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e programme Intercom- munal de gestion dura- ble de l’eau et de l’assainissement (PIGEDEA) est un ambitieux programme né de la volonté des Maires de Dschang, Douala 5, Kye-ossi, Nkong-zem, et Fongo-tongo. Il se donne pour objectif d’ac- croitre le taux d’accès à l’eau et assainissement dans chacune de nos localités de l’ordre de 20 % d’ici à la fin du pro- gramme en 2019 et compte sur la totale implication des exécu- tifs communaux, de l’élite lo- cale, des conseillers municipaux, des hommes de médias et des populations bé- néficiaires. Il est en fait ques- tion d’engager l’ensemble des acteurs concernés par les questions de l’eau et de l’as- sainissement dans le relève- ment de ce service de manière à faire jouer à chacun sa partition pour un accès du- rable à l’eau et l’assainisse- ment et par ricochet un développement inclusif et du- rable de nos localités. C’est à cette fin que ce programme est né. Est-il encore besoin de rappe- ler qu’au Cameroun, le contraste entre l’immensité de la ressource en eau et le taux d’accès des ménages reste une sérieuse préoccupation pour les décideurs aussi bien au ni- veau national que local. Les statistiques affichent un taux de couverture en eau potable en milieu urbain de 85.2% contre un taux d’accès direct des ménages de 29% au niveau national (Source: MINEPAT DSCE 2010). Au niveau local, la situa- tion est très peu reluisante et le niveau de desserte est de 21% pour les six communes du Dé- partement de la Menoua . Le secteur de l’assainissement en général et spécifiquement celui de l’accès aux latrines mo- dernes constitue pour de nom- breux ménages une véritable faiblesse . Il nous appartient donc exécu- tifs municipaux que les popu- lations regardent, de nous approprier les enjeux de la si- tuation de l’eau et assainisse- ment dans nos localités respectives. Il nous faut les porter au cœur des préoccupa- tions qui sont les nôtres au quotidien, dans nos échanges formels au niveau du conseil municipal, il nous faut délibé- rer sur la question, et prendre des décisions efficaces et effi- cientes pour faciliter l’accès durable à l’eau potable à nos populations. Nous devons le faire en ayant à l’esprit que les enjeux autour de la ressource eau sont inscrits dans les Ob- jectifs de Développement Du- rable (ODD).Le PIGEDEA par de petits pas nous accompa- gnera dans cet ambitieux et noble devoir. Relever substan- tiellement le service de l’eau et l’assainissement dans nos communes respectives. ela fait exactement six mois que les communes de Dschang, Douala 5, Kyeossi, Nkongzem, et Fongo-tongo ont décidé de cheminer ensemble, d’échanger leurs ex- périences et de se soutenir mutuellement pour améliorer les ser- vices de l’eau et de l’assainissement de base dans leurs localités respectives. elles le font dans le cadre d’une convention de finan- cement signée entre l’UE et la commune de Dschang bénéficiaire principal, pétrie d’expérience en matière de coopération décen- tralisée et les autres communes co bénéficiaires pour la mise en œuvre du Programme Intercommunal de gestion durable de l’eau et de l’assainissement ( PIGEDEA). En effet, dans son sens pre- mier, l'intercommunalité permet aux communes géographique- ment proches de se regrouper au sein d'un établissement public (syndicat ou groupement) soit pour assurer certaines prestations (ramassage des ordures ménagères, assainissement, transports ur- bains...), soit pour élaborer de véritables projets de développe- ment économique, d'aménagement ou d'urbanisme. Dans le cadre de ce programme pionnier, il s’agit de susciter à travers voyages d’échanges, ateliers de réflexion et de renforcement des capaci- tés, recrutement d’un personnel compétent, l’amélioration du service de l’eau et l’assainissement de base dans lesdites com- munes. C’est un programme d’implémentation de la gouvernance de l’eau et l’assainissement de base dans les autres communes à partir de l’expérience de Dschang. Ce fai- sant, il est également question de susciter à terme la création de trois intercommunalités autour des com- munes de Dschang, Kye-ossi, et douala 5 pour épouser une forme ju- ridique appropriée et reconnue par la loi afin bénéficier des opportunités d’appui et d’accompagnement dispo- nibles.Pour ce faire, le programme a prévu de réaliser dans les 3 années qu’il durera, le diagnostic du service de l’eau et de l’as- sainissement de base dans les communes bénéficiaires, d’élaborer de façon participative les stratégies communales de gestion de l’eau et l’assainissement en intégrant les possibilités de mutuali- sation des ressources dans le cadre d’un syndicat ou groupement, de donner au service ainsi créé la forme juridique la plus adaptée au contexte et enfin de procéder à quelques chantiers école de ré- habilitation et d’entretien d’ouvrages. A terme, le projet devra bé- néficier à une population totale de 961 608 habitants dont 834 689 ruraux et 245 000 élèves. L’intercommunalité: une valeur ajoutée à nos communes S.M Beaudelaire Donfack Maire de Dschang Pascal A. MBOKOUOKO Coordonnateur PIGeDEA

