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Donnez-leur l’envie de bouger en 2015 ! MAG Références vous offre l’occasion de vous adresser directement à tous les Talents. 2 x 6/12 13/12 20/12 27/12 20/12 1 x 1 PAGE AVEC DATES DE DÉCEMBRE AU CHOIX ½ page d’annonce ½ page publi-reportage : 10 questions vous sont posées concernant votre vision et vos ambitions pour 2015 1 Le salon Jobs 2014 qui se déroulera ce mardi 21 octobre à l’Axisparc de Louvain-la-Neuve mettra l’accent sur les sciences du vivant. De quoi y justifier la présence du géant Baxter, qui compte recruter dans les prochains mois plus d’une centaine de personnes pour son site de Lessines. M ichaël Dubois est le direc- teur des ressources hu- maines du site de Baxter à Lessines, qui emploie quelque 1 850 personnes dans trois divisions : BioScience et Medical Pro- ducts dédiées à la production, en sus d’un centre de distribution. Quelles sont les raisons de votre présence au Salon Jobs 2014 ? D’ici la fin de l’année, nous devrions avoir finalisé le recrutement d’une centaine de collaborateurs et nous allons vraisemblablement en recru- ter le même nombre l’an prochain. Nous sommes donc très actifs sur le marché de l’emploi et, vu les profils qualifiés que nous recherchons en priorité, le bassin du Brabant wallon nous semble très porteur. Il est tiré vers le haut par la présence de l’UCL, notamment. Qu’est-ce qui justifie ces recrutements ? Le site de Lessines a bénéficié d’in- vestissements très importants (plu- sieurs dizaines de millions d’euros) de la part de Baxter, de sorte que la Bel- gique est aujourd’hui avec Singapour le seul pays en dehors des États-Unis dans lequel deux gammes de produits- clés sont produites. La division Me- dical Products est spécialisée dans la production de poches de perfusion et de solutions de nutrition, notamment. Notre division BioScience est une plateforme mondiale de préparation et de purification de concentrés d’immu- noglobulines destinées au traitement de déficits immunitaires, entre autres. Ce sont donc ces investissements et la croissance de nos activités qui jus- tifient ces recrutements. Quels sont les profils recherchés ? Nous nous focalisons essentielle- ment sur des compétences liées à la production, sachant que le secteur pharmaceutique est soumis à des exi- gences particulièrement élevées. Nous recrutons dès lors des bacheliers, des titulaires de master et des ingénieurs dans le domaine de la chimie, de la biochimie ou autres sciences liées à notre métier, mais aussi des profils techniques comme des électroméca- niciens, des automaticiens, des techni- ciens de production. Les jeunes diplômés reçoivent-ils leur chance ou privilégiez-vous des profils expérimentés ? Nous avons la chance de recru- ter massivement et rapidement, en essayant de construire un « mix » de compétences émanant à la fois de juniors et de professionnels ex- périmentés. Je ne vous cache pas qu’il s’agit d’un véritable défi : il ne suffit pas en effet d’attirer et de recruter, mais aussi de veiller à la bonne intégration de ces dizaines de nouveaux collaborateurs. Le site de Lessines est relativement excentré, l’université la plus proche étant celle de Gand. Est-ce un inconvénient ? À l’échelle de l’Europe ou du pays, cet inconvénient est très, très relatif. Mais il est vrai que nous ne sommes pas situés au cœur d’un bassin aussi porteur que celui du Brabant wallon, ce qui nous oblige à venir y rencon- trer les candidats. Mais avouons tout de même qu’il est plus facile de recru- ter quand on s’appelle Baxter et qu’on bénéficie de sa notoriété et de son at- tractivité. Vous recrutez dans le même vivier que d’autres géants de la biopharmacie eux aussi très actifs sur le territoire wallon. N’êtes- vous pas, dès lors, confrontés à une pénurie de certaines compétences ? Pour certains profils, le marché est effectivement très tendu, y compris par exemple quand on recherche des opérateurs, pour la formation desquels nous collaborons d’ailleurs avec le Cefochim à Seneffe. Parfois, on peut même évoquer une véritable pénurie : cela fait six mois que nous recherchons un automaticien ! Il faut donc plus que jamais marteler ce message : les études techniques mènent bel et bien à l’emploi... :: Benoît July Vous êtes demandeur d’emploi ou vous venez de terminer votre doctorat ? Vous recherchez un emploi dans les Sciences du Vivant ? PARTICIPEZ GRATUITEMENT À NOTRE JOB CORNER! Voir en page 5 ACTU Xtratherm va créer une centaine d’emplois à Feluy La société irlandaise Xtratherm va construire à Feluy une unité de pro- duction d’une capacité de 10 mil- lions de m de panneaux d’isolation en polyuréthane à