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1 impact N°45 JANVIER 2015 Getty Images / iStock / Els van der Gun STRATÉGIE ET PQR Notre monde de la communication connaît Interbev. Mais quid de ce signataire “Race à Viande” ? DENIS LEROUGE : En tant qu’interprofession, Interbev n’a pas à apparaître comme signa- taire de ses campagnes. Sous la bannière de notre logo générique “La Viande, des métiers une passion”, qui encapsule et se décline sur nos différentes sections (bovins, veaux, ovins, équins, caprins), la signature “Race à Viande” est spécifique au bœuf. Cet identifiant existe depuis une dizaine d’années. Pour le consommateur, il est par lui-même une première réponse pédago- gique nécessaire. Les gens ne connaissent pas forcément la provenance de la viande de bœuf qui leur est proposée. Celle-ci est soit issue du système d’élevage de la vache lai- tière (en fin de carrière, elle produit pour 50 % de la consomma- tion de viande en France), soit de celui de ces nombreuses races à viande, qui, elles, sont exclusivement dédiées à la pro- duction de viande. Avec la Charolaise, la Limousine, la Blonde d’Aquitaine, etc., ces multiples pépites d’élevage qui coexistent en France (il en existe 11) sont indissociables de nos paysages et terroirs. Elles consti- tuent ensemble un véritable patrimoine national, fondé sur les vertus du triptyque terroir-homme-animal. Cet identifiant “Race à Viande” est aussi une démarche collective venant des éleveurs adhérents, qui s’engagent dans un cahier des charges précis et exigeant. Pour le bénéfice du consommateur, c’est l’assurance de la pleine maîtrise de l’élevage de ces animaux certifiés races à viande (ou de croisement de ces races à viande). Le respect de la Charte des bonnes pratiques d’élevage, notamment, est un livre ouvert sur la façon dont l’éleveur pratique son métier : le respect du bien-être animal, ainsi que les aspects sanitaires, nutri- tionnels et environnementaux. S’y ajoute, au niveau des opérateurs, ce critère important qu’est le temps de maturation minimal de la viande, soit 7 jours. 74% D’IMPACT Annonceur : LE CONSEIL NATIONAL DES BARREAUX Dispositif PQR 66 : 1 PAGE QUADRI Période : OCTOBRE 2014 Responsables annonceur : STÉPHANE BORTOLUZZI Agence conseil : LOWE STRATEUS Responsable agence conseil : PHILIPPE ADENOT Agence média : LEXPOSIA ÇA BOUGE Toutes les news de la presse quotidienne régionale PAGE 3 MA PQR À MOI Alain Duhamel parle avec l’accent PAGE 4 SUITE EN PAGE 2 Une première réponse pédagogique N o 45 JANVIER 2015 LE SCORE L’INFORMATION A RENDEZ-VOUS AVEC LA COMMUNICATION impact Vous qualifiez de patrimoine national ces races à viande destinées à la consommation. Quel sens y mettez-vous ? D. L. : Il s’agit par nature d’une filière du vivant. La viande, elle-même, est un pro- duit vivant. Il faut savoir élever et assurer un avenir à chacune de ces races, puis laisser matu- rer la viande, savoir la cou- per, l’associer en cuisine, etc. Même si la technologie a toute sa place, notre savoir-faire perpétue un mode d’éle- vage traditionnel, très tributaire du savoir- faire de l’homme et du lien entre l’animal et le terroir qu’il occupe et valorise. DENIS LEROUGE Interbev. Directeur communication produit et promotion Ceci est bien une campagne, signée de l’agence VENISE. Du 25 août au 19 septembre 2014, 5x1/2 pages quadri saillantes pour nous parler troupeau, éleveur, vache, paysage et rôti. Blonde d’Aquitaine, Rouge des Prés, Charolaise, Parthenaise, Limousine, Gasconne ou encore Normande. Spécifiquement et savamment élevées pour la qualité de leur goût, toutes ces races valent à la France de posséder le cheptel bovin le plus important d’Europe. Et le plus beau. Entretien de plein air culturel et stratégique avec Denis Lerouge. UNE CAMPAGNE PURES RACES

N45

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1impact N°�45 JANVIER 2015

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STRATÉGIE ET PQR

Notre monde de la communication connaît Interbev. Mais quid de ce signataire “Race à Viande” ?DENIS LEROUGE : En tant qu’interprofession, Interbev n’a pas à apparaître comme signa-taire de ses campagnes. Sous la bannière de notre logo générique “La Viande, des métiers une passion”, qui encapsule et se décline sur nos différentes sections (bovins, veaux, ovins, équins, caprins), la signature “Race à Viande” est spécifi que au bœuf.

