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BIZI N ENN GRAND NETTOYAGE ! BIZIN ENN GRAND NE TTOYAGE ! VENDREDI 15 JANVIER 2010 – NUMÉRO 618 – R S 10.00 le militant www.mmm.mu – L HEBDOMADAIRE DU MOUVEMENT MILITANT MAURICIEN – www.lemilitant.com Page 2 La pauvreté ne recule pas, elle avance... Pages 8-9 La main invisible d’un dirigeant d’un groupe socioculturel... Page 5 SELON LE BCS AFFAIRE MAURICE TUNA Denis Fine, exécuté par la mafia du Subutex, le 3 janvier dernier > EDUCATION : Débat participatif Page 4 SUBUTEX - L’ENNEMI PUBLIC NO. 1

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BBIIZZIINN EENNNN GGRRAANNDD

NNEETTTTOOYYAAGGEE !!BBIIZZIINN EENNNN GGRRAANNDD

NNEETTTTOOYYAAGGEE !!

V E N D R E D I 15 J A N V I E R 2 010 – N U M É R O 618 – R S 10 . 0 0

lemilitantwww.mmm.mu – L’HEBDOMADAIRE DU MOUVEMENT MILITANT MAURICIEN – www.lemilitant.com

PPaaggee 22

La pauvreté ne recule pas,elle avance... Pages 8-9

La main invisible d’un dirigeantd’un groupe socioculturel... Page 5

SELON LE BCS AFFAIRE MAURICE TUNA

Denis Fine,exécuté parla mafia duSubutex,le 3 janvierdernier >

EDUCATION :Débat participatif

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SUBUTEX - L’ENNEMI PUBLIC NO. 1

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Nettoyer le tout au Karcher.L'expression avait fait florès en

France. Et c'est bien ce qui doit être faità Maurice concernant le Subutex. Le stu-péfiant n'est désormais plus que l'objetd'un trafic juteux qui touche des toxico-manes. Le meurtre de Denis Fine a révélécombien les membres de la Subutexconnection sont devenus, non seulement

puissants, mais ont acquis une impunitéqui les amène à perpétrer un meurtredigne d'un film policier. La Subutexconnection a, avec le meurtre de DenisFine monté d'un cran, et a démontré cedont elle est capable. Depuis des mois et des mois, Le Militant

et le MMM n'ont eu de cesse de dénon-cer la mafia qui a pris corps autour dutrafic de Subutex et qui menace, plus quejamais la paix du pays. Nous avons éga-lement démontré comment ces protago-nistes ont la possibilité d'agir sous le cou-vert de protections et/ou d'accointancespolitiques. Pour le Premier ministre,Navin Ramgoolam, il est aujourd'hui,plus que jamais temps d'agir, le pluspromptement que possible. De faire lenettoyage dans le pays et également dansson entourage immédiat. Le 3 décembre au soir, à Pamplemousses,

Denis Fine, qui est en compagnie de cer-tains proches reçoit une balle dans la têteet s'effondre. Une balle, une seule. Son filsde 14 ans est à quelques mètres. La vic-time est transportée à l'hôpital. Mardi 5,Denis Fine succombe à ses blessures. L'undes premiers à faire l'objet d'une arresta-tion sera un dénommé Milate Ti-ruz, unproche de Sada Curpen. Sivom Paupiah,qui est l'oncle de ce dernier est égalementinquiété... pour un court laps de temps. Ilsera vite libéré et ralliera la France. Wensley Jasmine, alias Coco, qui est

considéré comme un homme de confiancede Sivom Paupiah est également arrêtépour complot en vue de tuer Denis Fine.Wensley Badhoodeenkhan, un autre pro-che de Sada Curpen et Lovena Chettiar,proche de Denis Fine sont aussi arrêtés. L'inextricable affaire voit aussi l'arresta-

tion de Jean Claude Pasnin, chauffeur dePamplemousses, considéré comme un pro-che de Denis Fine. Alain Saramandif estégalement arrêté et accuse Milate Ti-ruz.Jean Claude Pasnin jette, de par ses obser-vations le jour du crime (il était sur la ter-rasse où le meurtre a eu lieu), de sérieuxdoute sur l'innocence de ChristopheLegrand, qui n'est nul autre que le neveude Denis Fine. L'affaire Fine, à n'en point douter, est

un écheveau qu'il est difficile de démêler,et les enquêteurs risquent encore de cra-vacher fort pour connaître tous lestenants et aboutissants de cette affaire.Mais une chose est sûre: le trafic deSubutex est au centre de l'éliminationpure et simple de Denis Fine où planed'ailleurs l'ombre de Sada Curpen. Planel'ombre de toute une engeance liée par letrafic de Subutex et où les noms d'aumoins deux personnalités politiques dela majorité sont souvent citées...

Cindy Legallant est arrêtée avec 21 755comprimés de Subutex. Nous sommes finjuillet 2008. Au Parlement, le Premierministre dira explicitement que c'estRichard Duval qui a octroyé le VIPLounge de l'aéroport de Plaisance à l'es-théticienne mauricienne, souvent endéplacement en France. Cindy Legallant incrimine Sada Curpen,

qui se trouve en fait à la tête d'un vérita-ble gang où se retrouvent, pêle mêle, le filsd'un policier, des membres de la forcepolicière, le bras droit du cerveau qui n'estautre que le fils d'un ancien haut gradé dela police et policier lui-même, un ex-beaufrère de Sada Curpen, un Money Changerou encore des hommes de loi. Jusqu'où va les relations de Sada

Curpen avec Rama Valayden? Une choseest sûre, les deux hommes se connais-sent. Une chose est sûre, comme ledémontre une photo parue dans LeMilitant, Rama Valayden, connaît bienle frère de ce dernier, Ramen.

Cerveaux de la SubutexconnectionUne autre photo prouve également que

Rama Valayden connaît également VedBucktowar. Arrêté en 2007 avec duSubutex d'une valeur de Rs 2, 5 millionsdans ses valises, son procès sera logédans un temps record de 36 jours (dansla plupart des cas il faut attendre desmois) et il sera condamné à une amendede Rs 100 000. Et sera libre de s'envolerpour la France. Ved est considérécomme un autre de ces cerveaux de la

Subutex connection.Après l'arrestation de Cindy Legallant,

un controlled delivery est mis en placepar l'ADSU et la police procède à l'arres-tation de Bernard Joly. Le père de ce der-nier se rend au bureau de RamaValayden. Qui s'empressera de deman-der des explications à l'ADSU sur ledéroulement de l'enquête...Tout ceci sans parler de l'affaire

Christophe Caterino. Ce dernier est arrêtéle 14 mai 2007 à sa descente d'avion.L'ADSU l'interpelle et saisit dans ses vali-ses 51, 863 comprimés de Subutex d'unevaleur marchande de Rs 41 millions.Condamné à quatre ans et demi de pri-son en décembre 2008, il fera appel etsera libéré après avoir fourni une cautionde Rs 800 000. Il reviendra finalement àl'hôtel Movenpick (où il résidait depuis2007 en liberté surveillée), avant sa fuitele 29 juin dans des conditions mystérieu-ses, très probablement sur un speed boatpour l'île de la Réunion d'où il prendravraisemblablement un avion en directionde France où, il résiderait actuellement.En toute tranquillité, sans inquiétude.Les démarches en vue de le retrouver...L'on ne sait pas trop...Trop, trop de liens contre nature entre

des trafiquants de drogue, des pour-voyeurs de morts et des politiciens, pourpouvoir en rester là. Le Militant avait, dans son dernier

numéro de 2009 vu en Mr Subutex l'en-nemi public No. 1 l'année dernière.Cette année, si à la tête du gouverne-ment l'on n'y remédie pas, le scénariopourrait durer, voir empirer cette annéeégalement.

actualités2 lemilitant • L’HEBDOMADAIRE DU MOUVEMENT MILITANT MAURICIEN – www.lemilitant.com

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Le décès de Denis Fine le 3 décembre dernier est venu remettre sous les feux des projecteurs le trafic de Subutex, qui, anon seulement pris de l'ampleur, mais dont les principaux protagonistes semblent prendre désormais la loi à leur compte.En toute impunité. L'affaire de l'assassinat de Denis Fine démontre bien, comment la mafia du Subutex, qui jouit du sou-tien tacite de certains politiques a déployé son réseau tentaculaire. Le Premier ministre a le devoir, l'impérieuse néces-sité, d'agir au plus vite possible pour enrayer une gangrène qui a gagné les hauts échelons de l'Etat et de la société...

BIZIN ENN GRAND NETTOYAGE !

lemilitantL’HEBDOMADAIRE DU

MOUVEMENT MILITANT MAURICIEN

Directeur de publicationRajesh Bhagwan - [email protected]

Rédacteur en chefAnanda Rajoo - [email protected]

RédactionJean-Hugues Pierre - [email protected]

Didier Hortense - [email protected] et Rédaction21, rue Poudrière, Port Louis

Tel: 212 6553 / 212 6555 - Fax: (230) 211 [email protected]

Impression : Le Mauricien Ltd

w w w. l e m i l i t a n t . c o m

m i l i t a n t @ i n t n e t . m u

ACTIVITÉS DU MMMAssemblée de déléguésLe MMM tiendra une assemblée de

délégués d'explication, d'informationet de dialogue, le dimanche 24 janvierà 10 hrs 30, à la salle municipale deBelle Rose, en marge des prochainesélections générales.

Journée internationalede la FemmeL'aile féminine du MMM organisera

une réunion élargie à l'intention deses membres des vingt circonscrip-tions, demain, à la Maison de laCulture et des Loisirs, à Rose Hill,dans le cadre des préparatifs pour laJournée internationale de la Femme.

Lancement d'unebranche à Plaine VerteLe leader du MMM, Paul Bérenger,

procèdera au lancement d'une nou-velle branche, à la rue Delhi, PlaineVerte, samedi après-midi, en présencedu candidat désigné du MMM de lacirconscription no. 3, Port LouisMaritime/Port Louis Est, SayedMuhammad Aadil Ameer Meea.

TRAFIC DE SUBUTEX

Rama Valayden en compagnie de Ved Bucktowar à Paris.

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opinion3lemilitant • L’HEBDOMADAIRE DU MOUVEMENT MILITANT MAURICIEN – www.lemilitant.com

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La Rédaction du Militant n'éprouveaucune satisfaction d'avoir eu raison

en proclamant Mr Subutex comme l'en-nemi Public No 1, dans son derniernuméro de 2009, le 29 décembre dernier.Nous nous souvenons de ce dernier brie-fing avant la Noël au cours de laquellenous devions décider de la Une du jourpour ce numéro bilan.Chaque membre de la rédaction brossait

à tour de rôle un tableau des faits mar-quants de l'année écoulée et nous devionsunanimement décider de proclamer MrSubutex comme l'ennemi public deMaurice et de son peuple. Trois élémentsconcernant le trafic de Subutex nous ontpoussé à prendre cette décision.

D'abord, les innombrables tragédieshumaines que provoque le Subutex. Etanten contact régulier avec de nombreux tra-vailleurs sociaux, entre autres, nous savonsque le Subutex tue, décime, divise etdétruit. Des vies, des familles, des carrières,l'espoir. Ici même nous avions, sous le titreLetchis Subutex, évoqué la tragédie desfamilles des victimes de cette drogue.Ensuite, l'indiscutable fait établi, avec

l'évasion de Caterino, que les trafiquantsdu Subutex se sont mués en une puissanteorganisation criminelle pouvant se permet-tre de défier un Etat, en organisant uneévasion sans bavures. Déjà avec l'arresta-tion de Cindy Legallant en 2008, on avaitalors découvert l'identité de certaines de

leurs, disons "contacts" dans le milieugouvernemental. Richard Duval avait faitla demande auprès des services compétentsdu Bureau du Premier ministre pour queCindy Legallant bénéficie, à fortiori, d'unpassage VIP à la douane, étant donnéqu'elle devait passer par le salon VIP del'aéroport. Dans cette même affaire, nousnous souvenons toujours de l'appel deRama Valayden à un membre de l'équipechargée de faire le "controlled delivery"pour s'enquérir des "whereabouts" deBernard Joly, coursier des trafiquants pourcette livraison de 21 755 comprimés de 8mg, dans deux emballages cadeaux. Quelcadeau pour la jeunesse mauricienne !Nous avions estimé que si une organisa-

tion criminelle disposait de tels contacts,cela pouvait être dangereux pour le pays etla population. Et finalement, les narco-euros. Abondant et coulant à flots dans lescasinos, et dans les beuveries. La livraisonde Cindy Legallant : Street value Rs 22millions. Un an auparavant, l'interpella-tion de Caterino avec 50 000 comprimés :Street value Rs 50 millions. Laissons decôté les "petites cargaisons" de 2 408 com-primés de Ved Bucktowar, dont LeMilitant publie la photo en compagnie deRama Valayden.En guise de conclusion, nous étions una-

nimement d'accord qu'avec ces trois élé-ments réunis, Mr Subutex est définitive-ment l'ennemi public no 1 à Maurice.Mais malgré cette discussion préalable ausein de la rédaction, nous avons été,comme le reste de l'île Maurice, aba-sourdi par cette froide et méthodique exé-cution le dimanche 3 janvier. Une autredémonstration de la capacité d'exécutionde l'organisation criminelle après l'éva-

sion de Caterino.Qui a tué Denis Fine ? Qui a commandité

cette exécution ? La presse abonde dedétails sur cette affaire mais semble-t-il lapolice procède en ce moment par "trialand error".Une confusion totale et des arrestations

que pour donner l'impression que cetteaffaire est traitée avec diligence. Mais aussides bourdes énormes… Tandis que lapolice surveillait étroitement les membresfichés du clan Curpen, l'importante cargai-son de Subutex est passée comme une let-tre à la poste. Ensuite l''évasion", parfaite-ment légale celle-là, de Sivom Paupiah,l'époux de la cousine de Sada Curpen.L'affaire n'est, certes, pas simple mais y-a-t-il une réelle volonté de faire éclater lavérité ? Nous n'en sommes malheureuse-ment pas convaincus, du moins jusqu'àprésent.A qui profite le meurtre de Denis Fine ?

