Revue de presse "Josephine prend le métro" 2014

Les plus belles parutions Joséphine

O'CENTRE DEC 14Trimestriel

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Tous droits réservés à l'éditeur

ENGAGES

Lucia Iraci, créatrice de L'association Josephine pour la beaute des femmes

Après avoir coiffé des mannequins pendant des années, Lucia Iraci a décidéde consacrer son art et son temps aux femmes en difficulté.

Comment est nee Josephinepour la beauté des femmes?Je suis coiffeuse depuis quaranteans et j ai cree cette assoc ia t ionen 2006 a par t i r d un cons ta talarmant 80 % des personnespauvres sont des femmes etpour beaucoup d entre elles ilest d i f f i c i l e de travail ler de seloger ou par fo i s même d éle-ver ses enfants Alors dépenserleur argent et leur temps pourprendre so in d elles relevé deI impossible Au fur et a mesureces femmes perdent conf iance ets isolent professionnellement etsoc ia lement Or la conf iance etI est ime de soi sont des condi-t ions essentiel les pour avancerdans la vie

Pourquoi avez-vous ouvertvotre deuxième salon social àTours'Durant deux ans je me suis dé-placée dans les associat ions pourco i f fe r les femmes en d i f f icu l té

J ai ensuite ouvert mon salonchaque lundi exclusivement aces femmes Cinq ans plus tardj ai déc ide de creer un lieu élé-gant et lumineux G est ainsi quele premier salon a vu le jour dansle quar t ie r de la Gout te-d Or aParis le 8 mars 2011Pour le deuxieme salon j ai eula chance que deux Tourangeauxformidables rn a ient so l l ic i téeCatherine Aubry et Jean-CharlesApponte ont œuvre bénévolementpour faire aboutir ce projet el lesalon a ouvert le k sep tembre2012 J ai senti en Tourame et enregion Centre-Val de Loire unevraie synergie entre elus et unevolonté d accueillir ce projet

Comment fonctionne ce salonsocial? Qui peut en bénéficier?Nos bénévoles et salar ies sontde v ra i s p ro fess ionne ls dansleurs domaines (coi f fure esthe-tique maquillage J Les femmesque nous accuei l lons sont en-

voyées par des associat ions par-tenaires lorsqu elles arrivent ausalon elles n ont plus qu a sesoucier de leur bien-êtreLe « profi l Josephine » est varied e m a n d e u s e s d emploi sansn d e m n i t o s femmes o levan t

seules des enfants ou encorev ic t imes de violences

Quels sont les projets actuels etfuturs de l'association ?

Nous al lons pou rsu i v re c e t t ea v e n t u r e en c réan t d au t ressalons en province Par ailleursnous ouvrons en j a n v i e r 2015la premiere eco le de c o i f f u r esociale i Tours Cette format onau cours de laquelle des professionnels de sante (psychologuesdermato logues] interviendrontsera ouverte a tous les titulairesd un CAP co i f fu re qui souhaite-ra ient ensu i te o f f i c i e r dans lesh ô p i t a u x les e tab l i s semen t sde gér ia t r ie les associat ions dereinsert ion etc

SB MAG2 BIS RUE CRONSTADT06000 NICE - 04 97 22 00 00

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actualités ACTUS DES ÉCOLES

Thémaé et Françoise MoriceLa marque et l'école créent la formation « International Spa Academyby Thémaé »La formation s'adresse aux esthéticien(ne)s diplômé(e)s - titulaires d'un

Bac Pro ou BTS - qui souhaitent s'orienter vers un poste àresponsabilité dans un Spa haut-de-gamme ou travailler à l'étrangerdans l'univers du Spa Le programme de la formation intègre desmodules en anglais et en français autour

+ d'un enseignement théorique pointu qui fait la réputation del'école Françoise Morice dans les domaines scientifiques ettechnologiques, la maîtrise des techniques de vente et lesdifférents acteurs du marché

+ d'une pratique portée par l'expérience de Thémaé en matièrede soins originaux mettant en valeur la praticienne et sonsavoir-faire ainsi que la maîtrise dcs codes du luxe, des spécifici-tés des différentes cultures.

Stage pratique au Spa de Pans.Ier'session le 5 janvier 2015

Coiffure socialell y a deux ans, le Salon de Beauté Social joséphine ouvrait ses portes àTours Depuis, ? 403 femmes ont été reçues par l'équipe de Luaa Ima,

fondâmes de l'associationL'Ecole française de coiffure sociale, nouveau projet de Luaa Ima, ouvrirases portes en janvier 2015 Cette iniùaùve s'inscrit dans la continuité de

la mission solidaire de l'association Joséphine Lécole a pour objectif deformer des professionnels de h coiffure afin qu'ils puissent apporter leur

aide à des personnes en situation de précarité Une formation certifiantethéorique (ISO h) et pratique (220 h) est proposée aux titulaires d'un

diplôme de coiffure (CAP ou BP), qu'ils soient professionnels expérimentesjeunes diplômés ou en recherche d'emploi, pour faciliter l'accès à l'emploi

et répondre à des vacations préexistantesLa formation couvre un large ensemble de domaine psychologie

(clinique, cognitive, sociale), sociologie (théorie et mise en pratique), médi-cal (dermatologie, cancérologie, pratiques en milieu de soins, psychiatrie,

pédopsychiatrie, gérontologie)Renseignements 02 46 67 39 60

Formation « Socio Esthéticienne » à l'Ecole Privée Giorgifont

Offrir des soins de beauté a des personnes en souffrance, telest le merveilleux défi que se lancent chaque année scolaire,les élevés Socio Esthéticiennes et de Certificat International

Esthétique Parfumerie de l'école privee Giorgifont MontpellierRedonner espoir et courage à toute personne qui se confie àleurs mains d'esthéticiennes expertes, sont les objectifs pre-miers que s'imposent ces jeunes femmesCette année, vêtues de blanc et rose, elles arborent fièrementleur caducée, reconnaissance professionnelle au sem des ins-tances médicalisées, notamment lors de différentes manifesta-tions d'octobre Rose La promotion 2014-2015 s'est réunie enprésence du Professeur Lamarque, Sénologue, du ProfesseurDubois, Radiothérapeute et de Madame Brahier, Présidente del'association Comité Feminin 34

10 BOULEVARD DES FRERES VOISIN92130 ISSY LES MOULINEAUX - 01 41 46 88 88

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OJD : 369505


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HASHTAG ENGAGEPrincesse Tam.Tam nous inviteà faire un break en nuisetteet grosses chaussettes et à lepartager sur Twitter, Facebooket Instagram avec le hashtag#ModePyjama. À chaque post,la marque reverse 10 centimesà l'association Joséphinepour la beauté des femmes,princessetamtam.com etjosephinebeaute.fr.

26 NOV 14Quotidien

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coup de pouce

L'action de Joséphinerécompensée par les assureursLe salon de coiffure social Joséphine, à Tours, a tapé dans l'œil de l'Associationde Prévoyance Santé qui lui a remis le grand prix de l'action social (25.000 €).

Ouveit il y a deux ansa Tours, le salon decoiffure social « Jo-sephine pour la

Beaute des femmes », n'en finitpas de rece\ oir des éloges De lapart des professionnels, du mi-lieu associatif tourangeau maîssurtout des femmesJeanne est la premiere a a\oirfranchi les portes du salon, en2012 Comme elle des dizainesde femmes en situation precaireont depuis ete accueillies avecbienveillance par les coiffeusesde JosephinePour la plupart (70 % sont auRSA), le salon a change leur vie,comme le confie Carole « Avantde venir ici, ;e ne rn habillais plus,] étais toujours en jean et en tee-shirt,jen allais plus chez les gens,

Le jury de l'Association de Prévoyance Santé a remis un chèquede 25.OOO € à Lucia Iran, fondatrice des salons de beautésociaux « Josephine ».; étais renfermée » Depuisqu elle fréquente le salon, ellefait attention a son apparence« Ça fait plaisir a mes enfants »Cette action auprès des femmes

en difficulté a touche le jury deI Association de Prevo}anceSante, qui -vient de remettre uncheque de 25 DOO € a LuciaIi acl, fondatuce des salons de

beaute sociaux « Josephine »Une somme qui permettra de fi-nancer l'agencement de deux lo-caux a Moulins et Rennes« L estime de soi, le regard desautres, sont autant de facteursessentiels a sa réussite Etre heu-reuse être flers de soi-même Cestla cle de sa réussite », a souligneJean-Louis Portrait, responsablechez AllianzA Tours, une ecole de coiffuresociale va voir le jour en janvier,a destination des coiffeuses pro-fessionnelles qui seront forméesune journee par semaine

Pascalme Mesnage

Salon Josephine, 2, rue de laVictoire, Tours Du lundi auvendredi, de 9 h a 17 heures

Vous êtes née en Italie et vous êtes arrivée à 15 ans enFrance. Permettez-moi tout d’abord de vous féliciterpour votre français sans accent. Oui, enfin, c’est normal, je vis depuis de nombreusesannées en France. En somme, je suis le parfait exempled’une intégration réussie. [Elle rit.]

Votre association est-elle née d’une indignation ?Tout à fait, une indignation par rapport au fait qu’ondemande beaucoup trop aux femmes. Lorsqu’elles connaissentdes accidents de la vie, elles s’isolent totalement. Puis, de fil

en aiguille, elles s’enfoncent dans le néant. Je trouvaiseffectivement indigne que personne n’ait le courage de lesregarder. Certes, de multiples associations et autres aidesexistent, mais l’estime de soi, le b.a.-ba de la réinsertion àmon avis, a échappé à la réflexion. Par indignation, effec-tivement, mais aussi parce que j’ai vu que, même dans lessalons de stars, la précarité ne concerne pas seulement lesgens dépourvus de diplômes ou de culture, elle existe danstous les milieux. Loin d’être uniquement pécuniaire, la précarité est aussi psychologique et morale chez les femmesvictimes de violence, d’esclavage moderne, familial.

to do hair(to act) based on the

observation that having a gift for hair

cuttingthanks todeceasedto make upto primpto advise

bien-dire n°97 novembre-décembre 201420

niveau

B2Intermédiaire fort

coifferpartir du constat que

aux ciseaux de fée

grâce àdécédé

maquillerpomponner

conseiller

destitute, high-risk for poverty

just toall in allsuccessfulaboutas one thing leads

to anotherto drop out, to become

invisible

en grande précarité

histoire de (familier)en somme

réussipar rapport à

de fil en aiguille

s’enfoncer dans le néant

outrageous, unacceptablecertainlythe basicsreintegration(here) to slip through

the cracks ofevenwithoutfinancialslavery

indignecertes

le b.a.-bala réinsertion

échapper à

mêmedépourvu de

pécuniairel’esclavage (masc.)

Lucia Iraci,coiffeuse «sociale»

Lucia Iraci coiffe des stars, mais pas seulement… Partant du triste constat que la pauvretétouche majoritairement les femmes, la dynamique dame aux ciseaux de fée a choisi de mettre ses talents aussi à leur service. Grâce à des sponsors, son association est née,lui permettant de créer Joséphine (du prénom de sa sœur décédée), un salon de beautésocial à Paris et à Tours. Là, on coiffe, on maquille, on pomponne, on conseille et on offreune oreille attentive à des femmes en grande précarité. Lorsque nous l’avons interviewée,elle avait pris sa journée, histoire de s’offrir un moment à elle, loin de Paris, face à la mer.

Les interviews vous donnent l'occasion de noter les différences entre le français écrit et le français parlé.

Portrait

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Les femmes cumulent-elles les handicaps ?Lorsqu’on est femme et maman, on a tendance à culpabiliser,à donner la priorité aux enfants, ensuite seulement, bienloin derrière, on pense à s’occuper de soi-même. Pourtant,selon moi, il faut tout mener de front.

Notre société dicte un certain modèle de femme, non ?Certes, notre société exige d’une femme qu’elle soit tour à tourbelle, parfumée, élégante, brillante, bonne mère de famille,qu’elle ait une vie sociale, un métier épanouissant… Un poidslourd à porter en fin de compte. Mais après tout, pourquoipas ? Je n’en veux pas à la société. Mon indignation est plutôtsur la non-écoute, le non-regard, la non-solidarité.

Vous considérez-vous féministe ? Bien sûr que je le suis ! La femme joue un rôle primordialdans notre société. Nous devons être aux côtés des hommes,travailler en collaboration. Je n’en ai pas après les hommes, jedéfends seulement le droit de la femme dans notre société.

Et il reste beaucoup à faire…Énormément, donc retroussons-nous les manches et faisons-le ! En ce moment, on régresse profondément. La nouvellegénération féminine est en train de bafouer certains droitsdurement acquis. Par facilité, elle se soumet aux diktatsdes hommes. Il me semble que les jeunes femmes d’aujourd’hui sont beaucoup moins dans la lutte, plus dansle confort. Un faux confort d’ailleurs.

Qu’est-ce qui a amené la coiffeuse de stars en salon deluxe à Saint-Germain-des-Prés à fonder un salonsocial ? C’est un grand écart…Non, non, il n’y a pas d’écart ! J’appelle « stars » aussi bienles stars que tout le monde connaît que mes femmesJoséphine. Pour moi, ce sont les mêmes !

Êtes-vous habitée par une fibre sociale ?

Il ne s’agit pas de générosité, mais d’une question basique :pourquoi suis-je sur terre ? On s’achète des chaussures, dessacs, on part en vacances, mais est-ce suffisant ? N’est-onpas sur terre pour se regarder, s’écouter, créer des liens,réaliser de belles choses autour de soi et avec les autres ?

Dans le salon Joséphine, on coupe les cheveux pour 3euros, on maquille pour 1 euro. Pourquoi ne propo-sez-vous pas la gratuité ?La gratuité fait perdre la fameuse estime de soi dont nousavons parlé auparavant. La fierté d’agir. Je trouve qu’il fauttoujours éviter d’être redevable. On doit rester le comman-dant de sa vie. En donnant ces 3 euros, les femmes restentclientes. D’ailleurs, c’est ainsi que nous les appelons : «nosclientes ». Elles ne doivent rien à personne, si ce n’est àelles-mêmes. Elles se servent de Joséphine comme d’unoutil, pour s’en sortir.

21bien-dire n°97 novembre-décembre 2014

culpabiliserselon

mener de frontexiger

épanouissanten fin de compte

en vouloir àplutôt

en avoir après qqnse retrousser les manches

(familier)

to feel guiltyaccording toto tackle several tasks at onceto demandfulfillingwhen all is said and doneto blameratherto have a grudge against sbto roll up one’s sleeves

bafouerdurement acquis

par facilitése soumettre à

une lutted’ailleurs

amenerun grand écart

une fibre socialeil s’agit de

un lien

to tramplehard-wonfor the sake of convenienceto submit tobattleby the wayto bringquite a gapsocial conscienceit isbond

auparavantla fierté

éviter deêtre redevable

ainsidevoir quelque chose

à quelqu’unun outil

s’en sortir

before, earlierprideto avoidto owe something,

to be accountable(here) howto owe something

to somebodytoolto cope, to get by

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Quel est votre bilan ? Depuis l’ouverture du salon social à Paris le 8 mars 2011, etde celui de Tours en septembre 2012, nous nous sommesoccupées de cinq mille huit cents femmes. En 2013, 30%d’entre elles ont retrouvé un travail. Une réussite !

La situation des femmes a-t-elle changé en trois ans ? Hélas, en général, non. Il y a dix ans, 80% des pauvresétaient des femmes, cette année on considère qu’elles sontentre 70% et 80%. Au moins, la situation n’empire pas,c’est stable. Battons-nous pour que cela aille mieux !

Votre initiative est sponsorisée par de prestigieusesmarques comme L’Oréal et Caroll, mais aussi par laMairie de Paris et Orange… Ce réseau vous a-t-il permis de créer Joséphine ?Absolument ! J’ai la chance de côtoyer des gens qui ont unformidable sens de la solidarité.

Pour la femme lambda qui n’aurait pas toutes cesconnaissances et voudrait lancer son association, ceserait beaucoup plus difficile ?Non, je ne suis pas d’accord. Je viens de nulle part. Monréseau, je me le suis constitué. Tout le monde peut s’enfaire un. Pour cela, il suffit de ne jamais se décourager etd’avancer. Lorsqu’on a une famille déjà dotée d’un réseauou d’un statut social, c’est facile. En revanche, lorsque vousarrivez à 15 ans à Paris sans parler la langue comme cela aété mon cas, il faut tout se créer. Pourquoi y suis-je parvenueet pourquoi une autre femme n’y arriverait-elle pas ?

Justement, quelles sont les qualités qui font que vousy êtes parvenue ?Mais parce que je suis un pitre ! [Elle rit.] Ou plus sérieusementcela s’appelle aussi la «résilience». Avec le sourire et la bonnehumeur, on arrive à beaucoup, à créer un réseau parexemple. Si vous respirez et si vous répandez autour devous la joie de vivre, vous attirez les gens. C’est précisémentce que je veux donner aux femmes à travers la beauté.Lorsque je suis confrontée à des problèmes, je n’ai pasenvie de penser que je ne vais pas y arriver. Au contraire,je me dis : «Chouette, un nouveau challenge ! » [Elle rit.]

En regardant votre parcours, on note en effet quevotre vie a été jalonnée de nombreux challenges…Mon ambition n’est pas d’y arriver pour y arriver, mais plutôtde penser que j’ai un beau boulevard de vie devant moi etla chance d’être en vie. C’est mon message aux femmes :chacune sa route. Nous ne sommes pas obligées de devenirje-ne-sais-quoi, mais nous pouvons simplement traversercette belle vie que nous avons devant nous avec le plusbeau des sourires autour de nous et, bien qu’il y ait desétapes de la vie très dures, les surpasser, car on apprendbeaucoup des moments difficiles, pour la prochaine fois.

À quand un « Joseph» ?C’est un scoop! À Tours, nous ouvrons nos portes une journéepar semaine aux hommes. Nous faisons un essai, nous verrons.

Merci infiniment, Lucia.

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un bilanempirer

se battreun réseau

côtoyerla femme lambda

lancer

assessmentto worsento fightnetworkto be associated withaverage woman(here) to launch

(se) constitueravancerdoté de

en revancheparvenir à quelque chose

arriver à quelque chosejustement

to create (for oneself)to keep moving forwardhavingon the other handto be able to do somethingto succeed at somethingprecisely

un pitrela bonne humeur

répandrechouette (familier)

un parcoursjalonné

faire un essai

clowncheerfulness(here) to share greatbackground, careermarkedto try something out

niveau

B2Intermédiaire fortPortrait

www.josephinebeaute.fr

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8 RUE FRANCOIS-ORY92543 MONTROUGE CEDEX - 0146484848

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CEST LA VIE! Enquête

Faire du bienen bas de chez soiLA GRANDE MAJORITÉ DE NOS CONCITOYENS ENGAGÉS DANSLE BÉNÉVOLAT AGISSENT DANS LEUR QUARTIER, LEUR VILLE... QUISONT-ILS ? TÉMOIGNAGE. Eléonore de Vaumas. Photos Corinne Mariaud pour Pleine Vie

r*• omme tous les jours^^ y ou presque, Gérard^^te^^ Couche, 64 ans, se rend

dans le camp de Roms à quèlqueskilomètres de chez lui, près deDouai. Depuis quatre ans, il s'oc-cupe de Mariana, Laura, Violeta,Felicia et leur famille. Un jour, ilvient leur apporter de la nourri-ture ou des vêtements, une autrefois, c'est pour les emmener à labanque, chez le médecin ou à la mis-sion locale. Pour cet ancien provi-seur de collège, jovial et imposant,aider les autres est une secondenature. Son engagement a pris unetournure inattendue, lorsqu'un soirde décembre 2010, il apprend l'ex-pulsion de familles Roms. "J'étaisrévolté dè voir que mon pays, riche et

^Grâce aux Roms, j'ai lesentiment de vivre pleinement.Gérard Couche; Douai (59)Comité.de.soutien..aux Roms du Ppuaisis"Je ne fais pas cela pour m'occuper, mais par engage-ment. Tout le monde ne comprend pas ce choix d'aiderdes Roms mais je n'en ai cure. La différence de culturem'enrichit. Grâce à eux, j'ai le sentiment de more plei-nement. Si parfois j'ai des moments de découragement,je me remémore le chemin parcouru, les petitesvictoires, comme inserm tous les enfants à l'école enleur payant la cantine grâce à l'argent d'une broderie I"


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&La solidarité fait partiede mes valeurs familiales.Anne-Sophie. Rpbineau, .ParisAssociation On est là !"Depuis mon plus jeune âge, je côtoie le monde associatif: j'aiparticipé à un groupe Tiers-Monde au lycée, j'ai fait du bénévolatpour le Lions Club et des séjours avec des handicapés. . . La solida-rité fait partie de mes valeurs familiales. Ce n'est pas le cas de toutle monde. J'ai affaire à des gens qui disent vouloir aider, maîs sansrespecter leurs engagements. Cela m'attriste. D'autant que je suisconvaincue du bienfait de mon action pour les jeunes atteints decancer. Cela ne m'empêche pas d'être frère de ce que fai entrepris."

terre d'asile, laisse hommes, femmeset enfants dans le plus grand dénue-ment Nous avons donc décidé, avec unpetit groupe d'amis, de leur apporterdes vivres et de quoi se vêtir chaude-ment pour alléger leur peine. De fil enaigudk, nous avons fondé un comité desoutien et désormais, nous nous battonsau quotidien pour leur intégration",explique-t-il humblement.À l'instar dè Gérard, aujourd'huiprésident de ce comité de soutienaux Roms, les Français savent semontrer généreux et solidaires. Ussont 12,5 millions à donner de leurtemps dans une association, dont9,7 millions dans un engagementde proximité. Loin de se repliersur eux, ces bénévoles mettent enmouvement de nouvelles solidari-tés dans leur quartier, leur village."La mse que nous traversons n'en-traîne pas de repli sur soi, comme onl'entend souvent Au contraire, elle apour vertu d'ouvrir le regard des genssur ce qui les entoure Désormais, lesbesoins ne sont plus au Sahel, maîsbien en bas de chez soi! Ils sont deplus en plus criants et personne nese sent à l'abri. C'est une des raisons

qui incite à s'engager, assure MauriceLony, directeur fédéral des Banquesalimentaires De plus, le bénévolat estprofondément ancré dans la culturefrançaise. Derrière cet investissement,il y a une volonté d'action citoyenne,sous des formes très variées."

Une empreinte de vieAvec Anne-Sophie Robineau,27 ans, la solidarité prend un autrevisage, à travers la santé Cettefemme courageuse, une fois gué-rie de son cancer, a voulu partagerson expérience avec d'autres jeunesmalades Son association, On estlà ', a vu le jour en octobre 2014 et

offre aux 15-25 ans un lieu de ren-contre où ils peuvent échanger etposer des questions. "// y a très peud'associations à destination des jeunesmalades, or les problématiques liées àla sexualité, l'indépendance, l'après-maladie nous taraudent, explique larayonnante Parisienne. Quand je suistombée malade, j'ai reçu le soutien d'unami, lui aussi malade II a su trouverles mots pour me réconforter tout enme prévenant avec délicatesse de ce quiallait m'amver Si, à mon tour, je peuxen faire autant pour soulager les au tres,c'est une victoire pour moi. " Baignéedans le monde associatif depuisl'enfance, Anne-Sophie apprécie

AVIS D'EXPERT Jacques Malet, président de Rechercheset Solidarités, réseau d'experts

-> Le bénévolat se fait-il toujours par le biais des associations?Non, il y a aussi ceux, en majorité des femmes et des jeunes, qui aident lesautres de façon informelle, par crainte d'être mal accueillies dans un orga-nisme ou pour agir librement. En 2013, ils représentaient 1% des Français.-> Pourquoi certains s'engagent-ils et d'autres pas?Il y a les personnes qui préfèrent se concentrer sur leur boulot ou leurfamille. Celles qui considèrent que c'est à l'État ou aux associations des'occuper des gens en difficulté. Celles qui voudraient se rendre utiles, sanssavoir comment. Enfin, il y a cellas qui sont "nées dedans" et qui mesurentcombien le bénévolat apporte du plaisir. Des études ont montré que lesseniors solidaires ont une vie plus agréable et sont en meilleure santé!>» Y a-t-il un profil type du bénévole?Nous constatons que, pour une large part, il s'agit de CSP+, et beaucoupplus de seniors que de jeunes. Souvent, les personnes issues de milieuxplus modestes n'osent pas pousser la porte des associations.


