tomographie par émission de positons est appelé service de *médecine nucléaire* ou, parfois, service de radio-isotopes. 1.2 Quel est le rôle du [18F]-FDG ? Le [18F]-FDG est un sucre semblable au glucose rendu radioactif. C’est la radioactivité de ce fluor particulier rajouté au glucose qui permet sa détection par la caméra TEP. Pour vivre, fonctionner et se reproduire, les cellules ont besoin d’énergie sous forme de glucose, sucre assimilable par l’organisme. Cette source énergétique est essentielle aux nombreuses cellules de l’organisme et elle se trouve naturellement dans le sang. Plus l’activité des cellules est importante, plus leur consommation de glucose augmente. Les cellules cancéreuses se multiplient sans cesse. Ces nombreuses multiplications nécessitent beaucoup d’énergie. Elles ont donc une consommation anormalement élevée de glucose par rapport aux cellules normales. C’est grâce à cette consommation excessive de glucose que l’on peut repérer le tissu cancéreux avec la caméra TEP.

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Le [18F]-FDG se comporte comme le glucose, mais contrairement à celui-ci, il n’est pas une source d’énergie utilisable par la cellule cancéreuse. Il s’accumule alors dans la cellule qui devient radioactive. En devenant radioactive, elle émet des rayonnements qui peuvent être détectés par la caméra TEP. Le tissu cancéreux est ainsi repéré grâce à l’accumulation du produit radioactif sous la forme d’une image d’*hyperfixation*. Cependant, certaines maladies non cancéreuses (maladies infectieuses comme la tuberculose, par exemple) peuvent être parfois responsables d’une accumulation du [18F]-FDG, à l’origine d’une image d’hyperfixation qui ne correspond pas à du tissu cancéreux. En cas de doute, un prélèvement par *biopsie* est nécessaire pour connaître la nature de cette hyperfixation. Toutes les informations recueillies par la caméra TEP reposent sur la radioactivité repérée dans les tissus après que le [18F]-FDG a été injecté au patient. Le système informatique relié à la caméra TEP produit des coupes et des images en trois dimensions, des endroits du corps où le [18F]-FDG s'est accumulé. Ce sont ces images qui aident à localiser les hyperfixations, en particulier grâce à la fusion avec les images du *scanner*.

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2. Comment se prend la décision de réaliser une TEP ? C’est l’*équipe pluridisciplinaire* qui a pris en charge le patient qui décide généralement de réaliser une TEP. Cette équipe associe le plus souvent un médecin de *médecine nucléaire*, un oncologue médical (médecin spécialiste des traitements par chimiothérapie), un oncologue radiothérapeute (médecin spécialiste des traitements par radiothérapie), un *chirurgien*, un *radiologue* et le médecin traitant. Pour parvenir à cette décision, l’équipe pluridisciplinaire se fonde sur les résultats d’études scientifiques qui ont permis d'évaluer l’apport de cet examen et de comparer ses avantages et inconvénients par rapport aux autres techniques d'imagerie médicale. Ces résultats permettent de définir, pour certains cancers, à quelles étapes de la maladie il est souhaitable de faire une TEP. Lorsque ces études ont montré que, pour une situation donnée, la TEP présente des avantages supérieurs aux autres techniques d’imagerie médicale, on parle de *standard*. La TEP est alors un examen de référence, et elle est alors proposée de façon systématique dans cette situation. À l’inverse, dans certaines situations, les études ont montré que l'utilisation de la TEP n'apporte pas d'informations supplémentaires par rapport aux autres examens. L'utilisation de la TEP n'est alors pas indiquée. Souvent, plusieurs techniques d’imagerie ont des bénéfices et des inconvénients comparables. Les études scientifiques n’ont pas pu identifier une technique dont les avantages et les inconvénients seraient clairement préférables à ceux d’autres techniques. Il existe alors plusieurs possibilités, que l’on appelle des *options*. Pour certains cancers, les études publiées sont encore peu nombreuses et les informations disponibles concernant l’utilisation de la TEP pour la prise en charge de certains cancers doivent être confirmées par des études complémentaires. 2.1 Quand une TEP est-elle proposée ? Le médecin peut proposer une TEP au patient en fonction des renseignements complémentaires qu’il cherche à obtenir à différentes étapes de la maladie. La TEP peut être réalisée pour détecter du tissu cancéreux ou pour vérifier son absence, en particulier (mais pas seulement) pour certaines tumeurs : tumeur du *poumon*, de la bouche, du *larynx*, du *pharynx* (appelées aussi tumeurs des voies aérodigestives supérieures), du *côlon*, du *rectum*, des *lymphomes* et des *mélanomes*. En revanche, cet examen n'est pas indiqué pour rechercher des *métastases* au niveau du cerveau. En effet, les cellules normales du cerveau fixent de manière importante le glucose radioactif : il est donc difficile de faire la différence entre le tissu normal et le tissu cancéreux. La TEP peut être utilisée à différentes étapes d’un cancer : lors du diagnostic, du *bilan d’extension*, du traitement et de la surveillance. Le diagnostic Lors du diagnostic, une TEP peut être réalisée pour tenter d’identifier la maladie à l’origine des *signes* ou des *symptômes* ressentis ou observés par le patient ou d’une anomalie décelée lors d’une *radiographie* ou d’une *échographie*. Elle peut aider à déterminer si une anomalie est en fait *bénigne* ou *maligne*. Le bilan d’extension Au moment d’un bilan d’extension d’un cancer, une TEP peut permettre de préciser et de rechercher l’étendue du cancer et la présence ou non de *métastases* dans les *ganglions* ou dans d’autres organes.

