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L ’Action Universitaire - page 1 l’Action UNIversitaire Le journal de l’Union Nationale Interuniversitaire nouvelle formule - avril 2012 - 4 euros Adresse à la droite mousquetaire Le choix que chacun d'entre-nous fera le 6 mai prochain engagera l'avenir de notre pays. Ce sera soit la poursuite avec Nicolas Sarkozy, d'une politique courageuse qui permettra à la France de tenir son rang dans le concert des nations tout en restant fidèle à ses valeurs historiques, soit les Français se laisseront glisser sur la voie tracée par Fran- çois Hollande et ses alliés Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly, celle de la facilité, de la dépense publique, d’une fiscalité confisca- toire, des promesses faites à crédit, du renoncement, du corpora- tisme, du communautarisme, du vote des étrangers et de la dilution de la France. A l'UNI, notre choix est fait depuis longtemps, parce que ga- gner contre la gauche n'est pas un souhait mais un devoir histo- rique, comme le rappelle ce très beau texte que Denis Tillinac a écrit et présenté aux militants de l'UNI en février dernier. Cette adresse aux mousquetaires de la droite s'adresse à chacun d'entre-vous. Nous ne sommes pas du genre à nous défiler de- vant notre devoir. Dans les prochains jours, nous devrons re- doubler de détermination et d'efforts pour convaincre les Français de ne pas se tromper de voie. Comme le proclame la devise inscrite sur les cartes d’adhérent de l’UNI : "La victoire ne nous est pas offerte, mais elle est à la portée de nos efforts et de notre volonté". Olivier Vial En France, depuis la Libération, le ciel des idées est enténébré par une vision de l'homme qu'en- tretient le monopole de la pensée de gauche dans les sphères pédagogiques, médiatiques, éditoriales et mon- daines. Vous êtes bien placés pour en connaître les pesanteurs à l'université, où jusqu'à Mai 68 régnait un stalinisme de béton armé. Il fut relayé par un marxo-freudisme à la sauce trotskiste, castriste ou maoïste jusqu'au recy- clage par Mitterrand du gaucho manichéen en un bobo cynique, hédoniste et nihiliste. Aujourd'hui la gauche s'affiche en démocrate rose fran- gée de vert mais le rouge continue d'affleurer ici ou là: dans les cryptes de son inconscient, il y a toujours un Marat, un Robespierre ou un Saint-Just pour envoyer un Malesherbes, un Condorcet, un Chénier, un Dan- ton même à l'échafaud. Toujours un Lazare Carnot pour exterminer des rebelles : nous sommes tous des Vendéens potentiels. Le Hollande le plus tempéré par les jeux politiciens est toujours flanqué de commissaires politiques : Joly, Mé- lenchon, les trotskystes de service, les alter-mondialistes - et toujours s'embusque un délateur maquillé en jour- Edito

Action Universitaire avril 2012

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Le dernier numéro de l'action universitaire - spéciale 2ème tour des présidentielles. Tribune de Denis Tillinac - adresse à la droite Mousquetaire.

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Page 1: Action Universitaire avril 2012

L ’Action Universitaire - page 1

l’Action

UNIversitaire Le journal de l’Union Nationale Interuniversitaire

nouvelle formule - avril 2012 - 4 euros

Adresse à la droite mousquetaireLe choix que chacun d'entre-nous fera le 6 mai prochainengagera l'avenir de notre pays. Ce sera soit la poursuiteavec Nicolas Sarkozy, d'une politique courageuse quipermettra à la France de tenir son rang dans le concertdes nations tout en restant fidèle à ses valeurs historiques,

soit les Français se laisseront glisser sur la voie tracée par Fran-çois Hollande et ses alliés Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly, cellede la facilité, de la dépense publique, d’une fiscalité confisca-toire, des promesses faites à crédit, du renoncement, du corpora-tisme, du communautarisme, du vote des étrangers et de ladilution de la France.

