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BBA ESSEC 1 ère année Cours de Vincent BARRAILLER Vendredi 25 avril 2014 Groupe : Céline CHEN Sarah PANIS Cloé PASCUAL Jeanne RUCKSTUHL Elections européennes 2014 : Travail de recherche et de synthèse Les conservateurs à travers le Parti populaire européen (PPE) 5 pays : France Pologne République Fédérale d’Allemagne Italie La République Tchèque

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BBA ESSEC 1ère année Cours de Vincent BARRAILLER Vendredi 25 avril 2014

Groupe :

Céline CHEN Sarah PANIS

Cloé PASCUAL Jeanne RUCKSTUHL

Elections européennes 2014 : Travail de recherche et de synthèse

Les conservateurs à travers le Parti populaire européen (PPE)

5 pays : France

Pologne République Fédérale d’Allemagne

Italie La République Tchèque

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Le Parti Populaire européen : introduction

Le Groupe du Parti Populaire Européen (PPE) est l’affiliation européenne des forces politiques pro européennes du centre et du centre droit issues des Etats membres de l'Union européenne. Premier parti politique transnational à avoir été formé au niveau européen, le Groupe PPE constitue actuellement la principale force politique au Parlement européen puisqu’il est le plus important des sept groupes de la législature parlementaire actuelle. En effet, il compte 274 députés provenant de 27 États membres de l'Union, soit une présence s’élevant à 35,77% des sièges parlementaires européens. La force du plus grand nombre permet au Groupe PPE d’exerce une forte influence sur les décisions du Parlement européen, et ses membres occupent des postes clés non seulement au sein de nombreuses commissions et délégations du Parlement, mais également au sein des autres institutions et des Etats membres de l’Union européenne. Nous pouvons citer en exemple Klaus Welle, Secrétaire général du Parlement européen ; José Manuel Barroso, président de la Commission européenne ; Herman van Rompuy, président du Conseil européen ainsi que les 17 membres qui sont actuellement à la tête des gouvernements de pays de l’Union européenne.

Tout membre de la famille politique du Parti Populaire Européen, fondée le 23 juin 1953, font partie des pères fondateurs qui ont entrepris les premiers efforts pour transformer l'idée d'une Europe unie en une réalité. Dès lors, les députés du PPE ont œuvré pour la construction européenne en soutenant parallèlement les principes démocrates, et s’efforce aujourd’hui de faire progresser l'objectif d'une Europe plus compétitive et plus démocratique, plus proche de ses citoyens, ainsi que d'une économie sociale de marché. Depuis 1999, le Groupe PPE a plus souvent fait partie de la majorité que tout autre groupe lors des votes du Parlement européen et il se sert de cette notoriété pour faire valoir ses idées et son programme. Présidé par le français Joseph Daul, le Parti populaire européen s’est réuni en congrès les 6 et 7 mars 2014 dans la perspective des élections européennes. A cette occasion, le parti a élu Jean-Claude Juncker comme le candidat tête de liste qui mènera la campagne pour les élections européennes de mai 2014. L’ex premier ministre luxembourgeois a annoncé un programme centré autour de cinq thèmes :

1. La reprise économique et l’emploi : confiance dans la taxation, relance de l’emploi, amélioration de la répartition des fonds, remise à jour de la recherche et du développement, instauration d’un lien de confiance entre la banque et ses clients.

2. Des petites entreprises qui réussissent : connecter digitalement les gens et le business, baisser les

coûts des énergies, supprimer les barrières du business.

3. Le futur et la jeunesse : améliorer le futur des jeunes, aider les jeunes entrepreneurs, ramener l’espoir chez les jeunes en Europe.

4. Une société sûre : vivre mieux et en meilleure santé, instauré la confiance en la loi européenne,

diminuer la criminalité, prendre part au développement durable, produire de la nourriture saine, immigration, garder les données privées sous contrôle.

5. Stabilité des prix et stabilité mondiale : retour à un équilibre financ ier avec une monnaie forte et

la stabilité des prix améliorer la défense, défendre les valeurs de la démocratie à travers le monde.

