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Edito Voyage entre ciel et terre : 17 équipages se sont récemment posés à St-Louis lors du tour du Sénégal en avion, et c’est main- tenant avec Guillaume Barth et son ami menuisier Mame Sarr que nous survolerons le delta pour atterrir à l’aéroport de Bango... Nous poursuivrons notre balade le long du fleuve, avec dans la rubrique patrimoine, la poursuite de la découverte du pays tou- couleur, une histoire, un héros : El Hadj Oumar Tall... des pay- sages, mais surtout des rencontres, lors des randonnées pédes- tres, des promenades en pirogue ou en charrette à faire dans la région (en page 2). El Hadj Oumar, le résistant... il était important d’en parler en avril, avant de revenir à St-Louis, pour un mois de fêtes. La fête nationale bien sûr, et plusieurs événements annexes, comme le traditionnel bal des pompiers. Avril, c’est aussi le retour attendu de la saison musicale, avec le mois du rap et du hip-hop. Le Saint-Louis d’aujourd’hui et l’identité en paroles... Les surprenants concerts de Kaddu Gunz les 8 et 9, puis la 8 e édition du festival de rap Rapandar. Sidy aux manettes, ouvre la scène aux jeunes groupes de la ville, qui ont pu concourir dès le mois de mars (page 4). Les femmes saint-louisiennes auront donc de nombreuses occasions de faire la démonstration de leur légendaire élégance, grâce aux talents de nos artisans. La rubrique Culture sera dédiée à l’artisanat d’art, avec un zoom sur les bijoutiers et leur travail du filigrane, reconnu dans tout le continent. Au-delà de leur rôle clé dans le commerce et l’artisanat, les jeunes filles souhaitent aujourd’hui de plus en plus se former pour préparer leur avenir. L’une d’elles, Mintou, est allée à la rencontre de Cecilia, sur le chantier du Pont, alors que 2 changements de travées ont eu lieu en mars, et que l’on approche de la dernière ligne droite (page 2) Promotion : des articles attractifs sur la ville et la région ont été publiés en mars, et offrent ainsi aux acteurs touristiques la possibilité de rebondir, en affûtant leur communication (page 4) Bienvenue aux nouveaux adhérents de l’Office de Tourisme, belles promenades en région... Nous espérons que vous serez nombreux lors des différentes manifestations du mois, à venir décou- vrir et soutenir les jeunes et talentueux Domu’ndar. Le mois d’avril est visiblement le leur ! Marie-Caroline Camara, Ahmadou Cissé et l’ensemble du bureau. la gazette de Saint-Louis LETTRE D INFORMATION MENSUELLE DU S YNDICAT D ’I NITIATIVE 1 ville classée au patrimoine mondial de l’humanité avec le soutien de Page 1 : Edito Page 2 : Histoire & Patrimoine Le pont Faidherbe Page 3 : Culture Portrait Page 4 : Agenda des sorties Promotion Découvertes Contacts : Papys Diallo ou Fama à l’accueil du S.I. Tél./Fax : +221 33 961 24 55 BP 364 Saint-Louis - Sénégal [email protected] n°43 Avril 2011

La Gazette de Saint-Louis N43

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Page 1: La Gazette de Saint-Louis N43

EditoVoyage entre ciel et terre : 17 équipages se sont récemmentposés à St-Louis lors du tour du Sénégal en avion, et c’est main-tenant avec Guillaume Barth et son ami menuisier Mame Sarrque nous survolerons le delta pour atterrir à l’aéroport deBango...

Nous poursuivrons notre balade le long du fleuve, avec dans larubrique patrimoine, la poursuite de la découverte du pays tou-couleur, une histoire, un héros : El Hadj Oumar Tall... des pay-sages, mais surtout des rencontres, lors des randonnées pédes-tres, des promenades en pirogue ou en charrette à faire dansla région (en page 2).

El Hadj Oumar, le résistant... il était important d’en parler en avril, avant de revenir à St-Louis,pour un mois de fêtes. La fête nationale bien sûr, et plusieurs événements annexes, comme letraditionnel bal des pompiers.