Echos du PIGeDEA N°1

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e programme Intercom-munal de gestion dura-ble de l’eau et de

l’assainissement (PIGEDEA)est un ambitieux programmené de la volonté des Maires deDschang, Douala 5, Kye-ossi,Nkong-zem, et Fongo-tongo. Ilse donne pour objectif d’ac-croitre le taux d’accès à l’eauet assainissement dans chacune

de nos localités de l’ordre de20 % d’ici à la fin du pro-gramme en 2019 et compte surla totale implication des exécu-tifs communaux, de l’élite lo-cale, des conseillersmunicipaux, des hommes demédias et des populations bé-néficiaires. Il est en fait ques-tion d’engager l’ensemble desacteurs concernés par lesquestions de l’eau et de l’as-sainissement dans le relève-ment de ce service de

manière à faire jouer à chacunsa partition pour un accès du-rable à l’eau et l’assainisse-ment et par ricochet undéveloppement inclusif et du-rable de nos localités. C’est àcette fin que ce programme estné.Est-il encore besoin de rappe-ler qu’au Cameroun, lecontraste entre l’immensité de

la ressource en eau et le tauxd’accès des ménages reste unesérieuse préoccupation pourles décideurs aussi bien au ni-veau national que local. Lesstatistiques affichent un tauxde couverture en eau potableen milieu urbain de 85.2%contre un taux d’accès directdes ménages de 29% au niveaunational (Source: MINEPAT DSCE

2010). Au niveau local, la situa-tion est très peu reluisante et leniveau de desserte est de 21%pour les six communes du Dé-partement de la Menoua . Lesecteur de l’assainissement engénéral et spécifiquement celuide l’accès aux latrines mo-dernes constitue pour de nom-breux ménages une véritablefaiblesse . Il nous appartient donc exécu-tifs municipaux que les popu-lations regardent, de nous

approprier les enjeux de la si-tuation de l’eau et assainisse-ment dans nos localitésrespectives. Il nous faut lesporter au cœur des préoccupa-tions qui sont les nôtres auquotidien, dans nos échangesformels au niveau du conseilmunicipal, il nous faut délibé-rer sur la question, et prendredes décisions efficaces et effi-cientes pour faciliter l’accèsdurable à l’eau potable à nospopulations. Nous devons lefaire en ayant à l’esprit que lesenjeux autour de la ressourceeau sont inscrits dans les Ob-jectifs de Développement Du-rable (ODD).Le PIGEDEA parde petits pas nous accompa-gnera dans cet ambitieux etnoble devoir. Relever substan-tiellement le service de l’eau etl’assainissement dans noscommunes respectives.

ela fait exactement six mois que les communes deDschang, Douala 5, Kyeossi, Nkongzem, et Fongo-tongoont décidé de cheminer ensemble, d’échanger leurs ex-

périences et de se soutenir mutuellement pour améliorer les ser-vices de l’eau et de l’assainissement de base dans leurs localitésrespectives. elles le font dans le cadre d’une convention de finan-cement signée entre l’UE et la commune de Dschang bénéficiaireprincipal, pétrie d’expérience en matière de coopération décen-tralisée et les autres communes co bénéficiaires pour la mise enœuvre du Programme Intercommunal de gestion durable de l’eauet de l’assainissement ( PIGEDEA). En effet, dans son sens pre-mier, l'intercommunalité permet aux communes géographique-ment proches de se regrouper au sein d'un établissement public(syndicat ou groupement) soit pour assurer certaines prestations(ramassage des ordures ménagères, assainissement, transports ur-bains...), soit pour élaborer de véritables projets de développe-ment économique, d'aménagement ou d'urbanisme. Dans le cadrede ce programme pionnier, il s’agit de susciter à travers voyagesd’échanges, ateliers de réflexion et de renforcement des capaci-tés, recrutement d’un personnel compétent, l’amélioration duservice de l’eau et l’assainissement de base dans lesdites com-munes. C’est un programme d’implémentation de la gouvernance

de l’eau et l’assainissement de basedans les autres communes à partirde l’expérience de Dschang. Ce fai-sant, il est également question desusciter à terme la création de troisintercommunalités autour des com-munes de Dschang, Kye-ossi, etdouala 5 pour épouser une forme ju-ridique appropriée et reconnue par laloi afin bénéficier des opportunitésd’appui et d’accompagnement dispo-nibles.Pour ce faire, le programme a prévu de réaliser dans les 3années qu’il durera, le diagnostic du service de l’eau et de l’as-sainissement de base dans les communes bénéficiaires, d’élaborerde façon participative les stratégies communales de gestion del’eau et l’assainissement en intégrant les possibilités de mutuali-sation des ressources dans le cadre d’un syndicat ou groupement,de donner au service ainsi créé la forme juridique la plus adaptéeau contexte et enfin de procéder à quelques chantiers école de ré-habilitation et d’entretien d’ouvrages. A terme, le projet devra bé-néficier à une population totale de 961 608 habitants dont 834689 ruraux et 245 000 élèves.