Cet identifiant existe depuis une dizaine d’années. Pour le consommateur, il est par lui-même une première réponse pédago-gique nécessaire. Les gens ne connaissent pas forcément la provenance de la viande de bœuf qui leur est proposée. Celle-ci est soit issue du système d’élevage de la vache lai-tière (en fi n de carrière, elle produit pour 50 %

de la consomma-tion de viande

en France), soit de celui

de ces nombreuses races à viande, qui, elles, sont exclusivement dédiées à la pro-duction de viande. Avec la Charolaise, la Limousine, la Blonde d’Aquitaine, etc., ces multiples pépites d’élevage qui coexistent en France (il en existe 11) sont indissociables de nos paysages et terroirs. Elles consti-tuent ensemble un véritable patrimoine national, fondé sur les vertus du triptyque terroir-homme-animal.

Cet identifi ant “Race à Viande” est aussi une démarche collective venant des éleveurs adhérents, qui s’engagent dans un cahier des charges précis et exigeant. Pour le bénéfi ce du consommateur, c’est l’assurance de la pleine maîtrise de l’élevage de ces animaux certifi és races à viande (ou de croisement de ces races à viande). Le respect de la Charte des bonnes pratiques d’élevage, notamment, est un livre ouvert sur la façon dont l’éleveur pratique son métier : le respect du bien-être animal, ainsi que les aspects sanitaires, nutri-tionnels et environnementaux. S’y ajoute, au niveau des opérateurs, ce critère important qu’est le temps de maturation minimal de la viande, soit 7 jours.

74�% D’IMPACTAnnonceur : LE CONSEIL NATIONAL DES BARREAUXDispositif PQR 66 : 1 PAGE QUADRIPériode : OCTOBRE 2014Responsables annonceur : STÉPHANE BORTOLUZZI Agence conseil : LOWE STRATEUSResponsable agence conseil : PHILIPPE ADENOTAgence média : LEXPOSIA

ÇA BOUGEToutes les news de la presse quotidienne régionale

PAGE 3

MA PQR À MOIAlain Duhamel parle avec l’accent

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SUITE EN PAGE 2

Une première réponse pédagogique

No�45JANVIER 2015

LE SCORE

L’INFORMATION A RENDEZ-VOUS AVEC LA COMMUNICATION

impact

Vous qualifi ez de patrimoine national ces races à viande destinées à la consommation. Quel sens y mettez-vous ?D. L. : Il s’agit par nature d’une filière du vivant. La viande, elle-même, est un pro-duit vivant. Il faut savoir élever et assurer un

avenir à chacune de ces races, puis laisser matu-rer la viande, savoir la cou-per, l’associer en cuisine,

etc. Même si la technologie a toute sa place, notre savoir-faire perpétue un mode d’éle-vage traditionnel, très tributaire du savoir-faire de l’homme et du lien entre l’animal et le terroir qu’il occupe et valorise.

DENIS LEROUGEInterbev. Directeur communication

produit et promotion

Ceci est bien une campagne, signée de

l’agence VENISE.Du 25 août au

19 septembre 2014,5�x�1/2 pages quadri

saillantes pour nous parler troupeau, éleveur, vache,

paysage et rôti.

Blonde d’Aquitaine, Rouge des Prés, Charolaise, Parthenaise, Limousine, Gasconne ou encore Normande. Spécifiquement et savamment élevées pour la qualité de leur goût, toutes ces races valent à la France de posséder le cheptel bovin le plus important d’Europe. Et le plus beau.Entretien de plein air culturel et stratégique avec Denis Lerouge.

UNE CAMPAGNE PURES RACES

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2 impact N°�45 JANVIER 2015

Rencontres “Made in Viande”Visites, découvertes, rencontres, dégustations…Partout en France, en octobre 2014, près de 2�000 portes ouvertes ont été proposées par les professionnels de la fi lière élevage et viande. De l’étable à la table, de quoi porter un œil neuf, passionné et expert sur ces métiers. Un secteur économique qui va o� rir 20�000 emplois d’ici 2018.