Avril, c’est aussi le retour attendu de la saison musicale, avec le mois du rapet du hip-hop. Le Saint-Louis d’aujourd’hui et l’identité en paroles...Les surprenants concerts de Kaddu Gunz les 8 et 9, puis la 8e éditiondu festival de rap Rapandar. Sidy aux manettes, ouvre la scène aux

jeunes groupes de la ville, qui ont pu concourir dès le mois de mars(page 4).

Les femmes saint-louisiennes auront donc de nombreuses occasions de faire la démonstrationde leur légendaire élégance, grâce aux talents de nos artisans. La rubrique Culture sera dédiée àl’artisanat d’art, avec un zoom sur les bijoutiers et leur travail du filigrane, reconnu dans tout lecontinent. Au-delà de leur rôle clé dans le commerce et l’artisanat, les jeunes filles souhaitentaujourd’hui de plus en plus se former pour préparer leur avenir. L’une d’elles, Mintou, est allée àla rencontre de Cecilia, sur le chantier du Pont, alors que 2 changements de travées ont eu lieuen mars, et que l’on approche de la dernière ligne droite (page 2)

Promotion : des articles attractifs sur la ville et la région ont été publiés en mars, et offrent ainsiaux acteurs touristiques la possibilité de rebondir, en affûtant leur communication (page 4)

Bienvenue aux nouveaux adhérents de l’Office de Tourisme, belles promenades en région... Nousespérons que vous serez nombreux lors des différentes manifestations du mois, à venir décou-vrir et soutenir les jeunes et talentueux Domu’ndar. Le mois d’avril est visiblement le leur !

Marie-Caroline Camara, Ahmadou Cissé et l’ensemble du bureau.

la gazette deSaint-Louis

L E T T R E D’ I N F O R M AT I O N M E N S U E L L E D U SY N D I C AT D ’ IN I T I AT I V E

1

ville classée au patrimoinemondial de l’humanité

avec le soutien de

Page 1 :

Edito

Page 2 :

Histoire & Patrimoine

Le pont Faidherbe

Page 3 :

Culture

Portrait

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Agenda des sorties

Promotion

Découvertes

Contacts :Papys Diallo ou Famaà l’accueil du S.I.Tél./Fax : +221 33 961 24 55BP 364 Saint-Louis - Séné[email protected]

n°43Avril 2011

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histoire & patrimoine • pont Histoire & PatrimoineLecture historique des éléments patrimoniaux de St-Louis

Podor et l’isle à Morphil (2)La Région de Saint-Louis recèle des trésors d'architecture tou-couleur et, en particulier, un chapelet de mosquées construitesen banco, dites « omariennes » dans l'Isle à Morphil : Donayeque nous avons découvert dans le dernier numéro, Guédé ...

et, bien sûr, celle d’Alwar près de Podor,dans le village natal du grand conqué-rant El Hadj Oumar Tall (1797-1864)fondateur de l’empire toucouleur. Sonparcours : à 30 ans, El Hadj Oumar partpour la Mecque. Après un long périple,il séjourne cinq ans à Médine, où ilreçoit le titre de Khalife général de laconfrérie Tidjaniya pour tous les paysnoirs. A Dinguiraye, il prépare la djihad (guerre sainte). Ilacquiert une réputation de saint et rassemble de nombreuxdisciples qui formeront les cadres de son armée. Cette armée, équipée d'armes légères européennes reçuesde trafiquants britanniques de la Sierra Leone et du Ghana,s'attaque à plusieurs régions malinkées à partir de 1850. Iloccupe sans difficulté les territoires du Mandingue et duBambouk (1853), puis attaque les Bambara Massassi dont ilprend la capitale Nioro (1854). En 1856, il annexe le royaumebambara du Kaarta . En avril 1857, il déclare la guerre contrele royaume du Khasso et assiège le fort de Médine, qui seralibéré par les troupes de Louis Faidherbe le 18 juillet 1857 ;puis s'attaque au royaume de Ségou, qu’il conquiert Le 10mars 1861 et confie un an plus tard à son fils Ahmadou pourpartir à la conquête d'Hamdallaye, capitale de l'empire peuhldu Macina qui tombera le 16 mars 1862 après trois bataillesfaisant plus de 70 000 morts. Obligé de se réfugier dans lesgrottes de Deguembéré près de Bandiagara (Mali), il disparutlors de l'explosion de sa réserve de poudre le 12 février 1864 ?Son neveu Tidiani Tall sera son successeur et y installera la capi-tale de l'empire. Son fils Amadou Tall règne à Ségou, jusqu'àl'occupation française en 1893.La ThéocratieMû par l'idéologie universaliste de l'islam et par un projet derénovation égalitaire de la société, El Hadj Oumar encouragele libéralisme de la confrérie Tidjanya dont il est le représen-tant, et se promet d'imposer une « fraternité transcendante »aux peuples du Soudan occidental.Sur le plan administratif, il s'inspire du modèle égypto-turcavec la division du pouvoir en un gouverneur civil (pacha) et ungouverneur militaire (bey). Chaque province dispose d'une