L’intercommunalité: une valeur ajoutée à nos communes

S.M Beaudelaire DonfackMaire de Dschang

Pascal A. MBOKOUOKOCoordonnateur PIGeDEA

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Les Echos du PIGeDEA-N°1 Juillet 2017

La vie

e PIGeDEA a officiellement étélancé à Dschang, à l'esplanade dumusée de civilisation le jeudi 23 fé-

vrier 2017. C’est Monsieur Mooh SimonEmile, Secrétaire Général des Services duGouverneur de la Région de l’Ouest, re-présentant le Ministre de l’AdministrationTerritoriale et de la Décentralisation (MI-NATD) empêché, qui a procédé à ce lan-cement devant autorités administratives,élites intérieures et extérieures, chefs tra-ditionnels de la Menoua, et les différentesdélégations conduites par les Maires descinq communes bénéficiaires de l'action.Dans son discours de lancement, le repré-sentant du MINATD a tenu tout d'abord àféliciter les cinq communes partenairespour la vision qui les a guidée lors de laconception de ce programme avant de rap-peler que les fonds alloués à ce pro-gramme sont des fonds publics et de cefait, méritent d’être gérés dans les règlesde l’art. Il leur a prescrit la rigueur dans le

pilotage de cet ambitieux programme,toute chose qui pourra permettre la dupli-cation de cette initiative."...Autant il demeure constant pour noscollectivités qu’assurer une mission deservice public de l’eau et de l’assainisse-ment est une nécessité absolue, autant as-surer la pérennité et la durabilité duditservice demeure une donnée constante…", a fait observer SM Donfack Beaude-laire, Maire de la commune hôte dans sonallocution de bienvenue, Pour sa part, DrMarco, consultant technique à l’associa-tion EUROBIOPARK et représentant del’ambassadeur de l’Union Européenne, aannoncé que le bailleur principal se mon-trera intransigeant et particulièrement ri-gide, sur des principes à ses yeuximportants, des principes qui ont été re-groupés en deux grands axes : le respectdes délais initialement calés d’accord par-ties dans le chronogramme d’activités ; lanécessité pour chaque commune de rem-

plir pleinement ses obligations financières.Ces deux mesures ont été si impérativesaux yeux du Dr Marco, qu’il a ajouté quel’obtention des financements à venir dé-pendra du respect ou non de ces principes.Nantes Métropole en France, la ville deVasanello en Italie et l’association EURO-BIOPARK, tous trois partenaires finan-ciers associés, vont intervenir à hauteur decinq pour cent (5%), les quinze pour cent(15%) non disponibles devront constituerl’apport propre des communes bénéfi-ciaires, au prorata de leurs responsabilités.Outre les maires titulaires des communesbénéficiaires et leurs délégations susmen-tionnées, la cérémonie de lancement offi-cielle du PIGeDEA a connu la présenceeffective du Directeur Régional Ouest duFEICOM, du Coordonnateur de la CelluleRégionale Ouest du PNDP, des Préfets dela Menoua et de la Vallée du Ntem.

Le programme lancé en grande pompe à Dschang

Les Maires du PIGeDEA outillés

Permettre aux Maires des communes bénéficiaires du PIGeDEAde mieux jouer leur rôle pour un développement inclusif et dura-

ble de leurs localités. Voilà tout le sensdonné à l'atelier de formation des mem-bres des exécutifs et receveurs des 5 com-munes engagées dans le PIGeDEA que laville de Kye-ossi a accueilli les 30 et 31mai 2017. Cette formation qui a porté surle thème " Enjeux stratégiques de l’eau etassainissement dans les Collectivités Terri-toriales Décentralisées (CTD) en rapportavec les Objectifs de Développement Dura-ble (ODD)" a été lancée par ..... Préfet de lavallée du NTEM qui a marqué la satisfaction

de la tutelle qu'il représentait de recevoir un tel programme quitraite de l'eau et de l'assainissement, Dieu seul sait si nos

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Les Echos du PIGeDEA-N°1 Juillet 2017

communes, nos populations dans les campagnes rencontrent desproblèmes liés à ces questions, a-t-il ajouté. Plus spécifiquement,l'atelier de Kye-ossi a permis aux exécutifs municipaux de s'ap-proprier les objectifs et résultats poursuivis par le PIGeDEA , ilsont été édifiés sur les principes de base de la maitrise d’ouvrage

à mobiliser pour la mise en œuvre des activités du PIGeDEA , ilsappréhendent désormais mieux les enjeux stratégiques du secteureau et assainissement en rapport avec les réalités locales ; Cetatelier faisait suites à celui de Douala qui a formé les techniciens,et donc des points focaux du programme.

e mardi 1er aout 2017, le coordinateur du PIGeDEA a prispart en compagnie d’autres responsables en charge de lamise en œuvre des contrats de subvention UE aux autori-

tés locales et ONG, à un atelier de formation organisé par la DUEdans ses locaux sis au quartier Etoa Meki. Cet atelier, animé parEmmanuel NJIKAM, Expert de l’Equipe Facilité Société Civileet Communes, avait pour objectif de renforcer la compréhensionet les compétences des partenaires de la DUE en matière de ges-tion administrative et financière des projets. Deux sessions ontponctué la formation notamment, une première sur les procéduresde gestions des subventions et une seconde sur les procédures depassation des marchés. En matière de procédure de gestion, laquinzaine de participants invités à cette rencontre ont longuementéchangé en matinée sur les questions relatives aux responsabilitésprincipales des deux parties (DUE et bénéficiaires) dans la miseen œuvre du projet, les éléments, la forme et les délais de sou-mission des rapports narratifs et financiers, la demande de paie-ment, les rapports de vérification et la ventilation des dépenses,les conflits d’intérêt, la visibilité du projet, la modification ducontrat, l’éligibilité des coûts, la comptabilité et le contrôle tech-nique et financier. Un exercice de groupe portant sur les procé-dures de gestion des subventions a clôturé cette premièrearticulation de la formation. En début d’après-midi, l’animateura introduit la deuxième session portant sur les procédures de pas-

