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LE JOURNAL DE ROSA, PABLO, VICTOR ET LES AUTRES TRIMESTRIEL GRATUIT N°78 - AUTOMNE 2015 NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE Hip hop : Entrez dans le cercle ! La jeunesse en action LES Z’HAUBANERIES #5 Carnets de voyages... DU NOUVEAU sur la place !

Malakocktail N°78

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Hip hop : Entrez dans le cercle !

La jeunesse en actionLES Z’HAUBANERIES #5

Carnets de voyages...DU NOUVEAU sur la place !

Édito

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Édito collectif

ONT CONTRIBUÉ À CE NUMÉRO : Armelle Barre, Yvon Bezie, Angèle Fouassier, Odile Freuchet, Anne Guérin, Michelle Jolivet, Sandrine Lefrançois, Christophe Letallec, Jeannine Mabit, Julie Mandresilahatra, Susan Plompen, Marylin Steel, Tata Jeanne, Simon Terracole, Thaumoux Maryvonne, Christine Tribouillard, Jean-Marie, la classe de CE1/CE2 et CM1/CM2 de l’école Bergson, les élèves du collège Sophie Germain du projet Muséomix, l’association «A l’abord’âge», les jeunes de l’espace Accoord 11/15 ans, les enfants de l’epace de loisirs.Un grand merci à Morgane Morice de l’école élémentaire Henri Bergson, Aurore Halgand du collège Sophie Germain ainsi qu’à toutes les personnes interviewées.COORDINATION : Sophie Trentesaux, Ville de Nantes.DIRECTION DE PUBLICATION : Céline Loup, Ville de Nantes.PHOTOGRAPHIES : les membres du comité de rédaction et de l’Equipe de quartier, sauf indications contraires.MISE EN PAGE : Duplijet, 16 rue de la Planchonnais, 44980 Sainte-Luce-sur-Loire.IMPRESSION : Val PG Pôle Graphique, rue Antoine de Saint Exupéry - D2A Nantes Atlantique 44860 Saint-Aignan-de-Grand-LieuNuméro tiré à 4500 exemplaires sur du papier issu de forêts gérées PEFC.

3 | ACTUDu nouveau sur la place !

4-7 | VIE DE QUARTIER4 | Le festival du rêve du loup5 | La Gravelotte nous a donné

le pas de danse...6 | Aperçus du marché du jeudi7 | Les jeux de pétanque de

l’automne Le village associatif

8-9 | DOSSIERLa place des haubans

10 | L’ESPACE LECTURE

11 | LA VIE EN VERT Quand un bon produit local rime avec convivial...La Fraich’attitudeUn jardin à partager

12-13 | REPORTAGECarnets de voyages...

14-15 | JEUNESSE14 | La solidarité par l’action

Les vacances au centre de loisirs15 | La classe de mer

Le collège sous le signe de l’art

16 | CULTUREEntrez dans le cercle !

17 | FAMILLEMon arrivée de maman

18 | LOISIRSExpérience en famille / Recette

19 | JEUX

Sommaire

Ces dernières semaines, un certain nombre d’événements ont perturbé

notre vie dans le quartier. Chacun a pu lire dans les médias les détails des faits qui se sont produits, nous ne reviendrons donc pas dessus.

Cependant, nous avons le besoin d’exprimer notre ras le bol, notre

incompréhension, notre tristesse, notre inquiétude devant de tels

actes. Tous les membres du comité de rédaction du Malakocktail se

joignent pour condamner cette violence gratuite et inacceptable.

Un sentiment d’insécurité est de plus en plus présent sur le quartier. Les habitants éprouvent un manque de respect de leurs espaces de vie, qui de plus véhicule une image négative de Malakoff et alimentent les craintes, les peurs.

Pourtant, il y a tellement d’énergies positives et de très belles choses dans notre quartier : bientôt le festival des Z’haubaneries va faire vibrer tous les publics, le centre commercial s’enrichit de nouveaux commerçants, les jardins partagés se développent… Mais aussi beaucoup d’initiatives associatives tels qu’un concours de pétanque, des spectacles à la maison de quartier, des ateliers cuisine, des sorties cinéma…

À Malakoff, à travers toutes nos rencontres, les actes de solidarité sont multiples. Cela est, au quotidien, une force pour l’ensemble des habitants. Nous vous encourageons à continuer de faire vivre ce lien et à le rendre encore plus fort !

L’équipe du comité de rédaction

Malakocktail est un journal de quartier conçu et écrit par et avec des bénévoles. Il a pour missions de relayer la parole des habitants, de valoriser les initiatives locales et de fournir des éléments de réflexion sur la vie dans le quartier. Malakocktail est coordonné et financé par la Ville de Nantes. Contact : Equipe de quartier Malakoff-Saint Donatien 02 40 41 61 10 [email protected]

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Actu

Après l’ouverture de l’Intermarché, de la pharmacie et du Tabac-presse, voici 2 nouveaux magasins : une pizzeria-rôtisserie et une boulangerie qui viennent compléter les commerces de la place Rosa Parks.

La boulangerie Pont TabarlyAprès 2 ans de recherche d’un local, 3 boulan-gers, Ben Sali, Mohamed Lachgar et Jami Ahmed s’installent a Malakoff ! Chacun de leurs parcours est différent mais ils comptent tous plusieurs années de service au Maroc puis en France, avec 20 à 30 ans d’expérience. Ils sont heureux d’arriver sur le quartier et de vous accueillir du dimanche au vendredi de 6 h 30 a 20h 30 (fermeture le samedi) dans leur boulangerie très joliment décorée. La boulangerie Pont Tabarly travaille avec « Banette », avec qui ils ont suivi une formation et utilisent une farine spécifique de qualité. Une pâtissière et deux vendeuses elles aussi seront heureuses de vous servir des sandwichs (avec des formules midi attractives), des viennoiseries, des gâteaux traditionnels (tartes, éclairs, flans...), du café du thé et leurs pains spéciaux tel que le « bathbout » et notre éternel baguette !

Michelle et Sophie

M comme… Mario !Une nouvelle pizzeria-rôtisserie a ouvert place Rosa Parks, le Malakocktail est parti à la rencontre des créateurs du projet : Medhi Guédira et Anthony Pereira, qui nous ont chaleureusement accueillis.

Quels sont vos parcours professionnels avant la création de Mario Chic’N Pizz  ?

Anthony : « D’origine portugaise, j’ai grandi en banlieue rouennaise. J’ai com-mencé la restauration très jeune, à l’âge de 15 ans, puis j’ai travaillé dans l’évé-nementiel. Aujourd’hui, à 30 ans, j’avais envie de monter ma propre affaire, je prépare ce projet depuis 3 ans…  ! »Medhi : « D’origine marocaine, j’ai com-mencé à 14 ans dans la restauration, j’ai travaillé en brasserie, dans l’événemen-tiel. Dès l’âge de 15 ans je voulais déjà ouvrir ma propre pâtisserie ! J’ai rencon-tré Anthony il y a quelques années. On avait la même manière de travailler, le même amour du métier et des person-nalités complémentaires !»

Qu’est ce qui vous a attiré sur le quartier Malakoff ?

« Nous avions déjà quelques connais-sances sur Malakoff. Et surtout, nous trou-

vions cela intéressant d’implanter un pro-jet sur un quartier comme Malakoff avec un sacré potentiel, proche du centre ville, de la gare, avec 2 lignes de chronobus ! »

Expliquez nous le concept de Mario Chic’N Pizz ?