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dè se senhr utile Certes, sonengagement n'est pas simple tousles jours, maîs il est source dè joie etd'enrichissement personnelÀ 70 ans, Danièle Bianchi saitcombien ce type d'entraide estprécieux L'ex-directrice d'écolea perdu sa fille unique, morte dusida, en 2009 "J'ai mis trois ans avantde pouvoir pousser la porte de Sol enSi tt était important que j'agisse pourcelte cause, même si fêtais incapabled'intercéder auprès des familles, tantma blessure était vive Du coup, faiun local à Marseille où je collecte etdistribue des vêtements aux mèresdont l'enfant est atteint du sida. Çane cicatrise pas la perte de ma fille,maîs permet de me dire que je suis utileà quelqu'un", confie-t-elle. S'occu-per de ces familles qu'elle croisede temps à autre dans la cité pho-céenne, soulager leurs souffranceset leure angoisses, lui donne le cou-rage d'avancer.

Du bonheur en retourDépasser la fatalité, la maladie, lamisère et les préjugés, pour semettre au service des autres portetous ces engagés Être bénévole, cen'est pas simplement "bien" commebafouillent certains d'un air contrit,c'est une manière de vivre sa rela-tion à l'autre. Considérer que tout

n'est pas marchand et que le donet l'engagement sont des moyensd'épanouissement et de rencontre"Impossible de rester inactif face à l'm-droidualisme ' ]e m'enrichis chaque jourde ma relation avec ma famille Rom Ilssont devenus des amis J'admire leurdignité, leur énergie, leur joie de vivremalgré leurs conditions de vie", assureGérard "S'occuper des autres vousconstruit Et c'est ainsi que la sociétéprogresse Chacun fait, en fonction deses dispositions et de son temps Noussommes tous responsables du monde

dans lequel nous évoluons", rappelleMaurice Lony.Pour Lucia Iraa, la générosité se vit,en effet, à plusieurs. Cette coiffeusede profession décide en 2006 de pro-poser des ateliers-coiffure à desassociations d'aide aux femmes endifficulté "Ma première confrontationavec k bénévolat . lin tournant dansma vie'" avoue la délicate quinqua-génaire Touchée par ces femmes,elle souhaite leur offrir un cadre pri-vilégié et ouvre le salon social José-phine Beauté dans le XVIIIe arron-

^Sije suis encore sur cette terre,c'est que j'ai encore à y faire.

anièle BianchiLauréate du prix HSBC Talents 7.0 2014"C'est ma nature d'aider les autres. Avant lebénévolat, je m'investissais à 100% pour l'école où jetravaillais et fêtais de toutes les sorties. A la retraite,si mon choix ne s'était pas porté sur Sol en St, j'auraisfait autre chose dans le bénévolat. J'ai choisi cetteassociation parce que j'ai été concernée par cette cause,mais je donne aussi des cours de soutien scolaire. Je nem'en flatte pas: je suis faite pour cela. J'estime que si jesuis encore sur cette terre, c'est que fai encore quelquechose à y faire, alors j'agis le mieux possible."


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••En France, lesfemmes souffrentaussi beaucoup...Lucia Iraci, ParisSalon social Joséphine Beauté"Avant de monter mon association, je n'avais jamais étéimpliquée dans le bénévolat. Par contre, la cause desfemmes m'importait depuis longtemps. Déjà, dans maSicile natale, j'étais frappée de voir combien le poids quel'on faisait porter aux femmes était lourd élever leursenfants, être une mère de famille idéale, avoir une viesociale épanouie . ll a suffi que j'ouvre les yeux pourconstater qu'en France, lesfemmes souffrent aussi beau-coup. En créant ce salon de beauté social, je n'ai pas agique pour ces femmes, maîs aussi pour moi. Mon regret estde ne pas pouvoir aller plus vite pour ouvrir d'autressalons en province et soulager d'autres femmes "

dissementdePans Épaulée par uneéquipe de six salariés et une tren-taine de bénévoles (esthéticiennes,coiffeurs, conseillers en image,sophrologues ), elle s'étonneencore des bienfaits de cette aven-ture "Grâce aux soins, nous aidonsces femmes à relever la tête, à se sentirbelles Les voir reprendre de l'assuranceet regagner confiance en elles représentedésormais pour moi un moteur Je nepourrais plus vivre sans '", confiecelle qui vient d'ouvrir un secondsalon à Tours Pour elle comme pourGérard et les autres, l'existence n'ade sens que si on partage.

Une histoire de couple"Le bénévolat est trop souvent consi-déré comme une corvée, un sacerdoceOn ne peut comprendre les bienfaitsde l'engagement, k bonheur qu'il pro-cure qu'en mettant un pied dedans",affirme Julien Lauprêtre, prési-dent du Secours populaire Toute-fois, il est tentant d'y consacrer toutson temps et son énergie, surtoutlorsqu'il s'agit d'un engagementde voisinage "Plus vous prenez votretâche à cœur, plus vous êtes portes par

le projet, plus il peut devenir chrono-phage", prévient le directeur fédéraldes Banques alimentaires A Douai,Gérard le reconnaît, "ce qui devaitêtre ponctuel est désormais mon quo-tidien Heureusement, ma femme menél'action avec moi Si ça n'avait pas étéle cas, j'aurais peut-être abandonné. "De son côté, Élisabeth Fichez,67 ans, présidente du Réseau d'ac-cueil d'immigrés à Lille, n'auraitmême pas envisagé de devenirfamille d'accueil sans la présence deson man, lui-même très impliquédans le bénevolat auprès des jeunesdans la rue "Accueillir chez soi desdemandeurs d'asile, c'est un projet quiconcerne le couple Nous ouvrons notremaison à déjeunes migrants (Afghans,Congolais, Guinéens, Palestiniens,etc ) qui partagent notre intimité unmois C'est équilibrant et rassurantde pouvoir discuter a deux de ce quel'on ressent, de ce que l'on a envie debâtir", explique-t-elle avant d'ajou-ter: "Deux, fois par an, nous partonsen Bretagne en amoureux et là, je coupetout C'est essentiel de pouvoir cultivernotre jardin secret On ne fait du bienaux autres que si on est bien soi-même "

à aiderPour vivre, les associations ont besoin debénévoles et d'argent Vous pouvez aidernos témoins dans leurs actions-s On est là ! Association d'échangeet de soutien aux jeunes de 15-25 ansatteints d'un cancer.asso-onestla fr-• Réseau accueil d'immigrés à Lille(RAIL) : 19, allée du Tardenois, 59650Villeneuve-d'Ascq. Tél 06 46 48 76 89.Mail : rail5962(aorange.fr-: Comité de soutien aux Romsdu Douaisis (CSRD) : 77, impassePierre-Curie, 59286 Roost-Warendin.Mail : comitesoutienrromsdouaisisiô)gmail.com.~: Salon social Joséphine Beauté:38, rue de la Charbonnière, 75018 Paris.Tél 01425943362, rue de la Victoire, 37000 ToursTél. 02 47 42 6717.www.josephinebeaute.fr.(la participation aux soins est de 3 €)-* Sol en Si (Solidarités enfants sida) :29 A, place Jean-Jaurès, 13005 Marseille.Tél. 04 9192 86 66 et www.solensi.org

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MODEP A R L u r i E V E Y n <v e

H O M K W K A R .LES TENl ES D'INTÉRIEUR

EONT LEUR SH(TVVÀ QUEL MOMENTDE LA JOLRNÉE

LES FEMMESSE SENTENT-ELLES

LE MIEUX f QUANDELLES ENFILENT LEUR

PYJAMA EN PILOUOU LEI R JOLIE

NUISETTE ' LT Sl CETINSTANT DE SÉRÉNITÉ

PROFIT 4IT À LNEBONNE CAUSE ?

Etre une femme sexy une working girl rrreprochable une maman accomplie Bref une nartaqui assure Voila ce que I on demande aux femmesTant de représentations et de contraintes font partie de leur quotidien Si bien que 60 % des femmesse déclarent stressées de temps en temps et 18 %en permanence Et e est au moment d enfiler leurpyjama nuisette ou caraco qu elles se libèrent detoute cette pression sociale De ce constat est nele mouvement #ModePyjama une initiative denotre marque de lingerie et homewear préféréePrincesse tam tam Le leitmotiv de ce manifested un autre genre ? Oublier la pression se sentir

libre et exister Libre de prendre du temps pour soiet de se faire plaisir sans culpabiliser De decompresser et de ne rien faire De se défouler De vivretout simplement Et cela dans sa tenue préféréecelle qui accompagne dans les reves

Une photo pour la bonne causePas question pour autant d en oublier autrui Depuisle 21 octobre le mouvement #ModePyjama a prisde I ampleur sur les reseaux sociaux Invitéesa faire une pause en pyjama nuisette et grosseschaussettes les femmes partagent ce momentde grace sur Twitter Facebook ou InstagramAccompagnes du hashtag #ModePyjama ces elicnes profitent a la bonne cause A chaque menton#ModePyjama Princesse tam tam reverse 10 cenfîmes a Josephine pour la beaute des femmesCette association de femmes pour les femmesest nee de I initiative de la coiffeuse Lucia Iracien 2006 a Paris Son objectif' Réconcilier les plusdémunies avec leur image et leur redonner le plaisir de s occuper d elles grace a des soins réalisespar des professionnels Un luxe qu elles pensaientinaccessible Voire interdit

Une soiree tres privée entre fillesL apothéose sera atteinte le 14 novembrePrincesse tam tam réveille la nuit parisienne enorganisant une pyjama party géante Commeune manifestation pacifiste du mouvement#ModePyjama cet evénement revendiquera ledroit de décompresser Une soiree ou tout serapermis donc Maîs n est pas invitée qui veut 'Seules les SO plus belles photos envoyées sur lesreseaux sociaux seront récompensées d une invitation Les heureuses élues auront alors Id possibilite de venir accompagnées d une amie Aucundoute cette soiree entre copines promet d moubliables souvenirs Reste a savoir quel pyjama desoiree vous porterez !

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Le volcan etles papillons«80% des pauvressont des femmes. Lesplus vulnérables sontles moins de 25 ans etles plus de 45 ans. »Ce constat insupporteLucia (rad qui aouvert les premierssalons de beautésociaux à Paris, puisà Tours, où elle vit.La talentueusecoiffeuse a travaillépour Yves Saint-laurent, BettinaRheims ou encorePeter Lindbergh,mais tait sesprestigieusescollaborations.Décorée de la Légiond'Honneur, elle porteavec les équipes deson association« Joséphine pour labeauté des femmes »l'idée de créer rued'Entraigues uneécole de coiffure endirection des publicsfragilisés par la vie.

Les Siciliens n'étaient pas tendrespour qui n'avait plus de père ».Issue d'une famille de six enfants,Lucia Iraci est envoyée avec sasœur Joséphine dans un orpheli-

nat tenu par des nonnes. Les religieusesseront les maîtres de forges de son caractèrevolcanique, « des féministes généreuses,d'autres non », dont les lectures obligées deSaint-Augustin la somment de « tendre versl'être » (tendere esse, en latin). La petitecréature garde d'abord foi en la tendressed'une sœur aînée que leur mère, partie tra-vailler en France, est revenue chercher, maispas elle. Avant de s'éteindre, son grand-pèrefit irruption deux ans dans sa vie. « II nedonnait jamais de leçons, me racontait deshistoires dont je devais tirer une philosophiede vie, dit-elle. J'ai été une enfant rebellemais joyeuse. Jamais je n'ai gardé le souvenird'avoir été désespérée. »À l'adolescence, Lucia « abandonne » saville de Sciacca aux souvenirs amoureux deFellini ; elle veut devenir Parisienne, retrou-ver Joséphine dans « la ville de. la liberté ».Ce ne sera pas non plus la dolce vita. Lesretrouvailles familiales sont difficiles, saufavec cette aînée, cette « petite maman »,apprentie coiffeuse qui l'enjoint de marcherdans ses pas. Lucia la suit et bientôt s'éman-cipe. Elle vit ses 16 ans comme si elle enavait 30, dort « à droite, à gauche », apprend« autant des voyous que des érudits » et rem-place Saint-Augustin par San-Antonio, sansrenier sa maxime : « La justice est dans lavolonté ». Elle sait bientôt la faim, mais tai-seuse, ne se plaint pas : elle aiguise sonregard, « notamment sur les femmes » etconfesse ce trouble de revoir, quarante ansplus tard, Le dernier tango à Paris.

Belles et dignesAprès l'apprentissage, la coiffure n'a plusaucun sens : « ]e trouvais mon métier nulet détestais les pourboires ». On l'encourageà travailler en studio. Les premiers pola-roïds qu'elle voie lui révèle la qualité deson travail. Elle ne coupe plus de cheveux,

dorénavant elle les sculpte. Les tout-jeunesmannequins sont, entre ses mains,« comme des papillons », fragiles et bril-lants, métamorphosées, iconiques. Luciaest satisfaite, ses enfants sont nés, elle aconstruit sa famille. C'était sa quête « par-tie de rien », mais toujours impulsive, elleveut offrir aux autres la chance immensequ'on lui a donnée. À Chaiiteloup-les-Vignes, où le film La Haine vient d'êtretourné, elle pose ses mains au-dessusd'autres ailes, non « griffées », mais frois-sées par la misère. L'estime de soi passepar l'épreuve du miroir et la fidélité à sesvaleurs. Deux ans durant, Lucia invite ses« femmes du lundi » dans son salon deSaint-Germain-des-Prés. À l'entrée, celles-ci doivent laisser « leurs sacs plein de cail-loux » et, plus confiantes, ressortir biendécidées à se reprendre en main. Entre-temps, Joséphine, atteint d'une longuemaladie, a lâché la sienne. Un an plus tard,en 2011, Lucia, entourée « de belles per-sonnes », inaugure les salons de beauté quiportent son prénom. Plus utilement quel'Etna sur son « île d'hommes », elle renvoieainsi de la chaleur à ces femmes, ses soeurs.À sa « petite maman », Joséphine •

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social

Une école de coiffure socialeva ouvrir en janvier à ToursU ne école de coiffure so-

ciale va ouvrir ses portesen janvier rue d'Entraigues, àTours. Cette idée a germé dansla tête de Lucia Iraci, présidentede l'association Joséphine, qui apour mission de réconcilier lesfemmes les plus démunies avecleur image. Des coiffeuses titu-laires d'un CAP pourront suivrecette formation et pourrontainsi intervenir auprès des per-sonnes malades ou en situationde précarité. Comment coifferune personne qui ne peut pas selever ? Commen t co i f f e rquelqu'un après une chimiothé-rapie quand les cheveux repous-sent ? Comment on travailleavec une adolescente anore-xique ? Ce sont autant de ques-tions auxquelles la formationapportera des réponses. « II fautapprendre à ne pas juger. Onpeut avoir ses opinions, mais ilfaut apprendre à canaliser ses apriori et les rendre positifs. Rienne doit transparaître et ça ne doitpas être de la pitié non plus. Ils'agit de légèreté, de gentillesse,

Lucia Iraci, présidente, NellyLaumonier, coordinatrice, etAxel Maillot, psychologue.d'humilité et de tolérance aussi »,insiste Lucia Iraci.Les enseignements seront dis-pensés par des professionnels :cancérologue, psychiatre, infir-mière, dermatologue, etc. Laformation dure 4 mois et coûte3.800 €. Un certain nombre deplaces sera réserve aux per-sonnes au chômage ou auxjeunes tout juste diplômés.

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400 € Ce qu'il y a dedans11. On craque complètement1 Ecrin en fourrure, yeux bleus palette de multiples couleurs, on a l'impressiond avoir Choupette avec nous So cute1 Eye and Lip Palette, Shupette, Karl Lagerfeld x shu uemura, 75 € 2 En un seul coup de pinceau

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OCT/NOV 14Bimestriel


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Ivie pratique ASSOCIATIONSDepuis quelques annees,les personnalités donnentde leur temps et de leuri mage pou r fai re avancer lescauses socialeset medicalesZinedmeZidane, Li ne Renaud,Mimi Mathy, tous sontparrains ou ambassadeursd'associations caritativesQui sontces personnalités etquels rôlesjouent-elles? Lesdernieres actusdes people quis'investissent pour le pire etpourle meilleur

qui prêtent leur imageUNE CAMPAGNE « HE FOR SHE» MOUVEMENTEE

La dernière prise de parole d'Emma Watson, le 20 septembreau siège de POND, afait polémique. Le discours de la jeuneactrice, prononcé dans le cadre de son rôle d'ambassadrice debonne volonté de l'ON U Femmes, a attiré l'attention à causede ses remarques sur le féminisme, l'égalité des sexes et sur le

tre féministe ne signifie pas détester les hommes. Ellenue soutenir la campagne « He forShe» (Lui pour elle)., elle a été victime d'une tentative d'intimidation sur lemmayou are next » lancé par un membre de 4Chan, laant de dévoiler des photos piratées d'elle nue. Pas facile

. 24 ans, d'être une femme et d'assumer ses choix !

MARIE-BERTILLE CARDERA

UN COUPLE SOLIDAIRELe couple superstar Brad Pitt et AngelmaJolie est tres engage depuis des anneesdans les causes humanitaires de tous ordreset plus spécialement auprès du peuplesyrien Apres une experience de dix ans entant qu'Am bassad rice de bon ne volonté au pres de l'ON U, Angle assumedésormais le rôle d'Envoyée special du Haut-Commissariat pour les réfugiesChaque horreur commise pendant uneguerre devient un combat personnelEn juin, l'actrice a appelé aune action concertée pour mettre définitivementfin a l'utilisation du viol et de la violence sexuelle comme arme de guerre Soncombat pour les réfugies n'est pas prêt de s'arrêter de sitôt

I RENDEZ-VOUS. l'occasion de la 12' édition de « Frimousses deCréateurs » de LUNICEF France, des créateurs et desailliers se mobilisent pour le Darfour en vous faisant

fêver sur un air d'Opéra. Les plus grands créateurs'lliers, Chanel, Dior, Nina Ricci, Guerlain, SoniaI, Paule Kan Princesse Tam Tam, Elie Saab et tant

^ ^d'autres allient talent et générosité pour créer deses uniques sur le thème de l'opéra. La totalité dumt de la vente aux enchères est intégralement«e à PUNICEF pour soutenir un programme deation au Darfour. Les oeuvres sont exposées du

23 novembre au Théâtre du Châtelet de Paris etlavante aux enchères est réalisée le 24 novembre partomaison ARTCURIAL. Mode et humanitaire peuventfaire bon ménage. Reste à espérer que les acheteurs

soient aussi généreux qu'en 2013 et les 185 DOO € récoltés.

COMBAT DE FEMMESL'associationJosephine se batpour la beautedesfemmesquisont en situationde precariteJosephine rend labeaute accessiblea toutes lesfemmes ensouffranceCause peu mise en avant de nombreusespersonnalités se sentent touchées MurielRobin en a beaucoup parle a travers sesspectacles et en est devenue l'une desmarraines Une nouvelle ecole de coiffureva être mise en place pour former desprofessionnelles de la coiffure afin qu'ellescoiffent les personnes fragilisées par lavie, la maladie ou l'âge Pour l'inaugurationde cet etablissement en janvier 2015 aTours (37), certaines marraines serontprésentes Si ce n'est pas Muriel Robin,ce sera Frederique Libaud (fondatrice del'agence de presse Flag), Charlotte Rosier(Madame Charlotte) ou peut-être ChristineLanoe (directrice des ressources humainesd'Orange France) Des femmes impliquées,il n'en manque pas


13 OCT 14HebdomadaireOJD : 458121


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La beautédevient solidairePlus de 2 500 femmes isituation précaire ont déjà étéreçues par les equipes de LuciaIraci, fondatrice du salon debeauté social Joséphine, dansses deux antennes, à Paris età Tours Partant du constat quela reconstruction passe parl'estime de soi, notamment àtravers les gestes de beauté,l'association offre un sou-tien moral et un lieu de par-tage qui, au-delà des soins,propose aussi des atelierset du coaching. A noter qu'enjanvier 2015, une École fran-çaise de coiffure sociale ouvrirases portes à Tours et offrirades formations permettantune réinsertion professionnellehttp//josephinebeaute fr

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Ce mois-ci

Dopez le traficdans vos salons

Faute de clients, les coiffeurs se heurtent à dcsdifficultés financières. Pour éviter d'en arriver là.fabricants, franchiseurs et coiffeurs multiplientles initiatives pour inciter les clients à y entrer.

Comment redonner aux femmes l'envie de pous-ser la porte des salons ? Un enjeu crucial pourla profession, qui se mobilise tous azimuts pourcréer du trafic II était temps, car la situationdans les salons n'est plus très brillante Et ellepourrait même devenir catastrophique, si rienn'est fait « Le gms challenge actuellement, ce

ne sont pas les femmes de plus de 40 ans que l'on arrive àfidéliser, maîs les femmes de 25 à 35 ans qui ont tendanceà se rendre moins souvent en salon Cela ne correspond pasà leur style de vie, ni à leurs attentes Et surtout, dans cettecible d'âge, aller au salon est ressenti comme une contrainte, etnon comme un plaisir », explique Ségolène de Noray, directricemarketing France L'Oréal Professionnel Du coup, l'an dernier,un peu à l'image des bistrotiers qui in-vitent les passants à consommer moinscher quèlques heures en fin de jour-née, la marque a lancé les « Afterworksbeauté » dans ses académies jusquelà accessibles aux seuls professionnels,à Pans, Nantes, Marseille, Lille et Bordeaux L'idée ? Proposeraux femmes un coiffage gratuit et express en vingt minutes Dèsles premières heures du jour], médiatisé en amont par les jour-naux féminins ou le Web, plus de 800 femmes étaient déjà ins-crites Une affluence et un bon retour sur investissement pourles coiffeurs qui avaient joué le jeu, tout en glissant au pas-sage leur carte de visite, ce qui a poussé la marque à renouve-ler l'opération en juin et en novembre dans d'autres villes Et,en 2014, il a été décidé de continuer sur cette belle lancée, maisà l'échelle nationale, avec la Nuit de la coiffure (voir encadré ci-contre) « Aujourd'hui, pour attirer de nouvelles femmes dansles salons, il faut faire des cadeaux », constate, avec stoïcisme,Franck François, PDG du groupe Vog Coiffure, 700 salons enFrance et à l'étranger, qui lance, en décembre prochain, une

45visites par an

en moyenne,contre 6,5 en 2010

Pour faire revenir les femmes dans les salon al Professionnela organisé la Nuit dè la coiffure : plus de WOW femmes touchées.

plateforme de e-commerce Non pas pour faire de l'argent surla revente ou, en tout cas, pas seulement « Je me lance dans fee-commerce pour créer du trafic dans mon réseau, explique-t-il C'est mon intérêt, car je suis franchiseur » Le principe'? Lesfemmes pourront soit recevoir leur commande à domicile, soitla retirer, à partir de 80 d'achats, dans le salon le plus prochede chez elles. Et, une fois sur place, elles se verront offrir unbrushing ct dcs conseils gratuits pour bien les utiliser D'autres,comme les Coiffeurs du Sud, un groupement de 17 salons àMarseille et dans la périphérie, font parler d'eux régulièrement,


SEPT 14Mensuel

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EXEMPLE N° IFaire le buzz dans son salon. C'estpossible, même quand on a un petitsalon. Il suffit pour cela de faire preuved'un peu d'imagination. Carole Rollet,des salons Carré d'Art à Reims, n'en ajamais manqué. Son dernier truc? Offrirdes jeux à gratter tous les premiers jeu-dis du mois, en nocturne. De quoi attirerl'attention sur ces manifestations, quipourront se transformer en soiréesà thème. Vania Laporte, coiffeuse àBordeaux, organise, quant à elle, lesvendredis de Vania, tous les deux mois,

avec trois artistes qui invitent leurs amis et des journalistes. Elle organise aussi des soiréesavec des « performers » et va fêter bientôt ses 25 ans dans un théâtre.

EXEMPLE N° 3Les soirées conseils. Facile à mettreen place dans les petits salons: lessoirées conseils, accessibles après lafermeture du salon à 19h30, autourd'un produit, d'une coupe de cham-pagne et d'un cours de brushinggratuit, contre un produit acheté.Le bon moyen pour faire venir dumonde, favoriser le bouche-à-oreille,tout en gagnant de l'argent: entre2000 et 2500 euros de recette parsoirée, d'après Franck François, PDG dugroupe Vog Coiffure, chez qui tout estbon pour se différencier et faire parlerdes deux marques de son groupe Vog Coiffure. Commel'envoi de Duty Box, des pochettes commandées par Internetet contenant des produits surprises à découvrir.

EXEMPLE N° 2Bénéficier de l'attrait des égéries.Prendre une star pour inciter lesfemmes à pousser la porte des salons,parce qu'elles s'identifient à elle, estune recette qui a fait ses preuves pourle parfum ou la mode. Pour recruter, lemonde de la coiffure s'y met. LoréalProfessionnel a choisi Kirsten Dunst,Kérastase, Kate Moss, Alterna Haircare,Katie Holmes, et Niwel sera incarnée parNoémie Lenoir. Des budgets importantspour les marques, mais qui offrent unebonne visibilité lors des campagnespublicitaires, sans parler des posters,sacs et autres testeurs fournis auxcoiffeurs pour les aider à créer du trafic.