Une annonce PQR 66 signée Ailleurs Exactement

CÉDRIC MANDINÉleveur de Charolaises

Avec son frère et un associé, Cédric Mandin élève à Sainte-Cécile, en Vendée, un cheptel de 250 Charolaises, sur une exploitation de 270 hectares. « Notre région est propice à la Charolaise, dont le berceau est la Saône-et-Loire. Elle a été apportée ici vers 1900 pour ses qualités de travail au sol. À l’époque, elle a aussi été croisée avec la Parthenaise, race issue des Deux-Sèvres, et qui fait actuellement un gros retour. S’intéresser aux races, c’est s’intéresser à l’histoire ! »

« Notre savoir-faire a une vraie valeur que l’on doit faire connaître. En France, je pense que l’on n’a pas suffi samment conscience de la chance que l’on a d’avoir autant de races. C’est unique au monde. Notre métier, c’est aussi la vocation de perpétuer ces races, c’est pour cela que l’on se bat. »« Ici, nous vendons les vaches à 5 ans et demi, quand elles ont donné deux ou trois veaux. Sinon, nous travail-lons les mâles en jeunes bovins pour la Grèce et l’Italie. Et puis, il y a le travail de sélection... »

« C’est aussi notre emploi

qui est derrière »

« Présenter notre élevage français, c’est savoir justifi er notre modèle, qui repose sur l’exigence qualité. C’est aussi notre emploi qui est derrière. Quand je vends 3,70 € le kilo pour un coût de production de 4,20 €, je

suis dans une situation défi citaire de 300 € pour un animal à 2 000 €... Avec partout un tel enjeu économique local, nous avons vraiment besoin d’un consommateur qui raisonne en citoyen et qui achète français. » « Ouest-France touche un maximum de personnes. Si les gens ne l’ont pas à six heures du matin, c’est la cata ! La qualité du maillage de l’information sur tout le territoire, c’est sa force. J’ai participé à l’événement portes ouvertes “Made in Viande”, et Ouest-France nous a bien relayés. Pour visiter la ferme et la boucherie, nous avons eu 300 visites sur notre commune de 1 500 habi-tants. »« La communication, c’est très important pour nous. Je viens d’ailleurs de m’engager comme respon-sable au Comité communication d’Interbev. »

DENIS COLCOMBETVenise. Directeur stratégies & contenus

« Les races à viande sont un marqueur vivant de la diversité culturelle et patrimoniale de notre pays. Nous aimons tous voir les vaches changer d’une région à une autre, au gré des paysages, du climat, des tuiles sur les toits et des cultures locales. Quand on lit Fernand Braudel, historien qui a magnifi quement cerné “l’Identité de la France”, on comprend que cette “diversité” française nous renvoie à des racines profondes. »

« Ce qui vaut pour la littéra-ture ou la musique vaut pour la culture du goût, avec les fromages, les vins… et les races à viande. Plus on entre dans un monde de décou-verte et de culture, plus on apprécie et plus on a envie de s’intéresser à ce qu’il y a derrière son assiette. »

« Apprécier, c’est connaître »

« Manger est une expérience polysensorielle, qui engage les papilles mais aussi les yeux, les oreilles, le nez… Plus on sait discerner les goûts et saveurs, plus fort est le plaisir d’une viande serrée, persillée, fondante, tendre... On mange avec son cerveau ! »« En déclinant les étapes du pré à l’assiette, c’est un voyage imaginaire qui est proposé : susciter l’art du discernement, développer le sens des nuances, promouvoir la curiosité. En provoquant l’engagement

du lecteur, le gimmick très simple de “Ceci n’est pas” bouge les lignes, dépasse les perceptions à l’emporte-pièce. C’est une invitation culturelle. »« Comment ne pas raisonner et recommander immédiate-ment la PQR ? Elle aussi est un puissant marqueur de notre diversité française ! Sa capillarité est indissociable de ses diversités géogra-phique et culturelle. Au plus près de tous, elle implique l’ensemble de la chaîne professionnelle, mais aussi élus et relais d’opinion, tous concernés par ce modèle d’élevage global présent sur nos territoires... » « Les résultats exceptionnels du post-test IFOP nous démontrent combien les Français ont partout été sensibles à cette invitation culturelle. La campagne a obtenu les meilleurs scores d’impact et d’agrément des trois dernières années en PQR ; une vraie satisfaction. »