La maman de Sada Curpen, proche de cedernier, voudra-t-elle enfin parler ? Et SadaCurpen, continuera-t-il à se taire alors quesa tête est mise à prix par certains de sespartenaires ? De toute évidence, il manqueun pan important dans ce puzzle et le gou-vernement a la capacité de faire délier cer-taines langues.Un Premier ministre responsable ne peut

pas et ne doit pas tolérer qu'une telle situa-tion perdure. Cette organisation criminelleest une menace non seulement pour la jeu-nesse mais pour l'Etat également. Noussommes convaincus que le Premier minis-tre sait davantage sur ce trafic que ce qu'ils'est permis de répondre suite aux différen-tes interpellations du leader de l'opposi-tion et des parlementaires du MMM.La balle est dans son camp…

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NNEETTTTOOYYAAGGEE !!BBIIZZIINN EENNNN GGRRAANNDD

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Denis Fine,exécuté parla mafia duSubutex,le 3 janvierd

SUBUTEX - L’ENNEMI PUBLIC NO. 1

éditoSubutex : Ennemi d'Etat

InterrogationIl n'est un secret pour personne que 2010 est

l'année des élections générales. Le mandatde l'alliance sociale arrive à son terme etl'électorat sera invité, au courant de l'année, àchoisir une nouvelle équipe dirigeante avec unnouveau programme gouvernemental pourpropulser davantage le pays vers des nou-veaux horizons. Samedi dernier, PaulBérenger a donné un aperçu de ce qui serait leprogramme gouvernemental d'un éventuelgouvernement soit une île Maurice unie, pro-pre, juste, démocratique et disciplinée. Unie contre le communalisme ; propre pour

combattre le trafic de Subutex et la proliféra-tion des maisons de jeux et des casions ; justepour un meilleur partage de la croissance et lajustice sociale ; démocratique avec en toile defond une bonne réforme électorale où lafemme aura un rôle plus important à jouerdans les prises de décision et l'introduction dela télévision privée et disciplinée où le gouver-nement donnera le bon exemple. En d'autresmots, un choix clair qui permettra au pays derelever des nouveaux défis à travers la repriseéconomique mondiale tant attendue et aupeuple mauricien de se sentir partie prenantedans toutes les démarches entreprises par legouvernement en place.Des points saignants qui au fait remontent à

septembre 2009 lors d'une conférence depresse où le leader du MMM rendait publicles cinq axes majeurs du programme gouver-nemental, basé sur la politique de gauche et

de centre-gauche, à savoir la lutte contre lafraude et la corruption, la consolidation de ladémocratie, la compétence et la discipline ausommet de l'Etat, la justice sociale et l'uniténationale. L'objectif principal du MMM estde réinventer l'île Maurice au niveau de l'éco-nomie, de l'unité nationale et de la démocra-tie. Paul Bérenger devait insister que leMMM ne fait pas de la politique n'importe

comment à n'importe quel prix. Pour lui, leMMM a toujours lutté pour l'introductiondes idées clés basées sur des principes fonda-mentaux.Ce n'est pas difficile à faire et à mettre en

pratique tant que la volonté et le savoir-fairesont omniprésents. Des atouts que les mauvesont à revendre. En effet, le MMM reste unparti politique incontournable sur l'échiquierpolitique à Maurice. Au gouvernementcomme dans l'opposition, il n'a non seule-ment veillé à ce que ses principaux fondamen-taux se matérialisent mais qu'il y a aussi unsuivi. En plus de ça, le MMM, en 40 ans delutte héroïque, n'a pas pris une ride. Les célé-brations de septembre peuvent en témoigner.D'ailleurs, ce parti a prouvé qu'il se préparenon seulement à remporter les prochainesélections et à reprendre en main le destin du

pays mais aussi à apporter des idées nouvelleset innovatrices en misant sur la jeunesse. Ceci à travers l'exposition, "Les Empreintes

du Coeur" pour retracer ses 40 ans de luttehéroïque contre la dictature, la répressionpolicière, la violence des tapeurs et la censurede la presse ; le débat riche en idées et propo-sitions grâce au forum-débat autour de cinqsujets fondamentaux à savoir "Qu'est-cequ'être militan en 2009 ? Les valeurs perma-nentes du MMM aux enjeux du XXIème siè-cle", "The reform of institutions for a demo-cratic Mauritius", "Les femmes face aux défisd'une île Maurice moderne", "After the cri-sis… A new strategy for Mauritius doing dif-ferent things differently" et "Outline of asocial and economic project for Mauritius" ;et la Fête du Coeur pour célébrer à la fois lepassé et l'avenir.Non seulement le MMM a retrouvé une

deuxième jeunesse mais aussi l'idéalisme quil'animait durant les premières années de sacréation. Ce parti a démontré qu'il est aussiun parti politique mobilisateur avec le dépla-cement en grand nombre des militantes et desmilitants, jeunes et moins jeunes, des vingtcirconscriptions pour écouter les messagesdes dirigeants et pour les soutenir dans leurmarche vers l'Hôtel du gouvernement.Faisant ainsi du MMM, le parti politiqueincontournable à Maurice représentant par lamême occasion la nation arc-en-ciel de laRépublique de Maurice.

L'incontournableMMM

Denis Fine n'est assurément pas la première victime du trafic de Subutex surl'axe Paris-Plaisance. Le Subutex utilisé par voie intraveineuse, a déjà fait denombreuses jeunes victimes. Anonymement et silencieusement. Point besoinde calibre .22… Le Militant a courageusement et systématiquement dénoncéce trafic de la mort, parce que justement, il y a trop de victimes. Coupable delaxisme vis-à-vis de ces narcotrafiquants, le gouvernement se retrouve main-tenant en face d'une mafia, devenue ennemi d'Etat…

Visite de marqueLa présidente du Lok Sabha, la cham-

bre basse du Parlement de l'Inde, MmeMeira Kumar, sera en visite officiellechez nous à partir de dimanche pro-chain. Cette dernière assistera à la ren-trée parlementaire 2010 prévue lundiaprès-midi. Mme Meira Kumar ren-contrera mercredi matin, le leader del'opposition, à l'hôtel Oberoi.

MBCUn proche du directeur général de la

MBC est en train de gagner en grade àune vitesse fulgurante. Recruter commechauffeur, en quelques mois seulement,a été promu cameraman ensuite res-ponsable des logistiques pour les"news" malgré qu'il ne détient pas lesqualifications requises. Ajouter à cela,un véhicule de la station Pasteur d'unemarque japonaise est mis à sa disposi-tion 24 heures sur 24. Les bruits cou-rent qu'il l'utilise pour faire campagnepour l'alliance sociale les week-ends, etcertains jours de la semaine. Le prochedu directeur général aurait aussi décro-ché un pactole de plusieurs milliers deroupies en terme des heures supplé-mentaires. Les promesses du Premierministre pour un vrai "sanzman" à laMBC ne sont qu'un leurre de plus.

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“Pas d'autosuffisance intellectuelle” dela part de la Commission de l'éduca-

tion du MMM, dixit Steve Obeegadoo. Leprésident de cette instance qui animait uneconférence de presse mercredi derniervoulait ainsi faire comprendre que leMMM est ouvert à toutes les propositionsdans le cadre du projet éducatif du MMMdans l'optique des prochaines échéanceslégislatives. Steve Obeegadoo étaitentouré à cette occasion de FrançoiseLabelle, Lysie Ribot et de SurenBissondoyal, qui sont quelques-uns desmembres de cette commission. Dans l'optique de ce "grand brassage

d'idées", la commission a lancé l'idéed'une "plateforme participative" où toutun chacun pourra venir s'exprimer etapporter ses idées pour faire avancer lesystème éducatif dans le pays. La commission éducation du MMM

compte ainsi organiser une rencontre avecles différents stakeholders du secteur édu-catif afin d'écouter leurs revendications etleurs projets. Ce processus consistera également en un

débat public ouvert à tous et où la com-mission de l'éducation jouera un rôle defacilitateur. Ceci devant permettre d'en-granger les idées progressistes pour lebien-être des enfants. Les propositions, devait indiquer l'ancien

ministre de l'éducation peuvent égalementêtre envoyées à l'adresse mail suivant :[email protected]. SteveObeegadoo a ainsi expliqué que tous, etqu'ils soient de bords politiques différentspeuvent apporter leurs propositions à cedébat, "Nous voulons qu'ainsi ce soittoute l'île Maurice qui sorte gagnante",devait expliquer Steve Obeegadoo qui aexpliqué la philosophie du MMM enmatière d'éducation. Celle-ci consistant,entre autres, à donner à tous les enfantsmauriciens, jusqu'à un minimum de 16ans une base de connaissance afin de s'em-power dans la vie, de combattre l'échecscolaire, mais encore de s'assurer que lesenfants ayant des talents, mais égalementdes difficultés spéciaux puissent avoirdroit à un encadrement spécifique. Autre thème abordé par la Commission

de l'Education du MMM : la rentrée sco-laire et les diverses nouveautés qu'elleimplique. A ce sujet, Steve Obeegadoodevait résumer en disant que le gouverne-ment et plus particulièrement le ministèrede l'Education est venu avec des initiativeslouables mais qui bien souvent "man-quent d'explications, manquent de clarté,

qui se sont faites dans la confusion et lemanque de dialogue".

Echec de tout un systèmeSteve Obeegadoo devait d'ailleurs expli-

quer que le MMM avait, salué la nomina-tion de Vasant Bunwaree à la tête duministère de l'Education en remplacementde Dharam Gokhool, voyant en le premiernommé un humaniste ayant des idées pro-gressistes. Pour Steve Obeegadoo, la rentrée 2010

s'est faite dans un climat de confusion,comme le disait d'ailleurs le syndicalisteVinod Seegum. Concernant le taux de réussite aux exa-

mens du CPE, qui était de 68 %, SteveObeegadoo devait expliquer que ce quiimporte ce n'est pas le taux de réussite quitourne depuis de nombreuses annéesautour de ce même chiffre. Le plus important, selon lui, reste le fait

que 18 à 20% de ceux qui prennent part àces examens ne réussissent jamais, mêmeen redoublant, à obtenir un Certificate ofPrimary Education. "Ceci reflète l'échecde tout un système. Nous avons à faire àun échec massif et chronique" selon lui. Concernant les admissions dans les star

schools, Steve Obeegadoo dira constaterque le Mauritius Examination Syndicateest "officiellement" venu reconnaître qu'ilexiste un ranking dans l'octroi de cesnational colleges.Il devait ainsi faire état de 140 places au

QEC pour 1000 filles qui obtiennent 4A+, ce qui entraîne la nécessité de compterchaque points de ces 1000 élèves pour leuroctroyer le QEC. Il devait rappeler qu'auQEC, à la mi-décembre, il restait 12 pla-ces libres du fait de l'impossibilité du MESà octroyer ces places à des élèves en parti-culier. 12 places qui furent finalementoctroyés selon des critères des plus opa-ques et sans transparence. Concernant les collèges privés, Steve

Obeegadoo a expliqué qu'entre 2000 et2005, avec la construction massive de col-lèges d'Etat, il était prévu que certains col-lèges privés allaient fermer leurs portes.Ce qui a mené à la mise en place de cer-tains critères et à une planification dans lecadre de ces fermetures annoncées. Mais force est de constater, dira l'ancien

ministre de l'Education, qu'en 2010, lescollèges privés passent par une véritablecrise avec la dérogation à certaines de cesrègles établies pour la fermeture de cescollèges.

Steve Obeegadoo, a dit détenir des infor-mations selon lesquelles, sur une soixantede recteurs, il sont 20 a avoir été transfé-rés en ce début d'année. Il devait expliquerque dans le passé, les recteurs étaienttransférés après le premier trimestre aprèsavoir pris toutes les dispositions pour quel'année se passe bien. Il devait également, à ce chapitre, dénon-

cer le fait que ce soit, dans la plupart descas, les professeurs et recteurs des collègesdits régionaux qui sont transférés, alorsque dans les national colleges, ces derniersrestent à leurs postes.

Initiative louableAu sujet de l'interdiction des leçons par-

ticulières en standard 4, l'ancien ministrede l'Education a expliqué qu'il s'agit làd'une initiative louable, mais qui com-porte de nombreuses zones d'ombre. Par exemple, devait-il expliquer, per-

sonne ne sait si la journée scolaire seraallongée, ni si les enseignants recevrontune compensation et si des dispositionsont été prises auprès du PRB dans ce sens.Ni si des programmes "d'enhancement",par exemple seront mis en place à l'inten-tion des élèves. Steve Obeegadoo devaitexpliquer que les leçons particulières nesont pas la source du problème mais quetout part de la rat race à laquelle estconfrontée les petits mauriciens au CPE. S'agissant des cantines scolaires, Steve

Obeegadoo a expliqué qu'il s'agit, làencore, d'une initiative louable et qu'ilétait nécessaire de mettre bon ordreconcernant la vente de nourriture dans

les écoles. Et la mesure visant à interdireles boisson gazeuses dans les écoles. Toutefois, Steve Obeegadoo dira qu'il y

a une absence de dialogue par rapport àce dossier. Il devait rappeler la contro-verse autour de la liste des aliments àêtre bannis. Il devait également faire étatdu manque de facilités de nombreusescantines scolaires et a aussi évoqué leflou concernant les marchands ambu-lants qui viennent vendre leurs victuail-les aux élèves. Il devait également faireétat du manque d'éducation des parentsqui sont bien susceptibles de donner àleurs enfants ce qui est interdit dans lescantines. Par rapport à l'utilisation de la langue

maternelle dans les écoles commemedium d'enseignement, il devait expli-quer que le Bureau d'EducationCatholique avait comme projet de lefaire mais n'a, finalement pas été enmesure. Il devait à ce sujet égalementfaire état d'un manque de dialogue avecles parties concernées dans ce dossier. En ce qu'il s'agit des manuels scolaires,

Steve Obeegadoo devait rappeler le coûtexorbitant de ces livres pour les parents,soulignant qu'il faut compter Rs 3 000pour un élève de Form 1 et plus deRs 8 000 pour un élève du HSC. Il devait ainsi suggérer au ministère de

l'Education de s'assurer que chaque collègeait à sa disposition plusieurs exemplaires dechaque manuels utilisés dans les écoles. Etd'assurer que les bibliothèques de ces collè-ges soient ouvert après les heures de classeset les samedis. Ceci aiderait ainsi les élèvesdémunis à mieux apprendre.

CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA COMMISSION ÉDUCATION DU MMM

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La Commission éducation du MMM veut un "grand brassage d'idée" autour du thème de l'éducation. C'est dans cette opti-que que cette instance a lancé un processus de "débat participatif" sur l'éducation, et ce à plusieurs niveaux. L'annoncea été faite par Steve Obeegadoo, le président de cette commission, mercredi. Concernant la rentrée scolaire et certainesmesures récemment mises en place au niveau du secteur éducatif, il devait relever certains "objectifs louables" du gou-vernement qui, néanmoins, pêche par manque de dialogue, notamment.

Steve Obeegadoo lance un débat participatifsur le système éducatif dans l'intérêt du pays

La Commission éducation du MMM compte organiser une rencontre avec les différents stakeholders

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AFFAIRE MAURICE TUNA

La main invisible d’un dirigeant d’un groupesocioculturel plane toujours sur le port

La lumière sera-t-elle faite un jour autourde l'affaire Maurice Tuna ? Bateau de

pêche sur lequel en décembre dernier, unmembre d’équipage en l'occurrence son chefingénieur de nationalité indonésienne, avaittrouvé la mort. A la suite de quoi, MauriceTuna s'était retrouvé en difficulté en mer etles autres membres d'équipage, tous desétrangers, doivent leur salut à une opérationde sauvetage menée par la National CoastGuard avec le concours de l'hélicoptère. Des semaines après cet incident, la présence

de ce bateau de pêche qui est amarré dans larade, plus précisément au Trou Fanfaron, ali-mente toujours les conversation dans le port.La question qui revient plus souvent sur leslèvres est: comment Maurice Tuna a-t-ilobtenu de permis spécial “for trial fishing” ?

Alors qu'il ne répondait pas aux nouvellesnormes de sécurité imposées par les autoritésaprès le drame de King Fish V sur lequel septpêcheurs avaient disparu.Selon nos renseignements, depuis la pré-

sence de Maurice Tuna à Port Louis quiremonte à plus de six mois, ce bateau depêche a eu droit à toute sorte de faveurs et deprivilèges. Au fait, ses premiers jours dans larade de Port Louis, avec à son bord desétrangers, la plupart d'Indonésiens, ne sesont pas passés comme prévu car il devaittomber en panne. Son remorquage a été faitpar un haut cadre au lieu par les pilotes dubureau du port car c'est le cas normalement.Ce dépannage a été fait gratuitement.Il nous revient aussi que les propriétaires

de Maurice Tuna n'ont jamais déposé la

moindre garantie – cash, billet d'avion ougarantie bancaire – vu que l'équipage estentièrement composé d'étrangers pourobtenir un permis de pêche. En sus decela, aucun rapport défavorable n'a étéfait contre ce bateau de pêche malgré lefait qu'il ne répond pas aux nouvelles nor-mes de sécurité établies par les autorités.Selon nos renseignements, ce bateau béné-

ficie d'un coup de main invisible d'un diri-geant d'un groupe socioculturel, proche del'Hôtel du gouvernement et connu pouravoir soutenu ouvertement les décisions etles actions du régime en place devant lescaméras de la MBC. Voilà, une affaire quirisque de faire couler beaucoup d'encre carles opérateurs n'hésitent plus à crier au scan-dale. Affaire à suivre…

Ce dernier est connu pour son soutien public aux décisions et aux actions du gouvernement devantles caméras de la MBC. Selon nos renseignements, il est intervenu auprès des autorités concernéespour permettre aux propriétaires de ce bateau de pêche de bénéficier toute sorte de faveurs et de pri-vilèges. Cette affaire provoque des grincements de dents parmi les opérateurs qui crient au scandale.

L'année 2010 a également mal débutépour Maurice sur le plan diplomatique.