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Le traitement Une TEP permet : de se rendre compte de la façon dont un cancer réagit aux traitements ; de vérifier si du tissu cancéreux a disparu ou s’il subsiste encore après un traitement.

La surveillance Une TEP peut permettre de détecter une éventuelle *rechute*, c'est-à-dire déceler si du tissu cancéreux est à nouveau présent après une *rémission*, en complément d’un *scanner*, d’une *IRM* et ou d’une *échographie*. Pour obtenir des informations complémentaires sur les différentes indications d’une tomographie par émissions de positions, nous vous conseillons d’en parler à votre médecin. Des informations détaillées destinées aux médecins spécialistes, sur la tomographie par émission de positions sont disponibles et accessibles sur le site internet de la FNCLCC (www.fnclcc.fr).

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3. Le déroulement d’une TEP Pour effectuer cet examen, il est nécessaire qu'un rendez-vous soit pris auprès d'un service de médecine nucléaire. Pour cela, le médecin de médecine nucléaire a besoin d'une lettre ou d'un questionnaire rempli par le médecin qui a prescrit la TEP. Il précise le poids du patient, les traitements reçus et leur date, les opérations chirurgicales antérieures, les antécédents médicaux comme le diabète sucré et les éventuelles allergies. Le produit qui sera injecté au patient, le [18F]-FDG, est préparé spécialement pour le rendez-vous et doit être injecté au patient à l’heure fixée. La préparation du [18F]-FDG se fait le plus souvent à distance du service de médecine nucléaire. Il peut arriver exceptionnellement que pour des problèmes de fabrication ou de livraison, l’examen ne puisse être réalisé le jour ou à l’heure prévue. L’examen TEP étant l’objet d’une forte demande, il est impératif de respecter l’heure du rendez-vous. C’est la raison pour laquelle le numéro de téléphone du patient est demandé afin de confirmer le rendez-vous ou l’avertir en cas de contretemps. 3.1 Quels documents faut-il apporter ? Le jour de l’examen, le patient doit venir avec son dossier médical et administratif qui comprend : la lettre et l’ordonnance du médecin qui a demandé la TEP ; le compte rendu et les clichés des examens d’imagerie médicale (*IRM*, *scanner*, etc.) ; les examens de laboratoire (analyse de sang, etc.) ; les résultats de la ou des*biopsies* ; la carte vitale ou son attestation et la carte de la mutuelle pour le remboursement des frais qui ne

sont pas pris en charge par la sécurité sociale ; pour les personnes de la communauté européenne, la carte européenne de santé qui remplace le

formulaire E 111 ; les personnes hors communauté européenne doivent étudier avec leur pays d’origine les modalités