EXEMPLE N° 4Créer l'événement. Réenchanter la coiffure, le styling et créer du lien

entre les coiffeurs et les femmes : tel était le but affiché parL'Oréal Professionnel pour sa première Nuit de la coiffure,qui s'est déroulée en présence de 100 coiffeurs, le 14 maidernier, au pavillon des Champs-Elysées à Paris et s'estdéclinée le lendemain dans 1500 salons de coiffure à Pariset en province. Le principe: un créneau gratuit de 20 minutespour un coiffage rapide, un « wavy » ou une colorationéphémère Hair Chalk. Une belle visibilité pour les coiffeurs, àconsulter sur le Web, of course. Résultat? 1 DOO participantesà Paris et 10000 femmes relookées dans toute la France.


SEPT 14Mensuel

OJD : 8639


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[.'Oreal, parce qu'elles le valent men !

EXEMPLE N° 5Appeler des bloggeuses. L'Oréal Professionnel s'en est servi pourlancer de nouveaux produits, comme la ligne de coiffants WildStylers. Quatre bloggeuses, aux noms imagés de Dazzling Drew,Kihouu, Little Moon et Mmzell Sooz, ont été conviées, le 12 marsdernier, à un relooking réalisées par de jeunes coiffeurs, àl'académie de la rue Royale. Huit duos ont été formés, défendantchacun les derniers looks cheveux tendance. Les internautesont ensuite voté pour leur préféré. Avec, pour les gagnants: unrelooking styling VIP en salon de coiffure, ainsi que les produitsWild Stylers de la gamme TecnLART. La bloggeuse plébiscitée aremporté un pass VIP pour la Fashion Week de Paris. Des sites etdes journaux féminins avaient été associés à l'événement.Résultat : 22 millions de contacts et 250 DOO vues sur You Tube.

EXEMPLE N° 6Faire preuve d'imagination. C'est ce qu'a fait Lucia (rad, fonda-trice de « Joséphine pour la beauté des femmes », une associationqui a deux salons sociaux en France, où l'on coiffe, maquille ethabille les femmes en difficultés. En juin dernier, elle a installe unsalon éphémère dans le métro parisien, avec le soutien de la RATPet de la Fondation L'Oréal. Les voyageurs étaient invités à faireune promesse de dons au profit de l'association. Un bon moyenpour rencontrer le grand public. Autre initiative heureuse,celle des Coiffeurs du Sud, chez qui 15 femmes ont participéà la « Marseillaise des femmes », une course caritative en faveurde la lutte contre le cancer du sein. De quoi se créer une belleimage de dépassement de soi à moindres frais, puisquel'opération, stand à la plage compris, a coûté 1500 euros.

en passant de la publicité dans la presse féminine locale, avecdes campagnes d'affichage quatre par trois, en customisant àleur enseigne des voitures Twizy ou en créant l'événement avecun défilé, comme celui qui s'est déroulé le 16 juin dernier à lafriche de la Belle de mai, sponsorisé par CAR, un grossiste local,et L'Oréal Professionnel. « La plus grande réussite du groupe,explique Olivier Allione, l'un des fondateurs, c'est l'identifica-tion à la marque, notamment chez les jeunes. Cela nous aidepour le recrutement de nouveaux collaborateurs, mais aussipour le trafic dans les salons. Car, aujourd'hui, il faut coifferbeaucoup plus de monde pour obtenir le même chiffre d'af-faires. Mais, quand on se bouge, on y arrive. »

Autre levierpour faire parler de soi : le digital. Vania Laporte,4 salons à Bordeaux et 25 collaborateurs, l'a bien compris et in-vite régulièrement des bloggeuses, à venir tester des coiffures ouun maquillage rapide. Chez L'Oréal Professionnel, qui a tou-jours un coup d'avance sur les concurrents, on a aussi réfléchi àla meilleure façon d'inciter les femmes à aller faire leur première

coloration dans un salon. D'où le partenariat monté avec le siteAufeminin.com, qui a diffusé des testimoniaux pour encouragerles femmes. A priori banal, sauf quand l'on sait que les consom-matrices bénéficiaient de 20 € de remise sur la prestation en sa-lon, à condition de renvoyer leur ticket de caisse au fabricant.10000 femmes en ont bénéficié. Un retour bien meilleur quecelui constaté lors des opérations menées avec les acteurs de labeauté. Chez Jean-Claude Aubry, qui fait la chasse aux salonsvides, on use et abuse des outils marketing classiques, commeles cartes de fidélité, et les salons qui savent les utiliser ont debien meilleurs retours que les autres. Mais, cela ne suffisait plus.D'où les ateliers créatifs : quand il n'y a personne dans le salon,les coiffeurs proposent aux passantes une attache gratuite endix minutes. Une animation qui lui sert aussi à animer le réseau,les coiffeurs du réseau étant invités à mettre l'avant et l'après surle magazine du groupe, qui élit ensuite le meilleur salon créatifdu groupe. Ou comment allier l'utile à l'agréable.

Bénédicte dè Valicourt(1) Source KantarWorldPanel

BIBLOND35 PASSAGE DU DESIR75010 PARIS - 01 48 24 35 43

SEPT 14Bimestriel


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JOSEPHINE DANS LE METROAvec le soutien de la Fondation L'Oreal et de la RATP,l'opération « Josephine prend le metro » a propose auxvoyageurs de rencontrer l'équipe Josephine Lin coiffeur, unmaquilleur, une manucure et une conseillère en image ontprodigue leurs soins de beaute express 10 minutes pourune bulle rose au cœur du metro Pour tout service réalise,les voyageurs ont ete invites a faire une promesse de dons auprofit de l'Association Josephine « Avec "Josephine prend lemetro", fai souhaite aller a la rencontre du grand public pourle sensibiliser a notre action », explique Lucia Iraci, fondatricede l'Association

BP 16906803 CAGNES-SUR-MER - 04 93 22 36 06

JUIL/AOUT 14Bimestriel


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ASSE PRES DE CHEZ VOUSs

ASSOCIATION

Joséphine redonnede l'estime aux femmes

Lucia Iraci coiffeuse,a fonde un conceptde salon social

À Paris, le salon Joséphine rend la beauté accessible à toutes cellesque la vie n'a pas épargnées.

V.Jean-CharlesAponte

Au salonJoséphine, lesfemmes ensituation précairebénéficientdes soins deprofessionnels.

Quatre-vingts pour cent despersonnes pauvres sont desfemmes'1' ' Pas de travail, un

logement precaire des enfants a éle-ver Pas question dans ces conditions de dépenser de l'argent pourprendre soin de soi Au fur et a mesure, elles s'isolent socialement etprofessionnellement G est pour les

rendre belles que LuciaIraci, coiffeuse a fondeJosephine, un concept desalon social Aujourd'hui,deux instituts existent,l'un a Paris l'autre aTours Et ils ne désem-plissent pas Les clientescommencent par rencon-

trer l'assistante sociale afin d'éva-luer leur situation, leurs attentes etl'urgence de leurs besoins Puis, sielles repondent aux criteres de I association elles sont prises en mampendant un an « L'objectif est d'ac

compagner leur reinsertion, expliqueLucia Iraci Une presentation soi-gnée est essentielle quand on chercheun emploi maîs aussi pour reprendreconfiance en soi » Sur rendez vouselles peuvent bénéficier de soinsapportes par des professionnelscoupe, couleur, balayage pour lasomme forfaitaire de 3 € Quantaux prestations esthétiques, qu ils'agisse de maquillage, de soin ducorps ou du visage depilation oude manucure elles sont facturéesI € Leur sont également proposésdes conseils dermatologiques et gy-nécologiques Elles peuvent mêmeêtre reçues par un psychologue Enoutre, des ateliers yoga, sophrolo-gie et simulation d entretien d'em-bauché leur sont accessibles « Cene sont pas seulement des femmes sansdiplôme qui viennent nous rendre visite, souligne la fondatrice Nom re-cevons par/ou d'anciennes chefs d'en

treprise qui, a la suite d'un accidentde la vie, ont tout perdu. Nous nousoccupons aussi d'adolescentes grâcea un partenariat avec la police judiclaire juvénile »

De nombreux bénévolesen appuiBien sûr, le salon ne saurait fonctionner sans la presence des benevoles Par exemple, une conseillèreen image apprend aux femmes a semettre en valeur et met le vestiairede Josephine a leur disposition Ellespeuvent y emprunter des tenuesadaptées a un entretien d'embauchéCe sont aussi des volontaires quianiment les groupes de parole et lesateliers « Nous cherchons des bene•voles pour l'accueil, le secretariat, lesuivi statistique sur Internet, l'aide ala redaction de CV et a la preparationdes entretiens d'embauché préciseJean-Charles Aponte, directeur dessalons et du developpement national Nous serions ravis de recevoir de*ri traites prêts a présenter le monde duBatiment Les qualites requises ? Dela bienveillance et du savoir-faireSur les I 400 femmes venues au salonen 2013, lû % ont trouve un emploien CDI Cela prouve qu'en s'entraidant, on peut faire avancer leschoses ' » •(I) Source association Joséphine

ContactSalon social Josephine28 rue de la Charbonnière75018 PARISTel 0142594356www losephinebeaute comsalonparis(â>|osephinebeaute frFacebook Association Josephinepour la beauté des femmes

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Évaluation du site�� !!!"

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http://www.neo-planete.com/wp-content/uploads/2014/06/sign-43989_640-pixabay.png




http://josephinebeaute.fr/



http://www.neo-planete.com/2013/09/27/cheveux-bienfaitsdesplantes-bio-yolainedelabigne-europe1-chronique/






http://www.neo-planete.com/2014/02/20/68096-partage-y-en-a-pour-tout-le-monde-justice-sociale/



http://www.neo-planete.com/2012/08/31/debat-cest-quoi-la-beaute/



http://www.neo-planete.com/2013/02/13/366-initiatives-reinventer-monde/



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http://www.donsolidaires.fr/



http://www.leffetpapillon.net/?lang=fr


http://www.neo-planete.com/2014/01/16/cancer-du-sein-avancees-chronique-yolainedelabigne/


http://www.neo-planete.com/2012/06/26/halte-vernis-dangereux/


http://www.neo-planete.com/2014/06/11/se-doper-chimie-les-exams_bac_brevet_partiel_revisions_stress_vitamines_alimentation_cuisine_sedoper_dopant/





11 RUE BERANGER75154 PARIS - 01 42 76 17 89

14/15 JUIN 14Quotidien

OJD : 101616


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Eléments de recherche : Toutes citations : - ASSOCIATION JOSEPHINE ou ASSOCIATION JOSEPHINE POUR LA BEAUTE DES FEMMES ouSALON DE BEAUTE SOCIAL JOSEPHINE : salon de beauté pour femmes démunies à la Goutte D'Or à Paris 18e - LUCIA IRACI : ...

SOIN EXPRESS L'association de réinsertion féminine Joséphine installece lundi dans le métro parisien un institut de beauté éphémère.

A Jaurès, tout le mondedescend se refaire une bontéPour celles qui prennent

le métro régulièrement, de préférence

aux heures de pointe, il n'estpas vraiment synonyme demoments de grâce, mais plutôt de transpiration, poresgrands ouverts, mascara version panda, chignon malmené par les voyageurs indélicats. Et si le métro,même de manière éphémère,changeait un peu de gueule ?Ou plutôt changeait un peules gueules des passagères ?Non, non, on te voit veniravec des idées saugrenues debar à make upoubaràboudettes station République(quoique ce serait au fondune riche idée, dans la lignéedes gares qui deviennent desvraies petites villes avec farandole de services, mais ons'égare totalement).Dons. C'est l'association Joséphine en faveur de la reinsertion des femmes engrande difficulté qui installe,ce lundi station Jaurès, dell heures à 16 heures, et le23 juin à Miromesnil aux memes heures, un coin beautéavec coiffeur, manucure,conseillère en image : un soinexpress de dix minutes, desconseils, en échange d'unepromesse de dons pour l'association qui a fait de labeauté des femmes une armepour les aider à se réinsérer.Rien de futile, on n'est pasdans la frivolité du Boudoirdes cocottes, le truck salonqui se promène dans Paris,

Lors de lopération de sensibilisation à la station Villejuif, le 2 juin, e DOUTRE CAPAPICTURES

ou dans les operations oneshot, type le Beauty Experience du Forum des Hallesorganisé en mai pour la fêtedes mères. L'association, lancee par Lucia Iraci en 2006,milite pour le droit des femmes à prendre soin d'elles,même en cas de grande précarité: «Lorsque l'apparenceest abîmée par la maladie, laprécarite, le rapport à l'autre età sa précarité se trouve luiaussi altéré. » Plus on se soignc, plus on s'arrange, pluson prend soin de soi, plus ona de chance de retrouver unemploi : au Salon Joséphine,dans le XXe, (il y en a unaussi à Tours), on reçoit plusde 1500 femmes par an, en

gros 140 par mois. 300auraient retrouvé du boulot,sans doute pas seulementgrâce aux conseils esthétiques, mais sûrement aussiparce que tout ca redonne unpeu confiance en soi. Joséphine, soit une trentaine debénévoles en tout, prodiguedes soins et de l'attention,mais prête aussi des vêtements pour les entretiensd'embauché et propose desséances de préparation auxdits entretiens. Utiles quandon a décroché du «monde dutravail» depuis longtemps.Image. Avec «Joséphineprend le métro», la fondatrie e explique avoir voulusensibiliser «le grandpublic à

[son] action». Parce qu' «i! estimportant de montrer à quelpoint le travail sur l'apparenceet l'estime de soi est essentielà tout projet de réinsertion sodole». Un coiffeur, deuxmanucures, une maquilleuseet une conseillère en imageseront lundi à Jaurès, commele 2 juin à la station Villejuifoù, explique t on à l'association qui a la RATP etL'Oréal comme partenaires,plus d'une cinquantaine depersonnes avaient bénéficiéd'un soin. Pour étendrel'opération à toute la France,métro ou pas, l'associationcherche de nouveaux partenaires. Osez, Joséphine.

EMMANUÈLE PEYRET

ECHOS COIFFURE20 RUE JULES VALLES75011 PARIS - 01 43 67 77 31

JUIN/AOUT 14Bimestriel


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ASSOCIATION JOSEPHINE...PREND LE MÉTRO !

Lucia Iraci est a la tête de l'association Josephine qui réconcilieles femmes en situation de precarite, avec leur image Deux salons

de beaute social se trouvent a Tours et a Paris, soutenus par laFondation Loreal En juin, l'association Josephine met en place

dans le metro parisien un salon éphémère pour sensibiliser legrand public Rendez-vous le 16 juin a la station « Jaures », et le

23 juin, a la station « Miromesnil » Un coiffeur un maquilleur, unemanucure et une conseillère en image font bénéficier les voyageursde soins express Chacun sera invite a faire une promesse de don

a l'association Pour en savoir plus : www.josephinebeaute.fr

12 JUIN 14Quotidien

OJD : 36891


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0e7ae55f57a0fd0102a04c24680b055212f6843251dc466JOSEPHINE9815840400504/GAD/AHR/2


BIEN VOYAGER

RATP • Evénementau salon AutonomieDans le cadre du salon Autono-mie, au sein duquel la Ratptient un stand, jusqu'à vendredi,à Paris Expo, une conventionavec le Centre de ressources etd'innovation mobilité handicapsera signée, aujourd 'hui , a12 h 30. Cette convention portesur les ateliers mobilité adap-tés.

SAINT-LAZARE • Concertde musique classiqueDans le cadre du Festival deSaint-Denis, l'artiste Edgar Mo-reau se produira en concert, le16 juin, a la station Saint Lazare.L'artiste, révélation soliste ins-trumental aux Victoires de lamusique classique 2013, joueraà 17 heures.

ANIMATION • Salonde coiffure éphémèreL'association « Joséphine pourla beauté des femmes » installe,pour la première fois, trois sa-lons dè coiffure éphémères dansle métro, avec le soutien de laRATP et de la Fondation Loréal.Un coiffeur, un maquilleur, unemanucure et une conseillère enimage vous feront bénéficier desoins de beauté express (10 mi-nutes). Pour tout service réalisé,vous serez in vite (e) s à faire unepromesse de dons au profit del'association Joséphine. Le pro-chain salon est prévu à la sta-tion Jaurès, sur la ligne 5, lundi16 juin. -

149 RUE ANATOLE FRANCE92534 LEVALLOIS PERRET CEDEX - 01 41 34 60 00

11/17 JUIN 14Hebdomadaire

OJD : 45158


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faire belle.

Les fous de course à piedne rateront pas dimanche 15 juin,les 10 km de « L'Equipe » ! Seulou par équipe de 4 coureurs,le parcours vous entraîne à traversla capitale avec un départ deChâtelet (entre loh et 10 h 35)

au niveau du n°22, boulevardSébastopol, puis par la rue de Rivolijusqu'à Bastille avant d'atteindreNation pour finir aux abords dela place de la République C'estlà, dans la zone d'arrivée quese trouvera le village avec des

animations, dégustations, conseilset un DJ ' Retrait des dossards entrele vendredi 13 juin de 15h à 20het le samedi 14 juin de 9h à 19hau Village, place de la République(10e). Inscription : 25 € solo et20 €/coureur en équipe. •

j^rf;;^*'".-;AHx Buttes Chaumont,

événement miel.et musical orgarSYBC et l'associationProduction. Cette Ken-;-enrantest destinée auss bienaux famées qu aux«nou

%, ;- ta musique etâutres p rfes>rêV'- Au programme de te jo te|iel• stands pour tous les gou^^

à 20h, entrée gratuite.

BONJOUR BOBIGNY9 RUE DU CHEMIN VERT93000 BOBIGNY - 01 41 60 78 00

05/11 JUIN 14Hebdomadaire


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SalonséphémèresL'association "Joséphine pourla beauté des femmes" ins-talle des salons de coiffureéphémères dans les stationsde métro. Dénommée "José-phine prend le métro", l'opé-ration permettra d'offrir auxvoyageurs des soins de beautéexpress (coiffure, maquillage,manucure). Pour tout serviceréalisé, les voyageurs serontinvités à faire une promesse dedons au profit de l'association.Pour les usagers de la ligne 5,rendez-vous lundi 16 juin à lastation Jaurès, de ii h à 16 h.

7 TER COUR DES PETITES ECURIES75010 PARIS - 01 42 47 12 05

03 JUIN 14Hebdomadaire


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JOSÉPHINE PREND LE MÉTROL'association Joséphine pour la beauté des femmes

(2 salons destinés aux femmes dam la précarité) installe les2,16 el 23juin un salon de béa u lé éphémère dans 3 stations

du métro parisien. Au menu : des soins e.ipresx de K)minutes contre u ne promesse de dons à l'association.


03 JUIN 14Quotidien

OJD : 274892


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827a25a35440ac0d925e49f4a208e5201d050946619b4d2JOSEPHINE1859630400501/GDF/ABA/2


VILLEJUIF

Pause beauté solidaireau métro Louis-Aragon

Villejuif, hier. Joséphine, une association d'aide aux femmes, a installe un salon de beautê êphêmère dans la station de métroAragon. Manucure, maquillage, coiffure : des dizaines d'habituées de la ligne 7 se sont gratuitement laissé pomponner. (LP/LM)

D'HABITUDE, elles esquivent lesdémarcheurs de rue. Mais hier, ellesse sont volontiers laissé aborderdans les couloirs du métro, et n'ontpas résisté à l'envie de se faire pom-ponner. Entre ll heures et 16 heures,les habituées de la ligne 7 ont profitégratuitement d'un véritable salonde beauté, dans le hall de la stationLouis-Aragon à Villejuif. Manucure,maquillage, coiffure : elles ont passé10 à 30 minutes entre les mains ex-pertes des bénévoles de Joséphine,une association d'aide aux femmescréée en 2006. « C'est une première,se félicite la fondatrice, Luda Iraci.Le métro est l'endroit de tous les

passages, le lieu idéal pour faireconnaître notre action. »

Objectif, lever des fondsL'objectif de cette opération, soute-nue par la fondation L'Oréal et laRATP, était surtout de lever desfonds. Les dons financent l'activitéde deux salons de sociaux à Paris etTours. Leur mission? Réconcilierles femmes les plus démunies avecleur image. Au-delà des soins, José-phine prête des tenues adaptées auxentretiens et propose des perma-nences médicales à celles qui souf-frent de pauvreté, de violencesconjugales ou d'esclavage moderne.

Plus de 5 800 personnes ont été ac-cueillies en 3 ans. En pleine coupede cheveux, hier, Virginie s'avouaitparticulièrement touchée par lacause. « J'aurais aimé connaître Jo-séphine à une certaine période dema vie... » Plus loin, Lily, 26 ans,s'asseyait au troisième stand. « Jen'ai jamais le temps de m'occuperautant de moi. C'est agréable de lefaire ici, car tout le monde y gagne.Je nie fais chouchouter et j'offremon aide en retour. » En cinq heu-res, une cinquantaine de promessesde dons ont été recueillies. Prochainsalon éphémère le 16 juin, à la sta-tion Jaurès. LUCILE MÉTOUT

23 RUE DE CHATEAUDUN75308 PARIS CEDEX 09 - 01 75 55 10 00

02/08 JUIN 14HebdomadaireOJD : 270270


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evenementJosephine prend le métro !La bonne idée de la semaine ? Un salon de beauté éphémère dans le métro parisien pour faire connaîtrel'action de l'Association Joséphine en faveur de la réinsertion des femmes en grande difficulté.

Les 2 16 et 23 juin prochains I Association Josephine pour la beautedes femmes la RATP et la Fondation d entreprise Loreal s associentpour installer un salon de beaute éphémère dans le metro parisien etfaire connaître I action de I Associaton Josephine en faveur de la remsertion des femmes en grande difficulté Loperation« Josephine prend

le metro » proposera aux voyageurs des soins de beaute pour lessensibiliser aux actions de I association Un coiffeur un maquilleurune manucure et une conseillère en image leur feront bénéficier desoins express de 10 minutes Pour tout service réalise les voyageursseront invites a faire une promesse de dons au profit de I associationCe salon se tendra d e l l h a l B h l e lundi 2 juin a la station VillejuifLouis Aragon (ligne 7) le lundi 16 juin a la station Jaures (ligne 5) et lelundi 23 juin a la staton Miromesnil (ligne 9)Depuis plusieurs annees la Fondation Loreal soutient lAssociationJosephine dont le projet social repose sur des valeurs communes labeaute n est pas un sujet futile ou superficiel En effet beaute et liensocial sont intimement lies lorsque I apparence est abîmée par lamaladie ou la precarite le rapport a I autre et a sa communaute setrouve lui aussi altère La FtATP rejoint donc cette action au travers decette manifestation « Avec Josephine prend le metro jai souhaitealler a la rencontre du grand public pour les sensibiliser a notreaction explique Lucia Iraci fondatrice de I associaton I! est importantde montrer a quel point le travail sur lapparence et I estime de soi estessentiel a tout projet de reinsertion sociale Nous faisons déjà beaucoup avec les salons Josephine de Pans 20e et de Tours Jai a cœurde laire parler de notre projet social parce que Josephine est bienplus qu un salon de coiffure ' » Depuis 2011 I association s est fixepour mission de redonner confiance aux femmes les plus démunieset ce sont déjà presque 6 DOO d entre elles qui ont ete reçues auxsalons de beaute Josephine de Pans et de Tours Nous on dit bravo L

En savoir plus wwwjosephmebeaute fr www ratp fr

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Le salon accueille des femmes envoyées par les associations partenaires, mais chaque femme qui a le "profil Joséphine" peut aussi pousser la porte du salon. Le "profil Joséphine" est divers : demandeuses d'emploi sans indemnités journalières, femmes monoparentales,

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www.cles.com femmes victimes de violences, etc. Chaque femme, à son arrivée, est reçue par une assistante dans le social en entretien privé. Cela permet d'évaluer leurs besoins et d'établir une fiche strictement personnelle afin de les suivre. Les femmes doivent présenter les documents justifiant de leur situation de précarité, et enfin la séance de bien-être peut commencer. L'équipe, composée de bénévoles et de salariés qui sont des professionnels dans leurs domaines, est à l'écoute de chaque femme. L'essentiel de l'activité du salon concerne la coiffure, l'esthétique, le maquillage, et d'autres services à disposition sur rendez-vous. Découvrez le "Salon Joséphine pour la beauté des femmes" en vidéo Pour ces femmes les problèmes ne s’arrêtent pas à la sphère professionnelle, ils affectent également leur vie personnelle. La précarité ne se réduit pas à la pauvreté, elle se manifeste souvent dans l’instabilité et la rupture d’un parcours. L’implacable mécanique de l’exclusion se met en marche. Au cours des deux dernières années, 2500 femmes ont été reçues et suivies, 20% d’entre elles ont trouvé du travail et la réussite de Josephine, c'est que les autres reconnaissent avoir, elles, trouvé le désir et le courage de relever la tête. Ainsi ce qui, à l’origine de l’association, pouvait passer pour un concept est devenu une réalité sur le terrain : être belle est le début du combat pour retrouver sa dignité et une place dans la société. L'association sera présente à la Course des Héros qui se tiendra dimanche 22 juin 2014 au Parc de Saint-Cloud. En faisant un don, vous pouvez soutenir la participation de l'illustratrice de CLES Fabienne Legrand. Il vous suffit de cliquer ici : http://www.alvarum.com/fabiennelegrand Plus d'informations : http://josephinebeaute.fr

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Joséphine, pour la beauté des femmes. Créée en 2006par Lucia Iraci, l'association s'adresse aux femmesdéfavorisées afin de les aider à se réinsérer dans lasociété à travers l'apprentissage de la beauté. MurielRobin en est marraine depuis novembre dernier.