83 % score d’impact vu/lu

de la campagne de septembre

Beaucoup de choses

à expliquer

LA VIANDE, DES MÉTIERS UNE PASSION Interprofession, représentante des enjeux de la fi lière viande en France. Mission : fédérer, organiser et défendre le modèle des intérêts convergents des métiers, exploitations et entreprises de 400 000 pro-fessionnels : élevage ; mise en marché (coopé-ratives, marchés aux bestiaux) ; transformation (abattoirs) ; distribution (GMS et boucheries traditionnelles). 20 organisations professionnelles, réparties en 4 collèges : bovins/veaux ; ovins ; équins ; caprins. Une fi lière, des enjeux de communication : pédagogie et image globale de la fi lière viande dans son ensemble et par catégories ; accom-pagnement marketing et promotion des ventes ; valorisation et promotion RH des métiers...

SCORES D’IMPACT «�IL M’EN RESTE UN PETIT PEU, JE VOUS LE METS QUAND MÊME�?�» Dispositif : 5 x 1/2 PAGE QUADRI, entre le 25 août et le 19 septembre 2014. Des scores qui démontrent un plébiscite du thème de la campagne comme de son traite-ment stratégique “culture et pédagogie”. Vu-lu : 83 %, soit 25,2 millions d’individus touchés. Attribution : 19 % de réponses précises. Agrément : 91 %.

Et, pour chacun des items quali mesurés (envi-ronnement / responsabilité / tradition et qualité / confi ance), des résultats pure race avoisinant les 90 %.

VERBATIM VERBATEAM

STRATÉGIE ET PQR

Valoriser la viande, c’est revendiquer cette démarche qui reste artisanale.

La diversité de ces races et de leurs goûts renvoie immanquablement aux analogies que l’on peut faire avec celle de nos paysages, de nos vins ou de nos fromages.

Mais, si le consommateur est amené à goûter ici ou là une multitude de saveurs (Limousine ici, Normande là, “viande de mon beau-frère éleveur” ou Salers ailleurs), s’il connaît et apprécie la race à viande que son distributeur lui propose, il ne peut pour autant se constituer une image globale, cohérente et pédagogique au sein d’un tout culinaire. Il est privé de cette conscience culturelle de pouvoir resituer un goût et des saveurs sur la palette des races, histoires et terroirs qui existent en France.

Quelles fi nalités cette campagne poursuivait-elle ? Sur quoi reposait le brief ?D. L. : Nous nous situons d’abord sur des objectifs de valorisation, avant l’incitation à la consommation. Par l’information et la péda-gogie, il s’agit de réveiller la conscience de cette culture française de l’élevage et de la viande qui préexiste chez chacun de nous. Tout d’abord, bien expliquer et faire com-prendre que nous avons en France un éle-vage spécifique d’animaux d’exception, exclusivement voués à la consommation

de viande. Plus largement, l’ambition était d’inviter le grand public à décou-vrir, à comprendre et à s’approprier la richesse collective de ce modèle d’éle-vage qui lui appartient.

Derrière les saveurs de nos viandes, c’est un sujet de développement durable qui est posé, avec ses dimensions économiques et sociales, culturelles et patri-moniales, mais aussi environnementales. Par exemple, comment parler de notre mode d’élevage sans traiter de la protection de la biodiversité et de l’entretien de 5 millions d’hectares de prairies naturelles par le pâtu-rage ? Comment ne pas rappeler qu’il en va d’une chaîne de valeur économique qui engage des milliers de professionnels qui doivent en vivre ?

Sachant qu’il y avait beaucoup de choses à expliquer, je tire ici mon chapeau à l’agence

Venise pour son approche créa-tive particulièrement astucieuse.

Avec ces accroches de non-sens – Ceci n’est pas... –, le lecteur ne peut se priver de la

lecture ludique de chacun des cinq textes généreux de la campagne. À la fois d’image et culturelle, informative et pédagogique, cette campagne parvient en cinq annonces à déli-vrer toutes les perspectives d’un univers pas-sionnant à comprendre.

