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édito Nous vous souhaitons à toutes et à tous une bonne année 2009. Sur le plan politique, cette année sera décisive pour le sursaut de la gauche. En effet, si les Français réclament, dans leur grande majorité, un changement en profondeur face à la crise du système capitaliste financier et transnatio- nal, ils s'interrogent sur l'aptitude de la gauche à le conduire. Ils doutent de sa capacité à reconquérir le pouvoir et à surmonter son impuissance. Or, sans perspective d'alter- nance, la désespérance et le fatalisme ou la violence peuvent s'installer ! Tel est le constat, qui nous dicte une feuille de route sans ambi- guïté : il faut être capable de porter un projet alternatif crédible et d'engager la gauche dans une réelle dynamique unitaire, sans laquelle nous ne pourrons reconquérir le pouvoir. L'approfondissement de la crise valide nos analyses, insuffisamment entendues et prises en compte par notre parti. Néanmoins, l'inté- rêt accordé à nos propositions lors des débats et le score de notre motion au congrès de Reims -auquel nous avons pleinement contri- bué- sont encourageants. Ils sont autant de points d'appui pour pousser aux changements majeurs qui s'imposent au PS, au sein de la gauche et, plus encore, au sein de la société f r a n ç a i s e . Nos engagements sont nombreux, bien sûr au sein des instances du PS, où nos camarades sont plus nombreux, davantage écoutés, mais aussi au sein du club Gauche Av e n i r, dont nous relançons les activités, conscients que nous sommes de l'énorme attente militante que suscite cette démarche. Il suffit d'ailleurs de lire ou de relire « Fiers d'être de gauche » , publié par notre club il ya moins d'un an pour voir à quel point elle est d'une absolue actua- lité ! Nos sites, nos blogs sont autant de traits d'union, d'occasion de débats. Vos contribu- tions y seront très utiles ; elles pourront aussi alimenter notre feuille de liaison. L'équipe des premiers signataires de « Changer » est à votre disposition pour org a- niser dans vos sections ou vos fédérations, des rencontres et des débats, en particulier sur la crise et les changements majeurs qu'elle impose……. ou permet ! « Changer ! » : manifestement, notre titre de contribution a fait mouche, puisqu'il se mur- mure dans les rédactions parisiennes que François Hollande souhaiterait créer un club avec ses amis et qu'il voudrait l'appeler « chan- ger ». Venant de celui qui ne s'est guère préoc- cupé de changer le PS, la gauche et nos pro- jets, cette idée ne manque pas d'humour. Ou alors, il s'agit simplement de reconnaître que nous avions vu juste….en quelque sorte l'hommage du vice à la vertu ! Mieux vaut tard que jamais. Quoi qu'il en soit, nous tenons à notre identité, telle que nous l'avons définie dans notre contribution. Changer, chacun aujourd'hui en voit l'urgente nécessité. Il nous reste à réinven- ter l'avenir. C'est dire si la tâche est lourde, mais exaltante. LA LETTRE DE CHANGER ! / NUMÉRO 1 / FÉVRIER 2009 Affirmons le droit de se protéger et le devoir d'exporter des normes sociales et environnementales avancées ! par Marie-Noëlle LIENEMANN A Davos, les grands responsa- bles de l'économie mondiale, donc de la crise, n'ont qu'un mot à la bouche : il faut combat- tre le protectionnisme. Christine Lagarde n'est pas en reste. Nous devons