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CINÉMAParlez-moi d'espaceUn jeudi par mois, l'apres midi, l'équipedu Louxoi convie une pei sonnalite extérieureau monde du cinema homme politique,chanteur, sportif animer la séance autourdu film de son choix Début juin, les amateursd'aventures dans l'espace et les fansde Gravity seront gates Le Louxoi a en effetinvite l'astionaute Jean François Clervovqui,entre 1994 et 1997, effectua trois vols a borddes navettes spatiales Atlantis et DiscoverySpecialiste de l'apesanteur membrede l'Agence spatiale europeenne, il am aitpu choisir 2001 L'Odyssée de l'espace,Star Wars, Alien, Solaris ou encore Apollo] 3Cc sera finalement Cravirv, d'Alfonso Cuaron,avec Sandra Bullock et George Clooney

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ONE-WOMAN-SHOWMuriel Robin rempileApres son triomphe au Theatre de la PorteSaint Martin a la reiitiee derniere,Muriel Robin remonte sur scene pourune date exceptionnelle à l'OlympiaDans son spectacle Robin revient (tsom tsom),l'humoriste raconte sa vie a ses fans avecun sens prononce de l'autodension,épanouie et heureuse de renouer avecle public Marraine de l'association« Josephine pour la beaute des femmes »,créée en 2006 par Lucia Iraci, Muriel Robinjouera pour ces défavorisées que la structures'efforce de « réinsérer dans la societea travers l'apprentissage de la beaute »Une raison de plus pour acheter sans tarderses places pour ce show drôle et émouvant

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CONCERTChristophe sans filetAprès deux dates archicombles au ThéâtreAntoine, le chanteur prolonge son IntimeTour a\ ec un rendez vous exceptionnelau Tuanoii Immortalisée sur l'albumdu même titre, la tournee voit l'auteurd'Ahne transposer son décorum personnelsur scene Entre synthes vintage, pianoa. queue et guitares electriques, il offreun tour d'horizon d'une carrierequi s étend sur pres de cinq décenniesEn attendant de nouvelles compositionsdes le début de l'année prochaine

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DE RESERVER !ARTSLes jeunes poussesdè MontrougeMarchands, galeristes et commissairesd'expositionyfontleur «marche» Au coeurde l'architecture armees 1930 du Beffroi,on découvre, dans k scenographiejaune finode Matali Grasset, les photos, sculptures,dessins, videos et installations numeriquesOriginale, la journee « interdite aux parents »(le 14 mai) pendant laquelle les petitsdecouvi cnt les œu\ res en compagniede médiateurs culturels Comme le brillantpoulain de la galerie Tarasieve et invited'honneur, Julien Salaud, les trois lauréatsexposeront ensuite au Palais de Tokyo

DU 30 AVRIL AU 28 MAI À MONTROUGE (92)Le Beffroi 2 place Émile Cresp wwwsalondemonfrougefr

MONUMENTALa cité cles KabakovDepuis 2007, Monumenta offre 13 500 m2

sous 35 metres de haut a un artiste internationalApres Kiefer, Serra, Boltanski, Kapoor et Buren,la sixième edition consacrera les Russes de LongIsland, Ilya et Kmilia Kabakov Leur Etrange Cite,composee de sept grandes constructions,invitera a se perdre dans le dédale d'une utopieabandonnée, entoure d'une double enceintecirculaire Y seront installes dessins, objetset maquettes insolites, references aux visionsdu progres, de la science et de l'évolutionde l'homme qui ont pu conduire au desastrePeinture et mystères au programme

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THEATRETempête sous un crâneSous ce titre une formidable adaptationthéâtrale des Misérables, le grand romande Victor Hugo La Compagnie Air de Luneest, depuis la creation de ce spectacleenthousiasmant, revenue plusieurs fois sousles feux des projecteurs avec Brecht,avec Buchner, avec Rabelais Jean Belloriniet Camille de la Guillonmere ont adapteVictor Hugo sans l'amoindrir Ils s'adressenta tous les publics d'une maniere jubilatoireet généreuse A voir absolument

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06 MARS 14Quotidien

OJD : 94122


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UNE IDÉE POUR AGIR

Un salon de beauté social et solidaireI Depuis 2011, le salon de beaute Josephine,situe au cœur du quartier populairede la Goutte-d'Or, à Paris, accueille, coiffe,maquille et aiguille vers des dispositifs sociauxdes femmes en situation de precarite

Victimes de violences, meres célibataires, au chô-mage, sans logement fixe , pour toutes ces femmes,la priorité n'est plus de se faire belles Et pourtant,lorsqu'il est question de reinsertion l'estime de soiest indispensable Lucia Iraci, fondatnce de Joséphine,salon de beaute a vocation solidaire, l'a parfaitementcompris En les recevant dans un beu élégant, en leurprodiguant soins professionnels et conseils beautecontre une participation symbolique, on leur permetde reprendre confiance en elles

L'étape suivante * Les accompagner dans leursprojets Pour cela, une assistante sociale reçoit chaquenouvelle « cliente » avant ses soins Elle évalue sesbesoins, l'oriente vers les associations partenairesou les ateliers organisés par le salon (cours de yoga,sophrologie, simulations d'entretien d'embauché,etc ) et assure un suivi régulier

Si l'association compte trois salariés, les autres

intervenants sont bénévoles et toutes les competencessont mises a profit des medecins (dermatologue,gynécologue généraliste } assurent des permanencesau salon, tandis que des psychologues se Uennent ala disposition des cbentes Pour ce qui est de l'intendance, de grandes entrepnses mecenes approvisionnent le salon en produits de beaute et en vêtements,qui sont prêtés aux clientes pour leurs entretiensd'embauché

La methode a fait ses preuves Un deuxieme salona ouvert ses portes en 2012 a Tours Et l'associationprojette de s'exporter dans d'autres régions LuciaIraci souhaiterait également former d'autres profes-sionnels « a la socio-coiffure », afin qu'ils sachentdépasser la relation habituelle avec certains de leursclients pour aller vers plus d'empathie Pour financerces projets, la fondatnce multiplie les initiatives,comme celle consistant a installer, en mai prochain,un salon de coiffure itinerant dans certaines stationsdu metro parisien

ANNE RICHARD

CONTACTS salonpans@josephinebeaute fr,salontours@josephinebeaute fr

04/10 MARS 14HebdomadaireOJD : 265419


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HISTOIRES80 % des pauvressont des femmes.Lucia Iraci a décidéde leur venir enaide en créantun lieu destiné à 'les réconcilier avecleur image. Un beaucadeau de la partde cette anciennecoiffeuse de stars.

Par Ghislaine Bertin-Denis

E n plein centre du quar-tier Barbes, a Paris setrouve le salon Jose-phine beaute L endroit

est colore chaleureux et uniqueen son genre e est un salon dccoiffure social La coupe de cheveux coûte 3 euros la manucureet le soin du visage I euro Ici onaccueille les femmes cabosséespai la \ ie Victimes de violencessans emploi avec des enfants aélever, a la recherche d'un loge-ment toutes ces femmes ont unpoint commun elles ont perduI estime d'elles-mêmesLucia Iraci a ouvert ce salon en2011 pour leur redonner confianceen elles «Pam ecs femmes pi endre soin de leu! coi ps et se fanebelle n est plus une priorité Ellesne s occupent plm de leur apparenée Elles se sont oubliées et onles a oubliées» explique LuciaPousser la porte du salon est difficlic II s'agit d'affronter cc qu el-les sont dev enues < Elles ai i iventdans un sale étal Elles sont souvent désespérées Nous les recevans comme des clientes normales On v occupe bien d ellesOn discute Elles finissent par sedétendre A la fin lorsqu elles seregal dent dans Ie mn oir je ôismille étincelles dam leurs \eu\ »

Chaque jour, Lucia, sessept salariés et plus decent bénévoles font des mira-cles Pas uniquement capillaires

:

Lucia a créé le prsalon de coiffure so

«bons les aidons dans leiiirecherche d emploi Nous mettons a leur disposition des vêtements pour levis entietiensd embauche Elles peuvent aussiconsulter un gynécologue unpsychologue » Quand unefemme a repris sa vie en mainLucid a le sentiment du devoiraccompli « C est ma plus bellerecompense » Lucia est nee en

Italie Elle est arrivée en France a15 ans Josephine, sa sœur aînée,est apprentie dans un salon decoiffure Sans veritable passionpour ce metier elle entre elleaussi en apprentissage Coif-feuse a 20 ans elle repart en Ita-lie ouvrir un salon L aventuredure deux ans, puis elle revienten France « Ic me suis tenducompte que e est a Paris que

je voulais vivre En plus j etatsamoureuse d un Français »

Ce métier, choisi par défaut,devient ensuite une passion.Lucia travaille un temps dansun salon puis devient coiffeusede studio Mannequins actricesfrançaises et internationales onteu affaire a ses ciseaux de féeSon travail en studio a dure

04/10 MARS 14HebdomadaireOJD : 265419


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me d'exception M honneur

(maire

«Les femmesarrivent dansun sale état.Mais, à la

n, je voisdes étincelles

dans leursyeux. »

depuis toujours envie dc s occuper dcs femmes que la vie n a pasépargnées Un besoin qui trouveson origine dans son enfante A3 ans. et demi Lucia est en effetplacée dans un couvent sicilienavec sa sœur Josephine, suite audeces de leur pere «J ai manque de regal ds de câlins de leudresse et d ecoute Aider I autreest ancre en moi »En 2006 Lucia tree son association Josephine pour la beaute,en hommage a sa sœur dece-dee l'année précédente «Cha-que lundi i allain coiffei deifemme', dair, des associationsEn s ilife pendant dc in ans /e lesai accueillies dans mon salonune fois par semaine C etat!bien maîs pas suffisant ll fallaitcreer un salon uniquement pourelles »

En 2011, grâce à l'aide finan-ciere apportée par certainsclients, Josephine beaute voit lejoui Aujourd'hui un deuxiemesalon v i e n t d o u v t i r dans laville de Tours A I avenir Luciaaimerait faire des petits partouten France «Nous avons besoin

de bénévoles surtout des coiffeursSi I ai enfin e tentecei tains qu lisn hésitent pas anous lejomdie »Lucia travail letoujours dans sonsalon dc Saint-Geimain dès-PrèsChaque lundi etaussi un mercredisur deux, ellerejoint ses equi-pes de Josephinebeaute Ses semai

vingt-cinq ans « // rn a fait e om-prendre a quoi senaient cespoils qui nous poussaient sm latète A nous rendre belles A nousplaire A nous donnet confianteen nous »En 2000. Lucia ouvre son propresalon dans le quartier tres chic deSaint Germain des Pres, a ParisL'aboutissement de toute unevie Maîs pas pour Lucia Elle a

nes sont chargées « Ce/a rn rn apas empêche d élever deux fillesavec leur papa Je mené tout defront »Son engagement a touche aucœur Muriel Robin A la fin deI annee derniere, l'humoristecomédienne a choisi de devenirmarraine de I association « Lincadeau tombe du ciel Murielparle de nous a la fin de sesspectacles Elle est d une grandegenerosite de cœut »Salon Josephine beauté2t> i ne dc la Chai konnieie75018 Pans Tel 0142594336

2Prénomme Rob par son pere adoptif,

petit animal s'est vite laisse apprivoiser.

Paul a sauvé un bébé écureuilabandonné par sa mère

E n rentrant chez lui en Angleterre, Paul Williams a laisse

une partie de son cœur au SnLanka Parti la-bas filmer les léo-pards et les temples anciens il a faitune rencontre inoubliable un bebeecureuil «Je I ai ti ame un sonal longe pi esc] ue maui ant dans leparc de mon hôtel laconte PaulJe I ai em eloppc d im moi ceau detissu poui qu il ait chaud et/e I aimis fl I ubi i dans un ai bi e en espei ant que sci met e \ienne le cherchef » Le lendemain matin, pointdc maman Paul prend alors sousson aile celui qu il prénomme Rob

«Je I ai nom u au bibei on a\ ec unesolution de sucre etde selpoui let eh\di oter Jc I ai couve comme imenfant Je sais a quel point ll peutelie difficile pont un animal dc sesentu abandonne » Rob a i éprisdcs forces ct lorsqu il a ouvert lesyeux pour la premiere lois son sau-veur a pleure de joie Sa missionétait accomplie Rob al lai t vivreEn attendant qu'il soit réintroduitdans la nature. Paul i confie sonpetit protege aux soins du personnel de l'hôtel II prend tres souventdc ses nouvelles Rob grandit ct seporte comme un charme •

Laurent a construit tout seulun cockpit dans sa maison

le simulateur tfe vol de™I laurent Aigon fait l'admiration

des vrais pilotes de ligne.

Le projet était un peu fou Irréa-lisable pour certains Lauient

Aigon lui a cru en son rêve Pas-sionne d 'aviat ion depuis son pluslemie age il a décide de construireune cabine de pilotage d un Boeing737 dans sa maison Problèmel'homme n'est ni ingénieur nipilote II est simplement serveur a

Lacanau Alors,Laurent s cst misau travail II aappris les proce-duies de vol dansles livres techniqucs d aeron uitique II a surfc surInternet en quêtede pieces Ellessont arrivées dumonde entier Plusde six mille piecesont ete nécessaires

a la réalisation de son cockpitApres six annees de travail, Lau-rent a réussi l'exploit de construireun simulateur de vol qui fonclionne pour de vrai Aujourd'hui,dans la chambre de ses entants,Laurent s'envole en famille pourRio ou New York A 41 ans, il atrouve sa façon de voler •

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FEV 14Mensuel

OJD : 340026


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Les bons plans cle la rédacrs -L*_i_ j_ _j _•_ • *n j ^^^^^^^^^^Petites et grandes trouvaillesdégotées par l'équipe BIBA...et qu'on a décidé de partageravec vous.

Une conciergerie pour papasOn serait presque jalouse de daddycoool.fr, quipermet aux pères de nos enfants dc se dépatouil-ler en cas de désistement de nounou, de panned'inspiration pour le repas ou de fuite d'eau

dans l'appart... grâce à un service de conciergerie. Une news-letter qui regorge d'idées et de bonnes adresses.Charlie, journaliste et compagne d'un super « dad »

Une balade à Paris en voiture de collectionEn voilà un cadeau original ! Une balade dans uneMercedes 280 SE ou une Peugeot 404 avec unguide pour nous faire découvrir les dessous duParis insolite, le château de Chantilly ou celui deFontainebleau... Tl n'en faut pas plus pour secroire dans un film d'Audiard ! A partir de 26 €par personne. Plus d'infos surwww.parisbalade.fr.Samuel, rédacteur en chef adjoint (et chasseur degrisbi)

La BA du moisDepuis 2011, «Joséphine », le premier salon debeauté social a accueilli plus de 3 000 femmes àParis. Un succès pour cet espace qui offre unsoutien moral aux plus démunies afin qu'ellesretrouvent l'estime d'elles-mêmes et se réin-tègrent dans les meilleures conditions... Aupoint qu'un établissement jumeau s'est ouvertà Tours il y a un an. Pour perdurer, ce beau pro-jet a besoin des dons de chacun... Plus d'infossur http://josephinebeaute.fr.Maflys, rédactrice beauté (au grand cœur)

Une nuit d'hôtel offerte à BudapestEn réservant son city-break de 2 ou 3 nuits avant le 6 avrilsur le site www.budapestwinter.com, on bénéficie d'unenuit supplémentaire offerte sur la cinquantaine d'hôtels3,4 et 5 étoiles partenaires de l'opération. En bonus : uneentrée gratuite pour les célèbres bains thermaux Gellért,Rudas ou Lukacs et de nombreuses réductions (jusqu'à50 %) sur les principaux musées et attractions. Budapest ?J'y reste ! Plus d'infos sur wwwr.hongrietourisme.com.Muriel, chef de rubrique Tentations (amatrice de paprika)

BUn site pour tout partagerLancé ce mois-ci, www.sharevoisins.com permet(ê partager des objets du quotidien avec les gensde son quartier. Le principe ? On s'inscrit enen registrant sur la liste de son immeuble tout ce

qu'on peut prêter. Dès qu'un voisin en a besoin, il fait sademande sur le site. Et vient frapper à la porte du prêteurpour récupérer perceuse, blender, gaufrier ou jeu de société...Litza, chef de rubrique Bibabuzz (toujours OK pour prêter sonblender)

L'appli de secoursYalefeu ! Savez-vous utiliser un extincteur?Votre collègue - ce glouton - est en train des'étouffer avec un bout de pain... Avez-vousune idée de la manip pour qu'il le recrache ?

Grâce à cette appli iPhone créée par un ancien pompier, vouspouvez évaluer vos connaissances en matière de risques etapprendre tous les gestes qui sauvent... À télécharger cl'urgence pour éviter les Urgences ! Stoporisk, 0,89 €.Romuald, chef de rubrique Systèmes (et bon samaritain)

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JAN 14Mensuel

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SPÉCIALgood news

#S AG E SS EUOS IS MEILLEURS TWEETSLE^TWITTOS, NOUVEAUX MAÎTRES À PENSÉES ? BIEN MIEUX QUE LES BELLESRESPECTONS ET LES BONS VŒUX, LES GAZOUILLIS DE 140 CARACTÈRESDISTILLENT SAGESSE, HARMONIE, SÉRÉNITÉ. EN VOICI 15, POSTÉSPOUR "MADAME FIGARO" ET SIGNÉS DE PERSONNALITÉS QUI NOUSINSPIRENT COMME AUTANT DE MANTRAS POUR ABORDER 2014.

PAR DALILA KERCHOUCHE

)ES T W E E T S. ' IDEE.QUASItJORE.PEUTLAISl

lani Twitter incarrlpavardage spontjs Pas du tout i » ihomme de théâfo w sky*

J A G E S S E'UN OXY

SCEPTIQUE.[istantane, le

lt éphémèrefe l'écrivain et

Jlexandro Jodo: ces messages a

laximum « Twitterressuscite une vieille tradit iond aphorismes les philosophesgrecs présocratiques parlaient déjàen langage Twitter ' Et Heracliteétait le premier twitto Court, letweet oblige a se recentrer surl'essentiel » L'écrivain de 84 ans,devenu une s tar de cette agoranumerique, a posté 50 000 tweetsen cinq ans et drame un million defollowers souvent ]eunes « Je senschez eux une soif de connaissance etde sens Twitter semé des grainesdans les consciences » Voyez lesucces phénoménal du pape Francois (10 millions de followers) ou dudalai lama (8 mi l l ions de followers) Pour le sociologue Christian Salmon, du « I have a dream »de Martin Luther King au « N'ayez

pas peur » de Jean Paul II, l'Histoireest ponctuée de phrases transformatrices qui ont eu parfois le pou-voir d'en modifier le cours Quatreou dix mots peuvent toucher notreinconscient, provoquer un basculement, une mise en mouvement, etchanger une vie ou le monde Onredécouvre avec Twitterla puissance de I écriturecondensée » Voila pourquoi « Madame Figaro » ademande a 15 personnalites inspirantes, et souventengagées, de nous écriredes tweets de sagesse, deshaikus 3 O ou notre baseline pour bien commenccr 2014 Quinze tweets afaire circuler, découper epmglersur son frigo ou son bureau Bref aretweeter sans retenue dans nosvies réelles et virtuelles

• 'Auteurde « 365 Tweetsdè sagesse» ed Albin Michel

• A lire également « Tweets I histoires'écrit elle en HO caractères ?»,d OlivierTesquet et Christie Destombes ed LeContrepoint (parution le 2 janvier 2014)

YANN DALL'AGLIOphilosophe*« Le sage sait faire uneratatouille réussie d'un caviard'aubergines raté. » «Créativité.

• ' Auteur de « jt rn I amour estilhasbeen ?» (Flammarion)

JANE EVELYN ATWOODphotographe'« On a parfois r impression qu» les photos n*servent à rien. Il faut tcs faire quand mim*.»#PasD«Bavardage#Tir«rV»rsLeHaut.

• * Rétrospective au Botanique (Bruxelles),jusqu'au 12 janvier 2011.

\KKO\IQt M OLMIromancière *« Ne rien faire, c'est libérer sonimaginaire et sa créativite »« ElogcDeLaParesse»t aPensccEstEnergie

• 'Auteur de « la Nuit en vente »(Albin Michel) (a OlmiVeronique

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JAN 14Mensuel

OJD : 449905


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EN CHIFFRESTwitter compte 230 MILLIONSd'utilisateurs dans le monde.500 MILLIONS de tweetssont postes chaque jour.

DELPI UNI' IIORYII ,1 ,KUR, rabbin *«SH ON DIT TOMBÉ RD ACCORD C EST BI FN LA PREUVEQUF LE DESACCORD NOUS LLEVE » «CONFRONTATIOND IDEES

• "Auteur de « En tenue d Eve feminin, pudeur et judaisme » (Grasset)

LORENZ BAUMER, joaillier *« Croire que l'on est le meilleur,e' est le début de la tm. » #RemiseEnQuestion.

• " 4 place Vendome 7500J Paris

lABRICKMIDAlphilosophe *«Méditer pour apprendre I attentionjuste » #FaireUnePause #Respirer#S ouvnrAuMonde

• ' Auteur de « la Méditation »(PUF «Que sais /e9» (e IS janvier)

(O \> \SF\Rdessinateur, auteurdè BD et réalisateur *« Les quenelles ça su f f i tLes bananes y en a marre2014 plus de saladeson mange tous a la même table :#IndigestionNattonale

• ' Auteur de « Journal de merde >(Gallimard)

CHINE LANZMANNcoach*« Je suis la personne laplus importante de ma vie. »«Rendez-VousAvecMoi.

• * www chine/anzmann com(ffChineLanzmann

LUCIAIRACIcoiffeuse*« Donner et recevoir ne fontqu'un en vérité. » «Humilité.

• ' Fondatrice de l'associationlosephine.josephinebeaute.fr

MATTHIEU RICARD, moine bouddhiste *« Se transformer pour mieux transformer le monde. » «Solidarité«Sollicitude «RespectD'autrui.

• 'Auteur de «Plaidoyer pour/ altruisme» (Robertlaffont) /stMatthieuRicard

JACQUES ANTOINKGRANJOXe entrepreneur*« POUR EVITER LLS REGRETSETERNELS DIRE El REDIRE A SESPROCHES A QUEL POINT ON LESAIME » «AMOUR *( ONFIANCE

• ' Fondateur de vente privee com<ffi/AGventeprivee

A U I I I I R D R I A F L Sromancier *«Un ciel pour chaque nuage unemaison pour chaque porte et danschaque livre une feuille vivantepour chaque feuille morte »«SkylsTheLimit *HappyLife

• ' Auteur d « Histoire de masexualité» (Gallimard (e2/anvier)

TUI l 'RRY MARX, chef etoile *«LA CUISINE SE M \^GL SERH.ARDI FfSEMEDITF » «TRAD1IIONINNOVATION

• 'MandarinOrienta/ www mandannoriental/r pans

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galeriste*« A notre tour d'imaginerSisyphe heureux. » «Tribu-teCamus «ÉlogeDeL'effort«Volonté.

• "47. rue Saint Andredes Arts et 6, rue du Pont deLodi. 7.Î006 Paris.WH'w./rtime/mennour.com(akamelmennour.

RINEe-entrepreneuse *« À trop craindre le pireon le fabrique, à vouloirle meilleur on y contribue. »#PositiveAttitude

• " Présidente de CB Groupet auteur du « Magasin n estpas mort ' » www/evad comécathbarba

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SPÉCIALgood news

#SAG SSRwwl

NOS 15 MEILLEURS TWEETSS TWITTOS, NOUVEAUX MAITRES A PENSEES? BIEN MIEUX QUE LES BELLES

RÉSOLUTIONS ET LES BONS VŒUX, LES GAZOUILLIS DE 140 CARACTÈRESDISTILLENT SAGESSE, HARMONIE, SÉRÉNITÉ... EN VOICI 15, POSTÉSPOUR "MADAME FIGARO" ET SIGNÉS DE PERSONNALITÉS QUI NOUSINSPIRENT COMME AUTANT DE MANTRAS POUR ABORDER 2014.

