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Si nous savons tous que Réseau Ferré de France est une grande entreprise, combien d’entre nous sauraient précisément en expliquer ses activités et sa problématique communication grand public ? Cette première prise de parole en PQR 66 nous apporte la réponse. Mais Christophe Piednoël nous en dit bien plus sur cette entreprise dont les activités, fondamentalement inscrites dans la proximité, relient autant les citoyens que les territoires. Réseau Ferré de France fait partie de ces grandes entreprises que l’on croit connaître et puis, quand il s’agit d’expliquer… Christophe Piednoël : Nous sommes en France habitués à la situation historique du “grand monopole” qui réunis- sait avec SNCF les deux activités complémentaires d’opérateur de transport et de gestionnaire de réseau ferroviaire. Réseau Ferré de France (RFF) est né en 1997 dans la fou- lée du mouvement européen d’ouverture à la concur- rence et dont le grand principe général exige (Directive Européenne) de séparer les transporteurs des gestion- naires d’infrastructures. La loi a décidé du nouveau modèle français. Pour son actif, RFF a “hérité” du réseau d’infrastructure ainsi que d’une partie du patrimoine foncier précédemment déte- nus par la SNCF. RFF possède ainsi le 2 e patrimoine fon- cier de France après l’Armée. A son passif, RFF a pris dans ses comptes la dette de la SNCF (plus de 20 mil- liards d’euros en 1997), l’Etat ne pouvant porter cette charge (nous sommes à la veille de Maastricht). Aujourd’hui, avec l’Etat pour action- naire commun, SNCF et RFF agissent toutes deux en tant qu’EPIC* en l’ab- sence de liens juridiques entre elles, condition de l’impartialité vis-à-vis de tout autre opérateur étranger pré- sent, aujourd’hui ou demain, sur nos lignes. L’implication spontanée du grand public ne se porte-t-elle pas plutôt vers l’opérateur, en l’occurrence SNCF ? C. P. : En effet, les voyageurs ont du mal à comprendre et à dissocier les activités et apports respectifs des deux acteurs “gestionnaire de réseau” et “entreprise ferroviaire”. C’est pourquoi cette campagne se donne pour objectif premier de faire la pédagogie de ce qu’est RFF. Par des exemples types, nous expli- quons à grands traits comment notre activité de gestion- naire d’infrastructure ferroviaire apporte des réponses importantes et concrètes pour tous nos publics, y compris les “clients de nos clients”. Quelles sont nos missions ? “Fournisseur d’accès au transport de demain, RFF se veut un instrument exemplaire du développement durable” D’abord, gérer, rénover et moderniser le réseau existant, sachant que celui-ci en a grandement besoin. Ensuite, développer ce réseau, notamment avec le déve- loppement de lignes à grande vitesse (LGV). Enfin, valoriser l’accès à ce réseau, par la commercialisa- tion des droits d’accès (les sillons) aux différents opéra- teurs, dont la SNCF en premier lieu. RFF intervient ici en qualité de “fournisseur d’accès”, garant de l’équité entre les différents opérateurs ferroviaires concurrents. Ces missions s’inscrivent dans le contexte d’une politique massive d’investissement décidée dans le cadre du Grenelle de l’environnement. En encourageant et facili- tant le transport ferroviaire, RFF se veut un instrument exemplaire du développement durable, en répondant à des attentes tant sociales et citoyennes qu’économiques et écologiques. Nous devons pour cela répondre à la tri- ple exigence commerciale (accès à tous au réseau), tech- nique et industrielle (13 milliards d’ici 2015 pour la rénovation de l’outil de travail réseau), mais aussi écolo- gique, le train étant le mode de transport le moins consommateur de CO2. % Annonceur : EDF Dispositif PQR 66 : 3 x 1/2 page quadri Période : Août 2010 Responsable Annonceur : Anne Laure Meynial-Coumaros Agence conseil : Euro RSCG Responsable agence conseil : Guillaume Tallon Agence média : Havas Média Responsable agence média : Florence Destang LE SCORE 73 Stéphane Bern parle avec l’accent P4 strategieS & pqr Ç a bouge… Les news de la Presse Quotidienne Régionale P3 L’origine de toute chose est locale NOVEMBRE 2010#28 Suite en page 2 Depuis 1997, fournisseur d’accès au réseau ferré. Christophe Piednoël Directeur des Relations extérieures et de la Communication RFF. Un très bon score pour cette campagne EDF, très largement supérieur aux scores habituellement observés pour une communication du secteur énergie Quelques chiffres • 30 000 kms de voies. C’est le réseau ferré Français, 2 e d’Europe. Près d’un tour de la planète ! • 4 nouvelles lignes grande vitesse (LGV) auront été mises en service d’ici 2020. • Jamais la France n’a autant investi dans la rénovation depuis l’après-guerre : 2,8 milliards en 2008, 4 milliards d’euros en 2010. • RFF est passé de moins de 100 collaborateurs en 1997 à plus de 1 200 en 2010.