A l'UNI, notre choix est fait depuis longtemps, parce que ga-gner contre la gauche n'est pas un souhait mais un devoir histo-rique, comme le rappelle ce très beau texte que Denis Tillinac aécrit et présenté aux militants de l'UNI en février dernier.Cette adresse aux mousquetaires de la droite s'adresse à chacund'entre-vous. Nous ne sommes pas du genre à nous défiler de-vant notre devoir. Dans les prochains jours, nous devrons re-doubler de détermination et d'efforts pour convaincre lesFrançais de ne pas se tromper de voie.

Comme le proclame la devise inscrite sur les cartes d’adhérentde l’UNI : "La victoire ne nous est pas offerte, mais elle est à laportée de nos efforts et de notre volonté".

Olivier Vial

En France, depuis la Libération, le ciel desidées est enténébré par une vision de l'homme qu'en-tretient le monopole de la pensée de gauche dans lessphères pédagogiques, médiatiques, éditoriales et mon-daines.

Vous êtes bien placés pour en connaître les pesanteursà l'université, où jusqu'à Mai 68 régnait un stalinismede béton armé. Il fut relayé par un marxo-freudisme àla sauce trotskiste, castriste ou maoïste jusqu'au recy-clage par Mitterrand du gaucho manichéen en un bobocynique, hédoniste et nihiliste.

Aujourd'hui la gauche s'affiche en démocrate rose fran-gée de vert mais le rouge continue d'affleurer ici ou là:dans les cryptes de son inconscient, il y a toujours unMarat, un Robespierre ou un Saint-Just pour envoyerun Malesherbes, un Condorcet, un Chénier, un Dan-ton même à l'échafaud. Toujours un Lazare Carnotpour exterminer des rebelles : nous sommes tous desVendéens potentiels.

Le Hollande le plus tempéré par les jeux politiciens esttoujours flanqué de commissaires politiques : Joly, Mé-lenchon, les trotskystes de service, les alter-mondialistes- et toujours s'embusque un délateur maquillé en jour-

Ed

ito

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naliste pour traquer l'infi-dèle. Toujours, resurgitdans l'ombre d'un chefanodin, mais avec son avalau moins implicite, cetteinquisition médiévale quivoue l'insoumis aux enfersdu « réac ».

Ce mot « réac » a été forgépar le cléricalisme de

gauche pour néantiser quiconque refuse la cloture dans sonEmpire du Bien. Le réac, c'est vous, c'est moi. Nul n'est àl'abri de la diabolisation, et si « réac » ne suffit pas, on vousdécretera « facho ».

Mieux vaudrait en rire si l'Histoire ne nous avait signalé lesrisques de miradors et de barbelés quand des idéologuess'avisent de socialiser l'homme dans toutes ses instances endécrétant son âme interdite de cité.

En France, la gauche a des tentations liberticides récurrentesdepuis la Convention, c'est sa tare originelle. En France etseulement en France, le mot socialisme, en dépit de ses lu-gubres connotations historiques - le national-socialisme,l'union des républiques soviétiques socialistes - et de ses ava-tars contemporains - le socialisme de la Corée du Nord, lesocialisme de Cuba - ce mot dont ManuelValls avait vainement souhaité la mise aurebut, ce mot a toujours des relents de to-talitarisme. Il faut le savoir, il vaut mieuxs'en méfier.

L'avantage du monopole de lagauche, c'est d'avoir engendré par réactiondes générations de dissidents armés de leurcourage et de leur ironie. Vous, entre autres,puisque le mot « droite » ne vous fait pas peur. En osant lerevendiquer, vous vous inscrivez dans un sillage de fron-deurs, de factieux et de malicieux - le sillage empanaché desMousquetaires et de Cyrano, celui des « hussards » à laBlondin mais aussi de Aron et de ses disciples qui du tempsde la dictature sartrienne sur la rive gauche de la Seine onteu le courage de défendre le monde libre contre les com-munistes, leurs fondés de pouvoir à l'université et leur do-mesticité innombrable dans la presse.

