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METTRE LE SON CLIQUEZ A VOTRE RYTHME

Dictateurs arabes

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Nos gouvernants, fichier réalisé en 2011. Depuis lors beaucoup de choses ont changé.

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METTRE LE SON CLIQUEZ A VOTRE RYTHME

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Tous les régimes des pays arabes ont le même dénominateur commun :

Ils sont arrivés au pouvoir par  hérédité, par force ou par des circonstances très particulières :.• Le général Ben Ali a pris le pouvoir en

évinçant Bourguiba,• Le général Moubarak  (armée de l'air) a

pris le pouvoir suite à l'assassinat de Sadate, il comptait le transférer à son fils,

• Le Président syrien Assad a remplacé son père Hafiz Al Assad

• Kadhafi est arrivé au pouvoir suite à un coup d'État et prépare son fils pour sa succession

• Les présidents algériens sont portés au pouvoir par les généraux…

La liste est longue. ..

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Zine el-Abidine Ben Ali , né le 3 septembre 1936 à Hammam Sousse, président de la République du 7 novembre 1987 au 14 janvier 20110. Il accéda à la présidence après avoir déposé le président Habib Bourguiba « pour raisons médicales » et lui

succéda en sa qualité de dauphin constitutionnel.

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Durée moyenne du règne des dictateurs : 30 ans

La longévité des régimes politiques des pays arabes n'est pas une caractéristique propre aux seules monarchies héréditaires de droit devin (Maroc, Jordanie, Arabie saoudite).  Au cours des trente dernières années, on a assisté à la transformation magique des Républiques arabes en Républiques Monarchiques ou République Dynastiques.  Ainsi la moyenne de règne des régimes arabes est de l'ordre de 30 ans. Citons entre autre : • Ben Ali âgés de 75 ans a monopolisé le pouvoir

durant 24 ans• Moubarak, 83 ans, a monopolisé le pouvoir

durant 30 ans• Kadhafi, 69 ans, monopolise le pouvoir depuis 41

ans• Bouteflika, 74 ans, réélu en 2009 avec 90% des

voix…• Ali Abdullah Saleh, est au pouvoir au Yémen

depuis 21 ans

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Abdelaziz Bouteflika, né le 2 mars 1937 à Oujda (Maroc), ministre de la Jeunesse et du Tourisme en septembre 1962 et Ministre des Affaires

étrangères jusqu’en 1979.Il est le 5e président de la République algérienne depuis le 27 avril 1999. Il est réélu dès le premier tour de scrutin des élections présidentielles de 2004 avec

84,99 % et 2009 avec 90,24 % des voix.

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Dictateurs sans projets et pouvoir familial ou tribal

Tous ces régimes sont impopulaires, corrompus et doivent leur survie à la répression policière et à la protection temporaire et conjoncturelle de certaines capitales européennes ou de l'Amérique.

 Tous ces régimes n'ont aucun projet politique, aucun programme de société à long terme. Les libertés fondamentales et les droits élémentaires sont bafoués. Seule la minorité qui détient tous les pouvoirs, jouit de toutes les libertés.

 Les démocrates sont soit corrompus pour intégrer le système, ou jetés en prison, ou poussés vers l'exile. Les ressources humaines qualifiées et compétentes sont marginalisées.

Tous ces régimes ont constitué, pendant des décennies de détournements, des fortunes colossales placées en Europe et aux USA dans l'immobilier et dans les banques occidentales.

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Mouammar Kadhafi, né le 19 juin 1942 à Syrte en Libye, est un capitaine, autoproclamé colonel, et de facto le dirigeant de la Libye depuis 1969, à la suite de son coup d’État du 1ier septembre 1969. Officiellement, Kadhafi est désigné comme le Guide de la grande révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste.

A l’heure où je suis entrain de réaliser ce PPS, un génocide est entrain de se commettre à BENGHAZI, par des mercenaires recrutés par KADHADI alors que le monde libre se contente de dire qu’il est entrain d’observer.Si cette révolution avait été déclenchée une dizaine d’année avant, tout le monde aurait crié au crime, mais maintenant le sanguinaire d’hier est devenue le protecteur des intérêts occidentaux.

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Détournement, corruption et pillages

En moyenne, la fortune de chaque dictateur des pays arabes est estimée à 40 milliards de $.

 On peut déduire que les dictateurs de tous les pays arabes ont détourné près 500 milliards de dollars.

L'ampleur des détournements et du pillage des ressources des pays arabes est encore plus importante lorsqu'on prend en considération le rôle et le comportement des familles et des proches de ces dictateurs.