destination des marchés belge, luxembourgeois, hol- landais, allemand et français. L’inves- tissement, de l’ordre de 33 millions d’euros, devrait créer une centaine d’emplois. Il s’agit d’une des plus belles réussites wallonnes de ces dernières an- nées en termes d’investissements étran- gers, se réjouit Pascale Delcominette, la nouvelle administratrice générale de l’Awex. Les premiers contacts noués avec cet investisseur re- montent à 2011 et ont impliqué divers acteurs, en sus de l’Awex, comme la SRIW et l’intercommunale Idea. LinkedIn en tête des médias sociaux au bureau Quatre salariés belges sur dix dé- clarent utiliser les médias sociaux dans le cadre de leur travail, selon un sondage mené par Kluwer For- mations auprès 3 312 professionnels. Pour quelles applications ? Princi- palement à des fins de networking, pour 93 % d’entre eux, mais aussi pour recueillir des informations et res- ter au courant des nouveautés(80 %). Sur le plan du recrutement, les résul- tats sont mitigés : 47 % des profes- sionnels utilisent les médias sociaux pour attirer de nouveaux collabo- rateurs, mais 36 % des spécialistes des RH déclarent ne pas les utiliser. Pour toutes ces activités, la préférence va à LinkedIn (83 % l’utilisent pour le travail). Twitter est loin derrière : à peine 31 % des sondés y recourent. Les réseaux sociaux internes aux entreprises, comme Yammer ou Chat- ter, ne sont utilisés que par 28 % des employés, précise-t-on chez Kluwer Formations. 18.10.14 OSEZ LE TALENT SCIENCES DU VIVANT Baxter compte recruter massivement SALON JOBS 2014 EN BRABANT WALLON 4 500 EMPLOIS À POURVOIR DANS LES SCIENCES DE LA VIE p. 3 OUT OF THE BOX « Le monde a besoin de pionniers » p. 4 Le site de Lessines a bénéficié d’investissements de plusieurs dizaines de millions d’euros de la part de Baxter. SPEED DATING Fabien Pinckaers, CEO d’Odoo p. 2 M PARTICIPEZ GRATUITEMENT À NOTRE JOB CORNER! OSEZ LE TALENT Baxter compte recruter massivement 5 413635 004681 42 SAMEDI ET DIMANCHE 18 et 19 octobre 2014 / Edition Namur/Luxembourg/ Quotidien / N243 / 2,00 € (G.-D. L. : 2,10 €) / 02 225 55 55 LES LIVRES A la recherche de la littérature typiquement belge P. 33 À 35 ANDERLECHT Praet : « Ma vie ne se limitera jamais au ballon rond » P. 45 RENCONTRE Carla Bruni : « La culture, c’est le pur establishment » P. 32 & 37 GRAND ENTRETIEN Bertrand Piccard : « La nature survivra toujours à l’homme » P. 27 À 29 FÉDÉRAL Francken, la polémique qui n’en finit pas P. 4 & 5 MATALI CRASSET TÉLÉVISION & LOTERIE 40 À 42 DÉTENTE 43 NÉCROLOGIE 51 I l n’y a pas de honte à avoir peur. Nul doute qu’une maladie mortelle transmise par un virus invisible à l’œil et contre laquelle n’existent aucun médicament ni aucun vaccin efficace ne nous inspire, à un moment ou l’autre, des questions et un vertige. Mais on peut avoir honte de n’être ému qu’aujourd’hui. Parce que des milliers d’humains, de vieillards, d’enfants, de pères et de mères sont déjà morts à six heures de vol de chez nous. Sans toucher grand monde. Parce qu’ils sont loin. Parce qu’ils ne nous ressemblent pas. Honte sur nous ! Des centaines – bientôt des mil- liers – de soignants, par devoir, conviction et humanité, ont pris le risque d’aller se battre dans la gueule ouverte du monstre, là où le virus tue 70 % et parfois 90 % des patients atteints. Depuis des semaines, ils appellent au se- cours, disent qu’ils ont besoin de davantage de lits, de gants, de désinfectant. Les réactions n’ont été que molles et tardives, tou- jours avec deux temps de retard, tandis que le virus prospérait. Aujourd’hui que nous entendons le son du canon, même très faible, nous nous réveillons, nous nous inquiétons, nous interrogeons les autorités sur ce qui pourrait nous toucher. Où étions-nous en mai, quand les morts tombaient déjà par centaines ? Aux élections. Où étions-nous en août, quand les directives étaient établies pour mieux soigner d’éventuels pa- tients en Belgique ? En vacances. Ou plutôt en vacance, entre deux gouvernements, entre deux époques, sans leadership. Certes, l’indifférence n’est pas une faute politique. L’égoïsme non plus. Mais comme notre inquiétude, d’ailleurs largement injustifiée, contraste cruellement avec ce que nous laissons com- mettre là-bas ! Même si nous réagissons maintenant en soute- nant intensivement l’aide appor- tée sur place, ce sera avec retard et après un long silence. Des fautes dont nous sommes coupables moralement. Les scientifiques démontrent clairement que contrôler à l’arri- vée des passagers correctement dépistés au départ ne permettra de détecter aucun autre patient infecté. Que les seules mesures aptes à réduire le risque d’une infection