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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 3 au 10 mars 2014 LES ARTICLES DE LA SEMAINE Les loyers à la relocation vont baisser de près de 20 % dans dix grandes villes. Le 4/3/2014 Le système d’encadrement des loyers inscrit dans la loi Alur pour l’accès au logement et un urbanisme rénové sera bientôt applicable dans dix grandes villes. Selon une étude de l’observatoire Clameur, il concernera en moyenne 20 % des loyers à la relocation et entraînera une baisse moyenne de 20 % sur ces loyers. AFP/ Philippe Huguen

Revue de presse kylia semaine du 3 au 10 mars 2014

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Retrouvez une sélection des meilleurs articles de la presse immobilière de la semaine.

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La revue de Presse KYLIA

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE

Du 3 au 10 mars 2014

LES ARTICLES DE LA SEMAINE

Les loyers à la relocation vont baisser de près

de 20 % dans dix grandes villes. Le 4/3/2014

Le système d’encadrement des loyers inscrit dans la loi Alur pour l’accès au logement et un

urbanisme rénové sera bientôt applicable dans dix g randes villes. Selon une étude de

l’observatoire Clameur, il concernera en moyenne 20 % des loyers à la relocation et entraînera

une baisse moyenne de 20 % sur ces loyers.

AFP/ Philippe Huguen

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L’encadrement des loyers prévu par la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) va

concerner 20 % des relocations et locations nouvelles réalisées dans les dix premières villes de

France. Selon les estimations de Clameur, l’observatoire qui regroupe les professionnels de

l’immobilier (bailleurs, administrateurs de biens, syndics etc.), 20 % des relocations se font à un loyer

dépassant de plus de 20 % la médiane locale des loyers pratiqués, seuil déclenchant une diminution

avec ce nouveau dispositif. Le texte de loi a évolué en cours de discussion parlementaire, et au final il

n’est plus question de « médiane de référence » mais de « loyer de référence » pour évaluer la baisse.

Ce « loyer de référence » sera fixé par le préfet, qui pourra donc prendre la décision, politique, de

s’éloigner de la médiane que lui communiquera l’observatoire local des loyers.

Baisse de 29 % à Nice

Si le préfet devait fixer le loyer de référence égal à la médiane, la baisse du montant des loyers sur les

logements concernés « serait alors de l’ordre de 20 % : un peu moins de 15 % sur Nantes, et jusqu’à

près de 29 % sur Nice », a calculé Clameur. Cela entraînerait une baisse de 4 % du loyer moyen pour

ces dix villes. Pour Paris, Clameur calcule que 20,7 % des relocations seront réajustées à la baisse.

La diminution serait de plus de 20 % du loyer pour les logements concernés, et abaisserait

mécaniquement de 4,8 % le loyer moyen dans la capitale.

Risque de relèvement des loyers

Du moins en théorie. Car Alur permet aussi de relever les loyers inférieurs de plus de 30 % à la

médiane. Clameur, qui représente les intérêts des bailleurs, ne s’est pas apesanti sur cette possibilité

de révision à la hausse des loyers... Tout juste l’observatoire estime t-il que celle-ci concerne « 10 %

du marché des villes sous revue : 12,8 % sur Paris… mais seulement 5,5 sur Nantes, contre un

maximum de 13,7 % sur Nice ».

Les riches et les plus pauvres sont gagnants

Quoi qu’il en soit, les gagnants seront les locataires les plus aisés, souligne Clameur, puisque ce sont

eux, la plupart du temps, qui ont les logements les plus chers. Sur les 2,6 millions de ménages (hors

meublés et logés gratuits) locataires du secteur privé dans les villes de plus de 100.000 habitants,

900.000 ménages comptent parmi les 30 % ayant les revenus les plus élevés. Une population dont il

est peu probable qu’elle soit concernée par les loyers qui seront révisés à la baisse. L’encadrement

devrait aussi grandement aider les plus pauvres, confrontés à des marchands de sommeil louant des

meublés et de micro-chambres de bonnes pour des loyers exorbitants. A condition, évidemment, que

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les victimes osent recourir à la justice pour faire jouer ce droit que leur ouvre Alur à une baisse de

loyer. C’est loin d’être assuré.

