37
SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 1 Schéma de cohérence territoriale du Trégor Diagnostic Contribution de Côtes d’Armor Développement Contribution de Côtes d’Armor Développement Contribution de Côtes d’Armor Développement Contribution de Côtes d’Armor Développement Structure globale du tissu économique et de l’emploi, sphères d’activités, tissu industriel, PME Structure globale du tissu économique et de l’emploi, sphères d’activités, tissu industriel, PME Structure globale du tissu économique et de l’emploi, sphères d’activités, tissu industriel, PME Structure globale du tissu économique et de l’emploi, sphères d’activités, tissu industriel, PME-PMI, PMI, PMI, PMI, activités maritimes, infrastructures d’a activités maritimes, infrastructures d’a activités maritimes, infrastructures d’a activités maritimes, infrastructures d’accueil d’entreprises ccueil d’entreprises ccueil d’entreprises ccueil d’entreprises Agence Côtes d’Armor Développement Agence Côtes d’Armor Développement Agence Côtes d’Armor Développement Agence Côtes d’Armor Développement 1 rue Pierre et Marie Curie Centre d’Affaires Eleusis 3 BP 10017 22196 PLERIN cedex 02.96.58.06.58

Contribution de cotes_d_armor_developpement

  • Upload
    yvonig

  • View
    1.551

  • Download
    2

Embed Size (px)

DESCRIPTION

scot tregor test

Citation preview

Page 1: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 1111

Schéma de cohérence territoriale du Trégor

Diagnostic

Contribution de Côtes d’Armor DéveloppementContribution de Côtes d’Armor DéveloppementContribution de Côtes d’Armor DéveloppementContribution de Côtes d’Armor Développement

Structure globale du tissu économique et de l’emploi, sphères d’activités, tissu industriel, PMEStructure globale du tissu économique et de l’emploi, sphères d’activités, tissu industriel, PMEStructure globale du tissu économique et de l’emploi, sphères d’activités, tissu industriel, PMEStructure globale du tissu économique et de l’emploi, sphères d’activités, tissu industriel, PME----PMI,PMI,PMI,PMI, activités maritimes, infrastructures d’aactivités maritimes, infrastructures d’aactivités maritimes, infrastructures d’aactivités maritimes, infrastructures d’accueil d’entreprisesccueil d’entreprisesccueil d’entreprisesccueil d’entreprises

Agence Côtes d’Armor DéveloppementAgence Côtes d’Armor DéveloppementAgence Côtes d’Armor DéveloppementAgence Côtes d’Armor Développement 1 rue Pierre et Marie Curie Centre d’Affaires Eleusis 3

BP 10017 22196 PLERIN cedex

02.96.58.06.58

Page 2: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 2222

SOMMAIRESOMMAIRESOMMAIRESOMMAIRE

Pages

1 1 1 1 ---- Etat des lieux Etat des lieux Etat des lieux Etat des lieux 3333

1111.1.1.1.1 ---- Entreprises et établissements Entreprises et établissements Entreprises et établissements Entreprises et établissements 3333

1.1.1.1.2 2 2 2 ---- Démo Démo Démo Démographie des établissements et entreprisesgraphie des établissements et entreprisesgraphie des établissements et entreprisesgraphie des établissements et entreprises 3333

1.1.1.1.3 3 3 3 ---- Structure des établissements et de l’emploi salarié par grand secteur d’activitésStructure des établissements et de l’emploi salarié par grand secteur d’activitésStructure des établissements et de l’emploi salarié par grand secteur d’activitésStructure des établissements et de l’emploi salarié par grand secteur d’activités 5555

1.1.1.1.4 4 4 4 ---- Répartition des établissements par taille et secteur d’activité principal Répartition des établissements par taille et secteur d’activité principal Répartition des établissements par taille et secteur d’activité principal Répartition des établissements par taille et secteur d’activité principal 9999

1.1.1.1.5555 ---- GGGGéographie des établissements eéographie des établissements eéographie des établissements eéographie des établissements et des emploist des emploist des emploist des emplois 11111111

1.1.1.1.6666 ---- Répartition et évolution de l’emploi salarié du secteur privé de 1993 à 2006 Répartition et évolution de l’emploi salarié du secteur privé de 1993 à 2006 Répartition et évolution de l’emploi salarié du secteur privé de 1993 à 2006 Répartition et évolution de l’emploi salarié du secteur privé de 1993 à 2006 12121212

1.71.71.71.7 –––– Les Les Les Les sphèresphèresphèresphèressss d’activité d’activité d’activité d’activité 11115555

1.1.1.1.8 8 8 8 –––– Pêche et aquaculturePêche et aquaculturePêche et aquaculturePêche et aquaculture 22222222

1.91.91.91.9 –––– PPPPlaisance et nautismelaisance et nautismelaisance et nautismelaisance et nautisme 22224444

1.1.1.1.10101010 ---- La fonction technopolitaine du TrégorLa fonction technopolitaine du TrégorLa fonction technopolitaine du TrégorLa fonction technopolitaine du Trégor 22225555

1.111.111.111.11 ---- Les infrastructures d’accueil d’entreprises Les infrastructures d’accueil d’entreprises Les infrastructures d’accueil d’entreprises Les infrastructures d’accueil d’entreprises 22228888

2 2 2 2 –––– Orientations, préconisations Orientations, préconisations Orientations, préconisations Orientations, préconisations (introductives des débats relatifs au PADD et DOG) 33336666

Page 3: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 3333

1 - Etat des lieux

1.1 - Entreprises et établissements (précisions sur les sources et données statistiques utilisées)

Les différentes sources d’informations disponibles relatives au dénombrement et à l’évaluation du nombre d’établissements ou d’entreprises1 et de leur effectif salarié recouvrent rarement les mêmes champs et ne sont que très rarement exhaustives. Il est, par conséquent, difficile d’établir une photographie complète de la structure du tissu économique et de l’emploi d’un territoire sinon par croisement de plusieurs fichiers statistiques.

CLAP (Connaissance Locale de l'Appareil Productif) est un système d’information de l’INSEE qui présente l’avantage d’être alimenté par différentes sources. Son objectif est de fournir des statistiques localisées au lieu de travail jusqu’au niveau communal, notamment sur l’emploi salarié pour les différentes activités des secteurs marchand mais également non marchand. La présente étude est essentiellement fondée sur les données issues de cette base d’information.

Le référentiel d’entreprises et d’établissements est constitué à partir du Répertoire national des entreprises et des établissements (SIRENE) également utilisé comme base de référence dans cette étude. Les données sur l’emploi salarié résultent d’une mise en cohérence des informations issues de l’exploitation des DADS (Déclarations annuelles de données sociales), des bordereaux récapitulatifs de cotisations de l’Urssaf (Union pour le recouvrement des cotisations de sécurité sociale et des allocations familiales) et des fichiers de paye de la fonction publique d’État. Seuls quelques secteurs sont exclus du champ d’analyse de CLAP pour des questions de fiabilité et de pertinence des informations statistiques2.

Enfin, l’ASSEDIC produit également des données qui concernent l’emploi salarié du secteur privé3 exploitables sur une période longue.

1.2 - Démographie des établissements et entreprises

Les statistiques relatives à la création d'entreprises sont issues des informations contenues dans le répertoire SIRENE4. Les créations d'entreprises sont classées en trois catégories : les créations pures, les créations par reprises d’entreprises, et les réactivations d’entreprises.

Concernant les créations d'établissements, elles sont prises dans un sens non restrictif d'établissement nouvellement actif. Elle intègre tous les mouvements économiques qui permettent d'accroître les moyens de production en les créant, les réactivant ou les activant économiquement, mais aussi en les maintenant en exploitation grâce à un changement d'exploitant.

On distingue les créations d’établissements pures ou ex-nihilo (création d'un établissement économiquement actif jusqu'alors inexistant ayant pour conséquence l'exploitation de nouveaux moyens de production), les créations par reprise d'un établissement (reprise totale ou partielle par une entreprises de l'activité d'un établissement économique d'une autre entreprise), la réactivation (lorsqu’un établissement d'une personne physique qui avait cessé son activité redevient économiquement actif) et, enfin, l'activation économique (quant un établissement qui n'exploitait pas les moyens de production et se met à les exploiter).

1 Le recensement et l’interprétation des informations relatives au tissu économique distinguent les notions «d’établissement» et «d’entreprises».

Entreprise : l'entreprise est une unité économique, juridiquement autonome, organisée pour produire des biens ou des services pour le marché. On distingue l’entreprise individuelle (personne physique) qui ne possède pas de personnalité juridique distincte de celle de la personne physique de son exploitant et l'entreprise sociétaire, par exemple Société Anonyme (SA), Société à Responsabilité Limitée (SARL). L’entreprise est localisée à l’adresse de son établissement siège.

Établissement : l'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'entreprise. L'établissement, unité de production, constitue le niveau le mieux adapté à une approche géographique de l'économie. Remarque : la population des établissements est relativement stable dans le temps et est moins affectée par les mouvements de restructuration juridique et financière que celle des entreprises

2 Secteurs exclus : agriculture (NES16 = EA), défense (APET = 752C), intérim (APET = 745B)

3 ASSEDIC : emplois salariés du secteur privé (Y compris intérim et hors agriculture et secteur coopératif)

4 SIRENE : créé par le décret 73-314 du 14 mars 1973, SIRENE est un système informatique d'identification inter-administrative des entreprises et des établissements dont la gestion a été confiée à l'INSEE. L'objectif principal du système est d'attribuer à chaque entreprise et établissement un numéro d'immatriculation et une activité principale exercée (code APE). Il est mis à jour en continu à partir des informations déclarées par les entreprises ou leurs établissements aux Centres de Formalités des Entreprises (chambres des métiers, chambres de commerce et d'industrie, greffes des tribunaux de commerce, URSSAF ou centres des impôts). L'INSEE met à jour annuellement les effectifs salariés du secteur privé à partir de sources multiples et améliore régulièrement le répertoire à l'aide de plusieurs enquêtes.

Page 4: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 4444

Le nombre d’établissements et d’entreprises sur le territoire du SCOT du Trégor a fortement progressé au cours des dernières années (cf. graphique ci-dessus). Si l’on considère les établissements (champ ICS5), qui recouvrent un champ plus large que celui des entreprises, leur nombre est passé de 2.831 en 2001 à 3.510 en 2006 soit une progression de 23,98% nettement supérieure à celle observée à l’échelle des Côtes d’Armor (+16,58%). Chaque année se sont en moyenne 136 nouveaux établissements qui ont été répertoriés.

SCOT Trégor : évolution du nombre d'établissements et d'entreprises entre 2001 et 2006

(Source : INSEE, SIRENE, Champ ICS)

2 500

2 700

2 900

3 100

3 300

3 500

3 700

2001 2002 2003 2004 2005 2006

Nombre d'établissements Nombre d'entreprises

SCOT Trégor : évolution du nombre de créations d'établissements

entre 2001 et 2006

(Source : INSEE, SIRENE, Champ ICS)

200

250

300

350

400

450

500

2001 2002 2003 2004 2005 2006

Créations d'établissements Créations pures d'établissements

Durant cette même période, 416 créations d’établissements ont en moyenne été recensées chaque année. Elles ont progressé jusqu’en 2004 (année au cours de laquelle 475 nouveaux établissements ont été répertoriés dont 330 créations pures) pour ensuite fléchir en 2005 puis à nouveau en 2006 traduisant un certain essoufflement du rythme de création d’entreprises qui, pour élevé qu’il soit, est inférieur à la moyenne bretonne alors, qu’en revanche, le taux de défaillance dépasse la moyenne régionale. Le rythme de disparition d’établissements, qui reste inférieur à celui des créations, a fortement progressé en 2003 et est ensuite resté relativement stable au cours des 3 années suivantes.

Au cours de l’année 2006, 429 créations d’établissements ont été répertoriées sur le territoire d’étude (dont 296 créations «pures»). Leur ventilation entre les 4 grands secteurs d’activités est, en tous points, équivalente à celle constatée en Côtes d’Armor.

SCOT Trégor : structure de l'évolution du nombre

d'établissemnets entre 2002 et 2006

(Source : INSEE, SIRENE, Champ ICS)

-400

-300

-200

-100

0

100

200

300

400

500

2002 2003 2004 2005 2006

Créations d'établissements

Evolution du nombre d'établissements

Disparitions d'établissements

Ainsi, pratiquement la moitié de ces nouveaux établissements (200 soit 47% des créations) concerne le secteur des services (notamment les activités de «conseil et d’assistance » et de «services aux entreprises») qui est désormais celui qui «tire» l’économie et compense les disparitions d’entreprises et d’emplois constatés dans d’autres secteurs comme l’agro-alimentaire (cessation d'activités artisanales et commerciales dans le secteur alimentaire : charcuterie-traiteur, boulangerie-pâtisserie…).

Les deux autres principaux secteurs d’activités «créateurs d’entreprises» sont le commerce (28% des créations) et la construction (17%), loin devant l’industrie (8%). La structure des créations «pures» d’établissements est très semblable à celle de l’ensemble des établissements. Elles sont simplement un peu plus nombreuses dans le secteur de la construction.

5 L'appellation champ ICS désigne l'ensemble des secteurs marchands de l'industrie, de la construction, du commerce et des

services. Ce champ, utilisé par exemple dans les études sur la démographie des entreprises et des établissements, ne prend pas en compte notamment l'agriculture, les services financiers, l'administration, les activités associatives et la location de biens immobiliers.

Page 5: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 5555

Le taux de création d’entreprises dans le champ de l'économie productive (9,8% par an) place la zone d’emploi de Lannion (dont le périmètre est relativement proche de celui du territoire d’étude) au 2nd rang régional après celle de Rennes (10,6%). (Bretagne : +9,4% par an). Naturellement, l’essentiel des créations d’établissements est concentré sur le territoire de la Communauté d’agglomération de Lannion (73,8%).

Les secteurs du commerce et des services représentent 68,1% des créations d’établissements de la communauté, l’industrie seulement 8,3% (cf. carte ci-dessous). Cette proportion est encore plus importante sur la commune de Perros-Guirec (89,5%).

Les transferts géographiques d’établissements constituent l’une des composantes qui font varier le rythme de création nette d’établissements. Leur examen conduit à constater qu’ils sont généralement favorables au territoire. Ainsi, au cours des dernières années (2002-2006), une centaine d'établissements a quitté le Trégor pour s’implanter et se développer, pour la plupart, dans d’autres régions bretonnes.

Création d'établissements320

160

32

IndustrieConstructionCommerceServices

Communes et groupements de communes du SCOT du TREGOR

Nombre de créations d'établissementspar secteur d'activité en 2006

Source : Insee - CLAP au 31/12/2005Cartographie : CAD22 - Armorstat.com - avril 2008

2 à 1010 à 2525 à 5050 à 100

100 et plus

Nombre total de créations d'établissements sur la période 2001 - 2006

Source : Insee - CLAPCartographie : CAD22 - Armorstat.com - avril 2008

Communes du SCOT du TREGOR

Dans le même temps de l’ordre de 250 établissements ont fait le choix du Trégor pour accroître leur activité, la moitié étant issue d’autres territoires bretons. Les principaux secteurs d’activité sont ceux de la construction, du commerce, de l'éducation, de la santé et de l'action sociale puis des services aux entreprises. Il s’agit en général de petits établissements qui emploient moins de 5 salariés.

SCOT Trégor : création d'établissements par grand secteur

d'activité en 2006 (Source : CLAP - INSEE)

36

8%

74

17%

119

28%

200

47%

Industrie Construction Commerce Services

Créations d'établissements en 2006 par type de création et par activité

principale exercée (Source : CLAP - INSEE)

0

40

80

120

160

200

Industrie Construction Commerce &réparation

Autres services

Créations pures Créations reprises Créations réactivations

1.3-Structure des établissements et de l’emploi salarié par grand secteur d’activités 6

Il est commun de considérer que la structure économique du Trégor est atypique par rapport au reste des Côtes d’Armor :

• l’agriculture y est davantage tournée vers les productions végétales (notamment légumières) qu’animales,

6 Un secteur regroupe des entreprises de fabrication, de commerce ou de service qui ont la même activité principale (au regard de

la nomenclature d'activité économique considérée). L'activité d'un secteur n'est donc pas tout à fait homogène et comprend des productions ou services secondaires qui relèveraient d'autres items de la nomenclature que celui du secteur considéré. Au contraire, une branche regroupe des unités de production homogènes.

Page 6: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 6666

• la densité d’établissements industriels y est moindre (7,5% de l’ensemble des établissements contre 9,0% dans les autres communes du département),

• l’agro-alimentaire est peu développé (1,9% seulement des emplois salariés du secteur privé) dans ce territoire en position de «cul de sac» que ne l’avantage pas d’un point de vue logistique,

• la spécialisation industrielle dans les domaines de l’électronique et des télécoms7, secteurs extrêmement concurrentiels et techniquement très évolutifs, y est poussée à l’extrême (15% de l’emploi salarié contre 3,8% en Bretagne) : le Trégor est le territoire le plus spécialisé en Bretagne dans les industries des équipements électriques et électroniques et la fabrication de composants,

• la prédominance des secteurs du commerce et des services y est encore plus flagrante que dans le reste du département.

Cet ensemble de caractéristiques fait du Trégor l’un des bassins d’emploi bretons les moins diversifiés économiquement et des plus dépendants des décisions économiques stratégiques et financières extérieures au territoire régional voire national.