de leur éventuelle prise en charge. Le patient remet au médecin de médecine nucléaire le questionnaire rempli par le médecin qui a prescrit une TEP. Ce questionnaire de renseignements précise le poids, les traitements reçus et leur date, les opérations chirurgicales antérieures, les antécédents médicaux comme le *diabète* sucré et les éventuelles *allergies*. 3.2 Quelles consignes doit-on respecter avant de réaliser une TEP ? Avant de réaliser une TEP, le patient ne doit pas avoir mangé depuis au moins six heures avant l’injection du [18F]-FDG. Pendant cette période, il peut boire de l’eau ou des boissons non sucrées (thé ou café non sucré). Si le patient prend des médicaments, ces derniers doivent être pris au plus tard six heures avant la réalisation de l’examen ou après l’examen. Nous vous conseillons d’informer le médecin des traitements en cours afin qu’il puisse vous donner les consignes à respecter. Avant de faire l’examen, le médecin de médecine nucléaire prend connaissance des dates auxquelles la *chimiothérapie*, la *radiothérapie* ou d’autres traitements ont été éventuellement terminés. Un délai de plusieurs semaines doit généralement être respecté entre la fin des traitements et la réalisation d'une TEP. En effet, ces traitements sont susceptibles de modifier la façon dont le produit radioactif va se fixer sur une tumeur cancéreuse.

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C’est sur un organisme au repos que l’on détecte le mieux les tissus cancéreux parmi les tissus normaux. En effet, les muscles au repos n’ont pas besoin de consommer beaucoup de glucose. En revanche, les tissus cancéreux, même dans un organisme au repos, consomment toujours beaucoup de glucose. C’est la raison pour laquelle on demande au patient de suspendre toute activité sportive depuis la veille de l’examen afin que les muscles ne relancent pas leur consommation de glucose et que l’on puisse ainsi bien repérer la différence entre un tissu normal et un tissu cancéreux. Le diabète entraînant une augmentation de la concentration du glucose sanguin, il peut modifier les résultats de la TEP. Cette maladie n’est pas une contre-indication systématique à cet examen, mais il est important de la signaler au médecin. Pour vérifier la concentration de glucose dans le sang (appelée glycémie), une analyse sur une goutte de sang est systématiquement effectuée à chaque patient, atteint ou non de diabète, avant d’injecter le produit nécessaire à l’examen. 3.3 Quels sont les effets secondaires d’une TEP ? Une TEP n’est pas un examen douloureux et aucun effet secondaire n’a été rapporté à ce jour. L’irradiation reçue au cours de l’examen est faible ; elle est équivalente à celle reçue au cours d’une *scintigraphie* ou lors d’un *scanner*. Cependant, en raison de la radioactivité du produit injecté, les femmes doivent informer le médecin en cas de retard de règles, d’une éventuelle grossesse ou d’un allaitement. Le médecin prend alors la décision, en fonction de la situation de la patiente, de réaliser ou de reporter l’examen. Les femmes qui allaitent doivent temporairement cesser de nourrir leur bébé au sein après l’injection du [18F]-FDG. Cette précaution est nécessaire afin d’éviter que la radioactivité du produit injecté ne se retrouve dans le lait et soit transmise à l’enfant. Elles peuvent tirer leur lait avant que le produit soit injecté : le lait sera conservé au frais pour être utilisé ultérieurement. Pendant cette interruption, un lait de remplacement adapté à l’âge de l’enfant peut être donné au bébé. L’allaitement peut être repris dès le lendemain de l’examen. Il faut compter environ douze heures pour que la quasi totalité du produit radioactif ait disparu. Pendant cette période, le contact étroit avec les jeunes enfants est à éviter, même si celui-ci ne comporte pas un risque significatif pour l’enfant. Cela permet d’éviter une exposition inutile aux *rayons*. La personne malade ne doit pas hésiter à dialoguer avec son médecin. Il est important de lui poser toutes les questions qui la préoccupent. Si le patient en fait la demande, une notice d’information sur la réglementation concernant l’usage d’un médicament radioactif lui est remise avant l’examen. 3.4 Comment se déroule l’examen TEP ? L’examen se déroule en deux temps. À son arrivée, le patient est installé sur un lit et doit se reposer. Le médecin ou un technicien spécialement formé injecte dans une veine du bras ou dans une perfusion mise au préalable, une dose de [18F]-FDG diluée dans une solution salée. Le patient reste au repos une heure au moins. Ce temps permet au produit de bien se répartir dans l’organisme et d’être capté par les tissus cancéreux. Avant de s’installer sur le lit d’examen de la machine TEP, le patient se rend aux toilettes. Le patient doit ensuite se détendre au maximum. Il est installé au calme avec, si possible, une lumière douce. À partir de l’injection du [18F]-FDG, toutes les activités qui peuvent stimuler les muscles sont à éviter. Il est ainsi déconseillé de lire, de parler ou de mâcher un chewing-gum car ces activités font travailler les muscles et donc augmentent leur consommation de glucose, ce qui risque de modifier les résultats de l’examen.