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Si nous savons tous que Réseau Ferré de France est une grande entreprise,combien d’entre nous sauraient précisément en expliquer ses activités et sa problématique communicationgrand public ?

Cette première prise de parole en PQR 66 nous apporte la réponse. Mais Christophe Piednoël nous en dit bienplus sur cette entreprise dont les activités, fondamentalement inscritesdans la proximité, relient autant lescitoyens que les territoires.

Réseau Ferré de France fait partie de ces grandesentreprises que l’on croit connaître et puis, quand ils’agit d’expliquer…

Christophe Piednoël : Nous sommes en France habituésà la situation historique du “grand monopole” qui réunis-sait avec SNCF les deux activités complémentairesd’opérateur de transport et de gestionnaire de réseauferroviaire.

Réseau Ferré de France (RFF) est né en 1997 dans la fou-lée du mouvement européen d’ouverture à la concur-rence et dont le grand principe général exige (DirectiveEuropéenne) de séparer les transporteurs des gestion-naires d’infrastructures.

La loi a décidé du nouveau modèle français. Pour sonactif, RFF a “hérité” du réseau d’infrastructure ainsi qued’une partie du patrimoine foncier précédemment déte-nus par la SNCF. RFF possède ainsi le 2e patrimoine fon-cier de France après l’Armée. A son passif, RFF a prisdans ses comptes la dette de la SNCF (plus de 20 mil-liards d’euros en 1997), l’Etat ne pouvant porter cettecharge (nous sommes à la veille de Maastricht).

Aujourd’hui, avec l’Etat pour action-naire commun, SNCF et RFF agissenttoutes deux en tant qu’EPIC* en l’ab-sence de liens juridiques entre elles,condition de l’impartialité vis-à-vis detout autre opérateur étranger pré-sent, aujourd’hui ou demain, sur noslignes.

L’implication spontanée du grandpublic ne se porte-t-elle pas plutôtvers l’opérateur, en l’occurrenceSNCF ?C. P. : En effet, les voyageurs ont dumal à comprendre et à dissocier lesactivités et apports respectifs desdeux acteurs “gestionnaire deréseau” et “entreprise ferroviaire”. C’est pourquoi cette campagne sedonne pour objectif premier de fairela pédagogie de ce qu’est RFF. Par des exemples types, nous expli-quons à grands traits comment notre activité de gestion-naire d’infrastructure ferroviaire apporte des réponsesimportantes et concrètes pour tous nos publics, y comprisles “clients de nos clients”. Quelles sont nos missions ?

“Fournisseur d’accès au transport de demain, RFF

se veut un instrument exemplaire du développement durable”

D’abord, gérer, rénover et moderniser le réseau existant,sachant que celui-ci en a grandement besoin.

Ensuite, développer ce réseau, notamment avec le déve-loppement de lignes à grande vitesse (LGV).