En outre, autour de chaque dictateur au pouvoir gravite une classe féodale, des ramassis d'opportunistes et d'affairistes qui ont édifié des fortunes considérables.

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Mohamed Hosni Moubarak, né le 4 mai 1928. Vice-président de la République arabe d'Égypte (1975-1981) au moment de l'assassinat du président de la République Anouar el-Sadate, en octobre 1981, il lui succède au poste de chef de l'État et se présente à la présidence de la République, élection qu'il remporte le 14 octobre 1981. Il reste au pouvoir jusqu'à sa démission le 11 février 2011, conséquence de la révolte du peuple Égyptien.

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Si l'on considère uniquement les deux dictateurs qui font l'actualité, on constate

que :

Le dictateur Ben Ali: Selon les sources, sa fortune personnelle connue est évaluée à 6,5 milliards $. Mais la fortune réelle est largement supérieure à ce chiffre.

Le dictateur Moubarak, sa femme et leurs deux fils, seraient à la tête d'une fortune estimée à 70 milliards de dollars selon le journal The Guardian .

Une bonne partie de la fortune des Moubarak serait déposée dans des banques suisses et britanniques ou investie dans de l'immobilier à Londres, à New York, à Los Angeles, en France, en Suisse, en Allemagne, à Dubaï, et dans des complexes hôteliers sur les côtes de la mer Rouge. La famille Moubarak possède également des participations dans des entreprises égyptiennes liées à l‘État ou l'armée.

Or selon les statistiques internationales, près de 50% de la population égyptienne vit avec moins d'un dollars par jour !.

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Ali Abdallah Salah, né le 21 mars 1942, est le président du Yémen depuis 1990, date de la réunification du pays.Il rejoignit les forces armées en 1958 avant d'être nommé président de la République (Yémen du Nord) suite à l'assassinat de Ahmad al-Ghashmi, l'ancien président du pays, le24 juin 1978. Sa présidence du Yémen du Nord de 1978 à 1990 est fortement marquée par la guerre froide et la lutte idéologique qui l'opposait à la RADP du Yémen (Yémen du Sud).

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Hier le péril communiste aujourd'hui le péril islamiste et demain ?

Au cours de la période 1960-1980, la majorité des dictateurs arabes se sont réfugiés  derrière le prétexte de la lutte contre les communistes pour étouffer les contestations populaires. Or on savait que le nombre de communistes actifs dans ces pays était marginal et insignifiant.

Entre 1980 et 2000 et avec la disparition de l'Union Soviétique, le prétexte du danger communiste a disparu également laissant place au nouveau concept de l'islamisme radical .

Aujourd'hui, tous les dictateurs arabes instrumentalisent le danger des islamistes pour étouffer les mêmes revendications pour la démocratie et le partage du pouvoir. Même la famille régnante sur l'Arabie Saoudite, pays le plus islamiste parmi les pays musulmans a ses opposants islamistes…

Par ailleurs, de nombreux mouvement religieux ou à caractère religieux ont été créés et développés par les régimes en place pour affaiblir les mouvements démocratiques. Le paravent islamiste permet aux régimes totalitaires d'éliminer et d'écarter les éléments progressistes, étouffer la presse indépendante embryonnaire, réprimer sans merci toute voix contestataire. Tout cela se passe avec la complicité silencieuse du monde dit libre. 

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Bachar el-Assad, né le 11 septembre 1965 à Damas, est le président actuel (depuis la mort de son père en 2000) de la République arabe Syrienne , il est reconduit à la présidence de la République après sa victoire avec 97,62% des voix exprimées lors d'un référendum présidentiel organisé le 27 mai 2007.

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Le décore modernisteTous ces régimes ont fabriqué des façades politiques pour les touristes des organisations internationales. Tous ces pays sont dotés de parlements, des gouvernements de « béni oui oui », des médias du moyen âge, des partis politiques sans programme politique. Pour achever le décore, des élections auxquelles participent toute la population adulte mais aussi les enfants, les bébés, les absents et les personnes décédées sont organisées selon le vouloir du pouvoir. Le vainqueur est toujours le même avec un score de 99,99%.

Dans les dictatures arabes, on a développé le goût des extrêmes: soit il n y a aucun parti politique, soit il y en a un ou deux partis de la famille au pouvoir, soit il y a une inflation de partis comme au Maroc où on dénombre plus de 30 partis politiques.

De toute manière, qu'il y ait un seul ou 30 partis politiques, cela est sans importance dans des régimes où le clan au pouvoir use et abuse de tous les pouvoirs.