Aujourd'hui, alors que l'Europe est à nouveau confrontée à des difficultés, le Parti Populaire Européen continue d'honorer son héritage en restant fidèles à ses convictions en faveur d'une Europe unie, fondée sur les valeurs de la dignité et de la liberté humaine, des droits de l'homme, de l'état de droit, de la solidarité et de la subsidiarité. A travers ce programme européen commun, il souhaite mobiliser son électorat dans les différents pays de l’Union européenne. Dans le cadre de ce dossier, nous étudierons donc le programme des partis affiliés au PPE de cinq pays importants : l’Allemagne, la France, l’Italie (le Royaume-Uni ayant quitté le PPE), la Pologne ainsi que la République Tchèque.

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Le Parti Populaire européen en Allemagne : CDU/CSU

En Allemagne, les Conservateurs sont représentés par l’Union chrétienne -démocrate d’Allemagne (CDU)

et son parti frère bavarois, l’Union chrétienne-sociale (CSU), dont les affiliations européennes correspondent au

Parti Populaire européen. Lors du congrès du 5 avril 2004, David McAllister, actuel ministre-président de Basse-

Saxe, a été nommé candidat de tête de liste du CDU pour les élections européennes. Cependant, c’est la chancelière

Angela Merkel qu i figure sur les affiches de la campagne, ce qui en dit long sur les enjeux nationaux de cette

dernière. De son côté, la CSU a nommé Markus Ferber en tant que chef de file pour la campagne.

La CDU/CSU, parti dominant allemand qui verra sortir 42 députés européens1, a annoncé que ses deux

partis se présenteraient séparément pour les élections européennes. Toutefois, leur programme, annoncé

respectivement les 5 et 8 avril présente de nombreuses similitudes. Leur principal objectif est non seulement que

l’Allemagne mais aussi l’Union européenne sorte p lus forte de la crise. Ils affirment leur volonté de mettre en place

une Europe plus compétitive, économiquement stable, consolidée et porteuse d’avenir.

Sur le plan économique, la CDU/CSU garantie le retour à un équilibre financier durable avec une monna ie forte et

la stabilité des prix. Les partis soutiennent que ces deux aspects sont la clé pour assurer la pérennisation de l’emplo i

et un bon avenir pour l’A llemagne et l’Union européenne. Par ailleurs, le concept de « frein à l’endettement » reste

leur leitmotiv. Les conservateurs allemands se positionnent en défaveur d’une dette commune et du pro jet des

« euro bonds ». En tant que « locomotive économique » de l’Europe, l’Allemagne souhaite également renforcer la

politique économique à l’échelle européenne. La CDU/CSU a pour objectif, en partenariat avec la France et la

Pologne, de faire avancer la coopération et l’intégration au sein de l’Union européenne, car notre économie sociale

de marché, le marché intérieur de l’Union européenne et le commerce libre sont les bases pour une Europe

concurrentielle. Dans cette même optique de collaboration, les partis souhaitent parvenir à un accord concernant la

politique de sécurité et renforcer la coopération militaire au niveau européen, avec le projet à long terme de créer

une armée européenne. Cependant, les conservateurs allemands refusent l’élarg issement de l’Union européenne et

notamment l’entrée de la Turquie.

Du reste, ils misent sur la jeunesse et l’innovation. Ils prévoient d’investir dans l’éducation, la formation et la

recherche, afin d’attirer certes les étudiants et scientifiques européens mais également les chercheurs étrangers,

pour garantir à long terme le b ien-être de l’Union européenne. Leur objectif est de transformer l’Europe en un

continent digital. La CDU/CSU soutient donc les innovations industrielles, afin que l’Union européenne devienne

technologiquement indépendante, et vise à une couverture ADSL totale. Enfin, le volet éco logique constitue une

grosse partie de leur programme et une thématique particulièrement importante pour l’Allemagne. Reprenant les

enjeux énergétiques énoncés par Angela Merkel lors des élections fédérales de 2013, la CDU affirme sa volonté de

faire du développement des énergies renouvelables, un projet européen, et de mett re en place une législation sur ces

énergies vertes afin d’améliorer la compétit ivité des prix. Ce programme a pour but l’indépendance énergétique de

l’Union européenne ainsi qu’un approvisionnement plus sûr.

Les partis annoncent donc un programme dans la continuité de celui des élections fédérales allemandes.

C’est donc sans surprise que la CDU/CSU obtient 41% des intentions de vote2 selon un sondage du Bild.