Enfin, valoriser l’accès à ce réseau, par la commercialisa-tion des droits d’accès (les sillons) aux différents opéra-teurs, dont la SNCF en premier lieu. RFF intervient ici enqualité de “fournisseur d’accès”, garant de l’équité entreles différents opérateurs ferroviaires concurrents.Ces missions s’inscrivent dans le contexte d’une politiquemassive d’investissement décidée dans le cadre duGrenelle de l’environnement. En encourageant et facili-tant le transport ferroviaire, RFF se veut un instrumentexemplaire du développement durable, en répondant àdes attentes tant sociales et citoyennes qu’économiqueset écologiques. Nous devons pour cela répondre à la tri-ple exigence commerciale (accès à tous au réseau), tech-nique et industrielle (13 milliards d’ici 2015 pour larénovation de l’outil de travail réseau), mais aussi écolo-gique, le train étant le mode de transport le moinsconsommateur de CO2.

%

Annonceur : EDFDispositif PQR 66 : 3 x 1/2 page quadriPériode : Août 2010Responsable Annonceur : Anne Laure Meynial-CoumarosAgence conseil : Euro RSCGResponsable agence conseil : Guillaume TallonAgence média : Havas MédiaResponsable agence média : Florence Destang

LE SCORE

73

Stéphane Bernparle avec l’accent P4

strategieS & pqr

Ça bouge…Les news de la PresseQuotidienne Régionale P3

L’origine de toute chose est locale

NOVEMBRE 2010#28

Suite en page 2

Depuis 1997, fournisseur d’accès

au réseau ferré.Christophe Piednoël Directeur des Relations extérieures et de laCommunication RFF.

Un très bon score pour cettecampagne EDF, très largementsupérieur aux scores habituellement observés pour une communication du secteur énergie

Quelques chiffres

• 30 000 kms de voies. C’est le réseau ferré Français, 2e

d’Europe. Près d’un tour de la planète !

• 4 nouvelles lignes grande vitesse (LGV) auront été mises enservice d’ici 2020.

• Jamais la France n’a autant investi dans la rénovation depuisl’après-guerre : 2,8 milliards en 2008, 4 milliards d’euros en 2010.

• RFF est passé de moins de 100 collaborateurs en 1997 à plusde 1 200 en 2010.

François LamotteW&Cie. Directeur associépôle publicité.

« Nous accompa-gnons la marqueRéseau Ferré de

France depuis 3 ans et il s’agit d’unecollaboration particulièrement pas-sionnante : créée il y a 10 ans, nousavons à faire à une jeune entreprisemais dotée d’un outil industrield’exception et d’un réseau dense etmaillé, auxquels chacun est atta-ché. Pour servir l’exigence demodernisation au service du déve-loppement durable, ce réseau doitévoluer, le tout sur fond d’ouverturedu marché à laconcurrence ! »« Dans un mar-ché du transportqui évolue de plus en plus vers unmodèle multimodal, le ferroviaireest en train de redevenir LE moyende transport moderne qu’il a été àson origine. Le réseau ferré estcelui qui concilie le mieux les atten-tes des décennies à venir : mobilité,économie, écologie. Vous habitezTours ? Il faut que tout soit simple,fluide et pratique pour rallierBordeaux, Paris ou même Londres.Réseau Ferré de France est le “four-nisseur d’accès” à ce réseau. »« Le socle de notre travail reposesur le double contexte de la LoiGrenelle et du Contrat de perfor-mance signé avec l’Etat en 2008. La

première phase a consisté à mettreen place tous les fondements de lamarque. La refonte du logo puis, encascade, le territoire graphique, laplateforme de marque, la présenceInternet, la charte éditoriale et demessages… Nous démarrons désormais une seconde phase, RFFétant maintenant prête pour lapublicité dans un contexte à la foisnational et multi-local. »« Le client est désormais au centrede tout, RFF est une entreprisepublique au service du public, qu’ilssoient chargeurs et entreprises defret, transporteurs et voyageursfinaux en bout de ligne. »« RFF entend assumer aujourd’huison devoir de notoriété. Cette cam-

pagne rend visi-ble les missionsde RFF au quoti-dien. Pour cela,elle donne à voir

le produit “réseau”, c’est à dire sesmissions concrètes, visibles locale-ment. Pour cela la PQR était lemédia naturel. »« Nos publics sont à l’image duréseau ferré : extrêmement maillés !Avec la puissance qu’on lui connait,le PQR 66 fait écho à la double logi-que géographique et sociologiquequi nous intéresse. Sans avoir àsegmenter ni cloisonner le propos,le discours général de la marque yest reçu et partagé par les leadersd’opinion, les décideurs locaux (quiparfois cofinancent les projets), letissu économique et social, leconsommateur final. »

verbateam

strategieS & pqr

“RFF entend assumer son devoir de notoriété”

Christian DubostMidi-Pyrénées,Réseau Ferré deFrance. Directeur régional.