Certaines dictatures arabes portent  des noms éloquents : il y a la RADP : République algérienne Démocratique et Populaire, gouvernée par des généraux. À coté il y a la "  Grande Jamahiriya arabe libyenne " et de l'autre coté de la mer rouge l'Arabie est devenue l'Arabie Saoudite, relative à la famille Al Saoud….

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Omar Hassan el-Bachir, né le 1 janvier 1944 à Hosh Bonnaga, est un chef militaire et politicien , chef de l'État de 1989 à 1993 et président de la République depuis 1993.Il mène le coup d’État militaire de 1989 qui renverse le Premier ministre élu Sadeg el-Mehdi. El-Béchir prend les fonctions de chef de l'État, Premier ministre, chef des forces armées et ministre de la Défense avant de devenir officiellement président de la République le 03 octobre 1993.

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Conséquences : désastre économique, sociale et politique

Les pays arabes jouissent d'une position géographique exceptionnelle. C'est une zone stratégique proche de l'Asie et de l'Occident. Ils disposent de richesses considérables (pétrole, gaz, phosphate, agriculture…) largement suffisante pour garantir aux 350 millions de personnes des conditions de vie confortables.Toutefois, les despotes ont ruiné ces pays et marginalisés les élites de leurs populations.

Sur le plan économiqueIl y a la mainmise des familles au pouvoir sur les richesses de ces pays. il y a la corruption généralisée et institutionnalisée. Toutes les institutions, les administrations sont corrompues du sommet au bas de l'échelle.

La corruption est devenue un mode de gouvernance, elle permet aux fonctionnaires hauts placés de s'enrichir, d'investir, de se soigner à l'étranger et d'éduquer leurs enfants dans des universités étrangères.Pour le petit fonctionnaire, la corruption joue le rôle de l'indexation des traitements, elle leur permet de préserver leur pouvoir d'achat.

Les dégâts économiques sont aussi visibles au niveau des détournements des deniers publics. Les marchés publics sont truqués, les projets ne voient jamais le jour et les infrastructures réalisées ne résistent pas à un petit orage : Les ponts s'écroulent, la croûte de goudron comprimée sur les routes se décolle…

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Hamad bin Issa al-Khalifa , né le 28 janvier 1950, émir en 1999, devenu roi en 2002, est le 12e souverain de Bahreïn.

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Au niveau socialLes inégalités sociales sont criantes, la misère et la pauvreté touchent la majeure partie de la population. Le degrés de pauvreté est inversement proportionnel au degrés des richesse des régimes au pouvoir.

On peut avancer objectivement que dans les pays arabes, 10% de la population monopolise 80% des richesses. Les secteurs vitaux tels que l'éducation et la santé suivent la même dichotomie: des écoles et des cliniques privées pour les riches et le peuple baigne dans l'analphabétisme.

Ainsi, les indicateurs de développement social des Nations Unies placent les pays arabes dans les dernières positions. Les taux d'analphabétisme les plus élevés se trouvent dans les pays arabes.

La pauvreté et l'analphabétisme constituent également un mode de gouvernance des dictateurs arabes en conformité avec le dicton "  Affame ton chien, il te suivra ".En conséquence, sur 350 millions de personnes vivant dans les pays arabes, plus de 30 millions, soit 9%, ont été contraintes politiquement et économiquement de quitter leur pays, et dont la majorité sont issues des pays du Maghreb.

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Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud , né en 1923 ou 1924, est roi d’Arabie Saoudite, gardien des deux sainte mosquées, depuis le 1er août 2005, il succéda à son demi-frère ainé Fahd. Il serait un des souverains les plus riches du monde

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Au niveau socialOr selon les statistiques de l'ONU, le nombre d'émigrés à travers le monde, toutes nationalités confondues est estimé à  150 millions de personnes. Les émigrés arabes représentent donc 20% de l'ensemble d'émigrés à travers le monde alors que l'ensemble de la population des pays arabes ne dépasse pas 6% de la population mondiale. Un véritable désastre  et une perte considérable pour ces pays.

Selon l'Organisation Arabe du Travail 34% des médecins qui exercent actuellement dans les hôpitaux britanniques sont d'origine arabe et que 50% de ceux qui font des études de médecine ou d'ingéniorat dans les universités arabes finissent par s'installer en Europe, aux USA et surtout au Canada.

Les despotes ont plongé la population dans le désespoir, les jeunes arabes ont deux possibilités : soit se suicider en se  transformant en kamikazes ou en s'immolant, ou bien fuir le pays vers des destinations plus clémentes. Dans ces conditions, nous disons à tous les dictateurs des pays arabes (tous sans exception) :

DEGAGEZ, IRHALOU,  ça suffit, Get out.

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