puissante forteresse (tata) commandée par un chef militairedirigeant une importante garnison.

La légendeEl Hadj Oumar est aussi un personnage de légende, donts'empara l'imagination populaire : plusieurs récits merveil-leux circulèrent et circulent encore à son sujet. Au Sénégal,El Hadj Oumar Tall est vécu comme un résistant. Samémoire reste vive en milieu haalpular (nord du Sénégal)où porter le nom de Tall reste prestigieux, surtout si l'onpeut se dire son descendant

Sources :d'après le site « African Success »

Le Pont Faidherbe...parlons en !

Actu...Et oui, il pourra s’ouvrir à nouveau ! Le mois de mars a vu lechangement de la travée 3, mais avant cela, celui de la tra-vée tournante, suivi de spectaculaires essais de rotation. Debelles photos, et même de belles cartes postales pourimmortaliser ces moments, disponibles à la galerie“l’Agneau Carnivore” rue Blaise Diagne.

Le travail sur les piles se poursuit, que reste-t-il précisément à faire ?Le 1er mars 2011, nous avons terminé la réhabilitation de lapile P3. C'est la 3e pile à être totalement chemisée depuis queles travaux ont recommencé en janvier 2011. Aujour-d'hui, leséquipes de Eiffage Sénégal travaillent sur la pile P4 et sur lapile pivot, les deux dernières piles qui doivent être rénovéesen intégralité. Les travaux évoluent comme prévu et on peutespérer leur fin avant l'hivernage de 2011

CÉCILIA CORNILLIET25 ans, ingénieuret conducteur detravaux Eiffel, estinterviewée parune jeune saint-louisienne, MintouMbengue, élève de3e au CEM privéMame Diarra.

Qu’avez-vous fait comme études ?Née en Côte d’Ivoire, j’ai eu la chance de grandir en Afriqueavant de retourner en France après la 3e. Après le baccalau-réat, j’ai fait 2 années de classes préparatoires, puis rejointl’école nationale des Ponts et Chaussées, pour y préparer mondiplôme d’ingénieur dans le domaine du génie civil et de laconstruction.En quoi consiste le métier de conducteur de Travaux ?Il ya beaucoup de monde sur un chantier : des manœuvres,des ouvriers qualifiés et/ou spécialisés (monteurs, soudeurs,

Mosquée de Guédé © Jean-Louis Delbende

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Faidherbe • culture • portrait

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peintres,...), souvent plusieurs chefs d’équipe qui les supervi-sent. Le chef de chantier, 100% terrain, est un meneurd’hommes : il gère les chefs d’équipe et tout le côté opéra-tionnel du chantier. Le conducteur de travaux, ou ingénieurtravaux a lui plusieurs casquettes. Coordinateur, il supervisel’ensemble des activités du chantier et il est le lien entre le ter-rain (phases d’exécution concrètes) et les autres acteurs :bureau d’études, clients, sous-traitants et co-traitants,Commune. Son sens de l’organisation, de la planification et durelationnel ainsi que ses compétences techniques sont clés. Acôté du suivi de l’exécution il assure aussi le suivi administratif,financier, et qualité. Y a t-il des choses difficiles pour une femme dans cetteactivité et qu’est ce que vous préférez ?Ce n’est pas forcément plus difficile, disons que c’est diffé-rent. Il faut bien sûr faire ses preuves pour se faire accepter.Savoir se faire respecter, s’adapter et garder l’esprit ouvert,car toutes remarques peuvent être constructives. L’importantfinalement est de se montrer professionnelle et de faire aumieux. Ce que je préfère ? L’absence de routine ! Commevous l’avez vu, ce chantier est très riche : transport, montage,soudure, peinture, manœuvres fluviales, mécanique pour lamise en rotation de la travée tournante, démolition … J’aiaussi la chance de travailler pour un groupement d’entre-prises, en binôme avec le conducteur de travaux d’EiffageSénégal : Oumar Seck. Et puis qui sait ? Après ce pont, peut-être 1 stade, une gare, un musée …Mintou rêve de faire un métier, qui n’est pas encoreaujourd’hui très féminisé : pilote de ligne. Elle ne sait si elle enaura les moyens, mais se mobilise à travers le théâtre poursensibiliser à l’éducation des filles. Sa dernière question pourCécilia, est plus une demande : Viendriez-vous parler devotre exemple aux jeunes filles en difficulté ?Bien sûr : un échange simple et spontané me ferait plaisir, etsi vous souhaitez avec quelques élèves venir visiter le chantieret les jardins, n’hésitez pas !