« Les conseilsrégionaux, les col-lectivités territoria-

les et l’Etat sont les partenairesnaturels de Réseau Ferré deFrance. La Loi Grenelle donne uneplace encore plus importante aumode ferroviaire et renforce l’exi-gence de concertation, et plus lar-gement de dialogue suivi avec lepublic et les acteurs locaux. Celacorrespond parfaitement à notreconception des choses : la coopéra-tion est l’une de valeurs clés denotre entreprisepublique. »« Avec l’arrivéede nouveauxopérateurs, il sera de plus en plusnécessaire, pour l’utilisateur finaldu service de transport, de com-prendre qui fait quoi et d’être plei-nement inclus dans le dialogue. »« Nous sommes ici en contact avecune centaine d’entreprises ou zonesd’activités qui sont physiquement“branchées” à notre réseau ferro-viaire. Nous travaillons en directavec elles pour développer des solu-tions nouvelles et adapter ce serviced’acheminement de leur fret à leursspécificités. »« Ce volet PQR de notre campagneinstitutionnelle dans la presse estimportant pour notre notoriété et

gratifiante pour tous les collabora-teurs. »« Ce qui nous intéresse avec laPQR, c’est ce qu’elle est !Potentiellement nous travaillonsaux mêmes finalités : la pédagogiesur les rôles respectifs des acteursinstitutionnels, la mise en lumièreet le suivi des phases projet, deconcertation puis de réalisation.L’important plan de communicationque nous développons actuellementdans Sud Ouest et La Dépêche duMidi pour le GPSO* s’inscriventexactement dans cette finalité. »« Cette actualité exceptionnelleGPSO sera je l’espère un bel exem-ple du rôle que le quotidien régional

peut jouer à noscôtés sur cesenjeux d’infor-mation et depédagogie, avec

cet effet loupe qui lui permet detraiter des différentes composantesdu projet : tracés, dessertes d’ag-glomérations, etc. »« Lorsqu’un terrain n’est définitive-ment plus utile au ferroviaire, nousle cédons dans un souci de valorisa-tion, en privilégiant toujours l’intérêtgénéral, dans le cadre de projetsurbains. En 2010, les produits de tel-les cessions de terrains se sont éle-vés nationalement à 150 millions, cequi finance le renouvellement de 150km de réseau ferré… »

*Le GPSO - Grand Projet Sud-ouest - réunitdeux gros projets LGV en cours : Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne.

verbatIm

Où en est-on aujourd’hui de la concurrencedes opérateurs ferroviaires sur le territoireFrançais ?C. P. : Elle est effective sur l’activité FRET, pourlaquelle 18 % de PDM revient actuellement àdes opérateurs autres que SNCF. Une desannonces de la campagne traite de cette acti-vité particulière, sur le thème de la multi-modalité des transports qui, pour le Fret, est unaxe stratégique de travail.Pour l’activité voyageurs, la concurrence estouverte depuis janvier 2010 pour les traficsinternationaux. Les choses vont se développerprogressivement dans les années à venir. A terme, un panneau de gare ressemblera à unpanneau d’aéroport : sur telle ligne à telleheure, je voyage “sur” SNCF ou “sur” DeutschBahn par exemple !

“Demain, un panneau de gare ressemblera

à un panneau d’aéroport”Bien entendu, cette concurrence va prioritaire-ment s’installer sur des axes les plus fréquen-tés… Quant à la concurrence des trainsrégionaux (TER), elle ne viendra que dans undeuxième temps.

