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Université Abdelmalek Essaadi Faculté des lettres et des sciences humaines de Tétouan Master spécialisé, études cinématographiques, le cinéma documentaire Année 2013-2014 Encadré par : Hamid AIDOUNI Jamal SOUISSI Un documentaire de : Zaynab Toubali, Soukaina Ettouijri, Ilham Hmimid, Nadia Chairich, Hicham Saadi, Mouad Hoummad Jdid

Les serviteurs de la passion

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Université Abdelmalek Essaadi

Faculté des lettres et des sciences humaines de Tétouan

Master spécialisé, études cinématographiques, le cinéma documentaire

Année 2013-2014

Encadré par : Hamid AIDOUNI Jamal SOUISSI

Un documentaire de :Zaynab Toubali, Soukaina Ettouijri, Ilham Hmimid,Nadia Chairich, Hicham Saadi, Mouad Hoummad Jdid

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Idée

A partir d’étude de psychologie, critères, et modes de vies des personnes s’adonnant aux jeux du hasard, on a imaginé une histoire se basant sur les principales émotions dominantes de cette dépendance qui sont: La passion, l’esclavage, et le dévouement.

Résumé

Le jeu Al-Aoura, un jeu de hasard ancré dans la culture espagnole a été intro-duit au Maroc durant la période du protectorat. Après l’indépendance, le jeu, dont la pratique a débuté à Sebta, s’est propagé par la suite vers le reste des villes du nord, notamment Tétouan et Tanger, où de nombreux habitants souf-frent de l’addiction de ce jeu, jusqu’à nos jours.

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Note d’intention

A l’aide de nos professeurs et encadrants, nous avons mis à contribution l’apprentissage de la procédure de conception d’un film documentaire, inspirés en cela par les multiples références nationales et internationales, qui nous ont encouragé plus de créativité.

Les thèmes proposés par nos encadrants étaient d’une grande richesse et ont marqué notre intérêt dans l’orientation de nos choix.

Nous avons opté pour la nouveauté. C’est pourquoi, nous avons choisi d’expérimenter une nouvelle façon de travailler.

Le thème du jeu de société d’ Al-Aoura est riche dans ses éléments en symboles visuels qui sont les dessins, que nous avons cherché à relier par une histoire qui raconte par métaphores la dépendance maladive des joueurs. Ces derniers seraient situés dans une période passée, faisant réfé-rence à l’histoire de Tétouan.

Nous avons imaginé cette histoire d’addiction en étudiant minutieusement les critères, états, et modes de vie des personnes s’adonnant à ce jeu du hasard comme à une drogue. Nous avons trouvé que les trois principales émotions dominantes de ces personnes atteintes de dépendance sont : la passion, l’esclavage, et le dévouement. La femme représente la passion, et les deux hommes serait l’esclave le dévoué.

Nous avons donc inventé nos personnages avant de les chercher dans la vie réelle, en restant crédibles bien sûr. Les personnages réels qu’on a trouvé avec tant de difficultés répondent bien à tous les critères des personnages imaginés. Ce sont de vrais joueurs, qui ont vécu pendant la période où se situe notre histoire d’archives de Tétouan, et dont la situation sociale adhère parfaitement à celle des vrais personnages.

La femme jouait en cachette, tandis que le vieil homme a été toute sa vie vendeur des tickets du jeu, alors que le jeune homme a de tout temps été surendetté à cause de ce jeu.Durant le tournage, nous avons demandé aux personnages de raconter leur addiction sans citer d’entrer de jeu la cause qui est le jeu du hasard.

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Al-Aoura ne soit dévoilé qu’à la fin de leur témoignage. Le meilleur moyen que nous avons trouvé pour parler de ce jeu de hasard sans le dévoiler était de lui attribuer un nom métaphorique, ou plutôt une icône : le maître.

Le mot maître fait référence au centre de vie de ces trois personnes, leur pri-orité, leur passion, leur support et leur pouvoir. La femme qui jouait en cachette parlait donc du jeu en délirant que c’est un homme qu’elle aime et qu’elle voit en secret.

Le vieil homme qui gagnait sa vie par la vente des tickets de ce jeu et se le représentait comme son patron auquel il est resté fidèle toute sa vie. C’est lui qui le nourrit mais c’est en même temps lui qui le ruine.

Le jeune homme endetté à cause de ce jeu, se voyait redevable donc esclave à un homme puissant.