Selon vous, quels sont les ressorts d’une telle campagne collective en PQR 66 ? D. L. : Ma conviction, c’est qu’il n’y a rien de plus fort qu’une fi lière en ordre de marche. L’engagement professionnel collectif étant

central, l’effica-cité du message m é d i a d i r e c t que l’on envoie au consomma-teur ne vaut que par la dynamique

que l’on arrive à créer sur toute la chaîne de valeur. Par exemple, quand Carrefour, Auchan, Cora ou Leclerc relaient le concept “Race à Viande” pour leur propre commu-nication, points de vente ou publicitaire (« Regardez-moi ce beau rôti, pure race origine France » – E. Leclerc), alors c’est la mobilisation collective qui gagne.

Pour bien enclencher cette dynamique, il faut un média à la fois puissant et qui s’adresse directement, aux côtés du grand public, à tous les publics concernés, direc-tement ou non, par le sujet : les acteurs pro-fessionnels de la fi lière en tant qu’émetteurs, dont la distribution, ainsi que toutes les cibles qui font la vie et l’infl uence locales.

Enfi n, une telle campagne faisant le pari du temps et de l’implication de lecture, la dimension pédagogique et de “débat natio-nal” doit être reçue comme légitime. Le PQR 66 répond parfaitement à cette vision com-plète et fertilisante des choses. Les résultats d’impact que la régie 366 nous a présentés sont d’ailleurs stupéfi ants (lire encadré). Les réponses aux questions qualitatives de ce post-test PQR 66 démontrent notamment com-bien la PQR sait intéresser les gens, toucher les esprits et l’intelligence de ses lecteurs.

Propos recueillis par Emmanuel de [email protected]

Tout comme la diversité de nos paysages, de nos vins,

de nos fromages

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3impact N°�45 JANVIER 2015

Nouvelle version de LaProvence.com

Pour faciliter l’accès à l’information, l’info s’écrit en images. Ainsi, sur la page d’accueil appa-raissent en grand format les titres forts des der-nières 24 h. Les thématiques Actus, Votre ville, Éco, Sports, Loisirs, Culture, Elles & Co, Écho-planète et le 18 : 18 sont confi rmés comme les principales chaînes du site, avec une mise en avant dans un menu vertical en “home page”. LaProvence.com, désormais en “responsive design”, s’adapte à la lecture sur tous les écrans, notamment sur les tablettes et Smartphones.

Le groupe La Dépêche lance un site d’e-commerceLe groupe La Dépêche lance un site d’e-com-merce baptisé Esperit (“Esprit” en occitan). Le site, conçu par l’agence La Fabrique, pro-pose les journaux du groupe, des ouvrages sur la région, des produits dérivés et une bil-letterie en ligne. Des produits locaux sont éga-lement en vente, l’objectif étant de proposer une plateforme aux partenaires locaux et d’avoir une vitrine pour tout le groupe.

Le groupe Télégramme investit dans la start-up LocowlLocowl, start-up lancée en 2013, est la pre-mière application mobile en Europe à faire de la publicité géolocalisée et rémunérée : le mobi-naute choisit les thématiques des annonces qu’il veut recevoir et l’application lui envoie automatiquement par “push” (notifi cation sur Smartphone) les annonces des commerçants dès qu’il passe à proximité de leur commerce.

Le système fonctionne via la technique du “geofencing”.La régie publicitaire Viamédia, société du Groupe Télégramme, est en charge de la commercialisation exclusive en Bretagne.

Une liseuse nouvelle version pour les titres du Groupe Centre FranceLe lecteur va y retrouver les offres du moment, des vidéos, des guides… Les abonnés ont accès au contenu de leur journal sous forme “liseuse”, sans téléchargement en PDF. Cette lecture peut se faire sur ordinateur, mais surtout sur tablette, au travers de l’application Centre France Le Journal, disponible sur le Play Store ou l’App Store. Dans cette nouvelle version, des évolutions ont été apportées : un som-maire pour se rendre en un clic à la page souhaitée, un zoom pour

un meilleur confort de lecture, l ’a f f i -chage plein écran des photos, une navi-gation fl uide et intui-tive et la consultation des archives des journaux.