Comme tous les pays de l’Union européenne, l’A llemagne a adopté le mode de scrutin proportion nel

plurinominal pour les élections européennes. Toutefois, les 96 députés européens allemands sont élus dans une

circonscription électorale unique, contrairement à la p lupart des autres grands pays européens qui ont créé des

circonscriptions plus petites. De plus, un quorum électoral fixé à 3% a été introduit, permettant ainsi aux petits

partis une représentation au parlement européen. Les électeurs votent pour une liste bloquée de candidats, puis les

sièges sont attribués aux d ifférents partis selon la méthode de Sainte Lagüe/Schepers. Seuls les part is ou

organisations assimilables à des partis peuvent déposer leurs candidatures.

1 34 députés européens allemands appartiennent au CDU et 8 au CSU 2 Résultats du sondage du Bild sur les élections européennes en Allemagne (2085 personnes interrogées entre le

04/04/2014 et le 07/04/2014)

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Le Parti Populaire européen en France : l’UMP

En France, un parti est membre du PPE : l’UMP depuis 2002. L'Union pour un mouvement

populaire (UMP) est un parti politique français de la droite et du centre droit, héritier de l'Union pour la majorité présidentielle, mouvement qui avait pour ambition au début des années 2000 de rassembler les tendances gaullistes, centristes, libérales et conservatrices Plusieurs thématiques sont importantes au groupe politique, et plus particulièrement en France. Elles portent sur :

1. Justice : Pour restaurer l’autorité́ de la loi, pas de délit sans sanction. Lutter avec plus d’efficacité́ contre les fraudes

2. Défense : La France doit continuer de compter parmi les cinq grandes puissances militaires mondiales et retrouver le premier rang au sein de l’UE

3. Education : Priorité́ à l’acquisition des savoirs fondamentaux pour tous les enlevés du primaire ; Reformer le statut des enseignants ; Renforcer la scolarisation des enfants handicapés ; La sécurité́ dans les établissements scolaires

4. Europe : Une Europe-puissance afin de peser sur la mondialisation 5. Famille : Promouvoir la famille durable 6. Fiscalité : Une fiscalité au service de la croissance ; Réduire les prélèvements obligatoires et le

déficit public ; Encourager l’épargne productive 7. Handicap : Développer l’accessibilité ; Un accompagnement tout au long de la vie ; Encourager

la recherche 8. Immigration : Réformer la procédure d’asile ; Réduire l’immigration légale, tout en attirant les

meilleurs talents ; Lutter contre l’immigration clandestine 9. Retraites : Privilégier le travail plutôt que les hausses d’impôts ; un même régime pour tous ; à

cotisations égales, retraites égales L’opinion publique ne réagit pas de la même manière selon les différentes questions : Immigration : 86% des français3 soutiennent l’idée qu’il « fallait passer d’une immigration subie à une immigration choisie » Famille : La question du mariage pour tous a divisé le pays. Toutefois, la Manif pour tous a rassemblé au moins 100 000 personnes à Paris et à Lyon Retraites : Seuls 39% des sympathisants de l’UMP soutiennent l'idée d'un report à 65 ans de l'âge légal de départ à la retraite. L'une des mesures phares pourtant proposée par le parti d'opposition.

Selon des sondages déjà réalisés sur les élections européennes, 24% des Français voteraient UMP, 22% FN et 19% PS4. L'UMP obtiendrait 22% des voix aux élections européennes du 25 mai prochain, contre 20% au Front National et 16% pour le PS5 Dans l’ensemble, les sondages envisagent la victoire de l’UMP Les députés européens sont élus au suffrage universel direct depuis 1979. Chaque État membre a le

droit d'élire un nombre déterminé de députés au Parlement européen. Les grands et les petits partis ont ainsi la possibilité d'envoyer au Parlement européen un nombre de représentants en rapport avec leurs résultats électoraux. C'est en tant que membres de partis politiques nationaux que les députés au Parlement européen se présentent aux élections. • Le mode de scrutin. Les députés français au Parlement européen sont élus à la proportionnelle et les sièges répartis entre les listes qui ont obtenu au moins 5 % des suffrages • Les circonscriptions. Depuis 2003, la France est découpée pour les européennes en huit circonscriptions électorales, qui, à l'exception de l'Ile-de-France, regroupent plusieurs régions.

3 Selon une enquête réalisée par l’Ifop en 2014 4 Selon un sondage Ipsos/Steria réalisé en 2014 5 Selon un sondage OpinionWay réalisé en 2014

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Le Parti Populaire européen en Pologne : PO et PiS Le PPE est présent à travers deux partis en Pologne :

La Plateforme civique (PO) est le parti démocrate-chrétien et conservateur au pouvoir en Pologne. Membre du Parti populaire européen comme l’UMP ou la CDU, la Plateforme civique suit une ligne proeuropéenne. Le Parti paysan polonais (PSL) est un parti centriste et agrarien. Le Parti paysan polonais est membre du Parti populaire européen, tout comme la Plateforme civique.