Des médianes non fiables

Grande interrogation : comment seront calculées des médianes pertinentes, sur des quartiers

homogènes, sans mélanger les zones huppées et celles très défavorisées ? Pour l’instant, sur le

sujet, pas de réponse. En seconde lecture d’Alur à l’Assemblée nationale, des députés ont évoqué

une simulation de calcul de médiane réalisée par l’observatoire des loyers de l’agglomération

parisienne (Olap) pour l’ensemble du 18e arrondissement de Paris. Mais une telle démarche

amalgame des quartiers socialement très contrastés, allant du très défavorisé (la Goutte d’Or) au très

huppé (les Abbesses, très prisé des « bourgeois bohèmes »). L’Olap n’a pas forcément suffisamment

de données pour faire la distinction (en janvier, il fonctionnait encore par échantillonnage sur 5 % du

marché locatif). Il n’a pas non plus les moyens de distinguer selon l’état du logement (neuf ou ancien

non rénové).

L’an dernier, cela avait d’ailleurs fait hurler les promoteurs : le préfet de région leur avait présenté un

projet de baisse des plafonds de loyers du locatif neuf Duflot avec, pour certaines communes, une

décote de plus de 40% par rapport aux loyers locaux normaux dans le neuf. Explication : le préfet

s’était fondé sur les médianes de loyers pratiqués, or certaines communes ont très peu de neuf et

beaucoup d’ancien... Au vu des résultats, cette première proposition avait été promptement enterrée

et Alur a contourné le problème en n’obligeant pas le préfet à se fonder sur les médianes des

observatoires. En effet, cela vaut mieux, surtout au vu de la vitesse à laquelle ce système jamais testé

va être déployé. Selon le calendrier ministériel actuel, l’encadrement à base de médianes et loyers de

référence défini par Alur doit être appliqué à partir de septembre ou octobre à Paris, et à l’automne en

Ile-de-France, avant d’être déployé en régions.

Source : LesEchos.fr

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Impôts : comment déduire les moins-values de

valeurs mobilières Le 4/3/2014

Alors que l’Administration se prépare à envoyer les déclarations de revenus 2013, des

incertitudes demeurent, par exemple sur le sort des moins-values de valeurs mobilières.

Explications.

Le régime fiscal des valeurs mobilières a été tellement bouleversé ces deux dernières années qu’il est

maintenant très difficile de s’y retrouver pour le contribuable. Aujourd’hui, le sort des plus-values est

connu, qu’il s’agisse du régime de droit commun ou du régime de faveur permettant de bénéficier d’un

abattement à taux majoré. Les textes de loi sont en revanche beaucoup moins clairs en ce qui

concerne le sort des moins-values. La question essentielle que se posent les contribuables est de

savoir si les moins-values de cession de valeurs mobilières doivent être réduites de l’abattement pour

durée de détention.

Si c’est le cas, cela signifie que plus l’actionnaire attend pour céder ses titres en moins-values, moins

la somme qu’il pourra déduire de ses futures plus-values sera importante. Cette question se pose bien

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sûr pour les titres qui ne sont pas détenus dans le cadre d’un PEA ou d’un contrat d’assurance-vie qui

bénéficient quant à eux d’un régime spécifique.

Une taxation sur des plus-values virtuelles

Jusqu’à présent, les praticiens que nous avons interrogés penchaient pour l’interprétation la moins

favorable au contribuable, en l’occurrence l’application de l’abattement aux moins-values. Toutefois,

selon Florent Ruault, avocat, CMS Bureau Francis Lefebvre , qui publie un point de vue dans la

dernière édition des Feuillets Rapides Francis Lefebvre (N° 11 du 28 févier 2014), de nombreux

arguments plaident en faveur de la solution inverse. « Une application automatique de l’abattement

aux moins-values paraîtrait pour le moins déroutante, écrit-il. La loi inciterait les actionnaires à

conserver leurs titres longtemps pour espérer limiter leur imposition en cas de gain. Mais s’ils réalisent

finalement un perte, ce qu’il est difficile de prévoir, il perdraient la pleine imputation de leur perte ?  ».