PAR DALILA KERCHOUCHE

> E S T W E E T S WSAGESSE.'IDEE. QUASIMENT UN OXY-JORE. PEUTLAISSERSCEPTIOUE.

(ant Twitter incarne l'instantané, leaavardage spontané et éphémère: Pas du tout ' » affirme I écrivain etlomme de theâtre Alexandre Jodo-[•owsky *, ian de ces messages aT40 signes maximum « Twitterressusci te une vieille traditiond'aphonsmes les philosophesgrecs présocratiques parlaient déjàen langage Twitter ' Et Heracliteétait le premier twitto Court, letweet oblige a se recentrer surl'essentiel » L'écrivain de 84 ans,devenu une star de cette agoranumerique, a poste 50 DOO tweetsen cinq ans et drame un million defollowers, souvent jeunes « Je senschez eux une soif de connaissance etde sens Twitter seine des grainesdans les consciences «Voyez lesucces phénoménal du pape Fran-çois (10 millions de followers) ou dudalai lama (8 millions de fol-lowers) Pour le sociologue Chris-tian Salmon, du « I have a dream »de Martin Luther King au « N avez

pas peur » de Jean- Paul II, l'Histoireest ponctuée de phrases transfor-matrices qui ont eu parfois le pouvoir d'en modifier le cours Quatreou dix mots peuvent toucher notreinconscient provoquer un bascule-ment une mise en mouvement etchanger une vie ouïe monde Onredécouvre avec Twitterla puissance de l'écriturecondensée » Voila pourquoi « Madame Figaro » ademande a 15 personnali-tés inspirantes, et souventengagées, de nous écriredes tweets de sagesse, deshaikus 3 O ou notre baseline pour bien commen-cer 2014 Quinze tweets afaire circuler, découper, epmglersur son frigo ou son bureau Bref, aretweeter sans retenue dans nosvies réelles et virtuelles

• ' Auteur de « 365 Tweetsde sagesse », éd Albin Michel

• A lire également « Tweets l'histoires écrit-elle en 140 caractères7 », d'OlivierTesquet et Chnstelle Destombes, ed LeContrepoint (parution le 2janvier 2014)

YANN DALL*AGLIOphilosophe*« Le sage sait faire uneratatouille réussie d'un caviard'aubergines raté. » «Créativité.

• * Auteur de « Jt'm l'amour est-il has been ? » (Flammarion)

JANE EVELYN ATWOODphotographe*«On a parfois l'impression que les photos neserventarien.il faut tes faire quand même.»ftPasDekavardage #TirerVersLeHau1.

• ' Rétrospective au Kntanique f/înw//c.v).Jusqu'au 12 janvier 2014.

YKROMQUKOLMIromancière *« Ne rien faire, c'est libérer sonimaginaire et sa creativite »*ElogeDeLaParesse#LaPenseeEstEnergie

• 'Auteur de « la Nuit en verité »(Albin Miche/) @OlmiVeromque

27 / 28 DEC 13HebdomadaireOJD : 447551


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\EN CHIFFRESTwitter compte 230 MILLIONS fd'utilisateurs dans le monde.500 MILLIONS de tweetssont postes chaque jour.

DELPHINE HORYILLEUR. rabbin *« SI L'ON DIT "TOMBER D'ACCORD", C'EST BIEN IA PREUVEQUE LE DES ACCORD \OUSELEVE » *CONFRONTATIOND'IDEES

• ' Auteur de «En tenue d'È ve, feminin, pudeur et judaïsme» (Grasset).

LORENZ BAUMER, joaillier*« Croire que l'on est le meilleur,c'est le début dè la fin. » #RemiseEnQuestion.

• ' 4, place Vendôme, 75001 Paris.

FABRICE MIDALphilosophe *« Méditer, pour apprendre l'attentionjuste » *FaireUnePause Respirer-S'ouvrirAuMonde

• 'Auteurde « laMéditation »,(PUF, « Que sais-je ?»,le 15 janvier).

JOANN SFARdessinateur, auteurdè BD et réalisateur *« Les quenelles, ca suffitLes bananes, y en a marre.2014 plus de salades,on mange tous à la même table. »*IndigestionNationale.

• ' Auteur de « Journal de merde »(Gallimard).

CHINE LANZMANNcoach*« Je suis la personne laplus importante de ma vie. »«Rendez-VousAvecMoi.

• ' www chine/anzmann.com(âChineLanzmann

LUCIADtACIcoiffeuse*« Donner et recevoir ne f ontqu'un en vérité. » *Humiltté.

• ' Fondatrice de l'associationJoséphine, josephinebeaute.fr

MATTHIEU RICARD, moine bouddhiste *« Se transformer pour mieux transformer le monde. » «Solidarité«Sollicitude «RespectD'autrui.

• 'Auteur de « Plaidoyer pour l'altruisme » (Robertlaffont). @MatthieuRicard.

JACQUES ANTOINEGRANJONe-entrepreneur*« POUR EVITER LES REGRETSETERNELS, DIRE ET REDIRE \ SESPROCHES A QUEL POINT ON LESAIME »= AMOUR-CONFIANCE

• "Fondateurdevente-privee.com(ff/AGventeprivee

ARTHUR DREYFUSromancier *« Un ciel pour chaque nuage, unemaison pour chaque porte, et danschaque livre, une feuille vivantepour chaque feuille morte. »*SkyIsTheLimit =HappyLife.

• ' Auteur d'« Histoire de masevuo/ite» (Gallimard le 2 janvier)

THIERRY MARX, chef étoile*« LA CUISINE SE MANGE, SE REGARDE ET SE MEDITE » =TRADITIONINNOVATION

• 'Mandarin Orienta/. www.mandarinorienfa!./r paris

galeriste'« À notre tour d'imaginerSisyphe heureux. » *Tribu-teCamus ftÉlogeDeL' effort«Volonté.

• ' 47, rue Saint Andrêdes-Arts et 6, rue du Pont-deLodi, 75006 Paris.wu1 uf.fcqmeimennour.com(akamdmennour

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• * Présidente de CB Groupet auteur du « Magasin n 'estpas mon! » wwwfevad.com(gcathbarba.

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JAN 14Mensuel

OJD : 381873


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La beautépour toutesReprendre confiance en soi pourretrouver du travail, c'est le butde I association Joséphine Cetteannee, plus de cent femmesont réussi Cosmo les soutient iPar Chine Sz-uLtinger

E n plein cœur de Barbes a Paris, une grandevitrine, des murs fluo qui donnent envie d'en-trer on est devant le premier salon de beaute< social » Celui de l'association Josephine ou

des bénévoles accueillent des femmes démunies Ateliersesthétiques ou pret de vêtements, tout est fait pour lespréparera un entretien d embauche Ibtissame, 33 ans, apousse laporte du salon il y adeux ans Elle raconte« Je ne savais pas que ce genre de salon existait Mon BTSen vente et production touristique en poche, je ne trouvepas de travail, j'envoie des centaines de mails, aucuneréponse Je vis avec mes parents et mes trois freres, etcomme je suis la seule sans emploi, ils pensent que jepeux tout faire a la maison Un jour, ma conseillère RSAme parle du salon Joséphine, pour que je m'occupe demoi Le site m'inspire confiance, je prends rendez-vousJe suis accueillie avec beaucoup d'humanité Commeune cliente, pas une assistee Mes cheveux frises ontbesoin d'une couleur Mehdi, coiffeur professionnel, merassure et me fait aussi une super coupe G est du travailde pro a un prix tres accessible 3 € la coiffure Le reste,c'est pareil I € la manucure, l'epilation et les autressoins Et les consultations de psychologie, de gynécolo-gie, la sophrologie, le yoga et le conseil en image, c'estgratuit Je m'inscris a l'atelier de preparation aux entre-tiens J'apprends ce qu'il faut dire ou non, et commentmontrer ma motivation C est là que Koura, la coordi-natnce, me parle d'un poste dans un comite d entreprisePour la premiere fois, je vais confiante a un entretien, etje suis embauchée ' J'étais venue pour mes cheveux etfinalement tout a change Grâce à Josephine, je me suisouverte au monde, j'ai appris a croire en moi et j'ai ren-contre des gens qui me respectent Aujourd'hui je vis encolocation, et je suis prête à realiser mon rêve publiermon roman »

Luca Iraci fondatricede I association Josephine

Sans eux, Joséphine n'existerait pasLucia Iraci, fondatrice : « Je veux donner à ces femmes lesmoyens de se reapproprier leur vie Je revendique le droita la beaute comme il y a le droit au logement, a la nourri-ture et au travail J'aime le salon parce qu on entre dans unlieu de beaute, pas dans une association »Koura, assistante sociale et coordmatrice du salon :« Les femmes sont en securite ici et ne seront jamaisjugées J'écoute et je mesure le degré durgence Apreshuit ans au Samu Social, je sais faire ' Et si elles sont la, c'estqu elles ont fait le premier pas, le plus important »Mehdi, coiffeur professionnel : «Je travaillais dans lamode et j ai découvert l'association par une emission teleTres vite, j'ai rejoint l'aventure je suis devenu socio-coif-feur et mon travail a du sens »Jean-Charles, charge du developpement du salon.« Cette femme, qui avait subi des violences conjugales,avait réussi a divorcer maîs se retrouvait avec ses cinqenfants, sans emploi, et trois lignes sur son CV c'était cequ on appelle un challenge Quand elle a retrouve du tra-vail, j'ai su que je ne quitterais jamais l'association »Charlotte, responsable du dressing : < On parle cou-leurs, morphologie, petits trucs pour se mettre en valeuret se sentir a l'aise Je leur répète sans cesse "Votre imageest à vous, redevenez maîtresse de vous-même " » •

Une belle aventureDepuis son ouverture en 2011, le salon pari-sien a accueilli plus de 3000 femmes20 % d'entre elles ont retrouve du travail, etun deuxieme salon de beaute social a ouvertà Tours En 2014, d'autres salons devraientvoir le jour Pour soutenir cette association,faites vos dons sur josephmebeaute fr


27 NOV/03 DEC 13HebdomadaireOJD : 309488


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L'actrice porte magnifiquementl l l ^f I f PI ^^ chose esur ses épaules le telefilm

Indiscrétions, diffusé surFrance 3 le 30 novembre..

Ici Paris : Dans ce thriller, vousinterprétez un professeur depiano très loin des râles que l'onvous propose habituellement.Vous sentez-vous proche de cettefemme?Muriel Robin : Clémence ne tientplus les rênes de sa vie, elle alâché prise. C'est la vie qui latraverse plus qu'elle ne latraverse. Il faut qu'on croie à safragilité, à sa douceur. Il y a cinqans, je n'aurais pas pu jouer cepersonnage parce que je voulaistout maîtriser. Comme elle, j'aifait un burn out, j'ai baissé lesmâchoires, je me suis adoucie. Jen'ai plus eu besoinde me cacher derrière le rire.Je la connais Clémence : cettefemme est en moi comme peutl'être aussi Marie Besnard, maiscelle-ci est plus sympathique !Pourquoi le cinéma vousboude+il?

"Quand vousn'êtes pas désiré,cela n'aide pas\ / * //a s aimer

Je n'ai pas la réponse. PatrickTimsit, Valérie Lemercier, tousles humoristes sont au cinéma,sauf Anne Roumanoff et moi.C'est un des plus grands chagrinsde ma vie. Quand vous n'êtes pasdésiré, cela n'aide pas à s'aimer.J'ai fait du one-woman-show parobligation. Comme on ne meproposait rien, je me suis dit :« Monte sur scène, mets toi dansla lumière, t'es grosse, t'es belle. »fl fallait bien avancer.Evidemment, je l'avais en traversde la gorge, parce que je voulaisfaire du cinéma, c'était la seule

chose qui m'intéressait. Puis letemps a passé, j'ai avalé la patate,j'ai fait le deuil de mes rêves.En avez-vous d'autres cachés?Bien sûr, j'ai longtemps eu envied'apprendre à jouer du pianoou vivre avec les gorilles. J'enparlais beaucoup mais je nefaisais rien. Un jour, je me suisdit qu'il fallait arrêter d'êtrevelléitaire. Ce métier me laissantbeaucoup de temps libre, jeprends pour le plaisir des courspar correspondance pourdevenir assistante vétérinaired'animaux sauvages. Au lieu defaire du tourisme banal, quandj'irai voir les animaux sur leterrain, je pourrai donner uncoup de main, me rendre utile.Pour quelles raisons neparticipez-vous plus auxEnfoirés?Depuis mon burn out, je souffrede phobies, je suis devenue

"Je prends descours pourdevenir assistantevétérinaire"

agoraphobe. La foule me faitpeur. Enfant déjà, j'étais unegrande solitaire. Je m'installaistoute seule au fond de la classeet je ne voulais pas qu'on s'assoità côté de moi. Tous les ans, je medis que je vais rejoindre la

"Depuis monburn out, je suisagoraphobe"

troupe des Enfoirés. Au mois dedécembre, j'appelle laproductrice Anne Marcassus etlui promets d'être là. Mais enjanvier, c'est comme le vertige,plus la date approche plusj'angoisse et j'annule. Ce n'estpas grave, personne n'estirremplaçable, la machine tournetrès bien sans moi. Je préfèrem'investir dans des associationsqui sont moins dans la lumière.Comme Joséphine pour labeauté des femmes, qui aide lesfemmes défavorisées à retrouverl'estime de soi en se faisantcoiffer, maquiller, habiller. •

PROPOS RECUEILLIS PAR

BETTY PEYRADE

13 Novembre 2013 Site Internet

120 000 Visiteurs/mois Paulette-magazine.com

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120 000 Visiteurs/mois Paulette-magazine.com !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! !


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WE DEMAIN92 AVENUE VICTOR CRESSON92130 ISSY LES MOULINEAUX - 01 40 95 57 00

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UN SALON DU CŒURÀ LA GOUTTE-D'OR

Olivier BaillyPhotos ; Nigel Dickinson pour We Demain

POUR 3 EUROS, LES FEMMES EN DIFFICULTÉDE CE QUARTIER POPULAIRE PEUVENT SE REFAIRE

UNE BEAUTÉ DANS CET ENDROIT UNIQUE.LUCIA IRACI, COIFFEUSE PARISIENNE RENOMMÉE,

L'A CRÉÉ AVEC L'AIDE DE GRANDES MARQUESET VEUT DÉSORMAIS FAIRE ESSAIMER SON PROJET

DANS TOUTE LA FRANCE.

La rue de la Charbonnière, situéeau nord de Paris, est une voie rectiligneet grise du quartier populaire de la Goutte-d'Or. Rien n'y est remarquable. Pourtant,une lumière attire l'œil. Elle provientd'une vitrine opaque sur laquelle figureun grand cercle rose. Dans ce cercle,une inscription : « Joséphine pour la beautédes femmes ». A l'intérieur, le contraste estsaisissant. On pénètre dans un mondechaleureux, décoré avec goût, aménageen espaces délicatement colorés de rose,pistache, bleu nuit...

UN NOUVEAU DÉPARTII est 10 heures, le salon vient d'ouvrir.

Assises dans un canapé, des femmesdiscutent autour d'un thé, tandisque Mehdi, le coiffeur et seul hommede la maison, se prépare pour une journéedc shampooings, couleurs, coupes,Brushing... D'autres clientes attendentpour un soin esthétique, un conseil pour'élaboration de leur CV ou un futur

entretien d'embauché, pour lequelle salon prête la tenue vestimentaireadéquate. Les clientes peuvent aussiprofiter de sorties culturelles, d'une séancede yoga, de consultations en psychologie,sophrologie, dermatologie, gynécologieet bientôt en diététique. Joséphine est bienplus qu'un salon de beauté. Les clientessont toutes en situation précaire.Et l'esthéticienne, la manucure, la DRH,la psychologue, le médecin viennentbénévolement une ou deux fois par mois


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(parfois plus) pour prodiguer soinset conseils, le temps d'un semestreApres quoi d'autres bénévoles prennentla relevé Josephine est un havre C'estl'endroit d'une possible reconstruction,d'un nouveau depart ou des femmes,qui y trouvent accueil et ecouteressortent ragaillardies Se sentir bellea ses propres yeux, cela participede l'estime de soi quand celle-ci estdégradée par un sentiment persistantd'inutilité Pour Lucia Iraci, « la beauteest un sesame » II y a du vécu dans cettevoix teintée d'un leger accent italienEt dans le regard, de la déterminationOriginaire de Sicile, cette quinquagénairerousse aux cheveux ondoyant estl'instigatrice de ce premier « salonde beaute social » en France

« LA LUMIÈRE M'A RÉVÉLÉ L'IMPORTANCEDE LA BEAUTÉ ET DE LA COIFFURE »

A l e ans, Lucia ne se destine pasau metier dans lequel elle se fera un nom« C'est, dit elle, un incident de parcoursJe suis a Pans, je ne parle pas le françaiset ]e vais voir ce qui se passe en coiffure »Elle devient coiffeuse a 19 ans, retourneen Italie ou elle monte son salon a 21 ansL'expérience tourne court Retour a ParisPendant un an, elle travaille dans ungrand salon puis commence a coiffer desmodeles sur les plateaux des photographesde mode Elle côtoie les plus grands« C'est la photo et la lumiere qui rn ontrévèle l'utilité, l'importance de la beauteet de la coiffure » Ce n'est qu'en 2006deux décennies plus tard, a la tête de sonpropre salon a Saint-Germam-des-Pres,qu'elle décide d'agir face a un constat80 % des personnes pauvres sontdes femmes, les plus vulnérables étantles moins de 25 ans et les plus de 45 ans«]'ai toujours voulu aider les femmesen difficulté Depuis mes 25 ans, j'ai l'idéeque cela passera par la beaute Maîs)e devais d'abord me construire, me sentirsûre de moi » Lucia se rend alors dansles quartiers, en banlieue « Pendantun an j'ai coiffe les femmes dans les locauxassociatifs, la ou il y avait de la place etfai écrit le projet de salon social J'ai etabli

SE SENTIR BELLEÀ SES PROPRES YEUX,

CELA PARTICIPEDE L'ESTIME DE SOIQUAND CELLE-CI

EST DÉGRADÉE PARUN SENTIMENT

PERSISTANT D'INUTILITÉ.

Ie business plan puis contacte des fondationsqui trouvaient ça tres bien, maîs merépondaient "bon courage i" Ça m'a miseen colere »

Lucia continue un an encore etapproche de grandes chaînes de coiffurequi ne croient pas a son projet Ellese décourage Maîs, lance t-elle, « quandje commence quelque chose, je vais jusqu'aubout » Une Legion d'honneur décernéepour son action lui met du baumeau coeur «Etpuis dit-elle, j'ai regardemon salon, beau, élégant, dans un quartierchic, et je me suis dit que j'allais les recevoirici La aussi on m'a ri au nez donner duluxe a ces femmes » Elle le fera pourtant,chaque lundi, le jour de fermetureUn jour, on lui presente Maya WendlmgCelle qui deviendra directrice dudeveloppement de Josephine prend Luciaau sérieux quand elle lui parle de sonprojet Mieux, elle lui lance un defisix mois pour reussir « C'était enoctobre 2010 Six mois apres, le 8 mars,pour la Journee de la femme, on ouvraitenfin Josephine ' »

DES CLIENTES FIÈRES DE PAYERDepuis l'ouverture, Josephine

a accueilli plus de 2 500 femmes, dontune grande majorité âgee de plusde 25 ans, en recherche d'emploiet bénéficiaires de minima sociauxCertaines en formation, voire étudiantesD'autres sont en situation desurendettement, en fin de droits ou sans

revenus Chacune a quatre rendez-vousdans l'année II y a beaucoup de demandeset peu de places Une fois parties,elles donnent des nouvelles, téléphonent,témoignent sur le site Ce sont desclientes Elles paient Lucia Iran en faitun principe « Je suis contre I assistanatC'est terrible de faire l'aumône Elles sonttres fieres d'avoir a payer Elles peuvent direce qu'elles pensent de leur coiffure, sans êtrecaptives Quand on a réfléchi au juste prixa payer on s'est dit que I euro, c'étaitse moquer d'elles, et que 5 euros, c'était tropcher, ça correspond a un repas Trois euros,c'est une somme symbolique Certainesne peuvent pas payer Elles sont reçuesde la même maniere » Si Lucia vient parfoiscoiffer une cliente, pour le plaisir, ellene peut pas s'occuper seule de JosephineElle doit faire tourner son autre salonqui, dit-elle, la fait vivre, elle et sonequipe Et puis, elle doit toujours trouverde l'argent, de nouveaux partenairesDes marques comme Kookai ou Carolloffrent leurs collections pnntenips-ete,qui sont prêtées neuves aux clientes deJosephine puis vendues dans une braderieL'Oreal offre les produits de coiffure- « un partenariat a vie », précise Lucia -,Gemey Maybellme les produits de beaute,Andre les chaussures, l'agence de presseFlag et le cabinet d'avocats August& Debouzy leur expertise même le siteweb du salon est réalise gracieusement« Je ne suis plus toute seule », reconnaîtLucia Iran, qui a place une fortepersonnalité a la coordination du salon

« CE QUI M'EST ARRIVE PEUT ARRIVERÀ N'IMPORTE QUI »

La dynamique et irradiante RouraKeita accomplit sa mission avec sourireet disponibilité Son bureau est couvertde cahiers, de feuilles de route, de fichesde rendez-vous remplis de noms,de dates, de contacts Elle ne parle pas plusde cinq minutes sans être interrompuepar un coup de fil Originaire de l'ouestdu Mali, elle s engage en 1994 dansl'humanitaire Arrivée en France, ellereste huit ans au Samu social « J'ai faitla maraude, le pôle famille, l'hébergement


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PLUS DE 2 500 FEMMES,

EN MAJORITE AGEES DE PLUS

DE 25 ANS, ONT BENEFICIE DE L'AIDE

DU SALON JOSEPHINE DEPUIS 2010.

EN MARGE DE LEURS SEANCES

BEAUTE, LES CLIENTES PEUVENT

EGALEMENT BENEFICIER DE CONSEILS

POUR PREPARER LEURS ENTRETIENS

D'EMBAUCHE AUCUN DETAIL N'EST

NEGLIGE, JUSQU'A LA TENUE QU'ELLES

PORTERONT LE JOUR J.


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I

« LA BEAUTE EST UN SESAME », ESTIME LUCIA

IRACI, QUI A AUJOURD'HUI GAGNE SON PARI :

""AIDER LES FEMMES A SE SENTIR MIEUX AU SEIN

D'UN LIEU COSY ET POUR UN PRIX MODIQJE.


