Des défibrillateurs pour les LiégeoisLa ville veut acquérirl’appareil médical pour aider les victimesd’une crise cardiaque

LIÈGE “Chaque année, 20.000 Bel-ges décèdent d’un arrêt cardiaque.On estime qu’il y a un arrêt cardia-que par 24h pour 50.000 habi-tants”… À Liège, le calcul est vitefait par Michel Péters (MR), con-seiller communal : il y a quatrearrêts cardiaques par jour.

Et ces derniers arrivent, pardéfinition, soudainement, peuimporte l’endroit où se trouve lemalade, chez lui ou dans un lieupublic.

Face à ce problème prégnantà Liège et ailleurs bien sûr, lesautorités communales se sontmontrées sensibles, particulière-ment si l’on prend en compteque nombreuses sont les per-sonnes qui décèdent faute desimples soins immédiats.

Puisqu’on ne peut toutefoispas placer un médecin à chaquecoin de rue, une solution se pro-file parmi les efficaces : le défi-brillateur. “Ces appareils sont uti-lisés pour traiter efficacement lesarrêts cardiaques”, explique leconseiller, “ils délivrent automati-quement, après analyses, un chocélectrique capable de corriger lerythme cardiaque.”

Déjà sur le dossier, la ville s’estdite tout à fait prête à acquérirce type d’appareil… En effet, si ledélai d’intervention à Liège estrapide, “les appareils se justifientsurtout dans les anciennes com-munes (Chênée, Wandre, Jupille,etc.)”, a estimé le bourgmestre,Willy Demeyer (PS).

SUR UNE PROCHAINE décision duconseil, les appareils pourraientêtre installés près d’endroitspropices : fréquentés par plus de200 personnes, des lieux spor-tifs ou distants du centre. À lapolice, trois défibrillateurs sontdéjà acquis.

M. B.

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La DerniA¤re Heure (par page), 28/04/2009, page/bladzijde 18

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