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une déduction d’impôt corporatiste coûteuse pour les contribuables ! Inscrite à l’article 81 du code général des impôts, cette disposition permet aux journalistes de déduire directement 7 650 euros de leur revenu imposable pour « les frais inhérents à leur fonction ». Peu importe que l’activité de journaliste soit exercée à temps plein ou à temps partiel ! Peu importe que le journaliste soit détenteur d’une carte de presse ou non ! Concrètement, un journaliste gagnant 3 000 euros par mois verra, grâce à ce dispositif, le montant de ses impôts être divisé par près de deux . Il ne paiera que 2 125 € d’impôts par an, alors qu’un autre contribuable avec les mêmes revenus que lui sera imposé à hauteur de 4 153 euros. Le manque à gagner pour l’Etat est, dans cet exemple, de 2 028 € par journaliste. un privilège qui n’a plus de justifications ! A l’origine, cette mesure se justifiait en raison de l’impossibilité pour la plupart des journaux français d’après guerre de disposer des ressources financières suffisantes pour rembourser l’intégralité des frais professionnels. Dans ce contexte, l’Etat a accepté d’assumer ces défraiements. Cependant, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, les conditions salariales des journalistes ont évolué. Désormais, les frais professionnels de la plupart d’entre-eux sont pris en charge par leurs journaux. Les journalistes peuvent donc cumuler les remboursements effectués par leur entreprise et celui de l’Etat ! une garantie anti-contrôle fiscal Ce double remboursement est d’autant plus scandaleux que l’article 81 du Code général des impôts précise que les frais professionnels des journalistes « sont METTons fin Aux PRIVILEGES FISCAUX DES JOURNALISTES Tous les Français sont censés être "égaux" devant l’impôt. L’article 13 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen rappelle que les impôts « doivent être également répartis entre tous les citoyens en raison de leurs facultés ». Voilà, le principe inscrit dans notre constitution, mais en réalité, certains bénéficient de passe-droits très avantageux, c’est le cas des journalistes . Ces derniers bénéficient encore aujourd’hui d’une "niche fiscale" créée en 1934. Association loi 1901 - 34 rue Emile Landrin - 92100 Boulogne-Billancourt - Tél. : 01 78 16 40 30 - www.uni.asso.fr

Privilèges fiscaux des journalistes

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Pétition pour exiger l'abrogation de la niche fiscale qui permet aux journalistes de déduire, sans aucun contrôle, 7650 euros de leur revenu imposable.

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une déduction d’impôt corporatiste coûteuse pour les contribuables !

Inscrite à l’article 81 du code général des impôts, cette dispositionpermet aux journalistes de déduire directement 7 650 euros de leur revenuimposable pour « les frais inhérents à leur fonction ». Peu importe quel’activité de journaliste soit exercée à temps plein ou à temps partiel ! Peuimporte que le journaliste soit détenteur d’une carte de presse ou non !

Concrètement, un journaliste gagnant 3 000 euros par mois verra, grâce à cedispositif, le montant de ses impôts être divisé par près de deux. Il nepaiera que 2 125 € d’impôts par an, alors qu’un autre contribuable avec lesmêmes revenus que lui sera imposé à hauteur de 4 153 euros. Le manque àgagner pour l’Etat est, dans cet exemple, de 2 028 € par journaliste.

un privilège qui n’a plus de justifications !

A l’origine, cette mesure se justifiait en raison de l’impossibilité pourla plupart des journaux français d’après guerre de disposer des ressourcesfinancières suffisantes pour rembourser l’intégralité des fraisprofessionnels. Dans ce contexte, l’Etat a accepté d’assumer cesdéfraiements.

Cependant, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, les conditionssalariales des journalistes ont évolué. Désormais, les frais professionnelsde la plupart d’entre-eux sont pris en charge par leurs journaux. Lesjournalistes peuvent donc cumuler les remboursements effectués par leurentreprise et celui de l’Etat !

une garantie anti-contrôle fiscalCe double remboursement est d’autant plus scandaleux que l’article 81 du Code

général des impôts précise que les frais professionnels des journalistes « sont

METTons fin Aux

PRIVILEGES FISCAUXDES JOURNALISTESTous les Français sont censés être "égaux" devant l’impôt. L’article 13 de

la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen rappelle queles impôts « doivent être également répartis entre tous les citoyens enraison de leurs facultés ». Voilà, le principe inscrit dans notreconstitution, mais en réalité, certains bénéficient de passe-droits trèsavantageux, c’est le cas des journalistes. Ces derniers bénéficient encoreaujourd’hui d’une "niche fiscale" créée en 1934.

Association loi 1901 - 34 rue Emile Landrin - 92100 Boulogne-Billancourt - Tél. : 01 78 16 40 30 - www.uni.asso.fr

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toujours réputés utilisés conformément à leur objet et ne peuvent donner lieu àaucune vérification de la part de l’administration ». Cela veut donc dire queles défraiements de journalistes ne peuvent faire l’objet d’aucun contrôlefiscal !

Et les journalistes en veulent plus : - 40 % d’impôts pour usage de mascara !

Dernièrement, les journalistes de l’audiovisuel ont réclamé le droit à unabattement fiscal de 40 % de leur revenu, dont 10% au titre du remboursement des« frais esthétique ». Pour reprendre notre exemple d’un journaliste gagnant 3000 euros par mois, si cette mesure était appliquée, il ne paierait plus que 1180 euros d’impôts soit 2 973 euros de moins qu’un autre contribuable disposantdes mêmes revenus...

Les stars du JT apprécieront cette attention. Les mieux payés de nos « stars dupetit écran » profiteront d’un cadeau fiscal pouvant atteindre 80 000 euros.

Durant la campagne présidentielle, François Hollande a reçu des représentantssyndicaux de journalistes et n’a écarté aucune de leurs revendications. Celaexplique sans doute la bienveillance d’une grande partie des médias vis-à-vis desa campagne.

Alors que le nouveau gouvernement s’apprête à élaborer une loi de financerectificative prévoyant des augmentations d’impôts et la suppression denombreuses "niches fiscales" dont certaines bénéficient aux familles, nousexigeons de Pierre Moscovici, le nouveau ministre de l’économie, des finances etdu commerce extérieur qu’il mette fin à ces privilèges exorbitants quibénéficent aux seuls journalistes.

Si vous pensez donc qu’en période de crise il est anormal que les membres d’unecorporation donneuse de leçons en matière de solidarité bénéficient d’une nichefiscale aussi avantageuse, signez cette pétition pour exiger sa suppression.

siGnEZ LA PETiTion

Madame Mademoiselle MonsieurNom : Prénom :Adresse : Code postal : Ville :

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oui, je souhaite : Signer la pétition de l’UNI « Mettons fin aux privilèges fiscaux des journalistes »

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