Les personnages étaient orientés dans leur témoignage par des questions très précises, qui servaient bien notre angle d’attaque. Ils sont donc rentrés dans notre délire, et réciproquement nous sommes rentrés dans leur univers. Nous ne sommes pas sortis indemne de cette rencontre même si nous n’avons pas succombé à notre tour à la tentation du jeu. Ils ont ajouté beaucoup d’émotion à notre histoire initiale. C’était une expérience euphorique, étonnante, mais surtout inoubliable.

Concernant la forme de notre documentaire, les dessins du jeu ont été animés pour leur donner une vie. Notre référence principale fût Le film “J’ai huit ans” de Yann le Masson qui est composé en entier de dessins animés avec des voix off de personnages enfants réels.En conclusion, nous réitérons que ce type de documentaire que nous avons expérimenté penche beaucoup vers le mode poétique, dont les principaux soucis sont la forme, l’esthétique, le rythmique et l’émotif, s’approchant légère-ment de la poésie.Dans ce documentaire expressif, les acteurs-personnage réels s’adressent plutôt au spectateur sous forme d’un journal intime ou d’une lettre poétique. Nos plus grands soucis étaient la juxtaposition spatio-temporelle, et la tend-ance à la fragmentation, ce qui ne donne pas une vision du monde déterminée.Tout ceci nous posa le risque d’abstraction. Sans cette formation on n’aurait ja-mais osé nous approcher de ce nouveau genre qui est proche du “docu-fiction”, dans lequel nous nous sommes investis avec amour.

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Al-Aoura ne soit dévoilé qu’à la fin de leur témoignage. Le meilleur moyen que nous avons trouvé pour parler de ce jeu de hasard sans le dévoiler était de lui attribuer un nom métaphorique, ou plutôt une icône : le maître.

Le mot maître fait référence au centre de vie de ces trois personnes, leur pri-orité, leur passion, leur support et leur pouvoir. La femme qui jouait en cachette parlait donc du jeu en délirant que c’est un homme qu’elle aime et qu’elle voit en secret.

Le vieil homme qui gagnait sa vie par la vente des tickets de ce jeu et se le représentait comme son patron auquel il est resté fidèle toute sa vie. C’est lui qui le nourrit mais c’est en même temps lui qui le ruine.

Le jeune homme endetté à cause de ce jeu, se voyait redevable donc esclave à un homme puissant.

Les personnages étaient orientés dans leur témoignage par des questions très précises, qui servaient bien notre angle d’attaque. Ils sont donc rentrés dans notre délire, et réciproquement nous sommes rentrés dans leur univers. Nous ne sommes pas sortis indemne de cette rencontre même si nous n’avons pas succombé à notre tour à la tentation du jeu. Ils ont ajouté beaucoup d’émotion à notre histoire initiale. C’était une expérience euphorique, étonnante, mais surtout inoubliable.

Concernant la forme de notre documentaire, les dessins du jeu ont été animés pour leur donner une vie. Notre référence principale fût Le film “J’ai huit ans” de Yann le Masson qui est composé en entier de dessins animés avec des voix off de personnages enfants réels.En conclusion, nous réitérons que ce type de documentaire que nous avons expérimenté penche beaucoup vers le mode poétique, dont les principaux soucis sont la forme, l’esthétique, le rythmique et l’émotif, s’approchant légère-ment de la poésie.Dans ce documentaire expressif, les acteurs-personnage réels s’adressent plutôt au spectateur sous forme d’un journal intime ou d’une lettre poétique. Nos plus grands soucis étaient la juxtaposition spatio-temporelle, et la tend-ance à la fragmentation, ce qui ne donne pas une vision du monde déterminée.Tout ceci nous posa le risque d’abstraction. Sans cette formation on n’aurait ja-mais osé nous approcher de ce nouveau genre qui est proche du “docu-fiction”, dans lequel nous nous sommes investis avec amour.

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Présentation des Personnages

Personnage 1 « Menana Bakouri »: Une femme qui joue en cachette parle du jeu en délirant que c’est un homme qu’elle aime et qu’elle voit en secret.

Personnage 2 « Sidi Mohammed »: Un vieil homme qui gagne sa vie par la vente des tickets de ce jeu et se le représentait comme son patron auquel il était fidèle.

Personnage 3 « Ahmed Yaakoubi » : Un jeune homme endetté à cause de ce jeu, qui se voyait redevable donc esclave à un homme puissant.