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Lors de l’examen, le patient est allongé sur un lit qui se déplace à l’intérieur d’un anneau détecteur. Seule une partie du corps se trouve à l’intérieur de l’appareil. De ce fait, la claustrophobie ressentie par certains patients est nettement atténuée. Cette machine est silencieuse, contrairement à une IRM. L’enregistrement des images dure de 20 à 40 minutes selon les machines et l'indication de la TEP. Au total, le patient doit prévoir de rester dans le service environ 3 à 4 heures pour l’ensemble de la procédure. Une tomographie par émission de positons au [18F]-FDG ne provoque ni allergies, ni nausées, ni endormissement. Le patient peut conduire son véhicule et rentrer seul après l’examen, sauf s’il a eu une prémédication pour se détendre. Une collation est conseillée après l’examen pour rompre le jeûne observé durant la préparation. Un premier contrôle des images est effectué par l’équipe médicale et paramédicale. C’est pourquoi, il est demandé au patient d’attendre quelques minutes. Le compte rendu de l’examen peut nécessiter un délai de plusieurs heures voire parfois d’un jour ou deux en cas de situation complexe. En fonction de cette lecture, un complément d’examen peut être demandé. Les résultats de l’examen sont transmis au médecin prescripteur qui les expliquent, lors d’une consultation, au patient.

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Tomographie par émission de positons (TEP)

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Glossaire « les mots et leurs sens » Ce glossaire, « les mots et leurs sens », explique spécifiquement les termes en rapport avec le présent guide « Comprendre la tomographie par émission de positons au FDG (TEP-FDG)». Un dictionnaire plus complet sur l’ensemble des cancers figure dans le livre « Les cancers de A à Z ». Ce dictionnaire est disponible sur le site Internet de la Fédération nationale des Centres de lutte contre le cancer (www.fnclcc.fr) et à l’adresse suivante : Éditions FRISON-ROCHE -18, rue Dauphine - 75006 Paris - Tél. 01 40 46 94 91 * voir ce mot

A adénopathie : augmentation douloureuse ou non de la taille d’un ganglion*, qui devient dur et parfois, enflammé. Une adénopathie peut être provoquée par des cellules cancéreuses qui proviennent d’un organe ou d’un tissu* voisin du ganglion. allergie : réaction anormale provoquée par un contact avec une substance étrangère au corps humain (pollens, poils d’animaux, médicaments, etc.). anatomopathologiste : médecin spécialiste qui examine des *cellules* et des *tissus* au *microscope*. anesthésie : acte qui consiste à endormir et rendre insensible un patient (anesthésie générale) ou anesthésie d’une partie du corps (anesthésie locale). anus : orifice terminal du rectum* qui permet le passage des matières fécales. artère : vaisseau* qui conduit le sang depuis le cœur jusqu’aux autres organes.

B bénin/bénigne : sans gravité. Une tumeur bénigne n’est pas un cancer. bilan : ensemble d'examens médicaux qui évalue l’état de santé d’une personne à un moment donné. Voir bilan diagnostique*, bilan d'extension*, bilan préthérapeutique*. bilan diagnostique : bilan* qui a pour but de déterminer si une tumeur correspond à un cancer et d'identifier son type.

bilan d'extension : bilan* qui recherche l’étendue du cancer et la présence ou non de métastases* dans les ganglions et dans d'autres organes. bilan préthérapeutique : bilan* qui réunit tous les éléments nécessaires à l’établissement d’un plan thérapeutique*. Au terme de ce bilan, le médecin dispose de renseignements qui lui permettent de proposer un traitement adapté à la situation. biopsie : prélèvement qui consiste à enlever un petit morceau de tissu* afin de l’analyser au microscope*. Le médecin peut réaliser une biopsie avec ou sans anesthésie* (locale ou générale). Les techniques utilisées dépendent de l’endroit où est placée la tumeur* et du type de tissu à analyser. Le fragment de tissu est ensuite examiné par un médecin pathologiste*.

C cancer : ensemble de cellules* anormales qui se multiplient de façon incontrôlée. Elles finissent par former une masse qu’on appelle tumeur maligne*. cancérologue : médecin spécialiste du cancer. Ce peut être un chirurgien*, un gynécologue*, un gastroentérologue*, un radiothérapeute*, un chimiothérapeute*, etc. On parle aussi d’oncologue*. cellule : élément visible au microscope* dont est constitué tout organisme vivant. Plantes, animaux et êtres humains sont composés de cellules très différentes qui se multiplient, meurent et se renouvellent. Des cellules identiques assemblées entre elles forment un tissu*. Des cellules cancéreuses sont des cellules qui se sont modifiées et se multiplient de façon anormale. Voir cancer*.