De cette dictature longue et pesante, on ne sache pas queHessel se soit jamais indigné. C'était pourtant sa généra-tion. Vous êtes peu ou prou l' « armée des ombres » de Kes-sel entre les mailles de la France « officielle », c'est votrehonneur car en France le droitier n'est jamais du coté dumanche. En France il y a péril à être de droite, et rien demoins simple qu'une conscience qui se sent de ce bord.

La gauche possède une dogmatique : l'homme nouveauselon la norme socialiste doit être cosmopolite, interchan-geable et androgyne. L'indifférenciation est la finalité, le ra-tiboisage par le bas, le moyen.

La gauche possède une armada de figures tutélaires, presquetoujours des politiques, de Danton ou Robespierre à Blumou Thorez en passant par Guesde, Blanqui, Gambetta ouJaurès. Elle possède son langage (« les justes revendicationsdes travailleurs »), sa liturgie (les manifs, les congrés) seslieux sacrés (le mur des Fédérés). Rien de tel à droite, et tantmieux. Pas de cléricalisme, pas de credo alternatif à celui dela gauche.

Nous sommes les incrédules de son approche sommaire etréductrice des réalités. Nos figures symboliques sont rare-ment des politiques. Nous préférons des aventuriers fas-tueux, des héros de légende ou des plumes enchantées :Roland à Roncevaux, Jeanne d'Arc à Orléans, Bayard à Ma-rignan, d'Artagnan, Lupin, Mermoz, St Ex, la môme Piaf, Gabin, Tintin.

Mais aussi Chateaubriand ou Tocqueville. Citer ces deuxécrivains, c'est illustrer la complexité de la galaxie droitière.Chacun de nous a ses propres références, ses nostalgies, sesallergies. Chacun de nous a ses raisons intimes de refuser le

credo de la gauche, tantôt métaphysiques,tantôt morales, tantôt esthétiques. Souventles trois ensemble mais pas toujours, autourdes mêmes thèmes ou sur le même tempo.

Chacun de nous cultive à sa façon les vertuscardinales que la gauche méprise ou dé-daigne : le sens de l'honneur, la fierté del'héritage, le culte de l'intériorité. J'ajoute-rais volontiers la liberté de l'esprit, dont la

gauche se targue indûment car elle la baillonne sans ver-gogne quand sa dogmatique est piégée.

Eric Zemmour a payé cher en monnaie de discrédit pour lesavoir, il a même été condamné en épilogue à cet absurdeprocès politique où j'ai cru devoir témoigner en sa faveur.

Aucun corpus doctrinal, ne nous aligne en rangspar deux au pas de l'oie. Nous refusons juste d'être socialisésselon une approche, celle des soi-disant Lumières, qui ré-duit l'humain aux acquets de fonctionalités, avec la com-plicité des soi-disant sciences humaines, cette imposturemajeure des deux derniers siècles.

Nos connivences s'expriment en postures d'ironie ou dedéfi, parfois lourdes de mélancolie, toujours avec le senti-ment d'être incompris, car nos consciences ne sont pas ti-

Adresse à la droite mousquetaire

Denis TillinacEcrivain, éditeur et journa-liste. Auteur, notamment, de LeVenin de la mélancolie, RueCorneille, Le bonheur à Souil-lac, Spleen en Corrèze, le dic-tionnaire amoureux de laFrance....

L ’Action Universitaire - page 2

Chacun de nous cultive àsa façon les vertus cardi-nales que la gauche mé-prise ou dédaigne : le sensde l'honneur, la fierté del'héritage, le culte de l'in-tériorité…

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Directeur de la publication : Olivier Vial

Rédactrice en chef adjointe :

Inès Charles-Lavauzelle

Imprimé par nos soins - second trimestre 2012

Une publication de l’UNI -

34, rue Emile Landrin -

92100 Boulogne -

tél : 01.78.16.40.30 - fax. :

01.78.16.40.31

L’Action

UNIversitaire

Les Superzéros

rées au cordeau du rationalisme. Nous sommes sujets au doute, sensibles à lafluidité et aux ambivalences du réel - et chacun de nous sait qu'aucune droiterépertoriée ne peut faire miroiter l'intégralité de ses aspirations.