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d'urgence », explique-t-elle, avantde conclure par un explicite « j'ai tout vudans la rue » Roura est ensuite bénévolechez Josephine, pendant un an, avantque le salon ne s'installe rue de laCharbonnière «Josephine, dit-elle, c'estun endroit pour apprendre aux femmesfl avoir un moment a soi Surtout a Parisou c'est plus difficile Tout va bien lorsqu'onest jeune on a une competence Et puison vieillit Nous avons d'anciennesphotographes, des journalistes de la télequi sont perdues Elles n'ont plus d'emploi,elles ont 45 ans, un âge ou l'on devrait êtreépanouie Maîs un cadre qui vient de perdreson travail, Pôle emploi lui repond qu'il peutse débrouiller tout seul Beaucoup de femmesqui viennent me voir sont dans ce cas la »

Chez Josephine, toutes les femmessans exception sont reçues avec la mêmeattention Lydia, qui travaillait dansle social, a fait un burn out Elle prenaittoute la misère du monde de plein fouetCette jeune femme brune parledoucement en vous regardant de ses yeuxsombres « C'est ma troisieme séanceaujourd'hui ]e me suis habillée en roseet, comme je suis bien coiffée, j'ail'impression je ne me vois plus de la mêmefaçon i C'est plus pour l'estime de soi qu'ilest important de venir ici ]e touchaisle RSA, je passais mes journees toute seulechez moi je ne m'habillais plus Je me disais"à quoi bon '" Je me laissais aller Avant,je n'étais jamais malade et soudain,le corps a lâche La tête aussi Je m'en sorsJe m'oriente vers une autre professionJe suis plus sûre de moi depuis que je viensici Ça me booste Je conseille aux femmes

« LE 3 SEPTEMBRE 2012,NOUS AVONS OUVERT

NOTRE DEUXIÈME SALONÀ TOURS, LE PREMIER

EN PROVINCE. ET NOUSSOMMES SUR DEUXAUTRES PROJETS,

À MOULINS ET RENNES. »

de venir La premiere fois, j'ai eu tres peurJ'avais honte Us m'ont mise a l'aiseUs sont tous tres gentils, même entre euxLa psychologue m'a dit que j'étais commetout le monde Ça m'a fait du bien Ce quim'est arrive peut arriver a n'importe qui »

UNE BELLE IMAGE D'ELLES-MÊMESLydia a découvert Josephine par

un reportage a la tele, d'autres sur le netou dans les pages du guide Solidaritea Paris que les mairies distribuentgratuitement Certaines se déplacent car« ce n'est pas toujours facile par télephone,précise Roura Je les oriente en fonctionde l'urgence ou de la demande »Une femme appelle Sur le cahier,Roura relevé tous les numeros et rappelletoujours « Parce qu'elles n'ont parfoispas assez d'unités » Roura gere aussile planning des bénévoles et en recrutede nouvelles avec Lucia II n'est pastoujours facile pour une manucureou une esthéticienne non forméea ce type d'accueil d'aller a la rencontrede personnes en detresse «Au début,ça peut être violent, commente LuciaOn ne s'imagine pas le poids qu'elles portenten elles Pour certaines bénévoles, ce n'estpas un problème de les rencontrer, d'autresle découvre, donc elles écoutent, sinonelles partent Pour moi, ce n'était pasévident II faut se construire une carapacetres legere, se proteger un petit peu »Roura Reita remplit aussi les riches pourles aides sociales et établit des partenariatsavec les associations d'insertionfranciliennes À Meaux, l'associationde reinsertion La Rose des vents hébergedes femmes seules avec de jeunes enfants,

leur propose des appartements meubleset un accueil social « En equipe, nousréfléchissions sur l'estime de soi, expliqueRosi Oudart, conseillère en economiesociale et familiale a La Rose des ventsEn juin 2012, nous avons accompagnecinq jeunes femmes en parcours d'insertionDepuis, nous en accompagnons cinq a sixtous les deux mois environ Ça leur faitbeaucoup de bien Elles viennent pourun soin et elles ressortent rayonnantes, ellesdisent "je suis jolie aujourd'hui" L'équipeleur renvoie une belle image d'elles-mêmes »

Lucia Iraci est fîere de I actionaccomplie « Cette belle aventure est alfeeaussi lom que je le voulais » Elle vade l'avant « Le 3 septembre 2012 nousavons ouvert notre deuxieme salon a Tours,le premier en province Pour l'heure,Josephine emploie dix salaries a Fanset en region et nous sommes sur deux autresprojets, a Moulins et Rennes » Josephinen'a pas termine de cheminer Maîsau fait, d'où vient ce nom, Josephine '«Josephine, c'était ma sœur, mon amie,explique Lucia Je dis "était" car elle n'estplus la Lorsque je cherchais un nom,je trouvais que ceux des associations étaientennuyeux et tristes Je lui ai donne celuide ma sœur en me disant que ça seraitmarrant qu'on le prononce tout le temps ' »Josephine, disparue un avant la creationde l'association, est toujours la poursa soeur Et désormais pour ses sœursen detresse *

JOSEPHINE POUR LA BEAUTE DES FEMMES

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GLAMOURPHOTOS SYLVIE LANCRENOH

4/ ^H ceux qui nous demanderont ce qu'on

/ ^H a pense d'Emmanuelle Heart, on*— —^H répondra elle est belle Oui, peu

importe les artifices, la femme en face de nous rayonne Et si, audebut, on note qu'elle n aime pas être contrariée, au point de court-circuiter certaines questions, au fur et a mesure, on aimera ecouterle changement de ton de sa voix, qui passe de la froideur a l'enthou-siasme, emportant notre adhésion On appelle ça le charismeGALA : Pourquoi avoir choisi de collaborer avec la marque Breal 'EMMANUELLE BÉART : Parce que le directeur artistique, Alain Pontm- un ex-professeur de français -, m'a adresse une longue lettre pour mesolliciter, parlant de sa conception de la féminité Ça ne se passe jamaiscomme ça et j'étais donc tres touchée par sa demarche Et puis la marqueaide I association Josephine pour la beaute des femmes, dont le but estde les relooker pour des entretieas d'embauché J'aime çaGALA : Mais n'est-ce pas curieux de passer d'egene Dior a Breal9

E. B. : J ai aussi pose pour H&M, vous savez Cette proposition estarrivée au moment ou je n'avais plus envie de prêter mon image Ouje trouvais qu'il y avait une dissonance entre ce que je ressentais, ceque j ètais et ce qu'on voyait Je suis une femme qui travaille, fait sescourses, accompagne ses enfants a l'école Je change souvent de facettesPourquoi serais je cantonnée a la haute couture 9

GALA : Pensez vous que les médias donnent une fausse image de vous 9

E. B. : Je croîs surtout qu'aucune d entre nous, les actrices, n'est jamaisvraiment comprise dans sa complexité Certains me prennent pourune enragée, une sorte de pasionana politique, d autres pour unefemme « sexuelle » Inévitablement on fantasmeGALA : Neuf ans apres, on parle encore de la fois ou vous avez posenue, a quarante ans Qu'est-ce qui a évolue pour vous depuis9

E. B. : Je trouve les jeunes filles tres jolies mais les femmes ont peut-être aime voir une autre femme dans sa plénitude Ma grand-mèredisait « A vingt ans, on a la gueule que vos parents vous ont faite Aquarante ans, celle de son ame » Avec I âge, ce qui change, e est queje ne suis plus dans la lutte J ai trouve une forme d equilibre Je suismoins obsédée par mon corps, ma tête Je vais vers la douceur Moi,ce qui me rend jolie aujourd'hui, ce sont mes enfants Les seuls chefs-d'œuvre que je ferai jamais

Nouvelle égérie de la marque Breal,l'actrice s'enthousiasme pour ce challenge. Mode,amour, beauté: entretien sans tabou.

GALA : Que transmettez-vous a vos deux garçons et a votre fille 9

E. B. : Tout ce que je peux. Et a ma fille, en particulier, sans doute unecertaine vision de la féminité, de la sensualité Sansenparler,d ailleursJuste parce qu'elle me voit faire Et puis je représente une figure d'au-tonte Je suis exigeante avec tout le monde, y compris avec moi-mêmeJ'aime les choses bien faites, les êtres droits Je ne supporte pas l'ama-teurisme En tant qu'aînée de cinq enfants, j'ai toujours eu le sens desresponsabilités En tant que mère aussiGALA : On vous imagine séductrice Quels conseils de style donne-riez-vous a une femme qui veut plaire 9

E, B. : Vous savez, en fait, je ne suis pas du tout dans l'envie féroce deplaire La sèduction, pour moi, passe par l'abandon D'un homme qu'oncommence a aimer, on se dit « Je passerais bien du temps auprès decette personne » Ça vient doucement Habit, c'est quand mêmece qu'on met en dernier Avant de se préoccuper de ses vêtements, ilfaut être bien dans sa peau Au quotidien, je mets ce qui me corres-pond Des choses simples, de belles matières, un zeste d'humour Maisaussi de la sensualité Ça peut passer par une encolure qui dénudeune epaule, par exemple Et puis des chaussures. Tai une passion pourles talons Même a la maison J'aime les pieds, le vernisGALA : Vous êtes fétichiste 'E. B. : (Elle sourit ) Peut êtreGALA : Vous parliez des hommes Avez-vous un type particulier 9

E. B. : J aime ceux qui ont de l'humour Ça vaut pour un amoureuxcomme pour un ami Je suis attirée par les gens directs, francs et

EMMANUELLE

La séduction, pour \

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Dans la vie, Emmanuellene jure que par le décontracté

chic Un style qu'elle Incarneavec plaisir pour la marque de pret-a-porter, avec laquelle elle va colla-

borer a la creation de modèle

ÎA SENSUALITE, C'ESTUNE ENCOLURE QUI

DÉNUDE UNE ÉPAULE"intelligents Et si, physiquement, j ai un faible pour les grands brunsténébreux (.e que je recherche surtout aujourd hui e est être avecquelqu'un auprès de qui « e est la fête aux neurones »GALA : On vous imagine pourtant plutôt passionnelle dans vosrelationsE. B. : Non, pas tellement en fait Je suis rationnelle j'agis rarementpar pulsion Je mesure ce que je fais Je suis toujours allee vers deshommes qui rn aimaient En revanche je suisjusqu au bouliste, ouiJe peux, par exemple me passionner pour des choses dont je ne vousparlerai pas et que vous ne pouvez imaginerGALA : Les hommes de votre vie n'ont ils jamais jalouse votrecélébrité 9

E. B. : Non Le problème se poserait peut ètre pour une femme quiaurait du pouvoir et qui I exercerait mal En ce qui me concerne j'aitoujours considère que la notoriété en soi n'avait pas de rapport avecla valeur de la personne qui en bénéficie, donc I autre n a aucuncomplexe a avoir Tresvite,aussi,parcequejesuisdsseztemenne on

a une vision de moi en mère de famille C'est rassurant Et puis j'aichoisi des compagnons avec des personnalités autonomes et unecertaine independance intellectuelleGALA : Dans le film australien que vous venez de tourner, My Mistress,vous incarnez une maîtresse sadomasochiste Est-ce un mode desexualite que vous comprenez 'E. B. : Franchement, je n y connaissais rien Mais quand] ai revêtu lestenues en Latex réalisées pour le film, j ai trouve que cela donnait unecertaine prestance En matière de sexualite je respecte tout Je nejuge rien i ai ete élevée sans tabou Je considère que I intimité doitetre ludique A ce sujet, e est tres simple, je suis pour que chacunprenne son pied comme il peut 'GALA : Et actuellement, qu est-ce qui vous, procure du plaisir 9

E. B. : (Elle sount ) Entre autre, endosser pour la prèmiere fois laprofession de styliste et imaginer une collection hiver pour Breal C esttout un univers J'adore en explorer plusieurs

PROPOS RECUEILLIS PAR SEVERINE SERVAT


08/09 MARS 13Hebdomadaire Paris

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PORTFOLlO/emmes

AUDACf, COURAGE, LIBERTÉ...

REACTIONSEN CHAÎNEPOUR CE NUMÉRO TRÈS SPÉCIAL DÉDIÉ AUX FEMMES,NOUS AVONS FAIT APPEL À LHUMANITÉ ET À LA SENSIBILITÉDE LA PHOTOGRAPHE JANE EVELYN ATWOOD. MUES PARUNE MÊME ÉNERGIE, LES DIX PERSONNALITÉS QU'ELLE MET ENLUMIÈRE SE SONT COOPTÉES, UNIES PAR LES LIENS DU RESPECT.PAR ISABELLE GIRARD PHOTOS JANE EVELYN ATWOOD

CE NE SONT NI fl!S EXTRATERRESTRES. NI DESHEROÏNES, NI DES SUPER WOMEN Maîs des femmeshabitées, courageuses, audacieuses, ambitieuses quicontnbuent, par leur vie, leur talent, leur engagement,à incarner un courant de resistance aux vieilles habitu-des, aux tabous Et l'immobilisme d'une societe qui

^peme a se libérer «réflexes machistes Elles sont drxiles se sont muùJRlement choisies Elles se succèdent

Trealise par Jane Evelyn Atwood, im-mense pnôTographe américaine, nee a New York etparisienne depuis 1971« Ce n'est pas tant le sujet qui m'a plu que la manièredont on m'a demande de le traiter explique JaneEv elyn Atwood } ' avais pour consigne de realiser unensemble lumineux et rayonnant, ce qui changeait demes travaux habituels » En effet, pour son premierreportage, en 1975, Jane Evelyn s'installe pendant un andans le quartier des Halles, a Pans, pour y photogra-phier les prostituées Quèlques annees plus tard, elle

effectue un reportage auprès d'enfants aveugles Avantde consacrer dix annees a photographier des femmesincarcérées dans quarante prisons européennes et amé-ricaines II y eut aussi ces quatre mois, en 1987 auprèsde Jean-Louis, qui fut la premiere victime française dusida ayant accepte d'être photographie jusqu'à sondernier souffle Autant de projets qui valent a Jane Eve -lyn une renommée internationale et de nombreux prixPOUR CREER LE LIEN ENTRE CES DIX FEMMES, LAPHOTOGRAPHE A CHOISI UN PRESSE-PAPIERS ENVERRE OUI APPARTENAIT A SON GRAND-PERE« C'est un objet transparent avec lequel mes modelesont pu jouer, commente-t-elle Certaines se regar-daient dedans, d'autres le caressaient Certaines di-saient qu'il ressemblait a un œuf, d'autres a un obus oua un objet phallique C'est devenu un gimmick, un peucomme les apparitions de Hitchcock dans ses films » •

• A/rre «Jane Evelyn Atwood», Photo Poche n 125chezActes Sud, et « Rue des Lombards », Editions Xavier Banal

QooIz



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MARCELINELORIDAX -IVEXSÉCRIY\I\ FI CINÉASTE1UCIAIRACIREND LEUR DIGNITÉAUX FEMMES"QUE PENSEZ-VOUS AVOIR APPORTÉA U CONDITION FÉMININE?En toute modestie, je me sens à l'originedu combat féministe avec, entre autres, lesécrivains Christiane Rochefort et MoniqueWittig Nous avons signé « le Manifeste des343 », rédigé par Simone de Beauvoir enavril 1971, où nous affirmions avoir avortéet demandions pour les femmes le droitd'avorter librement et gratuitement Àl'époque, c'était quelque chose On risquaitla prison Dans le milieu du cinéma, queje fréquentais avec mon man, Joris Ivens,les femmes ont mis beaucoup de tempsavant de pouvoir cosigner la réalisation oul'écriture des films Moi-même, j'ai eu dumal à imposer mon nom à côté de celui deJons pour le film « le 17e Parallèle », que nousavions coréalisé sur la guerre du VietnamPOURQUOI AVOIR CHOISI LUCIA IRACI ?Pour moi qui ai été déportée à 15 ans aucamp d'Auschwitz-Birkenau, je sais combienl'apparence physique est importante pourredonner sa dignité à une femme En créantson association Joséphine et son salonsocial, où elle coiffe gratuitement desfemmes en détresse, Lucie l'a comprisQUELS COMBATS RESTE-T-ILENCORE À MENER, SELON VOUS?Plein ' H y o encore 27% d'écart de salaireentre hommes et femmes en France, lespostes de responsabilité sont plutôt octroyésaux hommes Je trouve que les femmesdemeurent très soumises dans le coupleEt il y a tant de pays où l'oppression desfemmes est catastrophique •

• Auteur de « Ma vie balagan »,aux editions Robert Laffont



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LL CI A IRACI. CRK Y1RICF Dl PRl-MIfR S\I O\ OF COIFFl Rt SOCIAL *"MÂKHIXENAKIS, PARCE QU'ELLE EST REBELLE,PROVOCATRICE ET VEUT RESTAURER CETTE FICHUE FÉMINITÉ !"QUE PENSEZ-VOUS AVOIR APPORTÉÀ LA CONDITION FÉMININE?Disons que ) essaie à traversmon metier, de redonner auxfemmes l'estime de soi Pour unefemme, se sentir belle est aussivital que respirer Les femmesqui viennent me voir à l'associationont perdu cela et c'est en leurredonnant le goût de plairequ'elles vont retrouver leur placedans la société

POURQUOI AVOIR CHOISIMÂKHI XENAKIS?Parce qu'elle sculpte Moi les cheveuxelle lesmaténaux Parce qu'elle est rebelleet provocatrice dans son travail et veutrestaurer cette fichue féminité Moi je neveux pas d'une féminité à moustacheC'est trop facileQUELS COMBATS RESTE-T-ILENCORE A MENER. SELON VOUS?Il en reste tant' Rien n a été fait pourassurer l'égalité des salaires, l'égalité

des promotions Peu est fait pour aiderles mères de famille qui travaillentLa société continue à être celle queles hommes ont fabriquée pour eux,et les femmes demeurent soumises •

• 'Salon Josephine, 28, ruede la Charbonnière, 75018 Paris Tel0142594336 (Et un salon plus classiqueSalon Lucia Zraci, 13 rue du VieuxColombier 75006 Paris ) Rensassociation Josephine pour la beautedes femmes, \vwwjosephmebeautefr


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Reveniez la bonneRédiger un chèque, on sait faire. Mais il y a plein d'autresfaçons de donner. Des actions à la fois concrètes et

inattendues. Parce que, petitgeste ou pas, l'importantt est de participer.

par Ariane Bois

JAIMELE BIEN-ETRje soutiens le salon debeauté social JoséphineL'IDÉE Pour Lucia Iraci, coiffeuse renommée de Saint-Germain-des-Prés, à Pans, « la beauté est un droit élémentaire qui facilite la réinsertion ».Son salon Joséphine permet à des femmes en grande précarité de se faire coiffer,maquiller et même d'emprunter des vêtements (après un entretien), le tout pour2 €. Une façon de reprendre confianceCOMMENT JE M'IMPLIQUE ? Un deuxième salon Joséphine, qui vient d'ouvrir à Tours,a besoin de pros coiffeuses, esthéticiennes, maquilleuses, prof de yoga, stylistes,maîs aussi de personnes à l'accueil, au vestiaire ou pour passer un coup de balai.www.josephinebeautefr Cliquer sur l'onglet Bénévolat et préciser ses disponibilités.Je peux aussi soutenir l'association en achetant un bijou Moulin Rouge orné decristaux Swarovski, vendu en édition limitée, ou un tee-shirt « Im a Moulin Rougebeauty» www moulmrougestore.fr et, surplace, ll, rue Lepic, 75018 Paris

JAI DES TICKETS RESTO ?J'apporte mon déj' au boulotL'IDEE 3 millions d'entre nous déjeunent chaque jour avec un chèque-restaurant Or, 1 seul de ces tickets (8 €) permet d'offrir, dans un pays où la

§ population souffre de la famine, une ration alimentaire pendant un mois, et3 titres (24 €), l'envoi d'un kit d'urgence à une familleCOMMENT JE M'IMPLIQUE ' En inscnvant Action contre la faim sur le ticket (nonpérimé) et en l'envoyant dans une enveloppe non affranchie à Action contrela faim, Libre réponse 43194,77009 Melun Cedex wwwiedej-iedonne.com

JADORECHANGER DEMOBILE ?J'en fais profiterles autresL'IDÉE 20 millions de portablesfinissent tous les ans dans un tiroirPour qu'ils servent à d'autres,l'association MonExTel trie, recycleet verse l'intégralité de leur valeura l'association de votre choix (parmiles 500 présentées).COMMENT JE M'IMPLIQUE?En recherchant sur le site de Passoa'la valeur de son appareil parmi lescentaines de modeles references ; enchoisissant la cause que l'on souhaitesoutenir et en leur envoyant sonvieux portable sans affranchir le pli.Rens : wmv.monextel.com

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BEAUTE

LA FRIVOLITÉ UTILE DE LUCIAIRACI• Des séances sur rendez-vous, un cadre soigne un service per-

sonnalisé Lucia Iraci fait tout pour que ses clientes se sen-tent tres spéciales Une nouveaute pour la plupart d'entreelles, car toutes sont en situation de tres grande precarite etsouvent laissées pour compte Lucia est a la tête de Josephine,le premier salon de beaute social de France « Se plaire est indis-pensable pour retrouver l'estime de soi et se reconstruire socialement »,explique cette coiffeuse qui a travaille auprès des plus grands(Yves Saint Laurent, Bettina Rheims, Peter lindberg!! )Chez Lucia la séance coiffagemaquillage-habillage-som coûtetrois euros (« un pm symbolique pour ne pas donner l'impression auxfemmes de recevoir l'aumône ») et des psychologues, gynécologueset assistantes sociales sont également a l'écoute des clientes Etça marche ' Inaugure il y a un an dans le quartier populaire dela Goutte-d'Or, a Pans, le salon Josephine a redonne le sourire ades centaines de femmes de tous âges, parfois en tres grandedetresse Grâce a elle, plusieurs ont retrouve du travail, maîsaussi une vie sociale et amoureuse Et Lucia ne compte pas s'ar-rêter la Trois nouveaux salons devraient ouvrir en 2012 aTours, Saint-Denis et ValenciennesSalon social Josephine, 28, rue de la Charbonnière, 75018 Paris.Sur rendez-vous au OI 42 59 43 36.

MODE ETHIQUE

DES BRACELETS MAGIQUESÀ TOUS POINTS DE VUEIls sont tendance, s'arrachent a Paris et a New York SigourneyWeaver et Lea Seydoux les portent Ce sont les bracelets magi-ques 96 cm de long, montes sur un fil élastique, ils s'adaptentà toutes les positions autour du poignet, du cou, de lahanche, sur la tête Une variante des bracelets jokko en plastique mou Si ces bracelets sont magiques, c'est parce qu'ilsfont vivre trois cents femmes maliennes et sénégalaises, per-mettent de sortir de la rue des dizaines d'enfants mendiantset limitent la pollution par le plastique Comment f Pas parmagie, maîs grâce à un projet ingénieux mis en place il y a dixans par l'ASAO (l'Association du Senegal et de l'Afriquede l'Ouest) Premiere etape deux cent cinquante femmesmaliennes récupèrent le plastique de tongs ou de chaussureset le fondent Le plastique mou est expédie au Sénegal, oucinquante autres jeunes femmes le transforment en bracelets

Nicolas vanter :"La compensation carbone a creuséle sillon de la conscience ecologique. Maîsattention, il ne s'agit pas de consommerabusivement en imaginant qu'ellegommera nos excès. En pleine criseenvironnementale, sociale, économique,nous avons besoin de croire en l'avenir.Nous avons la chance de vivre ce défipassionnant, nous nous devons d'yparticiper li suffit d'ouvrir (es yeux surles solutions que proposent toys ceuxqui le relèvent."

de différentes couleurs Les bijoux sont ensuite envoyés enFrance et aux Etats Unis Les recettes générées permettent definancer la Maison Rose de Dakar ou vivent les jeunes fem-mes L'objectif est de redonner de la dignite et du travail a cesfemmes qui ont souvent ete victimes de violences Derrière lecôte accessoire de ces bijoux fantaisie, c'est donc un veritableprojet ecologique et solidaire qui est menéNet. csao fr

ECO-MOBILITE

LA COMPENSATION CARBONE,MEILLEURE AMIE DE LA POLLUTIONApparu au moment de la prise de conscience du rechauffementclimatique le marche de la compensation carbone a le vent enpoupe Lidee ? Compenser ses emissions de CO2 générées parun voyage, une activite, une habitation en finançant unprojet qui reduit un volume identique d'émissions de carbone(construction d'usine hydroélectrique au Mexique, installa-tion de geothermie au Guatemala, eoliennes en Chine )« Un Français émet en moyenne neuf tonnes de C02 par an, alors quela Terre ne peut en absorber que deux, explique Éric Parent, cofon-dateur de Climat Mundi Pour bien faire, il faudrait diviser nos émissions par quatre Autant dire mission impossible La compensationdu C02 permet donc de rattraper cela »Précurseur sur ce marche, cette entreprise propose aux particu-liers, entreprises et collectivites locales de retrouver une« virginité carbone » au prix de 19 euros la tonne de C02 Unemaniere de s'acheter une bonne conscience tout en continuanta polluer ? « Ceux qui nous contactent sont dg o dans une demarche dereduction de leurs emissions de C02 réfute Eric Parent Par exempleaucun de nos clients n a un 4 x 4 ' »Net. climatmundi.fr

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être bien

beautédécomplexée

Sur la Toile, les femmesse libèrent des modèles de beautéimposés. Les échanges sont plus

libres, plus sincères, plus ludiques,et redonnent confiance en soi.

PAR ISABELLE ARTUS - PHOTOS JEAN-FRANÇOIS ROBERT


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« Le web mepermet de recruterdes bénévolesLucia Iraci, fondatrice du salonde beauté sociale Joséphine


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Lucia Iraci,54 ans, fondatricedu salon de beautésociale Joséphine

«Le webme permetde recruterdes bénévoles« Après vingt-cinq ans passés à coifferles mannequins en studio pour lesdéniés, il fallait que je fasse quelquechose pour les autres femmes, cellesplus défavorisées qui ont du mal à seréinsérer dans la société. Avec l'aided'associations, j'ai commencé à merendre dans les banlieues pour coifferdes femmes en grande précarité. Labeauté n'est pas une chose frivole,c'est aussi utile que respirer, mangerou s'habiller. Ensuite, je les ai faitvenir dans mon salon de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, le jour defermeture. Peu à peu, j'ai comprisqu'elles avaient besoin d'un endroitrien que pour elles, un lieu oùelles pourraient déposer leur sac

"plein de cailloux" pour un moment.Nous avons beaucoup travaillépour réunir les fonds et, l'annéedernière, nous avons ouvert le salonJoséphine, près de Barbès. Le webme permet de recruter des bénévoles.Si j'aime l'idée d'une beauté solidaireet accessible à toutes, je ne leur faispas l'aumône. Les clientes versenttrois euros pour la coupe, la couleuret le maquillage. Ça leur donne ladignité de payer et la possibilité, si çane leur plaît pas, de le dire, commedans n'importe quel salon. Souvent,en se regardant dans le miroir, ellesconfient : "Je ne savais pas que j'étaissi jolie." Et me remercient avec lesyeux. Retrouver le sourire, se sentirfière d'être femme, se respecteren tant que telle, c'est ça la beauté. »Propos recueillis par A.T.RENS. : josephinebeaute.fr.