Un lecteur… multimodal aussiLe lecteur PQR, impliqué dans la vielocale et la société, estsouvent soucieux de l’environnement et desréponses aux attentessociales. Il est aussi leclient des services detransport de sa région,pour des petits trajetsquotidiens comme pourdes destinations élargiesà l’Europe. Enfin, il estl’administré attaché à soncadre de vie et doncimpliqué par la bonne valorisation de son patrimoine foncier local.

En tant que gestionnaire d’infrastructure ferroviaire, quelle est la posture communica-tion de RFF vis-à-vis du grand public ?C. P. : Notre activité est fondamentalement uneactivité de proximité : nos métiers s’inscriventau plus près du terrain, ils répondent à de for-tes attentes tant sociales que citoyennes, éco-nomiques qu’écologiques. L’importance et lenombre de sujets qui lient nos 12 Directionsrégionales au grand public font du dialogue etde la communication une mission à partentière de RFF. Nous nous devons d’expliquer

ce que l’on fait, don-ner à partager nosprojets et succès,donner sens et pers-pective, aussi, auxdésagréments tem-poraires qu’occasion-nent des périodes detravaux par exemple…sachant que le sujetdu train contient uneforte charge affective.

Avec cette campagne PQR 66, c’est la première fois queRFF communique réellement surle grand public.Pourquoi ce choix de la presserégionale ?

C. P. : Lorsqu’il s’agit par exemple d’informerlocalement de l’avancement d’un projet deLigne à grande vitesse, d’un chantier de sécuri-sation ou de rénovation de voie qui va tempo-rairement perturber le trafic… quel média peut,mieux que le journal régional, concerner large-ment le public, ouvrir le dialogue, générer ledébat et le faire vivre dans le temps ?

Parallèlement au volet presse nationale de lacampagne, la PQR nous permet d’intervenir làoù le débat politique est porté et débattu entrel’administré et ses élus. Nous y sommes surnotre terrain d’action : au plus près de nos par-tenaires institutionnels naturels, de nos clientsopérateurs d’aujourd’hui et de demain, et enfinde l’ensemble de nos bénéficiaires finaux indi-rects, entreprises et tous les clients du train.

La presse régionale est aussi le bon média demasse pour nous faire entendre sur les troisvolets qui, ensemble, résument notre vocationindustrielle et de service : une mobilité optimisée,à moindre coût et en limitant l’émission de CO2.

RFF va monter en puissance publicitaire, car ils’agit pour nous de répondre à une grandeattente sociale… et durable.

*Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial.

En jargon RFF

• NIMBY : Not In My Back Yard.

Se dit d’un projet RFF pour lequel le citoyen et le

consommateur sont aussi emballés que l’individu ne

l’est pas…

• NIMEY : Not In My Election Year.

Se dit d’un projet local RFF pour lequel les nuisan-

ces temporaires pour la population ne tombent pas

très bien au regard du calendrier de l’Elu…

“Ce qui nous intéresse avec la PQR, c’est ce qu’elle est !”

Propos recueillis par Verbahuit. [email protected]

ça bouge…

■ Nouvelle formule Le Courrier Picard prépare sa mue.Les lecteurs découvriront dans lesmois à venir leur quotidien dans un nouveau format tabloïd, avec une nouvelle formule,et tout en quadri. Une campagne de lancementconfiée à Nikita soutient ce projet.

■ Cap sur 2040A l’occasion de son 40 000e

numéro, l’Est Républicain s’estprojeté sur les trente prochaines années à travers diverses analyses prospectives, pour tenter de deviner le monde de 2040.

La presse quotidiennerégionale se développesur Twitter : 70 % destitres de presse quoti-dienne régionale et

départementale sont présents surle site de micro-blogging. Plus oumoins actifs, 7 quotidiens régionauxpassent la barre des 1 000 follo-wers. Les plus actifs atteignent 2 557 pour la Voix du Nord et 2 317pour Sud Ouest.

■ Lancement Midi Libre lance Midi Gourmand, un nouveau magazine consacré àl’actualité gastronomique des régions Languedoc/Roussillon et Aveyron. Imprimé à 20 000 ex, le titre démarre avec 2 numéros par an accompagnés de hors séries thématiques.