sation des marchés. Les échanges ont ainsi porté sur les principesgénéraux qui président à l’activité de passation des marchés, l’éli-gibilité aux marchés, les problèmes récurrents et les exemples àéviter. L’animateur a ensuite insisté sur l’obligation qu’ont lesresponsables des projets de bien conserver les documents duprojet, de bien les classer et d’archiver méthodiquement les dos-siers pour faciliter les vérifications ultérieurs qui peuvent se fairesur une période qui peut aller jusqu’à 5 ans après la fin de la miseen œuvre du projet . Trois exercices de groupe sur la passationd’un marché de fourniture, de service et de travaux ont permisaux participants de consolider les acquis théoriques sur le sujet.L’atelier qui a commencé à 8h 45 s’est achevé à 18h15 sur unenote de satisfaction générale.

Gestion administrative et financière du PIGeDEA

Les compétences du coordonnateur renforcées

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Les Echos du PIGeDEA-N°1 Juillet 2017

a distance parcourue par les mé-nages de la commune de Kye-ossipour accéder à l'eau potable est re-

lativement longue, elle est de plus de 3km. il faut débourser en moyenne 100 frspour puiser de l'eau dans un bidon de 20litres. l'information ressort du rapport dudiagnostic concerté fait par le PIPAD etprésenté aux parties prenantes du pro-gramme PIGEDEA le 29 mai 2017 à Kye-ossi.Après le lancement à Dschang le 23 fé-vrier 2017 du programme Intercommunalpour la Gestion Durable de l'Eau et de l'as-sainissement, le PIPAD(l'une des OSC en-gagées dans ce programme) s'est jeté surle terrain en vue de faire le diagnostic etl'état des lieux de l'accès à l'eau et à l'as-sainissement dans la commune de Kye-ossi. Il s'est agit pendant trois mois d'uneconcertation avec les acteurs des différentssecteurs dans le but d’identifier les solu-tions aux problèmes liés a l’eau et à l’as-sainissement de base, de l'identificationdes ouvrages existants et des ressources eneau mobilisables, et de l'inventaire desmodes d’assainissement de base dans cettecommune;Ce que l'on retient est que le service estcher et pour y accéder, les ménages lesplus éloignés parcourent plus de 3 Km; laprincipale difficulté est liée à l'indisponi-bilité du matériel pour le dépannage et lespompes qui tombent très souvent enpanne. En guise de suggestion, le rapportsuccinct du PIPAD pense à une campagnede sensibilisation des populations sur lafaçon d'utiliser les robinets afin de limiterles pannes sur ceux-ci et demande aux uti-lisateurs de prendre des mesures pourmaintenir toujours propre l’espace de pui-sage.

Au niveau des villages, il faudra installerdes forages durables; réhabiliter ceux quisont en panne; utiliser le matériel de bonnequalité pour les pompes des forages etcreuser des puits suffisamment profonds;former les populationspour le dépannagedes ouvrages et leur donner une caisse àoutils; Aménager les sources qui sontproches des habitations; capter les sourcesen brousse et refouler dans un châteaupour alimenter les bornes fontaines dansle village; réhabiliter l’AEP qui avait jadisété construite par les missionnaires à FE-NETE et ajouter un nouveau château pouralimenter toute la chefferie; construire deslatrines modernes dans le village. Installerdes forages dans les écoles; construire unchâteau d’eau qui va alimenter le maxi-mum de bornes fontaines dans les établis-sements; se rassurer de la qualité de l’eaudistribuée aux élèves; Installer des foragesaux endroits où il est impossible deconstruire un château d’eau;pour le reste, le bon point réside en le faitque les populations de Kye-ossi soientdéjà habituées à payer pour avoir de l'eaupotable, elles parcourent d'ailleurs des ki-lomètres pour se procurer le précieux li-quide; ce rapport de diagnostic fait savoirque la vente d'eau dans cette commune en-gagée dans le PIGeDEA est une activitébien florissante("50 – 100 frs le bidon de20 litres, cela leur permet plus facilementd’acheter le carburant pour faire fonction-ner leur pompe").C'est dire que ce qui s'ap-parente comme un model à Dschangpourra bien trouver un terrain fertile àKye-ossi, le payement du service de l'eaudans le cadre des comités locaux de ges-tion mis en place et encadrés par un éta-blissement aux missions semblables àcelles de l'AMEE(Agence Municipale de