L’avocat étaye ce raisonnement par des exemples pour démontrer à quel point ce traitement serait

choquant. L’actionnaire, qui réalise une moins-value de 100 sur des titres détenus de longue date et

une plus-value du même montant sur des titre acquis depuis peu, serait taxé sur un profit virtuel, par

exemple 50 si sa moins-value est écornée de 50 par un abattement de 50 % sur les moins-values.

Dès lors, « les contribuables seraient incités à se dessaisir avant deux ans des titres porteur d’un

moins-value pour se ménager une imputation pleine de leurs moins-values imposables des 10 années

suivantes », estime Me Ruault.

Les avis d’imposition tiennent compte de l’abatteme nt

Malgré l’absurdité de la situation, il est fort probable que l’Administration applique bien aux moins-

values les abattements pour durée de détention. C’est d’ailleurs ce qui était prévu lorsque la loi de

finances pour 2005 avait institué des abattements pour durée de détention. Les instructions

administratives de l’époque prévoyaient ce fonctionnement. Mais la loi n’avait jamais été

concrètement appliquée car lorsque les titres ont disposé de suffisamment d’antériorité pour pouvoir

enfin bénéficier de l’abattement prévu, la loi avait été modifiée. Reste que le plus probable est

l’application d’une doctrine similaire. Mais surtout, selon nos sources, les avis d’imposition qui

circulent aujourd’hui prévoient bien ce cas de figure.

Au paragraphe « Plus-values de cession de valeurs mobilières, droit sociaux et gains assimilés »

figure une case « abattement net pour durée de détention » avec deux possibilités : « appliqué sur les

plus-values (3SG) » et « appliqué sur les moins-values (3SH) ».

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A moins que l’Administration ne modifie ses imprimés, ce qui à ce stade paraît assez improbable, il

est quasi-sûr que les abattements pour durée de détention devront bien être appliqués aux moins-

values.

Source : LesEchos.fr

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Loyers : les agents immobiliers communiquent

déso rmais leurs donnéesLe 4/3/2014

Les loyers ne pourront plus dépasser 20% du loyer m édian du quartier. (Photo : Reuters)

La mort dans l'âme, les agents immobiliers communiquent désormais leurs données pour alimenter

les Observatoires des loyers prévus dans le cadre de la loi Alur de Cécile Duflot. Il faut dire qu'ils y

sont obligés par la loi.

Alors qu'ils y étaient initialement farouchement opposés, les agents immobiliers vont finalement

coopérer avec les pouvoirs publics pour alimenter les différents Observatoires des loyers en France.

Ceux-ci serviront de base de calcul pour la mesure relative à l'encadr

la loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) qui vient d'être définitivement votée au

Parlement.

Une opposition de principe

En 2013, les principales fédérations de la profession, la Fnaim en tête, avaient ind

qu'elles ne feraient pas remonter leurs statistiques pour alimenter ces Observatoires, car elles

jugeaient la loi Alur portée par la ministre du Logement Cécile Duflot injuste dans sa globalité.

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Loyers : les agents immobiliers communiquent

rmais leurs données

Les loyers ne pourront plus dépasser 20% du loyer m édian du quartier. (Photo : Reuters)

La mort dans l'âme, les agents immobiliers communiquent désormais leurs données pour alimenter

les Observatoires des loyers prévus dans le cadre de la loi Alur de Cécile Duflot. Il faut dire qu'ils y

y étaient initialement farouchement opposés, les agents immobiliers vont finalement

coopérer avec les pouvoirs publics pour alimenter les différents Observatoires des loyers en France.

ci serviront de base de calcul pour la mesure relative à l'encadrement des loyers intégrée dans

la loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) qui vient d'être définitivement votée au

En 2013, les principales fédérations de la profession, la Fnaim en tête, avaient ind

qu'elles ne feraient pas remonter leurs statistiques pour alimenter ces Observatoires, car elles

jugeaient la loi Alur portée par la ministre du Logement Cécile Duflot injuste dans sa globalité.