En effet, le gouvernement a décidé de gelertemporairement les discussions bilatéralesavec son homologue britannique sur laquestion de souveraineté de Maurice surl'archipel Diego Garcia. C'est à la suite dela décision du gouvernement britanniquede donner suite au projet de parc deconservation marine, initié par l'organisa-tion non gouvernementale, Chagos Envi-ronment Network, dans les eaux territoria-les des Chagos. En guise de protestation,l'Hôtel du gouvernement a décidé de nepas participer au troisième round desconsultations entre hauts fonctionnairesdes deux pays sur le dossier des Chagos,prévu en ce début d'année, dans la capitaleanglaise. Jetant ainsi un froid entre PortLouis et Londres.Au niveau du Prime Minister's Office qui

s'occupe du dossier, très peu d'informations,ont filtré car on avance que toute la questionsera débattue, lundi prochain, au Parlementcar la Private Notice Question (PNQ) duleader de l'opposition sera axée sur lesconsultations initiées par le ministre britan-nique des Affaires étrangères sur le docu-ment relatif au projet de création d'une

réserve marine protégée dans la zone écono-mique exclusive autour de l'archipel desChagos. Cette situation vient donner raisonà Paul Bérenger qui a, à plusieurs reprises,exprimé son mécontentement de la façondont le gouvernement de l'alliance sociale atraité le dossier des Chagos, et a, par lamême occasion, déploré l'absence de straté-gie et de réflexion, et le zigzag du Premierministre et du ministre des Affaires étrangè-res, Arvin Boolell.Le leader du MMM a également dénoncé

la confusion créée par le gouvernement del'alliance sociale autour du projet de créa-tion d'un parc marin. Répondant à unequestion parlementaire, le 1er décembredernier, le Dr Rashid Beebeejaun qui assu-mait l'intérim au poste de Premier minis-tre car Navin Ramgoolam se trouvait àTrinidad & Tobago où il participait auSommet du Commonwealth, avait affirméque "the Mauritius delegation welcome inprinciple, the proposal for environmentalprotection, and agreed that a team of offi-cials and marine scientists from bothcountries would meet to examine theimplications of the concept". Le DrBeebeejaun faisait bien référence au projetde parc marin aux Chagos.

Cependant, à son retour au pays, le Premierministre devait déclarer lors d'une conférencede presse qu'à la suite d'un entretien avec sonhomologue, Gordon Brown à Trinidad &Tobago, il a demandé et obtenu le gel duditprojet. Qui plus est, Ramgoolam devait lais-ser entendre que Maurice ne négociera pasavec le British Indian Ocean Teritory (BIOT)car elle ne reconnaît pas cet organisme mis enplace par le gouvernement britannique pourgérer ses territoires situant dans cette partiedu monde parmi les Chagos.Le leader de l'opposition a insisté pour

sa part que Maurice doit négocier avec lesEtats-Unis car il estime que le blocage

vient de Washington et non pas deLondres. D'ailleurs, un accord a ététrouvé sous le précédent gouvernemententre les deux parties à l'effet que toutesles îles sauf Diego Garcia qui abrite labase militaire américaine, seront resti-tuées à Maurice, et sur la question deDiego Garcia, "we agree to disagree".

DOSSIER DES CHAGOS

Toute la question sera débattue, lundi prochain, au Parlement par le biais d'une Private Notice Question du leader de l'oppo-sition. A plusieurs reprises, Paul Bérenger a exprimé son mécontentement de la façon dont le gouvernement de l'alliancesociale a traité le dossier des Chagos, et a, par la même occasion, déploré l'absence de stratégie, de réflexion et le zigzag duPremier ministre et du ministre des Affaires étrangères. Aux dernières nouvelles, le gouvernement anglais ne compte pasfaire marche arrière sur le projet parc marin aux Chagos car les consultations en Grande Bretagne perdurent.

Absence de réflexion, de stratégie et zigzag du gouvernement

ObituaireC'est avec beaucoup de tristesse que

nous avons appris le décès de WillsFélicité survenu le 31 décembre dernier àla suite d'un accident de la route. Sesfunérailles avaient eu lieu le 1er janvier àRodrigues. Wills Félicité, âgé de 70 ans,est une figure qu'on ne présente plus àRodrigues car il était actif sur le planpolitique et social. Cet ancien fondateurde l'Organisation du Peuple Rodriguais(OPR) laisse derrière lui une veuve, unefille et six garçons. Le MMM et LeMilitant présentent leurs vives sympathiesà tout ceux que ce deuil afflige.

LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉOn vole aux pauvresDans son édition du 11 décembre, Le

Militant avait fait état de détournementde fonds au sein du Trust Fund for theSocial Integration of Vulnerable Groupdestinés aux familles dans le besoin àDubreuil à la suite des dénonciations destravailleurs sociaux de cette région. Cesderniers avaient même organisé unemanifestation pacifique devant le siège duTrust Fund à Rose Hill. Un mois plustard, cette affaire continue de faire grandbruit. Tout d'abord, après avoir promisd'intervenir directement en rencontrantles différentes parties concernées, leministre des Finances devait revenir sur sadécision. En attendant, un officier duTrust Fund a été suspendu et une enquêteest en cours pour faire toute la lumièresur ce détournement de fonds.

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V E N D R E D I 1 5 J A N V I E R 2 0 1 0

Au courant de la semaine,l'Employment Relation Tribunal(ERT) a entendu les premières

dépositions dans le bras de fer quioppose le front commun des syndicats –composé de la Sugar Industry Labourers'Union (SILU), de l'Union of Artisans ofthe Sugar Industry (UASI) et de l'Orga-nisation de l'Unité des Artisans (OUA) –à la Mauritius Sugar Producers' Asso-ciation (MSPA) dans le cadre des négo-ciations pour une augmentation salarialeet une révision des conditions de travaildans ce secteur. Une démarche qui cadreavec la section 41 de l'EmploymentRights Act de 2008. Pour rappel, le front commun des syndi-

cats avait invité la MSPA à mettre à sa dis-position certaines informations notam-ment concernant la situation financièredes établissements sucriers et celle descompagnies subsidiaires. Mais le patronat

devait catégoriquement refuser. Provo-quant ainsi une situation de "deadlock"lors des discussions. Selon la loi, aprèsavoir entendu les différentes parties,l'ERT devrait soumettre un "order" dansun délai d'un mois.En attendant, le front commun des syn-

dicats à travers son Joint NegociationPanel avait écrit à la Plantation Workers'Union (PWU) l'invitant à revenir sur sadécision de décembre dernier de se disso-cier avec les actions de la plateforme syn-dicale de l'industrie sucrière. "Notre ten-tative est demeurée vaine. Notre démar-che est avant tout dans l'intérêt supérieurdes travailleurs et pour éviter égalementque la PWU se ridiculise face à la MSPA.Unir, nous serions encore plus forts pourmieux faire entendre notre voix face aupatronat", estime Devanand Ramjuttun,porte-parole du JNP.Les dirigeants du front commun des syn-

dicats de l'industrie sucrière croient durcomme fer que le Mauritius LabourCongress (MLC) et la MSPA sont derrièrecette division. "On ne comprend paspourquoi le MLC souhaite que la PWUnégocie seule avec la MSPA et la raisonpour laquelle cette dernière encourage cesyndicat dans ce sens. Il est clair qu'ilssont tous les deux, d'une façon ou d'uneautre, derrière la décision de la PWU de seretirer du front commun. Tout syndicatresponsable et digne de nom sait très bienque l'union et la solidarité jouent un rôleprépondérant dans les négociations sérieu-ses avec en toile de fond l'intérêt des tra-vailleurs. Malheureusement, certaines per-sonnes projettent de l'avant leur intérêtpersonnel avant celui des travailleurs qui,rappelons-le, n'ont pas obtenu d'augmen-tation salariale depuis plus de dix ans etdont les acquis sont menacés par l'em-ployeur", déplore Devanand Ramjuttun.

Dans une lettre adressée aux dirigeants de la Plantation Workers' Union, ceux du front com-mun ont invité ces derniers à tourner la page et à rejoindre la plateforme dans l'intérêt destravailleurs de l'industrie sucrière. La PWU a campé sur sa position, préférant négocier seuleavec la Mauritius Sugar Producers Association. Le front commun des syndicats accuse leMauritius Labour Congress et le patronat d'être derrière cette division.

La PWU refuse la main tendue parle front commun des syndicats

INDUSTRIE SUCRIÈRE – DIVERGENCE SYNDICALE

En ce début d'année, pour la énièmefois, le surintendant de l'hôpital psy-

chiatrique Brown Sequard, a été trans-féré dans un autre établissement hospi-talier. C'est devenu une habitude cesdernières années. C'est la cause princi-pale de la situation insoutenable quiprévaut au sein de ce centre psychiatri-que où tout va de travers.Pas plus tard que la semaine dernière,

un appareil d'électrochoc utilisé dans letraitement psychiatrique et achetédurant la période 2000/05, est tombé enpanne. Provoquant un vent de paniqueau sein de l'établissement de BeauBassin."Non seulement les autorités n'ont pas

cru bon de former des techniciens pourassurer le bon fonctionnement de cetéquipement important, il n'a jamais éténon plus question d'assurer un bonentretien. Ce qui explique la raison pourlaquelle cette situation a fait beaucoupde bruit", laisse-t-on entendre chez le

personnel médical.Un personnel médical qui se dit lassé

par la façon à laquelle les autorités letraitent. "A plusieurs reprises, nousavons fait état de la frustration grandis-sante parmi le personnel soignant etnon-soignant auprès des autoritésconcernées concernant notamment leproblème d'insécurité et le manque depersonnel. Mais personne n'a bougé lepetit doigt. Cette indifférence ne faitqu'amplifier la frustration et la colèreparmi les employés. On ne sait plus àquel saint se vouer car il y a tellement deproblèmes à résoudre à l'hôpital BrownSequard", affirme-t-on dans le milieuconcerné.Même sentiment de colère et de frustra-

tion parmi les proches des patients et dupublic en général. Tout d'abord, les ser-vices de santé offerts par cet établisse-ment opèrent au ralenti. "Prenez ledépartement de dentisterie. C'est laconfusion totale. Presque tous les jours,

les patients doivent attendent des lon-gues heures pour se faire examiner fautede personnel. Ajouter à cela, ce serviceest disponible de 9 heures à 16 heuresuniquement les jours de semaine",déplore un travailleur social.Il y a aussi le problème d'insécurité car

il existe un manquement au niveau del'encadrement des patients dits dange-reux. Certains d'entre eux ont accès auxautres patients. Dans un récent passé,cette situation avait provoqué mortd'homme."Ce problème concerne tout le monde,

le personnel soignant et non-soignant,les patients et le public en général.Après chaque incident, des mesuressont prises mais il n'y a aucun suivi.Les choses redeviennent comme avant.Il est grand temps pour que le ministèrede la Santé se penche sérieusement surle problème d'insécurité. Le plus tôt ceserait mieux", met en garde notre inter-locuteur.

Appareil en panne, manque de personnel, absence de directives et insécurité. C'est le nouveauquotidien de l'hôpital psychiatrique Brown Sequard où la situation ne cesse de s'empirer.Ajouter à cela l'indifférence du ministère de la Santé. Provoquant ainsi un sentiment de ras-le-bol parmi les patients, leurs parents, et chez le personnel de cet établissement de santé.

RIEN NE VA PLUS À LA SANTÉ

L'hôpital Brown Sequard ne répond plus

CAP MALHEUREUXMagouille autour de larénovation de l'écoleprimaireLa rentrée scolaire à l'école primaire Sir

Seewoosagur Ramgoolam, à Cap Malheu-reux, n'a pas été de tout repos pour les éco-liers et leurs parents. A la suite des protesta-tions des parents concernant un surplusdans certaines salles de classe, les autoritésavaient pris la décision l'année dernièred'agrandir le bâtiment. Un exercice d'appeld'offre avait été lancé et un soumissionnairesélecté. Les travaux auraient dû démarrer etêtre complétés lors des dernières vacances.Mais à la surprise générale, les travaux n'ontjamais débuté. Plus grave encore, les débrisdus à la démolition d'une aile de l'établisse-ment sont toujours sur place.Ce qui devait provoquer la colère des

parents présents dans l'enceinte de cetteécole. A la suite de leur protestation, lesdébris ont été enlevés en quatrièmevitesse. Cependant, le problème de surplusdans les classes reste entier. En allant auxnouvelles, les parents devaient apprendreque les travaux au coût de Rs 3,5 millionsvont finalement démarrer mais avec quel-ques modifications au niveau du contratinitial. Au lieu de béton, les nouvelles sal-les de classes seront recouvertes de tôles.Les parents crient donc à la magouille et àla négligence. Ces derniers envisagent deprotester auprès du ministère de l'Edu-cation et menacent de rapporter toute l'af-faire à la police.

PORT LOUISUne déclaration quidérangeLe lord-maire de Port-Louis, Sheik

Mukhtar Hossenbaccus, a annoncé, au cou-rant de la semaine, en fanfare la deuxièmephase de la reconstruction du marché cen-tral de la capitale, dans la presse. Cettedéclaration a surpris plus d'un au sein duconseil municipal car jamais ce projet n'a éténi mentionné ni discuté au sein des comités.Du coup, cette annonce a plutôt suscité desdoutes dans l'esprit des conseillers qui crai-gnent que ce projet attire les charognardsassoiffés des commissions ou encore descourtiers opérant dans l'ombre. Une choseest sûre, il y a anguille sous roche.

PORTPas de cadeaux maisdes fêtesChaque année, la Cargo Handling Cor-

poration Limited (CHC) offre des cadeauxaux enfants de ses employés et ceux desrégions défavorisées de Port-Louis, et com-mande des calendriers pour son personnel.Cette année, ces deux exercices ont été toutsimplement annulés. La raison avancée parla direction de la CHC est la situation finan-cière difficile. Cependant, des fêtes ont étéorganisées pour rendre hommage aux déco-rés du 12 mars travaillant dans le port et àl'intention des hauts cadres et des nominéspolitiques de la compagnie. Fête qui avait eulieu au Domaine Anna, Flic-en-Flac et coûtéplusieurs centaines de milliers de roupies.Sacre CHC, on préfère faire couler le cham-pagne à flot que de mettre de la joie dans lecoeur des enfants défavorisés.

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V E N D R E D I 1 5 J A N V I E R 2 0 1 0

Après le départ de Raj Daliah l'année der-nière, la Corporation Nationale de

Transport s'est retrouvée sans directeurgénéral. Le conseil d'administration de lacorporation a, lundi dernier, remédié à lasituation en nommant, selon les renseigne-ments Robin Soonarane à ce poste. La nomination de ce dernier s'est faite assez

discrètement, explique-t-on au niveau del'organisme. Des employés expliquant avoireu vent de la nomination de ce dernier qu'enrecueillant, ça et là des bribes d'information.Il nous revient qu'une dizaine de postulants

étaient en lice pour ce poste. Bien que RobinSoonarane était donné comme un des favo-ris, selon certains. Robin Soonarane était, jusqu'à tout récem-

ment le directeur de la WastewaterManagement Authority. Mais ce contrat,arrivé à terme en octobre dernier ne devaitpas être renouvelé. Plusieurs supputationscirculaient sur ce non-renouvellement, dontdes divergences avec certains ministres. Maisil semble bien qu'il ait finalement jouit d'uneconsidération bien particulièrement. RobinSoonarane, a, rappelons-le un patronyme

connu dans les milieux travaillistes. Sonfrère, feu Navin Soonarane était ancienministre entre 95 et 2000 et serait connupour avoir travailler le no. 5, la circonscrip-tion du Premier ministre...Le nouveau DG de la CNT, dès son arrivée

aura, à n'en point douter fort à faire. Car lesdifférentes difficultés auxquelles la CNTdoit faire face depuis l'année dernière ne fontque s'accroître. L'une des dernières revendications les plus

pressantes des employés de la corporationconcerne un renouvellement de la flotted'autobus. Un employé explique ainsi com-bien sur de nombreuses lignes, de nombreuxautobus surannés posent de nombreux pro-blèmes, comme sur la ligne 6 ralliant Baie duCap (problème que nous avions d'ailleursévoqué dans nos précédents numéros). Mais notre interlocuteur de souligner

qu'il est nécessaire que ces autobus soientachetés du Japon. Car, explique-t-on auniveau de la CNT, ce ne sont pas seule-ment de vieux autobus qui posent pro-blème, mais certains ayant trois à quatreans également.

Laissent à désirerIls ont effectivement été de nombreux

employés de la compagnie qui ont, à denombreuses reprises eu des problèmes,parfois sur l'autoroute avec certainsautobus acheté récemment. Ces dernierslaissent entendre que les amortisseurs deces véhicules laissent aussi grandement àdésirer. Ces autobus ont plusieurs ava-ries techniques. Les passagers de leur côté ne sont pas en

reste. Ces derniers n'hésitent pas à se plain-dre de l'inconfort de ces autobus. Plusieursd'entre eux se plaignent de la qualité des siè-ges. Certains mettent également en exerguela qualité médiocre de l'esthétisme de cesautobus. A la CNT, l'on précise que des dévelop-

pements sont attendus la semaine pro-chaine. Une réunion devrait avoir lieuentre le syndicat des employés et la direc-tion très probablement la semaine pro-chaine. Le problème du renouvellement dela flotte et des pannes qui en découledevrait ainsi être discuté.