On a adopté le concept de la vente à la part (« slice »), afin de décliner la pizze-ria en restauration rapide, et proposer un prix à moins de 10 euros. Étant d’origine portugaise (Anthony), je voulais retrou-ver aussi ce côté « poulet à manger sur le pouce », mais rôti, qui s’accompagne de « potatoes » ou patates douces frites. Il y a aussi toute une variété de salades composées et desserts au choix. Notre spécialité de marinade « Mario » se dé-cline en pizza, salade, poulet mariné… Nous avons une vingtaine de couverts en intérieur, et une terrasse au printemps.

Susan et Sophie Tél. 02 40 35 61 22

Du nouveau sur la place !

L’aménagement des parkings continue sur le secteur Madrid. Une première partie sera livrée fin novembre. Jusqu’à mi-jan-vier, la rue de Tchécoslovaquie sera réno-vée et de mi-janvier à l’été, l’aménagement des espaces publics se poursuivra sur les parkings devant la banane. Ces travaux ont permis la réalisation de jardins partagés derrière la Tour de Madrid

Pour participer et en savoir + : voir article page 11 rubrique « La vie en vert ».

INFO TRAVAUX

Les Z’haubaneries #5C’est reparti pour un tour ! Le festival des Z’haubanneries remet le couvert du mardi 1er au samedi 5 décembre avec une thématique qui va faire briller Ma-lakoff : Hollywood !Au programme de cette édition 2015, des ateliers avec les écoles autour de la photo, du détournement d’affiches de cinéma, des jeux ; des projections de cartoons et pour tous les petits, un spectacle de ma-gie, «Tandem», à ne pas louper !Le jeudi ne ratez pas l’animation sur le marché avec l’association les Am’arts, et prenez-vous au jeu de la pose pho-tographique dans un décors hollywoo-dien  ! Point fort du festival, le jeudi soir, Fonky Nico et ses musiciens vont faire vibrer le mail Picasso sur du bon funk, ins-piré de la tradition des concerts de rue... Et l’apéro c’est cadeau !Le vendredi soir, place au théâtre, sous le thème du noir et blanc ! Un match d’im-provisation entre Sergent Bob et le Cidre (entendez par là : le Cercle d’Improvisation des Rebelles Éphémères!), qui promet des échanges détonants !Le samedi, des déambulations vont ponc-tuer la journée des habitants. Ne vous éton-nez donc pas de croiser « dame bulles » sur ses échasses, tout cela sur fond de marché de Noël sur la place Rosa Parks…Enfin, pour une clôture chaleureuse, la compagnie Feu non bulle illuminera la place avec son spectacle de pyrotechnie. Guettez les surprises, elles ne manqueront pas sur Malakoff Pré-Gauchet durant ces 5 jours de fête !

Renseignements et inscriptions auprès du CSC Accoord Malakoff, Maison des Haubans, 1 bis boulevard de Berlin, 44000 Nantes. Tél. 02 40 47 70 53.

LES Z’HAUBANERIES

DU 2 AU 5D É C E M B R E

2015S P E CTAC L E S A N I M AT I O N S

S O I R É E STO U T P U B L I C

J E UX

L E C E N T R E S O C I O C U LT U R E L D E M A L A K O F F P R É S E N T E

MAISON DES HAUBANS ET SUR LE QUARTIER

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Vie de quartier

Le festival du Rêve du LoupLe parc de la Moutonnerie som-meille, mais aux premiers beaux jours, il s’anime et prend vie.

Cette journée festive du samedi 18 juil-let était organisée en lien avec les asso-ciations le monde des barons perchés, la Maison d’accueil de jour Anef Ferrer un groupe d’habitants du quartier et la direction de solidarités...Plusieurs temps de rencontre ont été organisés tout le long de l’année pour préparer ce projet : des commissions se sont formées entre les bénévoles : com-munication, programmation, installation technique…

Ce petit festival a pour objectif de rompre l’isolement, et pour les habitants de rencontrer d’autres personnes. Les visiteurs ont dé-couvert concerts, spectacles, la chorale « Arc en Soleil  », le café des enfants « A l’abord’âge » ou encore la présentation du livre «  la moindre des choses  » écrit par 140 habitants qui ont eux-même lu plusieurs textes.

Cette année la création partagée «  Le Lupophone  » a été présentée. Il s’agit d’une sculpture sonore créée avec des matériaux de récupération, à travers laquelle le public pouvait écouter des récits d’habitants.Depuis 2 ans, le festival le Rêve du Loup donne au parc une âme, une vraie. De-puis on ne dit plus le « petit parc », mais le parc de la Moutonnerie

Jeannine, Maryline, Maryvonne et Jean-Marie.

« Le festival le Rêve du Loup m’a permis de vivre une belle expérience. Bénévole une journée à l’espace cuisine, qui réunissait

autant des étudiants, des retraités, des actifs…, tous heureux de participer. Épluchage de fruits, lé-gumes était mon secteur mais j’ai aussi participé à la plonge ou la distribu-tion de repas. Je devais rester 4 heures, et je suis finalement restée jusqu’à la fin de la journée ! C’était pour moi un grand bonheur d’être utile et de participer pour la première fois à un festival... »

Le festivalvu de l’intérieur…

Marylin

« Depuis 5 ans  ; je chante, tous les jeudis avec la petite chorale « Arc en Soleil », qui a eu un vif succès au festival du Rêve du Loup. Chanter m’apporte beau-coup de bien être, me permet de gérer mes émotions, de canali-ser mon stress. Cela permet aussi aussi de reprendre confiance pour mieux communiquer avec les autres ! »

Jeannine

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La Gravelottenous a donné le pas de danse…

Qui n’a pas entendu parler des « guinguettes », ces petits bals populaires nés à Paris au XIXe siècle et qui ont longtemps per-duré à Nantes et sur nos bords de Loire ?

C’est en partant de cette histoire passée que l’association Ici Là-Haut a imaginé la construction d’une guinguette itinérante « La Gravelotte ». Ceci dans le but de la faire voyager le long de la Loire durant cet été 2015 et donner une touche festive à notre fleuve et aux Nantais. L’association a déjà bon nombre d’animations de l’espace public à son actif, notamment autour d’architectures éphémères dans le cadre du Voyages à Nantes. Les animateurs de celles-ci avec leurs projets un peu fous, se sont rencontrés alors qu’ils étaient encore élèves à l’Ecole d’Architecture.« La Gravelotte » a donc fait une halte de quelques jours à Malakoff, non loin de notre magnifique pont Tabarly. Dans une ambiance intimiste, chacun a pu écouter de la musique irlandaise, danser, jouer et prendre un verre alors que le soleil reflétait son couchant dans l’eau de la Loire. De belles images de cartes postales se sont alors imposées aux participants, comme si le temps nous avais rattrapé, voir qu’il s’était arrêté un instant. Car il s’agissait bien de « prendre le temps » de s’arrêter, de flâner, de se laisser bercer par la musique et les pas de danses. Ce fût une belle histoire le temps de quelques soirées d’été dans notre quartier, ici à Malakoff, sur le bord de notre Fleuve !