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Loyers : les agents immobiliers communiquent

Les loyers ne pourront plus dépasser 20% du loyer m édian du quartier. (Photo : Reuters)

La mort dans l'âme, les agents immobiliers communiquent désormais leurs données pour alimenter

les Observatoires des loyers prévus dans le cadre de la loi Alur de Cécile Duflot. Il faut dire qu'ils y

y étaient initialement farouchement opposés, les agents immobiliers vont finalement

coopérer avec les pouvoirs publics pour alimenter les différents Observatoires des loyers en France.

ement des loyers intégrée dans

la loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) qui vient d'être définitivement votée au

En 2013, les principales fédérations de la profession, la Fnaim en tête, avaient indiqué publiquement

qu'elles ne feraient pas remonter leurs statistiques pour alimenter ces Observatoires, car elles

jugeaient la loi Alur portée par la ministre du Logement Cécile Duflot injuste dans sa globalité.

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Une posture de négociation qui leur a en partie permis d'obtenir un recul du gouvernement sur la

garantie universelle des loyers (GUL) et le plafonnement des honoraires de location. En revanche

l'encadrement des loyers est resté, à leur grand dam, inchangé sur le fond. Jean-François Buet, le

président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) explique d'ailleurs à qui veut l'entendre

que "ce n'est pas cette mesure d'encadrement qui donnera davantage de logements aux français ".

Les agents immobiliers respecteront la loi

Faisant fis de cette déception, les agents immobiliers font donc désormais remonter leurs données. Il

faut dire qu'ils y sont contraints par la loi Alur. "Nous avons l'obligation d'alimenter les observatoires

donc nous allons le faire", a déclaré Jean François Buet ce lundi lors d'une conférence de presse.

Avant d'ajouter de manière pragmatique que malgré les divergences, "il n'est pas question de

demander à mes adhérents de se mettre hors-la-loi".

4,6 millions de locations concernées

Cette mesure sur l'encadrement des loyers, la plus polémique de la version finale de la loi Alur, acte

que dans les zones tendues, les loyers ne pourront plus dépasser 20% du loyer médian du quartier. Si

le bailleur souhaite déroger à cette règle, il devra prouver qu'il loue un bien exceptionnel qui mérite un

complément de loyer.

Au total "environ 4,6 millions de locations soit près de 70 % des locations privées pourraient ainsi voir

leur loyer encadré", estime la Fnaim.

Pour que cette mesure soit réellement efficace, elle devra s'appuyer sur des Observatoires locaux des

loyers précis. Or, toutes les agglomérations concernées par l'encadrement des loyers (19 dans un

premier temps, puis 28) n'ont pas encore d'Observatoire satisfaisants, alors même les agents

immobiliers font remonter leurs informations.

Dans l'attente de la décision du Conseil Constituti onnel

Maligne, la Fnaim espère toutefois que la requête des sénateurs et des députés UMP, qui ont saisi le

Conseil constitutionnel à propos de l'encadrement des loyers, aboutira.

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La Fédération se souvient que la Cour européenne des droits de l'homme a déjà condamné ce type

de mesure en Slovaquie et en Norvège. Mais à la différence de la France, les taux de propriétaires y

sont très élevés à respectivement 90.2% et 84% selon les dernières données disponibles d'Eurostat.

Alors que la France compte 63% de propriétaires.

La décision finale du Conseil Constitutionnel devrait entre rendue d'ici 2 ou 3 semaines.

Source : LaTribune.fr

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Immobilier: les disparités de prix entre régions

s'accentuent Le 5/3/2014

Avec la crise, les disparités géographiques se sont accrues l'an dernier et cette tendance devrait

s'accentuer, selon le Crédit foncier. Cette année, les prix des logements anciens devraient continuer à

reculer, mais les écarts entre les biens de qualité bien placés et les autres devraient là aussi

s'accroître.