La Plateforme civique (PO) prête attention à des thématiques spécifiques, et base son programme sur ces thèmes : Les questions sociales La Plate-forme civique a une position conservatrice dans le domaine social. PO s'oppose donc au mariage homosexuel et à l'euthanasie. Concernant l'avortement, elle ne s'y montre pas favorable, comme la majorité des partis politiques polonais, sauf en cas de viol et lorsque la grossesse peut entraîner des risques vitaux pour la femme, des maladies mentales ou des malformations sur l'enfant. Le programme économique PO a annoncé sa volonté d'améliorer la situation des petites et moyennes entreprises, notamment en éliminant les obstacles administratifs à l'entrepreneuriat. La politique étrangère Dès ses débuts, PO se déclare en faveur de l'entrée de la Pologne dans l'Union européenne. Le parti Droit et Justice (PiS) s’exprime également sur ces thématiques : Pour ce qui est des questions sociales, il refuse l’euthanasie, l’avortement et le mariage homosexuel. D’un point de vue économique, il souhaite baisser la TVA ainsi que les impôts progressifs. IL est également engagé dans le soutien aux plus démunis et refuse la privatisation des secteurs clefs de l’économie. Enfin, pour ce qui est de la politique étrangère, le parti s’oppose catégoriquement aux « nouveaux abandons de souveraineté nationale ».

Selon un sondage réalisé en mars 2014, le PO aurait 34,2% des voix, contre 32,6% pour le PiS6. Le PO serait donc en tête. Par ailleurs selon des estimations, le PO aurait à l’issu des élections, 24 sièges au Parlement européen, contre 6 pour le PiS7. Les enquêtes d'opinion anticipent une victoire de la Plateforme civique (PO), parti du Premier ministre sortant Donald Tusk.

La Pologne est membre de l’Union européenne depuis 2004. Les élections européennes ont évidemment lieu tous les cinq ans au système proportionnel, comme dans tous les pays de l’Union européenne. La Pologne compte actuellement cinquante députés européens élus dans treize circonscriptions électorales. Un quorum est fixé à 5%. Les dernières élections européennes ont eu lieu le 7 juin 2009.

6 Selon un sondage de Homo Homini réalisé en mars 2014 7 Cf. le graphique en annexe

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Le Parti Populaire en République Tchèque : le KDU-CSL

Le PPE représente l’union chrétienne démocrate-parti populaire tchécoslovaque8 fondé

en 1919 par la fusion de plusieurs mouvements actifs. Elle est présidée actuellement par Pavel Bělohrádek qui est membre du PPE. Il y a seulement un seul député sortant de ce parti; il n’est

donc pas très représenté dans la composition actuelle du Parlement européen. C’est un parti traditionaliste et conservateur à forte tendance catholique.

Concernant le programme politique du PPE en République Tchèque, d’une manière générale, il milite pour la défense des valeurs chrétiennes, la famille et lutte contre le

communisme. D’un point de vue économique, il prône la gestion responsable par les principes de l'économie sociale de marché, la solidarité avec les malades, le développement de l'éducation et de la

réhabilitation de l'agriculture et de l'artisanat. Il semble y avoir une politique très développé autour de l’emploi, comprenant notamme nt : un

soutient aux entrepreneurs et des avantages fiscaux pour les entreprises dans lesquelles il y a le plus fort risque de chômage. Concernant la famille, il y a une réelle volonté d’instaurer par exemple, des normes plus

exigeantes concernant la fabrication de jouets, une flexibilité du temps de travail ou encore des normes non discriminatoires pour les familles avec enfants (transport, restauration...).

D’un point de vue sécuritaire le KDU-CSU souhaite avant tout lutter contre la criminalité organisée, le terrorisme et développer assistance pour les chrétiens persécutés dans le monde. Un point clé du programme du parti consiste à baisser la bureaucratie en Europe, avce

notamment : un accès plus rapide aux documents des Institutions européennes et le partage transfrontalier des systèmes d’information. En outre, La création du marché européen de l'énergie pourrait permettre un plus grand choix et

prix de l'énergie selon le KDU-CSU. Dans le domaine de la santé, le parti souhaite instaurer en Europe une seule accréditation

européenne des établissements de santé, ce qui permettrait une homogénéisation de ces-derniers.