Nombre d'établissements actifs au 31/12/2005 par activité en NES5Nombre d'établissements actifs au 31/12/2005 par activité en NES5Nombre d'établissements actifs au 31/12/2005 par activité en NES5Nombre d'établissements actifs au 31/12/2005 par activité en NES5 Source : Connaissance Locale de l'Appareil Productif (CLAP)

EPCI EPCI EPCI EPCI ---- Communes Communes Communes Communes IndustrieIndustrieIndustrieIndustrie ConstructionConstructionConstructionConstruction CommerceCommerceCommerceCommerce ServicesServicesServicesServices TotalTotalTotalTotal Part EPCI,Part EPCI,Part EPCI,Part EPCI, communecommunecommunecommune

Beg Ar C'hra 28 59 55 180 322322322322 7.55%

Centre Trégor 25 45 25 111 206206206206 4.83%

Lannion Trégor Agglomération 211 356 651 1 754 2 9722 9722 9722 972 69.72%

Pays Rochois 14 25 25 87 151151151151 3.54%

Mantallot 4 2 2 2 10101010 0.23%

Perros-Guirec 39 51 123 389 602602602602 14.12%

Total SCOT TREGORTotal SCOT TREGORTotal SCOT TREGORTotal SCOT TREGOR 321321321321 538538538538 881881881881 2 5232 5232 5232 523 4 2634 2634 2634 263 100.00%

Total Côtes d'Armor 2 541 4 009 6 445 17 228 30 223

Part SCOT TREGORPart SCOT TREGORPart SCOT TREGORPart SCOT TREGOR 12.63% 13.42% 13.67% 14.64% 14.11%

L’une des conséquences de cette construction particulière de l’appareil productif est, sur le plan social, la juxtaposition, d’une part, d’une proportion très importante d’emplois de cadres aux salaires élevés (le plus élevé en moyenne de Bretagne !) et de techniciens et, d’autre part, d’un taux de chômage de longue durée qui touche surtout les personnes peu ou non qualifiés ainsi que les femmes avec, de surcroît, une inadéquation entre la population à la recherche d’un emploi et l’évolution des emplois proposés par exemple dans les domaines de l’électronique et des télécommunications.

Pour autant, cet état de quasi «mono-activité» constitue dans le même temps un avantage en dotant le territoire de capacités de formation, de recherche et de développement, d’emplois hautement qualifiés8, de salaires élevés…

Le présent volet du diagnostic s’appuie sur les données NES 5, 16 et 36 au 31/12/2005. L’activité économique est déclinée selon la Nomenclature Economique de Synthèse (NES) depuis le niveau de détail le plus fin (114 postes) jusqu'au niveau le plus agrégé (5 postes)9.

7 En 2000, les entreprises France Télécom et Alcatel employaient chacune dans leurs différents établissements 2000 personnes.

Cependant, depuis 2001, Lannion est frappée directement par la récession dans les télécommunications. A l’image de l’entreprise Highwave dont les effectifs ont très fortement chuté entre 1998et août 2002, près de 2000 emplois liés aux télécommunications ont déjà disparu ou sont menacés dans la technopôle lannionaise.

8 La part des cadres (en progression de 30% depuis 1990) et professions intellectuelles supérieures dans la population active ayant un emploi du territoire d’étude s’élève à 16% contre 10% en moyenne pour la Région. Les ouvriers (+8% depuis 1990) représentent 22% des actifs contre 28% en Bretagne.

9 La nomenclature économique de synthèse (NES), adoptée par l'Insee en 1994, est une double nomenclature nationale - d'activités économiques et de produits - agrégée, pertinente pour l'analyse économique. Les regroupements constitués sont un dénominateur commun pour la présentation des statistiques économiques agrégées, valable pour tous les domaines : ils visent à refléter, autant que possible, le comportement d'agents confrontés à leur marché, alors que la structuration de la NACE (nomenclature des activités dans la Communauté européenne) et de la NAF (nomenclature d'activités française) font intervenir d'autres critères comme les spécificités techniques du processus de production ou l'organisation en filières de production. La NES

Page 7: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 7777

Globalisés, les secteurs du commerce et des services, forts d’un effectif de 3.404 établissements fin 2005, représentent pratiquement 8 établissements sur 10, proportion quasi équivalente à celle constatée en Côtes d’Armor. Les tendances observées quant aux créations d’établissements, décrites précédemment, contribueront certainement à renforcer dans l’avenir cette réalité qui vaut également au niveau départemental et régional.

Une analyse plus fine des données relatives aux établissements met en évidence le fait que la structure globale de leur répartition entre les différents secteurs (NES16) et sous-secteurs (NES36) d’activité est quasiment identique en Côtes d’Armor et sur le territoire du Trégor.

SCOT Trégor : répartition des établissements actifs par grand secteur

d'activité au 31/12/2005 (Source : CLAP - INSEE)

321

8%538

13%

881

21%

2 523

58%

Industrie Construction Commerce Services

Les quelques différences qui existent, très minimes (< à 2 points), concernent par exemple une proportion plus importante sur le Trégor d’établissements dans le secteur des «services aux particuliers», principalement dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration. Par contre, cette relative homogénéité dans la structure des établissements ne se retrouve dans la ventilation des effectifs salariés. Les écarts sont là beaucoup plus fréquents. Les plus importants sont détaillés ci-après.

Effectifs salariés des établissements actifs au 31/12/2005 par activité en NES5Effectifs salariés des établissements actifs au 31/12/2005 par activité en NES5Effectifs salariés des établissements actifs au 31/12/2005 par activité en NES5Effectifs salariés des établissements actifs au 31/12/2005 par activité en NES5 Source : Connaissance Locale de l'Appareil Productif (CLAP)

EPCI EPCI EPCI EPCI ---- Communes Communes Communes Communes IndustrieIndustrieIndustrieIndustrie ConstructionConstructionConstructionConstruction CommerceCommerceCommerceCommerce ServicesServicesServicesServices TotalTotalTotalTotal Part EPCIPart EPCIPart EPCIPart EPCI communecommunecommunecommune

Beg Ar C'hra 151 106 111 611 979979979979 4.78%

Centre Trégor 149 86 50 296 581581581581 2.83%

Lannion Trégor Agglomération 2 705 1 043 2 632 10 455 16 83516 83516 83516 835 82.13%

Pays Rochois 61 48 36 373 518518518518 2.53%

Mantallot 21 0 8 1 30303030 0.15%

Perros-Guirec 168 121 157 1 108 1 5541 5541 5541 554 7.58%

Total Total Total Total SCOT TREGORSCOT TREGORSCOT TREGORSCOT TREGOR 3 2553 2553 2553 255 1 4041 4041 4041 404 2 9942 9942 9942 994 12 84412 84412 84412 844 20 49720 49720 49720 497 100.00%

Total Côtes d'Armor 29 703 13 195 25 037 93 435 161 370

Part SCOT TREGORPart SCOT TREGORPart SCOT TREGORPart SCOT TREGOR 10.96% 10.64% 11.96% 13.75% 12.70%

Secteur des industries et de l’énergieSecteur des industries et de l’énergieSecteur des industries et de l’énergieSecteur des industries et de l’énergie10101010 :::: Les établissements relevant des industries «agro-alimentaires» représentent environ 3%11 de l’ensemble des établissements et un tiers des unités industrielles en Côtes d’Armor comme sur le territoire du SCOT.

comprend trois niveaux comportant respectivement 16, 36 et 114 positions. Il est également possible de regrouper les activités en 5 postes.

10 Le secteur de l’industrie inclut les industries «agro-alimentaires» (industrie des viandes, du lait, des boissons, du tabac ; le travail du grain ; la fabrication d'aliments pour animaux ; industries alimentaires diverses), les industries «de biens de consommation» dont le débouché "naturel" est la consommation finale des ménages (habillement et cuir ; édition, imprimerie, reproduction ; pharmacie, parfumerie ; entretien, équipements du foyer), l'industrie «automobile» (construction et équipementiers spécialisés de voitures particulières, véhicules de loisir, de véhicules utilitaires ; carrossiers), les industries «de biens d'équipement» autrement dit la production de biens durables servant principalement à produire d'autres biens (construction navale, aéronautique et ferroviaire ; équipements mécaniques ; équipements électriques et électroniques), les industries «des biens intermédiaires» qui produisent des biens le plus souvent destinés à être réincorporés dans d'autres biens ou qui sont détruits par leur utilisation pour produire d'autres biens (produits minéraux ; textiles ; bois et papier ; chimie, caoutchouc et plastiques ; métallurgie et transformation des métaux ; composants électriques et électroniques) et, enfin, le secteur «de l’énergie» (production de combustibles et de carburants ; production et distribution d'électricité, de gaz et de chaleur, captage, traitement et distribution d'eau).

11 Scot Trégor : 2,30%, Côtes d’Armor : 3,03%

Page 8: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 8888

Toutefois, dans ce dernier, elles n’emploient que 1,46% des effectifs salariés (8,82% en Côtes d’Armor) et moins de 10% des salariés du secteur industriel contre pratiquement 50% en Côtes d’Armor.

Une autre différence majeure est le poids relatif très important des emplois salariés dans le secteur des industries «des biens d’équipements» : 8,53% contre seulement 2,88% en Côtes d’Armor. Ils représentent par 53,7% des emplois industriels (15,6% en Côtes d’Armor). Cette différence tient à la place très importante prise au cours des dernières décennies dans l’activité économique du Trégor par les industries «des équipements électriques et électroniques».

SCOT Trégor : répartition des effectifs salariés par grand secteur d'activité au

31/12/2005 (Source : CLAP - INSEE)

3 255

16%

1 404

7%

2 994

15%12 844

62%

Industrie Construction Commerce Services

Répartition (NES16) des établissementsindustriels actifs par activité

au 31/12/2005 (Source : données CLAP)

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

SCOT Trégor Côtes d'Armor

Energie

Industries des biens intermédiaires

Industries des biens d'équipement

Industrie automobile

Industrie des biens de consommation

Industries agricoles et alimentaires

Répartition (NES16) des salariés des établissements industriels actifs par activité au 31/12/2005

(Source : données CLAP)

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

SCOT Trégor Côtes d'Armor

Secteur des servicesSecteur des servicesSecteur des servicesSecteur des services12121212 ::::

Dans le secteur des «services», marchands et non-marchants, la structure globale de la répartition des établissements entre les différents sous-secteurs d’activités est également quasiment identique. Les différences entre le Trégor et les Côtes d’Armor apparaissent également au niveau de la répartition des emplois.

Ainsi, comparativement au département, la proportion dans le Trégor d’emplois salariés dans les secteurs des «services aux particuliers» (7,7%) mais surtout des «services aux entreprises» (18,5%) est plus forte. Dans ce dernier cas, l’explication réside essentiellement dans un développement de la part des emplois dans le secteur des «postes et télécommunications» beaucoup plus important qu’en Côtes d’Armor (11,31% contre 3,21%), le Trégor concentrant 44,75% des effectifs salariés costarmoricains de ce secteur d’activité.

Ainsi, si la part des effectifs salariés dans les secteurs des «activités financières», de «l’éducation, de la santé, de l’action sociale» et des «administrations» est, comparativement aux Côtes d’Armor, inférieure, celle des autres activités de services est, au contraire, plus importante. Cela concerne en particulier les établissements ayant une activité immobilière très présents et très dynamiques dans cette portion littorale des Côtes d’Armor.

12 Une activité de service se caractérise essentiellement par la mise à disposition d'une capacité technique ou intellectuelle. A la

différence d'une activité industrielle, elle ne peut pas être décrite par les seules caractéristiques d'un bien tangible acquis par le client. Compris dans leur sens le plus large, les services recouvrent un vaste champ d'activités qui va du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale. Ce vaste ensemble est dénommé «activités tertiaires». On y distingue le tertiaire marchand (transports, commerce, services aux entreprises, services aux particuliers, activités immobilières et financières) du tertiaire non-marchand (éducation, santé, action sociale, administration,...).

Page 9: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 9999

Répartition (NES16) des établissementsde service actifs par activité

au 31/12/2005 (Source : données CLAP)

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

SCOT Trégor Côtes d'Armor

Administration

Éducation, santé, action sociale

Services aux particuliers

Services aux entreprises

Activités immobilières

Activités financières

Répartition (NES16) des salariés des établissements de service actifs par activité au 31/12/2005

(Source : données CLAP)

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

SCOT Trégor Côtes d'Armor Enfin, si le poids des emplois dans le secteur de l’éducation est identique sur le Trégor et en Côtes d’Armor (respectivement 8,75 et 8,90%), il est inférieur aux moyennes départementales dans les domaines de la «santé et de l’action sociale» (13,5 contre 16,07%) ainsi que de «l’administration» (7,9 contre 10,37%).

L’indice de spécialisation économique du Trégor

La comparaison de la structure des emplois du Trégor avec celle observée en Bretagne conduit globalement aux mêmes conclusions (cf. graphique ci-contre).

Lecture du graphiqueLecture du graphiqueLecture du graphiqueLecture du graphique ::::

L’indice de spécificité ou de spécialisation situe les secteurs d’activités économiques du territoire par rapport à ceux de la Bretagne. Cet indicateur est le rapport entre la part des effectifs du secteur dans l’emploi total du territoire et cette même part dans la région.

• Un indice > à 1 signifie que, par rapport à la Bretagne, l’activité est «sur-représentée» dans le territoire.

• Un indice < à 1 traduit une «sous-représentation» de l’activité.

1.4 - Répartition des établissements par taille et secteur d’activité principal

Une très grande proportion des 4.263 établissements référencés par l’INSEE sur le territoire du SCOT du Trégor, dans le cadre du système d’information CLAP, sont des «très petites» ou «micros» entreprises.

En effet, la moitié d’entre elles déclarent déjà ne pas employer de salariés. Par ailleurs, les entreprises employant moins de 10 personnes représentent 40,79% de l’ensemble des établissements mais seulement 26,11% des salariés. Les «petits» établissements (de 10 et 50 salariés) représentent quant à eux 7,04% des établissements et 29,92% des salariés.

Au final, les «moyennes» (50 à 250 salariés) et «grandes» entreprises (> à 249 salariés) ne représentent que 1,43% des établissements mais 45,98% des effectifs salariés. Les 10 plus grands établissements du territoire (> à 100 salariés) emploient à eux seuls 25,13% des salariés du secteur privé !

La concentration des emplois est donc extrêmement forte et la dépendance par rapport aux grands groupes et aux donneurs d’ordres extérieurs au territoire très grande. Ceci complique forcément les actions de reconversions lorsqu’interviennent des difficultés dans une filière ou une entreprise. Le Trégor a dû, dans le passé, faire face à des crises successives de l'industrie électronique qui se sont traduites à chaque fois par une progression sensible du chômage et des départs d'actifs.

Par ailleurs, beaucoup d’autres petites et moyennes entreprises et industries, fournisseurs ou prestataires de services des grands établissements, qui sont fortement dépendances des deux locomotives (France Télécom

Indice de spécialisation économique du territoire du SCOT du Trégor par rapport à la Bretagne

0 0.5 1 1.5 2 2.5

Biens d'équipements et automobiles Services aux entreprises Services aux particuliers

Agriculture, sylviculture, pêche

Education, santé, action sociale

Energie

Construction Commerce

Industries des biens intermédiaires Transports

Activités immobilières Administrations

Activités financières Industries des biens de consommation

Industries agricoles et alimentaires

Page 10: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 10101010

R&D et Alcatel CIT) sont très directement touchées par ces accidents économiques et sociaux. Cette réalité est renforcée par le fait que certaines de ces PME et PMI ont été créées par des cadres et chercheurs issus des grands groupes lannionais. Dotés de très grandes compétences techniques, particulièrement innovants, ils n’ont, par contre, pas toujours suffisamment consolider leur démarche commerciale.