Cependant nous savons tous ce qui nous attend si nous ne résistons pas.

La « repentance » que la gauche exige, c'est une culture de la haine desoi et du reniement. Nous refusons un tel suicide collectif.

Le multi-culturalisme que la gauche promeut, c'est la négation de notreidentité de français, d'européens, d'occidentaux - d'héritiers de Jérusalem,d'Athènes et de Rome. C'est aussi la mort de l'altérité et de la frontière intime.Nous refusons ce cosmopolitisme qui ferait de la France un agrégat de com-munautés aigrement rivales dans un open-space sans mémoire. Il sonnerait leglas de nos attaches culturelles les plus profondes et ferait peser sur notre des-cendance la menace d'une désintégration du corps social.

L'égalitarisme dogmatique que la gauche revendique est une contrefa-çon du sens de la justice et l'avènement d'une société de fonctionnaires nouspromettrait le sort de l'Espagne au XVIIIe siècle : un pays sous-développé. Nousrefusons la décadence qui résulterait inéluctablement d'une politique d'assis-tanat.

Le féminisme made in USA et le militantisme « gay » de la gaucheconspirent à l'instauration d'un androgynat, selon cette logique de l'indiffé-rencié qui récuse l'altérité des genres. Pour nous, un homme n'est pas unefemme, une paire n'est pas un couple et dans une cité civilisée, l'individu n'apas tous les droits, il doit prendre en compte son héritage et sa postérité. Nous refusons l'utopie sinistre d'une société dont les égos seraient à la fois

souverains, déracinés, insatiables et interchangeables. Un monde sans altéritéoù le même serait réduit à ne dialoguer qu'avec soi dans le miroir terni d'unnarcissisme barbare.

Ce à quoi nous aspirons tous, plus ou moins consciemment, c'estl'émergence d'une nouvelle élite. J'ose dire : d'une chevalerie des âmes. Vous,demain peut-être. Une élite chevaleresque émancipée de l'argent et de la noto-riété médiatique - présentement les seules sources d'un pouvoir que plus per-sonne ne respecte et pour cause. Une élite qui préconisera le sens de la mémoire,de l'altitude, du recueillement - pour conjurer l'effrayante prophétie d'Huxleydans son « Meilleur des mondes ».

Il vous faudra du temps, du courage, de la lucidité, du repli dans desthébaïdes. Il faudra apprendre à se ressourcer pour qu'advienne un printempsdes âmes. Ce sera votre tâche historique.

Pour l'heure, il faut aller au charbon, comme on dit dans les milieuxrugbystiques quand le paquet d'avants adverse promet de la castagne. La gauchefrançaise nous promet pire : son mépris, notre marginalisation. Réagissons !

Adresse à la droite mousquetaire

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La « repentance » que la gauche exige, c'est une culture de lahaine de soi et du reniement. Nous refusons un tel suicide collectif.

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La réforme fiscale vue par Hollande et Mélenchon

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Adresse à la droite mousquetaire

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Contre-attaquons avec panache et dans l'allégresse ! Ici, dans ce templede la représentation nationale, la droite est encore majoritaire.

Oh, nous savons bien, hélas, que cette droite est rarement chevaleresque.Souvent elle nous déçoit et même nous exaspère par sa soumission auxprésupposés de ses adversaires. On dirait qu'elle a peur de l'ombre portéede ce moralisme de gauche qui pourtant est agonisant. On la voudraitplus enjouée, moins techno et plus franche du collier. Le moment venuil vous incombera de l'aiguillonner, et même de la prendre de front sivraiment elle s'avère trop pusillanime.

Mais il importe au préalable qu'elle reste majoritaire le printemps pro-chain. Il importe que Nicolas Sarkozy, puisse rester cinq ans de plus àl'Élysée. Sa défaite sonnerait le glas des velléités de remise à niveau dupays qu'il a su animer. Son tempérament, sa réactivité, son audace, sonexpérience le qualifient pour affronter les vents mauvais de l'Histoiresans que la France soit marginalisée ou anémiée.