« Le petit bal perdu »Lors de ces soirées, une création de Marie Maupas (chorégraphe) interprétée par Caroline Cybula (danseuse) a été présenté au public. Sous le titre Le(s) Impromptu(s) du Petit Bal, en référence à la célèbre chanson de Bourvil « Le petit bal perdu ». Il s’agissait au-delà de cet exercice chorégraphique, de permettre au public d’entrer dans la danse et de devenir à son tour danseur ! Tout a commencé par quelques notes de musique de cette fameuse chanson, accompagnées de piaillements d’oiseaux, avant qu’une silhouette n’apparaisse en filigrane sur le quai parmi les spectateurs. Surprise totale, ébahissement, que va-t-il se passer ensuite ? Tout simplement un apprentissage des pas, une invitation de la danseuse à la re-joindre, une rêverie partagée le temps d’un instant comme si celui-ci n’avait plus court. En tout cas une belle réussite et un moment inoubliable pour ceux qui y ont pris part. Ce fût une invitation au voyage et il serait plaisant de la retrouver ici ou là, mais quelque part dans son ailleurs poétique…

Huguette dite « Mamie », habitante de Malakoff depuis 46 ans, se souvient de la Guinguette « San Francisco » à la limite du quartier et de la Prairie de Mauves. Elle évoque « un lieu de vie où l’on pouvait danser, se ren-contrer, prolonger un bon moment convivial en se restaurant un peu. La guinguette était le prolonge-ment du Malakoff de l’époque avec ses nombreux jardins et ses jeux de pétanques. »

Souvenirs d’habitants

« Le dimanche, les Nantais aimaient venir nombreux se promener à pied le long de la Loire, ils aimaient s’arrêter l’été pour se rafraîchir dans les trois respectables guin-guettes : Robinson, Monplaisir, Ragueneau. C’était le bon temps ! On y dégustait un verre tranquillement en man-geant une galette de blé noir. »

Extrait : «L’histoire de Malakoff - De la prairie de Mauves à la

construction de la cité» des Archives municipales de Nantes.

Par Christophe

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Vie de quartier

Aperçus du marché du jeudi

place Rosa ParksQuand on va au marché, on fait sa liste, on remplit son panier et on vide son porte-monnaie. C’est banal ! On peut aussi rencontrer ses voisins, échanger sur les derniers potins, c’est mieux !On peut enfin ouvrir les yeux, observer et voir ce que personne d’autre ne voit, avec son imagination, sa rêverie du moment, sa créativité… C’est magique et c’est gratuit !Voilà un exemple de flânerie « contemplative », en images commentées. Faites-en autant, vous verrez que faire les courses n’est plus une corvée !

Destin de Pommes : à croquer ou en jus !

China Town à Malakoff

Comment choisir quand on est daltonien ?

La ratatouille… avant la cuisson !

Marché conclu… 1 € le kg ! Donne-moi 2 kg…

Quizz : Quest-ce-que c’est ?1- des olives d’Italie

2 - des œufs d’Autruche d’Australie3 - des figues de Barbarie

J’ai froid, j’ai les lèvres gercées, sortez-moi de là !

Comment fait-on cuire ça ?

Par Yvon

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Les jeux de pétanquede l’automne

Ah qu’il faisait beau en ce 1er samedi automnale ! Et qu’il y avait du mouvement à l’Est du quartier de Malakoff ! Ça faisait vrai-ment du bien de voir tout ce monde autour de ce terrain de boule enfin praticable rue de Chypre, derrière la haie dans l’enceinte des jeux pour enfants.

En effet, notre Pierrot local, a organisé avec l’association de quartier La Malle à Case, un après-midi festif où l’on pouvait venir se divertir autour de la pétanque. Une trentaine de participants à laquelle il fallait rajouter aussi les personnes de passage, de soutien moral aux joueurs ou simples spectateurs étaient donc pré-sents cet après-midi là pour le 1er jeu de pétanque du quartier.Il faisait bon de voir la joie des personnes présentes, comme ce monsieur qui habite depuis plus de 20 ans dans le quartier, mais qui ne connaît pas vraiment d’autres personnes que ses proches voisins en raison de ses horaires de travail. Ça lui a fait du bien de discuter avec de nouvelles personnes. Bonheur aussi pour cette femme qui connaissait mal La Malle à Case, et a été étonnée et très contente de découvrir que l’on y vend du pain tous les samedis après-midi à un prix modeste (pain frais du jour qui sont des invendus d’une très bonne boulangerie fermant le samedi midi !) et de repartir avec ces achats non prévus.

Plaisirs partagés aussi autour de gâteaux et boissons (et oui, il faut bien satisfaire les futurs champions !). Les organisateurs ont même pensé à récompenser les vainqueurs : pour les 3 premiers couplets gagnants : une coupe + un bon pour un atelier gratuit à la Malle à Case en octobre + pour les 1ers, un panier de légumes offert par l’AMAP. Sans oublier les 5 enfants qui ont tous eu coupe et lot.

Le village associatif

Le 5 septembre se tenait le village as-sociatif du quartier à Malakoff/Saint Donatien à la manufacture des tabacs. Environ 60 associations y étaient repré-sentées autour de différents secteurs : le sport, le bien être, la culture…

Les associations ont eu de bons échanges avec les nombreux visiteurs. Des animations ont ponctuées la jour-née, et un agréable repas préparé par l’association « Le goût des autres » a permis aux acteurs associatifs de se retrouver et d’échanger.

Odile et Michelle

Vraiment, c’était sympa, et nous sommes plusieurs à bien vouloir remettre ça !

Anne

Nos deux heureux gagnants

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Dossier

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Place des haubans

D’après une enquête auprès de 8 professionnels de la Maison des Haubans

A la Maison des haubans, quartier Malakoff, le hall, libre d’accès, offre une continuité, couverte et chauffée, au parvis extérieur et à la nouvelle place Rosa Parks. Place publique, donc ? « On est chez nous » revendiquent cependant certains jeunes usagers, signalant une confusion, volontaire ou non, entre sphères publique et privée.

L’espace public est « un des espaces possibles de la pratique sociale des individus, caractérisé par son statut pu-blic »1. Selon Ilaria Casillo, c’est aussi un espace à reconquérir dans un contexte de « segmentation et de privatisation » croissantes de l’espace urbain. Dans la lutte pour son appropriation, il peut se transformer en « arène des conflits et favoriser la participation citoyenne »2.

Or il semblerait que le « rétrecissement » des espaces publics soit notamment défavorable à la jeunesse3. Ainsi les difficultés d’accueil du jeune public à la Maison des haubans remonteraient au déplacement du centre du quartier de l’ancienne place commerciale vers la place Rosa Parks que borde la maison des haubans. Privé de l’ancien centre de ralliement, les jeunes investissent le nouveau, revendiquant un droit d’occu-pation, non d’un espace propre ou spé-cifique à leur âge, mais au contraire commun, où la confrontation et le par-tage avec l’autre, avec l’adulte, sont

possibles. Il en va de la « signification des espaces4 » de la fonction psycholo-gique et sociale qu’ils remplissent à nos yeux, à l’instar d’une place de village.

Sur la place du village, comme le fait re-marquer le professionnel à qui cet article

doit son titre, je suis éventuellement « vi-sible » par mon grand-père, mon voisin, etc. Une autorégulation en découle. Sur la « place » des haubans, je peux n’être visible que par mes pairs et par les agents de l’institution, chargés de rappeler des règles d’usage.

Or comme le fait remarquer une autre actrice de la Maison des haubans, « l’in-sécurité  » caractérise les conduites de certains adolescents, captifs de ce fait de leur environnement immédiat, rassu-rant, où la théâtralité de l’affirmation peut faussement déjouer, entre soi, l’angoisse du jugement de l’autre. L’assurance d’une place parmi les autres est un enjeu crucial pour les adolescents.