sur notre sol sont l’infor- mation correcte et complète de ceux qui reviennent de ces contrées afin qu’ils appellent la bonne personne à l’aide s’ils ressentent des symptômes. Des mesures de dépistage à l’arrivée sont aujourd’hui instal- lées ici et là pour gérer l’inquié- tude et hypnotiser l’opinion pu- blique, mais ne feront pas reculer le risque d’un iota. Par contre, elles engloutiront des moyens qui manquent cruellement ailleurs. Sachons résister au vertige ! L'ÉDITO FRÉDÉRIC SOUMOIS EBOLA : UN RETARD ET UN SILENCE COUPABLES L e 17 octobre restera comme un jour charnière en Belgique pour la lutte contre Ebola : le pays se dote d’une « madame Ebola ». C’est Erika Vlieghe, une spécialiste du très réputé Institut de médecine tropicale à Anvers. C’est elle qui pilotera la réponse médicale mais aussi les flux d’infos vers les médecins et le public. Ce vendredi, Erika Vlieghe s’est rendue à Zaventem pour écouter les craintes du personnel de l’aéroport. On annonce aussi que dès la semaine prochaine, les échantillons de sang de patients suspects pourront être traités en Belgique et non plus envoyés en Al- lemagne, qui était jusqu’ici la seule apte à les analyser en toute sécurité. Il était temps, alors que, après plu- sieurs fausses alertes, un début de psy- chose rôde autour de la maladie. Et que le flou règne sur de nombreuses questions : ainsi, seuls trois des huit hôpitaux dits « tertiaires » que l’on di- sait prêts à identifier, voire traiter, un patient atteint d’Ebola, auraient mar- qué leur accord pour recevoir un vrai cas. Les autres hôpitaux, pourtant équi- pés d’un infectiologue de référence, de chambres avec sas et d’un labo de haute sécurité L-3 auraient décliné pour l’instant, par manque de moyens ou de formation du personnel. Seuls les hôpitaux universitaires de Louvain (KUL) et d’Anvers, ainsi que l’hôpital Saint-Pierre à Bruxelles sont effective- ment prêts. Il est vrai qu’ils offrent des expertises particulières pour cela. Mais les autres ne devraient-ils pas clairement confirmer qu’ils sont aussi prêts à faire face, le cas échéant ? Et cela même si cette éventualité reste « très faible », puisque les contrôles avant l’embarquement des trois pays à haut risque, Guinée, Liberia et Sierra Leone, ont jusqu’ici endigué les risques. Et que contrôler les mêmes passagers sans symptômes six heures plus tard ne devrait permettre de déce- ler aucun patient infecté. En tout cas, il est clair que c’est le flou qui règne. « Et le flou, sur ce genre de question, ce n’est jamais bon », tranche un observateur avisé. Vendredi soir, un sondage disait que 8 médecins sur 10 se disaient « mal informés sur la maladie ». P. 3Seuls trois hôpitaux belges prêts pour Ebola Infectiologue, chambre avec sas et labo de haute sécurité : huit hôpitaux en disposent en Belgique. Seuls trois sont prêts à accueillir un patient. Face aux appels au secours, les réactions n’ont été que molles et tardives, toujours avec deux temps de retard L a FEB se dit satisfaite des me- sures prises par le gouvernement Michel en faveur des entreprises. Tout en annonçant qu’elle fera dans deux ans le bilan de ces mesures pour juger de leur impact réel sur le handicap salarial. Michèle Sioen, présidente de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), et Pieter Timmermans, son ad- ministrateur délégué, se félicitent du « pari de l’entreprise »posé par le gou- vernement, qu’ils qualifient de« bon dé- part ». Mais tempèrent leur enthou- siasme lorsqu’ils soulignent que ces me- sures « portent les germes de réformes structurelles indispensables pour les en- treprises ». Car si un saut d’index « ne suffira pas », désormais « on ne stigma- tise plus l’entreprise ». P. 6 L’accord gouvernemental est « un bon départ » pour la FEB VOTRE ARGENT La véritable histoire du photovoltaïque wallon P. 22 & 23 TÉMOIGNAGES Avec les Kurdes qui résistent à Kobané P. 12 & 30 VOTRE ARGENT Ouvert aussi le 1er novembre 10h à 19h -20% de mi-saison Pas besoin. 7 7 OSEZ LE TALENT N° 33 I 18.10.14 SPEED DATING Fabien Pinckaers, CEO D’ODOO Olivier Legrain, CEO D’IBA SUPPLÉMENT GRATUIT DU JOURNAL L'INDUSTRIE DE LA PHARMA ET DE LA CHIMIE VA RECRUTER MASSIVEMENT EN WALLONIE : 4 500 POSTES À POURVOIR DANS LES DIX ANS À VENIR. UNE CENTAINE DE FONCTIONS SONT OUVERTES DÈS MAINTENANT CHEZ BAXTER À LESSINES. Recrutement Focus sur le salon Jobs 2014 à Louvain-la-Neuve Enquête Un salarié sur quatre cherche un nouvel emploi, selon Acerta Out of the Box Bertrand Piccard : « Le monde a besoin de pionniers » 4 500 EMPLOIS DANS LES SCIENCES DE LA VIE OSEZ LE TALENT Recrutement Enquête Out of the Box 4 500 EMPLOIS DANS LES SCIENCES DE LA VIE 8 500