■ Sur-couverturehistorique

A l’occasion de son 20 000e numéro,la Nouvelle République a offert àses lecteurs un numéro collector. L’édition du jour est insérée dans une sur-couverture et reprend quelques Unes ayant marqué l’histoire de notre pays, depuis le 1er septembre1944. Par ailleurs, la dernière pagereproduit le premier numéro de laNR.

■ Résultats d’Etudes Les résultats intermédiaires de l’étude EPIQ 2009/2010, réaliséepar Audipresse, enregistrent une stabilité de l’audience du PQR 66à 17 139 000 lecteurs LNM. Ils montrentégalement la très forte pénétration de laPresse Quotidienne Régionale dans saglobalité puisque chaque semaine, 31 148 000 personnes sont en contactavec une marque de PQR au travers deleurs éditions print et des sites web. Les résultats complets de l’étude sontdisponibles sur pqr.org

■ Les Locaux-Moteurs Les régies Com Quotidiens et Quotidiens Associés ont lancé uneétude inédite : Les locaux-Moteurs, influence et leadership enrégions, dont les résultats ont été présentés lors d’une conférencede presse le 14 octobre.

Cette nouvelle étude quanti/quali, orchestrée par l’institut Ipsos, aété menée auprès d’une cible novatrice et originale, les LocauxMoteurs, construite à partir de critères allant bien au-delà desseuls critères socio-économiques.

L’ambition de cette étude est d’évaluer le rôle, le statut et la légiti-mité de la PQR en tant que relais d’influence auprès de ces leadersd’opinion en régions et de comparer ses atouts avec ceux desautres grands médias d’information.

Contacts : Marylène Guérard, Com Quotidiens, 01 55 38 21 35.Laure Klotchkoff, Quotidiens Associés, 01 53 96 35 67.

■ Mon Journal offert L’opération “Mon Journal offert” destinée à faire découvrir auxjeunes de 18 à 24 ans la Presse Quotidienne Régionale est recon-

duite pour cettenouvelle annéescolaire2010/2011.L’ensemble destitres de PresseQuotidienneRégionale etDépartementale

proposent 200 000 abonnements qui permettent à tout jeune de18 à 24 ans de recevoir chez lui un jour par semaine, pendant 1 an, le quotidien régional de son choix.

■ Chaque mois, l’Alsace, en association avec leclub vosgien, propose à ses lecteurs une balade dans les Vosges.Depuis l’été, le quotidien régional complète l’article papier par unvolet internet multimédia. Les lecteurs sont invités à se rendre sur la page d’accueil du site lalsace.fr via un code barre pour accéder à toute une série d’informations complémentaires comme des indications historiques, photographiques et topographiques sur la randonnée proposée.

■ Régie Télévisions Locales La régie publicitaire des télévisions en régions (RTR) est désor-mais opérationnelle. 17 télévisions locales ou régionales rejoi-gnent le groupement permettant ainsi à toutes les grandes villesde France d’être représentées. L’objectif à 3 ans est de générer unvolume de 10 millions d’euros de recettes publicitaires.

■ La Charente Libre a mis en ligne une nouvelle édition de son site www.charentelibre.fravec géolocalisation des contenus et pages pour les communes dudépartement.

■ Innovations pour Ouest France Le groupe veut lancer neuf nouvelles éditions papier en 2011,notamment dans la métropole rennaise, ce qui portera l’ensembledes éditions de 44 à 53. L’objectif est de proposer aux lecteurs unjournal toujours plus proche.

Par ailleurs, la publication sur Internet des annonces immobiliè-res ou automobiles est désormais gratuite pour les particuliers

sur les sites ouestfrance-auto.comet ouestfrance-immo.com. Enoutre, il sera possible lors du dépôtde l’annonce gratuite sur le web deprofiter de l’option de publication

dans le journal Ouest France (à partir de 8 euros selon le nombred’éditions et la durée de parution). Enfin, le quotidien lance la sérieCollections d’Arts en partenariat avec Arts magazine pour attirerses lecteurs vers l’Art avec un fascicule à la fois détaillé maisaccessible. La collection entend répondre à des questions simplessur un artiste et son œuvre.