Dans les quartiers pauvres où la compé-tition pour la place sociale, en plus d’être rendue inégale par la faiblesse des taux d’accès aux études supérieures et à la qualification professionnelle, est biaisée par les préjugés sur l’adresse et la discri-mination à l’embauche, la frustration des habitants peut devenir intolérable.

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Le modèle économique de la réussite sociale, de surcroît, plaide en faveur de conduites égocentrées offensives, la compétition, le succès individuel, tan-dis que le modèle éducatif réclame des savoir-être citoyens, des capacités à la coopération. Ce double discours n’aide certainement pas la jeunesse à structu-rer sa place dans le monde environnant, pas plus d’ailleurs qu’il n’aide les adultes.

Quand je rencontre en mai 2015 des professionnels de la maison des hau-bans, je réalise que ce lieu d’accueil et d’animation est avant tout un lieu de travail, bénévole ou professionnel, tra-vail sans lequel la maison des haubans ne serait qu’un bâtiment vide de « signi-fications ». Ce travail, fondé sur la rela-tion à l’autre, relève d’une co-construc-tion, parfois difficile. Ce sont les usages de la Maison des haubans qui en venant empêcher ou faciliter ses actions en redessinent le fonctionnement, le projet.

Ainsi, 4 mois après une première série de rencontres, on m’apprend quelques nouveautés lourdes de sens. Pour sou-lager le travail d’accueil de sa dimen-sion « policière », un professionnel de la sécurité a été engagé. Il est ques-tion de doter le hall d’un dispositif de vidéoprotection permettant d’identifier objectivement les éventuels fauteurs de troubles. La configuration du hall va être repensée dans le sens de deux objectifs.

Le premier est de supprimer le couloir jouxtant la façade vitrée, espace dont la « signification » pour ceux qui s’y ras-semblent est sans rapport avec la vo-cation du lieu. Le second est de rendre plus visibles les activités se déroulant dans les espaces annexes. La respon-sable de l’équipement observe aussi que l’animation grand public du hall, telles les séances de slam avec les Lapins à plumes, est de nature à dissuader des

usages inadaptés de l’espace partagé; elle rend plus manifeste la vocation par-ticipative et plurielle du lieu.

Car pour de nombreux jeunes usa-gers, la Maison des haubans reste « le centre », à savoir un centre socio-cultu-rel pour les jeunes. La maison des hau-bans héberge en effet l’Accoord, orga-nisme parapublic en charge de l’offre de loisirs aux nantais, notamment pour les jeunes. Or entre offre de loisirs et offre de développement culturel et citoyen, le delta peut paraître irréductible.

Il y aurait d’abord dans la consomma-tion d’activités gratuites un effet pervers entraînant l’usager dans une posture de « client roi  ». Une offre de loisirs flat-tant le besoin de sensations fortes et de divertissement facile pourrait éga-lement entraîner une surenchère de la demande, sans réaliser d’objectifs édu-catifs. La pacification par la satisfaction des besoins d’exutoire n’est qu’un per-nicieux palliatif. A malin, malin et demi, pour certains jeunes, l’argent public investi dans « le centre » devient l’objet

d’un chantage à la violence. « Ah, t’as peur, hein ? t’as peur ! On peut deman-der 2000 euros si on veut, on les aura. Tout le monde a peur ! » déclare ainsi un jeune à un agent d’accueil.

Plaider l’engagement dans des projets ou simplement dans des activités régu-lières reste une vraie gageure pour les animateurs de l’accoord. Mais comme le remarque l’un d’eux, la Maison des hau-bans, vue comme « le centre », « centra-lise » en effet et par là-même rend pos-sible une médiation vers l’autre.

Cette centralisation n’épuise cependant pas la question du sens, voire de la phi-losophie des diverses actions. Comme le sens, l’identité se construit dans le conflit, ce qui promet de nombreux débats à venir lors des conseils de maisons.

Armelle

A lire aussi dans le journal Le Magdeleine, « Maisons de quartier, de quoi êtes-vous le nom ? »

1 Lévy J., Lussault M., 2003, Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, pp. 333-3402 Ilaria CASILLO, « Espace public »,  Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la participation, Paris, GIS Démocratie et Participation, 20133 Olivier DAVID, Président de la Fédération Nationale des Francas, Maître de Conférences en Géographie, « La place des jeunes dans l’espace public : comment vivre

ensemble ? »4 Michel Lussault, De la lutte des classes à la lutte des places, Paris, Grasset (Mondes vécus), 2009, 221 pages

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L ’Espace lecture

Enfin, on parle de nous !

Présentation livres

Sortie cinéma

L’Espace Lecture travaille actuellement sur deux projets distincts : « Femmes et travail à Malakoff » et « Nous sommes livres », dont une action associe les participants du groupe français au quotidien de l’Accord. La sortie du film Fatima nous est apparue comme un élément propre à fédérer ces projets. Le parcours humain, cou-rageux et digne de Fatima, ressemble à celui de celles et ceux qui « empêchés dans leur parole » s’exprimeront quand même.

A travers le film Fatima, librement adapté du recueil de poèmes Prière à la lune de Fatima Elayoubi, Philippe Faucon dresse trois portraits de femmes : Fatima, femme de ménage d’origine marocaine, prête à tous les sacrifices pour offrir à ses filles les études dont elle a été privée et ses deux filles, Souad, 15 ans, adolescente en révolte, et Nesrine, 18 ans, qui commence des études de médecine. Jeudi 15 octobre dernier, l’association Espace Lecture a donc accompagné un groupe d’une trentaine de personnes à la projection. Dès la sortie devant le Ka-torza, les spectateurs ont échangé leurs impressions sur le vif  : « Très émou-vant, parce que ça fait écho à mon histoire personnelle », « Coup de projecteur sur ce que vivent ces femmes qui ne parlent pas bien le français », « Enfin on parle de nous ! », « Film très bien construit dans les dialogues et les choix de scènes simples », « La façon de les regarder vivre dans leur humanité et leur vitalité mal-gré les difficultées du quotidien ».

Prix Mini Bulles et Maxi Bulles

Deux prix BD pour les enfants !

Les 4 bibliothèques associatives nan-taises conventionnées, dont l’Espace Lecture, sont partenaires de deux prix BD : le prix Mini Bulles, pour les enfants de 9 à 12 ans et le prix Maxi Bulles, pour les collégiens. Chaque participant s’en-gage à lire, de novembre 2015 à mai 2016, une sélection de neuf bandes dessinées. A l’issue de leurs lectures, les enfants attribuent une note. Le lauréat sera dési-gné par le vote des lecteurs ayant lu au minimum six BD.Une rencontre avec les jeunes lecteurs des autres bibliothèques sera organi-sée, afin que chacun puisse échanger sur la sélection.Les bandes dessinées sont dès à présent disponibles à l’Espace Lecture. Il ne reste plus qu’à s’inscrire !

“coup de cœur“Enfants, ados ou adultes, vous avez eu un coup de cœur pour un roman, une BD, un album, un documentaire ? Venez le par-tager avec nous. Nous vous présenterons également les nôtres samedi 5 décembre 2015 à 10 h 30 et jeudi 10 décembre à 13 h  à l’ Espace Lecture.Ces différents choix pourront aussi inspirer les uns les autres à l’approche des fêtes de fin d’année !