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6/12 13/12 20/12 27/12 20/12

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1 PAGE AVEC

DATES DE DÉCEMBRE AU CHOIX

½ page d’annonce

½ pagepubli-reportage :10 questionsvous sont poséesconcernant votrevision et vosambitions pour 2015

vous sont poséesconcernant votre

1

Le salon Jobs 2014 qui se

déroulera ce mardi 21 octobre à

l’Axisparc de Louvain-la-Neuve

mettra l’accent sur les sciences

du vivant. De quoi y justifier

la présence du géant Baxter,

qui compte recruter dans les

prochains mois plus d’une

centaine de personnes pour son

site de Lessines.

M ichaël Dubois est le direc-

teur des ressources hu-

maines du site de Baxter

à Lessines, qui emploie

quelque 1 850 personnes dans trois

divisions : BioScience et Medical Pro-

ducts dédiées à la production, en sus

d’un centre de distribution.Quelles sont les raisons de votre

présence au Salon Jobs 2014 ?

D’ici la fin de l’année, nous devrions

avoir finalisé le recrutement d’une

centaine de collaborateurs et nous

allons vraisemblablement en recru-

ter le même nombre l’an prochain.

Nous sommes donc très actifs sur le

marché de l’emploi et, vu les profils

qualifiés que nous recherchons en

priorité, le bassin du Brabant wallon

nous semble très porteur. Il est tiré

vers le haut par la présence de l’UCL,

notamment.Qu’est-ce qui justifie ces

recrutements ?Le site de Lessines a bénéficié d’in-

vestissements très importants (plu-

sieurs dizaines de millions d’euros) de

la part de Baxter, de sorte que la Bel-

gique est aujourd’hui avec Singapour

le seul pays en dehors des États-Unis

dans lequel deux gammes de produits-

clés sont produites. La division Me-

dical Products est spécialisée dans la

production de poches de perfusion et

de solutions de nutrition, notamment.

Notre division BioScience est une

plateforme mondiale de préparation et

de purification de concentrés d’immu-

noglobulines destinées au traitement

de déficits immunitaires, entre autres.

Ce sont donc ces investissements

et la croissance de nos activités qui jus-

tifient ces recrutements.Quels sont les profils recherchés ?

Nous nous focalisons essentielle-

ment sur des compétences liées à la

production, sachant que le secteur

pharmaceutique est soumis à des exi-

gences particulièrement élevées. Nous

recrutons dès lors des bacheliers, des

titulaires de master et des ingénieurs

dans le domaine de la chimie, de la

biochimie ou autres sciences liées à

notre métier, mais aussi des profils

techniques comme des électroméca-

niciens, des automaticiens, des techni-

ciens de production.Les jeunes diplômés reçoivent-ils

leur chance ou privilégiez-vous

des profils expérimentés ?

Nous avons la chance de recru-

ter massivement et rapidement, en

essayant de construire un « mix »

de compétences émanant à la fois

de juniors et de professionnels ex-

périmentés. Je ne vous cache pas

qu’il s’agit d’un véritable défi : il

ne suffit pas en effet d’attirer et de

recruter, mais aussi de veiller à la

bonne intégration de ces dizaines de

nouveaux collaborateurs.Le site de Lessines est

relativement excentré, l’université

la plus proche étant celle de Gand.

Est-ce un inconvénient ?À l’échelle de l’Europe ou du pays,

cet inconvénient est très, très relatif.

Mais il est vrai que nous ne sommes

pas situés au cœur d’un bassin aussi

porteur que celui du Brabant wallon,

ce qui nous oblige à venir y rencon-

trer les candidats. Mais avouons tout

de même qu’il est plus facile de recru-

ter quand on s’appelle Baxter et qu’on

bénéficie de sa notoriété et de son at-

tractivité.Vous recrutez dans le même

vivier que d’autres géants de la

biopharmacie eux aussi très actifs

sur le territoire wallon. N’êtes-

vous pas, dès lors, confrontés

à une pénurie de certaines

compétences ?Pour certains profils, le marché est

effectivement très tendu, y compris

par exemple quand on recherche

des opérateurs, pour la formation

desquels nous collaborons d’ailleurs

avec le Cefochim à Seneffe. Parfois,

on peut même évoquer une véritable

pénurie : cela fait six mois que nous

recherchons un automaticien ! Il

faut donc plus que jamais marteler

ce message : les études techniques

mènent bel et bien à l’emploi...

