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Etude sur les rémunérations individuelles

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Page 1: Etude sur les rémunérations individuelles

© Septembre 2015 Deloitte Conseil - Tous droits réservés - Member of Deloitte Touche Tohmatsu Limited

L’étude de rémunération 2015 de Deloitte repose sur un panel de plus de 370 entreprises et plus de 825 000 données individuelles de salaire au sein des principaux secteurs d’activité : Distribution, Grande Consommation, Assurance, Finance, Loisirs, Industrie de la santé, Industrie de transformation, High-Tech, Energie et Services.

Stabilité des augmentations malgré des prévisions pessimistes en début d’année ! Les augmentations en 2015 ont été en médiane de 2,6% (quelque soit la population), ce qui est similaire à 2014 mais supérieur au budget envisagé par les entreprises en début d’année (1.8%). Bien que les niveaux d’augmentation soient similaires à 2014, nous notons cette année une moindre sélectivité dans la distribution des augmentations :

Légère hausse du nombre de personnes n’ayant bénéficié d’aucune augmentation de salaire (8% pour les cadres vs 5% en 2014),

Hausse du nombre de personnes ayant bénéficié de l’augmentation médiane (45% contre 40% en 2014),

Stabilité dans les fortes augmentations (4% des cadres ont touché une augmentation supérieure à 8%).

Prévisions d’augmentation à nouveau extrêmement prudentes … Le niveau d’inflation (prévision à 0.6% pour 2015) conduit les entreprises à revoir leurs pratiques d’augmentation. Les augmentations générales dont l’objet principal est le maintien du pouvoir d’achat sont fortement impactées par cette faible inflation. Près de sept entreprises sur dix déclarent vouloir n’appliquer que des augmentations individuelles pour leur population Cadre. Pour les non cadres, ils seront un sur deux à utiliser un mix d’augmentations individuelles et générales. A noter que les budgets prévisionnels d’augmentation restent historiquement bas.

Part variable individuelle Neuf entreprises sur dix ont distribué cette année de la rémunération variable individuelle aux cadres et près de 72% d’entre eux en ont bénéficié. Pour cette population, le bonus représente de 5 à 25% du package de rémunération totale. Nous notons une légère augmentation de la part variable (+8% vs 2014) pour les populations cadres supérieurs. De plus le pay-out (rapport entre le bonus versé et le bonus cible) est cette année de 88% soit en légère progression par rapport à 2014.

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er Quartile Médiane 3

ème Quartile

Non-cadres 430 € 918 € 1 836 €

Cadres 1 544 € 2 808 € 5 092 €

Cadres supérieurs 6 394 € 11 533 € 18 378 €

Les systèmes de part variable individuelle pour les non-cadres restent peu répandus (à l’exception des forces de vente) et le montant versé en 2015 pour les éligibles représente de 2 à 4% du salaire de base.

Epargne salariale Si l’épargne salariale (intéressement et participation) diminue à nouveau cette année par rapport à 2014 (3 à 5%), nous constatons néanmoins une hausse des montants les plus faibles de l’ordre de 6 à 12%.

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er Quartile Médiane 3

ème Quartile

Non-cadres 929 € 1 871 € 3 882 €

Cadres 1 402 € 2 835 € 5 115 €

Cadres supérieurs 2 195 € 4 435 € 8 037 €

Les nouvelles régions ? Comme en 2014, l’écart de rémunération entre l’Ile-de-France et les régions se situe entre 5% et 6% selon les niveaux de responsabilité (IdF +2% ; régions -3%), conséquence principalement d’une différence de coût de vie. Nous constatons des écarts de rémunération entre nouvelles régions légèrement plus marqués pour les non cadres (entre -3% et 3%) que pour les cadres tant en salaire de base qu’en rémunération totale. Comme en 2014, nous mesurons un écart de rémunération de l’ordre de 10 points entre les grandes entreprises (plus de 1 Milliard d’euros de CA) et les PME (moins de 50 millions d’euros de CA) en salaire de base. En prenant en compte l’impact des régions, cet écart est alors de 18 points entre les grandes entreprises parisiennes et les PME régionales.

Etude sur les rémunérations individuelles Synthèse des résultats 2015