l'Eau et de l'Energie de la Commune deDschang)En guise de statistiques, l'on note un fo-rage privé et fonctionnel à NSANA; 33forages communautaires dont 21 fonction-nels; 12 non fonctionnels; 19 comités degestion dont la plupart non fonctionnel; 04Puits communautaires Equipés et fonc-tionnels; 03 Puits privés Equipés et fonc-tionnelsDans le chapitre des sources aménagea-bles; les statistiques montrent un total de63 rencontrées surtout en zone rurale etqui sont sujettes pour la plupart à la pol-lution par les eaux de ruissèlement et lesfeuilles d’arbres ;en plus de la pollutiondes sources, le chemin pour y accéder estpour la plupart long, enherbé et accidenté(pente très abrupte et glissante)Pour ce qui est des toilettes publiques, leservice est bien fonctionnel à Kye-ossi, ilfaut débourser entre 50 –et 100 frs pour yaccéder. Parmi les 3 latrines de la com-mune, une est pour l'instant pleine et parconséquent fermée et une deuxième estpresque pleine. On note un manque d’eaupour le nettoyage; une absence d’un ser-vice de vidange; les gestionnaires ne sontpas formés sur les pratiques d’hygiène;une insuffisance d’équipements appropriéspour le travail;Les latrines traditionnelles prédominent etprésentent un risque important d’effondre-ment associé aux odeurs et à l’impossibi-lité d’y aller lorsqu’il a plut.Pour améliorer la situation, le rapport sug-gère d'Installer des forages aux points stra-tégiques du marché; multiplier les pointsde vente d’eau et réduire le prix de l’eau;recruter un bon gestionnaire des pointsd’eau; arranger la route d’accès au marchépour permettre aux pousseurs et moto deplus facilement venir livrer les com-mandes d’eau; vidanger les latrines déjàpleines; construire de nouvelles latrinesdans le marché; Construire des latrinesmodernes dans les établissements en fonc-tion de l’effectif de cet établissement; sen-sibiliser les élèves sur les pratiquesd’hygiène et l’entretient des latrines;construire des latrines modernes dans lescentres de santé.

à

Etat des lieux de l’accès à l’eau et à l’assainissement dans les communes

partenaires du PIGeDEA

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Les Echos du PIGeDEA-N°1 Juillet 2017

hefs de Groupements,de villages et de quar-tiers se sont retrouvés

autour du sous-préfet et leMaire de Fongo-Tongo lemardi 20 juin 2017 à l'effet devivre la restitution du diagnos-tic des acteurs et des ouvrageshydrauliques et d'assainisse-ment fait par l'AME(Alliancepour la Maitrise de l'Eau et del'énergie). Cet atelier qui a eupour cadre le foyer commu-nautaire de Fongo-Tongo s'esttenu sous le regard vigilant dePascal Aimé MBOKOUKO,coordonnateur de ce pro-gramme qui rassemble 5 com-munes camerounaises autourd'un même objectif, garantirl'accès durable à l'eau potableet à l'assainissement sur leursterritoires respectifs dans un

esprit d'intercommunalité etdonc d'échanges et partagesd'expériences.l'on retient de atelier que:-Des 12 forages réalisés dansla commune de Fongo-Tongo,seulement 05 fonctionnent; -Seulement 25 réseaux d'AEPsur les 113 existant fonction-nent ;-Sur 07 puits aménagés, 02fonctionnent;-23 sources non aménagésfonctionnent; -55 points de puisage fonction-nent et 101 sont à l'abandonGrosso modo, le rapport de cediagnostic signale une discon-tinuité dans l'approvisionne-ment en eau dont la qualitéreste incertaine; l'insuffisanceet la mauvaise répartition spa-tiale des ouvrages qui sont

pour la plupart mal gérés.En ce qui concerne l'assainis-sement, pour un échantillon de3505 habitants de Fongo-Tongo, repartis dans 4OO mé-nages enquêtés, le rapport dudiagnostic de l'AME men-tionne 401 latrines dont 155sont modernes et 246 tradition-nelles, ce qui correspond entermes de rapport à 39% de la-trines modernes contre 61% delatrines traditionnelles sur toutle territoire de Fongo-Tongo, lasituation est presque alarmantequand on sait que plus de 40%des populations de cette com-mune emprunte régulièrementle chemin des porcheries et/oudes buissons pour se soulager.les équipes de l'AME ont tra-vaillé dans 39 établissementsscolaires de cette commune.

06(16%) fonctionnent avec deslatrines traditionnelles tandisque 29(74%) ont des latrinesmodernes, il y'a 04(10%) quine disposent pas de ces ou-vrages essentiels pour l'assai-nissement. C'est dire qu'au regard de ceschiffres présentés, il y'a lieu desaluer l'action de l'Union Euro-péenne via le PIGeDEA avantd'attirer l'attention des com-munes partenaires sur la gra-vité de la situation qu'ellesvont tenter d'améliorer et la né-cessité de trouver d'autressources de financement devantcompléter les efforts de ce pro-gramme de coopération inter-communal