CNT

“For over 20 years, the State InvestmentCorporation (SIC) of Mauritius has

been successfully launching new venturesassisting business by ensuring availibilityof ressources”, peut-on lire comme entréeen matière sur le site internet de la SIC.Mais ceci risque de ne pas durer encoretrès longtemps...Il y eut, effectivement, le projet de 'stra-

tegic partnership' pour la reprise des casi-nos de Maurice qui semble bien avoircapoté. La compagnie sud-africainePeermont "has been named by theMauritian State Investment Corporation(“SIC”) as the preferred bidder for a 51%controlling shareholding in the Casinos ofMauritius and 100% of the shares in themanagement company responsible forCasinos of Mauritius". C'était vers mai del'année dernière. Depuis rien.

Mais entre-temps, la vente des autres actifsde la SIC, se poursuivent bel et bien. A la National Mutual Fund (NMF) pre-

mièrement et dont la SIC était l'un des prin-cipaux actionnaires. La NMF a, rappelons-le été pratiquement englouti par laMauritius Union, qui de 2% d'actions envi-ron a atteint plus de 97% de l'actionnariatau sein de la NMF. Un rachat, dont la SICest un des principaux acteurs qui a, d'ail-leurs donné lieu à une série de critiques,dans la presse notamment. Aux Guibies, il nous revient que ce sont

pas moins de 400 arpents de terre quiseraient en passe d'être revendues. Despourparlers seraient déjà arrivés à unstade avancé entre un repreneur sud-afri-cain (après Peermont, une autre compa-gnie sud-africaine...) et la SIC. Quant à lavaleur du montant de la transaction, ceci

semble être un secret très bien gardé...La SIC semble également prendre un grand

intérêt à la vente du centre de conférenceSwami Vivekananda et du restaurant duDomaine les Pailles. La SIC avait effectivement fait publier

dans la presse un "request for proposal forstrategic partenership", pour ces restau-rants, le centre de conférence et aussi LesGuibies Properties Ltd, qui concerne la ges-tion de 76 arpents de terre jouxtant leDomaine les Pailles. Ceci en décembre der-nier et dont le délai pour la soumission despropositions devait prendre fin. Sauf quemauvais timing et mauvais marketing, ilsemble que la SIC n'ait pas encore obtenude soumissionnaire crédible. En début d'an-née, elle a donc décidé d'étendre le délaijusqu'à 30 janvier prochain. Dans l'attented'une offre digne et sincère...

STATE INVESTMENT CORPORATION

VENTE DE SES BANQUESLa (très) bonne opérationfinancière de la BAIQuelques centaines de millions dans

l'escarcelle de la British AmericanInvestment (BAI) à la fin de l'annéedernière. La BAI a effectivement com-plété la vente de 49% du capital de laBramer Banking Corporation. Cettedernière est la nouvelle appellation dela South Eastern Banking Corporation(SEAB) que le groupe financier avaitracheté en 2007. Il se dit que le dealrapporterait Rs 735 millions à la BAIqui avait racheté la SEAB pour quel-que Rs 565 millions. La BAI a égale-ment, en fin d'année dernière, procédéà la revente de Deen Banking Cor-poration, une banque islamique dontla BAI avait obtenu le permis d'opéra-tion. Dans les deux cas, c'est DomasolLimited qui s'est porté acquéreur. Ils'agirait d'une compagnie du Quatarbasé à Malte. Malgré nos recherchessur internet, pas de site internet pourcette compagnie qui a ainsi procédé àune transaction de plusieurs centainesde millions de roupies.

VISITE DE MARQUERencontre Paul Bérengeret Meira KumarLa présidente du Lok Sabha, la cham-

bre basse du Parlement de l'Inde, MmeMeira Kumar, sera en visite officiellechez nous à partir de dimanche pro-chain. Cette dernière assistera à la ren-trée parlementaire 2010 prévue lundiaprès-midi. Mme Meira Kumar ren-contrera mercredi matin, le leader del'opposition, à l'hôtel Oberoi. A noterque ces deux personnalités se sont déjàrencontrées dans le passé quand ellesoccupaient tous les deux des porte-feuilles ministériels.

MBCVous avez ditchangementUn proche du directeur général de la

MBC est en train de gagner en grade àune vitesse fulgurante. Recrutercomme chauffeur, en quelques moisseulement, il a été promu cameramanensuite responsable des logistiquespour les "news" malgré qu'il nedétient pas les qualifications requises.Ajouter à cela, un véhicule de la sta-tion Pasteur d'une marque japonaiseest mis à sa disposition 24 heures sur24. Les bruits courent qu'il l'utilisepour faire campagne pour l'alliancesociale les week-ends, et certains joursde la semaine. Le proche du directeurgénéral aurait aussi décroché un pac-tole de plusieurs milliers de roupies enterme des heures supplémentaires. Lespromesses pour un vrai "sanzman" àla MBC ne sont qu'un leurre de plus.

Les employés et les passagersréclament des autobus neufsLe vieillissement de la flotte d'autobus de la CNT inquiète les employés. Ces derniers récla-ment, au plus vite de nouveaux véhicules en raison de la multiplication des pannes. Une réu-nion est d'ailleurs prévue la semaine prochaine avec la direction qui compte à sa tête unnouvel homme fort en la personne de Robin Soonarane.

Comment l’on vend les biens de l’Etatà tour de mainSi la vente des Casinos de Maurice semble être compromise, la SIC n'est cependant pasmoins actif dans la vente de ses biens. Elle aurait déjà finalisé la vente de quelque 400arpents de terre aux Guibies. Elle a déjà procédé à la vente de ses actifs au sein de la NMF.Et a étendu le délai pour la recherche d'un strategic partner pour le Domaine les Pailles etles restaurants du Domaine du 30 décembre 09 au 30 janvier prochain.

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V E N D R E D I 1 5 J A N V I E R 2 0 1 0

SELON LE BCS

Durant la campagne électorale de2005 et juste après les dernièresélections générales, l'alliance

sociale avait promis de "sanz ou la vie dan100 jours" en vue de son programme gou-vernemental et de "Putting People First".On connaît la suite. Non seulement, leschoses ont empiré au niveau des condi-tions de vie des Mauriciens, sans aucunepudeur, le gouvernement a banalisé lamisère des gens en introduisant une nou-velle formule, "Absolute Poverty". En2008, dans son discours sur le budget, leministre des Finances, Rama Sithanen,devait identifier plus de 7 517 familleséparpillées dans 229 poches de pauvreté àtravers l'île qui vivent dans l'extrême pau-vreté. Il devait même proposer un budgetspécial pour venir en aide à ces personnes.Il a été également question de mettre surpied un sous-comité indépendamment duTrust Fund for the Social Integration ofVulnerable Group pour élaborer un pland'ensemble pour éradiquer la pauvretéabsolue. A part quelques cérémonies deremises des manuels scolaires, ici et là,dans le concret rien n'a été fait et le pro-blème demeure entier.Suite à certaines décisions et mesures

arbitraires prises par le gouvernementdepuis les élections générales, notammentau niveau des prix, la compensation sala-riale et l'abolition des subsides, la popula-tion a connu une érosion de son pouvoird'achat. Une situation qui a grandementaffecté les groupes vulnérables.Aujourd'hui, la population paie le prixfort de l'indifférence du régime en placeavec la pauvreté qui continue de gagner

du terrain à Maurice et à Rodrigues. Eneffet, plus que jamais, le fossé entre lesriches et les pauvres ne cesse de s'agrandir.Les riches s'enrichissent et les pauvress'appauvrissent. Le dernier rapport duBureau central des statistiques (BCS),"Poverty Analysis", publié à la veille desfêtes de fin d'année, n'est pas plus clair àce sujet. Cette institution démontre claire-ment à travers des données recueilliesgrâce aux derniers Household BudgetSurvey et Household Income andExpenditure, la pauvreté est en haussedans le pays au cours des cinq dernièresannées, soit de 2001/02 à 2006/07.Sur un échantillon de 6 720 ménages –

6 240 à Maurice et 480 à Rodrigues – , oùle seuil de pauvreté retenu par le BCS est

de Rs 3.821 en 2006/07 qui représententles ressources de revenu d'un ménage,contre Rs 2.804 en 2001/02, la pauvreté aaugmenté de 7,7% en 2001/02 à 7,9% en2006/07. La proportion de personnespauvres dans la pauvreté relative a aug-menté de 7,8% à 8,5% au cours de lamême période. En d'autres mots, en2001/02, le pays comptait 93 200 person-nes qui vivaient sous le seuil de pauvreté.Le chiffre est passé à 104 200 en 2006/07.Ajouter à cela, 1% de la population vitdans l'extrême pauvreté soit avec 1,25dollar américain par jour.Si à Maurice, 26 400 familles vivent sous

le seuil de pauvreté soit 8.5% soit unménage sur six, à Rodrigues, la situationest encore plus alarmante car un ménagesur trois se retrouve au-dessous du seuil depauvreté. Certes, le coût de la vie àMaurice est plus élevé qu'à Rodrigues.Alors qu'en 1996/97, avec un revenu men-suel de Rs 2.004, 23 800 ménages soit92 700 personnes, vivaient sous le seuil depauvreté soit 8,7% et 8.2% pour la mêmepériode contre 7,7% et 7.8% en 2001/02,respectivement. Cette baisse a été notéegrâce aux mesures et décisions prises parle gouvernement sortant pour luttercontre la pauvreté et pour améliorer lesconditions de vie des personnes dans lebesoin.Pour revenir à la période 2006/07, le BSC

observe que "Poverty incidence or theproportion of households/persons belowthe poverty line as measured by the head-count ratio increased during the period2001/02 to 2006/07. The proportion ofthe poor households increased from 7.7%

to 7.9%. In terms of number, poor house-holds are estimated to have gone up from23,700 to 26,400. During the sameperiod, a higher increase is noted in theproportion of poor persons from 7.8% to8.5% which is explained by the larger sizeof poor households in 2006/07".Ce sont les familles nombreuses – avec

plus de sept membres – qui sont les plus

Dans son dernier rapport, "Poverty Analysis", publié à la veille des fêtes de fin d'année, le Bureau central des statistiques(BCS) brosse un tableau sombre sur la progression de la pauvreté à Maurice et à Rodrigues au cours de ces cinq derniè-res années. Le constat est sans appel et les données démontrent une nette détérioration de la situation. En 2001/02,7,8% de la population vivait sous le seuil de la pauvreté, alors qu’en 2006/07 ce taux est passé à 8,5%. Le pays a enre-gistré plus de 10 000 nouveaux pauvres. De plus, 1% de la population vit dans l'extrême pauvreté. A Rodrigues, la situa-tion est encore plus alarmante car un ménage sur trois vit au-dessous du seuil de pauvreté. Le temps est venu de tirer lasonnette d'alarme car clairement les programmes misent en place par le gouvernement ne sont pas efficaces.

La pauvreté ne recule pas, elle avance...

Les populations pauvresdans le mondeS’en tenant au 1,25 dollar par jour,

l’Afrique subsaharienne est la seulegrande région où la pauvreté stagne enpourcentage (50% en 2005, contre51% en 1981, mais avec une pointe à58% en 1996 et progresse en nombre,384 millions en 2005 contre 202 mil-lions en 1981. “La profondeur de lapauvreté est plus grande en Afriqueque dans les autres régions. Laconsommation moyenne des pauvresest plus basse qu’ailleurs, à environ 70cents par jour en 2005, observe laBanque mondiale.Les pauvres y sont désormais plus

nombreux en Asie orientale etPacifique, où leur nombre, 337 mil-lions sous le seuil de pauvreté en 2005,contre 1,088 milliard en 1981, maissurtout leur pourcentage, 18% en2005, contre 80% en 1981, a chuté. EnChine, le pourcentage de pauvres estpassé de 84 à 16%, et leur nombre de835 à 208 millions. La région où lenombre de pauvres est le plus élevé estl’Asie du Sud, 596 millions en 2005contre 548 millions, 40% en 2005contre 59% en 1981.En Amérique latine et dans les

Caraïbes, la pauvreté recule en pour-centage, 8% en 2005 contre 12% en1981 et stagne en nombre, 45 millionsen 2005 comme en 1981, avec unepointe à 59 millions en 1999. Parmi lesplus petites régions, la pauvreté a pro-gressé en pourcentage comme en nom-bre en Europe de l’Est et Asie centrale,5% en 2005 contre 2% en 1981, 24millions contre 7 millions, même si latendance est à la décrue depuis 2002.En Afrique du Nord et au Moyen-

Orient, la pauvreté décroît 5% en2005 contre 9% en 1981, et 14 mil-lions en 2005 contre 15 millions.

26 400 familles vivent sous le seuil de pauvreté

Les familles avec plus de sept membres sont les plus affectées par la pauvreté (suite en page p. 9)

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affectées soit de 10.4% en 2001/02 contre13.5% en 2006/07. Au passage, le BSCnote que les "Households headed by per-sons who never attended school weremore likely to be poor than householdswith heads having attended school in thepast. In 2006/07, the poverty incidenceamong households whose heads neverattended school (13.8%) was nearly twicethan that among households with headswho attended school in the past (7.4%)".De plus en plus de femmes se retrouvent àla tête des ménages pauvres, 26,9% en2006/07 contre 18,0% en 2001/02.Concernant le groupe d'âge, les chefs des

familles pauvres sont plus jeunes. En2006/07, ils étaient de 66% âgés moins de50 ans avec une âge moyenne de 47 ans.Au niveau du statut matrimonial, les veu-ves et les divorcées/séparées étaient plusprédominantes dans les ménages pauvressoit de 26,8% en 2006/07.Au chapitre de l'éducation, en 2006/07,

13,6% des chefs de familles pauvres nesont jamais allés à l'école. 65,3% n'ontpas de Certificate of Primary Education(CPE). La proportion de chefs de famillespauvres ayant atteint un niveau d'écolesecondaire est de 21,6%. Pour ce qui estde l'activité économique, l'incidence depauvreté parmi les chefs de familles quiétaient économiquement inactifs était de11,0% en 2006/07 presque deux fois celledes têtes économiquement actives 6,8%.Entre 2001/02 et 2006/07, l'incidence depauvreté parmi les ménages avec les chefsde familles économiquement inactives, alégèrement amélioré de 12,1% à 11,0%,mais a augmenté de 6,5% à 6,8% parmides ménages dirigés par les personnes éco-nomiquement actives.Néanmoins, comme tous les ménages, les

plus pauvres possèdent des biens deménage tels que la télévision, le réfrigéra-teur, la machine à laver, le four, le télé-phone fixe, le téléphone portable, etc. Lerevenu domestique mensuel moyen deménages vivant sous le seuil de pauvretés'est élevé à Rs 7.055, comparé àRs 22.242 pour les ménages aisés. De cefait, le revenu des ménages aisés était plusde trois fois plus que les familles pauvres.Une situation semblable qu'en 2001/02.Dans son rapport, le BSC note que"income from paid employment represen-

ted the main source of income for bothpoor and all households. The share ofincome from paid employment over totalgross income stood at 41.0% for poorhouseholds and 59.5% for all households.After removing the effect of price changesduring the five-year period, income frompaid employment grew by 0.6% for poorhouseholds but dropped by 2.2% for allhouseholds".Les familles mauriciennes sont de plus en

plus endettées. En 2006/07, le pourcentagedes ménages endettés, celui ayant fait aumoins un remboursement de prêt, est estiméà 46% – 155 500 de personnes – contre20% – 5 300 – aux familles vivant au-des-ous du seuil de pauvreté. Sur la moyenne,les ménages pauvres endettés ont débourséRs 1.401 par mois sur le remboursement deprêt contre Rs 4.353 pour tous les ménages.Le remboursement de prêt le plus élevé pourles ménages dans le besoin était sur le loge-ment – Rs 2.491– tandis que pour tous lesménages le remboursement de prêt le plusélevé était sur l'achat des véhicules notam-ment les voitures.Un tableau sombre de l'étendue de la

pauvreté à Maurice ces cinq dernièresannée. Une situation qui démontre quela politique de lutte contre la pauvretédu gouvernement de l'alliance socialeest un échec. Face à cette situation, ilfaudra une gestion macro-économiqueprudente, une activité et des investisse-

ments privés dynamiques ainsi que despolitiques sectorielles et structurellesjudicieuses. Malheureusement, depuisles dernières élections générales, on estloin de cette réalité. La misère sembleêtre enracinée à cause de l'absence deperspectives économiques et des initiati-ves. Le régime en place préfère les beauxdiscours que de l'action. Pour faire reculer la pauvreté, il

convient de mettre au point des mécanis-mes efficaces pour faire participer lespauvres à la vie économique et créer desinstitutions publiques responsables et àl'écoute des pauvres. La bonne gestiondes affaires publiques est nécessaire pourgarantir une gestion saine des ressourcespubliques, et ce, dans la transparence.Sans oublier l'implication active de lasociété civile pour mieux mener la luttecontre la pauvreté.