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ACTU Xtratherm va créer

une centaine d’emplois

à FeluyLa société irlandaise Xtratherm va

construire à Feluy une unité de pro-

duction d’une capacité de 10  mil-

lions de m2 de panneaux d’isolation

en polyuréthane à destination des

marchés belge, luxembourgeois, hol-

landais, allemand et français. L’inves-

tissement, de l’ordre de 33  millions

d’euros, devrait créer une centaine

d’emplois. Il s’agit d’une des plus belles

réussites wallonnes de ces dernières an-

nées en termes d’investissements étran-

gers, se réjouit Pascale Delcominette,

la nouvelle administratrice générale

de l’Awex. Les premiers contacts

noués avec cet investisseur re-

montent à 2011 et ont impliqué divers

acteurs, en sus de l’Awex, comme la

SRIW et l’intercommunale Idea.LinkedIn en tête

des médias sociaux au bureau

Quatre salariés belges sur dix dé-

clarent utiliser les médias sociaux

dans le cadre de leur travail, selon

un sondage mené par Kluwer For-

mations auprès 3 312 professionnels.

Pour quelles applications ? Princi-

palement à des fins de networking,

pour 93 % d’entre eux, mais aussi

pour recueillir des informations et res-

ter au courant des nouveautés (80 %).

Sur le plan du recrutement, les résul-

tats sont mitigés : 47 % des profes-

sionnels utilisent les médias sociaux

pour attirer de nouveaux collabo-

rateurs, mais 36 % des spécialistes

des RH déclarent ne pas les utiliser.

Pour toutes ces activités, la préférence

va à LinkedIn (83 % l’utilisent pour

le travail). Twitter est loin derrière :

à peine 31 % des sondés y recourent.

Les réseaux sociaux internes aux

entreprises, comme Yammer ou Chat-

ter, ne sont utilisés que par 28 % des

employés, précise-t-on chez Kluwer

Formations.

18.10.14

OSEZ LE TALENT

SCIENCES DU VIVANTBaxter compte recruter

massivement

SALON JOBS 2014 EN BRABANT WALLON 4 500 EMPLOIS À POURVOIR DANS LES SCIENCES DE LA VIE p. 3

OUT OF THE BOX « Le monde a besoin de pionniers »p. 4

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Le site de Lessines a bénéficié d’investissements de plusieurs dizaines

de millions d’euros de la part de Baxter.

SPEED DATING Fabien Pinckaers, CEO d’Odoop. 2

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Le salon Jobs 2014 qui se

déroulera ce mardi 21 octobre à

l’Axisparc de Louvain-la-Neuve

mettra l’accent sur les sciences

du vivant. De quoi y justifier

la présence du géant Baxter,

qui compte recruter dans les

prochains mois plus d’une

centaine de personnes pour son

site de Lessines.

Michaël Dubois est le direc-

teur des ressources hu-

maines du site de Baxter

à Lessines, qui emploie

quelque 1 850 personnes dans trois

divisions : BioScience et Medical Pro-

ducts dédiées à la production, en sus

d’un centre de distribution.

Quelles sont les raisons de votre

présence au Salon Jobs 2014 ?

D’ici la fin de l’année, nous devrions

avoir finalisé le recrutement d’une

centaine de collaborateurs et nous

allons vraisemblablement en recru-

ter le même nombre l’an prochain.

Nous sommes donc très actifs sur le

marché de l’emploi et, vu les profils

qualifiés que nous recherchons en

priorité, le bassin du Brabant wallon

nous semble très porteur. Il est tiré

vers le haut par la présence de l’UCL,

notamment.

Qu’est-ce qui justifie ces

recrutements ?

Le site de Lessines a bénéficié d’in-

vestissements très importants (plu-

sieurs dizaines de millions d’euros) de

la part de Baxter, de sorte que la Bel-

gique est aujourd’hui avec Singapour

le seul pays en dehors des États-Unis

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clés sont produites. La division Me-

dical Products est spécialisée dans la

production de poches de perfusion et

de solutions de nutrition, notamment.

Notre division BioScience est une

plateforme mondiale de préparation et

de purification de concentrés d’immu-

noglobulines destinées au traitement

de déficits immunitaires, entre autres.

Ce sont donc ces investissements

et la croissance de nos activités qui jus-

tifient ces recrutements.

Quels sont les profils recherchés ?

Nous nous focalisons essentielle-

ment sur des compétences liées à la

production, sachant que le secteur

pharmaceutique est soumis à des exi-

gences particulièrement élevées. Nous

recrutons dès lors des bacheliers, des

titulaires de master et des ingénieurs

dans le domaine de la chimie, de la

biochimie ou autres sciences liées à

notre métier, mais aussi des profils

techniques comme des électroméca-

niciens, des automaticiens, des techni-

ciens de production.

Les jeunes diplômés reçoivent-ils

leur chance ou privilégiez-vous

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Nous avons la chance de recru-

ter massivement et rapidement, en

essayant de construire un « mix »

de compétences émanant à la fois

de juniors et de professionnels ex-

périmentés. Je ne vous cache pas

qu’il s’agit d’un véritable défi : il

ne suffit pas en effet d’attirer et de

recruter, mais aussi de veiller à la

bonne intégration de ces dizaines de

nouveaux collaborateurs.