 

 

 

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Fiche de traitement :

Un plan de la boule du jeu en train de tourner, avec un fond noir et un bruitage du mouvement terrestre.Une image de la terre N°47.Même bruitage du son terrestre.Un plan d’un lever du soleil éclatant, bruitage gazouillement d’oiseaux qui continue sur le plan suivant.Une image de la colombe N°34 pour situer la ville de Tétouan. Bruitage de cri de colombe.Un plan d’archive de la ville de Tétouan contenant EL Feddane avec des passants, sous-titré “Tétouan 1914”.Silence.

 

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Une image de La Dama N°8. Bruitage de bâillement de femme.La voix off de La Dame qui se rappelle d’un beau jour.Image d’une fleur N°10. Bruitage deux notes ou trois de harpe.La femme qui décrit un nouveau sentiment, dont elle a envahie ce jour-là.Un plan d’archive de Tétouan contenant des soldats qui passent, avec le sous-titrage: «Maroc sous le protectorat espagnol ».

Silence.La voix rajoute que même malgré le temps pénible il reste un beau jour !Une image de la harpe N°9.Suite de la musique harpe qui continue sur l’image suivante en baissant progres-sivement de volume.La voix de La Dama qui décrit de plus en plus ses sentiments.(Transition caméra d’image en image)Image du cœur N°6. Bruitage battements de cœur.La Dama qui dévoile le secret de son beau jour, elle déclare son amour envers le maitre.Fondu en noir.

 

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Image de l’homme N°1.

Silence.La Voix off d’El Galant raconte comment sa vie a changé de pire vers le meilleur grâce au maître.Plan d’une main qui tourne la manivelle de la boule en noir & blanc.Bruitage du son de la manivelle qui tourne.La Dame qui se rappelle ses premiers moments avec le maître.

Image de l’échelle N°74.Bruitage : soupir de femme. La voix de La Dame qui continue son histoire de séduction.(Transition caméra d’image en image).Image de piqûre N°5. Bruitage de gouttes de sang.La Dame exprime son fort attachement au maître.Plan d’un ciel étoilé.Silence.La Dame se rappelle de plus en plus des beaux moments.Image de la révolution N° 93. Ambiance cris révolution.Soudainement la voix de la femme qui change pour déclarer la libération de Maroc.Plan d’une terre déserte avec un seul arbre sans feuilles. Bruitage vent sourd.Voix d’El Galant change aussi, il a eu la peur de perdre son maître avec l’Indépendance. Fondu noir.Plan d’archive, une vidéo prise par une chaîne de télé ou journal, montrant des images de l’indépendance du Maroc. Même bruitage du vent sourd.Sous-titrage : Fin du protectorat espagnol, 1956.La voix de La Dame décrit le même sentiment que le galant a eu.Image de bateau N° 17. Bruitage du moteur de bateau.La Dama se rappelle du moment où les espagnols ont quitté le territoire ma-rocain.Plan du drapeau marocain.Silence.La Dame continu son témoignage avec un sourire, en disant que, heureusement, le maître n’a pas quitté.

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 Image d’une cage N°27. Bruitage de porte de fer qui se ferme et de clé qui tourne.La voix off d’El Canari commence récit avec un sentiment de malheur. Le maître a bouleversé sa vie.Plan d’animation d’une horloge calendrier qui tourne. Bruitage tic-tac accéléré.La voix d’El Galant qui continue son histoire avec le maître.Un plan des jambes d’une femme jusqu’aux demi-mollets, qui porte des souliers rouges à talon, marchant soigneuse-ment dans la rue. Bruitage de talon.Voix de La Dame qui se rappelle des risques qu’elle a pris afin de vivre un moment de plaisir avec le maître.

Image de la maison N°64.Silence.Voix d’El Galant qui se lamente sur sa vie ; il n’a pas pu fonder une famille à cause de ce travail. Plan de pièces d’argent en train de couler. Bruitage pièces de monnaie.Voix d’El Canari relatant sa souffrance avec le maître.

Image de la couronne N°43.Silence.Voix d’El Canari : « C’est normal, car c’est lui le maître et il est riche ».Plan des accessoires en or. Bruitage bijoux or.Voix de La Dame qui regrette ces années qu’elle a passé avec le maître, elle a perdu le respect de sa famille.Image de l’agonie N°99. Bruitage respiration rapide d’un homme en train de suffoquer.Voix d’El Galant continuant son histoire pleine de sacrifice.Plan des souliers à talons, femme qui trébuche. Bruitage de trébuchement et de battements de cœur accélérés.La Dame et ses doutes.Fondu en noir avec bruitage de feu qui commence et continue sur l’image suiv-ante.Image de feu N°35. Bruitage de feu suite.Voix de La Dame qui décrit sa souffrance.Plan d’escaliers en spirale vus d’en haut qui provoque le vertige.SilenceVoix d’El Canari