Rubrique réalisée en coordination avec Eiffel et Eiffage Sénégal

CultureLa bijouterie, un artisanat d’art encorevivace à Saint-LouisLe monde des artisans à St-Louis, a de solides traditions. Ontmieux résisté les métiers qui faisaient l’originalité et la réputa-tion de Ndar : menuisiers-ébénistes, sculpteurs, vanniers, tein-turières, et bijoutiers spécialisés. Ils garderont jusqu’à l’indé-pendance, une clientèle assidue africaine, et européenne, celledes administrateurs, négociants et militaires. Mais ce débouchélocal, relié étroitement à la fonction de capitale de St-Louis,s’est hélas restreint. A la différence des artisans de Dakar, lesbijoutiers st-louisiens sont pour la plupart restés à l’écart desgrandes filières intégrées. Leur savoir-faire est réputé danstoute l’Afrique, particulièrement pour le travail du filigrane.La technique du filigrane utilisée depuis l'antiquité chez les Egyp-tiens, les Byzantins, les Etrusques, les Grecs, les Romains, les Arabes,fut aussi très en vogue en Europe au Moyen Age et à la Renaissance.On a découvert dans des familles de la région de Saint-Louis desbijoux en filigrane des XVIe et XVIIe siècles et on explique cette décou-verte par l'implantation d'une colonie de bijoutiers juifs d'Espagne,qui auraient appris la technique du filigrane à de talentueux forgeronslocaux ? Fait de fils d'or ou d'argent de différentes grosseurs, entrela-cés et soudés et de grenailles obtenues en versant l’or ou l’argent enfusion dans de petits vases remplis de charbon, il s’agit d’un ouvrageajouré qui se distingue surtout par sa grande légèreté.

Au-delà de la parure, les bijoux représentaient aussi l’épargne,et constituaient souvent la dot et donc le patrimoine matrimo-nial. Chaque famille travaillant alors avec un artisan deconfiance, auquel il était fréquent qu’on demande de couler audomicile. Le filigrane St-louisien était un des plus raffinés.

Certains modèles étaient créés pour magnifier degrandes dames, telles que les boucles d’oreille

Tjonael Mar, créées pour l’épouse deMar Diop, alors Maire de la ville ouBuntu Sindoné : le bracelet “porte duquartier Sud”, apprécié par les élé-

gantes de Kertian. Il était aussi témoi-gnage de la vie courante, comme le

modèle du panier de la ménagère, créé au début duXXe siècle. Sans oublier les tap :

pièces d’or ouvragées qui ornaient les coif-fures. Alors que tout se faisait à la forge avecun soufflet de peau de chèvre, aujourd’hui,les ateliers utilisent souvent des ventilateursmécaniques ou électriques. L’apparition duchalumeau qui offre une grande souplessed’utilisation permet la réalisation de bijouxde plus en plus fins, créations inspirées par le métissage del’Europe et de l’Afrique. Les bijoutiers wolof jaunissent parfoisl'or en mettant le bijou dans un bain composé de salpêtre,d'alun ou de sel marin mis au feu dans un creuset. Le bijouprend alors une couleur jaune d'or très violente que les femmessaint louisiennes apprécient tout particulièrement.Fondeur, sou-deur, polisseur, joaillier : un bijoutier au Sénégal est tout cela àla fois. Il occupe tous les maillons de la chaîne. Le métier setransmet de père en fils ou de maître à apprenti (sachant quel’apprenti est souvent un membre de la famille) dans l’atelier oùseront révélés les secrets et techniques de cet art.