Alors que les prix de la pierre baissent timidement, les fortes disparités de prix entre régions se sont

accrues l'an dernier, constate la dernière étude du Crédit foncier. Ainsi, pour devenir propriétaire d'un

T4 de 75 à 85 m2, une famille devra débourser 729.000 euros à Paris mais 220.000 euros à Lyon,

Marseille, Bordeaux et Montpellier, 199.000 euros à Toulouse, 169.000 euros à Nantes, 140;000

euros à Clermont-Ferrand et 109.000 euros au Mans. «L'hétérogénéité du marché immobilier devrait

s'accentuer en 2014». prévoit Bruno Deletré, directeur général du Crédit foncier, filiale du groupe

bancaire BPCE.

Les écarts de prix entre les biens de qualité, situés dans les centres-villes et ceux situés en zone

rurale ou de moindre qualité devraient aussi continuer à s'accroître. Comme l'ensemble des agents

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immobiliers, le Crédit foncier table sur une nouvelle baisse de 1,7% des prix des logements anciens

cette année: recul de 1,8% en Ile-de-France et de 2,2% en province avec de fortes disparités

géographiques. Dans le même temps, les taux des crédits immobiliers devraient légèrement monter et

atteindre 3,5% en moyenne à la fin de l'année.

Les prix des logements neufs devraient continuer à résister

En 2013, la baisse des prix a été plus modeste que prévu (-1,5% à Paris, -1,3% en province). «Cela

est dû au fait que seuls les biens présentant un bon rapport qualité/prix dans les zones tendues se

vendent, sans forte baisse des prix, et alimentent donc les statistiques immobilières», explique Bruno

Deletré. En revanche, les logements de qualité médiocre ou mal situés ont du mal à partir, car les

vendeurs peinent encore à revoir leurs prétentions à la baisse.

A contrario, les prix des logements neufs devraient continuer à résister (en 2013, +0,9% pour les

appartements ; +4,7% pour les maisons). «Le maintien de coûts significatifs de construction et du

foncier alimente des prix dans le neuf à des niveaux élevés, alors que le volume de construction est

au plus bas», justifie Bruno Deletré. Le Crédit foncier n'anticipe pas d'éclaircie du côté de la

construction cette année: 334.000 logements devraient être construits, soit presque autant qu'en 2013

(332.000). Par ailleurs, la construction de maisons, en chute libre l'an dernier (-19%), pourrait avoir

atteint un point bas.

Source : LeFigaro.fr

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Quelles aides pour rénover ? Le 7/3/2014

Un éventail de dispositifs incite les particuliers à financer des travaux de rénovation de leur

résidence principale comme de leurs biens locatifs. Mais en bénéficier n'est pas si simple. Plan

du labyrinthe des aides.

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Pour rénover son logement sans trop dépenser, les particuliers bénéficient d'une large palette d'aides

sous forme de prêts, primes et avantages fiscaux divers. Ces coups de main financiers sont, pour la

plupart, à solliciter avant le début des travaux. Mais, pour qui a tenté un jour de décrocher un de ces

dispositifs, la mise en oeuvre n'est pas une sinécure. Un récent rapport (*) du think tank la Fabrique

écologique pointe du doigt « l'instabilité et l'hétérogénéité des critères techniques et/ou sociaux

d'éligibilité aux multiples formes de soutien public, parapublic ou local ».

Solliciter auprès de sa banque lors d'un achat immobilier à crédit un éco-prêt à taux zéro est un

exemple de la complexité de la démarche. Dans le maquis des aides à la rénovation, les banques en

général maîtrisent peu le dispositif. Il faut aussi courir après les devis des entrepreneurs aguerris à

leur rédaction. Ce qui alourdit encore un peu plus la démarche d'obtention du prêt immobilier. Seuls

22.871 éco-prêts ont d'ailleurs été distribués en 2013. Pourtant, les besoins sont loin d'être anodins et

les économies à la clef, importantes. Comment peut-on financer ses travaux de réhabilitation en

2014 ? Tour d'horizon des principaux dispositifs.

Les aides pour tous…

Le crédit d'impôt développement durable (CIDD)

Le CIDD est accessible sans condition de ressources par les propriétaires et les locataires. Ce

dispositif fiscal permet de diminuer son impôt sur le revenu d'une partie des dépenses d'équipement. Il

s'agit des travaux d'amélioration énergétique réalisés dans son habitation principale, appartement ou

maison, achevée depuis plus de deux ans.