Le site de Lessines est

relativement excentré, l’université

la plus proche étant celle de Gand.

Est-ce un inconvénient ?

À l’échelle de l’Europe ou du pays,

cet inconvénient est très, très relatif.

Mais il est vrai que nous ne sommes

pas situés au cœur d’un bassin aussi

porteur que celui du Brabant wallon,

ce qui nous oblige à venir y rencon-

trer les candidats. Mais avouons tout

de même qu’il est plus facile de recru-

ter quand on s’appelle Baxter et qu’on

bénéficie de sa notoriété et de son at-

tractivité.

Vous recrutez dans le même

vivier que d’autres géants de la

biopharmacie eux aussi très actifs

sur le territoire wallon. N’êtes-

vous pas, dès lors, confrontés

à une pénurie de certaines

compétences ?

Pour certains profils, le marché est

effectivement très tendu, y compris

par exemple quand on recherche

des opérateurs, pour la formation

desquels nous collaborons d’ailleurs

avec le Cefochim à Seneffe. Parfois,

on peut même évoquer une véritable

pénurie : cela fait six mois que nous

recherchons un automaticien ! Il

faut donc plus que jamais marteler

ce message : les études techniques

mènent bel et bien à l’emploi...

:: Benoît July

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ACTU

Xtratherm va créer

une centaine d’emplois

à FeluyLa société irlandaise Xtratherm va

construire à Feluy une unité de pro-

duction d’une capacité de 10  mil-

lions de m2 de panneaux d’isolation

en polyuréthane à destination des

marchés belge, luxembourgeois, hol-

landais, allemand et français. L’inves-

tissement, de l’ordre de 33  millions

d’euros, devrait créer une centaine

d’emplois. Il s’agit d’une des plus belles

réussites wallonnes de ces dernières an-

nées en termes d’investissements étran-

gers, se réjouit Pascale Delcominette,

la nouvelle administratrice générale

de l’Awex. Les premiers contacts

noués avec cet investisseur re-

montent à 2011 et ont impliqué divers

acteurs, en sus de l’Awex, comme la

SRIW et l’intercommunale Idea.

LinkedIn en tête

des médias sociaux

au bureau

Quatre salariés belges sur dix dé-

clarent utiliser les médias sociaux

dans le cadre de leur travail, selon

un sondage mené par Kluwer For-

mations auprès 3 312 professionnels.

Pour quelles applications ? Princi-

palement à des fins de networking,

pour 93 % d’entre eux, mais aussi

pour recueillir des informations et res-

ter au courant des nouveautés (80 %).

Sur le plan du recrutement, les résul-

tats sont mitigés : 47 % des profes-

sionnels utilisent les médias sociaux

pour attirer de nouveaux collabo-

rateurs, mais 36 % des spécialistes

des RH déclarent ne pas les utiliser.

Pour toutes ces activités, la préférence

va à LinkedIn (83 % l’utilisent pour

le travail). Twitter est loin derrière :

à peine 31 % des sondés y recourent.

Les réseaux sociaux internes aux

entreprises, comme Yammer ou Chat-

ter, ne sont utilisés que par 28 % des

employés, précise-t-on chez Kluwer

Formations.

18.10.14

OSEZ LE TALENT

SCIENCES DU VIVANT

Baxter compte recruter

massivement SALON JOBS 2014 EN BRABANT WALLON 4 500 EMPLOIS À POURVOIR DANS LES SCIENCES DE LA VIE p. 3

OUT OF THE BOX

« Le monde a besoin

de pionniers »

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Le site de Lessines a bénéficié d’investissements de plusieurs dizaines

de millions d’euros de la part de Baxter.

SPEED DATING

Fabien Pinckaers,

CEO d’Odoo

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Le salon Jobs 2014 qui se

déroulera ce mardi 21 octobre à

l’Axisparc de Louvain-la-Neuve

mettra l’accent sur les sciences

du vivant. De quoi y justifier

la présence du géant Baxter,

qui compte recruter dans les

prochains mois plus d’une

centaine de personnes pour son

site de Lessines.

MM ichaël Dubois est le direc

teur des ressources hu

maines du site de Baxter

à Lessines, qui emploie

quelque 1850 personnes dans trois

divisions: BioScience et Medical Pro

ducts dédiées à la production, en sus

d’un centre de distribution.Quelles sont les raisons de votre

présence au Salon Jobs 2014 ?

D’ici la fin de l’année, nous devrions

avoir finalisé le recrutement d’une

centaine de collaborateurs et nous

allons vraisemblablement en recru

ter le même nombre l’an prochain.