Le Télégramme organise les premières Victoires de la BretagneL’événement, lancé en collaboration avec le Crédit Agricole, récompense les Bretonnes et les Bretons qui ont marqué l’année 2014.Le jury, composé de personnalités régionales de tous secteurs écono-miques, culturels, associatifs et sportifs, journalistes du Télégramme et de Tébéo, a distingué 9 entreprises ou associations bretonnes dans 9 catégories parrainées par des entreprises régionales : l’initiative asso-ciative, l’action individuelle, l’action publique, l’entreprise de l’année, le créateur d’entreprise de l’année, l’innovation, le sportif de l’année, l’ar-tiste de l’année, et la Victoire de la jeunesse. Trois Victoires spéciales ont été décernées : au chanteur Miossec, Breton de l’année ; à Jo Le Mer, Président du groupe morlaisien Sermeta (Victoire spéciale du jury) et à Pierre Le Bigaut (Victoire du public). La cérémonie était diffusée en direct sur Tébéo et TébéSud, les deux chaînes locales de la TNT du Groupe Télégramme.

Le Courrier Picard et le QR code de la MissMiss Picardie étant l’une des dernières qualifi ées pour le concours de Miss France, et, compte tenu de l’horaire tar-dif de l’élection ne permettant pas au journal de donner les résultats, Le Courrier Picard a tenté un pari osé, celui de faire fi gurer une Miss France en Une, dont le visage était remplacé par un QR code. Le lendemain matin, chaque lecteur pouvait fl asher le code en question et retrouver le récit fi nal du concours, qu’il n’avait pu avoir dans son jour-nal imprimé.

Dna.fr�: le choix de la rédaction intégrée

Les Dernières Nouvelles d’Alsace ont rénové leur site dna.fr, qui continue à parier sur l’information payante. Adapté aux spécifi cités de la consultation sur tablette et Smartphone, il est en “responsive design”. Jouant sur la complémentarité avec le print, il donne une meilleure visibilité à l’informa-tion de proximité par la création de 14 éditions numériques locales qui sont le pendant des éditions locales du journal papier. Alimenté par les quelque 140 journalistes des DNA, il fonctionne avec une rédaction intégrée.

Lancement d’abonnements 100�% numériqueLa République des Pyrénées vient de franchir une nouvelle étape dans son déploiement bimédia avec le lancement d’abonnements 100 % numé-rique associé à une nouvelle approche “freemium” de l’information locale (le factuel disponible gratuitement, les enrichissements réservés aux abonnés). Présent sur tous les supports print, web et mobile, La Répu-blique des Pyrénées enregistre 143 000 lecteurs LNM sur le papier et plus de 2,2 millions de visites/mois sur son environnement numérique, dont 18 % issues des réseaux sociaux.

L’ÉVOLUTION DE LA MÉTÉO PAR LE DAUPHINÉ LIBÉRÉLe Dauphiné vient de sortir un hors-série intitulé “La météo au fi l du temps dans les archives du Dauphiné Libéré”, qui propose de revisiter les informations liées à la météo de 1945 à nos jours à travers les faits majeurs qui ont marqué sa zone de diffusion.

HORS-SÉRIES MIDI ÉCOMidi Libre vient de sortir 8 éditions de son hors série Midi Éco, tiré à 200 000 exemplaires. Accompagnant les titres du groupe (Midi Libre, L’Indépendant et Centre Presse), chaque édition correspond à une zone de diffusion et évoque l’économie constructive et le “Made in

France” aux accents du Sud. Ce hors-série annuel reste performant malgré un contexte économique tendu, puisque la régie MidiMédia a enregistré un chiffre d’affaires de 375 000 euros pour ce numéro 2014.

FIERS DE NOS RÉGIONS�: “MADE IN LORRAINE” ET “MADE IN FRANCHE-COMTÉ”Le groupe réunissant L’Est Républicain, Le Républicain Lorrain et Vosges Matin a publié un nouveau supplément sur le thème très actuel du “fabriqué ici”. Essentiellement dédié aux arts de la table et à la gastronomie, ce thématique haut de gamme au format original (20 x 20 cm) a mis en valeur les entreprises régionales et locales.

NOUVELLE UNE POUR NICE MATINLe groupe Nice Matin propose une nouvelle Une à ses lecteurs : logo modifi é et plus aéré, sommaire passé à gauche, et surtout, une photo et un titre central.

Enfi n, une baseline apparaît : “Le grand quotidien du Sud-Est”.