SCOT Trégor : répartition des établissements actifs (en VA) par

tranche d'effectif salarié au 31/12/2005

(Source : CLAP - INSEE)

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

0 1-4 5-9 10-19 20-49 50-99 100-

199

200-

499

> 500

Appareil productif Economie résidentielle Fonction publique

SCOT Trégor : répartition des effectifs salariés (en VA) par tranche

d'effectif salarié au 31/12/2005

(Source : CLAP - INSEE)

0

500

1 000

1 500

2 000

2 500

3 000

3 500

4 000

1-4 5-9 10-19 20-49 50-99 100-

199

200-

499

> 500

Appareil productif Economie résidentielle Fonction publique

SCOT TrégorSCOT TrégorSCOT TrégorSCOT Trégor : : : : les 46 les 46 les 46 les 46 entreprises de plus de 50 salarentreprises de plus de 50 salarentreprises de plus de 50 salarentreprises de plus de 50 salariésiésiésiés (au 31/12/2006)

Raison socialeRaison socialeRaison socialeRaison sociale CommuneCommuneCommuneCommune Effectif Effectif Effectif Effectif (31/12/06) NAF 4NAF 4NAF 4NAF 4 NAF 16NAF 16NAF 16NAF 16

FRANCE TELECOM SERVICES DIVERS LANNION 1301 TERTIAIRE SERVICES AUX ENTREPRISES ALCATEL LUCENT FRANCE LANNION 1096 INDUSTRIE INDUSTRIE DES BIENS D'EQUIPEMENTS STE PERLANDIS CENTRE LECLERC LANNION 208 TERTIAIRE COMMERCE CREYF S INTERIM LANNION 175 TERTIAIRE SERVICES AUX ENTREPRISES DISTRIBUTION CASINO FRANCE DCF GEANT LANNION LANNION 169 TERTIAIRE COMMERCE HARMER SIMMONS (FRANCE) S.A.S. LANNION 154 INDUSTRIE INDUSTRIE DES BIENS D'EQUIPEMENTS CTE CANTONAL LANNION LANNION 129 TERTIAIRE EDUCATION, SANTE, ACTION SOCIALE CRIT INTERIM LANNION 123 TERTIAIRE SERVICES AUX ENTREPRISES CRIT LANNION 123 TERTIAIRE SERVICES AUX ENTREPRISES CEGELEC OUEST LANNION 121 CONSTRUCTION CONSTRUCTION SOCIETE DE TRANSPORT AFFRETEMENT DU TREGOR PLOUNEVEZ MOEDEC 120 TERTIAIRE TRANSPORTS EMERAUDE I D LANNION 114 TERTIAIRE EDUCATION, SANTE, ACTION SOCIALE ADECCO TRAVAIL TEMPORAIRE ADECCO LANNION 114 TERTIAIRE SERVICES AUX ENTREPRISES SA TEAMLOG LANNION 112 TERTIAIRE SERVICES AUX ENTREPRISES POLYCLINIQUE DU TREGOR LANNION 108 TERTIAIRE EDUCATION, SANTE, ACTION SOCIALE DEVOTEAM SRIT LANNION 105 TERTIAIRE SERVICES AUX ENTREPRISES SAFRAN LANNION 96 INDUSTRIE INDUSTRIE DES BIENS D'EQUIPEMENTS NOVATECH INDUSTRIES SLPE PLOUMILLIAU 95 INDUSTRIE INDUSTRIE DES BIENS INTERMEDIAIRES L AGAPA PERROS GUIREC 92 TERTIAIRE SERVICES AUX PARTICULIERS ADM ETS LA POSTE DORH LANNION 83 TERTIAIRE SERVICES AUX ENTREPRISES PLESDIS SUPER U PLESTIN LES GREVES 80 TERTIAIRE COMMERCE RADIO FREQUENCY SYSTEMS FRANCE CGTI CELWAVE LANNION 80 INDUSTRIE INDUSTRIE DES BIENS D'EQUIPEMENTS SAS SOLUTIONS PLASTIQUES INDUSTRIE LANNION 78 INDUSTRIE INDUSTRIE DES BIENS INTERMEDIAIRES STE VAFILUC INTERMARCHE LANNION 75 TERTIAIRE COMMERCE ANRH LANNION 73 TERTIAIRE EDUCATION, SANTE, ACTION SOCIALE NOVATECH INDUSTRIES SLPE LANNION 72 INDUSTRIE INDUSTRIE DES BIENS INTERMEDIAIRES TREGARMOR SUPER U TREGASTEL 71 TERTIAIRE COMMERCE SA LE GRAND MATECO LANNION 70 TERTIAIRE COMMERCE COLANDIS CENTRE LECLERC LANNION 65 TERTIAIRE COMMERCE STE KOS INTERMARCHE ST QUAY PERROS 65 TERTIAIRE COMMERCE ADREXO SDP LANNION 65 TERTIAIRE SERVICES AUX ENTREPRISES TREHOREL LANNION 64 TERTIAIRE SERVICES AUX ENTREPRISES ADAPEI 22 LANNION 59 TERTIAIRE EDUCATION, SANTE, ACTION SOCIALE EURO PROCESS LANNION 58 INDUSTRIE INDUSTRIE DES BIENS INTERMEDIAIRES FRANCE TELECOM SERVICES DIVERS LANNION 58 TERTIAIRE SERVICES AUX ENTREPRISES VEDIORBIS LANNION 58 TERTIAIRE SERVICES AUX ENTREPRISES EIFFAGE CONSTRUCTION BRETAGNE ECB LANNION 57 CONSTRUCTION CONSTRUCTION BAIR INTERMARCHE PLOULEC'H 56 TERTIAIRE COMMERCE AEP LANNION LANNION 56 TERTIAIRE EDUCATION, SANTE, ACTION SOCIALE CASINO DE PERROS ET COTE GRANIT ROSE PERROS GUIREC 56 TERTIAIRE SERVICES AUX PARTICULIERS KERGUS PLESTIN LES GREVES 54 TERTIAIRE EDUCATION, SANTE, ACTION SOCIALE STE GARAGE DES COTES D'ARMOR LANNION 53 TERTIAIRE COMMERCE SOC INTERNAT DE METALLURGIE DE L INOX SIMETI LANNION 52 INDUSTRIE INDUSTRIE DES BIENS INTERMEDIAIRES KERLUDE BTA (Liquidation en cours Juin 2008) LOGUIVY PLOUGRAS 51 INDUSTRIE INDUSTRIE DES BIENS DE CONSOMMATION

COUVOIR PERROT POMMERIT JAUDY 50 AGRICULTURE AGRICULTURE, SYLVICULTURE & PECHE

S.N. P.E.C.I. PERROS GUIREC 50 INDUSTRIE INDUSTRIE DES BIENS INTERMEDIAIRES

Page 11: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 11111111

En termeEn termeEn termeEn termessss d’attractivité d’attractivité d’attractivité d’attractivité, la zone d’emploi de Lannion, dont les limites géographiques sont relativement proches de celles du périmètre d’étude, se situe au 132ème rang parmi les 348 ZE françaises. Autrement dit, l’attrait économique exercé par le Trégor est supérieur à la moyenne nationale. Il en est de même au niveau régional : 8ème rang sur 18.

Ce bon classement ne doit rien au hasard et résulte de nombreux facteurs : la qualité des infrastructures, une densité économiquedensité économiquedensité économiquedensité économique relativement élevée (cf. définition ci-dessous), la qualité des services aux entreprises, une proportion d’emplois de haut niveau bien plus importante que celle observée dans des agglomérations de même dimension et équivalente à celle de ville comme Montpellier ou Toulouse, la présence de nombreux centres de formation supérieure (1.500 étudiants soit environ 2% des étudiants en Bretagne) ou de recherches et les nombreux partenariats établis avec de très nombreuses entreprises locales, la dynamique de création d’entreprises plutôt bonne notamment dans la sphère productive ainsi que dans le secteur des services aux entreprises, une capacité à intéresser des entreprises d’Ile-de-France mais aussi à fidéliser les établissements existants, un bilan migratoire d’entreprises positif (Entre 1998 et 2004, la ZE de Lannion a accueilli 60 établissements du secteur de l'économie productive et enregistré «seulement» 35 départs).

Ce classement national de la ZE de Lannion serait sans doute bien meilleur si elle n’était pas pénalisée par les baisses répétées d’emplois dans certains secteurs ainsi que par une relative faiblesse voire l’absence de certains équipements (aéroports, gare TGV, région en situation «d’impasse» et absence de carrefour routier majeur…)

Densité économiqueDensité économiqueDensité économiqueDensité économique : nombre d’emplois salariés des services marchands (hors emplois agricoles rapporté à la surface du territoire (ZE de Lannion : 17 emplois / km², médiane France : 13,3)

1.5 - Géographie des établissements et des emplois

Sans surprise, on observe que près de 70% des établissements et 82% des salariés recensés dans le cadre de CLAP sont concentrés sur le territoire de Lannion Trégor Agglomération. Le Trégor compte un seul pôle urbain, celui de Lannion, qui concentre l’essentiel des entreprises, des emplois et qui exerce son influence sur les communes périphériques.

Communes du SCOT du TREGOR

Nombre total détablissements actifs au 31/12/2005

Source : Insee - CLAP au 31/12/2005Cartographie : CAD22 - Armorstat.com - avril 2008

1 500

750

150

Communes du SCOT du TREGOR

Nombre total de salariés au 31/12/2005

Source : Insee - CLAP au 31/12/2005Cartographie : CAD22 - Armorstat.com - avril 2008

13 000

6 500

1 300

Tous les grands établissements (+ de 100 salariés), à l’exception d’un seul (La STAT à Plounévez-Moëdec), sont implantés sur la seule commune de Lannion ainsi que 34 des 46 entreprises de plus de 50 salariés (source : Fichier entreprises CAD22, cf. tableau précédent). Au total, elle concentre 34,6% des établissements et 61.95% des personnes employées. Si l’on y rajoute les données de Perros-Guirec, seconde agglomération du territoire, ces deux communes réunissent au total 48,72% des établissements et 69,53% des travailleurs. Le solde des entreprises et employés est réparti de manière relativement homogène sur le reste du territoire avec un avantage toutefois pour les communes sièges de zones et d’espaces d’activités qui concentrent une bonne part des établissements et entreprises.

Page 12: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 12121212

Pommerit-Jaudy

Perros-Guirec

Lannion

St-Quay-Perros

Plounevez-Moëdec

Loguivy-Plougras

Ploumilliau

Ploulec'h

Trégastel

Plestin-Les-Grèves

Communes du SCOT du TREGOR

Source : Fichier entreprises de CAD - données au 31/12Cartographie : CAD22 - Armorstat.com - mai 2008

Agriculture, sylviculture

Industries des biens de consommation

Industrie des biens d'équipements

Commerce

Transports

Services aux entreprises

Industrie des biens intermédiaires

Les 46 entreprises de 50 salariés et plusen 2006

Construction

Services aux particuliers

Education, santé, action sociale

1.6-Répartition et évolution par grand secteur d’activité de l’emploi salarié du secteur

privé de 1993 à 2006

Au 31/12/2006, le Trégor comptait 14.317 emplois salariés dans le secteur privé13 soit 3.721 de plus qu’en 1993 (+35,12%). La répartition de ces emplois entre les 4 grands secteurs d’activités est sensiblement différente de celle des emplois salariés issues des données CLAP (cf. point 3).

La forte progression de l’emploi salarié du secteur privé est comparable à celle observée à l’échelle départementale (+34,07%). Toutefois, la comparaison des indices d’évolution des effectifs salariés (base 100 en 1993) conduit à constater que, si les évolutions en Côtes d’Armor et en Bretagne ont été relativement régulières, continues et sont restées parallèles tout au long de la période, elle a été plus perturbée sur le territoire du SCOT. Ainsi, l’évolution de l’emploi salarié du secteur privé sur le Trégor depuis 1993 comprend plusieurs périodes distinctes :

• de 1993 à 2001 : au cours de cette période, 3.804 nouveaux emplois privés sont apparus dans le Trégor. Le rythme de création de postes salariés (+35,9%) a été supérieur à celui observé en Côtes d’Armor (+27,06%) et en Bretagne (+27,86%) et il s’est accéléré à plusieurs reprises (en 1994 puis entre 1998 et 2001) ;

• de 2002 à 2004 : durant ces 3 années, 1.625 emplois ont été perdus par rapport à l’effectif de 2001 (-11,28%). Dan le même temps, l’effectif salarié départemental dans le secteur privé est resté relativement stable (+1,07%) alors qu’il a continué de croître au niveau régional (+3,43%).

• de 2005 à 2006 : cette dernière et courte période a été marquée par une relance assez nette de la création d’emplois dans le Trégor. Elle se termine par un solde positif d’emplois (+1.542) correspondant à une hausse relative de 12,07% bien supérieure à celle observée en Côtes d’Armor (+4,39%) ou en Bretagne (+3,57%).

Contrairement à la plupart des territoires costarmoricains, l’évolution de l’emploi dans le Trégor est erratique. Elle varie en effet au rythme des succès mais aussi des difficultés rencontrés par les filières économiques dominantes (électronique, télécommunications…).

13 Source : ASSEDIC de Bretagne (y compris intérim, hors agriculture et secteur coopératif).

Page 13: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 13131313

Ainsi, le retournement d’activité en 2001 dans les secteurs de l’électronique et de la téléphonie a stoppé la croissance ininterrompue depuis 1993 de l’emploi salarié du secteur privé. Cette situation a duré deux années avant qu’un nouveau rebond n’intervienne en 2005 confirmé en 2006.

A noter que la dynamique de création d’emplois au cours des années 1990 et au début des années 2000 a favorisé l’arrivée sur le territoire de très nombreux actifs, et notamment de jeunes actifs, désireux de continuer à résider et à travailler dans le Trégor. Or, depuis quelques années, cette croissance de la population active suit un rythme supérieur à celle des créations d’emplois d’où l’apparition d’un déséquilibre entre le nombre d’emplois proposés et la population active résidante.

SCOT Trégor : répartition des emplois salariés du secteur privé

(y compris intérim, hors agriculture et secteur coopératif)

au 31/12/2006 (Source : ASSEDIC)2981

21%

1472

10%

6726

47%

3130

22%

Industrie Construction Commerce Services

SCOT Trégor : évolution des emplois salariés du secteur privé(y.c. intérim) de 1993 à 2006 (Source : ASSEDIC de

Bretagne)

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

16000

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

SCOT Trégor : évolution des emplois salariés du secteur privé (y.c. intérim) par grand secteur d'activité de 1993 à 2006

(Source : ASSEDIC de Bretagne)

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

Industrie Construction Commerce Service

Les difficultés plus grandes que dans le passé rencontrées de certaines catégories de demandeurs d’emplois à trouver un contrat de travail illustre cette nouvelle donne14. Si ce déséquilibre naissant devait s’accentuer, il pourrait obliger des actifs a quitter le territoire avec les conséquences économiques et démographiques liées.

Selon les 4 grands secteurs d’activités, l’évolution de l’emploi salarié privé sur la période 1993-2006 a été très différente. Les gains d’emplois concernent les secteurs des services (+3.066, +83,77%), du commerce (+960, +44,24%) et de la construction (+272, +22,66%).

Seule la branche industrie termine la période par un solde négatif (-582, -16,33%). Cette dernière a pourtant connu une évolution comparable à celle des trois autres secteurs d’activités jusqu’en 2001, année à partir de laquelle, les effectifs ont commencé à se réduire. 1.986 emplois ont ainsi été perdus entre 2000 et 2006 (-39,98%) notamment dans le secteur de la fabrication d’équipements et de composants électriques et électroniques.

14 La relance de l'emploi en 2004, confirmée en 2005 puis, à un degré moindre en 2006, a réduit partiellement le nombre de

demandeurs d'emploi du Trégor. La zone d'emploi de Lannion comptait au 30 juin 2007 près de 2 200 demandeurs d'emploi de catégorie 1, soit 400 de moins qu'un an auparavant et presque 1 000 de moins qu'en juin 2003. Le chômage avait fortement augmenté pendant les difficultés de la filière électronique en 2002 et 2003. Il revient à un niveau plus proche de la moyenne régionale en 2007. La part des femmes parmi ces demandeurs est en revanche en augmentation sur cette période, ce qui révèle sans doute des difficultés de réinsertion en entreprises plus fortes pour les femmes. Sur l'ensemble de la Bretagne, la part des femmes parmi les demandeurs d'emploi est toutefois plus élevée. Les proportions de 50 ans et plus et de chômeurs de longue durée sont supérieures aux moyennes départementale et régionale. Lorsque les difficultés économiques augmentent les demandeurs de ces 2 catégories éprouvent davantage de difficultés à sortir du chômage.

Page 14: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 14141414

Evolution comparée en indice (base 100 en 1993) de l'emploi salarié (y.c. intérim) du secteur privé de 1993 à 2006

(Source : ASSEDIC de Bretagne)

100

105

110

115

120

125

130

135

14019

93

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

SCOT Trégor Côtes d'Armor Bretagne

SCOT Trégor : évolution annuelle (en %) de l'emploi salarié du secteur privé (y.c. intérim) de 1993 à 2006

(Source : ASSEDIC de Bretagne)

-8%

-6%

-4%

-2%

0%

2%

4%

6%

8%

10%

12%

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

Certains établissements ou entreprises ont pris la décision de réduire leur effectif salarié (Alcatel CIT, SAGEM, Lucent Technologies, Solutions Plastiques…), d’autres, jusque là généralement très performants, ont disparus (Alcatel Optronics, Corvis Algety, Higwave, Optical Technologies, AITAP…). Parallèlement, et au cours de la même période, les emplois dans les autres secteurs ont continué de progresser notamment dans le secteur des services qui a littéralement «explosé» à partir de 2004.

Evolution des emplois salariés privés du secteur de l'industrie (y.c. intérim) entre 1993 et 2006(Source : ASSEDIC de Bretagne)

115

101

15

12

11

7

6

3

2

2

1

0

-1

-13

-28

-815

-1000 -800 -600 -400 -200 0 200 400

Métallurgie, transformation des métaux

Chimie, caoutchouc, plastiques

IAA

Automobile

Textile

Equipements du foyer

Biens d'équipements mécaniques

Eédition, imprimerie, reproduction

Habillement, cuir

Construction navale, aéronautique, ferroviaire

Composants électriques, électroniques

Pharmacie, parfumerie, entretien

Bois, papier

Eau, gaz, électricité

Produits minéraux

Biens d'équipements électriques et électroniques

Secteur de l’industrieSecteur de l’industrieSecteur de l’industrieSecteur de l’industrie :::: les pertes d’emplois les plus conséquentes entre 1993 et 2006 concernent la branches des «biens d'équipements électriques et électroniques» (-815 postes), pertes qui sont loin d’être compensées par les gains d’emplois obtenus, notamment, dans les secteurs la «métallurgie et la transformation des métaux» (+115) ainsi que de la «chimie, caoutchouc et plastiques» (+101).

Secteur du commerceSecteur du commerceSecteur du commerceSecteur du commerce :::: Les emplois salariés ont progressé dans les trois branches d’activités commerciales. Cette augmentation a toutefois été plus importante dans le secteur du «commerce de détail et de la réparation» (+792) que dans celle du «commerce et la réparation automobile» (+118) ou du «commerce de gros» (+50).

Secteur des servicesSecteur des servicesSecteur des servicesSecteur des services :::: Seules les branches d’activités de «l’éducation» et des «activités associatives et extra-territoriales» ont vu leur effectif d’emplois salariés baisser entre 1993 et 2006 et, cela, dans des proportions faibles (respectivement -67 et 33 salariés). Toutes les autres branches du secteur des services ont progressé notamment les branches des «postes et télécommunication» (+1.075 emplois salariés), des «services opérationnels» (+658), de «conseil et assistance» (+564) ainsi que, dans une moindre mesure, de «l’hôtellerie et de la restauration» (+295) ou de la «santé et action sociale».