Un sondage suggère une baisse de confiance des citoyens tchèques à l’égard de l’Union

européenne. Réalisé sur un échantillon de 1102 personnes, le sondage conclut que seulement 34% des individus9 ont confiance dans les instances européennes.

En 2004 tout comme en 2009, le taux de participation en République tchèque dépassait légèrement 28%10 ce qui laisse penser que seulement un quart de la population tchèque se sent concerné par les élections parlementaires européennes.

8 Křesťanská a demokratická unie - Československá strana lidová (KDU-ČSL) 9 Selon un sondage de l’agence STEM en 2012 10 Selon un sondage de l’agence STEM entre 2004 et 2009

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Le Parti Populaire en Italie : En Italie le Parti Populaire Européen réunit par huit partis de centre-droit, chrétien-démocrates et

conservateurs.

Le principal parti de la délégation italienne est Forza Italia (FI) créé et dirigé par Silvio Berlusconi

suite à la dissolution du parti Peuple de la Liberté. D’autres partis sont présents tels que le Nouveau Centre

Droit (NDC), un parti fondé en 2013 par Angelino Alfano qui était opposé à la refondation du parti Forza

Italia, l’Union des Démocrates et du Centre (UDC), les Frères d’Italie-Alliance Nationale, le Populaire pour

l’Europe, l’Union des démocrates pour l’Europe (UDEUR), le Parti Populaire du Tyro l du Sud (SVP) et le

Futur et Liberté pour l’Italie (FLI). Ces différents partis ont tous été créés dans les années 2000 mise à part

l’UDEUR (1999) et le SVP (1945).

A l’heure actuelle même si le FI et le NDC se rejoignent au sein du même parti politique européen car

ils partagent une idéologie similaire (les deux partis sont issus à l’origine du Peuple de la Liberté). Cependant,

ils restent tout de même en conflit. En effet, le 13 avril Alfano déclare « Si vous voulez voter pour la

nostalgie vous pouvez faire le choix de Berlusconi et de Forza Italia »11.

Silvio Berlusconi, qui a récemment été condamné pour fraude fiscale, a présenté le 1 avril 2014 la

liste de 73 candidats de Forza Italia, cependant c’est la première fois que Berlusconi ne se présentera pas, en

raison de sa condamnation. John Toti prendra donc la tête du parti pour l’élection au Parlement Européen.

Aujourd’hui, en Italie on constate une montée de méfiance vis-à-vis de l’Europe, notamment 57 %

des personnes interrogées ont une vision négative du passage à l’euro. Cette méfiance se traduit au sein du

parti Forza Italia par 41% d’ « antieuro »12.

Concernant l’immigration, le FI réclame une action européenne pour arrêter le programme italien

« Mare Nostrum » qui entraine l’arrivée en masse de migrants en Italie. En effet, Maurizio Gaspari, un

membre du FI déclare qu’il s’agit d’une « opération démentielle et coûteuse, à suspendre »13

Pour les élections aux Parlement Européen de 2014 en Italie, le Parti Démocrate serait en tête avec

28,6% des voix suivit de près par le Mouvement des 5 Etoiles qui compterait 27,9% avec 21 sièges pour les

deux partis. Quant au FI, l’un des principaux partis de la délégation italienne du PPE, elle obtiendrait 18,0%

des voix avec 14 sièges et le NDC aurait 4 sièges avec 6,0% des voix.14

La troisième position du FI dans les sondages traduit bien l’image d’un parti qui ne rassemble « plus qu’un

agrégat d’ambitions diverses »15.

Les députés du Parlement Européen se présentent en tant que membre de partis politiques nationaux

aux élections.

Mode de scrutin : Les députés italiens au Parlement Européen sont élus par représentation proportionnelle

avec vote préférentiel (l’électeur peut choisir son ou ses candidats au sein d’une liste). De plus, le report de

voix est possible d’une circonscription à une autre. La répartition des sièges se fait en fonction de la méthode

des quotients entiers et des plus forts restes (les sièges sont d’abord distribués aux quotients entiers puis ceux

non attribués sont donnés en fonction des restes les plus forts).