opposer à ce libre mar- ché, le juste échange qu'il nous faut inventer. Les USA Changent de cap ! Barak Obama vient de dénoncer le "made in China" qui bénéfi- ciait d'une dévaluation volon- taire de la monnaie chinoise, annonçait vouloir que cela cesse, et vite. Pendant le congrès du PS, nous n'avons cessé de répéter, que le prési- dent américain était bien décidé à protéger l'industrie américaine contre la concurrence des pays à bas coût et que l'Europe devait engager une stratégie du même ordre ! Le chacun pour soi se déve- loppe en Europe ! Les plus libéraux sont pris à leur pro- p re piège ! Le gouvernement Espagnol qui s'est fait hier le chantre de la concurrence libre et non faus- sée, se met à inciter à acheter "made in Spain". Le très libéral ministre de l'industrie et du tou- risme déclarait : « il faut intro- duire le facteur espagnol dans les habitudes de consommation ». Il ne cible pas la concurrence déloyale, mais tous les autres pays européens ! L'urgence : des pro t e c t i o n s judicieuses en Europe et des convergences sociales en son sein ! Dell vient d'annoncer qu'il délo- calisait près de 2000 emplois d'Irlande en Pologne car les salaires y sont trois fois plus bas comme les impôts. Les irlan- dais désormais victimes de ce qu'ils ont vanté hier. Viendra le tour des polonais ! Insupportable ! L'esprit européen suppose la solidarité, ce que les libéraux n'ont jamais promu. Comment s'étonner qu'aujourd'hui il soit mis à mal ! A nous de le relan- cer sur des bases nouvelles. L’homme de l’année... 2009 ? par Emmanuel MAUREL « L'homme de l'année 2008 » n'est officielle- ment chef d'Etat que depuis quelques jours. Mais, paré de toutes les vertus, il est attendu comme le sauveur. La ferveur et l'impatience qui ont accompagné sa prise de fonction illus- trent, s'il en était besoin, l'incroyable attente susci- tée par la présidence de Barack Obama. Dans un monde en crise, traversé de mille conflits, nombre de citoyens veulent croire à cette fiction dangereuse de l'homme providentiel, fût-il américain. Obama savait que son élection constituerait, en soi, une petite révolution. Mais il n'avait vraisem- blablement pas prévu un tel retentissement plané- taire. C'est que le contexte dans laquelle elle intervient est particu- lier. Le système économi- que prend l'eau de toutes parts, la crise sociale menace, le terrorisme prospère, les conflits per- durent ou s'aggravent. Il serait évidemment absurde d'accuser les Etat Unis d'être à l'origine de tous ces maux. Mais la « superpuissance » a d'in- déniables responsabilités. La guerre en Irak a exa- cerbé frustrations et colè- res dans les pays musul- mans et a fourni un for- midable prétexte aux ter- roristes. Le fonctionne- ment du capitalisme amé- ricain (endettement colossal et déflation sala- riale) a précipité l'écono- mie mondiale dans la crise. Si Obama suscite tant d'espoirs et d'intérêt, ce n'est pas seulement parce qu'il est noir, jeune et démocrate. C'est surtout parce qu'il a promis de « changer l'Amérique », de restaurer son image dans le monde. C'est ambi- tieux. Reste que tout (son histoire personnelle, son choix partisan, sa campa- gne, ses écrits, ses enga- gements antérieurs, ses premières décisions) laisse à croire que sa pré- sidence marquera une rupture profonde avec la politique de Bush. Cela ne serait déjà pas si mal.