La définition de la pauvretéEn septembre 2000, lors de sa 55e session, l'Assemblée générale des Nations unies

avait adopté la déclaration du millénaire comportant huit grands objectifs du millé-naire pour le développement (OMD) à atteindre en 2015. Le premier de ces objec-tifs est d'éliminer l'extrême pauvreté et la faim dans le monde. Sept ans après cettedéclaration, l'ONU fait les constatations suivantes: dans le monde entier, et surtouten Asie, les taux de pauvreté sont à la baisse partout, sauf en Afrique subsaharienne; une population totale de 900 millions de personnes dans 50 pays les plus démunissont plus que jamais embourbées dans la pauvreté; à travers le monde près d'un mil-liard de personnes, soit le sixième de la population mondiale, doivent survivre avecmoins de 1,25 dollar par jour ; une grande proportion des enfants dans les pays endéveloppement sont sous-alimentés ; les conflits et les catastrophes naturelles aggra-vent encore la pauvreté.La pauvreté est un concept multiforme qui est généralement défini par trois appro-

ches. Selon l'approche monétaire, est pauvre un individu ou un ménage, le revenu estinférieur à un certain seuil. Ce seuil peut être en termes absolus ou relatifs. La pau-vreté monétaire absolue concerne les individus ou les ménages qui ont des revenusinférieurs à un seuil minimum conventionnel, correspondant à une quantité de bienset de services. Ce seuil évolue avec la hausse du niveau général des prix. C'est lamesure qui est en vigueur au Canada et aux États-Unis. Pour les pays en développe-ment, la Banque mondiale et le PNUD ont fixé arbitrairement ce seuil à un dollar parjour. Depuis 2005, ce seuil est passé à 1,25 dollar. La pauvreté monétaire relativeconcerne les individus ou les ménages dont le revenu par unité de consommation estinférieur à 50 % ou 60 % du revenu médian. C'est la mesure généralement adoptéeen Europe de l'Ouest. L'approche monétaire est critiquable. Elle postule que les éco-nomies d'échelle, selon la taille du ménage, sont identiques selon les lieux. Ce quin'est pas vrai puisque les notions de besoins et de bien-être indispensables pour défi-nir l'échelle sont relatives.Pour contourner ces problèmes, l'approche subjective de la pauvreté se réfère non plus

au jugement des experts, mais à l'opinion de la personne interviewée sur sa propresituation financière et son bien-être. Est alors pauvre la personne qui se déclare commetelle. On reproche à cette méthode de ne pas préciser comment les répondants définis-sent leur champ de référence lorsqu'on leur demande. Enfin, pour définir la pauvreté,les sociologues préfèrent se baser sur le critère principal de "conditions de vie". Cetteapproche insiste sur l'idée que ce n'est pas le manque de tel ou tel bien matériel ou ser-vice qui permet de définir la catégorie de pauvreté, mais le cumul de privations. On uti-lise alors le concept de "déprivation", qui renvoie à l'avoir de biens matériels essentiels,aux conditions de vie et aux possibilités de participation à la vie sociale.Dans son rapport mondial sur le développement humain 2005, le PNUD fait les

constats suivants: les 500 personnes les plus riches du monde ont un revenu combinéplus important que celui des 416 millions les plus pauvres; à côté de ces extrêmes,les 2,5 milliards d'individus (40 % de la population mondiale) vivant avec moins dedeux dollars par jour représentent 5 % du revenu mondial. Sur la base de donnéesrelatives à la distribution du revenu mondial, le PNUD estime que, pour sortir unmilliard d'individus de l'extrême pauvreté, il ne coûterait que 300 milliards de dol-lars, soit 1,6 % du revenu des 10 % les plus riches de la population mondiale.Considérant cette opulence de la richesse mondiale et ces inégalités sociales obscè-nes, on arrive à la conclusion que la pauvreté dans le monde est un manque d'éthi-que dans la redistribution des richesses entre les individus et les pays du globe. Sijusqu'ici le développement s'est fait dans des rapports inspirés principalement parl'égoïsme politique et économique des dirigeants aussi bien du Nord que du Sud, ilfaut maintenant qu'il se fasse dans un nouveau cadre de solidarité humaine fondéesur la volonté de respect de la dignité de la personne.

En 2006/07 13,6% des chefs de familles pauvres ne sont jamais allés à l'école

Les familles mauriciennes sont de plus en plus endettées

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WEEKLY REVIEW BY DR KWAN

CONFUSION, CAFOUILLAGE ANDCONTRADICTION

ConfusionIt isn’t clear up to now whether there

will be a three cycle system Std I-II, StdIII-IV and Std V-VI in the place of a twocycle one: Std I-III and Std IV-VI whichwould make every student to learn morein school, acquire a greater depth ofunderstanding and an ability to applycritical and creative thinking to what islearned. Zero! No one at the Ministryhas dared sign a circular letter to giveappropriate instructions thereon. Inmuch the same way no one has daredraise the question of a circular letter toschools forbidding the provision of paidprivate tuition on government premises.Or is it a matter of cause and effect? TheMinister is silent over the matter becausehe wants a smooth resumption of workover the first days of the term. In likemanner no workshop has been held toexpose the details of the enhancementprogramme which is supposed to fill thevoid left by the absence of private tuitionin Std IV. Even if I don’t agree with theretrograde positions of the GovernmentTeachers’ Union, I concur with thePresident who says classes are resumingin total confusion: there have been nomeetings, no discussion, no request forthe Union’s views on how to integrate aremedial education programme in thecurriculum. This situation reminds meof the time when Gokhool said he agreedthere was need to review the CPE andadmission to Form I. Suddenly, opposi-tion to Gokhool’s counter-reforms relap-sed while he gathered the favours andsympathy of some journalists who wentto the point of painting his personal data.Mais tout le monde n’était pas dupebecause Gokhool had taken the peoplefor a ride. Because no change wasbrought to the conditions of admissionto Form I. Gokhool’s hidden rankinginherent to his counter-reforms has survi-ved and continues to do, the least that wecan write, a lot of harm to very youngand innocent children. Is Bunwaree dif-ferent from Gokhool? No. Because hetoo has spelt that among the criticalchallenges facing the Ministry todayare, inter alia, to address the problemof high failure rate at the end of the pri-mary cycle and to review the purpose ofthe CPE examinations. Here too zero!Therefore, it is clear that Bunwaree,like Gokhool, has the same strategy:jeter du lest, make believe, and weaken

all efforts aimed at reviewing the CPEexams. Clearly he is buying time andwe are getting into the elections.

There is confusion in the minds of atleast a hundred parents: why their daugh-ters haven’t obtained a seat at the QueenElizabeth College or their sons at theRoyal College Curepipe or Port Louis.They all have 24 grade aggregates.Gokhool lied when he said there was noranking in his system. Now that he isn’there, Lucien Finette has had to do thedirty work: avow that the difference is inthe 24 aggregates itself. In his equation24 is not equal to 24. Some are better andthe latter are those who get admitted in

the above named colleges. Unlike ridi-cule, Professor, frustration kills. It killsthe love for learning in the child whohas been made to believe that only a“school with a high public esteem” cangive him what he needs and also in thechild who is made to travel from onecorner of the north to the south. Many,Tengur included, criticised the fact thata pupil from Flacq had to travel to RoseHill! Today they are mute.

How will you dissipate this confusionDoctor?

CafouillageAs early as 2005 a non-elected minister

moved that ZEP schools be ceded to theBureau d’Education Catholique, given thepoor performance under the Ministry’sgovernance. Yet another blame onGokhool and his successor. Some spokes-men from the BEC have also expressedsimilar opinion considering that the

confessional ZEP schools do better withthe same kind of pupils in terms of level offailure (or of achievement) and in terms ofcommunity. But Bunwaree himself reco-gnises that “one of the most interestingoutcomes of the philosophy upon whichthe education methodology for ZEPschools is based is the social outcomes ithas achieved”. So a transfer of responsibi-lity would be tantamount to saying thatthe Ministry is incapable of devolving itstasks. However, it’s quite strange that nei-ther Seegum nor Junglee has expressedtheir Union’s position on this issue.

The 2010 resumption of studies has beenan opportunity for gimmick shows. Poor

Sithanen has used the Trust Fund to makedonation of school materials to poor inha-bitants of his constituency. Sithanen lau-ghed at an ex-President of the Republic onhow would you address the problem ofpoverty by a daily meal for all pupils.Surprisingly, his gesture shows:

(i) he recognises there are many poor peo-ple in his constituency; and

(ii) he intends to combat poverty by a one-off donation at the opening of the elec-toral campaign.

Dulull is no less a gimmick. First heconvened on 7 January a very officialmeeting of the primary school head tea-chers of his constituency to discuss CPEresults 2009 and resumption of studies2010. So, now Dulull is the Minister ofEducation in No.3. Imagine Gowressooconvening all the iron mongers of No.7 totalk on iron importation and price of ironbars; imagine Bunwaree convening all the

small planters of No.12 to talk on whitesugar and on onion exportation. InRamgoolam’s government a topsy-turvyshow isn’t a rarity.

Adding a dose of seriousness in his“new” role as a factotum minister ofEducation, here is Dulull this morningamong the Brigade des Mineurs to see thatstudents are not malingering in the busstops of Plaine Verte. These daysMinisters are competing to become popu-lar in the eyes of their constituents somuch are they scared of the low degree ofesteem in the public. Education can besuch a means to trick public opinion.

ContradictionThe Managers of private secondary

schools blamed Obeegadoo for the so-called absence of the parity of esteembetween state and private schools. Theywere particularly silent during Gokhool’stenure. Now that the elections are at thebackdoor, they are claiming that no dueconsideration is given to their institu-tions. They are complaining about thelow intake of students whereas theyshould have been the first to accept thatsub-standard schools should have beenclosed years ago. In parallel, the Ministryis silent upon the decision of the PSSA toallow such colleges to continue operatingeven if at the start of the year one ofthem has registered only a dozen of stu-dents in mainstream Form I. Hence,they are made to survive with the pre-vocational class they would be so willingto run. The managers are claiming theyalready have an alarming number ofredundant teachers as a result of lowschool population. Both the Ministryand the PSSA are deaf and haven’t reac-ted so far. It’s a sad situation.

Les Bonnes NotesRubbish. The MES has entertained

the request for transfer of only 1199pupils out of 3181. Unhappy rectorsare taking charge of schools. Unhappyparents and unhappy students are onthe road to schools. Students are tra-velling long distances and the dedica-ted bus service is ailing in the tumblingdown of the National Transport Cor-poration. Further, Bunwaree has post-poned the start of his reforms to a datehe hasn’t fixed. Only promises.

Gokhool’s counter-reforms in education were a palette of insults to the intelligence of the population. He handledEducation as a revenge over the Obeegadoo reforms be it on the admission to Form I, be it on the abolition of VI FormColleges. 3 weeks ago this review suggested that Bunwaree be given a chance to back track. It was too much askingthat Bunwaree be supported however much limited are his proposals. Today there is a wave of deception over theeducation landscape. The resumption of studies goes badly for the country this year.

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revue de la presse11lemilitant • L’HEBDOMADAIRE DU MOUVEMENT MILITANT MAURICIEN – www.lemilitant.com

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Denis Jean-Noël Fine, 40 ans, contracteurtravaillant en France, a succombé à 20 h10 hier d'une blessure par balle à la tête.Admis dans la nuit de dimanche à lundi àl'Intensive Care Unit (ICU) du Sir See-woosagur Ramgoolam National Hospitalet placé sous respiration artificielle, il n'apu être sauvé par les médecins.

Le Mauricien, 6 janvier

Après avoir sombré dans le coma, DenisFine est mort hier soir. La police le soup-çonnait d’être lié à un réseau de trafic deSubutex. Un suspect dans cette affaire,Sivom Paupiah, a été autorisé à quitter lepays après son interrogatoire.

L'express, 6 janvier

Les révélations de deux suspects pour-raient être déterminantes dans la pro-gression de l’enquête sur l’assassinat deDenis Fine. Ce dernier a été tué par balledimanche dernier alors qu’il faisait la fêteavec des amis à son domicile à Pample-mousses. Les deux suspects, LovenaChettiar et un de ses amis, Alan Salamandy,ont été arrêtés mercredi et, hier, vers 12h30respectivement.

L'express, 8 janvier

Au fur et à mesure que progresse l’enquêtesur l’assassinat de Denis Fine, les informa-tions recueillies semblent toutes convergervers un seul homme : Sada Curpen.

L'express, 9 janvier

Les recoupements d'informations effec-tués par Week-End auprès des sourcesconcordantes tendent à affirmer que l'om-bre de Sada Curpen, un spécialiste duréseau du trafic de Subutex, et actuelle-ment "on remand" à la Prison Centrale deBeau-Bassin, plane sur cette sinistreaffaire avec en toile de fond une guerre degangs entre trafiquants de drogue, dont lebutin varierait entre Rs 10 millions etRs 50 millions.

Week-End, 10 janvier

Notre commentaireVoilà bien une affaire, qui apporte, quoti-diennement son lot de révélations et denouveaux accusés. Bien que l'enquête soittoujours en cours, il s'agit là, pour sûr,d'une affaire dont l'écheveau sera bien dif-ficile à démêler. Mais l'assassinat com-mandité de Denis Fine (digne d'un polaraméricain) montre bien l'étendu et lesramifications du trafic de Subutex àMaurice. Si, comme nous l'avions écritdans notre dernière édition de 2009, MrSubutex était "l'ennemi public no. 1" àMaurice l'année dernière, en 2010, il ris-que bien de ne pas être en reste...

La Banque de Maurice (BoM) a frôlé unesituation des plus catastrophiques enmatière de coupures de banque disponiblespour satisfaire la demande en fin d'année.Le problème s'est posé dans toute sonacuité en ce qui concerne les billets de ban-que de Rs 25, Rs 50 et de Rs 100.

L'express, 7 janvier

Le Boardroom Warfare engagé depuisbientôt trois ans entre le gouverneur de laBanque de Maurice, Manou Bheenick, etdes membres du conseil d'administrationde cette même institution a été porté en cedébut d'année devant l'IndependentCommission Against Corruption (ICAC).Cette démarche démontre une véritableescalade dans ce bras de fer après l'initia-tive de la Banque de Maurice de rendre leBoard responsable de la pénurie de billetsde banque de Rs 25 à Rs 100 que connaîtle pays depuis la fin de l'année dernière.

Le Mauricien, 9 janvier

Nouveau bras de fer entre le «board» et legouverneur de la Banque centrale. Lesdeux parties se disputent le droit de nom-mer le conseil légal de la banque et ontchacune juré un affidavit.

L'express, 12 janvier

Notre commentaireEh non ! Nouvelle année et pas de change-ment à la tête de la Banque centrale. Latorpeur des festivités dissipée, voilà queles guerres de tranchées et les coups basrecommencent à la BoM Tower. A surveil-ler cette année: l'expiration du contrat deManou Bheenick. Il serait intéressant devoir ce que fera alors le Premier ministre,qui rappelons-le nomme le gouverneur.

Le taux d'inflation pour 2009 s'est élevé à2,5%, taux largement inférieur à celui de2008 (9,7%). C'est ce qu'indique leBureau central des statistiques (BCS)après analyse des données de décembre2009 concernant l'indice des prix à laconsommation (CPI).

Le Mauricien, 8 janvier

Sucre, cacao ou thé ont connu des fortu-nes diverses en 2009. Et cette année, cesproduits devraient enregistrer une baissede production. Quant aux métaux, ilsdevraient voir leurs cours s’envoler en rai-son d’une demande croissante.

L'express, 11 janvier

Notre commentaireTout semble indiquer que la tendancequ'avait pris le taux d'inflation en 2009risque de ne pas durer cette année. Aprèsune année plutôt calme question prix, leconsommateur mauricien est bien partipour se prendre, une nouvelle fois enpleine figure une cascade d'augmentation.'(re)serre seintir kamarad'...

A l'aube des élections générales, NavinRamgoolam affiche une insolente cote de

popularité. C'est même la première foisqu'un Premier ministre sortant bénéficied'un tel état de grâce. Mais cela ne le rendpas pour autant hors d'atteinte, invinci-ble, protégé par les dieux.