Les circonscriptions : Pour les élections parlementaires européennes l’Italie est découpée en 5

circonscriptions, le nombre d’élus variant de l’une à l’autre (15 pur Centrale, 6 pour Insulare, 17 pour

Méridionale, 21 pour Nord-Occidentale et 14 pour Nord-Orientale).

11 « Le « petit ange » Alfano séduit les fidèles de Berlusconi », rubrique Campagne d’Italie, Le Monde 12 « L’Italie prête pour des élections anti-européennes », rubrique Campagne d’Italie, Le Monde 13 « Plus de 1 000 migrants secourus en deux jours au large de l’Italie », rubrique Européenne 2014, Le Monde 14 Sondage Scenaripolitici au 19.04.2014 15 « Silvio Berlusconi cherche un Berlusconi pour le remplacer au élections européennes », rubrique Campagne

d’Italie, Le Monde

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Annexes

Traduction du nombre de sièges en influence politique réelle entre 2000 et 2013 : pouvoir nominal et réel des groupes politique au Parlement européen.

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République fédérale d’Allemagne

Sondage concernant les élections européennes parlementaires de 2014

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France

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Pologne

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République Tchèque

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Articles

Article du Courrier International, 18 avril 2014 ÉLECTIONS EUROPÉENNES Martin Schulz doit-il démissionner du Parlement ?

Martin Schulz, président du Parlement européen, vise la présidence de la Commission européenne.

Il a lancé sa campagne le 17 avril, sous les critiques des députés européens. Martin Schulz a lancé officiellement sa campagne, ce jeudi 17 avril, pour remplacer José Manuel Barosso a la tête de la Commission européenne - AFP/Daniel Sannum-Lauten Pour la première fois cette année, le résultat des élections européennes aura une influence sur le choix du président de la Commission européenne. Traditionnellement, ce sont les chefs d'Etat et de gouvernements qui le nomment. A présent, le Parlement aura aussi son mot à dire. Il est donc fort probable que le président de la Commission européenne soit de la même couleur politique que le parti qui remportera les élections. Et ça, les partis européens l'ont bien compris. C'est pourquoi, ils ont chacun proposé leur candidat à l'avance. Cela leur permet d'avoir un "champion" et de personnaliser leur campagne. Pour les socialistes, c'est Martin Schulz, l'actuel président du Parlement européen, qui devra assumer cette tâche. Un choix qui pose problème car, comme le souligne le site d'information Euobservers.com, "le président européen doit être politiquement neutre, ce qui est difficile lorsqu'on représente un parti". "Une majorité de députés européens ont donc signé un rapport demandant à Martin Schulz de clarifier la séparation des tâches dans son intention de devenir le prochain président de la Commission européenne", rapporte le média en ligne. "Le rapport suggère aussi que Schulz pourrait utiliser l'argent du Parlement pour financer sa campagne, ce qui inclut des dépenses en voyages, salaires du personnel de son cabinet et des bureaux d'information du Parlement, etc.", ajoute le site d'information. Un député allemand de centre droit est allé jusqu'à demander la démission du président. Certains députés du Parti libéral mais aussi du groupe des Verts ont aussi affirmé que, s'il le fallait, ils n'hésiteraient pas à saisir la Cour de Justice européenne pour détournement de fonds de l'actuel président du Parlement.

Article paru dans Marianne le 3 mars 2014, n°879 L'Union européenne et sa monnaie unique martyrisent les peuples sous le talon de fer de l'austérité à perpétuité. Le 25 mai 2014, cette politique et ce système devront être sanctionnés. Le meilleur moyen sera de délégitimer l'UE, l'euro, les traités, la Commission, la Banque centrale européenne et le Parlement européen par une abstention massive, une véritable grève du vote. Le devoir de tout citoyen, lorsqu'une élection est organisée démocratiquement, et que son résultat peut avoir un effet politique sur les institutions, est d'utiliser son droit de vote conquis de haute lutte. Ce n'est pas le cas de l'élection au Parlement européen. 1. C'est le principe même de l'élection d'un parlement européen qui doit être récusé. Un parlement, à l'échelle européenne, n'a pas lieu d'être, car il n'existe aucun peuple européen susceptible, au moyen d'un Etat européen, de se former en communauté politique à l'échelle du continent et d'y exercer sa souveraineté. Si tel était le cas, les pouvoirs de ce parlement européen s'exerceraient nécessairement au détriment des pouvoirs des parlements nationaux. 2. Le vote du 25 mai 2014 sera totalement stérile puisque le Parlement européen n'a pas les pouvoirs de faire évoluer l'Union européenne. Il ne possède aucune des prérogatives d'un vrai parlement : il ne

