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Femmes et RPS dans l’armée française
Marion DANVIN – Alison FERRON – Quentin ROUSSY – Benoît CORMIER
Un environnement à part
Entre rites et traditions : l’homme omniprésent
Une tradition exclusivement masculine : image du guerrier
« La réunion des hommes que solidarise l’exclusion des femmes » (Rauch)
Intolérance qui s’exprime par des comportements et des propos déplacés : « les grosses », « les gorettes »
Légitimité des femmes loin d’être acquise
Faiblesses de l’organisation
Le cas du harcèlement moral
« Le harcèlement moral au travail se définit comme toute conduite abusive (geste, parole, comportement, attitude…) qui porte atteinte par sa répétition ou sa systématisation à la dignité ou à l’intégrité psychique ou physique d’une personne, mettant en péril l’emploi de celle-ci ou dégradant le climat de travail ». Marie France Hirigoyen
Exemple : Alice 18 ans
KARASEK & SIEGRIST
KARASEK : 3 dimensions
La demande psychologique
La latitude décisionnelle
Le soutien social au travail
SIEGRIST : modèle centré sur l’équilibre entre niveau d’efforts investis dans le travail et les récompenses reçues.
Une protection minimale
Des ordres sans appel
Pas de « bureau des ressources humaines »
Droit de grève et syndicalisme « incompatible avec l’exercice du métier de soldat »
A qui se plaindre ?
Processus individuel de défense
Mise en place de stratégies afin de parer aux harcèlements
« Syndrome général d’adaptation », Hans Selye
Trois phases: Réaction d’alarme Phase de résistance Phase d’épuisement
Une prise de conscience gouvernementale tardive
Premières plaintes officielles pour harcèlement moral dans l’armée française en 2012
Invalidation du projet de loi par le Conseil Constitutionnel (mai 2012)
Mise en place d’un plan d’action par le ministère de la Défense (avril 2014) : outil efficace et suffisant ?