Page 15: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 15151515

Evolution des emplois salariés privés du secteur des services (y.c. intérim) entre 1993 et 2006(Source : ASSEDIC de Bretagne)

1075

648

564

295

209

124

113

51

34

22

22

9

-33

-67

-200 0 200 400 600 800 1000 1200

Poste, télécommunications

Services opérationnels

Conseil, assistance

Hôtels, restaurants

Santé, action sociale

Activités immobilières

Activités récréatives

Activités financières

Services de personnels et domestiques

Transports

Administration publique

Recherche et le développement

Activités associatives, extra-territoriales

Education

Evolution de l’emploi salarié du secteur privé de 1993 à 2006Evolution de l’emploi salarié du secteur privé de 1993 à 2006Evolution de l’emploi salarié du secteur privé de 1993 à 2006Evolution de l’emploi salarié du secteur privé de 1993 à 2006 (y compris intérim, hors agriculture et coopératives)

Source : ASSEDIC

+2.600

00

-61

Evolution de l’emploi salarié par secteur d’activitéEvolution de l’emploi salarié par secteur d’activitéEvolution de l’emploi salarié par secteur d’activitéEvolution de l’emploi salarié par secteur d’activitéssss :::: cf. cartes ci-après

1.7 – Les sphères d’activités

Une autre façon d’appréhender l’activité économique du Trégor est d’analyser sa structure sur la base d’un découpage en trois sphères qui renvoient à des logiques différentes de localisation de l’activité :

• la sphère «productive» englobe les secteurs orientés vers les marchés extérieurs au territoire considéré. C'est la partie de l'économie la plus exposée aux contraintes et aux chocs de l'économie mondialisée auxquels est davantage confronté le Trégor que d’autres territoires costarmoricains ou bretons : l’em-ploi suit les entreprises. On y retrouve essentiellement l’industrie ainsi que les secteurs de l’énergie, des services aux entreprises, du transport de marchandises, du commerce de gros et une partie des activités immobilières ;

• la sphère «résidentielle» contient les services marchands aux personnes, qui se développent près des lieux où les populations résident ou simplement séjournent comme les touristes : l'emploi suit la population. Sont compris principalement dans cette sphère les services aux particuliers, la construction, l’éducation (hors fonction publique), la santé, l’action sociale, le commerce de détail, les activités financières ainsi que le transport de voyageurs ;

• enfin, la sphère «publique», dont la localisation est d'abord commandée par l'organisation administrative du territoire. On y trouve les emplois relevant des trois fonctions publiques : Services de l’Etat, fonctions publiques territoriale et hospitalière.

Page 16: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 16161616

Evolution de l’emploi salarié du secteur privé de 1993 à 2006Evolution de l’emploi salarié du secteur privé de 1993 à 2006Evolution de l’emploi salarié du secteur privé de 1993 à 2006Evolution de l’emploi salarié du secteur privé de 1993 à 2006 par secteur d’activité par secteur d’activité par secteur d’activité par secteur d’activitéssss (y compris intérim, hors agriculture et coopératives) Source : ASSEDIC

RougeRougeRougeRouge : évolution positive : évolution positive : évolution positive : évolution positive ---- Bleu : évolution négativeBleu : évolution négativeBleu : évolution négativeBleu : évolution négative

Secteur IndustriesSecteur IndustriesSecteur IndustriesSecteur Industries Secteur ConstructionSecteur ConstructionSecteur ConstructionSecteur Construction Secteur ServicesSecteur ServicesSecteur ServicesSecteur Services Secteur CommercesSecteur CommercesSecteur CommercesSecteur Commerces

Ce découpage sectoriel reste schématique puisque, bien entendu, tous les secteurs sont productifs et donc créateurs de valeur ajoutée. Par ailleurs mêmes les services aux personnes, comme le tourisme par exemple, ne sont pas à l'abri de la conjoncture internationale. Les activités de la fonction publique sont, elles même, très diverses et la localisation des emplois publics peut obéir à des logiques variables selon que prévalent les impératifs de proximité ou de centralité (définition INSEE).

Au 31 décembre 2005, 4.263 établissements actifs étaient recensés par l’INSEE dans les 44 communesAu 31 décembre 2005, 4.263 établissements actifs étaient recensés par l’INSEE dans les 44 communesAu 31 décembre 2005, 4.263 établissements actifs étaient recensés par l’INSEE dans les 44 communesAu 31 décembre 2005, 4.263 établissements actifs étaient recensés par l’INSEE dans les 44 communes incluses dans le champ d’études (14,14% de l’ensemble des établissements répertoriés en Côtes d’Armor).

Nombre d'établissements actifs au 31/12/2005 par sphère d'activitéNombre d'établissements actifs au 31/12/2005 par sphère d'activitéNombre d'établissements actifs au 31/12/2005 par sphère d'activitéNombre d'établissements actifs au 31/12/2005 par sphère d'activité

Source : CLAP - INSEE

EPCI EPCI EPCI EPCI ---- Communes Communes Communes Communes Appareil Appareil Appareil Appareil productifproductifproductifproductif

Economie Economie Economie Economie résidentiellerésidentiellerésidentiellerésidentielle

Fonction Fonction Fonction Fonction ppppubliqueubliqueubliqueublique

Total Total Total Total SCOT SCOT SCOT SCOT

Part EPCIPart EPCIPart EPCIPart EPCI communecommunecommunecommune

Beg Ar C'hra 63 229 30 322322322322 7.55%7.55%7.55%7.55%

Centre Trégor 57 129 20 206206206206 4.83%4.83%4.83%4.83%

Lannion Trégor Agglomération 645 2 136 191 2 9722 9722 9722 972 69.72%69.72%69.72%69.72%

Pays Rochois 36 99 16 151151151151 3.54%3.54%3.54%3.54%

Mantallot 5 4 1 10101010 0.23%0.23%0.23%0.23%

Perros-Guirec 105 482 15 602602602602 14.14.14.14.12%12%12%12%

Total SCOT TREGORTotal SCOT TREGORTotal SCOT TREGORTotal SCOT TREGOR 911911911911 3 0793 0793 0793 079 273273273273 4 2634 2634 2634 263 100.00%100.00%100.00%100.00%

Total Côtes d'Armor 7 304 20 901 1 943 30 14830 14830 14830 148

Part SCOT TREGORPart SCOT TREGORPart SCOT TREGORPart SCOT TREGOR 12.47%12.47%12.47%12.47% 14.73%14.73%14.73%14.73% 14.05%14.05%14.05%14.05% 14.14%14.14%14.14%14.14%

La répartition des établissements et des emplois salariés du Trégor et des Côtes d’Armor divergent peu. Autrement-dit, le territoire d’étude ne se distingue pas réellement du reste du département si ce n’est par une légère surreprésentation des établissements de la sphère résidentielle au détriment de l’économie productive.

Une proportion très importante des établissements (entre 62 et 77% selon les tranches d’effectifs) qui n’emploient pas ou peu de salariés (moins de 10), relève de la sphère économique résidentielle.

En effet, la plupart entreprises qui sont rattachées à cette sphère d’activité concernent les établissements de services aux particuliers, de construction, de commerce de détail et d’activités financières qui ne sont pas, en règle générale, de «gros» employeurs.

Au fur et à mesure que l’on progresse vers les tranches d’effectifs les plus importantes, un rééquilibrage s’opère. En effet, la part de la sphère résidentielle, à la fois au niveau du nombre d’établissement et des effectifs salariés, diminue progressivement au profit de la sphère productive mais surtout de la fonction publique dans lesquels l’on retrouve les établissements les plus importants.

Page 17: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 17171717

La sphère résidentielleLa sphère résidentielleLa sphère résidentielleLa sphère résidentielle, soutenue par le haut niveau de revenus d’une partie de la population (active et retraitée) et par l’activité touristique, est en effet, et de très loin, la plus importante : 72,23% des établissements contre 21,37% pour l’appareil productif et seulement 6,4% pour la fonction publique.

Toutefois, la même comparaison appliquée aux effectifs salariés conclut, à l’inverse, à un relatif équilibre dans la répartition des 20.500 emplois recensés entre les sphères résidentielle (39,03%), productive (34,53%) et publique (26,44%).

Le développement de l’économie résidentielle est lié à la fois à l’augmentation de la population, à la progression des salaires et revenus des habitants ainsi qu’au dynamisme de l'activité touristique.

SCOT Trégor : répartition des établissements actifs

par sphère d'activité au 31/12/2005

(Source : CLAP - INSEE)

911

21%

3 079

73%

273

6%

Appareil productif Economie résidentielle Fonction publique

Effectifs salariés des établissements actifs au 31/12/2005 par sphère d'activitéEffectifs salariés des établissements actifs au 31/12/2005 par sphère d'activitéEffectifs salariés des établissements actifs au 31/12/2005 par sphère d'activitéEffectifs salariés des établissements actifs au 31/12/2005 par sphère d'activité Source : CLAP Source : CLAP Source : CLAP Source : CLAP ---- INSEE INSEE INSEE INSEE

EPCI EPCI EPCI EPCI ---- Communes Communes Communes Communes Appareil Appareil Appareil Appareil productifproductifproductifproductif

Economie Economie Economie Economie résidentiellerésidentiellerésidentiellerésidentielle

Fonction Fonction Fonction Fonction publiquepubliquepubliquepublique

TotalTotalTotalTotal Part EPCIPart EPCIPart EPCIPart EPCI commucommucommucommunenenene

Beg Ar C'hra 317 448 214 979979979979 4.78%4.78%4.78%4.78%

Centre Trégor 248 173 160 581581581581 2.83%2.83%2.83%2.83%

Lannion Trégor Agglomération 6 213 6 092 4 530 16 83516 83516 83516 835 82.13%82.13%82.13%82.13%

Pays Rochois 91 322 105 518518518518 2.53%2.53%2.53%2.53%

Mantallot 21 8 1 30303030 0.15%0.15%0.15%0.15%

Perros-Guirec 187 958 409 1 5541 5541 5541 554 7.58%7.58%7.58%7.58%

Total SCOT TREGOTotal SCOT TREGOTotal SCOT TREGOTotal SCOT TREGORRRR 7 0777 0777 0777 077 8 0018 0018 0018 001 5 4195 4195 4195 419 20 49720 49720 49720 497 100.00%100.00%100.00%100.00%

Total Côtes d'Armor 51 909 65 810 43 651 161 370161 370161 370161 370

Part SCOT TREGORPart SCOT TREGORPart SCOT TREGORPart SCOT TREGOR 13.63%13.63%13.63%13.63% 12.16%12.16%12.16%12.16% 12.41%12.41%12.41%12.41% 12.70%12.70%12.70%12.70%

Or, l'économie résidentielle du Trégor est confortée par l'attrait durable qu’il exerce, notamment, sur les ménages retraités, souvent aisés, mais également sur les actifs. Ainsi, les personnes en activité qui résident sur le territoire, et qui occupent un emploi à l’extérieur de la zone d’étude, sont 2 fois plus nombreuses que celles qui viennent y travailler.

En général, ils effectuent des navettes quotidiennes avec les zones d’emplois limitrophes15. Beaucoup exercent une profession intermédiaire et sont aussi bien des cadres que des ouvriers ou des techniciens. Après avoir perdu, pour certains, leur emploi dans l'industrie ou la filière télécom, ils ont trouvé un poste géographiquement plus éloigné de leur lieu de résidence misant sur une relance de l’emploi pour se rapprocher à nouveau de leur domicile.

SCOT Trégor : répartition des effectifs salariés

par sphère d'activité au 31/12/2005

(Source : CLAP - INSEE)

7 07735%

8 00139%

5 41926%

Appareil productif Economie résidentielle Fonction publique

Par ailleurs, une part non négligeable des actifs résidents, généralement des cadres des grandes entreprises trégoroises, en mission plus ou moins longue ou détachés dans des entreprises de la région parisienne, ont fait le choix d’effectuer des déplacements hebdomadaires plutôt que de se rapprocher de leur lieu de travail effectif.

Quant aux effets positifs de l’économie touristique sur le développement de la sphère résidentielle, ils sont, en réalité, moindres que ceux produits par la population résidente. En effet, une étude réalisée en 2003 estimait que l’ensemble des activités touristiques représentait environ 900 emplois salariés en moyenne sur

15 Le solde des déplacements domicile-travail est toujours favorable à la zone de Lannion (Solde des sorties-entrées : environ + 900

avec la ZE de Saint-Brieuc, +580 avec Morlaix et +400 avec Guingamp et Rennes).

Page 18: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 18181818

l'année dans la zone d’emploi de Lannion (environ 700 emplois l'hiver et 1.100 emplois pendant la saison estivale). Ces emplois ne représentent en fait qu’un peu plus de 3% de l'emploi salarié total, proportion identique à celle observée en Côtes-d'Armor et inférieure à la moyenne régionale (3,7%).

Retenir, par ailleurs, que s’ils sont les plus nombreux, les établissements relevant de l’économie résidentielle sont aussi ceux qui, en règle générale, distribuent les salaires les moins importants. En effet, ils regroupent près des 3/4 des établissements et 40% des salariés et ne distribuent qu’un 1/3 des rémunérations.

< à 1010 à 2020 à 3030 et plus

Moyenne = 20,5 Médiane = 14,1

Nombre de retraités au km² par EPCI en 1999

Source : Insee - recensement de population 1999 - exploitation complémentaireCartographie : Côtes d'Armor Développement - Octobre 2007

Montant annuel moyen de la retraiteet de la pension d'un foyer fiscal en 2006

Moins de 13 500 €13 500 à 15 000 €15 000 à 16 500 €16 500 € et plus

Les retraites et pensions dans les EPCI des Côtes d'Armor pour l'année 2005

Source : Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie - IRCOM 2005Cartographie : Côtes d'Armor Développement - Octobre 2007

Moyenne = 15 003 €Médiane = 14 311 €

A noter également que le développement d’une économie résidentielle suppose de nombreux emplois offrant un large éventail de métiers et de niveaux de qualification. Les territoires doivent toutefois être attentifs au fait que ce développement ne soit pas fondé sur une logique unique au service, par exemple, des seules populations âgées (L’illusion de «l’or gris») et qu’il ne se fasse pas au détriment de l’économie productive également source de richesses.

D’autre part, si les dynamiques résidentielles peuvent générer activités et emplois, elles doivent être maitrisées car elles s’appuient sur des équilibres parfois fragiles : une bonne gestion du cadre de vie, une mixité sociale… Ainsi, une attractivité trop forte de certains territoires peut générer certaines tensions telles qu’une trop forte pression foncière (demande supérieure à l’offre qui participe à l’augmentation des prix du foncier et donc à la création d’inégalités sociales) ou une altération des atouts locaux : l’attractivité d’un territoire est due pour partie à ses atouts naturels et environnementaux, la concentration excessive de population pouvant, dans certains cas, entraîner un risque de désaffection de ce territoire. Autant de risques que le Schéma de cohérence territoriale du Trégor peut et doit limiter. Sphère publiqueSphère publiqueSphère publiqueSphère publique :::: Le Trégor compte de nombreux établissements importants, notamment dans les secteurs de la santé (hôpitaux, centre héliomarin…), de l’enseignement supérieur ou de la recherche, qui participent à la consolidation de la sphère publique16. Celle-ci occupe une place importante, équivalente, voire supérieure, à celle constatée dans des agglomérations plus importantes alors même que Lannion n’est pas ville siège d’administrations importantes : 6% seulement des établissements mais 26,44% des effectifs salariés, proportion égale à celle observée en Bretagne et légèrement inférieure à celle des Côtes d’Armor (27,05%). La sphère publique distribue 30% des rémunérations dont les ¾ aux salariés des secteurs de l’éducation, de la santé et de l'action sociale.

La sphère productivesphère productivesphère productivesphère productive (21% des établissements et 35% des effectifs salariés) regroupe les activités orientées vers les marchés extérieurs, l'industrie, les services aux entreprises, le transport de marchandises et le commerce de gros et l'énergie. Dans le Trégor, elle s'appuie en réalité principalement sur les activités des filières des télécoms et des technologies de l’information, cette hyperspécialisation constituant un facteur de fragilisation de l’économique locale, ainsi que le montrent les fréquentes fluctuations d'emplois.

16 La sphère publique regroupe les établissements relevant de l'une des trois fonctions publiques, État, santé et territoriale et les

établissements employant des salariés de la fonction publique (établissements d'enseignement privés, syndicats intercommunaux...).

Page 19: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 19191919

Les salaires et traitements dans les EPCI des Côte s d'Armor pour l'année 2005

Source : Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie - IRCOM 2005Cartographie : Côtes d'Armor Développement - Octobre 2007

Moyenne = 19 354 €Médiane = 19 158 €

Montant annuel moyen du salaireet du traitement d'un foyer fiscal en 2006

Moins de 18 300 €18 300 à 19 300 €19 300 à 20 300 €20 300 € et plus

< à 10 points10 à 12 points13 à 15 points> à 15 points

Evolution du taux de mobilité* en nombre de points entre 1990 et 1999

Source : Insee - recensement de population 1999Cartographie : Côtes d'Armor Développement - Décembre 2007

Moyenne = 12,3 %Médiane = 13,0 %

* non compris les navettes internes

Ces activités génèrent à la fois de la valeur ajoutée et de bons salaires. Elle distribue la part la plus importante des revenus salariaux du territoire (40%) et contribue ainsi fortement à la formation du revenu des ménages trégorois. Comme en Bretagne, la sphère productive génère davantage de revenus que la sphère résidentielle. Toutefois, les écarts sont amplifiés par l'importance des emplois qualifiés de la sphère productive de Lannion.