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Voix d’El Galant expliquant la fidélité envers le maître.Image N°82 la cruche vide.Silence.Voix de la femme avec effet écho.Voix de La Dame décrit sa situation pénible qu’elle vit, mais malheureusement elle ne pourra pas se séparer avec son maître.Plan d’une main qui tourne la manivelle.Bruitage de la manivelle qui tourne.Voix d’El Canari : « ça ne s’arrêtera jamais ».Plan d’une main qui détache un ticket. Bruitage du détachement du ticket.Voix de La Dama: « Je veux m’en détacher ».Bruitage des boules qui tournent dans le bocal du jeu.Plan général blanc et noir séparé en plusieurs parties, contenant des images d’archive des jeux de Al-Aoura ou Once.Plan très rapproché en couleur de La Dama (Mina) qui regarde face sous-titré : La Dama.Fondu en noir. Bruitage de pièces d’argent.Plan d’argent qui coule devant un fond noir.Plan très rapproché d’El Canari qui regarde face sous-titré : El Canari.Plan d’archive du jeu Al-Aoura datant des années 50.Extérieur/JourChant d’El Galant (Mohamed).Plan d’El Galant en train de chanter.Plan très rapproché d’El Galant qui regarde face sous-titré : El Galant.Le chant d’El Galant continue jusqu’au générique.

« Invisibles, les patrons demeurent dans l’ombre, à l’ abri de tous les dangers, et leur chiffre d’affaires grossit jour après jour. » Hassan Yacoubi – Nouvelle à Al-Aoura-.

Image du canari N°59.Voix d’El Canari (Ahmed Yacoubi) qui chante.Voix d’El Canari représentant sa situa-tion actuelle comme un oiseau dans une cage.Plan d’une machine antique qui travaille sans arrêt.Silence.

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Synopsis

Notre histoire commence dans les environs des années cinquante, en plein cœur de la ville de Tétouan. Elle était passionnée par lui, cet homme puissant dont elle est tombée amoureuse : le maître. Pour une femme ordinaire, c’était risqué de penser à lui. Elle devenait dépendante petit à petit de ce maître qui lui fît perdre la confiance de sa famille et le respect de ses amis. Avec le temps, elle perdît rapidement sa fortune, elle est maintenant fauchée à cause de lui, elle doute si son amour est réciproque mais reste toujours dévouée au maître. En fin de compte, elle le hait mais ne s’en sépare jamais complètement.

Il travaillait pour lui, cet homme âgé, qui n’avait ni pouvoir ni espoir, mais avait une bonne réputation et un entourage qui l’aimait. Un jour, le destin lui a fait croiser la route du maître. Du coup, sa situation s’est améliorée car il a enfin trouvé un travail avec ce maître. Il était devenu son fidèle serviteur. Il consacrait toute sa vie au travail et à ce maître pour le rendre fier de lui, mais au fil des années, sa santé se dégradait à force de travailler jour et nuit sans répit, mais il se rendît vite compte qu’il ne pouvait pas abandonner sa seule source de pro-tection, son seul statut, car il est seul et fatigué maintenant.Il est soumis, ce jeune homme, qui espérait après toutes ces années ne plus ja-mais revoir le maître, car à cause de lui il a tout perdu, il espère se reconstruire et récupérer son argent perdu, qui était son obsession, il devient donc esclave du maître, par nécessité, il le déteste. Peu après, il se rend compte qu’épargner de l’argent en restant esclave du maître était la seule solution pour rembourser ses dettes, il est désormais dans la cage du maître, son amour pour l’argent l’a condamné à vie.

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Fiche Technique :

Titre: “ Les serviteurs de la passion “.

Genre: Documentaire d’archive.

Format film: HD.

Durée: 7/15 min.

Lieu de tournage: Tétouan.

Archives: Vidéo, dessin, son.

Production: Université Abdelmalek Essâadi, Faculté des lettres et des sciences humaines de Tétouan, Master cinéma Documentaire.

Equipe de tournage: Zaynab Toubali, Soukaina Ettouijri, Ilham Hmimid,Nadia Chairich, Hicham Saadi, Mouad Hoummad Jdid.

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Liste de matériel :Tournage :

• Nikon D5100• Appareil photo Canon 550D

• 1 Enregistreur Son• Micro cravatte• Trépieds• 1 batterie+chargeur.• 1 disque dur externe.• Mac pour dérushage.

Poste-Production:• Mac Book Pro i7.• Haut-parleurs.• Casque.

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