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chimiothérapeute : médecin spécialiste des traitements par chimiothérapie*, appelé aussi oncologue* médical. chimiothérapie (chimio) : traitement général* du cancer* à l’aide de médicaments toxiques pour les cellules*. Ces médicaments visent à détruire les cellules* cancéreuses ou à les empêcher de se multiplier. Les médicaments de chimiothérapie peuvent être administrés par piqûres, perfusions* ou parfois, sous forme de comprimés. chirurgie : acte qui consiste à opérer un patient. Cette opération peut avoir pour but soit de prélever quelques cellules d’une anomalie afin de les analyser (*biopsie*), soit d’enlever une tumeur (traitement). chirurgien : médecin spécialiste des opérations chirurgicales. C'est lui qui enlève la tumeur. Certains chirurgiens sont spécialisés en cancérologie. côlon : partie du gros intestin située avant le rectum*. colonne vertébrale : ensemble des vertèbres articulées les unes sur les autres et qui supporte le squelette humain.

D dépistage : recherche systématique chez une personne en bonne santé apparente, de signes* ou de symptômes* traduisant une maladie. diabète : maladie caractérisée par un excès de sucre dans le sang. diagnostic : démarche qui identifie la maladie à l'origine des signes* ou des symptômes* ressentis ou observés par le patient. Le diagnostic permet de reconnaître la maladie dont souffre le patient. Voir bilan*.

E échographie : technique d'examen qui montre des images d'une partie du corps ou de certains organes à l’aide d’ultrasons*. Il s’agit d’un examen d’imagerie*. Cet examen est indolore. éducation thérapeutique : ensemble d’actions proposées aux patients tout au long d’une maladie. Ces actions ont pour but d’aider les patients et leurs proches à mieux comprendre la

maladie et ses traitements, de participer aux soins de façon plus active et de favoriser un retour à une vie normale. La notion d’éducation thérapeutique recouvre un large champ qui va de l’aide psychologique et sociale à l’information sur la maladie et ses traitements, en passant par l’organisation et la façon dont les soins se déroulent à l’hôpital. équipe pluridisciplinaire : équipe médicale constituée de plusieurs spécialistes. En cancérologie, il est habituel que le dossier des patients soit présenté à un groupe de médecins comportant au moins un anatomopathologiste*, un spécialiste d’imagerie médicale (de radiologie* et de médecine nucléaire*), un chirurgien*, un chimiothérapeute* et un radiothérapeute*. examen d’imagerie : examen qui permet d’obtenir des images d’une partie du corps ou d’un organe. Il existe différents types d’examens d’imagerie : radiographie*, échographie*, scanner*, IRM*, scintigraphie*, TEP, etc. examen microscopique : examen au *microscope* de *cellules* ou de *tissus*. extension : stade d’évolution d’un cancer. Un cancer commence par le développement d’une ou plusieurs *cellules* cancéreuses. Ces cellules se multiplient et forment une tumeur. Quand les cellules cancéreuses restent dans l’organe d’origine, on parle d’évolution ou d’extension locale du cancer. Plus les cellules se multiplient, plus l’anomalie grossit. Elle peut alors laisser échapper des cellules cancéreuses vers d'autres endroits de l'organisme. Si les cellules cancéreuses atteignent des ganglions* voisins, on parle d’extension régionale. Lorsqu’on retrouve des cellules cancéreuses dans d’autres organes (foie, os, poumon, etc.), on parle d’extension métastatique. Voir métastase*.

G ganglion : petit renflement sur le trajet des vaisseaux lymphatiques*. Disposés dans certaines parties du corps, les ganglions sont soit superficiels (dans le cou, l’aisselle, l’aine), soit profonds (dans l’abdomen, le thorax). Les ganglions jouent un rôle essentiel dans la protection du corps contre les *infections* ou les cellules* cancéreuses. Ils mesurent normalement moins d‘un centimètre de diamètre. Si leur taille est anormale, on parle d'adénopathie*.

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gastroentérologue : médecin spécialiste du tube digestif. glycémie : concentration de sucre dans le sang. gynécologue : médecin spécialiste de l’appareil génital de la femme. guérison : disparition des signes* et des symptômes* d’une maladie et retour à une bonne santé. Dans le cas du cancer, on parle de guérison des lors que toute trace du cancer a disparu après un certain temps.