Sphères d’activités, analyse spatialeSphères d’activités, analyse spatialeSphères d’activités, analyse spatialeSphères d’activités, analyse spatiale ::::

Majoritaires dans 19 des 45 communes du Trégor, les établissements relevant de la sphère résidentiellesphère résidentiellesphère résidentiellesphère résidentielle sont largement prépondérants en nombre dans les 6 composantes territoriales qui forment le périmètre d’étude (4 communautés et 2 communes).

Etablissements 3 000

1 500

300

Sphère productiveSphère résidentielleSphère publique

Communes et groupements de communes du SCOT du TREGOR

Répartition des établissements actifs par sphère d'activité au 31/12/2005

Source : Insee - CLAP au 31/12/2005Cartographie : CAD22 - Armorstat.com - avril 2008

Répartition (en %) des effectifs salariés par sphère d'activité

au 31/12/2005 (Source : INSEE - CLAP)

32%43%

37%

18%

70%

12%

35% 32%

46% 30% 36%62%

27%

39% 41%

22% 28% 27%20%

26% 26% 27%

62%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Beg Ar C'hra

Centre Trégor

Lannion Trégor

Agglomération

Pays Rochois

Mantallot

Perros-Guirec

Total SCOT

TREGOR

Total Côtes

d'Armor

Appareil productif Economie résidentielle Fonction publique

Toutefois, selon les territoires, leur poids relatif par rapport à l’ensemble des établissements varie de 62% (Centre Trégor) à 80% (Perros-Guirec) si l’on fait abstraction de la commune de Mantallot (40%) qui ne peut être considérée comme représentative compte-tenu de sa taille et du nombre d’établissements concernés. Au niveau communal, l’intervalle entre les extrêmes est de 54 points (33 à 87% des établissements).

Ces écarts sont encore plus importants en termes d’emplois y compris entre des territoires pourtant a priori très similaires. Ainsi, le poids des effectifs salariés relevant de l’économie résidentielle varie, dans les communes, de 0 à 80% et, au niveau intercommunal, de 30% (Centre Trégor) à 62% (Pays Rochois), ces deux communautés ayant pourtant des caractéristiques à prime abord très semblables.

La présence sur le territoire du Centre Trégor d’un espace d’activités relativement important et d’un certain nombre de PME et PMI suffit à modifier très sensiblement la structure de son tissu économique. Ceci lui confère les proportions d’établissements (28%) et d’emplois (43%) dans la sphère productivesphère productivesphère productivesphère productive les plus importantes du territoire, assez nettement supérieures aux valeurs moyennes du Trégor (respectivement 21

Page 20: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 20202020

et 35%) et des Côtes d’Armor (24% et 32%) ou aux proportions observées sur les territoires des Communautés de Lannion Trégor Agglomération (22 et 37%) ou encore de Beg-Ar-C’hra (20 et 32%).

La sphère publiquesphère publiquesphère publiquesphère publique est celle pour laquelle les écarts entre le poids relatif des emplois salariés dans les six composantes territoriales du Trégor sont les moins importants (7 points). Ceci peut apparaître paradoxal si l’on se rappelle que cette sphère, dont «la localisation est d'abord commandée par l'organisation administrative du territoire…», recouvre principalement les emplois relevant des trois fonctions publiques (Etat, territoriale, hospitalière) que l’on s’attend a priori a trouver concentrés dans l’agglomération lannionaise.

Ce rééquilibrage résulte, pour partie, du développement important, dans les secteurs périurbains et ruraux, de différentes administrations locales (dans les EPPCI notamment) et services publiques à la population notamment en direction de certains publics (personnes âgées, demandeurs d’emplois, enfants et adolescents…).

Poids des salariés de la sphère résidentielledans le total des effectifs salariés au 31/12/2005

Source : Insee - CLAP au 31/12/2005Cartographie : CAD22 - Armorstat.com - avril 2008

0 %10 à 25 %25 à 39 %39 à 60 %60 à 80 %

Communes du SCOT du TREGOR

Moyenne SCOT : 39,03 %Moyenne 22 : 40,78 %

Poids des salariés de la sphère publiquedans le total des effectifs salariés au 31/12/2005

Source : Insee - CLAP au 31/12/2005Cartographie : CAD22 - Armorstat.com - avril 2008

< à 10 %10 à 26 %26 à 50 %50 à 70 %80 à 100 %

Communes du SCOT du TREGOR

Moyenne SCOT : 26,44 %Moyenne 22 : 27,05 %

Communes du SCOT du TREGOR

Poids des salariés de la sphère productivedans le total des effectifs salariés au 31/12/2005

Source : Insee - CLAP au 31/12/2005Cartographie : CAD22 - Armorstat.com - avril 2008

0 %0 à 10 %

10 à 24 %36 à 50 %50 à 70 %

Moyenne SCOT : 34,53 %Moyenne 22 : 32,17 %

L’économie résidentielle, levier de développement des territoires costarmoricains ?

Une analyse cartographique des Communautés d’agglomération et de communes des Côtes d’Armor, à partir d’un certain nombre d’indicateurs, permet de mieux appréhender et de comparer le niveau d’attractivité résidentielle des territoires infra-départementaux. Pour ce faire, 7 indicateurs ont été retenus qui :

1) d’une part, mesurent l’attractivité résidentielle des EPCI : part des migrants résidentiels entrant dans la population totale de la communauté de communes ou d’agglomération : quantifie la proportion de nouveaux habitants sur un territoire ; part des migrants alternants sortant dans le total des actifs occupés de la communauté de communes ou d’agglomération : évalue la proportion de personnes résidant sur un territoire mais travaillant à l’extérieur ; nombre de logements touristiques par km² : identifie les espaces les plus touristiques ; part des retraités dans la population totale ;

2) d’autre part, évaluent la situation financière de leur population : montant annuel moyen des salaires et traitements d’un foyer fiscal ; montant annuel moyen des pensions et retraites d’un foyer fiscal ;

3) et, enfin, estiment l’importance des activités économiques résidentielles : part des emplois salariés de la sphère résidentielle dans le total des emplois salariés (mesure le poids des emplois liés au commerce et aux services à la population).

L’analyse croisée des dynamiques résidentiellesL’analyse croisée des dynamiques résidentiellesL’analyse croisée des dynamiques résidentiellesL’analyse croisée des dynamiques résidentielles

L’objectif de l’analyse croisée est de différencier les territoires des Côtes d’Armor en fonction du caractère plus ou moins résidentiel de leur population et de leur économie. En effet, lorsque l’on superpose l’ensemble des 7 critères qui viennent d’être commentés, différents territoires apparaissent. La méthode consiste à attribuer à chaque territoire un

Page 21: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 21212121

score allant de 1 à 4, en référence aux quatre classes de valeurs utilisées dans chacune des cartes relatives aux 7 critères étudiés. La somme de ces scores permet alors de regrouper les Communautés en fonction d’un fait résidentiel plus ou moins marqué : plus le territoire obtient un score élevé et plus il peut être considéré comme résidentiel.

On peut ainsi établir 5 groupes de communautés, celles qui bénéficient d’une particularité résidentielle «très forte», «forte», «marquée», « modérée » ou enfin « faible ».

Les territoires des Côtes d’Armor dont le caractère résidentiel de la population et de l’économie est «très fort»«très fort»«très fort»«très fort» ou «fort«fort«fort«fort »»»» sont quasiment tous localisés à proximité du littoral et incluent les principales agglomérations du département, de DINAN, SAINT-BRIEUC et LANNION. Dans ces communautés, le fait résidentiel «fort» tient essentiellement au niveau moyen élevé des revenus, salaires et pensions, des foyers fiscaux ainsi que, pour LANNION TREGOR Agglomération, à une très forte attractivité touristique. Leur fonction résidentielle est par contre amoindrie par une faible proportion d’actifs sortant de leur territoire communautaire pour aller travailler et une part des retraités assez nettement en deçà de la moyenne départementale.

Dans les autres communautés de ces groupes, la fonction «habitat» s’est en général amplifiée au cours des dernières années. Cela concerne, notamment, les capacités d’accueil touristique ainsi que les résidences secondaires dont la progression dans les communes les plus proches du littoral est significative. Dans ces territoires littoraux, le montant moyen des salaires ou plus fréquemment des retraites, est supérieur au niveau moyen départemental. Ils se distinguent des espaces urbains par un poids plus important des emplois de la sphère résidentielle (à l’exception de RANCE FREMUR). Certains d’entre eux bénéficient en outre soit d’une part importante de retraités (PAYS DE MATIGNON, COTE DE PENTHIEVRE) ou de proportions d’actifs « migrants » ou de migrants résidentiels supérieures à la moyenne départementale (SUD GOELO, RANCE FREMUR).

Ces mêmes caractéristiques s’appliquent à quelques territoires ruraux ou situés en « arrière du littoral », leur fonction étant amplifiée par une capacité plus grande à attirer de nouveaux habitants, un taux de mobilité des actifs occupés pour aller travailler ainsi qu’un poids des effectifs salariés liés à la sphère résidentielle conséquent.

Le fait résidentiel est « marquémarquémarquémarqué » dans des groupements intercommunaux costarmoricains, limitrophes des précédents. Un ensemble homogène apparaît en périphérie de l’agglomération de DINAN et en limite du département d’Ille-et-Vilaine avec lequel les échanges (migrations alternantes) sont de plus en plus nombreux. Les autres territoires apparaissent plus isolés. Ils se différencient des précédents essentiellement par leur moindre capacité à attirer de nouvelles populations, une attractivité touristique peu marquée ainsi que, sauf pour GUINGAMP, des niveaux de revenus, pensions et de salaires, plus faibles que la moyenne départementale. La part des effectifs de la sphère résidentielle est elle aussi en général plus faible (CDC du TRIEUX et de GUINGAMP surtout), le PAYS DE MONCONTOUR faisant exception avec le plus fort taux d’emplois du département.

Dans le reste du département, le fait résidentiel apparaît «modérémodérémodérémodéré», voire «faiblefaiblefaiblefaible». Il s’agit de territoires dans lesquels la part des salariés de la sphère résidentielle ainsi que le montant des salaires et retraites sont souvent inférieurs à la moyenne départementale. Par ailleurs, sauf pour PLANCOET VAL D’ARGUENON, leur attrait touristique est moindre et la proportion d’habitants âgés est souvent importante.

Les territoires qualifiés de « faiblementfaiblementfaiblementfaiblement » résidentiel sont de plus pénalisés par une plus grande difficulté à attirer de nouvelles populations résidantes et par une part de leur population active migrante moindre.

Le développement de la fonction résidentielle des territoires est généralement considéré comme un levier au développement de l’économie locale.

Certains territoires costarmoricains ont une forte capacité à attirer de nouvelles populations. Toutefois, cette réalité ne se traduit pas nécessairement dans le champ économique. En effet, pour que présence de population soit synonyme de dynamisme économique, il est nécessaire que les biens et les services soient consommés localement, avec une condition, celle d’une offre disponible satisfaisante. Pour certains territoires, dont la fonction industrielle est faible, l’accueil de populations nouvelles peut être un moyen déterminant de développer une activité économique sur leur territoire, d’autant que les besoins des populations ne cessent de croître et de se diversifier.

FaibleModéréMarquéFortTrès fort

Une mesure du fait résidentiel dans les communautés d'agglomération et de communes des Côtes d'Armor

Cartographie : Côtes d'Armor Développement - Janvier 2007

Carte de synthèse des 7 indicateurs

Page 22: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 22222222

« La nature de la relation entre la progression des emplois et l’évolution de la population (notamment à travers l’apport migratoire) sur un territoire témoigne de son modèle de développement. En effet, les emplois supplémentaires sont pourvus soit par des inactifs ou actifs en recherche d’emplois, des nouveaux actifs entrés sur le marché du travail ou bien encore par des nouveaux actifs venus d’autres territoires. En simplifiant, la relation migration-emploi permet d’expliquer l’origine de la croissance démographique d’un territoire : résidentielle, économique ou équilibrée. A noter que pour un emploi créé, l’apport migratoire est généralement supérieur à 1 personne car il intègre souvent une famille.

Ainsi que l’indique le tableau ci-dessous, le modèle de développement du Pays du Trégor-Goëlo (NDR : dont le périmètre est plus vaste que celui du SCOT) se distingue très nettement de celui d’autres pays costarmoricains comparables. Le rapport entre les emplois supplémentaires et l’apport migratoire entre 1999 et 2005 y est pratiquement de 7 alors qu’il n’est au niveau départemental en moyenne que de 1,5. Autrement dit, le développement du Pays du Trégor Goëlo s’appuie sur un modèle qui a recours à un apport migratoire exogène extrêmement important, bien supérieur aux créations d’emplois ce qui ne fait que renforcer le caractère résidentiel de sa population et de son économie »

TerritoiresTerritoiresTerritoiresTerritoires Emplois Emplois Emplois Emplois

supplémentairessupplémentairessupplémentairessupplémentaires Apport Apport Apport Apport

migratoiremigratoiremigratoiremigratoire RapportRapportRapportRapport

Evolution 99/05Evolution 99/05Evolution 99/05Evolution 99/05 des DEFMdes DEFMdes DEFMdes DEFM

de catégorie 1de catégorie 1de catégorie 1de catégorie 1 (en %)

Côtes d’Armor 88 764 134 000 1,5 -22,3

Pays Centre Bretagne 1 610 1 130 0,7 -24,3

Pays de Guingamp 1 997 3 025 1,5 -21,9

Pays de Dinan 2 092 5 441 2,6 -26,8

Pays de Saint-Brieuc 5 671 5 651 1,0 -29,3

Pays TrégorPays TrégorPays TrégorPays Trégor----GoëloGoëloGoëloGoëlo 1 0181 0181 0181 018 7 0047 0047 0047 004 6,96,96,96,9 ----24,124,124,124,1

Pays Centre Ouest Bretagne 226 2 990 13,2 -16,0

SourceSourceSourceSource : INSEE: INSEE: INSEE: INSEE

1.8 – Pêche et aquaculture (synthèse des données 2007)

La flottille de pêche costarmoricaine reste stable grâce, notamment, à l’essor constant des navires de plus de 18 mètres qui favorise les créations d’emplois (8 à 10 marins par unité). Ces unités hauturières, récentes et performantes, consacrent l’essentiel de leur activité à la pêche de poissons et de céphalopodes (seiches, encornets…). Ces unités hauturières, gérées au sein de 3 armements, ont pour ports d’attache Saint-Quay-Portrieux et Erquy, en dehors du périmètre du Schéma de cohérence territoriale.

Sur la zone littorale concernée par le SCOT, la flottille de pêche, de type côtier, comprend 31 unités réparties dans plusieurs ports : Locquémeau, Locquirec, Trébeurden, Perros-Guirec, Ploumanac’h, Trégastel, L’Ile grande et Landrellec. Leur activité principale est l’exploitation saisonnière de la Coquille Saint-Jacques sur les gisements de Perros-Guirec, traditionnellement ouvert au mois d’Octobre (60 tonnes en 2000, 220 en 2007), et de la Baie de Saint-Brieuc, ouvert de Novembre à Avril (4.000 tonnes en 2000, 8.500 en 2007).

En période estivale, cette flottille côtière pratique plusieurs méthodes de pêche (chaluts, casiers, filets, lignes, dragues) et consacre une partie de ses moyens à la récolte de coquillages (bulots, amandes…) destinés à la transformation.

Les productionsLes productionsLes productionsLes productions

En 2007, les produits enregistrés en criées à Locquémeau et Perros-Guirec se répartissaient en 3 groupes d’espèces pour un tonnage global de 327 tonnes et une valeur de 0.86 millions d’€ :

• les poissons et les céphalopodes (encornets et seiches) capturés au chalut : 67 tonnes,

• les coquillages péchés à la drague : 260 tonnes. Les Coquilles Saint-Jacques issues des 2 gisements classés représentent 77% des débarquements.

Bien que ces débarquements soient en hausse depuis 2000, ils ne représentent que 1,5% du volume et de la valeur totale débarquée en Côtes d’Armor. Cependant, plusieurs unités migrent dans les ports de la Baie de

Page 23: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 23232323

Saint-Brieuc pendant l’ouverture de la campagne du gisement principal et les données des produits débarqués sont alors enregistrées sous les criées de Saint-Quay-Portrieux et de Loguivy.

Pêche et aquaculturePêche et aquaculturePêche et aquaculturePêche et aquaculture (données Côtes d’Armor et SCOT Trégor) ::::

CÔTES D’ARMOR SCOT TREGOR ACTIVITES

2000 2007 2000 2007

PECHE :

Navires

dont hauturiers (> à 18 m)

Marins pêcheurs embarqués

Volume débarqué

Chiffre d’affaires

308

19

705

18.500 tonnes

39 millions d’€

309

29

832

27.000 tonnes

67 millions d’€

34

0

54

Autour de 400 tonnes

Autour d’1 million d’€

31

0

57

Autour de 500 tonnes

Autour de 1.25 millions d’€

CRIEES :

Points de vente

Salariés

Mises en marché

Chiffre d’affaires

3

68

17.000 tonnes

34 millions d’€

3

77

24.400 tonnes

60.9 millions d’€

0

0

97 tonnes

0.35 millions d’€

0

0

327 tonnes

0,86 millions d’€

MAREYAGE :

Entreprises

Salariés

Volume

Chiffre d’affaires

21

235

20.700 tonnes

49,8 millions d’€

Données 2006

22

263

22.000 tonnes

71,6 millions d’€

2

7

230 tonnes

1,4 millions d’€

DONNEES 2006

2

5

260 tonnes

1.5 millions d’€

AQUACULTURE

18.000 tonnes

38 millions d’€ de CA

64 ateliers expéditeurs de coquillages

Huitres : 2.600 tonnes, 45 ateliers, 115 emplois, 7 M d’€

Moules : 7.600 tonnes, 38 ateliers, 130 emplois, 12 M d’€

Truites et turbots : 200 tonnes, 25 emplois, 2 M d’€

Truites (eau douce), 1.500 tonnes, 45 emplois, 3 M d’€

1 atelier expéditeur de coquillages

EVOLUTION DES VOLUMES EN CRIEES DE LOCQUEMEAU ET PERROS GUIREC

(en tonnes)

0

100

200

300

POISSONS ET CEPHALOPODES COQUILLAGES

1991 2000 2007

A ces chiffres, il convient de rajouter une activité de pêche à pied professionnelle (palourdes et coques) enregistrée à la criée de Locquémeau. La production annuelle est comprise entre 25 et 70 tonnes pour un chiffre d’affaires évalué à 0.3 millions d’€.