Isabelled'Ornano,74 ans,cofondatrice descosmétiques Sisley

«Je n'ai pasattendu Internetpour échangeravec mes clientes »« Depuis la création de Sisley, en 1976,j'ai lu chaque semaine les milliersde rapports que m'envoyaientnos démonstratrices pour faireévoluer la marque. Je me suis nourriedes remarques des clientes pourproposer des produits raffinés qui ontbonne réputation. Je n'ai pasattendu Internet pour échanger avecelles ! Je me sens responsable dechacun de mes produits, c'est pourcela que nous ne lançons unenouveauté que lorsque ça en vautvraiment la peine. D'ailleurs, nosdeux best-sellers, FEmulsionécologique et la crème Sisleya, ont étélancés il y a vingt-cinq ans et douzeans. Dans les années 1990, nousavons choisi notre fille comme égérie.Ce choix peu conventionnel s'estimposé comme une évidence. Sonélégance naturelle, loin desstéréotypes de l'époque, s'accordaitbien à nos valeurs. De ma mère, qui aquitté la Pologne pendant la guerre,nous emmenant mes sœurs et moi- j'avais 2 ans - avec une valiseet rien d'autre, je garde l'image d'unefemme toujours soignée avec peude moyens. Elle m'a inspire ladiscipline de se faire belle pour soi etpour les autres. À mes trois filles,je dis que l'on naît avec un patrimoineet que l'on a une responsabilitéenvers soi. À mes petites-filles,je transmets plus de valeursspirituelles qu'esthétiques, c'est cequi manque le plus aujourd'hui. »Propos recueillis par Isabelle ArtusRENS. : sisley-cosmetics.com.

SavériaCoste, 43 ans,fondatricedes cosmétiquesGarancia

«Avec les biogueuses,je découvre d'autresfaçons d'utilisermes potions»« Dans ma famille, je fais partie de laquatrième génération de pharmaciens.J'ai eu la chance d'avoir unemère avant-gardiste qui adorait lacosmétique. Quandj'ai créé monpremier produit, le nom s'est imposéde lui-même. J'étais tellementsûre de son efficacité que je l'ai appeléPschitt magique, ce qui m'a étédéconseillé à l'époque. Le succès de cesoin, malgré son nom bizarre, montreque les femmes savent s'affranchirdes codes imposés par la cosmétiqueet qu'elles ont envie de s'amuser,à condition que le produit tienne sespromesses. D'origine corse, je suistrès attachée à la tradition et jepense que si les recettes de beauté denos grands-mères ont traverséles siècles, c'est que les plantes dumaquis ont de vrais pouvoirs ! J'aimeassocier des actifs traditionnelset des molécules de haute technologie.Le choix des textures et des nomsdoit être sensoriel, évocateur derêves et d'émotions, comme le Philtrelégendaire et centenaire retrouvé.J'avais envie d'apporter de la poésiepour contrebalancer le côté aseptiséde la recherche scientifique.Cet univers de magie et de sorcelleries'inspire de mon imaginaire d'enfant.Je trouve que les femmes sontdes magiciennes. Avec les biogueuses,je découvre d'autres façons d'utilisermes produits. Mon bonheur, c'est deleur apporter des "potions de beauté"qui participent à leur métamorphose. »Propos recueillis par A.T.RENS. : garancia-beauty.com.


22 OCT 12Quotidien Paris avec dim.

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Paris

PRIX DE LA SOLIDARITÉ

Vivreà parisUn cheque de 10000 € sera remis au gagnantde la 10e edition du Prix de la solidariteorganise par Selection Reader" s Digest etFrance Bleu Quatre associations parisiennesont ete sélectionnées pour la finale qui auralieu le 10 decembre au Theâtre du Vieux-Colombier (Vie) Elles sont soumises au votedu public sur Internet des maintenant etjusqu'au 31 octobre Enfants bonheur (XIVe)se bat pour améliorer le quotidien d'enfantsen detresse, comme les rescapés dutremblement de terre d'Haïti Josephine pourla beaute des femmes (XVIIIe) est un salonde beaute social qui aide les femmesmalmenées par la vie Cme-ma difference(XlVe) permet a des polyhandicapes etautistes d'assister a des séances de cinemaUn cœur pour la paix (XVIe) collecte desfonds destines a operer gratuitement desenfants palestiniens en Israel Votez surwww selectionchc com, rubrique « Pnx de lasolidarite »

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12/18 DEC 12Hebdomadaire Paris


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Mon nom est personneLUCIAIRACICoiffeuse-styliste renommée, elle a ouvert dansle 18e un salon social, unique en son genre.

La vie inflige parfois des épreuves qui abîmentphysiquement et moralement, jusqu'à faireoublier la notion même de plaisir. Pour desfemmes privées d'emploi, de logement, oubattues..., soigner son apparence est souventdérisoire, toujours hors de prix. C'est à elles queLucia Iraci propose coupe + brushing à 3€ etmanucure à i € dans son pimpant salon de beautésocial, unique en son genre à Paris. A ce prix, lapause beauté est permise ; et la fierté doucementreconquise. «Les femmes représentent So % despauvres», souligne Lucia, pour qui chouchouterson image est une thérapie capable de restaurerl'estime de soi et d'aller plus en confiance vers lesautres. Coiffeuse-styliste de renom (elle a travaillépour Saint Laurent, Bettina Rheims...), cetteSicilienne pétrie d'humanité et de convictionsa ouvert son propre salon rive gauche avant defonder l'association Joséphine pour la beauté desfemmes. Cet institut du 18e, qui fonctionne depuis2011 grâce à des mécènes, des professionnelssalariés ou bénévoles (ces derniers sont plus quebienvenus...), en est le prolongement. Toutefemme qui a le « profil Joséphine » peut bénéficierde l'entretien qu'une assistante sociale accordeà chaque visiteuse spontanée. Outre la coiffureet la manucure, un vestiaire stocke des vêtementsà emprunter pour se présenter à un entretiend'embauché... C'est parce que Lucia pense à toutque Joséphine ose et offre beaucoup. — S.Be.

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Le meilleur^,des spas des cheveVotre cheveluremanquede BRILLANCEet votre cuircheveluestfragilisé?Zoom surtrois SALONSspécialisés.UN MASSAGE CAPILLAIRED'EXCEPTIONCHEZ DAVID MALLETTL'ambiance Au cœur d'unhôtel particulier du xviie siè-cle, le soin se déroule dansune cabine intimisteL'expérience « Parlez-moide votie chevelure », lanceEmmanuelle, dont le métierréunit les deux passions • lescheveux et le massage Laséance débute par un vraidiagnostic du cuir chevelu etdes conseils personnalisésElle commence ensuite unlong-etjouissif ! -massagedu crâne et des épaules, lent.précis, suivi d'un sham-pooing, d'une application

d'un masque et d'huiles. Al'issue du brushing, les che-veux ont retrouve leur vigueurLe bonus La playhst demusique classique et la posed'un vinaigre dc rinçage auxhuiles essentielles offiant bril-lance et légèreté aux cheveux14, rue Notre-Dame-dés-Victoires, Paris (IIe),01-40-20-00-23100 € les 55 minutes

ISÂNTCHEZMARISOLL'esprit En poussant la portede ce salon du Haut-Marais,on a l'impression d'entrerdans l'atelier d'une ciéatnceLa déco industrielle, le mobi-lier design et les « folies » dela coiffeuse (ses perruquesfaites de vrais et de faux che-veux) donne un vrai charmeà cette adresse.L'expérience Une heure desoins capillaires dispenséepar un expert japonais, Shue.avec les produits René Furte-rer Le protocole commencepar un massage du cuirchevelu avec de l 'huileessentielle complexe 5 (unmélange de lavande, de citronet d'orange) et se poursuit parun shampoing puis l'applica-tion d'un masque adapté au

type de cheveux qui oxygèneet régénère le cuir chevelu.Le bonus Le parfum auxagrumes des. huiles essen-tielles odorant 24 heures ! Lorsdu séchage, Marisol délivredes conseils avisés33 ter, ruedesTournellesParis (IIIe), 01-44-61-18-34A partir de IOU €

TTREPARATEURÀLABIOSTHÉTIQUEL'esprit Grands miroirs, solen pierres blondes, mursblancs Ce salon immaculéde 250 mètres carrés a l'élé-gance de la simplicité.L'expérience Après un diag-nostic de votre cuir chevelu,

le soin débute par un sham-poing pour stimuler larepousse et se termine par unmassage énergétique Surchaque meche sont ensuiteappliquées de la kératineréparatrice puis des ampoulesd'oligo-elements, de selsmineraux et de vitamines.Le bonus Des cabines esthé-tiques permettent dc s offrirune flopée de soins épila-tion, pédicure, manucure- • •35 rue Pierre-ler-de-SerbieParis (VIII6), OI-56 64 03-1085 Cle soin et (e brushing

UN SALON DE BEAUTÉSOCIAL À TOURSAprès Paris, Lucia Iracivient d'inaugurer son pre- °mier espace à Tours. Réserve Ëaux plus démunies, le salon gJoséphine propose pour 3 € iune coupe, une couleur et "une séance de maquillage à gdes femmes qui ont besoin gde reprendre confiance en oelles, notamment dans la fperspective d'une recherche ^d'emploi g2, rue cfe la Victoire, 37000 Tours, ^02-4742-67-17 £

PAGE RÉALISÉE PAR VALENTINE PÉTBY, MARION VIGNAL ET SYLVIE WOLFF

AUJOURD'HUI EN FRANCE MAGAZINE25 AVENUE MICHELET93408 SAINT OUEN CEDEX - 01 40 10 30 30

19 OCT 12Hebdomadaire Province


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grand angle I solidaires

Lucialraci(ci-dessus)a ouvert sondeuxieme salonen septembrea Tours Elle yreçoit des femmesvulnérablescomme Hajer(ci contre), sansdomicile fixe

CHEZ JOSÉPHINE,SALON DE BEAUTÉ ET DE FIERTEA Tours et à Paris, deux instituts accueillentdes femmes vivant dans la precariteElles viennent y reprendre confiance.

ajer, 29 ans qui a poussepour la premiere fois Idporte du salon Josephinepour la beaute dcs

femmes, reçoit une dernieretouche de maquillage Au marron,dont elle colore habituellementses paupières, s'est substitue durose « Ça me plaît je me sensvivante », s'exclame-t-elle Hajer,Tunisienne, s est installée récem-ment a Tours (Indre-et-Loire)pour y suivre son epoux Maîselle vient de le quitter pour fuir cequ'elle appelle de « l'esclavage »Sans domicile fixe isolée ellea entendu parler de ce salon dcbeaute qui propose des soins pour3 euros « Je me sentais vieille etmoche », confie-t-elle En repar-tant elle a le sourireC'est poui aider des femmes fra-giles comme Hajer que Lucia Iraci,

coiffeuse a Paris, a décide d ouvrirdes salons de beauté a prix tresbas Des professionnels, salaries etbénévoles, y prodiguent des soinsesthétiques (coiffure, maquillage,epilation ), proposent des ateliersyoga ou sophrologie et prêtent desvetements neufs pour passer desentretiens d'embauché

65 bénévoles se relaient« En m'occupant de leur beaute,j'ai réalise que je pouvais res-tituer aux femmes l'estimed'elles mêmes, et les aider a seréinsérer », explique LuciaApres avoir cree son associationen 2006, elle ouvre, grâce à desfinancements prives, son premiersalon Josephine Ic 8 mars 2011 aParis, puis celui de Tours, le 3 sep-tembre dernier, qui sera officielle-ment inaugure mardi prochain

Dans les deux instituts, huit sala-ries animent et 65 bénévoles serelaient Le cadre est identique,rose pimpant, et le concept, similaire les femmes envoyées pard'autres associations ou pous-sant Id porte spontanément, sontreçues par une assistante socialequi veritie que leur situationleur donne droit aux services dusalon Josephine Sans revenus,battues, soi tant de prison ellessont toutes accueillies comme lesclientes des salons de beaute classiques choyées, écoutées, maîssurtout, jamais jugéesEmma adepte depuis peu, leconfirme « Chez Josephine, ily a un cote protecteur » SelonLucia, apres plusieurs rendez-vous, le changement est visibleIjn changement exterieur qui seressent a l'intérieur Ie moral etla confiance Devant ce succes,Lucia Iraci imagine developperson concept de beaute solidairedans toute la France •Anne Dhoquois> www josephinebeaute fr

I

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N° et date de parution : 431 - 01/11/2011Diffusion : 266790Périodicité : MensuelSanteMagazine_431_24_307.pdfSite Web : http://www.santemagazine.fr/

Page : 24Taille : 100 %120 cm2

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Association Josephine

http://www.santemagazine.fr/

15, LA CERISAIE - LES IMBERTS84220 GORDES

DEC 11/JAN 12Bimestriel


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DEFRICHEURS

Dti F NSEURS DES PEUPLESUITOCIITONES

CREATEUR DE LA FILIÈREOUIXOA EN ANJOU

POUR NOURRIRMA FILLEALLERGIQUE"

a fille atteinte de la maladie cœliaque étaitintolérante au gluten donc a la plupart descéréales dont le ble Pour la nourrir Jason Abbott un jeune agronome americain installe enAnjou avec son épouse française s est tournevers un substitut le quinoa une céréale sansgluten introuvable en France sauf dans les magasms bio « Or il y en avait tres peu dans notreregion >i se souvient il En 2007 il a I idée delancer une filiere qumoa en Anjou Avec le soutien du semencier Vilmorin et de Vegepolys lepôle de competitivite de la region il sélectionneplusieurs varietes les semé sur un terrain loueau conseil generalLes conditions climatiques de I Anjou (un fraissec) sont idéales pour cultiver la « graine desIncas » originaire des Andes Tout nest pasgagne pour autant les premieres récoltes sontravagées par une petite punaise contre laquelleil n existe pas d insecticide homologue Maîs laténacité de Jason Abbott a fini par etre recompensée en 2011 il a recolte plus de trois centstonnes de qumoa cent de plus qu en 2010Jason Abbott est détermine a démocratisercette petite graine exotique, dotée de nom-breux atouts tres digeste elle a une fortevaleur ajoutee sur le plan nutritionnel - elle estriche en fer et contient 17 a 18% de protéinesce qui en fait un ingrédient idéal des menusvégétarienshttp.//quinoadanjou.£r

"LES INDIGENESDOIVENT RETROUVERLEUR DIGNITÉ"

Ile déléguée de la Croix Rouge visitait desprisonniers politiques Lui avocat internationalétait promis a une brillante carriere Au cours deses inspectons en Amerique latine Christianeavait remarque que les indigènes étaient surreprésentes en prison Pendant ses vacances enThailande Diego avait traverse deux villagesI un isole et authentique I autre sur la route destouristes précipite dans la prostitution et la maiadie Chacun de son cote s inquiétait de la vulnerabilite de ces peuples fl y a vingt cinq ans leurechemins se sont croises Ds ont fonde a la fois unefamille ct une ONG Traditions pour demain quidéfend IPS peuples autochtones «Méprises dansleur propre pays ils ont surtout besoin de retrou-ver leur dignite » commente Diego GradisTraditions pour demain publie des livres, creedes musees, finance des radios en langueindigène LONG a notamment réalise une encyclopedie paysanne du Perou et rassembledes archives photographiques « La culture n estpas la finalité de nos projets précise ChristianeGradis maîs un moyen pour permettre aux com-munautés de retrouver I estime délies mêmesNous sommes des faahtateurs a leur service »En vingt cinq ans le couple a porte plus de cinqcents projets sur le terrain ct mené avec d autresONG un lobbying intense auprès de I ONU Avecsucces une declaration des droits des peuplesautochtones y a ete adoptée en 2007www tradi info

15, LA CERISAIE - LES IMBERTS84220 GORDES

DEC 11/JAN 12Bimestriel


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DU XXIe SIECLE P A U P A S C A L D E R A U T L A U D R E

CKLAIRICt D'UN SALONDE BKAUTE SOCIAL

ENTREPRENEUR SOLIDAIRE

oo.

-FEDERER DESGENb DÉVOUÉSAUX 4UTRES"

race a lui une trentaine de familles a faibles revenus d Ile de France et du Nord seront bientôtlogees dans une belle maison ecologique Unsucces de plus pour le fondateur de la Fon-ciere Chênelet qui s'est donné pour missionde mettre les logements ecologiques a laportée de tous - une initiative couronnée en2008 par le prix Ashoka qui recompense lesentrepreneurs sociauxIndécrottable optimiste François Marty n en estpas a son coup d essai En 1986 il avait cree lapremiere entreprise d insertion en France Scienes et palettes du Moral dans le Pas de Calaiset embauche en priorité des réfugies et desjeunes sans qualification Son credo «Je ne faispas de I innovation ; exploite ce qui existe déjà icie est-a dire la mam d oeuvre et les materiaux lebois la terre »Ha recrute des cadres de hautniveau dont un ancien banquier de Wall StreetEn quèlques annees lentreprise est devenueleader dans son secteur et ouvrait des filialesdans I ecoconstruction le jardin biologique etI education alimentaireAujourd rmi François Marty est a la tête d unvrai groupe spécialise dans I economie solidaire Avec une particularité dans ses entreprises personne ne gagne plus de 2 5 fois leSmic « Pour moi e est la garantie de former uneveritable equipe avec des gens atypiques et devoues aux autres >www chenelet org

D"SE FAIRECOIFFER POUR SERÉHABILITER"

ans son tres chic salon du W arrondissementparisien elle coiffait les stars maîs caressait unrêve s occuper de celles que plus personne neregarde les femmes en grande precarite leshandicapees les blessées de la vie En 2006Lucie Iraci a franchi le pas fonde I associationJosephine pour la beaute des femmes et prisson vanity sous le bras Une experience rude« Certaines femmes étaient dans un tel desarroiqu elles ne se regardaient plus depuis plusieursannees se souvient elle Jai failli abandonner »Elle n en démord pas « Se maquiller, se coiffer,a l'air futile, maîs e est essentiel pour retrouverl'estime de soi, s'intégrer dans la societe donner envie a I autre d aller vers vous Je travaille ala réhabilitation sociale et ça marche ' »LUCIE Iraci a réussi a convaincre des parte-naires comme la Fondation L Oreal qui a ftnance la cabine esthetique et la fournit en produitsGemey Maybelline ou Loreal professionnel Enmars dernier elle a inaugure le premier « salonsocial » dans le xvm6 arrondissement de ParisElles sont nombreuses a le fréquenter pour lasomme de 3 euros «Je ùens accqu elles paientquelque chose pour leur laisser la liberte de penser qu elles se sont offert des soins » Lucia Iracipropose désormais soins corporels et conseilsvestimentaires ateliers de cuisine et consultations d avocats Prochaines etapes ' D autressalons a Tours Saint Denis et Bruxelleswwwjosephmebeaute fr

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28 JAN/03 FEV 12Hebdomadaire Paris

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La précarité a uet il est fémininDans la lutte contre laprécarité, les femmescumulent les handicaps.Il suffit d'un rien pourplonger, et la remontéeest encore plus dureque pour les hommes.

PAR PERRINE CHERCHEVEREPORTAGE PHOTO :DIANE GRIMONET

C lara pousse la porte de l'épi-cerie sociale du Secours catho-lique des Yvelines, coiffée,maquillée et rayonnante. Elleembrasse Françoise, respon-sable de la « boutique », etSolange, l'une des bénévoles

- les deux fées qui ont veillé sur elle etses deux « petits » pendant trois longuesannées. Clara a cessé de remplir sonchariot « a ras bord pour seulement 50 € »au Secours catholique en juin dernier.Elle ne vit plus de la charité mais de sonsalaire d'auxiliaire de vie.

« La première fois que je suis venue ici, dit-elle, j'avais peur du regard des autres. » C'était

au printemps 2009. En réalité, la jeunefemme, liée secrètement à un hommemarié à qui elle refuse de réclamer une pen-sion alimentaire, ramait en silence depuisla naissance de son aînée, en octobre 2005.Avec l'arrivée du second, quatre ans plustard, elle a carrément perdu pied.

«La pire tragédie de ma vie»En 2005, donc, sur les conseils d'une assis-tance sociale, Clara renonce à son job àtemps plein payé au Smic et opte pour uncongé parental d'éducation assorti d'uneallocation de 500 € par mois. A l'époque,elle ne s'imagine pas chavirer dans le



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n fmonde silencieux de la précarité «Je travmllais de 8 heures a 20 heures, plus un samedisur deux J'avais aussi une heure et derme detransport Je n'ai pas trouve de mode de gardeadapte et je ne pouvais pas payer une nounoua domicile pour faire garder ma fille »

Ses revenus sont divisés par deux dujour au lendemain et elle se tiouve pnse aupiège du surendettement «J'étais dépriméeJe me cachais pour pleurer Quand on n'a pasd'argent on y pense tout le temps Je ne sortaisplus » Elle dit avoir pense au suicide, gestequ elle a écarte a cause des enfants

Aujourd'hui Clara a retrouve un postedans une maison de retraite Sa fille âgéede 6 ans vient d'entrer au CP et son fils de2 ans est a la crèche Une voisine, qu ellepaie 150 € par mois « au noir », les reçupère a l'aube jusqu'à son retour du boulotvers 21 heures La semaine passée, sansculpabiliser, Clara s'est acheté un flaconde parfum et a offert une console de jeuxDS a sa fille Elle commence a mettre de

l'argent de côte pour les pro-chaines vacances Pour uneClara sortie d affaire, com-bien de femmes demeurentdans l'adversité invisibles etmuettes '

Il a fallu un drame pourque la France decouvie ciu-ment le visage de la misèreextrême Le 1er novembre dernier, Anna Maravic, 38 ans,accouchait dans la rue d'unenfant mort-né Anciennetoxicomane sevrée a lamethadone, elle vivait avecson compagnon sous unetente plantée dans une ruedu XIVe arrondissement dePans « C'est la rue qui m'a prismon enfant C'est la pire tragédiede ma vie », confiera-t-elle au micro RTL

La rue ' A Pans on y voit surtout deshommes En réalité, 17 % des demandes

Retrouverl'estime de soiDepuis plus de quinzeans, la photographeDiane Gnmonet travailleau long cours sur laprécarité en France. Avecla directrice artistiqueHélène Bérard, elleprépare actuellementune série de portraitsau sein du salon socialJoséphine. Rideau noir,projecteurs de cinéma,le temps d'une pose, ennoir et blanc, femmes ethommes en difficultése retrouvent sur ledevant de la scène.Avec une autre imaged'eux-mêmes :digne et positive, commeDiane Gnmonet JBsait les regarder U(www dianeqnmonet com) fH

Au salon Joséphine, Laurence estmaquillée, coiffée, pour qu'elleretrouve confiance. Expulsée, il ya un an de son logement, elle esthébergée par une amie et cherchedu travail dans la vente.Elle perçoit 467 € d'allocation desolidarité spécifique.

d'hébergement enregistrées en 2009 pro-venaient de femmes sans abri soit 3 % deplus qu'il y a dix ans Jusqu'ici les servicessociaux de la capitale ont toujours réussia trouver au moins une solution pour

les mères de famille Maisqu'advient il des autres ?

« Depuis que I Etat a baisseses subventions de 25 %, s'm-quiete Olga Trostiansky,adjointe au maire de Panschargée de l'enfance et dela famille la situation estdevenue extrêmement tcndue » Le 30 juin dernier,c'est pour cette raison quele Samu social a feimeson centre d'hébergementd'urgence du boulevardRichard Lenoir a Paris,devenu trop vétusté Unetrentaine de femmes sanstoit y étaient abritées Enattendant la construc-tion, hypothétique, d'unimmeuble neuf d ici aquatre ou cinq ans, les70 hommes ont été relo-ges dans un bâtiment

provisoire du XVe Les femmes, elles, ontété entassées dans des structures pour laplupart déjà saturées

II a fallu undrame pourque la Francedécouvre levisage de lamisère extrême.Le 1er novembredernier, Annaaccouchaitdans la rued'un enfantmort-né.