H hyperfixation : zone d’accumulation d’un traceur radioactif (par exemple le [18F]-FDG pour la TEP) détectable à l’aide d’une caméra spécifique.

I infection : présence d’un *microbe* dans l’organisme IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) : technique d’examen qui montre des images d’une partie du corps ou des organes*. Comme un scanner*, une IRM permet d’avoir des images précises de plusieurs régions du corps.

L larynx : organe qui produit la voix. Le larynx est formé d’un ensemble de cartilages situés en haut de la *trachée* que l’on sent au niveau du cou (pomme d’Adam). Il contient les cordes vocales. lymphe : liquide légèrement coloré dans lequel baignent des cellules*. La lymphe transporte et évacue les déchets des cellules. Comme le sang, elle circule dans des vaisseaux, appelés vaisseaux lymphatiques*. lymphatique : réseau de petits vaisseaux* qui transportent la lymphe*. L’ensemble de ces vaisseaux et des ganglions* forme le système lymphatique. lymphome : cancer des *ganglions* lymphatiques.

M

malin/maligne : se dit d’une tumeur cancéreuse ou d’un tissu cancéreux. Voir cancer*. médecine nucléaire : spécialité médicale qui réalise des examens à l’aide de *traceurs* radioactifs. Les examens diagnostiques de médecine nucléaire sont la scintigraphie* et la *TEP*. mélanome : tumeur maligne* qui se situe au niveau de la peau. métastase : tumeur formée par des cellules cancéreuses provenant d’une première tumeur. métastatique : qui a produit des *métastases*. microbe : micro-organisme invisible à l’œil nu susceptible de provoquer des maladies (bacille, bactérie, virus). microscope : instrument d’optique qui sert à examiner les éléments qui ne sont pas visibles à l’œil nu, par exemple des cellules cancéreuses. Voir examen microscopique*.

O oncologue : cancérologue* plus particulièrement spécialisé dans les traitements du cancer par chimiothérapie* ou radiothérapie*. option : on parle d’options thérapeutiques ou diagnostiques lorsque, pour une même situation, plusieurs examens ou traitements sont possibles. Dans cette situation, les études scientifiques n’ont pas identifié un traitement ou un examen qui présente plus d’avantages que d’autres. Voir standard*. organe : partie du corps qui remplit une fonction particulière (foie, poumon, etc.).

P

pathologiste : médecin spécialiste qui examine des cellules* et des tissus* au microscope*. On parle aussi d’anatomopathologiste. perfusion : injection goutte à goutte d’un médicament liquide dans les veines (lors d’une chimiothérapie* par exemple). PET (Scan) : abréviation anglaise de tomographie par émission de positons ou TEP*.

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pharynx : conduit situé au fond de la gorge, qui se sépare en deux pour former le tube digestif et la trachée. photon : type de rayonnement émis par les *traceurs* radioactifs utilisés pour effectuer une *scintigraphie* ou une TEP. plèvre : membrane constituée de deux feuillets et qui enveloppe les poumons. poumon : organe de la respiration, divisé en *lobes*, situé dans la cage thoracique (poitrine). Il est entouré par une membrane, la *plèvre*. prélèvement : échantillon de l’organisme (sang, tissu*…) que l’on prend afin de l’examiner au microscope ou de réaliser un dosage. Voir ponction* et biopsie*.

R radiographie/radio : examen qui permet d’obtenir des images d'une partie du corps à l’aide de rayons X*. Il s’agit d’un *examen d'imagerie*. Voir radiologie*. radiologie : spécialité médicale qui utilise des rayons X* ou des ultrasons* pour obtenir des images d’une partie du corps ou des organes (radiographie*, échographie*, scanner*, IRM*). radiologue : médecin spécialiste qui réalise et interprète des images de parties du corps lors des examens de radiologie*. radiothérapeute : médecin spécialiste du traitement des cancers par radiothérapie*. On parle aussi d’oncologue radiothérapeute. radiothérapie : traitement local* du cancer à l’aide d’un appareil qui émet des rayons*. Ces rayons, dirigés vers la tumeur, vont la détruire. Ce traitement se fait dans un service spécialisé de radiothérapie. On parle aussi de rayons ou de séances de rayons. rayons X : rayons invisibles émis par un tube ressemblant à une grosse ampoule électrique. Ces rayons sont plus ou moins arrêtés selon qu’ils traversent les différents composants du corps humain. Les rayons qui ont pu traverser sont détectés et permettent de réaliser des images de l’intérieur du corps. Les rayons X sont également appelés photons* X. Ils sont utilisés pour les radiographies* et les scanners*.