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peut pas changer les traités qui fondent l'UE, ne peut pas voter l'impôt, n'a pas l'initiative des lois... En outre, que les libéraux, les sociaux-démocrates européens, les verts, le Parti de la gauche européenne gagnent des sièges, cela ne changera rien aux orientations politiques puisque l'eurodroite et la social-démocratie pilotent ensemble les travaux parlementaires. 3. Le boycott des élections européennes servira aussi à dénoncer le double jeu politicien du Front national. Ce dernier, en effet, d'un côté, prétend vouloir sortir de l'euro et de l'Union européenne et, d'un autre côté, veut entrer dans le système - dans lequel il est déjà entré par la présence de Mme Le Pen, députée européenne - pour se goberger comme les autres. Il cautionne ainsi et profite lui-même de ces institutions qui lui garantissent à la fois des revenus substantiels et son rôle de verrou du système politique. On comprend pourquoi, car, en réalité, le FN ne veut pas sortir unilatéralement la France de l'UE et de l'euro. La prétendue «sortie concertée et progressive» de l'euro prônée par Mme Le Pen perd toute portée pratique quand on sait que le FN la subordonne très officiellement au feu vert de l'Allemagne. 4. L'élection du Parlement européen n'est qu'une farce électorale. Elle n'a d'autre but que de simuler un acte démocratique et légitimer ainsi tout le système de l'UE. C'est un devoir citoyen de voter quand le suffrage sert à la souveraineté du peuple, c'est aussi un devoir civique de refuser de voter quand le suffrage vise à détruire la souveraineté nationale et populaire. D'ailleurs, comment se faire prendre deux fois au même piège ? En refusant de tenir compte du non français du 29 mai 2005 au traité constitutionnel européen, le système a démontré son caractère tyrannique et dictatorial. Aucune élection juste n'y est possible. Face à cette entreprise d'effacement national et de régression sociale, aucune des grandes forces politiques françaises en lice lors des prochaines élections européennes ne porte de projet alternatif et progressiste. Certaines de ces forces annoncent leur participation à ces élections pour faire parler d'elles. D'autres, espérant obtenir quelques élus, veulent faire du Parlement européen une caisse de résonance à leurs revendications. Ce ne sont qu'illusions et diversions. Illusions, car les grands médias ignorent les petites listes, tandis que l'absence de couverture médiatique des débats de ce parlement d'opérette interdit de donner le moindre écho aux mouvements eurocritiques. Diversions, car, en participant à ce simulacre électoral, ces forces politiques cautionnent le système européen qu'elles prétendent dénoncer par ailleurs. Seuls les citoyens qui se seront abstenus auront clairement délégitimé l'UE. Leur acte sera un coup de tonnerre politique ôtant toute crédibilité à l'Union européenne, la ridiculisant et ouvrant un espace sans précédent aux luttes populaires. Le véritable enjeu de cette mascarade électorale sera donc l'abstention citoyenne. Le Comité national de résistance républicaine à l'Union européenne (CNRRUE) invite à la création de comités similaires dans les départements et localités. Le 25 mai 2014, le meilleur choix pour manifester son mécontentement à l'égard de l'UE sera de boycotter activement l'élection européenne ! Léon Landini ancien officier FTP-MOI, médaillé de la Résistance et Jacques Nikonoff professeur associé à Paris VIII

Article paru dans Le Monde le 21 avril 2014

En Grande-Bretagne, les eurosceptiques de l'UKIP refusent l'alliance avec le FN « L'antisémitisme est dans l'ADN du [Front national]. » C'est avec ces mots que le chef du Parti pour l' indépendance du Royaume-Uni (UKIP, eurosceptique), Nigel Farage, a décliné l' invitation de Marine Le Pen. Dans une interview à la BBC, la présidente du Front national avait « ouvert les bras » à M. Farage pour « s'allier dans le but commun de combattre l'Union européenne », à l'occasion du scrutin du 22 mai. Mais ses efforts pour « déstigmatiser » le FN depuis qu'elle a remplacé son père à la tête du parti n'auront

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pas suffi, selon le Washington Post : « Alors que Le Pen et ses partenaires européens tentent de rompre avec leur image de partis d'extrême droite, leurs propos ont souvent sapé leurs efforts. »

Sa réponse négative a valu au leader du UKIP les « moqueries » de Marine Le Pen, relève Euronews. La Française se demande en effet pourquoi Nigel Farage a préféré s'allier au parti gaulliste de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la République, « qui fait des scores de 1 % en France ».