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Quand un bon produit localrime avec convivial…

L’ambiance est conviviale le mardi soir à la maison des Haubans. On se fait la bise, on échange les dernières nouvelles et des idées recette en remplissant son cabas de bons produits locaux et bio. Légumes de saison (paniers à 9€ ou 13,50€), pommes et poires, pains en tous genres, poulets et œufs, mais aussi viande bovine (2 fois par an) sont apportés par les pro-ducteurs qui font moins de 25 km pour rejoindre notre quartier. Il suffit de s’engager pour 6 mois et de payer une adhésion de 5 euros, puis on vient chercher ses produits chaque mardi (ou un mardi sur deux pour les petits consommateurs) entre 18h15 et 19h30. Pour Laurent, le maraîcher, distribuer à une AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) permet qu’il n’y ait pas d’intermé-diaire et donc que les produits soient vendus au juste prix. Et puis il sait à l’avance ce qu’il doit produire et ça évite le gaspillage alimentaire. Pour Bernadette, une des 45 « amapiens », c’est le plaisir de la surprise toutes les semaines quand elle découvre ses légumes, le goût retrou-vé de faire la cuisine avec de bons produits, et des moments où « on s’éclate » à planter les pommes de terre sur des machines rigolotes si on choisit de donner un coup de main au producteur !

Julie

Avec la réorganisation du stationne-ment rue de Tchécoslovaquie, un futur jardin partagé prend place. Mais on par-tage quoi dans un jardin partagé ? De la convivialité et une envie de reverdir la ville ! Ensuite chaque jardin a sa per-sonnalité, selon celles des habitant(e)s qui s’impliquent dans sa création. On peut partager les travaux de culture, les récoltes, les bons conseils. Certains partagent même leurs fêtes d’anni-versaire avec les copains jardiniers débutants ou confirmés. Dans certains jardins partagés, chaque personne

cultive son carré, dans d’autres, comme le Garden’Koff des Idéelles en bas de la banane Norvège on partage tout et on n’a même pas besoin d’avoir mis la main dans la terre pour repartir avec une salade ! Rue de Tchéco, les bacs de culture n’attendent que les futurs jardi-niers et jardinières.

Julie

La Fraich’attitude

La Fraich’attitude est un événement annuel qui sensibilise les enfants et les adultes à manger plus équilibré. En juin dernier, à l’école Jean Moulin, les mater-nelles et les primaires ont participé à la Fraich’attitude en décorant la cantine à l’aide d’images de fruits et légumes co-loriés, découpés puis affichés. Après manger, les enfants ont pu assister à un spectacle de théâtre durant lequel les fruits et légumes ont été mis en scène.Le spectacle s’est terminé par une petite dégustation de légumes pressés. Pen-dant ce temps, les primaires eux sont partis en pique nique au parc de la Roche. N’hésitez pas à en faire autant, les fruits et légumes, c’est tellement bons, aussi bien crus que cuits !

Odile

Jardin à partager

Pour en savoir plus

Venir à la distribution chaque mardi entre 18h15 et 19h30 à la maison des Haubans

Contacter l’AMAP de Malakoff : [email protected] ou 06 77 06 66 16

02 53 45 17 89

Envie de les investir ?Contactez Élise à l’équipe de quartier :02 40 41 61 10

Station gourmande Mala’lhambra

Malakockta

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Reportage

Carnets de voyages…

Le Japon du haut de mes 3 ans…

Des habitants de Malakoff voyagent et le font partager ! Ce petit carnet de voyage propose de présenter quatre destinations très différentes, testées cet été : le Japon, l’Algérie, la Bretagne et le Portugal…

Il faut faire la queue avant de monter dans le train ou dans le bus, en ligne deux par deux, en suivant les dessins de pas au sol.

Les JaponaisIls sont très gentils avec moi, il parait qu’ils aiment bien les enfants. Ils se penchent souvent vers moi en me disant « kawaï ! », ça veut sire qu’ils me trouvent mignonne. Mais j’ai un peu peur parce que je ne comprends pas quand ils me parlent. Heureusement les dames ont toujours des bonbons, des gâteaux ou des chocolats pour moi dans leur sac !

Yaël et sa maman, Julie

dant ces deux semaines, j’ai découvert beaucoup de nouveaux mots et j’ai appris à faire plein de nouvelles choses. Je crois que j’ai beaucoup grandi d’un coup…

Les détails rigolosIl n’y a pas de chaise autour des tables. Les tables sont basses et on a le droit de manger à genou.Dans le train on peut changer le sens des sièges selon le sens de la marche du train.Il n’y a pas de poubelles dans les rues. Chacun ramène ses déchets chez soi et les nettoie, puis les trie avant de les jeter !La cuvette des toilettes est souvent chauf-fante et il y a une petite douche pour se laver les fesses.

Je m’appelle Yaël, j’ai 3 ans et je suis partie en voyage au Japon ! C’était au mois de mai, pendant 15 jours, avec ma maman. On est allé voir ma tante. Elle habite à Kobé, c’est une ville connue pour un grave tremblement de terre il y a 20 ans et pour le bœuf qui est très bon. C’est pas loin de Kyoto et Nara qui sont des anciennes capitales du Japon et où il y a plein de temples à voir. Mon préféré est tout doré. J’ai offert des petits cadeaux comme des coquillages ou des pommes de pin à bouddha, comme font les gens là-bas. J’ai vu de très beaux jardins. J’ai aussi fait plein d’activités Japonaises avec ma tante, comme l’Ikebana qui est un art pour faire des bouquets de fleurs. J’ai aussi essayé l’aïkido et le tai-chi. Ce que j’ai préféré c’est voir le grand aqua-rium d’Osaka ! C’est la première fois que je voyais des tortues aussi grandes ! Pen-

Tudo Bom !Elle va chaque été au Portugal, et pourtant… elle n’est pas Portugaise ! Martine part tous les mois d’août à Apúlia, avec ses trois adolescents et son mari, origi-naire de la région. Depuis que la ligne de bateau Saint-Nazaire/Gijón (Espagne) est fermée, la famille parcourt les 1300 km en voiture jusqu’à la location qui les attend d’une année sur l’autre. Sur place, repos, bronzage et petits restaurants font le plaisir de Martine. Son mari en profite pour rendre visite à la famille et aux amis. Ils aiment aussi les bals folkloriques et les fêtes artisanales. Ils ne croisent pas souvent leurs jeunes qui retrouvent les copains et vivent à un autre rythme… La vie est facile, elle coûte moins cher, on n’a plus besoin de prendre la voiture, et tout le monde parle français dans cette zone touristique. A la fin de l’été, Martine est contente de retrouver son chez soi, même si la reprise du rythme de rentrée est dure, surtout quand il faut recommencer à cuisiner !

Julie

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Nabil en AlgérieNabil nous raconte son retour estival dans son pays d’origine : l’Algérie. J’ai vécu en Algérie à partir de 1955, dans une région qui s’appelle Jijel dans la ville de Taher. Je suis arrivé en France en 2012, d’abord à Caen pour rejoindre mon fils, mais je m’y ennuyais… Je suis donc venu voir mon frère à Nantes. Et j’aime beaucoup la ville, maintenant j’y suis, j’y reste !Ça fait un an que je suis sur le quartier Malakoff, et je retourne tous les étés en Algérie. J’y ai de la famille un peu partout… Quand j’y vais, je fais un tour d’Algérie ! Je retrouve mes deux filles, mes cou-sins, mes cousines… Ils sont mariés, ils ont leur vie maintenant… J’ai un peu la nostalgie du pays, des amis du soleil, c’est sûr.