à

à

a commune de Nkong-zem ne dispose pas d’une couver-ture CDE-CAMWATER. L’accès à l’eau potable repré-sente un réel problème pour les populations de cette

commune. Pour pallier à ces problèmes, plusieurs types d’ou-vrages d’eau ont été construits : les Forages, les Puits aménagés,les Sources et les AEP. Cette commune engagée dans le PIGe-DEA selon les résultats du diagnostic réalisé par l'AME sur lesouvrages d'eau et d'assainissement compte 14 sources aménagéesqui sont toutes exploitées mais qui malheureusement tarissenttoutes en saison sèche; elle compte 49 puits aménagés dont 41sont fonctionnels et 8 non fonctionnels. 19 d’entre eux disposentd’un comité de gestions et 11 comités de gestion sont fonction-nels. L'on dénombre 78 forages dont 55 sont fonctionnels et 23non fonctionnels. 38 d’entre eux disposent d’un comité de ges-tions et 30 comités de gestion sont fonctionnels. Les AEP à Nkong-Zem représentent 33% des points de puisagedont dispose la commune. Il y'a 13 AEP (69 bornes fontaines)

dont 7 (41 bornes fontaines) sont fonctionnels et 6 (28 bornesfontaines) non fonctionnels. 5 d’entre elles disposent d’un comitéde gestion et 4 comités de gestion sont fonctionnels. Le diagnostic réalisé par l'AME dans le cadre du PIGeDEA ren-seigne de ce que:• De nombreux ouvrages neufs sont constamment solli-cités dans les programmations et construits à côté de plusieursautres qui restent non fonctionnels et dont les diagnostics ne sontni envisagés ni réalisés ;• Plusieurs ouvrages nouvellement construits tombenteux-aussi en panne, gonflant ainsi le nombre des ouvrages nonfonctionnels et par conséquent pas d’amélioration de l’accès àl’eau potable aux populations ;• La répartition des points d’eau sur le territoire de laCommune n’est pas équilibrée ;• Présence des maladies d’origine hydriques et des risquesde pollution de certaines sources.

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Les Echos du PIGeDEA-N°1 Juillet 2017

Coté assainissement, l'on note qu'en dehors des services admi-nistratifs nouvellement construits et quelques particuliers qui dis-posent des fosses septiques, il est difficile de rencontrer sur leterritoire de la Commune de Nkong-Zem ces outils, l'absenced'un service de vidange serait la principale cause. Il existe unegrande diversité de latrines à fond perdu groupées en deux entités

selon la nature des matériaux utilisés pour la dalle de couverture: les latrines modernes et les latrines traditionnelles.Des 430 latrines familiales recensées, on dénombre 167 mo-dernes et 263 traditionnelles(Il s’agit ici des latrines à fond perdud’une profondeur moyenne de 2 m dont la dalle de couverture estfaite en planche ou morceaux de bois).

à à è

L’insuffisance des fonds, dumatériel et des compétencestechniques sont les principalescontraintes auxquelles fontface les 5 acteurs de l’offre enmatière de service d’accès àl’eau potable et 2 acteurs del’offre de services d’assainisse-ment de base ;

Les 5 catégories d’acteursde la demande attendent avecimpatience l’eau potable, lesinfrastructures d’assainisse-ment;

La CDE et les forages(40,60%) sont les principalessources d’approvisionnementd’eau de boisson par bon nom-bres de ménages dans les quar-tiers et villages

Les forages équipés depompes électriques (57 autotal; dont 34 voir 59,64% sontnon fonctionnels) sont la prin-cipale source d’eau de boissonoù les ménages s’approvision-nent à près de 80%. Ces fo-rages approvisionnent lesménages par raccordement au-près des opérateurs privés oupar ravitaillement quotidien àdes différents points des vil-lages peu ou pas du tout des-servis par le réseau CDE. Il éstà noter que bon nombre de mé-nages ne traitent pas l’eauavant de la consommer.

Les bornes fontaines (72bornes fontaines dont 26 voir36,11% non fonctionnels) cesbornes fontaines sont plus ren-

contrées dans les quartiers etvillages ayant des comités dedéveloppement et de gestiondes ouvrages hydrauliquescommunautaires.

Les citernes Camwater (15au total tous fonctionnels dont100%) installées dans les quar-tiers fortement peuplé et dansles villages éloignés dont l’ac-cès à l’eau potable est très dif-ficile. Ces citernes étaientapprovisionnées par les agentsde la camwater en fonction dutaux de fréquentation des mé-nages à ces différents points deravitaillement.

Les forages équipés de typePMH (30 au total dont 20 voir66,66% non fonctionnels) cesforages sont présent dans la

majorité des quartiers et villagede la commune de Douala5ème.

De manière générale enzone urbaine et rurale, les po-pulations sont insatisfaites del’accès à l’eau potable et assai-nissement,

Le principal mode d'évacua-tion des excrétas en milieu ur-bain est la latrine à fond perduaménagé utilisé dans les mé-nages, et les latrines modernesutilisées dans les hôtels, au-berges et grands immeubles.

Des toilettes publiquespayantes fonctionnelles instal-lées dans des milieux pu-bliques (marchés, gares etc...)