L'express, 10 janvier

Notre commentaireAttention aux faux-semblants, Monsieurle Premier ministre. Si certains cultiventune certaine apparence voulant faireaccroire dans l'invulnérabilité de NavinRamgoolam aux prochaines élections, leprincipal concerné pourrait bien avoir unegrosse surprise aux prochaines joutes élec-torales. Car il y a les réalités sur le papier(qui peuvent être faussées ou du moinsaltérées), puis celles du terrain. La plusimportante. Et la plus implacable.

Des villageois de Dubreuil (conduits parM. Ravi Bhayraw) accusent le ministredes Finances et les responsables du TrustFund for the Social Integration of theVulnerable Groups (TFSIVG) de ne pasrespecter l'engagement qu'ils avaient prisà l'effet que ceux qui auraient fauté dansl'affaire de malversations alléguées autourde la fourniture de matériaux de construc-tion à des démunis de la localité seraientsanctionnés.

Week-End, 10 janvier

Notre commentaireIl y a en ce bas monde petitesse et peti-tesse, avec un grand, un énorme P.Magouiller sur le dos de personnes dému-nies, c'est d'une bassesse innommable. Detoute façon, nous avons connu certainsantécédents de ce genre, avec l'affairemolleton, par exemple...

Pour la succession de Raj Dhaliah, c’estdésormais Robin Soonarane, ingénieur engénie civil, qui aurait les faveurs duconseil d’administration. Il part en toutcas favori pour une nomination par lesmembres du conseil d’administration. Il aété convoqué hier pour un entretien à laCompagnie nationale de transport (CNT).

L'express, 12 janvier

Notre commentaireDésavoué, critiqué, jusqu'à provoquer sondépart de la WMA, voilà Robin Soonaranequi semble voir son blason redorer. Il y a,peut-être le fait qu'il soit des plus compé-tent à ce poste. Mais il y a, également le faitque le principal concerné soit parenté à unancien cacique du Ptr, qui a, de surcroît cer-taines assises au no. 5...

Cinq membres de la famille Curpenseraient allés chez Denis Fine, en France, et lui

auraient fait des menaces de mort. Ils étaient,semble-t-il, armés et hargneux. C’est ce qui ressort

d’une déposition faite à la police française en octobredernier.

L'express, 11 janvier

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social12 lemilitant • L’HEBDOMADAIRE DU MOUVEMENT MILITANT MAURICIEN – www.lemilitant.com

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L'ANNÉE COMMENCE SOUS DE MAUVAIS AUSPICES

Trois meurtres sanglants pour ce débutd’année 2010

2009venait tout juste de tirer à safin. Et Louis Bernie Evariste,

27 ans ne savait pas qu'il allait égalementconnaître la sienne. Quatre Bornes, vers 2heures du matin, en ce 1er janvier 2010.Un dénommé Jockey est surpris dans lachambre d'une sexagénaire à l'hôtel GoldCrest. Il est alors violemment chassé del'établissement par des membres de lasécurité de l'hôtel. Il décide alors de faire appel à un de ses

amis, en l'occurrence la victime, qui setrouve à réveillonner chez lui à CampLevieux. Mais en même temps, les grosbras de l'hôtel font également appel à desconfrères, ceux du casino Ti-Vegas qui setrouve à côté. Une prise de bec s'ensuit.Les 'bouncers' du casino sortent alors uncouteau et inflige à Bernie Evariste plu-sieurs violents coups. Ce dernier s'effon-dre et transporté à l'hôpital, où son décèsne pourra qu'être constaté. Les bouncers en question sont arrêtés

après une rapide enquête policière. Ils pas-seront aux aveux. Celui qui est accuséd'être à l'origine du coup qui a coûté la vie

à la victime est connu pour être unHabitual Criminal violent. A Morcellement Saint-André, c'est un

sombre problème de voisinage qui acoûté, vendredi dernier, la vie à SanjeetRamdewar. Les faits se déroulent en find'après-midi ce 7 janvier dernier. La victime se trouve en pleine rue près

de chez lui. Quand surgit son voisinShyam Churkoo, qui a en sa possessionun couteau de cuisine. Fou de ragecontre son voisin, enhardi par l'alcool, ilassène à Sanjeet Ramdewar plusieurscoups. Ce dernier s'effondre, terrassé. Lacuisinière de la victime n'aura que letemps de venir recueillir ses dernièresparoles. Transporté à l'hôpital, il rendral'âme en cours de route.

Il chantait bruyammentC'est, au final, un problème de voisi-

nage, couplé à une jalousie de la part dumeurtrier qui aura mené au crime sur lapersonne de Sanjeet Ramdewar. Ce der-nier qui possédait, depuis quelques

années un snack dans la localité étaitconsidéré comme un chanteur en herbequi chantait assez bruyamment en facede la maison de son agresseur. Ce que cedernier aurait, de surcroît interprétécomme des avances à l'intention de sonépouse. A plusieurs reprises, les deuxhommes ont d'ailleurs eu des prises debec. Jusqu'à ce que l'irréparable ne seproduise ce 7 janvier fatidique.Le meurtre de Denis Fine, le 3 janvier

dernier remet, pour sa part, le Subutexconnection sur le devant de la scène. En cepremier dimanche de 2010, Denis Fine estattablé sur la terrasse de sa maison àPamplemousses. Il était en compagnie deses proches lorsqu'il reçoit une balle à latête. Il succombera de ses blessures deuxjours plus tard. Le Mauricien qui faitrégulièrement le va et vient entre la Franceet Maurice est immédiatement connectéau trafic de Subutex sur l'axe Paris-Plaisance. Plusieurs personnes sont arrê-tées. Plusieurs autres interrogées. Nousrevenons plus longuement sur cette som-bre affaire dans cette même édition.

L'année 2010 ne semble augurer rien de paisible sur le front social à Maurice. Le premier jour de 2010 a vu le meurtre deBernie Evariste par des bouncers du casino Ti-Vegas. Deux jours plus tard, c'était au tour de Denis Fine de succomber, d'uneballe et dont le meurtre remet sur le tapis les ramifications de la Subutex connection. Et vendredi dernier, Sanjeet Ramdewarest mort par les coups de couteaux de son voisin.

Agressions• Plaine Verte a, une fois de plus depuis le début de l'an-

née, connu des troubles mardi soir. Nadeem Salauroo,20 ans a été gravement blessé au cours d'une altercationavec un autre habitant de la même localité. Ce dernierest un jeune homme âgé de 19 ans. La victime auraittenté de porter secours à un de ses amis qui était égale-ment impliqué dans une bagarre. Son agresseur, arméd'un poignard aurait alors tenté de le lui enfoncer dansl'abdomen, mais a raté son coup. Transporté d'urgenceà l'hôpital, la victime se remet de ses blessures. Cetteagression devait provoquer un vif émoi à Plaine Verte.Une cinquantaine de personnes se sont d'ailleurs réunisdevant le poste de police de la localité pour réclamer jus-tice. D'autres habitants se sont aussi rendus à la demeurede l’agresseur et l'ont partiellement saccagée. La SSU ad'ailleurs dû être mandée sur les lieux. Il s'agit là de la deuxième agression ayant suscité lacolère des habitants de Plaine Verte en moins de dixjours. La semaine dernière, Iklass Areff Bahemia, filsdu leader de Zamzam agressait un habitant de lamême localité à l'arme blanche. Les faits se déroulentaprès la dernière prière. Iklass Bahemia agresse undénommé Long Malleck à l'arme blanche probable-ment par vengeance. La victime réussira à s'enfuir.Toutefois, des habitants de la localité, ayant eu vent del'agression se regroupent. Ils se rendent alors à la rési-dence du leader de Zamzam et réclament son fils. Ilsbriseront d'ailleurs le pare-brise d'une voiture garée enface et également les vitres des locaux de l'organisa-

tion. Des éléments de la police et de la SSU devrontd'ailleurs être mandés sur les lieux.

Vols• Un habitant de l'Escalier, âgé de 33 ans a été arrêté mardi.

Il est accusé d'être à l'origine de plusieurs vols avec effrac-tion. Son arrestation est intervenu suite à celle de deuxprésumés complices en fin d'année dernière. Les compar-ses auraient ainsi pénétré plusieurs maisons en novembreet décembre dernier. Dans le cadre de l'enquête dans cetteaffaire, deux autres habitants de l'Escalier ont égalementété arrêtés. Ils sont accusés de recel d'objets volés.

• Deux habitants de Grand Baie, âgés de 18 et 23 ans ontété arrêtés lundi dernier. Ils sont accusés d'être à l'origined'un cambriolage perpétré dans la boutique d'une station-service de la même localité. Les faits se sont déroulés enoctobre de l'année dernière. Les deux présumés coupablesauraient emporté un butin estimé à plus de Rs 50 000.L'un des suspects est également accusé d'avoir participé àun autre cambriolage, toujours dans une station-servicede Grand Baie en septembre de l'année dernière. Unesomme de Rs 70 000 avait alors été emportée.

• Des cambrioleurs ont pénétré, lundi dernier une maisonà Souillac. Ils ont fait main-basse sur des bijoux, esti-més à plus de Rs 10 000. Il ont aussi profité de l'occa-sion pour endommager plusieurs appareils électriqueset ont aussi brisé plusieurs panneaux de vitres. Lesdégâts sont estimés à plus de Rs 100 000.

• Les vols au préjudice d'étrangers se poursuivent. Ledomicile d'un diplomate britannique en poste à Mauricea reçu la visite de cambrioleurs durant le week end. Les

faits se son déroulés à Pointe aux Canonniers. Malgré unsystème de surveillance, les cambrioleurs ont pénétré sonappartement et ont fait main-basse sur des bijoux, destéléphones portables ainsi que de l'argent liquide, le toutestimé à Rs 115 000.

• Un touriste finlandais, âgé d'une cinquantaine d'années etlogeant à Grand Gaube a, toujours durant le week-end,rapporté le vol de plusieurs objets de valeur dont desbijoux, un appareil photo, et un téléphone cellulaire, ainsique des devises. Le butin est estimé à Rs 200 000.

• Un ressortissant indien âgé de 35 ans a aussi été victimed'un vol. Des malfrats ont pénétré sa maison à Bois Chéri.Ils ont emporté un ordinateur portable ainsi qu'unesomme de Rs 200 000.

• A Mont Choisy, des cambrioleurs ont pénétré l'apparte-ment occupé par un Français et ont emporté un appareilphoto, deux téléphones cellulaires et une somme deRs 75 000. Toujours dans la même localité, un ressortis-sant sud-africain a été victime d’un vol d’une somme deRs 10 000 ainsi que son 'laptop'.

• Quelques jours auparavant, un ressortissant français âgéd'une soixantaine d'années et logeant à Grand Baie devaitrapporter le vol de trois téléphones cellulaires, d'un Ipod,de plusieurs caméras ainsi que d'une somme de 1500euros, le tout estimé à plus de Rs 360 000.

• Deux vols devait être également signalés par deux touris-tes logeant dans deux établissements hôteliers. UnFrançais logeant à l'hôtel Touessrock a rapporté le vold'un téléphone d'une valeur de Rs 40 000. Alors qu'àl'hôtel Movenpick, un touriste a rapporté le vol de devi-ses estimées à plus de Rs 278 000.

LLAAWW AANNDD OORRDDEERR WWAATTCCHH

Le meurtre de Denis Fine le 3 janvier dernier adémontré, une nouvelle fois, l’étendu du réseau

de la Subutex Connection

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international13lemilitant • L’HEBDOMADAIRE DU MOUVEMENT MILITANT MAURICIEN – www.lemilitant.com

V E N D R E D I 1 5 J A N V I E R 2 0 1 0

Décès de deux personnages très connusà Madagascar : Jacques Sylla, l'ancien

Premier ministre, est décédé le 29 décembredernier à Antanarivo des suites d'une lon-gue maladie. Il avait 63 ans. Il était jusqu'àrécemment président de l'Assemblée natio-nale. Jacques Sylla s'est fait remarquer cesderniers temps pour son ralliement aucamp des contestataires à Marc Ravaloma-nana aux côtés de Andry Rajoelina. Décès également du cardinal Gaëtan

Razafindratandra, survenu samedi dernier.Homme religieux très connu et apprécié àMadagascar, il s'était également fait remar-quer pour son engagement politique, soitpour son soutient à Marc Ravalomananaen 2002, lorsque ce dernier contestait lepouvoir à Didier Ratsiraka. GaëtanRazafindratandra a joué, également ungrand rôle dans le rapprochement desdiverses confessions chrétiennes de laGrande île. Il était aussi connu pour sonopposition ferme contre le préservatif. Deux décès alors que la situation politi-

que et économique à Madagascar conti-nuent à se détériorer. Sur le plan économique premièrement,

la décision des USA de retirer la GrandeIle de la liste des pays bénéficiant del'AGOA inquiète au plus haut point lesopérateurs économiques. En effet, à la fin de l’année dernière, le

président des Etats-Unis, Barack Obamaa signé un décret pour mettre fin auxpréférences douanières dont bénéfi-ciaient les produits textiles malgaches,

dans le cadre de l’AGOA.Cette décision inquiète les entrepreneurs

malgaches et l’on craint des fermeturesd’usines avec des licenciements en masse.Le ministre des Finances, Hery Rajao-narimampianina a bien voulu se montrerrassurant lors d’une rencontre avec desindustriels, en début d'année. "Le gou-vernement prendra les dispositions néces-saires pour faire face aux éventuels pro-blèmes des employés des 32 entreprises.La fermeture des entreprises peut êtreévitée", a-t-il déclaré. Ce qui ne rassuretoutefois guère, surtout dans un contextepolitique aussi trouble.

FlouQuestion politique justement, c'est

toujours le flou le plus total qui per-siste. Andry Rajoelina, président de laHaute Autorité de Transition (HAT), aréitéré son intention de diriger laGrande île de façon unilatérale, sansconsultation avec les autres mouvancespolitiques, à l'occasion de ses voeux àla nation en début d'année. En guise de

réponse aux résolutions du Groupeinternational de contact (GIC) réunis le6 janvier à Addis-Abeba et qui insistesur un processus consensuel et inclusifpour la Transition, Andry Rajolina aindiqué que la conférence nationaleorganisée par le gouvernement d'unionnationale tient bon. Prenant égalementà contre pied le GIC, il a redit sa fermeintention d'organiser des électionslégislatives en mars prochain. Le président de la HAT a également

annoncé une amnistie aux hommes politi-ques condamnés après les événements de2002. Certains dirigeants malgachesavaient été interdit de séjour dans leurspays natal et avaient été privés d’éligibi-lité à la candidature quand Marc Rava-lomanana avait été porté au pouvoir en2002. Avec l’amnistie annoncée par AndryRajoelina, ils auront la possibilité d'af-fronter les urnes.En ce qui concerne le social, le chef de

l'État autoproclamé a officialisé une aug-mentation de 10% des salaires des fonc-tionnaires. Un joli cadeau pour ces der-niers en ce début d'année.

MADAGASCAR

Le flou politique et économique à Madagascar se confirme en ce début d'année 2010. Jacques Sylla et GaëtanRazafindratandra, deux hommes connus et respectés tant pour leurs engagements en politique et dans le social sontdécédés à une semaine d'intervalle. Andry Rajoelina se proclame toujours seul maître à bord et défiant la GIC àl'heure où les industriels font part de leurs grandes inquiétudes.

Situation toujours aussi chaotique

HIVER HORS-NORMEL'hémisphère nord se cou-vre d'un manteau de neigeLa vague de froid dans l'hémisphère nord

n'en finit pas. Au Royaume Uni et enFrance, depuis la fin de l'année dernière,c'est un véritable déluge de neige qui s'estabattu, recouvrant ces deux pays d'un épaisvoile blanc qui perturbe non seulement letrafic routier et ferroviaire, mais a provoquéégalement bon nombre de bouleversementsdans le quotidien des Français et desBritanniques. Après ces deux pays, c'est àl'Allemagne que le froid s'est attaqué.Lundi, Berlin était recouvert de près de 30cm de neige, rendant les déplacements trèsdifficiles. Certains villages du nord du paysétait quasiment coupés du monde. Danstoute l'Europe, le constat est pratiquementle même. En Pologne, des pluies glacées ontperturbé le trafic ferroviaire sur l’importantaxe Varsovie-Cracovie. A Genève, l’aéro-port international avait, pendant le week-end été fermé en raison d’importantes chu-tes de neige, bloquant des milliers de passa-gers dans l’aérogare. Il a neigé aussi auPortugal, où plusieurs routes des environsde Porto et de Viseu ont été fermées à la cir-culation. Fait rarissime, la neige est mêmetombée dans la région de l’Alentejo (sud),habituée à des records de température éle-vée. La neige est également tombé en plusgrande abondance en Russie, au Japon etmême dans plusieurs régions de l'Inde pour-tant généralement épargnée par le froid.