Sources : Historia Mundi/ R. Bonnardel / Elisabetta Tutino / Serigne ThiamEn savoir + sur l’histoire de la métallurgie et des forgerons en Afrique

occidentale : visite au CRDS

Bijoutiers de père en filsRencontre avec Serigne ThiernoThiam et ses fils Ameth, N’gogneet Yatou, dans leur atelier-bou-tique du village artisanalLe grand-père de Serigne Thiam était for-geron , mais son père, après avoir appris àfabriquer des houes et d’autres outils

dédiés à l’agriculture, après avoir voyagé de Gossas, à Thiès puis Louga,s’est rapproché de son oncle, bijoutier très reconnu à St-Louis et est restéauprès de lui pour acquérir de nouveaux savoir-faire. Il était capable de fon-dre et créer ses bijoux, mais fabriquait aussi ses propres outils. Son père aeu 14 enfants, dont 13 sont nés à St-Louis. De vrais Domu Ndar ! SerigneThierno, après l’école, apprenait auprès de son père. Ce n’est qu’en 1976,après avoir quitté la ville pour une carrière dans la banque, grâce à son CAPde comptabilité, qu’il y revint à l’occasion d’1 mutation chez Peyrissac, puisdécida d’y créer son propre atelier. Son secret : la persévérance, et la pas-sion du travail bien fait : être capable de faire et refaire, ne pas hésiter pourcela à recouler. Cette connaissance, il l’a transmise à ses fils. Motivé à défen-dre l’avenir de la profession, M. Thiam a plusieurs credos :- ne pas se suffire de copier des modèles, voire de les transformer, maiscontinuer à créer. Pour cela, il manque à son sens une vraie politique de pro-tection des modèles, imposant certificats d’authenticité et poinçons .- préserver les anciens bijoux, témoins de l’histoire de la mode sénégalaise,témoins des critères d’élégance de chaque ethnie. Il s’attache à les collec-tionner, pour les préserver de la refonte maintenant fréquente, faute decomptoir d’achat des matières premières. Son fils Ameth est préoccupé, par le devenir d’une profession qu’il aimeparce qu’elle lui a été transmise. L’or et l’argent étant chers, le pouvoird’achat de la clientèle ayant diminué, il est plus facile de vendre de simplesanneaux, que des créations sophistiquées, mais il s’attache pour garder uneclientèle fidèle, à continuer son travail de créateur. Serigne T. Thiam conclut: “1 métier qui cesse, c’est 1 partie du patrimoine culturel qui disparaît”Prenez le temps d’aller à la rencontre des artisans bijoutiers de St-Louis etde les regarder travailler dans les échoppes du village artisanal et celles del’îe Nord, Pikine, Guet Ndar, Tendjiguène...

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RapaNdar

agenda des sorties • promotion découverte

4PAO & Impression : Calaoprint.com Saint-Louis - 77 658 59 60

Agenda des sortiesKADDU GUNZouverture à l’IF le 8 et grand concert de Rap& Hip Hop le 9 au Quai des Arts. ARTISTESINVITÉS : Daara j Family, Fata, Niagasse, Fukn’kuk, Simon et le Jolof for life, et enfin des

groupes de la Structure Saint-Louis Hip Hop Community (SL2HC)

Saint-Louis, capitale du Rap du 27 au 30 avrilavec la 8e édition du festival créé par Sidy Diop, alias 10000 problèmes

Sur le thème des “citoyens du monde”, cette édition ras-semblera, en sus des ténors du Hip Hop sénégalaisAwadi, Dread Maxim, Gaston, Xuman, Dee G Tee, KeurGui, des rappeurs venus de Guinée, Mauritanie, Gambie,Cameroun, et des pays du Nord. Un programme détailléen affichage, une ouverture à l’Institut Français le 27 etdes concerts du 28 au 30 à partir de 19h sur la placeFaidherbe. En sus : un concours ouvert aux jeunes talents.