Non content de récolter des voix auprès des conservateurs désabusés, Nigel Farage chasse à présent sur les terres du Parti travailliste, explique le Guardian. Ce qui pourrait justifier la décision du leader britannique de ne pas s'associer à un parti politique au passé pas toujours honorable, comme le Front national. Elvire Camus

Article paru dans Les Echos datant du 19 avril 2014

#MadeInEurope : Martin Schulz rejoue la carte de l’attaque contre les banques

LES FAITS Il va falloir s’habituer à son visage. Jeudi soir, le PS français a lancé sa campagne pour les élections européennes, avec un meeting au Cirque d’Hiver qui accueillait en vedette américaine (européenne ?) Martin Schulz. L’Allemand brigue la présidence de la Commission européenne après avoir occupé celle du Parlement européen ces deux dernières années. L’Allemand, parfait polyglotte, a déroulé en français devant des militants visiblement conquis son programme pour faire gagner le Parti socialiste européen. Son idée : en finir avec l’austérité. Mais Martin (prononcez Martine, à l’allemande) Schulz a aussi réservé plusieurs piques aux banques. “Je n’accepte que notre Europe mette des milliards pour les banques et rechigne à aider les jeunes” @MartinSchulz #Notreeurope — Sylvie Guillaume (@sylvieguillaume) 17 Avril 2014 #NotreEurope @MartinSchulz est très applaudi qd il n'accepte pas qu'on mette la main à la poche pr les banques ms on hésite pr la jeunesse — EurActiv.FR (@EurActiv_FR) 17 Avril 2014 L’attaque a visiblement plu aux militants. Il faut dire que cela fleurait bon le discours du Bourget de 2012, quand François Hollande faisait de la « Finance » son « véritable adversaire ». Un hommage parmi d’autres puisque Martin Schulz a même repris à sa sauce l’anaphore célèbre « Moi, président... de la Commission européenne ». LE DECRYPTAGE Avec la crise financière post Lehman Brothers, ce sont des tombereaux d’argent public qui se sont déversés sur les banques européennes pour tenter de les sauver. La Commission européenne a fait les comptes l’an dernier (on retrouve les chiffres complets ici ) : en tout, les Etats ont injecté prés de 415 milliards d’euros entre 2008 et 2012 en recapitalisation directe des établissements financiers, soit quand même 3,2 % du PIB européen. Cela ne recouvre qu’une partie seulement des efforts, puisqu’il faut aussi tenir compte d’autres moyens de soutiens, notamment les garanties publiques qui ont représenté plus de 900 milliards à leur pic en 2009. L’exécutif européen a même pris soin de faire une petite carte Etat par Etat des principaux soutiens des banques. Surprise : derrière les pays hors catégorie que sont l’Irlande et la Grèce, au paysage bancaire sinistré, on s’aperçoit que l’Allemagne fait plutôt partie du groupe des mauvais élèves. Pour autant, l’Europe n’a pas grand chose à voir avec ça. Ce sont les Etats qui, chacun, ont volé au secours des établissements financiers pour éviter un effondrement du système financer. L’Union européenne, de son côté, a plutôt fait en sorte qu’on ne puisse plus continuer à utiliser sans retenue ce

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robinet public pour les banques. C’est tout le sens de l’Union bancaire qui a été mise sur pied depuis 2012. L’un de ses principes de base: désormais il sera quasi impossible d’injecter de l’argent public dans un établissement financier tant que tous les acteurs privés (actionnaires, créanciers obligataires...) n’auront pas été « rincés ». Donc que Martin Schulz se rassure : il n’aura pas à se battre pour éviter que l’Europe mette des milliards d’euros dans ses banques au détriment des jeunes. D’ailleurs il avait voté ce mardi au Parlement européen, l’avant veille de son discours, les textes instituant l’union bancaire et proscrivant ce soutien public. Sans doute un oubli. Renaud Honoré (Bureau de Bruxelles)

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Sources :

Sites internet

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Livre

Alain DE BROUWER, « Le parti populaire européen : son identité et son nécessaire élargissement», m Mario CACIAOLI (c.a.), Christian Democracy in Europe, Barcelone, Institut de Cièncics Politiques i Social», 1992, p. 115.