L’expérience de la Commune de Dschangqui est mise en avant dans le PIGeDEA estportée par un établissement public quecette collectivité a créé par arrêté munici-pal en 2011 à la faveur de la promulgationdes lois n° 2004/017 du 22 juillet 2004d’orientation de la décentralisation et n°2004/018 du 22 juillet 2004 fixant les rè-

gles applicables aux Communes qui au-gure des transferts de compétences parl’Etat aux Collectivités Territoriales Dé-centralisées locales au rang desquelles lagestion des réseaux et services urbains.L’agence municipale de l’eau et de l’éner-gie de la Commune de Dschang(AMEE)est la structure qui, sur le plan techniqueinterviendra dans le cadre de la formationdes comités locaux de gestion des toilettesécologiques et des points d’eau qui serontconstruits et/réhabilités dans le cadre de ceprogramme mis en œuvre avec l’appui del’Union Européenne.La solution trouvée et qui fait l’unanimité

de tous à Dschang consiste donc à impli-quer les populations cibles et bénéficiairesdans la gestion quotidienne des ouvragesréalisés. Cette implication se traduit sur leterrain par la création et l’animation descomités locaux de gestion autour dechaque point d’eau aménagé par la Com-mune et ses partenaires. L’AMEE travailleà former les membres de ces comités afinqu’ils puissent intervenir sur les réseauxqu’ils sont appelés à gérer en cas d’inci-dents, elle tient chaque mois des réunionsde concertation et d’évaluation des activi-tés pour permettre à ceux-ci de mutualiserleurs expériences.

Accès durable à l’eau et à l’assainissement :

Le cas modèle de Dschang que le PIGeDEA tentera de dupliquer dans les autres communes

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Les Echos du PIGeDEA-N°1 Juillet 2017

L’AMEE : Comment ça fonc-tionne ?

L’AMEE dispose pour son fonctionne-ment : • d’un conseil d’administration ;• d’une coordination locale ;• d’un directeur ;• d’un animateur ;• d’une secrétaire comptable ;• d’une section eau ;• d’une section énergie ;• d’une section assainissement.

Missions de l’AMEE• Organiser et gerer les compétences trans-férées en matière d’accès à l’eau, d’assai-nissement de base et d’énergie ;• Fournir aux populations de la Commune

de Dschang d’une eau potable de qualitéet de manière continue ;• Fournir de l’énergie électrique partout oùbesoin se fait sentir ;• Assurer une bonne gestion des toilettespubliques dans la ville de Dschang ;• Accompagner les populations dans lamaintenance et la gestion des ouvragesd’approvisionnement en eau et en énergie•Assurer la maîtrise d’œuvre des projetsd’AEP, d’électrifications et d’assainisse-ments dans la commune de Dschang ;• Élaborer les nouveaux projets et recher-cher des financements ;•Apporter un appui conseil aux autres col-lectivités et opérateurs ;• Organiser des sessions de formation despopulations aux techniques simples depotabilisations de l’eau et d’entretien des

puits, forages et captages

Quelques réalisations de l’AMEE• Plus de 20 comités locaux de gestion despoints d’eau créés,formés et accompagnés;• 07 mini-réseaux d’AEP réhabilités ;• 05 puits et 03 forages réhabilités ;• 03 sources aménagées ;• Une micro-centrale hydroélectrique ré-habilitée et deux autres en construction;• 06 toilettes publiques fonctionnelles ; • 49 comités d’hygiène créés dans lesécoles ; • 20 artisans réparateurs formés ;• Participation à plusieurs ateliers organi-sés sur le territoire camerounais pourl’échange d’expérience (GIZ, MINEE,etc.)

Interviews

Il y’a péril sur la ressource en eau à Fongo-Tongo:Pr NGOUNE, enseignant au département de chimie à l'Université de Dschang, élite et conseiller municipal àFongo-Tongo."je relève le fait de la position géographique de Fongo-Tongo quinaturellement peut à tout moment se trouver sans eau ni à boire,ni pour cultiver du fait des pratiques agricoles des populations detout bord, je m'arrête là pour inviter les populations à changer cespratiques, les changer, c'est cesser de cultiver les eucalyptus parceque leur vente va certes nous donner de l'argent mais attention!,cesser d'éliminer les raphias qui hier étaient les sources de reve-nus parce qu'on récoltait du vin...si on détruit les raphias, on adétruit l'eau et on ne peut même plus boire, on ne peut plus avoirl'argent des eucalyptus.C'est facile de comprendre, les raphias ont cette capacité de ré-

tention d'eau dans leur environnement, les eucalyptus ont cettecapacité à absorber l'eau même à plus de 20 m, les racines sontfaites de cette manière là, facilement, on peut comprendre que sivous avez un arbre comme ça qui peut prendre 50 litres d'eau

par jour à côté de l'homme quine boit pas cette quantité parjour, il y'a péril sur la res-source, je tire donc sur la son-nette d'alarme, j'invite lespopulations de Fongo-Tongo àcesser les mauvaises pratiqueset respecterl'environnement...Il y'a 30 ans,on avait l'eau en abondance entoute saison aujourd'hui, de parces pratiques d'élimination desraphias, de plantation des eu-calyptus, on arrive plus à avoirde l'eau sur un mois.