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La situation des femmes a ceci deparadoxal qu'elles trouvent plus facile-ment a se loger que les hommes (notam-ment les mères isolées, prioritaires dans leparc social) Elles disposent aussi d'allocaUons plus régulières Mais cette apparentestabilité ne les protège pas de la misère « Laprecante induit une série de problèmes de santé,explique Bngitte Alsberge, responsable dudépartement enfance-famille au Secourscatholique Elles mangent mal, elks dormentmal dans des logements insalubres, et ellessubissent encore plus la tension du manque »

Seules, abandonnées...En mars dernier, Lucia Iraci, coiffeuse envue de la capitale, ouvre Joséphine pour labeauté des femmes - un « salon social » des-tine « au travers de la mise en "beauté a aider lesfemmes m difficulté a retrouver l'estime de soi »Depuis, le peut local de la Goutte-d'Or, avecses équipes bénévoles de coiffeurs, maquil-leurs, esthéticiennes, psychologues etjuristes ne désemplit pas En six mois, lesservices sociaux de Pans et de la banlieueont adresse 800 femmes a Joséphine Mèrescélibataires, étudiantes pauvres, ex-cadresau chômage, anciennes taulardes, femmesbattues dépressives, seules

Pour Myriam, 42 ans, aujourd nui auRSA, Joséphine est devenue comme uneseconde famille Quand elle ne court pasles « forums pour I emploi » a la recherched'un contrat de professionnalisation quilui garantirait un CDI t à hôtesse d'accueilet administrative payée au Smic », Myriamdonne un coup de main bénévole« le risque quand on est dans la precante,exphque-t elle c'est de s'isoler Alors j'essaiede parler le plus possible » Elle reprend «Lemanque d'affection est une souffrance Mais]'ai un bon logement, c est de}a ça »

Native d'Agen (Lot-et-Garonne), Myriama été attirée par les lumières de la capitale

Prof d'espagnol non titulaire en CDD, ellen'a gagne que 400 € par mois pendantquinze ans Jusqu'au jour ou lassée parl'ingratitude de l'Education nationaleelle a dit stop Elle a connu la rue puisl'hôpital psychiatrique les centres d'he-bergement d'urgence la chambre d'hôtelsordide dans le XVIIIe Depuis quelquessemaines, elle vit dans un studio propretdu XVIe et puise dans ses petites économies

Lexplosion des familles monoparentales

En 2008, selon une étude dudépartement enfance-familledu Secours catholique sur « la

pauvreté au féminin », réalisée a partirde ses propres statistiques, la majorité(54,4 %) des adultes accueillis dansses structures étaient des femmes, soit3,4 % de plus qu'en 1989. Trente pourcent d'entre elles ont moins de 35 anset six sur 10 vivent seules. La majoritédes femmes reçues par l'associationétaient des « travailleuses pauvres »ou des bénéficiaires de transferts

sociaux, et 30 % étaient chefs defamille monoparentale, « une proportion3,4 fois plus élevée qu'au sein cfe /apopulation française (9 %) ». Precante,monoparentalite..., aujourd'hui lesdeux vont souvent de pair. En 2010,les Restes du cœur recensaient35 % de familles monoparentalesparmi ses bénéficiaires, et, selon lesstatistiques de la Caisse d'allocationsfamiliales, la part de ces familles dansl'ensemble des allocataires a augmentéde 30 % entre 2000 et 2010 •

Patricia, 44 ans, deuxenfants qu'elle élèveseule Souvent, lesfemmes victimesde précarité,abandonnées parleur mari ou leurcompagnon, ont lacharge d'enfants.Pour l'économiste

_ J Françoise Milewski,

Ï~~ « il y a une

insuffisance criantede places en crècheet tant qu'on nedéveloppera pas laprise en charge dela petite enfance,la situation resteracomplexe. »

pour payer le loyer « Sortir de la precantedit-elle, c'est un combat Un homme, il s'entirera toujours Mais nous les femmes, il fauttoujours qu'on se batte »

A preuve le cas de Séverine 38 ansUne première fois divorcée une secondefois séparée, la jeune femme est venues installer dans une petite ville du Limou-sin avec ses trois enfants, près de samère Mais depuis des mois, la mère etla fille ne se parlent plus Alors Séverinese débrouille seule avec son RSA « J'aidroit a 808,80 € par mois parce que ma fillea eu 3 ans J'ai une pension alimentaire de160 €pour l'aine Mais nen pour les autres »Avant la naissance du piemier, 10 ansaujourd'hui, Séverine était caissière a Bngnôles, dans le Var Elle a quitte son postepour s occuper de ses enfants AI époque,Séverine ne s'imaginait pas vivre deuxruptures successives, et encore moinsque ses ex-compagnons la laisseraient sedébrouiller seule

« Parfois, on a l'impression que ce sonttoujours les mêmes qui prennent, lance-t ona l'Association des familles monoparentaies L'homme s'en va elles n'ont pas depension alimentaire et c'est complique defaire les démarches Au moment de la sépara



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Le scandale du RSA n'estpas celui qu'on croit

tîon, la pression de la domination masculinefait que la femme va baisser les bras et nerien demander >

A l'association, on ne compte plus lenombre d'appels de femmes seules quirenoncent a prendre un emploi parcequ elles n ont pas de mode de gardeet ne parviennent pas a sortir de leurisolement « II ny a pratiquement que lemouvement associatif qui s occupe d'elles,alerte Françoise Milewski économiste al'Observatoire français des conjonctureséconomiques (OFCE) ttya une insuffisancecriante de places en crèche, et tant qu on nedéveloppera pas la prise en charge de la petiteenfance, la situation restera complexe » Et delancer volontairement provocatrice « Laprécarité a un sexe, il est féminin ' »

Victimes toutes désignéesParties comme de bonnes petites soldates a l'assaut du maiche du tiavaildans les années 70, les femmes ont étéles piemieres victimes de la flexibilité,avec le développement du travail a tempspartiel Elles occupent 80 % des postes atemps partiel et 80 % des salaries a bassalaires sont des femmes Souvent peuqualifiées, mal orientées ou en panned'insertion après un long congé parental,elles acceptent, faute de mieux un jobdans les secteurs de la grande distribu-tion ou des services a la personne avecson lot d'horaires atypiques ou décales

s Leur situation tient lorsqu'elles sont encouple En cas de rupture, elles basculentdans la pauvreté » constate FrançoiseMilewski, guère optimiste Les femmesrisquent d'être les premières victimes dela baisse des dépenses publiques dans lessecteurs de la santé de la petite enfanceou de l'aide aux personnes âgées Commeelles en sont a la fois employées et béné-ficiaires, ce sera la version féminine de ladouble peine • P.Ch.

PAR DANIEL ZIELINSKI

Plusieurs milliers de personnesrefusent d'entrer dans le systèmedu revenu de solidarite active

(RSA), faute d'information, par pudeurou parce que les démarches sonttrop compliquées, explique le déléguégénéral des centres communauxd action sociale (CCAS). Cinq milliardsd euros ne sont pas redistribues.

Marianne : Depuis plusieurs mois,te RSA fait l'objet de vives critiquesà droite. On a même entenduLaurent Wauquiez, ministrede l'Enseignement supérieuret de la Recherche, qualifierl'assistanat de « cancer »de la société. Or plusieurs milliersde personnes refusent d'entrerdans le dispositif. Pourquoi ?Daniel Zielinski. La première raisonest le manque de connaissancedu dispositif. Beaucoup d'usagerspensent que la démarche est tropcomplexe. Les CCAS apportentune première informationsur l'accès aux droits des citoyens*,mais butent parfois eux-mêmessur la complexité du systèmeII y a aussi ceux qui pensent pouvoirse débrouiller seuls ou refusentde dépendre d'une aide socialepour ne pas être montres du doigtC'est souvent le cas dans les zonesrurales. Quand vous habitez unecommune de 150 habitants, ce n'estpas facile d'aller frapper à la portede son maire pour lui dire qu'onne peut plus payer sa factured'électricité On n'a pas envieque cela se sache dans le village.Malheureusement, l'idée selonlaquelle certains préféreraientrester chez eux plutôt que detravailler est tenace. Et elle estaccentuée en période de criseII n'est pas rare d'entendre, ycompris parmi les classes moyennes« Moi, j'ai du mal a boucler les finsde mois, alors que, en face, d'autress'en sortent en bénéficiant de droitsconnexes » Rappelons tout de mêmeque le montant du RSA pour unepersonne seule sans activité estde 475 € par mois. Qui, aujourd'hui,peut vivre avec cette somme-là sans

avoir envie de s'en sortir "> Certes,la fraude peut exister, mais c'esta l'administration de contrôler.

Sait-on combien de personnespassent entre les mailles du filet ?D.Z. : Selon le Conseil nationaldes politiques de lutte contrela pauvreté et l'exclusion sociale[CNLE], un tiers des foyers éligiblesne perçoivent pas le RSA. Au total,5 milliards d'euros (3,1 milliardspour le RSA socle et 2,2 milliardspour le RSA activité) ne seraientpas redistribues. Dans nos centres,les signaux sont inquiétants.Au CCAS de Roubaix, par exemple,300 personnes étaient suivies auRMI Aujourd hui, elles ne sont qu'unecentaine au RSA Et nous ne sommespas les seuls acteurs sur le terrain, ily a les caisses d'allocations familiales,les conseils généraux, Pôle emploi...

Le RSA devait aussi permettre desimplifier le dispositif. Qu'en est-il ?D.Z. : II y a trois phases dans lamise en place du RSA : l'instruction,l'orientation sociale ou professionnelleet l'accompagnement Or il n'y a pasde formule type. Selon le territoire,ce n'est pas la même institution quiva s'occuper de l'instructiond'un dossier Une personne qui vavenir dans un CCAS sera redirigéevers le conseil général pourl'accompagnement. A force d'êtreballottés de droite a gauche, certainsabandonnent les démarches en coursde route Parfois, le seul fait de monterun dossier est un casse-tête.Prenez une personne qui a travailledouze heures une semaine, quinzeheures une autre Le calcul del'allocation qu'elle va percevoir encomplément de son salaire ne se faitpas d'un clic. De son côté, si elle nesait pas combien elle va toucher en finde compte elle se dit que toutes cesdémarches ne valent pas le coup etabandonne. • Propos recueillis par P.Ch.* L Union nationale des centres communaux d actionsociale (Unccas) compte 3 880 adhérents Les CCASpeuvent instruire les demandes de RSA et êtreassociées ou directement en charge de I orientationet de I accompagnement des bénéficiaires

18 RUE BARBES92128 MONTROUGE CEDEX - 01 74 31 60 60

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ECONOMIE SOLIDAIRE

Des salons de beautépour « se reconstruire »

I En 2006, Lucia Iraci,coiffeuse de mode, a lancél'association « Joséphinepour la beauté desfemmes ». Son but estd'ouvrir des salons sociauxpour aider à l'insertionde femmes en rupture.

TOURSDe notre correspondant

On peut être à la tête d'un sa-lon de coiffure cossu de Saint-Germain-des-Prés et avoir ducœur. Lucia Iraci s'est fait un nomdans l'univers de la coiffure etde la mode,mais cherchaitdepuis long-temps à serendre utile.A p r è s un ebrillante car-rière de coif-feuse en studiopour des ma-gazines, ou descréateurs telsque BettinaRheims ouYves Sa in tLaurent, ellese décide àfaire le grand saut en créant en2006 l'association « Joséphinepour la beauté des femmes ». Le8 mars 2011, elle inaugure sonpremier salon social dans lequartier de la Goutte-d'Or à Pa-ris, où des femmes en situation

Lucia Iraci. Son salon à Parisa déjà attiré I 200 femmes.

de précarité sont « chouchou-tées », cinq jours sur sept, par desprofessionnels - et des béné-voles - de l'esthétique.

Depuis sa création, le salonparisien a déjà attiré I 200femmes, soit environ six rendez-vous par jour. Pourtant, LuciaIraci a fixe des conditions d'accèsdrastiques : « II faut vivre sous leseuil de pauvreté ou ëtre en si-tuation de monoparentalité »,indique-t-elle. Dans deux tiersdes cas, elles ont été victimes deviolence. Il y a aussi des étu-diantes pauvres, des personneshandicapées « rejetées » et mêmedes cadres « promises à debrillantes carrières, mais dontl'élan a été brisé par le chômage ».Elles ont toutes en commun« d'avoir été cabossées par lavie ». Une personne a été recru-tée pour valider l'inscription despostulantes, qui découvrentl'existence de ce salon de beautépas comme les autres par le biaisd'associations ou d'assistantessociales. Ces femmes profitentde soins de beauté : coiffure,massage, manucure, épilation.Se sentir bien « dans son corpset dans ses cheveux » est, selonLucia, un « préalable indispen-sable dans un schéma de recons-truction ». Suivant cette logique,elle leur propose des ateliers derelaxation (yoga ou sophrologie)qui les aideront à « reprendreconfiance en elles ». Des conseils

vestimentaires sont aussi prodi-gués en vue d'un entretien d'em-bauché. Ces femmes peuventpasser au salon le jour J pour sefaire coiffer, maquiller et em-prunter des vêtements.

Pour autant, rien n'est offert.Une fois admises, elles doiventverser 3 € pour être choyées. Lu-cia n'aime pas l'assistanat. Cettequinquagénaire originaire de laSicile et qui n'est pas née avecune « cuillère d'argent dans labouche » préfère leur demanderune somme symbolique « pourqu'elles aient le sentiment de nerien devoir ».

Ces débuts probants l'ont mo-tivée à déployer leconcept dansd'autres régions.Vivant entre Pariset la Touraine, elles'active mainte-nant pour ouvrirun deuxième sa-lon social d'ici à lafin de l'année aucœur de Tours,dans le quartierpopulaire du Sa-nitas. L'École su-périeure de com-m e r c e e t demanagement de

Tours est devenue le premier par-tenaire de ce nouveau projet. Lescollectivités locales ont ensuiteaffiché leur intention de suivre.Lucia Iraci affirme réunir bientôt

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les 300 DOO € de mise de départnécessaires au recrutement dessalariés, à la location d'un pas-de-porte et à l'achat du mobilier

Que ses institutsde beautésoient « lumineuxet conviviaux »,pour queles « futuresusagères » puissent« s'approprierles lieux ».et du matériel de travail. Salonsocial ou pas, cet endroit doit êtreconçu comme n'importe quelinstitut de beauté. Lucia Iraci veutqu'il soit « lumineux et convivial,à la Goutte-d'Or ou à Tours commeà Saint-Germain-des-Prés », pourque les «futures usagères » puis-sent « s'approprier les lieux ».S'il existe des initiatives similairesici ou là, ce projet est le premierà être déployé à cette échelle et àfédérer autant de bénévoles. Uncabinet d'avocats, des psycho-logues et une assistante socialeont été associés afin d'assurerun suivi dans la réinsertion so-ciale et professionnelle de cesfemmes. D'autres ouvertures desalons sociaux sont envisagées,en Seine-Saint-Denis ou dans leNord, « là où les besoins sont lesplus criants ».

XAVIER RENARD

:www.josephinebeaute.

ECLECTIQUE4 BIS RUE DE LA PYRAMIDE92100 BOULOGNE

MAI/JUIN 12Bimestriel


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IOLAT

C'est une idée formidable qui estdevenue réalité, grâce à l'énergie de

Lucia Iraci. Un salon de coiffure et debeauté à l'intention des femmes en

situation de précarité. Joséphinepour la beauté des Femmes vient de

fêter son premier anniversaireReportage et bilan. PAR MATHILDE GIBELIN

L'idée géniale^^^ i

d'un salon de beauté social

Lucia Iraci a mis enplace un sytème de

partenariat avecde grandes marques,

telles que Loreal,Caroll ou Kookai

est-ce parce que c'est unlundi Îln'yapas foulece matin au salon debeauté Joséphine, dansle quartier parisien

de la Goutte-d'Or « C'est complète-ment inhabituel Notmalement, on sebouscule, ça cne, ça rigole, ça pleure, çavit f », commente Hélène, manager dusalon Autant de bruit dans un salon debeauté7 C'est que Joséphine est un salonde beauté social, une idée qui a getmédans la tete d'un petit bout de femme.Lucia Iran Cette grande pro fait partiedes coiffeurs parisiens qui comptent.

La beau té à 3€Elle est convaincue que la beauté est loi nd être superficielle, être belle permetd'avoir une bonne estime de soi Elle adonc crééjoséphme, pour toutes celles quise retrouvent en situation précaire et quiont du mal à se réinsérer dans la société.Parce qu'elles n'ont rn les moyens ni lapossibilité de prendre un peu de tempspour elles, alors que e est indispen-sable « Cela permet de mieux appré-hender la relation aux autres, primor-diale pour se sentir mieux en société »Et c'est vrai qu'un passage au SalonJosêphine change une femme Valérie, lacinquantaine et deux enfants, est venuece matin par le biais d'une associationsociale, accompagnée de sa conseil-lère emploi Car si certaines femmesviennent par le bouche-i-oreille, beau-coup sont envoyées par Pôle Emploi, en

prévision d'un entretien d'embauchéou simplement pour leur redonnerconfiance en elles « Je suis venue pourme faire belle, explique Valérie Parcequ'entre les enfants que j'élève seule,mes parents, ma recherche d'emploi ettous mes autres problèmes, je ne prendsjamais de temps pour moi Et puis jen ai pas l'argent pour rn offrir ce genredesom » Pour3€—Lucia tient à ce quene soit pas gratuit pour ne pas générerd assistanat — ,Valent va passer entreles mains d'une coiffeuse Annie estbénévole, comme tous ceux et celles quitravaillent faut Joséphine, du fleuriste,qui offre les fleurs pour décorer le salon,à L'Oréal qui esr partenaire, Caroll ouKookai qui font des dons d'accessoires etdc vêtements, en passant par les conseil-lers en communication, avocats ouI agence de presse Lucia a petit à petitorganisé tout un système de partenariatset de solidaritéUn shampooing et une couleur plustard, Valérie est plus détendue « C estagréable, on s occupe de moi » Ellepasse ensui te enrre les mains de Virginie,la maquilleuse «Je ne fais pas grand-chose, maîs un peu de fond de teinr, derouge à lèvres et un léger maquillageautour des yeux transforment unefemme » Valérie, se regarde dans laglace, tout sourire, elle n'en revienr pasÉtape suivante le dressmg, où des sty-listes donnent des conseils Charlotte,21 ans « Notre but est de leur fairecomprendre qu il faut arrêter de

cacher ses défauts, il faut au contrairemettre ses points positifs en valeur »Pt Valérie ressort avec des talons, unpantalon long, droit, qui met en valeurses longues jambes er une vesre desmoking, qui affine sa silhouette «Jene me reconnais plus ' » Elle repartsouriante Le résultat est bluffant

Nom elles perspectivesII y a parfois quèlques couacs certainesclientes ne sont pas contentes de leurcoupe ou manquent de respect à l'équipeMaîs le problème n01 de Roura Keita,assistante sociale du salon, est de fairecomprendre que Josephine n est pas unsalon lou. cost maîs un salon social CarKoura reçoit toutes les clientes poten-tielles pour contrôler leurs droits auxsoins et comprendre leurs besoins, leursattentes Cestdoncunedémarcheglobaleque Lucia Iraci espère bien développerdans d'autres villes françaises L'ouverturede nouveaux salons est dé|à prévue pourcette année, à Tours, Saint-Denis etValenciennes Après le passage de 1200femmes dans son salon, accompagnée desa cinquantaine de bénévoles et de sa cen-taine dc partenaires, Luciacntend bien nepas s arrêter en si bonne route 4

INFOS PRRTIQUES '-:::Joséphine, 28, rue de La Charbonnière, ' ',75018 ; tél. : 01 42 59 43 36 ; www.josephinebeaute.fr; métro Barbès-Rochechouart.

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http://femmes.gouv.fr/publications/egalite-entre-les-femmes-et-les-hommes/vers-legalite-reelle-entre-les-femmes-et-les-hommes-chiffres-cles-edition-2014/


30#Octobre#2014#Radio#

####RTL#2###Lucia Iraci, la fondatrice de l'association est l'invitée de Stéphanie Perri sur RTL 2 Touraine, chronique diffusée à 10h45, 17h45 et 18h45 JOSEPHINE pour la beauté des femmes... Un salon social qui aide à la réinsertion !#

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Le!26!Septembre!2014!

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Emission!:!La!Quotidienne!

Journaliste!:!Marion!Blanchais!

Reportage!de!2!min!!

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http://centre.france3.fr/emissions/les-documentaires-du-centre/actu/josephine-le-droit-la-beaute.html
























20 Mars 2014 Durée : 66 min Emission : Les Maternelles Journaliste : Julia Vignali Lucia Iraci, coiffeuse et fondatrice de l’association « Joséphine pour la beauté des femmes » est « l’Invité des Maternelles », elle est intervenue à la 6’33.

07 Mars 2014 Durée : 08’50 min Emission : C’est au Programme Journaliste : Sophie Brafman MODE : UNE MODE SOLIDAIRE POUR TOUTES LES FEMMES ! Nous mettrons aussi en avant des initiatives solidaires par et pour les femmes…

Il y a en a une qui a retenue l’attention de Sophie Brafman ! Il s’agit d’un « vestiaire associatif » qui propose aux femmes les plus démunies du conseil en style ou du prêt de vêtements de marques… L’objectif : les aider à retrouver un emploi ou tout simplement pour reconquérir leur féminité à travers la mode ! Ca apparait dans plusieurs villes de France…

Remerciements à Lucia Iraci, fondatrice de l’association Joséphine

L’association Joséphine est présentée dans la chronique mode avec un reportage de 8’50.

4 Novembre 2013 Emission : Vivement Dimanche Présenté par : Michel Drucker Lucia Iraci est l’invitée de Muriel Robin, marraine de l’association « Joséphine pour la beauté des Femmes ».

15 Janvier 2014 Durée : 43’40 min Emission : Les Experts EUROPE 1 Journaliste : Helena Morna Accompagnée d'experts, dont Roland Perez, Helena donne la parole aux auditeurs, les conseille, pour comprendre les enjeux et trouver des solutions à toutes les problématiques de la vie quotidienne. Le thème de ce jour : « Comment prendre confiance en soi et réussir à s'affirmer », En compagnie d’Eric Albert, coach en management, directeur de l’IFAS (Institut Français d'Action sur le Stress) et d’Arnaud de Saint Simon, directeur de la rédaction de Psychologie Magazine.

Lucia Iraci est intervenue au sujet de son association Joséphine qui a pour but d’aider les femmes à « retrouver leur propre regard et leur estime de soi ». La journaliste Helena Morna, a lancé un appel aux dons pour soutenir cette association.

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http://www.franceinter.fr/emission-quand-on-arrive-en-ville-dans-le-salon-de-coiffure-josephine
























24 Mai 2013 Durée : 55’33 min Emission : Quand on arrive en ville Journaliste : Manuelle Calmat

Nous allons faire un petit tour du côté de Barbès à Paris, au cœur de la Goutte d’or dans un lieu précieux, un salon de beauté social qui existe depuis plus de deux ans maintenant, et qui a pour vocation de redonner confiance aux femmes en recherche d’emploi ou dans un processus de réinsertion.

24 Mai 2013 Durée : 55’33 min Emission : Quand on arrive en ville Journaliste : Manuelle Calmat

L’idée vient de Lucia Iraci, fondatrice de l'Association "Joséphine, pour la beauté des femmes", qui dirige un salon de coiffure à Saint-Germain des Près et qui a eu l'idée de créer cet espace de détente, de soins, d’écoute…

Pour quelques euros, ces femmes bénéficient d’une prise en charge avec une assistante sociale, un coiffeur, une esthéticienne… une belle manière de se réconcilier avec son image...

Deux salons ont déjà ouvert leur porte :

Salon de Paris 28 rue de la charbonnière

75018 Paris Barbès Rochechouart

01 42 59 43 36

Salon de Tours 2 rue de la Victoire 37000 Tours 02 47 42 67 17

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20 Décembre 2012 Durée : 5 min Emission : La Matinale – Le journal de 7h30 Journaliste : Barbara Stec Présentation du salon Joséphine Tours – Interview d’une cliente – Interview du responsable du salon

21 Décembre 2012 Durée : 20 min Emission : Les nouvelles mères courage Journaliste : Claire Lajeunie Reportage au salon Joséphine Paris – Portrait d’une maman précaire -

02 mars 2013 Durée : 40 min Emission : 13h15 Journaliste : Marie DRUCKER 13H15, LE SAMEDI : Salon de beauté : «Osez Joséphine» Magazine d'actualité (40mn) Lucia, une coiffeuse de stars, a décidé de s'occuper aussi des femmes démunies. Elle a créé «Joséphine» un salon de beauté social à Paris, et tout récemment un autre à Tours. Lucia reçoit des femmes au RSA pour une coupe, un maquillage, et surtout de l'attention et de la chaleur humaine.

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Revue de presse "Josephine prend le métro" 2014