On lui doit des réformes courageuses - car impopulaires et une pédagogiequi a rendu nos compatriotes un peu plus conscients des enjeux géo-po-litiques et macro-économiques. J'ai soutenu mon ami et compatrioteJacques Chirac en 1995 et en 2002 sans aucune réserve contre le candidatdes socialistes et je ne l'ai jamais regretté, même si certains de ses choixont pu me désorienter. J'ai soutenu en 2007 et je soutiens Nicolas Sar-kozy, également sans réserve, même si j'ai pu pareillement déplorer cer-taines initiatives, et plus encore certaines nominations. Elles m'ontbeaucoup déplu mais elles ne portaient pas sur l'essentiel.

Dans la tourmente d'une crise mondiale, le cap aura été le bon et la ré-élection de Sarkozy est une nécessité impérieuse. En tant que corrézienje connais Hollande. C'est une personnalité estimable qui m'inspire dela sympathie. Mais peu importe : il est le candidat d'un parti de bobossans âme qui s'est signalé par son intolérance, son pharisaïsme, sa déma-gogie et sa soumission aveugle à l'air du temps.

Si Hollande atteint le second tour, il sera le candidat de Mélenchon,d'Eva Joly et de deux trotzkyistes. Ces idéologues le tiendront en laissecar il devra souscrire des alliances avec eux. Ça promet des tractationspeu claires, des concessions inavouées et une cacophonie dont on se gaus-sera à l'étranger. Quand les idéologues s'emparent du pouvoir, ils font lachasse aux sorcières, l'ambiance s'alourdit, la France perd son humour,sa jovialité, sa personnalité pour tout dire.

Avec une nouvelle cure d'assistanat - ou du « care » cher à Mme Aubry,elle se réduirait aux tristes acquets d'un gardiennage « socio-cul » depuisla crèche jusqu'à la maison de retraite. La France mérite mieux. Si la bi-goterie rose, rouge et verte fait la loi, les idées printanières auront du malà fleurir, on s'ennuyera énormément au pays de Rabelais, il faudra se ra-battre sur les chansonniers pour rire à notre aise et encore, ils risquent lamise à l'index dans les prétoires de Mme Joly. Car si Hollande devientnotre président, cette dame peut être ministre : on n'aura plus de nu-cléaire mais il faudra aller aux abris. La seule évocation d'un tel Fukus-hima politique fait froid dans le dos. Supposons qu'Hollande s'endébarrasse. Il aura Duflot dans les pattes, et derrière son gentil minois sedissimule une idéologue ultra, bien plus dangereuse car plus rusée.

Les campagnes

Cette affiche intègre notamment le panneau«En 2012, interdit de tourner à gauche» dé-cliné également sous forme de pins. Vouspouvez en commander dans ce numéro.

Rappelons que le département le plus endettéde France, la Corrèze, est géré par un certain

François Hollande.

L’UNI avec les affiches ci-dessousdu Parti

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Adresse à la droite mousquetaire

L ’Action Universitaire - page 5

Il faut réélire Sarkozy au scrutin présidentiel, sans oublier le lé-gislatif qui interviendra dans la foulée. Entre 1997 et 2002, après lamalencontreuse dissolution et la défaite subséquente, Chirac a tenu avecdignité la barre sur la scène internationale, mais c'est Jospin qui a gou-verné la France et nous en payons encore l'addition en perte de compéti-tivité, en démoralisation du corps social et en temps gaspillé pour leredressement des comptes, malgré quelques privatisations opportunesd'un certain Strauss-Kahn. Lui, les ténors socialistes l'ont balayé dans les« poubelles de l'Histoire », comme disait Lenine, après lui avoir fait ladanse du ventre pour qu'il soit candidat, en toute connaissance de sa per-sonnalité. Vous aurez le droit de rappeler son deal avec Madame Aubry,ou d'évoquer les moeurs de série B de leurs amis politiques dans le Pas-de-Calais ou les Bouches-du-Rhône, si un de vos copains de fac socialistes'avisait de dégainer la morale.