Le Syndicat de la PresseQuotidienne Régionale lance unkiosque iPad pour les QuotidiensRégionaux. Ainsi, les possesseursd’iPad ont la possibilité d’acquérirl’édition du jour du quotidienrégional de leur choix. Ils peuvent consulter gratuite-ment les Unes de la PQR, recher-cher un titre via une carte deFrance, acheter des éditions locales, et accéder aux cheminsde fer des quotidiens pour se rendre directement à la rubriquesouhaitée. Pour bénéficier de cette offre, ilsuffit de télécharger l’application -gratuite - Presse Régionale surl’AppStore et de choisir ensuiteson quotidien régional.

Le lancement de ce nouveau kiosquebénéficie en outre d’un partenariatavec la Caisse des Dépôts etConsignations qui offre, pendant unmois, jusqu’à fin novembre, un quoti-dien de presse régionale au choix.Chaque lecteur peut ainsi bénéficierde son édition numérique gratuite-ment pendant 30 jours.Au-delà de cette période, tous lesquotidiens seront disponibles au tarifunique de 0,79 centimes le numéro.Par ailleurs, La Voix du Nord qui valancer d’ici à la fin de l’année une nou-velle application iPad enrichie avecdes fonctionnalités multimédias, vaégalement proposer à ses lecteurs departiciper à l’effort d’achat de latablette à travers une offre de rem-boursement à hauteur de 150 €.

■ Toute la PQR sur l’Ipad

Votre PQR à vous, c'est où ? Je suis né près du Parc de laTête d’Or à Lyon et n’ai pasattendu de grandir pour com-mencer mes journées endévorant du papier ! Après leProgrès des temps bambins,j’ai découvert l’Est Républicainà Nancy, où nous nous étionsinstallés, et le RépublicainLorrain pour nos passagesréguliers au Luxembourg d’oùest originaire ma mère. Plustard, j’ai redécouvert plus enprofondeur Le Progrès quandj’ai intégré l’EM Lyon.

Une anecdote avec Le Progrès ?Tout jeune étudiant, j’avaismonté “les Amis de la Maisonde France”, une petite asso-ciation royaliste qui soutenaitle comte de Paris. Un peu pro-vocateur déjà, j’envoyais descommuniqués de presse auProgrès en précisant bien êtreétudiant à l’EM Lyon. Que,dans le journal, l’image del’Ecole puisse être associée àla cause royaliste énervaitprodigieusement le Directeur :“C’est qui ce mec de 20 ansqui non seulement fait desréunions publiques plutôt qued’être en cours et qui, en plus,donne de l’école une imagepitoyable” ? Ce jeu du chat etde la souris me mettait enjoie !

En tant que journaliste, quel regard portez-vous sur la PQR ? Mon émission “Le Fou du Roi”se pose une fois par moisdans une ville de France.C’est toujours un rendez-vousd’exception, tant avec lesjournalistes qu’avec leurslecteurs. Quand je vois parexemple l’Opéra de Nancyenthousiaste et noir de monde,je me dis que la PQR faitmieux que son travail. Elle anon seulement su informermais aussi concerner, fairevenir, enthousiasmer etensuite rendre compte de l’in-térieur avec des papiers dequalité, vrais et souvent d’unegrande justesse. Il y a unaccueil et une efficacité exclu-sifs à cette forme de pressequi a décidé de porter un

regard bienveillantsur les gens et lesévénements cou-rants, sans jamaisse pincer le nezdevant quelquechose qui plait ouqui marche… Etpuis, il y a une justeplace qui est don-née au plaisir et àla futilité. Tout celaest très important àmon sens. Partoutoù nous passonsavec mon équipe,c’est la séancerituelle du décou-page des articlesqui dicte la meil-leure des conduitespour l’animation del’émission !Je suis amateur etreconnaissant dechacun des titresque je rencontre,même si LeProgrès reste montitre chouchou, etmême peut-êtrema Madeleine deProust !