Le PIGeDEA est un partenariat d'un autre type financé par l'UEFOUNGTONG Samuel, Chef d'agence régionale FEICOM du Sud

l'intercommunalité permet de met-tre ensemble plusieurs communesqui ont les intérêts dans la quête dudéveloppement de leurs localités,ces communes se réunissent parceque plus on est réunie, on est fort etaussi parce que l'union fait la force;moins on est uni, on est faible, lescommunes se mettent ensemble

pour lever des fonds nécessaires à la mise en place des outils dedéveloppement au sein de leur coopération.il y'a d'abord une convention qui permet de formaliser et officia-liser cette intercommunalité; toutes les communes doivent néces-sairement être d'accord avec leurs conseils municipaux de lanécessité pour leurs maires de se mettre avec d'autres maires pourformer ce qu'on appelle un groupement de communes à l'effet desolliciter des fonds auprès de certains bailleurs qui comme le FEI-COM financent la décentralisation;Nous souhaitons vivement que les porteurs de ce programme se

mettent ensemble pour revoir le dispositif à l'effet de l'arrimer àla version nationale qui est le syndicat des communes qui estpourtant prévu dans les lois de la république et pour lequel le FEI-COM est disposé à financer les projets portés par cet ensemblede communes réunies autour des syndicats.Par conséquent, Il est urgentissime que le PIGeDEA revoie safaçon de fonctionner en ce moment pour l'adapter aux condition-nalités que le FEICOM attend. Tant que les cinq communes sontregroupées autour du Maire de Dschang qui est maitre d'ouvragetel que je l'ai entendu, ça va être difficile.Il faut une convention dans laquelle on voit les préoccupations,les conditionnalités, l'apport de chaque commune, les délibéra-tions qui autorisent les maires à faire partie de cette corporationet qu'ils introduisent maintenant des dossiers et on finance le pro-jet sans problème. on l'a fait avec le syndicat des communes duMbam et INOUBOU dans le cadre de l'assainissement, on l'a faitavec les autres communes que je ne citerai pas ici. Il y'a INTER-COM, ce sont des financement au FEICOM qui sont dédiés auxprojets issus de l'intercommunalité.

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Les Echos du PIGeDEA-N°1 Juillet 2017

Il s’agit des nouveaux outils de financement du FEICOM, quiont été présentés aux magistrats municipaux le 8 avril 2015, àl’occasion de la 3e édition du Salon des Communes de l’Ouest(SACO), tenue du 02 au 12 avril 2015 à Bandjoun. Le FEICOM,qui en était le sponsor officiel, a présenté ses nouveaux outils definancement et ceux qui ont été révisés. Parlant des nouveaux, ils’agit notamment des outils INTERCOM et METROPOLE. Ilspermettront aux maires d’obtenir des concours financiers plusconsistants pour la réalisation des projets de développement deleurs communes. La création d’INTERCOM se justifie par le souci de prendre encompte la notion d’intercommunalité dans les outils de finance-ment. Il concerne donc tout projet initié par un syndicat de com-munes ou tout regroupement des communes ayant une existencelégale. Un montant n’excéde pas 10% de son budget d’investis-sement est alloué annuellement à ce programme par le FEICOM.METROPOLE est une ligne de crédit mise en place en vue d’ac-

corder des facilités de caisse aux Communautés Urbaines etCommunes. Est éligible à METROPOLE, toute collectivité localedont le montant annuel du budget est égal ou supérieur à 300 mil-lions de Fcfa. Le Directeur Général du FEICOM, Philippe Camille Akoa, a in-diqué lors de son exposé que les 40 communes que compte la ré-gion de l’Ouest ont bénéficié d’un montant de financement de364 projets pour un coût global de plus de 19 milliards de Fcfadepuis 1980. En 2014, l’Ouest a été classée première en matièred’investissement avec 11% de l’enveloppe globale du fonds. Laprincipale inquiétude des élus locaux est venue du relèvement del’apport propre des communes dans le financement des projets.Mais le DG du FEICOM a rassuré sur le fait que, le relèvementde 10% à 20% permet aux différentes parties d’assurer un renou-vellement constant de la trésorerie de la banque des communes.Source:www.feicom.cm

Roger BaourouAlim:Préfet dela vallée duNtemNous sommescontent de recevoirun tel programmequi traite de l'eauet de l'assainisse-ment, Dieu seulsait, nos com-munes, nos popu-lations dans lescampagnes ren-

contrent des problèmes liés à ces questions.

S.M. Beaudelaire Donfack, Maire de DschangLa commune de Dschang attend du PIGeDEAqu'il renforce ses capacités pour ce qui est de lagouvernance de l'eau et surtout de l'assainisse-ment, il faut rendre hommage à l'Union Euro-péenne pour l'accompagnement du Cameroun etses communes dans la quête des objectifs de dé-veloppement durable.Nous avons prescritcomme maitres mots dans la gestion de ce pro-gramme, l'efficience et l'efficacité parce que nousentendons continuer après les trois années de ceprogramme, développer des projets transversauxpour pouvoir apporter une solution durable aux

problèmes de nos populations

INTERCOM et METROPOLE, ça vous dit quelque chose ? Voilà les vo-cables auxquels, les maires du PIGeDEA devront se familiariser.

Les résultats du diagnostic du service de l’eau et l’assainissement de basedans la commune de Dschang

Les synthèses des stratégies municipales concertées de l’eau et l’assainisse-ment de base dans les 5 communes bénéficiaires du PIGeDEA

Les recommandations du premier comité de pilotage du programme

Dans