Vous devrez surtout rappeler vos copains indécis ou blasés auxréalités politiques. Car si par mégarde les électeurs imposaient à la Franceune nouvelle cohabitation, c'est Mme Aubry qui la gouvernerait, elle aperdu les primaires mais elle a gardé le parti. À bon entendeur...

Pour vous, pour nous, l'heure est au combat. Il n'épuisera pas lesens que vous donnez à votre engagement, chacun avec son coeur et sasensibilité. La victoire ne suffira pas à redresser la France sur le plan men-tal, intellectuel et moral. Tout est à refonder pour que renaisse l'espérancedans ce vieux pays pris en otage par un nihilisme qui ne lui ressemble pas.Je le répète : ce sera la tâche historique de votre génération d'en finir avecle conformisme qui depuis plus d'un demi-siècle met la liberté de l'espriten berne.

Ne manquez pas ce rendez-vous avec l'Histoire. Il sera infinimentplus facile, si au printemps prochain Nicolas Sarkozy reste aux com-mandes de la France, avec une majorité de députés pour soutenir son ac-tion. Dans ces moments cruciaux, les états d'âme ne sont plus de mise. Ilfaut refaire le beau serment des Mousquetaires de Dumas sur la place desVosges : “tous pour un, un pour tous”.

Pour aller à contre courant, ne plus se laisser intoxiquer par la pub et lesmédias, ne plus chercher d'exutoire dans la drogue et les relations vir-tuelles, Denis Tillinac incite les jeunes à être inactuels, à renouer avec desvaleurs anciennes comme l'honneur, le ludisme, la gratuité, l'intime, l'hu-mour, la discrétion et l'aventure.

Denis Tillinac, Considérations inactuelles, édition Plon, 151 pages, 16 €

en cours

Alors que le candidat socialiste nous annoncerééquilibrer les comptes publics en augmentantde 60 000 le nombre de fonctionnaires ; enstoppant le non remplacement d’un fonction-naire sur deux, en annoncant la création d’unenouvelle allocation dite « d’autonomie » pourles jeunes.Que dire de plus, si ce n’est « Si c’estdémago, c’est sociolo ! »

dénonce l’hérésie économique socialiste

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Jeannette Bougrab et Olivier Vialau printemps des jeunes de l’UMP

Council meeting de l‘EDS àMarseille

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L’ école, malade de l’égalitarismeAu fil des années, l’école s’est éloi-gnée de sa mission essentielle, latransmission des savoirs, pour selaisser enrégimenter au servicede l’égalité. L’égalité est, ainsi,devenue le mètre étalon à partirduquel on construit et évaluetoutes nos politiques éduca-tives.

Pour atteindre cet objectif, lesavoir a été sciemment dis-crédité, car, depuis Bour-dieu, il est soupçonné d’êtrel’outil de domination de labourgeoisie. Des généra-

tions d’enseignants ont, ainsi, été conditionnéesà ne pas ennuyer les élèves avec des connaissances ou des règlesrétrogrades, comme celles de la grammaire.

Comment s’étonner que, dans ces conditions, le niveau desélèves français baisse régulièrement, que l’autorité des ensei-gnants soit, de plus en plus souvent, contestée et que ces derniersdoutent de leur vocation ?

L’égalitarisme, le point clivant entre la gauche et la droite.

C’est afin de peser dans le débat présidentiel que l’UNI a publiécet essai. Cet objectif a doublement été atteint puisque les thèsesprésentées dans ce livre ont été reprises dans les médias et queplus de 12 000 personnes les ont consultées sur le site ordon-nance2012.fr.