MMMMareyageareyageareyageareyage

Les 2 entreprises de mareyage basées sur ce secteur géographique représentent 2% du chiffre d’affaires du mareyage en Côtes d’Armor. Ce sont des petites entreprises (5 salariés au total), spécialisées dans le l‘expédition de poissons et de coquillages (une seule entreprise en 2007).

Page 24: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 24242424

CCCCultures marines et eultures marines et eultures marines et eultures marines et environnementnvironnementnvironnementnvironnement

Une seule entreprise de conchyliculture est installée sur la Zone d’activités de Landrellec en Pleumeur-Bodou. Une expérimentation d’élevage de moules en longues lignes a été autorisée et devrait voir le jour en 2009.

1.9 – Plaisance et nautisme (synthèse des données 2007)

Le secteur économique de la plaisance est caractérisé par son dynamisme et par l'extrême diversité des produits proposés : voiliers et navires à moteur de tailles et de caractéristiques très différentes, voile légère ou sportive... Les projets des entreprises sont nombreux : développement ou renforcement de nouvelles activités, élaboration de nouveaux produits…

La flottille en chiffres au niveau départemental et sur le quartier maritime de PaimpolLa flottille en chiffres au niveau départemental et sur le quartier maritime de PaimpolLa flottille en chiffres au niveau départemental et sur le quartier maritime de PaimpolLa flottille en chiffres au niveau départemental et sur le quartier maritime de Paimpol (qui inclut le périmètre SCOT) ::::

• 30.889 unités immatriculées au 31/12/07, une flottille active estimée à 16.680 unités (10.040 sur le quartier de Paimpol, soit 60% du total) :

o une progression moyenne de la flottille active de 450 unités par an, o 74% d’unités de moins de 6 m (73% sur le quartier de Paimpol) , o 68% de navires à moteurs (65% sur le quartier de Paimpol) .

• Un marché du neuf en augmentation :

o 697 unités, +28% par rapport à 2000 (369 sur le quartier de Paimpol, +19% par rapport à 2000) ,

o plus significative sur les plus grandes tailles (+72% sur les 6-8m, +155% sur les plus de 8 m).

• Un marché de l’occasion également à la hausse :

o 2.207 unités, +32% par rapport à 2000 (1.172 sur le quartier de Paimpol, +13% par rapport à 2000) ,

o tendance moins marquées sur les plus grandes tailles (+27% sur les 6-8m, +23% sur les plus de 8 m).

Comme sur l’ensemble du littoral français, les ports des Côtes d’Armor sont saturés. Les places nécessaires sont estimées à 54.000 à l’échelon national (étude 2003), saturation qui constitue un obstacle au développement des entreprises et du tourisme nautiques.

La zone littorale incluse dans le SCOT Trégor se caractérise par une capacité de 3.300 places, soit environ 23% de la capacité théorique du département des Côtes d’Armor. Beaucoup de mouillages sont constituées de places d’échouage ou des corps morts. Seuls les Ports de Perros-Guirec (800 places à flot) et de Trébeurden (700 places à flot) font exception.

ACTIVITE CÔTES D’ARMOR SCOT TREGOR

Ports et mouillages

(Données Conseil Général)

14.000 places

- 9.700 places dans 38 ports

- 4.300 places dans les sites de mouillages.

3.300 places (de Plestin-les-Grèves à Trélévern)

- dont 1.300 places à Perros-Guirec (Le Linkin et Ploumanac’h)

- dont 940 places à Trébeurden (Port à flot et Trozoul)

Filière plaisance

Entreprises

Salariés

Chiffre d’affaires

126

430

56 millions d’€

31 (cf. détails ci-dessous)

86

11 millions d’€

Page 25: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 25252525

Aucun projet de port à sec susceptible d’augmenter les capacités d’accueil n’est identifié pour l’instant sur cette zone.

Il existe une seule aire de carénage agréée dans un chantier naval de ce secteur. Cet unique dispositif est insuffisant pour répondre aux obligations réglementaires.

Les entreprises du nautisme sur le secteurLes entreprises du nautisme sur le secteurLes entreprises du nautisme sur le secteurLes entreprises du nautisme sur le secteur ::::

La filière plaisance nautisme sur la zone considérée regroupe une trentaine d’entreprises (hors associations, coopératives et écoles de voile), soit environ 25% de l’activité départementale pour un chiffres d’affaires de 11 millions d’€.

Plusieurs chantiers de construction se développent régulièrement depuis plusieurs années autour de la construction aluminium (Bord à Bord à Plestin-les-Grèves) et composites (Trégor Composites à Lannion). La caractéristique de la construction navale réside dans la conception et à la commercialisation de petites séries de bateaux, voire de constructions à « la carte ».

Activité principale Côtes d’Armor SCOT

Réparation, maintenance, manutention, hivernage, agencement 59 13

Constructions navales 19 6

Vente de bateaux neufs ou occasion 11 4

Sellerie, voilerie, gréements 15 2

Expertise 8 3

Electronique, électricité 5 0

Production d’équipements nautiques (accessoires) 3 2

Formation, permis 2 0

Ports à sec 1 0

Production de logiciel (gestion portuaire…) 1 1

Architecture 1 0

Confection vêtements marins 1 0

Totaux 126 31

1.10 - La fonction technopolitaine du Trégor

Une vocation ancienne Une vocation ancienne Une vocation ancienne Une vocation ancienne

La décentralisation du CNET (Centre national d'études des télécommunications) d'Issy-les-Moulineaux à Lannion en 1960, décidée dans le cadre d’une politique d’aménagement du territoire volontariste, marque le début du développement de la recherche et de l’industrie des télécommunications17 dans l'Ouest. La première réception TV intercontinentale (Etats-Unis/Europe) par satellite, réalisée par le CNET à Pleumeur-Bodou en 1962, sera l’une des premières grandes et symboliques réussites de ce programme.

Dans les années qui suivront, une véritable dynamique va se développer autour de l'électronique, de la téléphonie et de l’informatique en Bretagne ainsi qu’en Côtes d’Armor, principalement dans le Trégor. D’autres établissements publics et privés de la région parisienne, font le choix de s’implanter en Bretagne jusqu'au milieu des années 70 et donnent ainsi naissance à un pôle de renommée internationale18.

Au fil des décennies, cette région a largement participé, par ses recherches, ses productions et sa capacité à anticiper et à s’adapter, au développement de très nombreuses technologies comme, par exemple, l’électronique appliquée aux communications (composants, techniques de codage, traitement du signal et de

17 Le secteur des télécommunications rassemble aujourd’hui les activités de transmission de la voix, de données, de textes, de sons

et d'images. Ces activités ont pour caractéristique commune l'assurer le transfert d'informations, sans les produire ou les modifier. Il peut s'agir de communications vocales (téléphone avec ou sans fil), d'émissions hertziennes (pour la radio et télévision) ou, encore, de transfert de données. Ce secteur comprend à la fois une technique, un contenu et un service. Devenues incontournables dans le développement des entreprises, les télécommunications s'inscrivent désormais dans le contexte d'une mondialisation accrue qui se traduit par des innovations permanentes et des regroupements d'opérateurs.

18 Centre d'études de météorologie spatiale (Pleumeur-Bodou), Centre électronique de l'armement (Bruz), Centre commun d'études de télédiffusion et télécommunication (Cesson- Sévigné), Thomson, Alcatel, Sagem…Les centres de recherche publics et les grands groupes industriels constituent alors le moteur du développement des télécommunications. 50% des effectifs de la recherche française dans le domaine des télécommunications sont concentrés sur les pôles bretons (Lannion, Brest, Rennes).

Page 26: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 26262626

l’information…), à la mesure, au médical, au sport, à la domotique, aux transports, à l’automobile, au machinisme agricole…

A partir des années 60-70, sous l’impulsion principalement du CNET, les activités informatiques se sont également développées au profit notamment des techniques de communication (commande des commutateurs…). Les recherches qui ont suivi ont conduit à appliquer l’informatique à d’autres domaines : conception assistée par ordinateur, documentation automatique, traitement de la parole, interfaces hommes-machines, bases de données (annuaire électronique…), génie logiciel, services d’informations, administration des réseaux, intelligence artificielle…

De nombreuses révolutions technologiques ont été préparées dans le Trégor : le 1er commutateur temporel, le minitel, RNIS, fibres optiques, ATM (technologie de réseau permettant de transférer simultanément sur une même ligne des données de la voix et des images), l’écran plat à cristaux liquides, le 1er simulateur de conduite automobile, de nombreuses plate-forme de recherche (PERFOS : fibres optiques spéciales, PERSYST : évaluation et recherche sur les systèmes de télécommunications, DORIS : interaction homme-machine)…

Classée actuellement second pôle national dans le domaine des télécommunications après l'Ile-de-France, la Bretagne bénéficie du dynamisme mondial de ce secteur, et ce malgré plusieurs restructurations.

Une croissance marquée par des restructUne croissance marquée par des restructUne croissance marquée par des restructUne croissance marquée par des restructurationsurationsurationsurations

La période 1975-2000 a été marquée à la fois par des restructurations au niveau des grands groupes, par l'implantation d'entreprises étrangères et par la création et le développement de PME/PMI qui ont revitalisé l'activité des télécommunications.

Pour renforcer la compétitivité du secteur, des restructurations ont été engagées à la fin des années 70 (notamment au CNET et dans les groupes Thomson et CIT-Alcatel) qui se sont traduites, dans un premier temps, par le non remplacement des départs puis par des licenciements.

Une première crise, en 1985, conduira à la disparition de plus de 1.000 postes dans le Trégor. Une seconde crise suivra en 1996, avec la suppression notamment de 400 emplois par Alcatel.

Pourtant, grâce au développement d'activités de production axées sur les nouvelles technologies liées à l'informatique et l'optronique, à l'engagement de diverses structures, aux aides à l'innovation et à une politique d'essaimage à partir d'équipes de recherche, le secteur costarmoricain des télécommunications continue de se renforcer.

On assiste à un essor spectaculaire de start-up et PMI dont l'activité est essentiellement concentrée sur le marché des télécommunications. C'est l'époque de la création de Kéopsys, Mob'Activ, Highwave, Algety Novatech, Elios…. Pendant cette période, marquée par des restructurations et concentrations d'activités, l'emploi continue de progresser. Le Trégor comptera plus d'une centaine d'entreprises en 2000 contre 40 dix ans plus tôt.

Un secteur en mutationUn secteur en mutationUn secteur en mutationUn secteur en mutation

Le secteur des télécommunications connait depuis le début des années 2000 une embellie mondiale due en grande partie à l'explosion du marché de l'internet et de la téléphonie mobile (à noter qu'entre 2000 et 2005, le taux d'équipement de la population française en téléphones mobiles est passé de 10% à 80%). Elle masque cependant des inégalités selon les pays et les secteurs, les opérateurs de services de télécommunications se développant au détriment des fournisseurs d'équipements. Les équipementiers doivent désormais faire face à une importante pression de la part des opérateurs qui sont eux-mêmes soumis à une forte concurrence et doivent compter, d'autre part, avec l'arrivée sur le marché des équipementiers chinois.

Page 27: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 27272727

Dans cet environnement économique, et pour satisfaire leurs clients, les équipementiers évoluent en proposant des services nouveaux notamment à base de logiciels à forte valeur ajoutée. Dans ce contexte, la région de Lannion, spécialisée dans le secteur des télécoms, a dû faire face à une période de récession entre 2002 et 2003. Les entreprises, qui avaient profité de la période de croissance exceptionnelle des années précédentes, ont été particulièrement touchées et nombre d'entre elles ont cessé leur activité (Highwave, Corvis, Photonetics, SR Télécom…). Les plans sociaux mis en place par les deux plus grosses entreprises implantées sur Lannion, Alcatel et France Télécom Recherche et Développement (ex CNET), ont conduit à la suppression de 800 emplois. Néanmoins, le Trégor bénéficie d'importants atouts grâce aux compétences et savoir-faire accumulés au fil des décennies. A la recherche de nouveau débouchés, de nombreuses entreprises ont vu le jour ou se sont diversifiées vers d'autres secteurs en lien avec les technologies développées dans le secteur des télécoms comme la santé, la défense, les services. Le transport intelligent et les sciences au service du handicap constituent deux axes de développement prometteur. Parmi les entreprises créées depuis 2000, on peut citer Capey optronique, Erdry, Laser Conseil, Tietronix, Oxxius, Ekinops,…). L'effectif global de ces PME s'élève actuellement à plus de 1.000 salariés.

La La La La TTTTechnopôle Anticipaechnopôle Anticipaechnopôle Anticipaechnopôle Anticipa

La reconnaissance officielle de la Technopôle Anticipa en 1989, dont la fonction principale est de fédérer entreprises, laboratoires et centres de recherches publics ou privés, est venu confirmer la position de pointe du Trégor dans les domaines notamment des télécommunications, de l’électronique, de l’informatique, de l’optronique, des hyperfréquences, de la reconnaissance et systèmes de la parole.

La Technopole Anticipa rayonne à l’international. Elle regroupe plus de 180 sociétés (5.000 salariés) dont de grands groupes internationaux spécialisés dans les télécoms mais également de très nombreuses PME-PMI qui œuvrent dans des activités extrêmement diversifiées (télécoms, optique, informatique, plasturgie, mécaniques, sociétés de services…).

Espace de coopération entre des ressources humaines hautement qualifiées, elle fédère également une dizaine de laboratoires de recherche (France Télécom R&D, Centre de météorologie spatiale, plateformes de recherche sur l'optique et l'optronique PERFOS et PERSYST, GISO2, Groupe d'Intérêt scientifique en optique et optronique…), des UMR (Unités mixtes de recherche) du CNRS et plusieurs établissements d’enseignement supérieur19. Cette synergie de compétences permet aux entreprises implantées dans le Trégor d’être toujours à la pointe de l’innovation.

Le Pôle Images et RéseauxLe Pôle Images et RéseauxLe Pôle Images et RéseauxLe Pôle Images et Réseaux

Dans le cadre de la nouvelle politique industrielle lancée par le Gouvernement en 2004, qui vise à susciter et soutenir les initiatives émanant des acteurs économiques et académiques présents sur un territoire, le Pôle de compétitivité à vocation mondiale »Images et Réseaux», a été lancé officiellement en octobre 2005 à Lannion. Il fait partie des 4 Pôles de compétitivité situés en Bretagne. La présence à Lannion du siège du Pôle de compétitivité à vocation mondiale «Images et réseaux» atteste de la place de leader qu’occupe la Technopole dans le domaine des télécommunications.

A la convergence de l'audiovisuel, des télécommunications et des technologies de l'information, le Pôle «Images et Réseaux» a vocation à aider ses membres à créer et développer les technologies et les services innovants de demain (notamment les nouveaux réseaux fixes et mobiles de distribution des contenus

19 L’Ecole nationale supérieure de sciences appliquées et de technologies créée en 1986 (300 étudiants) qui délivre 3 diplômes

d'ingénieurs (optronique, informatique et électronique) et a une double mission d'enseignement et de recherche (Laboratoire lannionais de l'IRISA, Laboratoire Foton, Equipe TS2M et plateforme Doris), le Lycée Félix Le Dantec qui propose depuis 1989 un BTS Génie optique option photonique et réalise des prototypes pour les entreprises locales (35 étudiants ont obtenu leur diplôme en 2007) et, enfin, l'IUT de Lannion qui prépare près de 200 étudiants au DUT Réseaux et Télécommunications pour répondre aux besoins des entreprises en personnel technique qualifié et qui propose, depuis 2004, une Licence Gestion des Systèmes et Réseaux.

Le Trégor représente à lui sLe Trégor représente à lui sLe Trégor représente à lui sLe Trégor représente à lui seul près de 15% des eul près de 15% des eul près de 15% des eul près de 15% des emplois relevant en Bretagne du secteur des emplois relevant en Bretagne du secteur des emplois relevant en Bretagne du secteur des emplois relevant en Bretagne du secteur des TICTICTICTIC (Techniques de l’information et de la communication).

Les 5.200 emplois concernés sont partagées pour l’essentiel, et à parts quasi égales, entre les activités de fabrication et de services immatériels. Les variations à la hausse ou à la baisse de l’activité économique et des effectifs salariés dans ce secteur impactent fortement l’ensemble le la conjoncture économique du Trégor.

Ainsi, les difficultés industrielles intervenues en 2001 se sont traduites au cours des deux années suivantes par la perte de plus de 1.500 emplois (surtout dans la branche fabrication, les entreprises œuvrant dans le secteur des services immatériels ayant été moins touchées) avant que la tendance ne s’inverse à nouveau en 2004 du fait principalement de la très bonne santé de la branche des services immatériels.

Page 28: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 28282828

numériques, et les nouvelles technologies numériques de l'image, comme: la télévision numérique terrestre (TNT), la télévision haute définition (TVHD), la vidéo à la demande, la télévision sur les réseaux haut-débit…).