Aux Etats-Unis, la vague de froid avait, endébut de semaine atteint le sud du pays, enFloride, par exemple, pourtant connu pourses plages très hospitalières, même en hiver.

FRONTIÈREISRAELO-ÉGYPTIENNEIsraël compte ériger unnouveau murLe Premier ministre israélien Benyamin

Netanyahu a approuvé dimanche laconstruction d'un nouveau mur, cette foisà la frontière égyptienne. "J'ai pris ladécision de fermer la frontière sudd'Israël aux éléments infiltrés et aux ter-roristes. C'est une décision stratégiquevisant à préserver le caractère juif etdémocratique d'Israël", a expliquéBenyamin Netanyahu dans un communi-qué. Trois barrières seront édifiées le longdes 266 km de frontières entre les deuxpays. L'une d'elles sera bâtie près de laville méridionale d'Eilat, une autre àproximité de la bande de Gaza. Selon unjournal israélien le coût du projet duministère de la Défense, qui doit voir lejour d'ici 2012, avoisine les 280 millionsd'euros. La BBC indiquait que l'Égypte nedevrait pas s'opposer à la constructiondes murs, dans la mesure où ils sont situésen territoire israélien. Israël entend procé-der à ces aménagements en vue de freinerl'entrée de plus en plus massive d'immi-grés clandestins sur son territoire, princi-palement en provenance du Darfour.

SUR FOND DE CONFLIT AVECTAIWANLa Chine a procédé au tird'une nouvelle générationde missilesL'agence officielle Chine Nouvelle a

annoncé lundi le tir d'une nouvelle généra-tion de missile-antimissile. Une opération"de nature défensive", précise le communi-qué selon lequel cet essai "ne vise aucunpays en particulier". Pourtant, cette initia-tive chinoise est très largement considéréecomme un défi aux Etats-Unis après l'an-nonce de nouvelles ventes d'armes améri-caines à Taiwan. La semaine dernière, lePentagone a, en effet, donné son feu vertpour la livraison de missiles Patriot à "l'îlerebelle". Depuis cette annonce, Pékin amultiplié les avertissements et envisagé desmesures de représailles. Ces tirs laissentplaner une nouvelle course à l'armementdans cette région.

MORT DES FOOTBALLEURSTOGOLAISCabinda ou l'histoired'une rébellion oubliée L'on n'en parlait que très peu, pour ne

pas dire jamais. Mais, au Cabinda, ilexiste une rébellion qui, en attaquantl'équipe de football du Togo samedidernier et en faisant trois morts a réussi

un grand coup médiatique et a rappeléau monde son existence. Le Cabinda esten fait un petit territoire angolais,enclavé entre le Congo et le Congo-Brazaville. L'enclave réclame son indé-pendance de l'Angola depuis plus de 30ans. Les séparatistes avaient, longtempsété soutenu par l'occident, qui voyait làun moyen de déstabiliser le régimemarxiste qui était en place en Angola.Un accord de paix avait bien été signéen 2006 avec le Front de Libération del'enclave de Cabinda (FLEC), mais ungroupe de dissidents ont décidé depoursuivre le combat pour une totaleindépendance du petit territoire. Petiteenclave, certes, mais très riche enpétrole qui, de ce fait, attise les convoi-tises et font perdurer les tensions.

AFGHANISTAN15 soldats de l'OTAN tuésdepuis le début de l'annéeLes forces de l’Otan ont essuyé, lundi,

de nouvelles pertes en Afghanistan. Autotal sept, dans des combats dans lesud, repaire des talibans, et le reste àl’est. C’est le plus lourd bilan jamaisenregistré en une journée depuis ledébut de l’année par les forces de laForce Internationale d’Assistance à lasécurité de l’Otan. Depuis le premierjanvier, quinze soldats sont morts.Déjà, 2009 avait été une année recordpuisque 520 soldats avaient été tués.

Andry Rajoelina, président de la HAT

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actualités14 lemilitant • L’HEBDOMADAIRE DU MOUVEMENT MILITANT MAURICIEN – www.lemilitant.com

V E N D R E D I 1 5 J A N V I E R 2 0 1 0

Paul Bérenger et Ashock Jugnauth, leaders du MMM etde l'Union Nationale, entourés d'autres dirigeants et can-

didats des deux partis, ont tenu, samedi dernier, une confé-rence de presse conjointe consacrée principalement à la ren-trée politique 2010 qui sera l'année des élections générales.Dans ce contexte, le leader du MMM a profité de l'occasionpour renouveler sa demande au Premier ministre de venir del'avant avec une motion au Parlement pour approuver lerapport de l'Electoral Boundaries Commission (EBC) sur leredécoupage électoral. Paul Bérenger en a également profitépour éclaircir un point souligné dans un article de pressed'un quotidien dans lequel l'auteur donnant une mauvaiseinterprétation de son discours de fête de fin d'année, laisseentendre que le MMM a changé sa position concernant leredécoupage électoral. "C'est une imbécillité", a-t-il déclaré.Par ailleurs, il se dit choqué après avoir pris connais-

sance de l'ordre du jour de la rentrée parlementaire 2010prévue pour le lundi 18 janvier à 15 hrs 30, et que lamotion du Premier ministre sur le rapport de l'EBC n'yfigure pas. "Il y aura la Private Notice Question (PNQ)du leader de l'opposition et des Private Members Motionqui datent de quatre ans et qui n'intéressent personne.Alors que la motion tant attendue du Premier ministresur le redécoupage électoral n'est pas à l'ordre du jour.C'est inacceptable", a dénoncé le leader de l'opposition.En ce qu'il s'agit du code de conduite, le leader du

MMM est d'avis que l'Electoral Supervisory Commissionpoursuivra le travail qu'il a démarré l'année dernière.Cependant, il a souhaité que le Premier ministre viennede l'avant avec un texte de loi pour donner force de loi àce code de conduite le plus tôt possible soit avant les pro-chaines élections générales. Par ailleurs, Paul Bérengernote qu'à la fin de 2009 et au début de 2010, unemachine de propagande impliquant la MBC, certainespresses, le NSS, de faux sondages, des bookmakers et desastrologues charlatans, est à l'oeuvre pour créer l’impres-sion dans le pays que Ramgoolam et l'alliance sociale ontdéjà remporté les prochaines élections générales, et qu'ilsn'ont aucun adversaire en face.Ironiquement, Paul Bérenger devait rappeler la prédiction

d'un de ces astrologues à l'effet qu'un vol Etats-Unis/Maurice se crashera alors qu'il n'existe aucun volentre les deux pays. Cependant, il dira que la situationpolitique est différente. "Le MMM dénonce avec force laMBC et le NSS. Je tiens à mettre en garde la populationcontre l'opération de "brain washing". Cependant, je suisconvaincu que le MMM et ses alliés se dirigent vers unevictoire aux prochaines élections générales grâce à la stra-tégie adoptée par le MMM jusqu'ici".La stratégie du MMM est de consolider ses bases et de tra-

vailler systématiquement cette frange de l'électorat qui avaitcru dans les fausses promesses de Ramgoolam et deBeebeejaun. Paul Bérenger est convaincu que cette stratégieportera ses fruits et permettra au MMM avec ses alliés deremporter les prochaines élections générales. "Il faut conti-nuer dans cette direction".Il y a aussi le fait, dira-t-il, que le MMM offre à la popu-

lation un choix clair pour une île Maurice unie, propre,juste, démocratique et disciplinée. "Nous allons conti-nuer sur cette voie. Dans cette optique, le MMM tiendrale 24 janvier prochain une assemblée de délégués d'expli-

cation, d'information etde dialogue. Avecl'Union Nationale, nousenvisageons de tenir uneréunion publique avectous les candidats enfévrier".

Subutex SagaAlors que le MMM

veut d’une autre îleMaurice, les premiersjours de 2010 ont étééloquents, note PaulBérenger notammentl'agression mortelle àQuatre Bornes avec dans le box des accusés des bouncersde Ti-Vegas et l'assassinat de Denis Fine avec en toile defond le trafic de Subutex. "L'île Maurice est littéralementtraumatisée par ce double événement extrêmement sym-bolique et choquant", a-t-il souligné tout en rappelantque le MMM a systématiquement dénoncé la proliféra-tion des maisons de jeux et des casinos, et tout qui vaavec: les bagarres, la violence, la drogue et la prostitu-tion."Depuis 2005, le pays a connu une prolifération des mai-

sons de jeux et des casinos qui est venue s'ajouter au pro-blème insoutenable du law and order à Maurice. Au chapitredu trafic de Subutex, le gouvernement a soigneusement évitéde faire toute la lumière sur le rôle de Rama Valayden et deRichard Duval dans la Subutex Saga. Idem dans l'affaireCaterino, où en Cour, le nom d'un certain Michaël unFrançais d'origine mauricienne travaillant à l'aéroport RoissyCharles de Gaulle avait cité comme éventuel complice del'ancien steward de Air France dans le trafic de Subutex."Le comble est que ce trafic a débouché sur un règle-

ment de compte à coup de tireur d'élite. Nul n'est désor-mais en sécurité dans le pays, y compris, le Premier minis-tre. Cette situation a créé une psychose dans le pays avecl'assassinat de Denis Fine dans le contexte du trafic deSubutex". Le leader du MMM se dit choqué que la policea laissé partir quelqu'un qui a déjà été condamné pourpossession de cette drogue et qui est clairement mêlée àcette affaire en quatrième vitesse pour l'île de la Réunion.Il se dit également choqué qu'un quotidien a révélé quel'argent saisi en devises étrangère appartient à un député."C'est normal. On ne fait rien".Paul Bérenger a insisté que c'est éloquent que 2010 ait

débuté avec ces deux événements qui font que plus quejamais la population a besoin d'une île Maurice uniecontre le communalisme, propre contre le trafic deSubutex et la prolifération des maisons de jeux et descasinos, juste pour un meilleur partage de la croissance etpour la justice sociale, démocratique pour une autreMBC, l'introduction de la télévision privée et une bonneréforme électorale, et disciplinée où le gouvernementdonne l'exemple au niveau de la discipline et de la com-pétence. Pour conclure sur ce chapitre, il devait annoncerqu'une rencontre est prévue avec Eric Guimbeau duMouvement mauricien socialiste démocrate (MMSD).

Concernant la rentrée scolaire, Paul Bérenger a dénoncé laconfusion, le cafouillage, la contradiction et l'atmosphèremalsaine autour de l'exercice d'allocation des places dans lesmeilleurs collèges du pays. Il devait rappeler qu'au lende-main des élections générales de 2005, l'alliance sociale avaitmis un terme à la réforme Obeegadoo pour y introduire un"ranking" d'une opacité totale. Selon lui, c'est la cause dudoute qui s'est installé dans le secteur de l'éducation créantpar la même occasion une situation malsaine car le gouver-nemt refuse de publier les points détaillés de ceux qui ont euaccès aux meilleurs collèges.Le leader du MMM note aussi du cafouillage autour de la

question des leçons particulières et des cantines. "Après lesélections générales, le pays reprendra le chemin de laréforme Obeegadoo car l'actuel système a suffisammentcommis d'injustice envers les enfants, et ce, depuis 2005. Ildevait ajouter que le MMM et ses alliés passeront égalementà l'offensive sur le plan de l'économie car le fossé entre lesriches et les pauvres ne cessent de s'agrandir.Ashock Jugnauth a rejoint le leader du MMM pour réta-

blir le fait que Ramgoolam et l'alliance sociale ne sontpas aussi forts comme ils le prétendent sur le terrain. Leleader de l'Union Nationale devait avancer le fait que laplupart des ministres et des députés ont déserté leurs cir-conscriptions et que jamais un gouvernement n'a étéaussi impopulaire que celui-ci. Cependant, il a insistépour que les militants du MMM et de l'Union Nationalecontinuent à occuper le terrain. Ashock Jugnauth devaitajouter que le MMM et son parti ont les compétencespour redonner confiance à la population.A l'heure des questions, Paul Bérenger devait rappeler que

Jean Claude de l'Estrac et Cassam Uteem ont à maintesreprises souhaité une alliance entre le MMM et le Ptr."C'est leur choix", dira-t-il. Il devait ajouter qu'en tant quepatriote, il souhaiterait voir les meilleures compétences à latête du pays. Cependant, il dénonce le fait que ces dernierscherchent trop à minimiser ce qui différencie le MMM auPtr. Il devait dénoncer la guerre ouverte au sein de l'insti-tution bancaire la plus importante du pays, la Bank ofMauritius et le froid entre Port Louis et Londres sur laquestion de parc marin aux Chagos. Paul Bérenger a sou-ligné qu'il viendra de l'avant à la première occasion avecune PNQ sur tout le dossier de l'archipel de Diego Garciaet de l'île Tromelin au Parlement.

2010 UNE ANNÉE ÉLECTORALE

Le MMM propose une île Maurice unie,propre, juste, démocratique et disciplinéeUn choix clair que le MMM propose à l'électorat face au communalisme, à la corruption, au trafic du Subutex, à la proliférationdes maisons de jeux et des casinos, aux scandales, à la mauvaise gestion des corps paraétatiques, à la propagande de la MBCet du NSS et à l'indiscipline à la tête de l'Etat prônés par l'alliance sociale. Paul Bérenger a mis en garde la population contrel'opération de "brain washing" à l'effet que Ramgoolam et l'alliance sociale ont déjà remporté les élections générales. Il estconvaincu que le MMM et ses alliés remporteront le prochain scrutin grâce à la stratégie adoptée jusqu'ici par le MMM.

Paul Bérenger encadré d’Aadil Ameer Meea et Josique Radegonde, deux nouveaux candidats du MMM

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UnificateurL'image de la Coupe d'Afrique des Nations

2010 est sérieusement ternie par l'attentatmeurtrier visant la sélection togolaise enroute pour Angola, pays hôte de la plus pres-tigieuse compétition de football du conti-nent. Une attaque à caractère politique carelle a été revendiquée par un groupe sépara-tiste armé qui réclame l'indépendance deCabinda, province enclavée entre laRépublique démocratique du Congo etl'Angola. Du coup, Lomé a décidé de rapa-trier sa sélection pour des raisons évidentesde sécurité. Cela n'a pas empêché les organi-sateurs – le pays hôte et la Confédérationafricaine de football (CAF) – de maintenir lacompétition qui a débuté, dimanche dernier,à la suite d'un match inaugural à couper lesouffle opposant l'Angola au Mali. Une ren-contre qui a pris fin sur un score de quatrebuts partout. A part quelques changementsdans le groupe B où se trouvait le Togo, lesmatches au programme pour le premier tourde la compétition se sont déroulés commeprévu mais avec une sécurité renforcée.L'attaque contre la sélection du Togo qui a

fait trois victimes, est venue rouvrir une vieilleblessure que traîne dans l'ombre l'Afrique etque le continent a payé lourdement pendantdes décennies. Il s'agit de l'instabilité politi-que. Ce phénomène a apporté son lot d'ex-trême violence et de barbarie dans certains casdans de nombreux pays africains coûtant lavie à des centaines de milliers de femmes,d'hommes et d'enfants aux quatre coins ducontinent. Cependant, ces dernières années,l'Afrique a fait des efforts pour éradiquer ceproblème tantôt en se débarrassant de sesvieux démons et de cette image de guerresciviles interminables, tantôt en projetant untout autre visage à travers la démocratie, lastabilité politique, la cohabitation, le respectles droits humains et la croissance.Un nouveau départ qui a certainement

joué en faveur de l'Afrique du Sud dans saquête d'organiser pour la première fois aunom de tout le continent africain, la plusgrande messe du football, en juin prochain.L'attaque meurtrière contre la sélectiontogolaise laisse aujourd'hui planer desérieuses doutes sur l'organisation de cetévénement planétaire. Qu'on le veuille ounon plus que jamais l'aspect de sécuritéaura sans nul doute un rôle important dansla tenue de la Coupe du Monde 2010 sur lesol africain. On doit reconnaître que cen'est pas la première fois qu'une compéti-tion sportive planétaire se déroule dans uneatmosphère de tension et d'incertitude.Le 5 septembre, des membres de l'équipe

olympique d'Israël furent pris en otage parun groupe palestinien aux Jeux Olym-piques de Munich en 1972. Une prised'otages qui avait pris fin dans un bain desang avec 17 personnes tuées. Une actionarmée à caractère politique. Après les atten-tats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis,l'organisation des Jeux Olympiques d'hi-vers à Salt Lake City en 2002, a été mar-quée par des risques réels de nouvelles atta-ques terroristes sur le sol américain.Toute attaque de ce genre est condamnable

car elle tue l'esprit sportif qui aide, là où ladiplomatie a failli dans de nombreux cas, àrassembler les peuples du monde malgré leursdifférences et leurs divergences. Le sport resteun symbole unificateur et non de division.