Nous sommes donc très actifs sur le

marché de l’emploi et, vu les profils

qualifiés que nous recherchons en

priorité, le bassin du Brabant wallon

nous semble très porteur. Il est tiré

vers le haut par la présence de l’UCL,

notamment.Qu’est-ce qui justifie ces

recrutements ?Le site de Lessines a bénéficié d’in

vestissements très importants (plu

sieurs dizaines de millions d’euros) de

la part de Baxter, de sorte que la Bel

gique est aujourd’hui avec Singapour

le seul pays en dehors des États-Unis

gique est aujourd’hui avec Singapour

le seul pays en dehors des États-Unis

gique est aujourd’hui avec Singapour

dans lequel deux gammes de produits-

clés sont produites. La division Me

dical Products est spécialisée dans la

production de poches de perfusion et

de solutions de nutrition, notamment.

Notre division BioScience est une

plateforme mondiale de préparation et

de purification de concentrés d’immu-

noglobulines destinées au traitement

de déficits immunitaires, entre autres.

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Nous nous focalisons essentielle

ment sur des compétences liées à la

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Xtratherm va créer une centaine d’emplois

à Feluy

une centaine d’emplois

à Feluy

une centaine d’emplois La société irlandaise Xtratherm va

construire à Feluy une unité de pro-

duction d’une capacité de 10  mil-

lions de m2 de panneaux d’isolation

en polyuréthane à destination des

marchés belge, luxembourgeois, hol-

landais, allemand et français. L’inves-

tissement, de l’ordre de 33  millions

d’euros, devrait créer une centaine

d’emplois. Il s’agit d’une des plus belles

réussites wallonnes de ces dernières an-

nées en termes d’investissements étran-

gers, se réjouit Pascale Delcominette,

la nouvelle administratrice générale

de l’Awex. Les premiers contacts

noués avec cet investisseur re-

montent à 2011 et ont impliqué divers

acteurs, en sus de l’Awex, comme la

SRIW et l’intercommunale Idea.LinkedIn en tête

des médias sociaux au bureau

Quatre salariés belges sur dix dé-

clarent utiliser les médias sociaux

dans le cadre de leur travail, selon

un sondage mené par Kluwer For-

mations auprès 3 312 professionnels.

Pour quelles applications ? Princi-

palement à des fins de networking,

pour 93 % d’entre eux, mais aussi

pour recueillir des informations et res-

ter au courant des nouveautés (80 %).

Sur le plan du recrutement, les résul-

tats sont mitigés : 47 % des profes-

sionnels utilisent les médias sociaux

pour attirer de nouveaux collabo-

rateurs, mais 36 % des spécialistes

des RH déclarent ne pas les utiliser.

Pour toutes ces activités, la préférence

va à LinkedIn (83 % l’utilisent pour

le travail). Twitter est loin derrière :

à peine 31 % des sondés y recourent.

Les réseaux sociaux internes aux

entreprises, comme Yammer ou Chat-

ter, ne sont utilisés que par 28 % des

employés, précise-t-on chez Kluwer

Formations.

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LES LIVRESA la recherche de la littératuretypiquementbelgeP. 33 À 35

ANDERLECHTPraet : « Ma viene se limiterajamais au ballonrond » P. 45

RENCONTRECarla Bruni : « La culture, c’est le pur establishment »P. 32 & 37

GRAND ENTRETIENBertrand Piccard :« La nature survivra toujoursà l’homme »P. 27 À 29

FÉDÉRAL

Francken, la polémiquequi n’en finitpas P. 4 & 5

EXCLU

MATALICRASSET

Samedi 18 octobre 2014 #339 Le magazine lifestyle du Soir

Collector design

TÉLÉVISION & LOTERIE 40 À 42DÉTENTE 43NÉCROLOGIE 51

I l n’y a pas de honte à avoir peur.Nul doute qu’une maladie

mortelle transmise par un virusinvisible à l’œil et contre laquellen’existent aucun médicament niaucun vaccin efficace ne nousinspire, à un moment ou l’autre,des questions et un vertige.Mais on peut avoir honte de n’êtreému qu’aujourd’hui. Parce quedes milliers d’humains, devieillards, d’enfants, de pères etde mères sont déjà morts à six

heures de vol de chez nous. Sanstoucher grand monde. Parce qu’ilssont loin. Parce qu’ils ne nousressemblent pas. Honte sur nous !Des centaines – bientôt des mil-liers – de soignants, par devoir,conviction et humanité, ont pris lerisque d’aller se battre dans lagueule ouverte du monstre, là oùle virus tue 70 % et parfois 90 %des patients atteints. Depuis dessemaines, ils appellent au se-cours, disent qu’ils ont besoin dedavantage de lits, de gants, dedésinfectant. Les réactions n’ontété que molles et tardives, tou-jours avec deux temps de retard,tandis que le virus prospérait.Aujourd’hui que nous entendonsle son du canon, même très faible,nous nous réveillons, nous nousinquiétons, nous interrogeons lesautorités sur ce qui pourrait noustoucher. Où étions-nous en mai,quand les morts tombaient déjàpar centaines ? Aux élections. Oùétions-nous en août, quand lesdirectives étaient établies pourmieux soigner d’éventuels pa-

tients en Belgique ? En vacances.Ou plutôt en vacance, entre deuxgouvernements, entre deuxépoques, sans leadership.