J’ai une maison depuis 1984 là-bas et d’habitude, j’y retourne environ un mois, mais cette fois-ci, j’y suis allé 2 mois 1/2, et je suis allé à 22 mariages  et fiançailles  ! Entre mai et octobre, c’est la saison des mariages, parfois, dans le même quartier, il y en a 5 en même temps… Un mariage peut durer une se-maine ! Les gens dansent, mangent. On apprécie de se retrouver avec la famille car on ne se voit pas pendant un an… On arrive à communiquer avec la famille en Algérie grâce à Internet, heureuse-ment. J’ai aussi de la famille en France. Ce que j’aime le plus quand je retourne en Algérie  : le soleil, les amis, et le

couscous, les tajines ! Car ce n’est pas du tout le même couscous ! Là-bas, ils sont dif-férents même d’une région à l’autre : il y en a au poisson, au seigle…En tout cas, je me sens bien à Malakoff, je me sens français et algérien.

Nabil et Sophie

Voyage à Saint Georges de DidonneNous étions un groupe de 8 personnes à partir pour Saint Georges de Didonne du 27 juin au 4 juillet.St Georges de Didonne se situe près de Royan, en Charente Maritime. Ce séjour sénior a été organisé par l’ANCV avec un accompagnement administratif de Nathalie de l’accoord. Nous attendions ce voyage avec impatience ! C’est Twiggy, animatrice adulte à l’accoord qui nous a conduit en minibus jusqu’à la Rochelle. Nous avons ensuite pris le car seuls jusqu’au Village Vacances où une personne nous attendait. Nous avons fini par arriver dans un cadre verdoyant : un ancien diocèse trans-formé en village vacances entouré de pins, avec la mer en toile de fond…

Tous les jours, une sortie était programmée à laquelle nous étions libres de participer ou non. Parmi ces sorties, celles qui nous ont le plus marquées furent la visite de Meschers, un village troglodyte où les habitants se sont réfugiés pendant la guerre. Dans une des crêperies du village, derrière une porte, on trouve un lieu cache é «appelé « le coin des amoureux », où Johnny Hallyday et Serge Gainsbourg sont venus se restaurer incognito.Nous avons été marquées par la visite de la ville fortifiée de Brouage. La guide nous explique l’histoire militaire de cette ville symétrique, presque fantôme mais pourtant habitée, qui doit être difficile l’hiver ! Nous avons aussi découvert d’autres lieux comme Royan, le zoo de la Palmyre, Talmont… Un séjour très enrichissant !

Michelle et Angèle

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Jeunesse

Les vacances au centre de loisirs

« J’ai fait du canoë, de la piscine, de la voile, on est allé au skatepark… Le dernier jour au centre, on a même mangé des pizzas ! On aime bien venir au centre, moi j’aime bien les animateurs et les activités. Au début, j’étais timide, mais mainte-nant… c’est moi le futur animateur ! Je pense que pour être animateur, il faut être gentil mais avoir des limites, aimer la politesse, avoir un bon comportement et avoir envie d’être avec les enfants »

« Moi j’ai adoré aller au cinéma,

au zoo de la Boissière du Doré, c’était juste dommage qu’il pleuvait ! Cet été, j’ai fais de la voile pour la première fois. Au centre de loisirs on fait aussi de la cuisine, des gâteaux, même des films d’animation! Ici, j’ai trouvé beaucoup d’amis dès le premier jour… »

La solidarité par l’action !Depuis mars 2015 des jeunes malakoffiens de l’espace d’animation 11/15ans « Non stop » à l’Accoord, sont engagés dans des actions de solidarité en lien avec d’autre association et un public divers.

En lien avec plusieurs parte-naires, les jeunes ont fait preuve de solidarité et de responsabilité.L’objectif de ce projet est la découverte d’autres environne-ments, de favoriser la rencontre et d’encourager l’engagement et la prise de responsabilité. Ils sont intervenus auprès de jeunes en situation d’handicap, avec des personnes âgées, dans l’entretien d’une ferme auprès des animaux, et ils se sont impliqués dans des récoltes alimen-taires avec le secours populaire.

Dans ces diverses actions ces derniers se sont mon-tré responsables, tant par leur implication, que par leur comportement et leurs initiatives. Ils ont été félicités par les usagers, les membres des associa-

tions et les bénévoles. Cela est valorisant et les encourage à s’investir plus pour les prochaines actions solidaires.Aujourd’hui, ces adolescents toujours plein de bonne volonté souhaitent interve-nir dans leur environnement à Malakoff auprès des personnes âgées.

L’espace d’animation 11/15 ans et les jeunes

« Quand j’ai fait l’action, j’ai aimé le faire avec les personnes en situation d’handicap et les personnes âgées »

« C’est un bon geste d’aider les personnes âgées »

« J’aimerai aider les personnes âgées de Malakoff »

Paroles des jeunes du groupe

Ce projet est ouvert aux jeunes de 11/15ans, pour avoir plus de renseignement l’espace d’anima-tion 11/15ans vous accueille tous les premiers vendredis du mois de 17h à 18h30.

“On aime bien venir au centre”

“Ici, j ’ai trouvé beaucoup d ’amis”

Valentin, 12 ans

Lolita, 9,5 ans

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Le collège sous le signe de l ’art

Le 19 septembre, dans le cadre des Journées Européenne du Patrimoine, le collège Sophie Germain a ouvert en grand ses portes. Quelques élèves et adultes du collège ont pu présenter les œuvres qu’ils ont pensées et créées avec l’aide de Muséo-mix Ouest, et en lien avec l’oeuvre du 1 % artistique de Carole Rivalin et Franck Bragigand exposée au collège. Retour sur une semaine haute en couleurs.

COULEURS ET PAYSAGES

« Nous avons avons pensé aux choses que l’on aimerait voir tous les jours. C’est pas très beau de voir des immeubles et des grues tous les jours, et s’est encore pire quand il fait gris. Nous avons imaginé de nouveaux paysages à partir de couleurs et de paysages que nous aimons bien, pour modi-fier le paysage du collège à l’extérieur et à l’intérieur. Notre intervention change la perception du paysage existant, les couleurs des paysages inventés et les reflets qu’ils créent en fonction du temps qui passe et du temps qu’il fait.»

Rose, Pablo, Maxime, Monsieur N’Dome, Sarah, Pierre

COULEURS ET ÉMOTIONS

«  Il y a un bouton qu’il faut déplacer pour chan-ger d’émotion sur l’écran, parce que les couleurs des jours de l’agenda perpétuel ont été chan-gées en émotions. »

Diego, Thomas, Kendra, Clément, Albane

La Classe de mer Deux classes de l’école Bergson de CE2/CM1 et de CM1/CM2 sont parties en classe de mer fin septembre. Voici quelques impressions des élèves sur quelques unes de leurs activités maritimes...

SORTIE BATEAUNous devions aller interroger les pêcheurs pour connaître le nom de leur bateau, le type de poissons péchés, le temps de sortie en mer.Certains bateaux partent pendant 15 jours. Ils ont même une console de jeux pour occuper le temps !