rechute : apparition de signes* ou de symptômes* signalant la présence du cancer après une rémission*. Une rechute peut survenir très tôt après le traitement, mais aussi après une longue période de guérison apparente. recommandation : examen ou traitement préconisé dans une situation donnée, selon les résultats des recherches scientifiques. On distingue deux types de recommandations : les *standards*, lorsqu’il existe une seule recommandation, et les *options*, lorsqu’il existe plusieurs recommandations. rectum : partie terminale du gros intestin qui aboutit à l’anus*. Elle succède au côlon*. rémission : diminution ou disparition des signes* et des symptômes* d’une maladie. Au bout d’un certain délai, la rémission devient guérison*.

S scanner : examen qui permet d’obtenir des images en coupe du corps à l’aide de rayons X*. C’est un type de radiographie* dont les images sont reconstituées par un ordinateur, ce qui permet une analyse précise de différentes régions du corps. On parle aussi de tomodensitomètre, abrégé en TDM. scintigraphie : technique d’examen qui permet d’obtenir des images du fonctionnement de différents organes. Cette technique d’imagerie utilise des produits faiblement radioactifs qui, une fois injectés, s’accumulent dans certains organes et sont repérés par une caméra spéciale. signe : anomalie observée par le patient ou par le médecin. stade : ensemble des informations sur la taille de la tumeur*, l’envahissement des ganglions* et la présence éventuelle de métastases*. Voir extension*. stade d’évolution : voir extension *. standard : examen ou traitement pour lequel les résultats sont connus et qui est considéré comme bénéfique. Un examen ou traitement standard est proposé de façon systématique dans une situation donnée. Il peut arriver que le médecin ne puisse pas disposer de l’examen ou appliquer l’examen ou le traitement standard du fait de facteurs

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particuliers liés au patient ou à sa maladie ; le médecin propose alors un ou plusieurs examens ou traitements mieux adaptés à la situation. Voir option*. symptôme : manifestation anormale provoquée par la maladie sur l’organisme. Un symptôme peut être ressenti d’une façon différente d’un patient à l’autre (gêne, douleur, brûlure, sensation d'étouffement, etc.).

T TEP : voir tomographie par émission de positons*. tissu : ensemble de cellules* qui ont une même fonction (tissu musculaire, tissu osseux par exemple). tomodensitomètre (TDM) : scanner* tomographie par émission de positons (TEP) : examen qui permet d’obtenir des images précises du corps en coupes fines grâce à un *traceur* faiblement radioactif. Ces images sont reconstituées en trois dimensions sur un écran d’ordinateur. traceur : produit radioactif qui, une fois injecté dans le sang lors de différents examens d’*imagerie fonctionnelle* (TEP, *scintigraphie*), peut être visualisé dans l’organisme du patient. Le traceur, en se fixant sur différents organes, permet d’en analyser le fonctionnement. traitement général : traitement qui agit sur la tumeur et sur l’ensemble du corps. Une chimiothérapie* est un traitement du cancer* par voie générale.

traitement local/traitement locorégional : traitement qui consiste à agir directement sur la *tumeur* ou sur la région où est située la tumeur. Le but de ce type de traitement est d’éliminer toutes les *cellules* cancéreuses dans la région de la tumeur. La *chirurgie* et la *radiothérapie* sont des traitements loco régionaux du *cancer*. trachée : conduit cartilagineux, qui fait suite au larynx, et qui conduit l’air jusqu’aux poumons. tumeur : masse de cellules qui forment une boule. Il existe des tumeurs bénignes* et des tumeurs malignes*. tumeur bénigne : masse de cellules non cancéreuses. tumeur maligne : tumeur contenant des cellules cancéreuses. Voir cancer*.

U ultrason : vibration non audible par l’oreille humaine, utilisée lors de certains examens d’imagerie* (échographie*) et totalement sans danger.

V vaisseau : conduit destiné à transporter dans l’organisme le sang ou la lymphe* (veine*, artère*, vaisseau lymphatique*). vaisseau lymphatique : canal par lequel circule la lymphe*. Les vaisseaux lymphatiques forment avec les ganglions* le système lymphatique. veine : vaisseau* qui ramène le sang vers le cœur.