ÇA BOUGE

Le groupe Sud Ouest étend son partenariat publicitaire avec Google

Le groupe Sud Ouest étend son partenariat publicitaire avec Google et lance dans le cadre de cet accord de nouveaux formats destinés à mettre en valeur les campagnes des annonceurs sur ses applications mobiles, tablettes et sites Internet. Au total, 70 sites et applications bénéfi cieront dès janvier 2015 de la technologie de la régie publicitaire Google DFP. Les régies publicitaires du groupe Sud Ouest pourront ainsi piloter les campagnes de leurs annonceurs sur les terminaux mobiles et fi xes.

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4 impact N°�45 JANVIER 2015

STABILO DATES

FÊTE DES GRANDS-MÈRES, MARS 2009

Pour la fête des grands-mères, Valhor nous rappelle aux valeurs sûres et sans âge de l’émotion : des fl eurs !

PÂQUES 2013Pour fêter Pâques, Ferrero apporte son soutien au Secours populaire et choisit une communication solidaire, avec

une chasse aux œufs géante dans 160 villes de France.

Avec son offre ACCESS ÉVÉNEMENT, PQR 66 propose à tous les annonceurs un tarif exceptionnel de 178 k€ nets s’ils communi-quent en pleine page quadri sur un événement calendaire.

À VENIR :

FÊTE DES GRANDS-MÈRES1ER MARS 2015

PRINTEMPS DES POÈTES7 AU 22 MARS 2015

JOURNÉE DE LA FEMME8 MARS 2015

SAINT PATRICK17 MARS 2015

PRINTEMPS20 MARS 2015

1ER AVRIL 2015

PÂQUES5 AVRIL 2015

… Toutes les dates sur demande à votre régie

Exemples de campagnes PQR 66 du 1er trimestre

EN DIRECT SUR WWW.366.FR

MA PQR À MOI

Votre PQR à vous, c’est où, quand, comment ?C’est avant tout une longue liai-son de collaboration, comme avec les Dernières Nouvelles d’Alsace, pour lesquelles je fais la chronique dominicale depuis plus de 30 ans ! C’est le journal avec lequel j’ai les liens les plus anciens et que je connais vraiment bien, pour le lire tous les jours, avec 24 heures de décalage. Mais, ma PQR, ce sont aussi Midi Libre et Ouest-France, journaux que je connais très bien aussi et qui sont liés à mes régions d’attaches familiales. Midi Libre, c’est dans les Cévennes, où se trouve la propriété de famille de ma femme. Ouest-France, édi-tion Vendée, c’est à l’île d’Yeu, où j’ai depuis longtemps une mai-son et qui est aussi un fi ef à diffé-rents niveaux – oncle, belle-sœur, neveux, enfants...

Comment résumeriez-vous à grands traits ces trois journaux ? J’apprécie beaucoup l’originalité des DNA, qui est liée à son bilin-guisme historique et à sa place en Europe. Avec une grande indépen-dance, ce journal marie très bien les nouvelles locales et nationales avec les actualités internationales. Quant à Midi L ibre , dans un contexte local animé, je note leur capacité à bien hiérarchiser l’info. Ils donnent la résonance qu’il faut aux événements locaux qui le

méritent. Ils réagissent bien aux sujets que je connais, avec cette grande diversité qui me plaît dans les éditoriaux et les chroniques. S’il y a un événement culturel qui leur plaît, ils sont capables d’en faire une page entière, très complète et bien traitée. Ouest-France, que je lis au moins huit semaines par an, c’est un jour-nal vertueux, qualifi catif assez rare pour un journal. Ses principes et son éthique se sentent dans les papiers, dont j’apprécie le ton. Je partage ses affi nités européennes et sa modération. Pour ce que je peux en juger moi-même à l’île d’Yeu, ils sont excellents et très professionnels sur la couverture locale. Avec la puissance de ce journal, cela m’intéresse particuliè-rement de voir comment ils traitent les événements. De façon générale, j’ai un côté entomologiste en vacances. Cela me nourrit de renifl er les climats à travers la PQR.