Depuis le 1er janvier, pour en bénéficier, les contribuables doivent réaliser un « bouquet de travaux »,

soit au moins deux types de travaux, parmi six catégories listées par la loi (isolation de murs, de

toitures, fenêtres ou portes-fenêtres…). Seuls les ménages modestes y ont droit pour une seule

opération.

La réduction d'impôt est égale à 25 % du montant des dépenses, si les travaux sont réalisés en

bouquet, quels que soient les revenus des ménages ou de 15 %, pour une seule catégorie de travaux.

Les propriétaires-bailleurs n'ont pas droit au CIDD. A partir du 1er janvier 2015, le professionnel qui

effectue les travaux devra être qualifié RGE (reconnu garant de l'environnement).

Le montant des dépenses est plafonné à 8.000 euros (personne seule) et 16.000 euros (couple

soumis à une imposition commune), majoré de 400 euros par personne à charge. Le CIDD est

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cumulable, sous conditions, avec l'éco-prêt à taux zéro, avec les aides de l'Agence nationale de

l'habitat (Anah) et celles des collectivités territoriales.

Pour obtenir le CIDD, il faut remplir la ligne dédiée au crédit d'impôt sur sa déclaration de revenus et

conserver la facture de l'entreprise. Celle-ci doit faire ressortir précisément les caractéristiques

techniques des matériaux ou équipements.

L'éco-prêt à taux zéro (PTZ)

C'est un prêt à 0 % attribué par les banques aux propriétaires sans condition de ressources. Ce prêt a

été prolongé jusqu'au 31 décembre 2015. Les montants accordés varient de 10.000 à 30.000 euros,

remboursables entre 10 et 15 ans. Les propriétaires doivent engager au moins deux travaux de

rénovation listés par la loi ou atteindre un niveau de « performance énergétique global » minimal dans

un logement. Attention, les exigences en matière de bouquet de travaux ne sont pas les mêmes que

pour le CIDD.

L'habitation doit avoir été construite avant le 1er janvier 1990. Elle doit être occupée à titre principal par

le propriétaire ou son locataire. A partir du 1er juillet 2014, les travaux doivent être effectués par un

professionnel RGE. Le cumul avec d'autres aides (CIDD, prêt complémentaire de développement

durable…) est possible pour les mêmes travaux. Depuis le 1er janvier, l'éco-PTZ est accessible aux

copropriétés qui réalisent des travaux d'économie d'énergie.

… et celles sous condition de ressources

Les aides de l'Agence nationale de l'habitat (Anah)

L'Anah accorde plusieurs types d'aides aux propriétaires occupants et bailleurs, sous condition de

ressources (pas plus de 26.708 euros pour un couple en province, 35.227 euros en Ile-de-France…).

Il faut être propriétaire d'un logement à titre de résidence principale depuis plus de quinze ans. En

fonction de ses revenus, de la nature des travaux, de son statut de propriétaire occupant ou bailleur,

ce coup de pouce correspond à 25 %, 35 % ou 50 % du montant hors taxes des travaux. S'y ajoute

l'aide de solidarité écologique (ASE), soit une prime de 3.000 euros au maximum, sous condition de

ressources, si le gain énergétique réalisé après travaux est de 25 % au moins.

La prime à la rénovation énergétique

Une prime rénovation énergétique de 1.350 euros aide les propriétaires occupants aux ressources

moyennes. Elle peut être demandée jusqu'au 31 décembre 2015. Le plafond est fixé à 25.000 euros

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de revenu fiscal de référence (n-2, soit 2012 pour une déclaration en 2014) pour une personne seule

et 35.000 euros pour un couple, avec un supplément de 7.500 euros par enfant. Cumulable avec le

CIDD, l'éco-PTZ, la prime est destinée à financer un bouquet de travaux (au moins deux types) de

rénovation (isolation de la toiture, de fenêtres ou portes-fenêtres…). L'ensemble des travaux doit avoir

fait l'objet de factures postérieures au 31 mai 2013. Le logement, sa résidence principale, doit être

achevé depuis plus de deux ans.