L’ALGUIER La classe de CE2/CM1 est allée sur la plage récolter des algues. Laura, notre animatrice nous a demandé de nous mettre en groupe puis nous devions aller ramasser 4 types d’algues différentes. Ensuite, nous nous sommes réunis et nous avons essayé de trouver le nom de chaque algue.

LA PÊCHE À PIEDS Ce matin, après une nuit trop courte, nous sommes allés faire de la pêche à pied sur la plage à côté du centre.Nous nous sommes mis par groupe de 4 avec 2 épuisettes et 1 seau par groupe et nous sommes partis à la recherche de poissons, crustacés, coquillages.Nous avons trouvé des crabes, des crevettes, des bernard-lermittes, des anémones…

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C ulture

LES ÉVÉNEMENTS À VENIR AUTOUR DU PROJET

Entrez dans le cercle !

Une chorégraphie hip hop créée par les habitants de Malakoff de 7 à 77 ans ?! C’est ce que nous propose Pick Up Production.

Cette association Nantaise, qui a déjà 16 ans, valorise la culture hip hop – danse, musique, arts visuels – par l’organisation d’évènements et de projets culturels. Elle est déjà connue à Malakoff, notamment pour avoir investi quasiment toute la Maison des Haubans en février dernier pen-dant le festival HIP OPsession avec un battle de danse, des concerts, des ateliers, des expositions et surtout un bal funk qui avait eu du succès auprès de toutes les générations du quartier. Ils reviennent à Malakoff dès janvier prochain avec des temps forts pendant huit mois sur le thème des danses hip hop (au pluriel !) et du funkstyle.

Tout le monde peut participer même si on ne connait pas ces danses et même si on n’aime pas danse    ! Chacun trouvera sa place entre les conférences, les spectacles, les battles, les sor-ties vers des lieux culturels, les ateliers encadrés par des dan-seurs de la compagnie rennaise Engrenage, la participation aux décors, photos, vidéos. L’objectif est d’aboutir à une création collective qui sera présentée en juin 2016 à Malakoff mais aussi en dehors du quartier. L’occasion pour les jeunes de donner les codes du hip hop aux moins jeunes ? En tous cas, n’hésitez pas à entrer dans ce cercle qui sera très ouvert !

Julie

Pick Up est déjà en contact avec la maison des Haubans, l’Accoord, Danse et Vie, l’ORPAN, mais que vous soyez une association ou un particulier, n’hésitez pas à contacter Pick Up Production pour participer au projet.

Pierrick Vially : 02 40 35 28 44 - [email protected]://www.pickup-prod.com/ - http://www.compagnieengrenage.fr/

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Envie d’en savoir plus ?

Découvrez l’histoire des danses hip hop et funkstylesSpectacle - conférence «Ecoute…» - Cie Engrenage Samedi 13 janvier / 17h / Maison des Haubans / Gratuit

Pénétrez dans l’univers de la création chorégraphiqueShow hip hop «Strange» - Cie Engrenage Samedi 20 janvier / 17h / Maison des Haubans / Gratuit

Captez l’énergie des «Battles»Battle Knock Out Tournament (Qualification pour le Battle OPsession) Samedi 6 février 2016 / 14h / Maison des Haubans et Dimanche 7 février / 14h / Maison des Confluences (Clos-Toreau)

Rencontrez les danseurs hip hop nantaisSamedi 20 février 2016 / 16h / Maison des Haubans / Gratuit

Parcourez le festival HIP OPsession3 sorties vers des spectacles de danse hip hop vous sont proposés à l’occasion du festival nantais HIP OPsession : Battle OPsession

Vendredi 12 février / 19h / le lieu unique / gratuit Spectacle de danse Seul à sol - Cie Engrenage

Mercredi 19 février / 15h et 20h / Le TNT / gratuit Spectacle de danse The Roots - Cie Accrorap

Mardi 23 février / 19h / Le Grand T / gratuitDéparts en groupes organisés depuis le quartier Malakoff sur ces 3 événements.

Malakockta

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Famille

Mon arrivée de maman

Café des enfants À L’ABORD’ÂGEJ’avais entendu parler du « café des enfants » mais il m’a fallu du temps pour passer la porte. Là je fis la connaissance de Marie-Laure la coordinatrice, Noémi l’animatrice et Jean-Rémi le cuisinier qui m’ont chaleureusement accueillis.J’y ai rencontré ma première amie et cela m’a aussi permis d’essayer des activités que je n’aurais pas pu forcément faire seule à la maison (manque de matériel, de savoir-faire…) et à moindre coût.• Voir évoluer (motricité, éveil…) son enfant dans un autre milieu que la maison• Socialiser son enfant quand il ne va pas encore à la crèche ou n’a pas de fratrie• L’éveil du goût avec les petits plats de Jean-Rémi• et du coup tenter de couper

le cordon en douceur avant la reprise du boulot ou souffler un peu quand on en a la garde 24/24h, 7/7j (même si on est en couple) car pas de famille proche et pas d’amis (pas encore !) pour faire garder son bambin en toute sérénité.

Août 2013, en congé parental, j’arrivais sur Malakoff avec un nourrisson de 2 mois, pour suivre mon mari muté sur Nantes, sans aucune autre connaissance ni famille…

L’association MATER’NANTESJe voyais souvent le nom de cette asso dans le programme du café des enfants. Un jour je suis allé à un de leurs ateliers pâtisserie à la Maison des Haubans Un lundi matin par mois « le café des mômans »accueille parents et enfants autour d’un café. Chacun amène quelque chose à grignoter.Il y a aussi les ateliers de portage, les cercles de discussion en collaboration avec le café A l’abord’âge, les ateliers de motricité libre, des ateliers couture…J’ai aussi participé à un pique nique au CRAPA cet été. C’est plus sympa de discuter avec ses pairs qu’avec son bambin et son petit pot !

Créée fin 2012 par des mamans ayant pour but de se retrouver entre parents avec leurs enfants afin de partager leur expérience, leur savoir ou leurs questionnements.

http://www.facebook.com/groups/ maternantes44/[email protected]élie : 06 76 95 48 51

LA LUDOTHÈQUE de MalakoffUn jour je découvris qu’il y avait un autre espace de jeu plus près de chez moi…la ludothèque ! Nous fûmes aussi très chaleureusement accueillis par Sabrina. Puis nous avons créé des liens avec d’autres mamans.Très lumineuse et bien équipée, la ludo est un terrain de jeu sécurisé pour nos bambins. Et le jeudi matin a lieu un ac-cueil Bout’Chou uniquement pour les 0-3ans (9h30-11h30) ouvert aux fa-milles et assistantes maternelles.De même qu’au café, mon fils a pu ap-prendre peu à peu à s’approprier l’espace et à jouer avec d’autres enfants (ou pas) et en s’éloignant peu à peu de maman.C’est un lieu d’échange, d’évasion, de dé-couvertes et d’information sur les spec-tacles, les activités à faire en famille.

www.alabordage-le-cafe-des-enfants.fr94 rue de la ville en Pierre - 44000 Nantes /// Bus 11, 12 arrêt DalbyMercredi, vendredi et samedi 10h-18h30 ( hors vacances scolaires)Du mercredi au samedi 10h-18h30 pendant les vacances scolaires

Mardi, jeudi, vendredi 16h-18h30Mercredi 14h-17h, Samedi 9h45-11h15Horaires plus larges pendant les vacances scolairesMaison des Haubans1 bis bd de Berlin - 44000 Nantes02 40 47 70 [email protected] C3, C5 arrêt « Haubans »

par Susan

Malakockta

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Loisirs

Expérience en famille

Faire rebondir un œufMatériel :• 2 œufs crus• 2 verres• de l’eau• du vinaigre blanc

La manipulationMettre un œuf dans un verre de vinaigre pendant plusieurs heures (toute une nuit par exemple).Mettre l’autre œuf dans une verre d’eau.Observer.Rincer ensuite l’œuf qui était dans le vinaigre.Vous pouvez alors le laisser tomber d’une vingtaine de centimètres sur la table : l’oeuf rebondit. Alors que l’oeuf, ayant encore sa coquille, non, il se casse.Puis couper délicatement l’oeuf afin d’observer la peau qui entoure le blanc...