En observateur politique que vous êtes, que dire du traitement de la politique en PQR ?À Paris, c’est la politique des stra-tégies, de la tactique et des idéolo-gies. Dans la PQR, c’est la politique des personnes, des enracinements et des populations. C’est donc extrêmement différent. Quand on connaît bien les Cévennes ou l’île d’Yeu, on sait que la population

a ses traditions, ses originalités, ses inclinations politiques et ses propres équilibres, qui ne sont pas ceux du national. D’une certaine manière, entre la vie politique à Paris et la vie tout court en pro-vince, il y a autant de différences aujourd’hui qu’il y en avait entre Versailles et Saumur sous l’An-cien Régime. Le personnel poli-tique lui-même, on ne l’appréhende au national que par la télévision, quand, au local, c’est une connais-sance intime, avec même une pos-sibilité de contact direct. Le climat national correspond à la vie politique. Il prend le plus sou-vent les atours de la tragédie, alors que le climat local est contrasté, parce qu’il correspond à la vie réelle. Or, pour comprendre la vie politique, il faut connaître la vie réelle. Cette dimension populaire – au sens de la population, des Français –, c’est précieux et indis-pensable. Quand, comme moi, on a cette passion – parfois cruelle ! – de la politique, on a besoin de la PQR, précisément pour ses dimensions qui lui sont propres et exclusives.

Retrouve-t-on cette même dualité “Paris-Province” entre les positionnements éditoriaux de la PQN et de la PQR ? Qu’en dites-vous ?En réalité, la presse nationale fonc-tionne de façon circulaire. Pour relater globalement le climat poli-tique – on parle de 10 000 per-sonnes –, elle en adopte ses règles, ses codes, sa dramaturgie, son lan-gage. Elle est fi nalement plus fer-mée sur elle-même que la presse régionale, qui, elle, est plus “dans” et ouverte sur la vie. Elle fonc-tionne plus en profondeur, avec des angles beaucoup moins limi-tés qu’on pourrait le croire. C’est paradoxal et cela casse les idées reçues, mais voilà pour-quoi il existe un lien et un patrio-tisme de journal qui sont propres à la presse régionale. À ce titre, je trouve encourageant de voir qu’au-jourd’hui la représentation de la réalité donnée par la presse régio-nale est beaucoup moins dépri-mante qu’au travers de la politique nationale.

Un petit slogan ? Allez, juste un.Au journal, je dis “Bats-toi !”. Au lec-teur, “C’est pour toi, spécifique-ment pour toi.”

Propos recueillis par Emmanuel de Chevigny.

[email protected]

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MESURES D’AUDIENCE • One Global 2013/2014 Audipresse a dévoilé les résultats de la 3e vague de l’étude One Global.

• One 2013/2014 Les tout derniers chiffres de l’étude unique de mesure d’audience de

l’ensemble des familles de presse (magazines et quotidiens) viennent d’être publiés.

Retrouvez tous les résultats sur www.pqr.fr (accès gratuit, réservé aux agences et annonceurs).

MESURES D’AUDIENCE SUR CIBLES DÉCIDEURS• Audipresse Premium 2014. Les résultats de l’étude d’audience de référence menée par Audipresse sur les cibles décideurs économiques et les Français à hauts revenus. PQR 66 est la 1re marque identifi ée pour parler à cette cible, avec 74 % de pénétration.

• Les décideurs de la grande distribution (Ipsos).

• Les décideurs des collectivités territoriales (Ipsos).

MESURES DE L’EFFICACITÉ• Suivi Impact 66 : plus de 3 000 post-tests d’impact (Ifop). Base enrichie chaque année (IREP : “La persistance mémorielle” ; IREP 2009 : “Effi cacité court terme et long terme”).

• PQR-PRO : post-tests d’impact (TNS Sofres) sur la cible des décideurs en entreprise (IREP : “CAWI et décideurs”).

• PQR-SCAN : post-tests sur les ventes, marchés-tests (Consoscan, Marketing Scan…).

AUTRES INFOS SUR WWW.PQR.FRLes Unes du jour chaque matin, les études, les

standards d’impact, les tarifs, les diffusions, les événe ments, les contacts commerciaux, les créations… Accès libre et alertes.

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EDITORIAL ET POLITIQUE

ALAIN DUHAMELJournaliste, éditorialiste politique, chroniqueur, essayiste.

FÊTE DES GRANDS-MÈRES, MARS 2011

Le café Grand’Mère prend la parole à l’occasion de la fête des grands-mères et permet ainsi à Léa de souhaiter une bonne fête à Simone.