Certes, l’indifférence n’est pasune faute politique. L’égoïsmenon plus. Mais comme notreinquiétude, d’ailleurs largementinjustifiée, contraste cruellementavec ce que nous laissons com-mettre là-bas ! Même si nous

réagissons maintenant en soute-nant intensivement l’aide appor-tée sur place, ce sera avec retardet après un long silence.Des fautes dont nous sommescoupables moralement.Les scientifiques démontrentclairement que contrôler à l’arri-vée des passagers correctementdépistés au départ ne permettrade détecter aucun autre patientinfecté. Que les seules mesuresaptes à réduire le risque d’uneinfection sur notre sol sont l’infor-mation correcte et complète deceux qui reviennent de cescontrées afin qu’ils appellent labonne personne à l’aide s’ils

ressentent des symptômes.Des mesures de dépistage àl’arrivée sont aujourd’hui instal-lées ici et là pour gérer l’inquié-tude et hypnotiser l’opinion pu-

blique, mais ne feront pas reculerle risque d’un iota. Par contre,elles engloutiront des moyens quimanquent cruellement ailleurs.Sachons résister au vertige !

L'ÉDITOFRÉDÉRIC SOUMOIS

EBOLA : UN RETARDET UN SILENCE

COUPABLES

L e 17 octobre restera comme unjour charnière en Belgique pourla lutte contre Ebola : le pays se

dote d’une « madame Ebola ». C’estErika Vlieghe, une spécialiste du trèsréputé Institut de médecine tropicale àAnvers. C’est elle qui pilotera laréponse médicale mais aussi les fluxd’infos vers les médecins et le public.Ce vendredi, Erika Vlieghe s’est rendueà Zaventem pour écouter les craintesdu personnel de l’aéroport.

On annonce aussi que dès la semaineprochaine, les échantillons de sang depatients suspects pourront être traités

en Belgique et non plus envoyés en Al-lemagne, qui était jusqu’ici la seuleapte à les analyser en toute sécurité.

Il était temps, alors que, après plu-sieurs fausses alertes, un début de psy-chose rôde autour de la maladie. Etque le flou règne sur de nombreusesquestions : ainsi, seuls trois des huithôpitaux dits « tertiaires » que l’on di-sait prêts à identifier, voire traiter, unpatient atteint d’Ebola, auraient mar-qué leur accord pour recevoir un vraicas.

Les autres hôpitaux, pourtant équi-pés d’un infectiologue de référence, de

chambres avec sas et d’un labo dehaute sécurité L-3 auraient déclinépour l’instant, par manque de moyensou de formation du personnel. Seulsles hôpitaux universitaires de Louvain(KUL) et d’Anvers, ainsi que l’hôpitalSaint-Pierre à Bruxelles sont effective-ment prêts. Il est vrai qu’ils offrent desexpertises particulières pour cela.

Mais les autres ne devraient-ils pasclairement confirmer qu’ils sont aussiprêts à faire face, le cas échéant ? Etcela même si cette éventualité reste« très faible », puisque les contrôlesavant l’embarquement des trois pays à

haut risque, Guinée, Liberia et SierraLeone, ont jusqu’ici endigué lesrisques. Et que contrôler les mêmespassagers sans symptômes six heuresplus tard ne devrait permettre de déce-ler aucun patient infecté.

En tout cas, il est clair que c’est leflou qui règne. « Et le flou, sur ce genrede question, ce n’est jamais bon »,tranche un observateur avisé. Vendredisoir, un sondage disait que 8 médecinssur 10 se disaient « mal informés sur lamaladie ». ■

P. 3 NOTRE DOSSIER

Seuls trois hôpitauxbelges prêts pour EbolaInfectiologue, chambre avec sas et labo de haute sécurité : huit hôpitauxen disposent en Belgique. Seuls trois sont prêts à accueillir un patient.

Face aux appels au secours,les réactions n’ont été quemolles et tardives, toujoursavec deux temps de retard

L a FEB se dit satisfaite des me-sures prises par le gouvernementMichel en faveur des entreprises.

Tout en annonçant qu’elle fera dansdeux ans le bilan de ces mesures pourjuger de leur impact réel sur le handicapsalarial. Michèle Sioen, présidente de laFédération des entreprises de Belgique(FEB), et Pieter Timmermans, son ad-ministrateur délégué, se félicitent du« pari de l’entreprise » posé par le gou-vernement, qu’ils qualifient de « bon dé-part ». Mais tempèrent leur enthou-siasme lorsqu’ils soulignent que ces me-sures « portent les germes de réformesstructurelles indispensables pour les en-treprises ». Car si un saut d’index « nesuffira pas », désormais « on ne stigma-tise plus l’entreprise ». ■

P. 6 NOTRE ENTRETIEN

L’accordgouvernementalest « un bondépart »pour la FEB

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