Au-delà de ce succès d’audience, nous avons surtout été heureuxde constater que Nicolas Sarkozy partageait notre rejet de l’éga-litarisme. Il est allé jusqu’à reprendre sept de nos propositionscomme le développement de l’autonomie des établissements,notamment en matière de recrutement et de gestion des res-sources humaines, la mise en place de groupes de niveau, la di-versification des parcours de formation dès la classe de 4ème, lemaintien des notations, la possibilité offerte aux enseignants detravailler plus pour gagner plus …

De l’autre côté de l’échiquier, la gauche, François Hollande entête, assigne à l’école, comme le proclame le texte sur l’égalitéréelle adopté par le parti socialiste en décembre 2011, celui derenforcer coûte que coûte l’égalité. Aucune réforme de fond n’estproposée. Pour le clan Hollande, il suffit de saupoudrer à lagrosse cuillère des moyens supplémentaires et des postes defaçon à acheter la bienveillance des syndicats. Notre école méritemieux !

L’école, malade de l’égalitarisme dans la presse :

Au lendemain du discours de Nicolas Sarkozy sur l’édu-cation, Emmanuel Davidenkoff a reçu Olivier Vial, di-recteur du CERU et président de l’UNI, pour parler dulivre "L’école malade de l’égalitarisme" et des propositions

du président de la République.

Olivier Vial, directeur du CERU était l’invité de l’émis-sion “rue des écoles” pour évoquer les projets des candi-dats à la présidentielle en matière d’éducation avec lesreprésentants de trois autres laboratoires d’idées : Lau-

rent Bigorgne, Directeur de l’Institut Montaigne, Willy Pelletier, So-ciologue à l’Université de Picardie, coordinateur général de laFondation Copernic.

Valeurs actuelles a publié un entretien avec Inès Charles-Lavauzelle, directeur des études du CERU et co-auteurde "L’école malade de l’égalitarisme".

Café politique sur le livre “L’école, malade de l’égalitarisme”

Page 7: Action Universitaire avril 2012

Des nouvelles de l’UNI

Convergence L’UNI remercie l’ensemble desintervenants qui ont participéà la XXVIIIème convergencede l’UNI :

Jean-François CopéSecrétaire général de l’UMP

Laurent WauquiezMinistre de l’Enseignement

superieur et de laRecherche

Philippe Stoffel-Munck

Vice-président de l’UNIProfesseur à Paris I

Agnès Verdier-MoliniéDirecteur de la fondation

IFRAP

Chantal DelsolProfesseur, membre de l’Institut

Denis TillinacEcrivain

Bruno BeschizzaConseiller régional

Jacques RougeotPrésident du comité d’honneur de

l’UNI

Hervé MartionAncien ministre, député

Claude GuéantMinistre de l’intérieur et de

l’Outre-Mer

Gérard LonguetMinistre de la Défense et des

anciens combattants

En 2012, les jeunes s’apprê-tent à voter plus à droite queleurs parentsLa jeunesse a longtemps accordétrès majoritairement ses suffrages à

la gauche. Le diffé-rentiel entre le votedes jeunes et celuide l’ensemble desFrançais fut souventsupérieur à 10points. Or, François Hol-lande, comme lagauche dans sonensemble, ne bé-néficie plus du

soutien de la jeunesse, comme le démontre ladernière note du CERU disponiblesur le site www.ceru.fr

6 mai 2012

Deuxième tourde l’élection

présidentielle

Tous les deux ans les universités organisent des électionspour renouveler les membres de leurs trois conseils cen-traux (le Conseil d’administration (CA), le Conseil desétudes et de la vie universitaire (CEVU) et le Conseilscientifique (CS)). A cette occasion, les étudiants dechaque université sont invités à élire leurs représentants.Un premier bilan réalisé mi-mars atteste d’une percée de ladroite sur les campus.Par rapport aux précédents scrutins, le Mouvement desEtudiants (MET), branche étudiante de l’UNI, a progresséen nombre d’élus de + 42,5 %. En effet, alors qu’à la mêmepériode le MET avait obtenu 54 élus, il en comptabiliseactuellement 77. Dans certaines universités comme àNîmes (60 % des voix) où en Loraine, les listes du METont réussi à battre celles de l’UNEF. Cette progression setraduit notamment par une meilleure implantation duMET dans les CA.Loin de l’idée reçue d’une jeunesse condamnée à voter àgauche, les bons résultats enregistrés par le MET témoi-gnent de l’accueil de plus en plus positif que ses proposi-tions (renforcement de l’orientation active, rapprochementUniversités/Entreprises, lutte contre les blocages) et ses va-leurs (liberté d’étudier, reconnaissance du mérite, promo-tion de l’excellence) rencontrent auprès des étudiants.