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Informations pratiques Les guides SOR SAVOIR PATIENT disponibles : Démarches sociales & cancer (2004) Comprendre la chimiothérapie (2004) Comprendre le cancer du poumon (2003) En savoir plus sur le cancer du poumon (2003) Comprendre l’ostéosarcome (2003) Comprendre le cancer du sein (mise à jour 2002) Le risque familial de cancer du sein et/ou de l’ovaire (2002) Comprendre le cancer de l’ovaire (2002) Comprendre le neuroblastome (2001) Comprendre le neuroblastome localisé (2001) Comprendre le neuroblastome disséminé (2001) Comprendre le neuroblastome 4S (2001)

Les fiches SOR SAVOIR PATIENT disponibles : Comprendre la mammographie (2003) Comprendre l’échographie mammaire (2003) Comprendre la biopsie échoguidée du sein (2003) Comprendre la biopsie stéréotaxique du sein (2003) Comprendre le scanner Comprendre l’Imagerie par Résonance Magnétique Comprendre le repérage mammaire préopératoire (2003)

D’autres guides et fiches SOR SAVOIR PATIENT sont prévus : Comprendre la scintigraphie osseuse Comprendre le cancer de la prostate Comprendre la radiothérapie Comprendre le cancer du rectum La prise en charge de la douleur Comprendre le cancer du côlon Comprendre le mélanome La fatigue en lien avec un cancer Comprendre le gliome Information des proches Mieux vivre avec un cancer

La Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer (FNCLCC) n’est pas habilitée à recueillir ou à répondre à des questions d’ordre médical. Pour toutes les questions médicales, nous vous invitons à en parler à votre médecin. Un service téléphonique d'information, de conseil et de soutien « Cancer info service », assuré par la Ligue nationale contre le cancer, permet de répondre aux besoins d'information de tous ceux qui sont concernés par le cancer : Cancer info service 0 810 810 821, Numéro Azur (prix d'un appel local). Des informations complémentaires sur les différents cancers sont disponibles sur les sites internet de la Fédération nationale des centres de Lutte contre le cancer (http://www.fnclcc.fr) et de la Ligue nationale contre le cancer (http://www.ligue-cancer.asso.fr).

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Les SOR SAVOIR PATIENT, élaborés à l'initiative de la FNCLCC, utilisent et adaptent en langage non scientifique des informations médicales empruntées aux SOR. Ils constituent des œuvres dérivées au sens de l'article L 113-2 du Code de la propriété intellectuelle (CPI). L'adaptation de l'œuvre première que constitue les SOR ayant été réalisée à l'initiative de la FNCLCC, celle-ci est seule investie des droits d'auteur de nature patrimoniale sur l'œuvre nouvelle en application de l'article L 113-4 du CPI. Les SOR SAVOIR PATIENT sont de simples outils d'information médicale, décrivant en termes compréhensibles par les patients et leurs proches l'état des connaissances sur la prise en charge des différents cancers. Ils se basent sur une revue critique des données de la littérature scientifique et du jugement argumenté des experts. Ces guides sont d'un usage facultatif. Ils n'ont donc aucune valeur en termes d'avis thérapeutique ou de prescription et, malgré tout le soin qui a été apporté à leur rédaction, ils peuvent inévitablement comporter des erreurs ou des approximations. À ce titre, la FNCLCC n'assume aucune responsabilité propre en ce qui concerne les conséquences dommageables éventuelles pouvant résulter de l'exploitation par les patients des données extraites du document, d'une erreur ou d'une imprécision dans le contenu des documents. Vous êtes autorisé à télécharger, imprimer et utiliser des extraits des SOR SAVOIR PATIENT pour votre usage personnel non commercial, sous réserve de mentionner la source originelle. Si vous souhaitez diffuser les SOR SAVOIR PATIENT, téléchargez les bons de commande correspondants aux guides d'information et de dialogue souhaités. Pour toute autre utilisation des SOR SAVOIR PATIENT et en particulier pour leur republication ou leur redistribution, sous quelque forme et par quelque moyen que ce soit, vous devez obtenir l'autorisation expresse et préalable de la FNCLCC.

Où se procurer les guides SOR SAVOIR PATIENT ?

Les guides SOR SAVOIR PATIENT sont disponibles sur

les sites internet de la FNCLCC (http://www.fnclcc.fr)

et de la Ligue nationale contre le cancer (http://www.ligue-cancer.asso.fr).

Vous pouvez vous les procurer également dans le

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ainsi qu'à la Ligue nationale contre le cancer,

14 rue Corvisart, 75013 PARIS.