Changer Numero 1

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éditoNous vous souhaitons à toutes et à tous unebonne année 2009.Sur le plan politique, cette année sera décisivepour le sursaut de la gauche. En effet, si lesFrançais réclament, dans leur grande majorité,un changement en profondeur face à la crisedu système capitaliste financier et transnatio-nal, ils s'interrogent sur l'aptitude de la gaucheà le conduire. Ils doutent de sa capacité àreconquérir le pouvoir et à surmonter sonimpuissance. Or, sans perspective d'alter-nance, la désespérance et le fatalisme ou laviolence peuvent s'installer ! Tel est le constat,qui nous dicte une feuille de route sans ambi-guïté : il faut être capable de porter un projetalternatif crédible et d'engager la gauche dansune réelle dynamique unitaire, sans laquellenous ne pourrons reconquérir le pouvoir.L'approfondissement de la crise valide nosanalyses, insuffisamment entendues et prisesen compte par notre parti. Néanmoins, l'inté-rêt accordé à nos propositions lors des débatset le score de notre motion au congrès deReims -auquel nous avons pleinement contri-bué- sont encourageants. Ils sont autant depoints d'appui pour pousser aux changementsmajeurs qui s'imposent au PS, au sein de lagauche et, plus encore, au sein de la sociétéf r a n ç a i s e .Nos engagements sont nombreux, bien sûr ausein des instances du PS, où nos camaradessont plus nombreux, davantage écoutés, maisaussi au sein du club Gauche Av e n i r, dontnous relançons les activités, conscients quenous sommes de l'énorme attente militanteque suscite cette démarche. Il suffit d'ailleursde lire ou de relire « Fiers d'être de gauche » ,publié par notre club il ya moins d'un an pourvoir à quel point elle est d'une absolue actua-lité ! Nos sites, nos blogs sont autant de traitsd'union, d'occasion de débats. Vos contribu-tions y seront très utiles ; elles pourront aussialimenter notre feuille de liaison.L'équipe des premiers signataires de« Changer » est à votre disposition pour org a-niser dans vos sections ou vos fédérations, desrencontres et des débats, en particulier sur lacrise et les changements majeurs qu'elleimpose……. ou permet ! « Changer ! » : manifestement, notre titre decontribution a fait mouche, puisqu'il se mur-mure dans les rédactions parisiennes queFrançois Hollande souhaiterait créer un clubavec ses amis et qu'il voudrait l'appeler « chan-ger ». Venant de celui qui ne s'est guère préoc-cupé de changer le PS, la gauche et nos pro-jets, cette idée ne manque pas d'humour. Oualors, il s'agit simplement de reconnaître quenous avions vu juste….en quelque sortel'hommage du vice à la vertu ! Mieux vaut tardque jamais. Quoi qu'il en soit, nous tenons à notre identité,telle que nous l'avons définie dans notrecontribution. Changer, chacun aujourd'hui envoit l'urgente nécessité. Il nous reste à réinven-ter l'avenir. C'est dire si la tâche est lourde,mais exaltante.

LA LETTRE DE CHANGER ! / NUMÉRO 1 / FÉVRIER 2009

Affirmons le droit de se protéger et ledevoir d'exporter des normes sociales etenvironnementales avancées !par Marie-Noëlle LIENEMANN

A Davos, les grands responsa-bles de l'économie mondiale,donc de la crise, n'ont qu'unmot à la bouche : il faut combat-tre le protectionnisme. ChristineLagarde n'est pas en reste. N o u sdevons opposer à ce libre mar-ché, le juste échange qu'ilnous faut inventer.

Les USA Changent de cap !Barak Obama vient de dénoncerle "made in China" qui bénéfi-ciait d'une dévaluation volon-taire de la monnaie chinoise,annonçait vouloir que celacesse, et vite. Pendant lecongrès du PS, nous n'avonscessé de répéter, que le prési-dent américain était bien décidéà protéger l'industrie américaine

contre la concurrence des pays àbas coût et que l'Europe devaitengager une stratégie du mêmeordre !

Le chacun pour soi se déve-loppe en Europe ! Les pluslibéraux sont pris à leur p ro-p re piège !Le gouvernement Espagnol quis'est fait hier le chantre de laconcurrence libre et non faus-sée, se met à inciter à acheter"made in Spain". Le très libéralministre de l'industrie et du tou-risme déclarait : « il faut intro-duire le facteur espagnol dansles habitudes de consommation». Il ne cible pas la concurrencedéloyale, mais tous les autrespays européens !

L'urgence : des pro t e c t i o n sjudicieuses en Europe et desconvergences sociales en sonsein !Dell vient d'annoncer qu'il délo-calisait près de 2000 emploisd'Irlande en Pologne car lessalaires y sont trois fois plus bascomme les impôts. Les irlan-dais désormais victimes de cequ'ils ont vanté hier. Viendra letour des polonais !Insupportable !

L'esprit européen suppose lasolidarité, ce que les libérauxn'ont jamais promu. Comments'étonner qu'aujourd'hui il soitmis à mal ! A nous de le relan-cer sur des bases nouvelles.