Il regroupe, à ce jour, plus de 150 adhérents dont une centaine de PMEPMI et 20 établissements d'enseignement supérieur et de recherche. Situé à Lannion, il englobe les zones de Brest, Rennes, Lorient, Vannes, Nantes et Laval et concerne environ un millier d'ingénieurs. Doté d'un programme de 300 millions d'euros d'investissements sur 3 ans, le pôle compte aujourd'hui 104 projets labellisés dont 65 sont d'ores et déjà financés.

1.11 – Les infrastructures d’accueil d’entreprises (espaces d’activités et immobilier)

L’état actuel du réseau d’infrastructures d’accueil d’entreprises sur le territoire du Trégor peut être qualifié de «satisfaisant». 43 espaces d’activités (EA) sont recensés pour une superficie globale de 385 hectares, soit 10% des surfaces costarmoricaines référencées dans l’Observatoire départemental des espaces d’activités20. La superficie totale actuellement occupée est de 345 ha. Le taux moyen d’occupation (87%) est élevé et bien supérieur au taux moyen départemental (77%).

Sur la période 1993-2007, chaque année, se sont en moyenne 21,5 hectares qui ont été aménagés et 18,8 hectares commercialisés. Autrement dit, le rythme de développement des espaces d’activités par les maîtres d’ouvrages publics est conforme à la demande des entreprises et ne génère pas de réserve foncière importante.

Une cinquantaine d’hectares est actuellement disponible pour les développements et implantations d’entreprises (800 ha sur le département), Une partie de cette surface est toutefois «non utile» ou, du moins, difficilement exploitable (petits lots, «dents creuses», terrains mal situés ou mal desservis…). Au total, les capacités d’accueil immédiates ou à court terme sont relativement limitées notamment pour des projets nécessitant une surface relativement importante (plus de 3 ou 5 ha). Plusieurs projets d’extension ou de création d’espaces d’activités en cours ou prévus dans les 2 ou 3 prochaines années permettront de sortir de cette situation de relative «pénurie foncière».

Des espaces majorDes espaces majorDes espaces majorDes espaces majoritairement de petite tailleitairement de petite tailleitairement de petite tailleitairement de petite taille

Les espaces d’activités du Trégor sont majoritairement de petite taille. Les ¾ d’entres eux (32 sites) ont une superficie inférieure à 10 ha. Ils ne représentent qu’un quart de l’offre disponible soit une dizaine d’ha. Toutefois, les collectivités territoriales ou les établissements publics maîtres d’ouvrages et gestionnaires de ces infrastructures, dans le Trégor comme en Côtes d’Armor, ayant désormais tendance à privilégier les extensions aux créations ex nihilo de sites, la taille moyenne des espaces d’activités devrait croître de manière significative dans les années à venir.

Actuellement, la surface moyenne des EA du Trégor n’est que de 9 ha contre 12 ha au niveau départemental. 2 espaces d’activités seulement ont une superficie supérieure à 50 ha : le Parc d’activités de Pégase à Lannion, l’un des plus vastes du département (120 ha) et la Zone d’activités horticole de Pluzunet (76 ha) qui inclut à la fois l’unité d’incinération du SMITRED (traitement des déchets ménagers d’un grand ¼ Nord-Ouest du département) et des serres de production essentiellement de fleurs qui utilisent comme source de chauffage la chaleur produite par les fours des incinérateurs. Ces deux sites majeurs représentent 45 % de la surface totale mais n’offrent dans l’immédiat que 4 ha de disponibles (hors projets d’extensions respectifs de 40 et 10 ha).

20 Observatoire départemental géré par CAD22 : 330 EA recensés en Côtes d’Armor pour 3 900 ha

Page 29: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 29292929

Une localisation à proximité des axes de communication et des pôles urbainsUne localisation à proximité des axes de communication et des pôles urbainsUne localisation à proximité des axes de communication et des pôles urbainsUne localisation à proximité des axes de communication et des pôles urbains

L’essentiel des espaces d’activités est localisé sur le territoire de Lannion-Trégor Agglomération (32 EA, 235 ha), principal pôle urbain du territoire d’étude, et plus précisément le long ou à proximité immédiate de la 2X2 voies Guingamp- Lannion (RD767).

Cette localisation privilégiée des sites d’activités, associée au caractère particulièrement touristique du territoire et aux expériences passées, impose donc de porter une attention extrême à la bonne intégration de ces infrastructures dans leur environnement afin de préserver la qualité paysagère des lieux.

145 ha d’espaces d’act145 ha d’espaces d’act145 ha d’espaces d’act145 ha d’espaces d’activités en projetivités en projetivités en projetivités en projet

Les terrains disponibles à la vente sont pratiquement tous situés sur des sites gérés par les Communautés d’agglomération ou de communes qui, désormais, assument l’intégralité ou l’essentiel du développement économique de leur territoire respectif.

Lannion-Trégor Agglomération concentre plus de la moitié de cette offre (cf. tableau ci-dessous). Les surfaces restantes sont localisées principalement sur les Communautés de communes de Beg-Ar-C’hra et du Pays Rochois (respectivement 25 et de 18% de la superficie disponible). A noter, qu’à ce jour, 1 seul hectare est disponible sur la Communauté de communes du Centre Trégor (ZA de Kerbiquet à Cavan). Les surfaces disponibles varient de 2 à 11 ha selon les espaces d’activités.

De l’ordre de 145 ha supplémentaires devraient être aménagés au cours des prochaines années. L’essentiel (121 ha) est localisé sur le territoire de Lannion-Trégor Agglomération. Cette proportion intègre l’extension du Parc d’activités de Bel Air (22 ha), actuellement en cours d’aménagement, ainsi que les projets d’agrandissement des Parcs d’activités de Pégase (40 ha) et de Buhulien (20 ha) à Lannion et de la Croix-Rouge (18 ha) Ploumilliau, tous trois aujourd’hui en phase étude.

Les Communautés de communes du Centre Trégor et du Pays Rochois envisagent également l’extension de plusieurs de leurs sites : la Zone d’activités de Kerbiquet à Cavan (10 ha), la Zone horticole de Pluzunet (10 ha) et l’Espace d’activités de Kerverzot à la Roche Derrien (5 ha). La Communauté de communes de Beg-Ar-C’hra, de son côté, envisage de renforcer ses disponibilités foncières, qui s’élèvent actuellement à 12 ha, en développant le site d’activités de Beg-Ar-C’hra, seul site notable du territoire d’étude situé en bordure de la RN12 (axe Rennes-Brest).

CommunautésCommunautésCommunautésCommunautés (données 2008)

LannionLannionLannionLannion----Trégor Trégor Trégor Trégor AgglomérationAgglomérationAgglomérationAgglomération

Centre TrégorCentre TrégorCentre TrégorCentre Trégor Pays Pays Pays Pays

RochoisRochoisRochoisRochois BegBegBegBeg----ArArArAr----C'hraC'hraC'hraC'hra TOTALTOTALTOTALTOTAL

Nombre de ZANombre de ZANombre de ZANombre de ZA 32 4 4 3 43434343

Superficie totale Superficie totale Superficie totale Superficie totale (ha) 234 97 26 29 386386386386

Superficie disponible Superficie disponible Superficie disponible Superficie disponible (ha) 27 1 9 12 49494949

Extension en cours ou en projet Extension en cours ou en projet Extension en cours ou en projet Extension en cours ou en projet (ha) 121 20 5 0 146146146146

Nombre de ZA de + de 20 haNombre de ZA de + de 20 haNombre de ZA de + de 20 haNombre de ZA de + de 20 ha 5 2 0 1 8888

Part surface gérée par CDCPart surface gérée par CDCPart surface gérée par CDCPart surface gérée par CDC 81% 95% 85% 86% 87%87%87%87%

85% des surfaces à vocation économique gérées par les EPCI85% des surfaces à vocation économique gérées par les EPCI85% des surfaces à vocation économique gérées par les EPCI85% des surfaces à vocation économique gérées par les EPCI

La maîtrise d’ouvrage intercommunale tend à se généraliser sur l’ensemble du territoire : 50% des sites et 85% des superficies totales sont déjà gérés par les Communautés de communes ou d’agglomération.

Ces proportions vont croître encore au cours des prochaines années, l’intégralité des projets d’extension ou de création d’espaces d’activités étant portée par les groupements intercommunaux.

La superficie moyenne des espaces d’activités communaux est de 3 ha contre 15 ha pour les zones intercommunales. A noter toutefois que cette moyenne tombe à 8 ha si l’on exclue de l’analyse le site de Pégase à Lannion et la Zone horticole de Pluzunet.

Comme l’immense majorité des espaces d’activités costarmoricains, les sites du Trégor ont, pour la plupart, vocation à accueillir tous les types d’entreprises quelque soit leur taille, leur activité… Certains sont toutefois plus ou moins dédiés à des activités spécifiques. On retiendra, notamment, l’Espace horticole de Pluzunet, déjà mentionné, mais également la Zone maricole de Pleumeur-Bodou, les sites commerciaux de Bel Air et du Rusquet Sud à Lannion, l’Espace industriel et de recherche de Pégase à Lannion, les sites logistiques de Kerauzern à Ploubezre et de Beg-Ar-C’hra à Plounévez-Moëdec, l’Espace agro-alimentaire de Pommerit-Jaudy et, enfin, l’espace dédié aux activités de domotique (CTS) à Pleumeur-Bodou.

Page 30: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 30303030

LLLLes espaces d’activités Bretagne es espaces d’activités Bretagne es espaces d’activités Bretagne es espaces d’activités Bretagne QualiparcQualiparcQualiparcQualiparc

Neuf espaces d’activités (2 créations et 7 extensions/requalifications) sont concernés, à des stades différents, dans le programme Bretagne Qualiparc dont 7 sont localisés sur le territoire de Lannion-Trégor Agglomération :

• 5 en phase diagnostic : La Croix Rouge à Ploumilliau, le Châtel à Plestin-les-Grèves, Buhulien à Lannion, reconversion du CTS à Pleumeur-Bodou et Kerbiquet à Cavan,

• 1 en phase études pré-opérationnelles : Pont Losquet à Langoat,

• et 3 en phase travaux : Pégase V, Rusquet et Bel Air.

La quasi-intégralité des projets récents ont spontanément intégré le dispositif Bretagne Qualiparc. Les quelques exceptions concernent des sites de petite surface (< 5 ha) dédiés en général à l’accueil d’entreprises artisanales.

Le Parc d’activités de Pégase a été retenu comme site d’intérêt départemental. A ce titre, il est destiné à recevoir en priorité des activités de type industriel ou logistique ainsi que des PME et PMI relativement importantes.

IIIImmobilier d’mmobilier d’mmobilier d’mmobilier d’entreprisesentreprisesentreprisesentreprises :::: 11111111....000 m² de surfaces disponibles000 m² de surfaces disponibles000 m² de surfaces disponibles000 m² de surfaces disponibles

Selon les informations collectées par Côtes d'Armor Développement auprès des maîtres d’ouvrages publics et privés21, 17 bâtiments d'une superficie globale de 11.300 m² sont actuellement disponibles sur le territoire du SCOT du Trégor, soit 10% de l'offre costarmoricaine.

Les espaces locatifs représentent 63% du marché. Avec une surface cumulée de 9.400 m², les ateliers et entrepôts représentent 83% des disponibilités. Cette proportion est identique à celle constatée au niveau départemental.

A elle seule, Lannion-Trégor Agglomération concentre 60% de l’offre totale (6.790 m²).

Cependant, rapportées à l'échelle du département, les surfaces disponibles sur ce territoire restent relativement faibles puisqu’elles ne représentent que 4% des disponibilités costarmoricaine (contre 30% par exemple pour la CABRI). L’offre est constituée à 83% de surfaces privées (9.420 m²). Pratiquement les 2/3 sont répartis sur 3 bâtiments à vocation artisanale ou industrielle : Alcatel à Lannion (4 080 m²) et 2 garages automobiles à Pommerit-Jaudy (1.500 m²) et à la Roche-Derrien (800 m²). Les bureaux (1.300 m²)

21 Si les informations relatives aux ensembles immobiliers publics sont très proches de la réalité, en revanche, celles concernant les

ensembles immobiliers privés sont partielles.

Page 31: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 31313131

représentent 14% de la superficie proposée à la vente ou à la location par le secteur privé et sont localisés exclusivement sur la commune de Lannion.

Cette proportion est équivalente à celle constatée en 2007 au niveau départemental22. Les locaux de seconde main constituent l’essentiel de l’offre privée. Un seul ensemble immobilier neuf a été recensé sur le territoire. Il s’agit de l’ensemble immobilier porté par Atlantique Expansion et localisé sur l’Espace d’activités de Bel Air à Lannion. A ce jour, aucun projet initié par des professionnels du secteur n’a été porté à la connaissance de Côtes d’Armor Développement.

On notera, en particulier, la présence sur le territoire de 3 agences/promoteurs spécialisés en immobilier d’entreprises : Blot Immobilier, Marchadour Immobilier et Atlantique Expansion.

Toutefois, les données relatives à l’immobilier privé ne sont pas aussi fiables que les informations obtenues auprès des collectivités territoriales.

Les chiffres fournis ne constituent donc qu’une estimation minimale de la réalité. Par ailleurs, la taille de l’échantillon (12 biens) ne permet pas de réaliser une analyse détaillée de l’offre privée. En conséquence, l’analyse qui suit va se concentrer sur l’immobilier public.

L’immobilier d’entreprises publicL’immobilier d’entreprises publicL’immobilier d’entreprises publicL’immobilier d’entreprises public sur le SCOT du Trégor : un parc de 47sur le SCOT du Trégor : un parc de 47sur le SCOT du Trégor : un parc de 47sur le SCOT du Trégor : un parc de 47 000 m² 000 m² 000 m² 000 m²

Progression du nombre de bâtiments Progression du nombre de bâtiments Progression du nombre de bâtiments Progression du nombre de bâtiments publicspublicspublicspublics

Le parc immobilier public s’est accru au cours des dernières années sur le territoire du SCOT du Trégor. A ce jour, 2423 biens sont recensés. Cette tendance va se renforcer dans les mois à venir dans la mesure où quatre projets d’aménagements de bâtiments devraient arriver à terme d’ici à la fin du premier semestre 2009.

La surface mise à disposition des entreprises devrait donc passer de 47.000 à près de 59.000 m² (+ 26%). Plus de la moitié de ces surfaces est actuellement dédiée à l’accueil d’entreprises artisanales ou industrielles.

22 Suivant une étude réalisée par CAD en novembre 2007 : « L’immobilier d’entreprises en Côtes d’Armor »

23 Les bâtiments individuels locatifs situés sur le territoire de Lannion Agglomération, dont la superficie cumulée s’élève au totale à 9 627 m², ont été comptabilisés comme un bâtiment unique. Il en est de même pour les bâtiments localisés sur l’espace d’activités de la Croix-Rouge à Ploumilliau (1390 m²).

Page 32: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 32323232

Une forte concentration sur le territoire de LannionUne forte concentration sur le territoire de LannionUne forte concentration sur le territoire de LannionUne forte concentration sur le territoire de Lannion----Trégor AgglomérationTrégor AgglomérationTrégor AgglomérationTrégor Agglomération

Les immeubles d’accueil d’entreprises se développent à proximité des grands axes de communication (RN12, RD767) et des principaux pôles urbains du territoire. Ainsi Lannion-Trégor Agglomération concentre, à elle seule, plus de 90% de la surface totale des immeubles locatifs publics recensés dans le Trégor (42.700 m²), soit environ 50 % du parc public costarmoricain !

Ce positionnement unique sur le département s’explique par l’acquisition récente par la Communauté d’Agglomération de vastes ensembles immobiliers laissés vacants par de grandes entreprises nationales, voire internationales (France Telecom, Sagem, Alcatel…). Il s’agit de grands bâtiments, pour la plupart modulables à la demande, qui permettent à la collectivité de répondre au mieux aux demandes des porteurs de projets, à la fois dans les domaines des services, de la recherche ou encore de l’industrie et de l’artisanat. Le Parc d’activités de Pégase regroupe 92% des surfaces immobilières publiques de l’agglomération lannionaise (39.000 m²).

Avec 12.000 m² de surfaces supplémentaires (soit l’intégralité des projets programmés sur le territoire du SCOT), le poids prépondérant de Lannion-Trégor Agglomération en matière d’immobilier d’entreprises va continuer à s’accroître au cours des années à venir.

Les Communautés du Centre Trégor et de Beg-Ar-C’hra, quant à elles, ne concentrent respectivement que 6 et 2% des surfaces immobilières publiques recensées sur le territoire du SCOT, la Communauté de communes du Pays Rochois étant la seule à ne pas disposer, à ce jour, de bâtiment destiné à l’accueil d’entreprises.

Page 33: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 33333333

Des bâtiments de types différentsDes bâtiments de types différentsDes bâtiments de types différentsDes bâtiments de types différents

Les infrastructures d’accueil d’entreprises peuvent revêtir plusieurs formes, en fonction des objectifs visés :

• Les pépinières d’entreprisespépinières d’entreprisespépinières d’entreprisespépinières d’entreprises sont des structures d’accueil destinées à faciliter la création d’entreprises. Elles offrent des services à des coûts partagés à des créateurs au démarrage de leur entreprise : un hébergement temporaire (bureaux, ateliers, laboratoires…) à loyer modéré, des services mutualisés (accueil, salles de réunions, formations...) et des services d'accompagnement en partenariat avec des organismes extérieurs (domaines comptable, juridique, commercial…). Les contrats locatifs utilisés sont des baux précaires (23 mois).