Une pointe denostalgie ? Pour nous quivivons dans lerythme et lescodes parisiens, cen’est pas neutre sil’évocation de laPQR nous ramèneà une certainevision affective.C’est je pense l’ex-pression d’unmanque, on a tousbesoin d’être“PQRisés”. Il y a un an, j’ai euun plaisir tout particulier àrencontrer les lecteurs ausiège du Progrès. Evoquer cejournal, c’était immanqua-blement pour moi respirerles 1000 mots, senteurs, ima-ges et ambiances qui m’ontconstruit : La Croix Rousse,Caluire (où Jean Moulins aété arrêté), Chazay d’Azergue– là où ma famille s’est réfu-giée pendant la guerre… LaPQR fait bien plus que parlerde ses lecteurs, elle traitechaque jour de ce qui les

constitue en profondeur, dece qui jalonne et donne sensà leur vie réelle. Voilà com-ment chacun est amené unjour où l’autre à découper etgarder un article qui l’a tou-ché, comme une trace pré-cieuse de son histoire.

Un petit slogan pour finir ?Allez, juste un… “C’est arrivé près de chezvous”. Il n’y pas le fracas et letumulte du monde d’un côté

et une vie paisible fantasméede l’autre. Qu’est-ce que celaveut dire ? La PQR ne met pasla poussière sous le tapis ;elle nous rappelle que toutarrive près de chez nous, toutnous concerne. C’est pourcela que la lecture d’un quoti-dien reste LA colonne verté-brale du citoyen…Propos recueillis par Verbahuit.

Emmanuel de Chevigny.

[email protected]

• Semaine de la SolidaritéInternationale 13 au 21 novembre 2010

• Semaine de l’Emploi des Handicapés 15 au 21 novembre 2010

• Journée Internationaledes Droits de l’Enfant20 novembre 2010

• Semaine de laRéduction des Déchets20 au 28 novembre 2010

• Noël 25 décembre 2010

• Jour de l’An 1er janvier 2011

…Toutes les dates sur demande à votre régie.

Décembre 2009 Fêtes de fin d’année : Les Arts de la Tablesaisissent l’occasiondes Fêtes de find’année pour communiquer surleurs produits etrappeler que la vaisselle, c’estcomme la mode,c’est bien quand ça change !

stabilo dates

ma pqr a moi

Stéphane Bern Journaliste, homme de radio et de télévision.

Lui, c’est Lyon

novembre 200913e Semaine de l’Emploi desHandicapés :A cette occasion, le Crédit Agricolecommunique sur l’engagement de sescaisses régionales demener une politiquevolontariste de recrutement, d’intégration et de formation des collabo-rateurs handicapés.

Décembre 2009Noël : Sephora s’habilled’or et de paillettespour les fêtes deNoël et proposetoute une gammede cadeaux entièrement “gold” !

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Mesures d’audience et média marchés

• Audipresse PREMIUM 2010. Les toutpremiers chiffres de la nouvelle étuded’audience de référence menée parAudipresse auprès des populationsACTIV (Décideurs Économiques) et EASY (Foyers à haut pouvoir d’achat).PQR 66 touche 2/3 de ces populationschaque semaine.

• EPIQ 2009-2010. Les derniers chiffresd’audience du PQR 66, de la PQN, de laPQG et de la PHR (accès gratuit, réservéaux agences & annonceurs). Tendance àla stabilité pour PQR 66.

• EPIQ 2007-2009 (cumul – 75 000 itw).Tous les chiffres d’audience et lescartographies associées de 40 titres et19 groupes de PQR.

Mesures d’audience sur cibles Décideurs

• Les Décideurs de la Grande Distribution(Ipsos).

• Les Décideurs des CollectivitésTerritoriales (Ipsos).

Mesures de l’efficacité

• Suivi Impact 66 : plus de 3000 post-testsd’impact (IFOP). Base enrichie chaqueannée (IREP : “la PersistanceMémorielle” ; IREP 2009 : “Efficacitécourt terme et long terme”).

• PQR-PRO : post-tests d’impact (TNSSofrès) sur la cible des décideurs enentreprise (IREP : “CAWI & décideurs”).

• PQR-SCAN : post-tests sur les ventes,marchés tests (Consoscan, MarketingScan…).

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