Ag

en

da

10 et 17 juin

Premier et deuxièmetour des élections

législatives

6 Juillet

Elections des repré-sentants étudiants

au CNESER

Retrouvez toutes les actus dela campagne (dâtes de meetings, programme...) sur www.etudiantsavecsarkozy.fr

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Percée de la droite sur les campus

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L’Action

UNIversitaire34 rue Emile landrin 92100 BoulogneTel : 01.78.16.40.30 Fax : 01.78.16.40.31

Vos réglements sont à faire par chèque à l ’ordre de l ’UNI

Ah ! Laissez-nous respirer !Contre la censure des bien-pensants.

Pr. Jacques Rougeot

L’école, malade de l’égalitarsime.

Olivier Vial etInès Charles-Lavauzelle

Nom :....................................................................................................... Prénom : ............................................................................................................................................................

Adresse : ..................................................................................................................................................................................................................................................................................

......................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Code postal : .......................................................................... Ville : .................................................................................................................................................................................

Tel : ..............................................................................................E-Mail : ..........................................................................................................................................................................

1 Désire signer la pétition de l’UNI contre la violence de l’extreme gauche et pour la modification de la loi.1 Désire souscrire un abonnement à l’Action Universitaire nouvelle formule (11 numéros) - 30 euros

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Pin’s “Interditde tourner àgauche”

En campagne Pétition contre la violence de l’extreme gauche dans les campus

Mardi 3 avril, Antoine Diers, prési-dent du MET, branche étudiante de l’UNI, est roué de couppar une dizaine de militants d’extrême-gauche alors qu’il parti-cipait à des élections étudiantes sur le site Tolbiac de l’universitéParis 1. Grièvement blessé, il fut évacué par les pompiers. Lapolice appelée sur place ne put rien faire ; les nervis d’extrême-gauche ayant trouvé refuge à l’intérieur de l’université, bénéfi-ciant ainsi de la protection de la "franchise universitaire". Cettetradition universitaire, remontant au moyen-âge, fait du terri-toire de l’université un territoire à part. Les forces de l’ordre nepeuvent en conséquence entrer sur les campus que sur réquisi-tion du président de l’université. Or, ce jour là, le président del’université Paris 1, ancien directeur de cabinet de François Mit-terrand, était opportunément en réunion.

De même, à Lyon, plusieurs membre du Front de Gauche s’ensont violemment pris à des étudiants qui avaient refusé de pren-dre leurs tracts. Après s’être dissimulé le visage, les militantsd’extrême-gauche ont suivi les étudiants jusque dans un caféproche du campus et les ont agressés avec des manches de dra-peau et des chaises. La police a interpellé certains des responsa-bles de cette agression, dont Andréa Kotarac, responsablenational des jeunes du Front de Gauche.Ces violences, pourtant quotidiennes, ne suscitent aucunecondamnation de la part de la gauche. Où sont les condamna-tions et les réactions indignées de Jean-Luc Mélenchon face auxagissements de ses supporters ? Qui a entendu François Hol-lande, ou même un responsable socialiste, condamner cetteflambée de violences ?

Face à cette indignation à géométrie variable qui illustre parfaitement l’hyprocriosie de la gauche prêt à cautionner les pires vio-lences et le sectarisme le plus absolu tant que ces pratiques viennent de son camps, réagissons. Aidez-nous à faire pression sur lesprésidents d’universités pour obtenir l’exclusion de ces individus ! Aidez-nous à faire changer le droit, en supprimant le principede la franchise universitaire qui transforme certaines de nos universités en refuges pour les pires des extrémistes.

Signez la pétition pour demander l’exlusion des auteurs des violences et une modification de laloi pour faciliter l’intervention de la police sur les campus en remplissant le coupon ci-dessous.

Va-t-on laisser l’extrême-gauche agir en toute impunité ?