• Les ateliers relaisateliers relaisateliers relaisateliers relais offrent un accueil temporaire à des entreprises industrielles ou artisanales, désireuses de l’installer dans des locaux de dimension modeste à des tarifs avantageux. Sur ce type de bien, aucun service n’est mis à la disposition des locataires. Régit par une convention d’occupation précaire, l’atelier relais n’a pas vocation à pérenniser l’installation de ses occupants. Toutefois, dans la pratique, les collectivités utilisent à terme ce type d’outil pour maintenir les entreprises hébergées sur leur territoire. Elles basculent donc parfois dans un système de baux commerciaux.

• Les hôtels d’entrepriseshôtels d’entrepriseshôtels d’entrepriseshôtels d’entreprises sont des ensembles immobiliers locatifs, généralement destinés aux entreprises de services, et proposant des prestations bureautiques à la carte. Toutefois, dans certains cas, les hôtels regroupent des entreprises de services ou de production pouvant bénéficier de services communs. Régit par un bail d’occupation précaire pour les entreprises en création ou en développement, l’occupant peut toutefois bénéficier de la propriété commerciale. Dans la réalité, bon nombre de collectivités ont développées des infrastructures d’accueil d’entreprises assimilables aux hôtels d’entreprises mais ne mettant pas à disposition des entreprises des services partagés.

• Les bâtiments locatifsbâtiments locatifsbâtiments locatifsbâtiments locatifs sont des ensembles immobiliers mis à disposition des entreprises par les collectivités locales. Il peut s’agir de locaux à vocation tertiaire ou industrielle. Aucun service n’est proposé aux locataires. Ces biens immobiliers peuvent être loué d’un seul tenant à une entreprise ou être subdivisés en plusieurs locaux. On distinguera les bâtiments individuelsbâtiments individuelsbâtiments individuelsbâtiments individuels (local hébergeant une entreprise unique soumise à un bail commercial) des grands projetsgrands projetsgrands projetsgrands projets (locaux de grande envergure, soumis à des baux commerciaux et/ou précaires).

La prépondérance des bâtiments locatifsLa prépondérance des bâtiments locatifsLa prépondérance des bâtiments locatifsLa prépondérance des bâtiments locatifs

A l’échelle départementale, le bâtiment individuel est l’option immobilière la plus utilisée par les collectivités pour l’accueil d’entreprises. Elle contribue, pour partie, à maintenir des entreprises sur le territoire, en particulier celles qui sont en capacité de faire jouer la concurrence territoriale. Elle représente 1/3 des surfaces à vocation économique.

Cette proportion est moindre sur le territoire du SCOT du Trégor : ¼ seulement des surfaces immobilières publiques sont dédiées à l’accueil d’une entreprise unique (13.000 m²). Ce différentiel, par rapport à la moyenne costarmoricaine, s’explique par la prépondérance sur le territoire de Lannion-Trégor Agglomération de grands ensembles immobiliers, issus du rachat des bâtiments laissés vacants par France Telecom, la Sagem, Lucent Technologie... Leur superficie moyenne est de l’ordre de 3.400 m² (hors CTS). Ils représentent plus de 60% des surfaces publiques totales (37.000 m²).

Une offre de services restreinteUne offre de services restreinteUne offre de services restreinteUne offre de services restreinte

L’offre de services aux entreprises est relativement limitée au sein des bâtiments locatifs (3.500 m² soit 6% des surfaces immobilières dédiées à l’accueil d’entreprises). Elle se concentre essentiellement sur le territoire de Lannion-Trégor Agglomération, à proximité des pôles de services et des grands axes de desserte. On notera toutefois la présence d’un hôtel d’entreprises à Cavan sur l’Espace d’activités de Kerbiquet. Cet ensemble n’offre toutefois pas de services particuliers aux entreprises qui y sont hébergées. Aucune pépinière n’est recensée sur le territoire, à contrario des principaux pôles urbains du département (CABRI, CIDERAL, prochainement la CODI).

Une étude départementale avait confirmé que les ateliers relais constituent un outil principalement développé par les Communautés rurales ou littorales. Ils permettent de suppléer partiellement l’insuffisance des locaux vacants et des initiatives privées. La présence de ce type de locaux sur la Communauté de Beg-Ar-C’hra ainsi que sur les communes de Plestin-les-Grèves et sur Lannion illustre cette analyse.

Un taux d’occupation élevéUn taux d’occupation élevéUn taux d’occupation élevéUn taux d’occupation élevé

Le taux d’occupation des bâtiments publics est élevé : 96% en moyenne sur le territoire du SCOT. Cette situation confirme l’opportunité des investissements publics et justifie la politique des collectivités en matière de développement de l’offre immobilière. On constate ainsi aujourd’hui que les surfaces locatives sont restreintes : 5 bâtiments publics seulement offrent des disponibilités. Ils sont exclusivement localisés sur les

Page 34: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 34343434

communes de Lannion et de Cavan. Leur surface cumulée est d’environ 1.900 m². Ils sont dédiés à des activités artisanales, industrielles ou tertiaires. L’Espace Ampère à Lannion à, lui, vocation à accueillir des entreprises leader dans le domaine de l’image et des réseaux. En dédiant en grande majorité ses surfaces vacantes à des entreprises de taille ou de nature d’activités diverses, Lannion-Trégor Agglomération a mis en place une stratégie différente de celle constatée sur d’autres territoires, tels que la CABRI, qui réservent la quasi-intégralité de leurs projets publics à l’accueil d’activités spécifiques.

7777....000 m² de surfaces en000 m² de surfaces en000 m² de surfaces en000 m² de surfaces en projet exclusivement localisés sur LTA projet exclusivement localisés sur LTA projet exclusivement localisés sur LTA projet exclusivement localisés sur LTA

D’ici à la fin du 1ier semestre 2009, plus de 7.000 m² de nouvelles surfaces dédiées à l’accueil d’entreprises devraient voir le jour sur le SCOT du Trégor. Il s’agit exclusivement de surfaces publiques localisées sur le territoire de Lannion-Trégor Agglomération.

• A Plestin-les-Grèves, sur l’Espace d’activités du Châtel, Lannion-Trégor Agglomération prévoit l’extension sur 274 m² de l’atelier relais, soit une surface totale à terme du bâtiment de 1 474 m². Ce programme, dédié à l’accueil dune entreprise artisanale de production, devrait sortir de terre dans le courant du 1er semestre 2009.

• A Lannion, sur le Parc d’acticités de Pégase, l’agglomération a entamé des travaux de requalification de l’Espace Volta (Ex. Lucent Technologie). 2 000 m², dores et déjà aménagés, vont accueillir prochainement des entreprises œuvrant dans les domaines de l’informatique et du laser. Les mètres carrés restant seront loués en bureaux individuels. L’étage du bâtiment, soit 1.000 m² supplémentaires, sera livré en fin d’année 2008 et sera dédié à des activités tertiaires.

• L’Espace de Broglie, également localisé sur l’Espace d’activités de Pégase, est en cours de réhabilitation. 830 m² répartis sur 2 bâtiments pourront accueillir des entreprises artisanales ou industrielles à compter du 4ème trimestre 2008.

• A Pleumeur-Bodou, sur le site du CTS, Lannion-Trégor Agglomération a lancé des travaux de requalification du bâtiment principal (5.000 m²) afin de créer une plateforme de formation et de démonstration sur le thème de la domotique. Les travaux devraient arriver à terme en fin d’année 2008. 5.000 m² supplémentaires devraient également être aménagés par la suite.

Les prix de l’immobilier sur le SCOT du TrégorLes prix de l’immobilier sur le SCOT du TrégorLes prix de l’immobilier sur le SCOT du TrégorLes prix de l’immobilier sur le SCOT du Trégor

L’analyse a été réalisée à partir des informations fournies par les partenaires de Côtes d’Armor Développement. Les tarifs indiqués correspondent aux prix de négociation proposés par les loueurs ou les vendeurs. Les prix sont indiqués en € hors taxes par m² et par an (hors charges) en ce qui concerne la location et en € hors taxes par m² pour les biens proposés à la vente.

Afin de se faire une meilleure idée des tarifs de négociation pratiqués, une répartition des prix a été faite par quartile, ce qui a permis de déterminer une fourchette «minimum/maximum» qui reflète l’état du marché des prix de l’immobilier sur le territoire du SCOT du Trégor.

L’immobilier publicL’immobilier publicL’immobilier publicL’immobilier public

L’échantillon est composé de 21 biens publics disponibles ou non sur le territoire du Trégor, à raison de 9 locaux à vocation tertiaire et 12 à vocation industrielle ou artisanale.

Les loyers dans le public, entre 57 et 67 € HT/m²/an (hors charges) pour les bureaux et entre 39 et 42 € HT/m²/an (hors charges) pour les biens industriels, sont supérieurs aux prix pratiqués sur le département. Toutefois, on notera que le nombre de biens recensés sur les territoires du Centre Trégor, de Beg-Ar-C’hra et du Pays Rochois est restreint. Les valeurs indiquées ci-dessus sont, en conséquence, le reflet des prix pratiqués sur Lannion-Trégor Agglomération. Ceci explique, en partie, la supériorité des loyers par rapport à la moyenne départementale.

Les charges, quant à elles, sont de l’ordre de 30 € HT/m²/ an pour les 2 types de biens. Elles varient toutefois en fonction de la qualité des prestations rendues aux entreprises hébergées et de l’ancienneté des locaux.

Types de bâtimentsTypes de bâtimentsTypes de bâtimentsTypes de bâtiments SCOT du TrégorSCOT du TrégorSCOT du TrégorSCOT du Trégor Département Département Département Département 22222222

Bâtiments TertiairesBâtiments TertiairesBâtiments TertiairesBâtiments Tertiaires

Prix par tranche (€ HT / m² / an) 57 - 67 45 - 65

Prix moyen (€ HT / m² / an) 61,5 58

Bâtiments industrielsBâtiments industrielsBâtiments industrielsBâtiments industriels

Prix par tranche (€ HT / m² / an) 39 - 42 30 - 40

Prix moyen (€ HT / m² / an) 41,5 36

Page 35: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 33335555

L’immobilier privéL’immobilier privéL’immobilier privéL’immobilier privé

La taille de l’échantillon et la qualité des informations renseignées par le secteur privé ne permettent pas de procéder à une analyse des prix de l’immobilier à vocation tertiaire et industrielle sur le territoire concerné.

A titre informatif, vous trouverez, ci-dessous, un tableau présentant les prix pratiqués par le privé à l’échelle du département relatifs aux locaux récent (moins de 10 ans) ou anciens en bon état.

VenteVenteVenteVente LocationLocationLocationLocation

Bâtiments TertiairesBâtiments TertiairesBâtiments TertiairesBâtiments Tertiaires

Prix par tranche (€ HT / m² / an) 650 - 850 80 - 90

Prix moyen (€ HT / m² / an) 780 82

Bâtiments industrielsBâtiments industrielsBâtiments industrielsBâtiments industriels

Prix par tranche (€ HT / m² / an) 180 - 380 25 - 50

Prix moyen (€ HT / m² / an) 295 34

Page 36: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 36363636

2 – Orientations, préconisations

Au terme de cet état des lAu terme de cet état des lAu terme de cet état des lAu terme de cet état des lieux partiel du territoire du SCOT Trégor, il est possible d’identifier un certains ieux partiel du territoire du SCOT Trégor, il est possible d’identifier un certains ieux partiel du territoire du SCOT Trégor, il est possible d’identifier un certains ieux partiel du territoire du SCOT Trégor, il est possible d’identifier un certains nombres d’objectifs et de priorités qui pourront servir de support aux débats au sein des différentes nombres d’objectifs et de priorités qui pourront servir de support aux débats au sein des différentes nombres d’objectifs et de priorités qui pourront servir de support aux débats au sein des différentes nombres d’objectifs et de priorités qui pourront servir de support aux débats au sein des différentes Commissions qui, à la fin de l’année 2008 et au cours de l’année 2009,Commissions qui, à la fin de l’année 2008 et au cours de l’année 2009,Commissions qui, à la fin de l’année 2008 et au cours de l’année 2009,Commissions qui, à la fin de l’année 2008 et au cours de l’année 2009, vont travailler à l’élaboration du vont travailler à l’élaboration du vont travailler à l’élaboration du vont travailler à l’élaboration du PADD et du DOG.PADD et du DOG.PADD et du DOG.PADD et du DOG.

2.1 - Objectifs « Développement économique et industriel »

• Conforter les filières traditionnelles (télécommunications, électroniques…) tout en favorisant le développement de technologies nouvelles.

• Valoriser la Technopôle Anticipa ainsi que le Pôle de compétitivité «Images et réseaux»

• Conforter les relations et synergies entre enseignement, recherche et entreprises.

• Accompagner les PME et PMI issues des grands groupes sur le plan commercial (études de marché, commercialisation des produits…).

• Acquérir une connaissance fine à la fois des compétences disponibles et des besoins des entreprises (meilleure réactivité par une action conjuguée de l’ensemble des acteurs en faveur de l’emploi).

• Impliquer plus les entreprises « dans » le territoire (elles ont parfois une vision « mondiale » de l’économie mais pas assez locale !).

• Identifier des « chevilles ouvrières » pour favoriser l’émergence de réseaux et lutter ainsi contre l’isolement (tendance à un fonctionnement autarcique d’une partie du tissu économique) et l’éparpillement de beaucoup d’entreprises et des énergies.

• Impliquer les grands groupes dans des actions de promotion et de prospection coordonnées de l’ensemble des acteurs publics et privés.

• Enrichir l’image du territoire qui fait encore trop référence, soit aux seuls grands groupes ou aux activités économiques historiques, soit au tropisme local, au tourisme familial…

• Redécouvrir certains fondamentaux économiques (« sortir » intellectuellement de la période de prospérité économique passée fondée sur l’électronique et des télécoms) : prendre maintenant le « virage économique ».

• Diversifier le tissu économique afin de le rendre moins dépendant de quelques secteurs d’activités ou de quelques établissements seulement (IAA…).

• Limiter les risques d’émigrations résidentielles liés aux crises industrielles récurrentes et au déséquilibre entre la population active et les emplois offerts.

• Conforter l’agglomération et affirmer son rôle de pôle complémentaire aux métropoles régionales (Rennes, Brest…).

2.2 - Objectifs « Infrastructures économiques et immobiliers »

• Améliorer encore la qualité des infrastructures et des moyens de transport (fer, air, route) afin de compenser l’éloignement géographiques relatifs du Trégor.

• Eviter l’éparpillement des activités économiques et le mitage du territoire en confortant les sites existants et en développant ainsi de véritables pôles économiques, symboles d’une économie dynamique et structurée.

• Inscrire les projets dans une stratégie territoriale en mettant en place un schéma de développement des espaces d’activités et des produits immobiliers afin de définir et hiérarchiser les projets et mettre en place une stratégie foncière.

• Procéder au transfert de l’ensemble des parcs d’activités du territoire sous maîtrise d’ouvrage intercommunale.

• Conforter les capacités d’accueil d’entreprises de l’agglomération lannionaise et mener une réflexion sur une répartition spatiale équilibrée des espaces d’activités et des projets immobiliers en renforçant, en particulier, les sites situés au nord, nord-ouest de ce territoire. Envisager une spécialisation des parcs sur Lannion-Trégor Agglomération.

Page 37: Contribution de cotes_d_armor_developpement

SCOT Trégor – Etat des lieux – Côtes d’Armor Développement – Version 11/2008 Page Page Page Page 37373737

• Renforcer l’offre immobilière et foncière au sud du territoire du SCOT.

• Préserver les abords des grands axes routiers (RN12, RD 767) et améliorer l’insertion paysagère des espaces d’activités afin de préserver sur le long terme l’image du territoire, valoriser les entreprises implantées et améliorer le cadre de travail des salariés.

• Mettre en place des outils et des moyens pour renforcer le travail d’animation économique (accueil d’entreprises, animation de zones…), en particulier sur les territoires ruraux.

• Renforcer l’offre privée, notamment sur l’agglomération de Lannion, en travaillant en synergie avec des professionnels de l’immobilier d’entreprises, afin d’éviter un déséquilibre sur le marché. Un surplus d’offre publique risque, en effet, à terme, d’entraîner une baisse des prix sur le marché et in fine des difficultés pour les opérateurs privés à intervenir sur ce territoire.

• Développer des structures d’accueil d’entreprises publiques, notamment à vocation industrielle ou artisanale, sur le sud du territoire du SCOT afin de compenser une offre privée relativement faible.

2.3 - Objectifs « Nautisme et plaisance »

Etant donnés le contexte difficile de la pêche et la faible activité du secteur en matière halieutique (environ 3,5 M€ contre 11 M€ pour les entreprises du nautisme), les orientations à prendre sur le périmètre du SCOT doivent être tournées essentiellement vers les secteurs porteurs que sont la plaisance et le nautisme.

Plusieurs axes méritent d’être approfondis dans cette voie :

• Renforcer les capacités de mouillage particulièrement autour du Port de Perros-Guirec, seul port disposant d’une possibilité d’extension.

• Aménager des ports à sec qui libéreront des places à flot actuellement occupées par des bateaux « ventouses » (La Zone de Toëno en Trébeurden pourrait, par exemple, convenir à ce type d’investissement).

• Favoriser le carénage « écologique » des bateaux de plaisance : actuellement, il n’existe pas de zones de carénage spécifiquement adaptées aux nouvelles contraintes environnementales, des zones de nettoyage (à terre ou à flot) doivent être réalisées pour répondre à ce besoin.

• Sur le plan développement des entreprises de la filière nautique, il paraitrait intéressant de renforcer les sites existants afin de constituer des « pôles » : la zone de Châtel en Plestin-les-Grèves, ou la zone de Lannion Pégase sud pourraient se prêter à ces initiatives.

• Etude du développement de la pêche loisir sur la bande côtière (possibilité de construction de bateaux aluminium adaptés à ce type de pêche, mise en place de récifs artificiels spécifiques à certains types de poissons, guides de pêche issus de la filière pêche…).