L’homme de l’année...2009 ?par Emmanuel MAUREL

« L'homme de l'année2008 » n'est off i c i e l l e-ment chef d'Etat quedepuis quelques jours.Mais, paré de toutes lesvertus, il est attenducomme le sauveur. Laferveur et l'impatiencequi ont accompagné saprise de fonction illus-trent, s'il en était besoin,l'incroyable attente susci-tée par la présidence deBarack Obama. Dans unmonde en crise, traverséde mille conflits, nombrede citoyens veulent croireà cette fiction dangereusede l'homme providentiel,

fût-il américain.

Obama savait que sonélection constituerait, ensoi, une petite révolution.Mais il n'avait vraisem-blablement pas prévu untel retentissement plané-taire. C'est que lecontexte dans laquelleelle intervient est particu-l i e r. Le système économi-que prend l'eau de toutesparts, la crise socialemenace, le terrorismeprospère, les conflits per-durent ou s'aggravent.

Il serait évidemment

absurde d'accuser les EtatUnis d'être à l'origine detous ces maux. Mais la «superpuissance » a d'in-déniables responsabilités.La guerre en Irak a exa-cerbé frustrations et colè-res dans les pays musul-mans et a fourni un for-midable prétexte aux ter-roristes. Le fonctionne-ment du capitalisme amé-ricain (endettementcolossal et déflation sala-riale) a précipité l'écono-mie mondiale dans lacrise.

Si Obama suscite tant

d'espoirs et d'intérêt, cen'est pas seulement parcequ'il est noir, jeune etdémocrate. C'est surtoutparce qu'il a promis de «changer l'Amérique », derestaurer son image dansle monde. C'est ambi-tieux. Reste que tout (sonhistoire personnelle, sonchoix partisan, sa campa-gne, ses écrits, ses enga-gements antérieurs, sespremières décisions)laisse à croire que sa pré-sidence marquera unerupture profonde avec lapolitique de Bush. Celane serait déjà pas si mal.

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Médicaments : quand la commissionfait la part belle aux lobbies pharmaceutiquespar Anne FERREIRA

La Commission a présenté le10 décembre 2008 un "paquetPharma" qui propose d'élarg i rle droit des firmes pharmaceu-tiques à communiquer auprèsdu grand public sur leurs médi-caments de prescription, vialeurs sites internet et des publi-cations écrites.

Une fois de plus, laCommission fait la part belleaux lobbies industriels, aumoment les professionnels desanté et les organismes d'éva-luation des médicamentsdeviennent plus critiques et

plus exigeants

Il est intéressant d'ailleurs denoter que les questions de santésont traitées par la direction «Entreprises et industrie » de laCommission. Rien d'étonnantdonc à ce que le médicamentsoit traité, à quelques nuancesprès, comme un produit deconsommation courante.

La Commission peut bien met-tre en avant certaines disposi-tions qui devraient encadrer sespropositions, elle peut toujoursnous dire que ce sont les asso-

ciations de patients qui atten-dent avec impatience de tellesdispositions, nous ne sommespas dupes de l'impact de cettedirective "information dup a t i e n t " .

Nous pouvons, d'ores et déjà,être assurés que si ce texte étaitadopté, le budget marketing del ' industrie pharmaceutiqueconnaîtrait une forte augmenta-tion, certainement au détrimentde celui de la recherche.Aujourd'hui déjà, 23 % du chif-fre d'affaires sont consacrésaux activités de promotion et

seulement 17 % aux activitésde recherche. Si nous noustournons vers les États_Unis etla Nouvelle_Zélande, qui per-mettent déjà cette informationpublicitaire, nous constatonsqu'elle a fait augmenter levolume des prescriptions ainsique les dépenses de santé sansqu'on puisse observer une amé-lioration de la qualité des soinset de l 'état de santé desAméricains ou des Néo-Zélandais. Que cette expé-rience nous soit utile.

Pour renforcer le Parlement :le "mandat unique" par Paul QUILÈS

Comme souvent, les débats lesplus bruyants et les plusmédiatisés peuvent en cacherd ' a u t re s, selon moi plus perti-nents. C'est en tout cas laréflexion que m'inspire ledéchainement de passions causépar l'affrontement droite-gauchesur le thème de l'obstructionparlementaire et du droitd'amendement.