Pour vérifier l'éligibilité de sa demande, le propriétaire peut consulter le simulateur mis en ligne sur

www.renovation-info-service.gouv.fr/simulation. Le formulaire de demande de prime est

téléchargeable sur le site de l'Agence de services et de paiement www.asp.renovation-info-

service.gouv.fr.

Source : LesEchos.fr

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Crédit immobilier : portrait de la femme qui

emprunte Le 8/3/2014

35% des femmes ont un crédit immobilier, contre 28% des hommes, selon une étude Bourse des

Crédits. L'emprunteuse française aurait entre 30 et 39 ans, de bons revenus, vivrait en couple avec au

moins un enfant à charge.

53% des femmes possèdent un bien immobilier en propre, c'est à dire exclusivement à elle, selon une

étude EuropeanPWN-Paris. Une étude de la Bourse des Crédits** énonce les caractéristiques de la

femme qui emprunte et ajoute que 35% des femmes interrogées ont un crédit immobilier, contre 28%

des hommes. Portrait.

• Elle a entre 30 et 39 ans

La trentaine semble être la période propice pour emprunter. 41% des femmes qui souscrivent un

crédit immobilier ont entre 30 et 39 ans. Les 40-49 ans sont 25% à emprunter et les plus jeunes, entre

20 et 29 ans, sont 21%. Les plus de 60 ans eux ne sont que 2% à le faire.

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• En CDI et avec des revenus confortables

Les femmes mettent leur situation professionnelle au coeur de leur décision. Un emploi stable et

durable est essentiel puisque 90% des femmes ayant un crédit immobilier sont en CDI. Toutefois,

leurs revenus ne sont pas forcément élevés. 43% d'entre-elles ont un salaire compris entre 1700 et

2500 euros par mois. Et elles sont 29% à avoir un revenu inférieur à 1700 euros par mois. Seul 7%

ont un revenu supérieur à 4000 euros par mois. Selon le tableau 2014 de l'économie française dressé

par l'INSEE, les inégalités de salaires perdurent puisque les femmes gagnent toujours moins de 20%

que les hommes.

• Elle est majoritairement en couple

Les femmes souscrivant un crédit sont majoritairement en couple (51%), et 21% d'entre-elles sont en

concubinage. Ces femmes se déclarent en couple et font une demande pour un bien en commun.

Seuls 28% des emprunteuses sont célibataires, divorcées ou veuves, et font appel au crédit pour un

bien propre.

• Elle a au moins un enfant à charge

La situation familiale est un autre point important dans la prise de décision de ces femmes. 55% des

emprunteuses ont au moins un enfant à charge. 42% d'entres-elles ont un ou deux enfants et 13% ont

trois enfants et plus. Selon une étude du conseil économique, social et environnemental (CESE),

l'interruption de carrière entraînerait une baisse de salaire moyenne de 10% une fois le travail repris,

et donc une baisse de moyen pour emprunter.

• Le montant moyen demandé est de 240.000 euros

La hauteur du crédit souscrit dépend de l'âge et du salaire de l'emprunteuse. Si le montant moyen

demandé est de 240.000 euros, les 30-39 ans sont celles qui veulent emprunter le plus, avec un

projet de financement de 260.000 euros et un salaire mensuel moyen de 2230 euros par mois. Le plus

faible montant demandé revient au plus de 60 ans, avec un projet de financement de 185.000 euros et

un salaire mensuel moyen de 2035 euros par mois. Les plus jeunes eux, entre 20 et 29 ans, ont un

projet de financement de 215.000 euros même si leur revenu moyen mensuel est le plus faible des

différentes catégories d'âges (1825€/mois).

*Etude «Femmes et argent, entre maîtrise et complexité» réalisée par EuropeanPWN-Paris en

novembre 2013 sur 3500 femmes réparties dans 17 pays.

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**Infographie «Les femmes et le crédit immobilier» réalisée par Bourse des Crédits et l'étude «Les

Français et le regroupement des crédits» par l'Observatoire Bourse des Crédits.

Source : LeFigaro.fr

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A propos de Kylia KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier

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