sport15lemilitant • L’HEBDOMADAIRE DU MOUVEMENT MILITANT MAURICIEN – www.lemilitant.com

V E N D R E D I 1 5 J A N V I E R 2 0 1 0

Maurice a démarré la nouvelle annéeen fanfare sur le plan sportif car la

judoka, Christiane Legentil, a décroché lamédaille d'or, en junior, chez les moins de48 kg, dimanche dernier, à Singapour oùse tenaient les 13e championnats duCommonwealth de judo. ChristianeLegentil devient ainsi le quatrième judokaà remporter une finale lors de ces cham-pionnats, après Antonio Félicité, Jean-Claude Raphaël et Andy L'Eveillé. Bonnenouvelle donc pour le judo et le sport engénéral et on espère que d'autres médail-les suivront car 2010 sera une année richeen événements sportifs. Tout d'abord surle plan international, l'Afrique accueilleraenfin la plus grande messe du ballon rondcar l'Afrique du Sud organisera du 11 juinau 11 juillet la 19e édition de la Coupe duMonde.Jamais auparavant un événement sportif

planétaire n'a été aussi proche de cheznous. Après avoir injustement écarté de laliste du pays hôte en 2006 au profit del'Allemagne, l'Afrique du Sud est devenule premier pays africain à organiser cetteprestigieuse compétition et du coup, laFédération internationale de football(Fifa) a décidé d'introduire un système derotation qui permettra désormais à uncontinent d'accueillir cet événement tousles quatre ans. Valeur du jour, l'Afriquedu Sud a mis tout le monde d'accord surson savoir-faire en terme d’infrastructu-res, de l'organisation et de la sécurité. Aufait, c'est cet aspect qui posait des soucisaux organisateurs car l'Afrique du Suddétient le triste record du taux de crimina-lité le plus élevé au monde.L'attentat meurtrier contre la sélection

togolaise en route pour l'Angola où setient depuis dimanche dernier la Couped'Afrique des Nations, faisant trois victi-mes, laisse désormais planer des doutessur la Coupe du Monde en Afrique duSud. Cependant, les autorités sud-africai-nes ont vite réagi en rassurant tout lemonde que cet aspect est pris très ausérieux et que tous les moyens seront uti-lisés pour assurer la sécurité des différen-tes délégations et des supporters. Mauricene sera, certes, pas de la fête, mais elle estappelée à jouer un rôle important car desdémarches sont actuellement en courspour que certaines équipes nationalesviennent peaufiner leur dernière prépara-tion chez nous avant de s'envoler pourl'Afrique du Sud. Une chose est sûre, laFifa a réservé des centaines de chambresd'hôtels à Maurice.D'un point de vue général, ce n'est pas

seulement l'Afrique du Sud qui aura lesyeux du monde entier rivés sur elle maistout le continent également, dans lamesure que cette Coupe de Mondedépasse largement le domaine sportif carson succès permettra à l'Afrique deprouver à toute la planète qu'elle peut,elle aussi, organiser des événements pla-nétaires comme les autres continents.En attendant, depuis dimanche dernier,

l'Angola reçoit les meilleures sélections ducontinent en vue de la Coupe d'Afriquedes Nations. Malheureusement, cettecompétition a débuté sur une mauvaisenote – pour ne pas dire sanglante – aprèsque l'autobus transportant les joueurs dela sélection du Togo fut attaqué par deshommes armés dans la région de Cabindafaisant trois victimes. Du coup, le Togos'est retiré de la compétition. Mais, lesorganisateurs ont décidé de maintenir lacompétition et les rencontres se poursui-vront jusqu'au 31 janvier. Date à laquelleest prévue la finale.Sur le plan local, outre les différentes

compétitions internationales, les sportifsmauriciens seront gâtés en terme de com-pétitions régionales et internationales. Aufait, pas moins de deux rendez-vous inter-nationaux les attendent. En août, du 14au 26, plus précisément, une délégationmauricienne de quatre athlètes participerapour la première fois aux JeuxOlympiques de la Jeunesse à Singapour.Mise en place en 2007 par le Comitéinternational olympique (CIO), cette nou-velle compétition vise à encourager lesjeunes à devenir plus actifs au sein de lacommunauté. L'autre rendez-vous sportifmais avec plus d'enjeux est le Jeux duCommonwealth qui se tiendra du 3 au 14octobre à New Delhi en Inde.

En attendant les Jeux des Iles

Cette compétition qui réunit les sportifsde la grande famille du Commonwealthtous les quatre ans, sera tout d'abord uneoccasion pour l'Inde de démontrer sonsavoir-faire en terme d’organisation descompétitions sportives de grande enver-gure. Ce sera une occasion en or pourMaurice de se positionner davantagecomme une grande nation de ces jeux. Eneffet, lors des dernières éditions, le ClubM s'est permis de côtoyer les plus grandsnoms de cette compétition grâce à dessportifs tels que Richard Sunnee, BrunoJulie, Giovanni Frontin et StéphanBuckland. Maurice aura donc de forteschances de briller de mille feux en Inde.Sur le plan régional, les jeunes athlètes

mauriciens de moins de 18 ans aurontune occasion en or de mettre en évidenceleur talent et leur potentiel à travers lesjeux de la Commission jeunesse et spor-tive de l'océan Indien (CJSOI) qui auralieu du 30 juillet au 6 août à l'île de laRéunion. Pour rappel, c'est la premièrefois que l'île Soeur accueille ce rendez-vous sportif aussi populaire que son aîné,les Jeux des Iles de l'océan Indien. LeClub M répondra présent et ne reviendracertainement pas au pays les mains vides.Sauf imprévu, les compétitions localestelles que les Jeux intercollèges, del'Avenir et de l'Espoir complèteront cetteannée riche en événements sportifs sur lesplans local, régional et international.2010 sera également une année de transi-

tion avant la plus grande manifestationsportive de la région, les Jeux des Iles del'Océan Indien qui tiendront en 2011 auxSeychelles. Une année de préparationpour nos sportifs qui auront la lourdetâche de laver l'affront subi en 2008 àMadagascar surtout en football. Malheu-reusement, les choses risquent d'êtreencore plus difficiles car les promesses fai-tes par les autorités à différents niveauxnotamment la mise sur pied d'un comitéde suivi pour identifier les faiblesses dusport local et trouver des solutions esttoujours un projet virtuel ou encorel'amateurisme qu'affiche certaines fédéra-tions sportives, risquent de peser lourde-ment dans la balance. C'est pourquoi ilfaut dès maintenant que le ministère de laJeunesse et des Sports, et le Comité natio-nal olympique de Maurice (CNOM) sepenchent sérieusement sur toute la ques-tion pour éviter que le navire Club M, nesombre en 2011 aux Seychelles comme en2008 à Madagascar.

LES GRANDS RENDEZ-VOUS SPORTIFS DE L’ANNÉE

Maurice ne sera, certes, pas de la fête mais jamais auparavant un événement sportif planétairen'a été aussi si proche de nous, plus précisément en Afrique du Sud, le premier pays africain àaccueillir la Coupe du Monde. 2010 sera également dominée par les Jeux du Commonwealth enInde et les Jeux Olympiques de la Jeunesse à Singapour. 2010 sera surtout une année de pré-paration pour nos sportifs en vue des Jeux des Iles de l'Océan Indien aux Seychelles, en 2011.

2010 sera celle de l'Afriqueavec la Coupe du Monde

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Annoncées comme des trou-bles-fêtes de la saison 2009 /

2010, Tottenham, ManchesterCity et Aston Villa, ainsi queBirmingham et Fulham, ont été aurendez-vous tout au long du pre-mier tour de la Premier League.Non contentes de donner du fil àretordre au Big Four, ces équipes sesont mêmes permises de faire bas-culer la hiérarchie du footballanglais dominé ces dix dernièresannées par Manchester United,Chelsea, Arsenal et Liverpool en

reléguant les Reds à la septièmeplace à quelques points seulementdes Blues, des Diables Rouges etdes Gunners. Rendant ainsi lacourse au titre de championd'Angleterre très serrée où le moin-dre faux pas peut coûter cher.Ces équipes, les outsiders comme

on les appelle, sont modestes, cer-tes, mais elles sont ambitieuses etdéterminées et peuvent rivalisermême financièrement avec le BigFour. A l'instar de ManchesterCity qui a été l'équipe anglaise laplus active sur le marché des trans-ferts durant la préparation de lanouvelle saison et qui continue

d'impressionner tout le monde ens'offrant les services d'un des meil-leurs entraîneurs européen,Roberto Mancini et qui vient derenforcer son effectif en recrutantle champion du monde avec lasélection française de 1998,Patrick Vieira. Le milieu offensiftricolore qui avait évolué sous lescouleurs d'Arsenal avant de rejoin-dre Juventus de Turin ensuite InterMilan, est à la recherche d'unedeuxième jeunesse pour être duvoyage pour l'Afrique du Sud,pays organisateur de la Coupe duMonde en juin prochain.Quoi qu'il en soit les outsiders qui

ont sorti le grand jeu jusqu'à pré-sent, vont pimenter le champion-nat le plus regardé et apprécié aumonde lors du deuxième tour quis'annonce déjà très disputé.D'ailleurs, il était temps car lamonotonie s'est installée dans laPremier League ces dernièresannées où le Big Four dicte sa loi.Une chose est sûre les ManchesterUnited, Chelsea, Arsenal etLiverpool ont reçu le message.D'ailleurs, elles espèrent profiterdu mercato de janvier pour renfor-cer leurs effectifs afin d'abordersereinement le dernier virage pourune place sur le podium.En attendant, Manchester United,

le champion en titre, a connu undébut d'année difficile. Eliminéepar la modeste équipe de LeedsUnited lors du 16e de finales de laFA Cup, les Diables Rouges ontconcédé le nul face à Birmingham.Au fait, Manchester United a ratéune occasion en or pour passer entête de la Premier League aprèsque la rencontre opposant HullCity à Chelsea a été renvoyée pourcause de mauvais temps. De nom-breux matches furent de même car

l'Europe est sérieusement affectéepar la neige. Arsenal a, elle aussi,dû se contenter d'un match nulcontre Everton. Un résultat peuréjouissant pour les Gunners quiparviennent avec beaucoup de dif-ficultés de maintenir le rythme enhaut du classement.Chelsea qui compte désormais

un match en main, peut s'atten-dre à garder le fauteuil de leaderen recevant, samedi, Sunderland.Cependant, les Blues ne doiventpas trop se réjouir car leur adver-saire a donné du fil à retordre auBig Four lors du match aller.Manchester United et Arsenalqui se trouvent à la deuxième ettroisième places respectivement,ne devront pas trop se forcer faceà Burnley et à Bolton. On ne peutdire autant pour les autres pour-suivants car Tottenham recevraHull City, Aston Villa sera auxprises à West Ham, ManchesterCity croisera le fer avec Evertonet Liverpool se déplacera à StokeCity. Dans l'autre extrémité duclassement, Portsmouth, HullCity, Bolton et West Ham fer-ment toujours le cortège.

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BASKET-BALL

C'est un Didier Moutou confiant que LeMilitant a interrogé, mardi matin. Le

président de la Fédération mauricienne debasket-ball (FMBB) qui prête le flanc à la cri-tique depuis la fin de l'année concernant sagestion, est d'avis que la transparence aretrouvé sa place au sein de la fédération etque plus que jamais, le basket-ball est géréavec tout le sérieux possible. "On ne peutpas empêcher la critique. Après les dernièresélections, le comité directeur avait pris l'en-gagement de mettre bon ordre au sein de lafédération et de chasser définitivement lesmauvaises habitudes surtout au niveau desfinances. C'est ce qu'on a réussi à faire en2009. Les comptes de la fédération ont étéaudités pour la première fois depuis trois anset la dernière Assemblée générale a pu pren-dre connaissance du bilan financier. La trans-parence prévale de nouveau au sein de lafédération. Venir dire qu'on n'a rien faitdurant l'année écoulée, est de mauvaise foi".Didier Moutou a insisté également que tous

les membres du comité directeur ont droit à

la parole et qu'il existe une bonne ententeentre ces derniers à chaque réunion. "Il y aun vrai débat au sein du comité exécutif de laFMBB où chacun peut défendre son point devue. Mais au final, c'est la majorité qui a ledernier mot concernant les prises de déci-sions. Tout cela pour vous dire que la démo-cratie et l'esprit d'équipe priment au sein dela FMBB ces derniers mois".Après avoir mis de l'ordre au sein de la

fédération, le comité directeur de la FMBBvise désormais les résultats, faire en sorteque le basket-ball mauricien soit plus visi-ble sur le plan régional. Au fait, DidierMoutou et son comité veulent tout fairepour que les sélections nationales soient surle podium lors des prochains Jeux des Ilesde l'Océan Indien qui auront lieu en 2011aux Seychelles. Pour atteindre ce nouvelobjectif, la direction de la FMBB veut don-ner un nouvel élan au basket-ball sur leplan local. C'est la raison pour laquelle lechampionnat démarrera plus tôt cetteannée plus précisément le 23 janvier.

Début du championnat"Pour la première fois depuis 2007, les

équipes nationales – dame et homme – ontété constituées en 2009 durant laquelle ellesont pu participer à des rencontres internatio-nales. Cela a été une expérience prolifiquepour les sélectionné(e)s. Il est de notre devoirde continuer sur cette lancée à travers lechampionnat national pour que les joueuseset les joueurs continuent à progresser. Unchampionnat patronné par la firme StevenHills avec des nouveautés notamment la dis-tribution des ballons aux équipes de pre-mière et deuxième divisions – cinq par équipe– , la présence de deux nouvelles équipesféminines, l'animation avec des rencontresd'exhibition et la présentation du trophée.Nous voulons vulgariser le basket-ball pourmotiver les équipes".A noter que les rencontres Mer

Rouge/Curepipe Starlight et Real/TrèflesBlack Star prévues au gymnase Kaya àRoche Bois, donneront le coup d'envoi du

championnat. Pour la première fois depuisdes années, dira Didier Moutou, tous lesclubs ont déjà payé leur frais d'affiliation,de participation et de "security bond". Deplus, ils doivent désormais présenter leurslicences et le certificat médical des joueursavant le début du championnat. Toujoursdans le cadre du début de la nouvelle saison,la FMBB organisera un stage de formationà l'intention des arbitres et des officiels detable, au nombre d'une trentaine, les 16, 17,20 et 21 janvier. "Au cours de l'année dernière, cinq équipes

se sont affiliées à la fédération et elles intègre-ront le championnat de la deuxième divisioncette année. Cet intérêt grandissant pour lebasket-ball est la meilleure chose qui puissearriver à cette discipline car cela montrequ'elle est vivante", a fait ressortir DidierMoutou. Dans le même sillage, durant ladeuxième semaine de février, la nouvelleéquipe dirigeante du centre national de for-mation ainsi que la nouvelle politique decette structure seront rendues publiques.

Malgré les critiques, le président de la Fédération mauricienne de basket-ball (FMBB) est catégorique, le basket-ball est gérédans la transparence depuis l'élection du nouveau comité directeur. "Le comité avait pris l'engagement de mettre de l'ordredans les affaires de la fédération à commencer par les finances. Objectif atteint en 2009. Cette année sera celle des résultatsavec dans la ligne de mire les Jeux des Iles de l'Océan Indien".

Didier Moutou fier de l’ordre au sein de la FMBB

L’affichede la 22e journée

Aston Villa/West HamBlackburn/Fulham

Bolton/ArsenalChelsea/Sunderland

Everton/Manchester CityManchester United/Burnley

Portsmouth/BirminghamStoke City/LiverpoolTottenham/Hull City

Wolverhampton/Wigan

FOOTBALL – FA BARCLAYS PREMIER LEAGUE

Le Big Four composé de Manchester United, de Chelsea, d'Arsenal et de Liverpool, n'est plus le seul maître à bord dans la PremierLeague. Ce championnat doit aussi compter avec des formations modestes certes mais ambitieuses et déterminées à faire basculer lahiérarchie à l'instar de Tottenham, Manchester City et Aston Villa. A tel point que le Big Four a dû revoir ses priorités cette saison.

Les outsiders sortent le plus grand jeu

Arrêt du gardien de Manchester City, équipe très active sur le plan des transferts