Aldiana à partir de 22h :Mercredis : Souleymane Faye - Samedis : “Le petit bal”Hôtel du Palais à partir de 21h30 :Samedis : Mamadou Fofana et le groupe KekendoTaverne, Just’in à partir de 22h :Vendredis et samedis : musique liveBiblos à partir de 18hEliminatoires RapaNdar les 26 mars, 2,9 et 16 avril

INSTITUT FRANÇAIS DE ST-LOUIS

MUSIQUEVendredi 1er 21h : Concert groupe KéloumakéLun. 4 16h : Percussions : Nguewel Gui et Askanou GuewelVendr. 8 à 21h : Ouverture de Kaddu Gunz (Hip Hop)Vendr. 15 à 19h : Apéro test Théâtre-Danse-MusiqueMercr. 27 à 20h : Ouverture du Festival RapaNdar

DÉBATSSamedi 16 17h : Les palabres universitaires“L’armée et l’écriture” avec le Colonel Momar Guèye

EXPOSITIONMardi 12 18h30 : Haalpulaar’en de Laurence Gavron

THÉÂTREMar. 19 21h : “Bienvenu O Kwatt” de et par Valery NdongoJeu. 21 18h : Théâtre scolaire Cie PAA du Lycée Peytavin

CINEMALes samedis 9, 23 et 30 à 18h

Sapeurs Pompiers caserne du NordLundi 4 : Après-midi festive à l’IF et bal à 23h . Centre d’accueil d'Action Sénégal (AED) à Sor PIKINEMercr. 13 à 15h : la Cie WAGA WAGA offre magie etspectacles de rue aux enfants talibés.CathédraleMar.12 21h : Concert de guitare classique avec Olivier ChassainLycée Ameth FallMercr. 20 17h : Café Philo “l’amour et la philosophie” avecles professeurs Amadou Alpha Sy et Amadou H. Diallo

Aéroport de Bango & Galerie ArteGuillaume Barth est parti d’Alsace, sur les traces des pionniersde l’aéropostale. Mais c’est en camion qu’il a fait ce trajet avec lespièces nécessaires à la construction d’un avion-sculpture, qui ferason “atterrissage performatif” sur l’aéroport de Bango, le 15 avrilà 17h, avant d’être exposé à la galerie Arte, jusqu’au 1er mai.Gandiole : Balades et NatureSamedi 16 18h : départ du 4e grand Bivouac pleine lune depuisle Téranga � INFOS & RÉSAS : [email protected] ou 76 133 38 29

Promotion DécouverteSt-Louis à la 1 de publications touristiquesAir France Magazine permet de communiqueren français et en anglais dans un contexte rédac-tionnel qui crée un écrin prestigieux. Diffusé surtous les vols, en salles d'embarquement des aéro-ports et dans les salons Air France dans le mondeentier : il est tiré à près de 400 000 ex. et par-couru par 1million de lecteurs.Tour Hebdo : permet de renforcer la communicationdes offices de tourisme et des réceptifs auprès desprofessionnels (agences de voyage, tour opérators,institutions). Tiré à 12000 ex. et consultable en ligne,il aide l'agent de voyages à mieux connaître unedestination, donc à mieux la vendre. Merci au SCACqui a permis de financer le déplacement de la jour-naliste, et aux adhérents mobilisés pour l’accueillir.

Un nouveauportail internet

Créé par Cheikh Saad Bou Seye, né à Saint-Louis où il a fréquentéle lycée Charles De Gaulle puis l'UGB. Il rejoint Dakar en 2007pour faire du journalisme et la Communication à l'Issic. Titulaired'un diplôme professionnel en Information et Communication, ilfait ses armes dans de nombreux organes de presse dakarois, etparticipe à la création de journaux pour la jeunesse et de blogs.Entouré de jeunes professionnels, il vise aujourd’hui à rassemblersur le web, les St-Louisiens et les populations du Walo autour decentres d'intérêt communs. Ce nouveau portail, en sus de l’actua-lité et des offres d’emploi, fait la part belle à la culture. Partenairedu journal Campus Info de l’UGB, il publie au moins 4 articles parjour sur des sujets variés et reçoit déjà près de 300 visites /j !

De nouveaux adhérents- la maison Guillaume Foy (1) (www.podor-rivegauche.com)- la cour du fleuve (2) [email protected] les quais de Podor, contribuent à la sauvegarde du patri-moine et vous offrent désormais la possibilité de faire uneescale prolongée dans la vallée, en séjournant dans leurschambres d’hôtes.

nouveaux titres

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