Que N. Sarkozy souhaiteréduire le poids tous les contrep o u v o i r s de la République(Parlement, justice, médias….),qu'il s'efforce d'en limiter l'ex-pression et l'action, pour éviterqu'ils contestent, même faible-ment, ses décisions ou parcrainte qu'ils en retardent l'ef-fet, c'est une évidence. Ceux quis'intéressent au fonctionnementde nos institutions savent quel e u r d é s é q u i l i b re flagrant, ins-crit dans la Constitution mêmede la Vème République, estaccentué par la présence àl'Elysée d'un président, non seu-lement omniprésent, mais quisoumet ces contre pouvoirs àune volonté de type monarchi-que. Il est donc normal que tousceux qui sont justement attachésà un fonctionnement équilibréde la démocratie se battentcontre cette dérive.

Par contre, je trouve pour lemoins curieux que la principalecause de la faiblesse duParlement ne donne pas lieu àun débat aussi passionné et auxmêmes indignations. Je veuxparler de l'absentéisme parle-m e n t a i re.

Je sais bien le travail importantfait en commission, je sais avecquelle facilité l'hémicycle seremplit lorsque la télévisionfilme les débats, mais je saisaussi de quelle façon des débatsimportants se déroulent devantquelques parlementaires, auprétexte que ceux qui ne sontpas là ont « mieux à faire » dansleur ville, leur conseil généralou leur conseil régional.....

Outre que cette image nuit à lacrédibilité du Parlement, elleest la preuve évidente que l'ins-titution parlementaire elle-même a reconnu sa propre fai-blesse et qu'elle s'en accom-mode !

Chacun le sait, la cause princi-pale de cet affaiblissement duParlement est le cumul desm a n d a t s*. Cette « particularité» française s'est accentuée sousla Vème République : en 1936,environ 33% des députés exer-çaient un mandat local ; sous la

IVème République, ce chiff r eest monté à 40% ; il a dépasséaujourd'hui 90% ! Malgré quel-ques modestes limitationsapportées aux plus gros cumulsdepuis une vingtaine d'années,la situation actuelle demeured i fficilement défendable dansune démocratie digne de cenom.

Dommage que trop d'intérêtscommuns aux députés et auxsénateurs, de droite comme degauche, empêchent que ce vraidébat ait lieu. Si l'on veut vrai-ment (pas seulement dans lesdiscours et les motions decongrès !) revaloriser le travailet la fonction des parlementai-res, si l'on veut donner plus depoids au Parlement, la seulevoie efficace est celle du « man-dat unique », rendant impossi-ble le cumul entre mandat natio-nal et mandat local.

J'espère que le Parti socialisteet la gauche défendront cettemesure avec la même passionque celle qu'ils mettent à défen-dre le droit d'amendement.

*Dès 2001, j'ai dénoncé cettesituation et fait des pro p o s i t i o n sdans mon livre, écrit avec IvanLevaï : « les 577, des députéspour quoi faire ? » (Stock)

calendrierpolitique

Mardi 27 janvier :Forum Social Mondial

Jeudi 29 janvier :Grève interprofessionnelle unitaire

Ve n d redi 30 janvier :Réunion des premiers fédéraux

U M ASamedi 31 janvier :

Réunion des premiers fédérauxCollectif national

Un Monde d'avanceDimanche 1er f é v r i e r :

Réunion des secrétaires de sectionLundi 2 février :

début du dépôt des candidaturesaux élections européennes

Mardi 3 février :Première réunion

de la commission électoraleVe n d redi 6 février :

Fin du dépôt des candidaturesaux élections européennes

Du 9 au 17 février :Réunion des groupes de travail

i n t e r r é g i o n a u xM e rc redi 18 février :

Réunion de la commission électoraleVe n d redi 27 février :

Collectif nationalUn Monde d'avance

Réunion de la commission électoraleSamedi 28 février :

Conseil national d'adoption des listesJeudi 12 mars:

Vote des adhérents surles listes proposées par le CN

Samedi 21 mars :Convention nationale de ratification

des listes et de lancementde la campagne électorale

Du 4 au 7 juin:Elections européennes