Que voit-on ?Nous pouvons observer l’apparition de bulles sur l’œuf dans le verre où il y a présence de vinaigre. Nous constatons aussi, dans ce même verre, que les pigments, qui colorent la coquille de l’œuf, restent collés sur l’œuf. En effet, les pigments ne sont pas dissous par le vinaigre. Mais, lorsque qu’on le passe sous l’eau en frottant ça part facilement. Nous pouvons également remarquer, que la coquille de l’œuf s’est dissoute.Alors que dans celui où il y a de l’eau, rien n’apparaît, l’œuf a toujours sa coquille. Heureusement, car si la coquille de l’œuf se dissolvait dans l’eau, nous ne pourrions pas faire d’œuf à la coque, ou d’œuf dur !

Explications pour les adultesDe manière simpleLa coquille de l’oeuf est composée de calcaire (carbonate de calcium CaCO3). Ce dernier va réagir avec l’acide acétique (CH3COOH) contenu dans le vinaigre.Les petites bulles qui apparaissent sont des bulles de dioxyde de carbone. Il se forme égale-ment de de l’eau et de l’acétate de calcium. En faisant réagir la coquille de l’oeuf avec le vinaigre, nous faisons une réaction chimique. La coquille de l’oeuf est donc un des réactifs, elle disparait peu a peu. Il ne reste donc que la pellicule interne qui est molle, c’est ce qui va permettre a l’oeuf «déshabillé» de rebondir.

La recette de Christine

Pain d’épice aux noix

Temps de préparation : 40 minTemps de repos de la pâte : 1 semaineTemps de cuisson : 20 à 25 minIngrédients pour 30 parts environ : • 450 g de miel / • 125 g de beurre• 375 g de farine de blé complète• 1 cuillère à café de girofle en poudre,

piment de Jamaïque en poudre, carda-mone en poudre, cannelle en poudre

• 2 œufs + 1 œuf pour dorer• le zeste râpé d’un citron et d’une

orange non traités• 125 g de cerneaux de noix concassés• 1 cuillère à café de carbonate d’ammo-

nium, de bicarbonate de potassium (en pharmacie ou magasin spécialisé)

• 2 cuillères à soupe d’eau ou d’eau de rose• 1 pincée de sel• un peu de beurre et de farine pour la

plaque du four

Dans une casserole, faites fondre miel et beurre en mélangeant sans bouillir. Dans un saladier, mélangez farine, toutes les épices, sel puis ajoutez le miel et le beurre.

Incorporez 2 œufs entiers avec les zestes de citron et d’orange ainsi que les cerneaux de noix concassés. Versez le carbonate d’ammonium et le bicarbonate de potassium dans 2 bols différents, ajoutez dans chaque bol 1 cuillère à soupe d’eau ou d’eau de rose et remuez. Ajoutez le contenu des 2 bols dans le saladier, bien travailler pour obtenir un mélange lisse Couvrez le saladier avec un torchon et laissez reposer au moins une semaine

Préchauffez le four à 160-170°. Cassez l’œuf restant ne garder que la 1/2 du blanc et battez-le. Beurrez et farinez votre plaque de four. Versez la pâte avec les mains en formant un rectangle régulier d’1,5 cm d’épaisseur. Badigeonnez la surface avec l’oeuf battu Décorez de cerneaux de noix

Enfournez 20 à 25 min, le pain d’épice doit être à peine doré et rester souple. Laissez refroidir, couvrir d’un torchon et dégustez !

Malakockta

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Jeux

d’YvonJeux ou énigmes

Ce qui est absurde n’a pas de sens… mais de l’absurde naît parfois le sens !

Comme le constate Woody Allen, « Si l’univers est en pleine expansion, pourquoi je n’arrive pas à trouver une place de parking ? »

Pourtant, une question peut paraître absurde et avoir une réponse évidente quand, après un peu plus d’attention et de réflexion, la vraie réponse apparaît et surprend, car différente de « l’évidence ». On dit alors que le sujet est paradoxal.

Voici des exemples :

1 - Parmi les propositions inscrites ici, trouvez les trois qui sont fausses :

2+2=4 // 3x6=17 // 8:4=2 // 13-6=5 // 5+4=9 2

2 - La lune présente toujours la même face à la terre, c’est un fait visible. Question : la lune tourne-t-elle sur elle-même ?

Face visible Face cachée

3 - Deux disques égaux sont tangents (voir figure). Vous faites rouler le disque B autour du disque A, sans glisse-ment, et vous faites un tour complet de A pour revenir à la position de départ. Combien de tours sur lui-même le disque B aura-t-il fait ?

A B

Réponses au prochain numéro !

de Tata JeanneLes mots croisés

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Horizontalement :1-  Celui de l’Avent est

consulté par les enfants2 -  Le panier du Père Noël /

Une villa italienne3 -  Sigle associatif /

Précède Noël4 -  Difficile à trouver

(de droite à gauche)5 -  Conception imaginaire6 -  Est utile pour se justifier7 -  Apéritif vert /

De verres ou de rires8 -  Vin rouge du Valais /

Équipe de sport marseillaise

9 -  Est Nord Est10 -  Religion / Indivisible11 -  Un jour très fêté /

N’entends rien

Verticalement :1-  Grand vin de fête2 -  Règle de consommation /

De la race du lion3 -  Petit lieutenant /

Crustacés4 -  Lettre grecque /

Bonne note5 -  Arrivé au monde /

Le délice des fêtes de fin d’année

6 -  Échappées de l’alphabet / Demi ravioli tibétain

7 -  Repas joyeux et gastronomique

8 -  Isère / Amour9 -  Volcan / Ancien Do /

Fin en anglais10 -  A la mode ancienne /

Très coûteuse

SOLUTIONS DES MOTS CROISÉS DU N° 77 :

Horizontal : coquelicot / aa / alité / NS / écoles / oiselet / tsétsé / cm / lia / goal / ge / perce / esmeralda / steres / eon

Vertical : canotages / oasis / est / sel / me / us / étirer / elsa / ré / lacée / pas / îlot / gel / cil / corde / ote / Macao / test / le

Horizontal : Calendrier / Hotte / Este / AC / Avent / Erar / Utopie / Alibi / Get / Éclats / Norog / OM / Ene / Islam / Une / An / Sourde

Vertical : Champagne / AOC / Leonin / LT / Huitres / Eta / TB / Né / Foie gras / D/A/P/C – Mo / Réveillon / Isère / Amour / Etna / Ut / End / Rétro / Salée

SOLUTIONS

Contactez-nous :MalakocktailÉquipe de quartier Malakoff/Saint-Donatien5 boulevard de Berlin (1er étage) 44000 NANTES

Tél. 02 40 41 61 [email protected]://malakocktail.wordpress.com/

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