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Chapitre 10 LES IDOLES DE LA MALADIE V. Le déni de Dieu (1) Les rituels du dieu de la maladie sont étranges et très exigeants. La joie n’est jamais permise, car la dépression est son signe d’allégeance. La dépression signifie que tu as désavoué Dieu. Beaucoup ont peur du blasphème mais ils ne comprennent pas ce que cela signifie. Ils ne se rendent pas compte que nier Dieu, c’est nier leur propre Identité, et en ce sens le salaire du péché est la mort. C’est un sens très littéral : le déni de la vie entraîne la perception de son opposé, comme toutes les formes de déni remplacent ce qui est par ce qui n’est pas. Nul ne peut réellement faire cela, mais que tu penses pouvoir le faire et croies l’avoir fait est incontestable.

Chapitre 10: V. Le déni de Dieu

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Chapitre 10LES IDOLES DE LA MALADIE

V. Le déni de Dieu (1)

Les rituels du dieu de la maladie sontétranges et très exigeants. La joie n’estjamais permise, car la dépression est sonsigne d’allégeance. La dépression signifieque tu as désavoué Dieu. Beaucoup ontpeur du blasphème mais ils necomprennent pas ce que cela signifie. Ilsne se rendent pas compte que nier Dieu,c’est nier leur propre Identité, et en cesens le salaire du péché est la mort. C’estun sens très littéral : le déni de la vieentraîne la perception de son opposé,comme toutes les formes de déniremplacent ce qui est par ce qui n’est pas.Nul ne peut réellement faire cela, mais quetu penses pouvoir le faire et croies l’avoirfait est incontestable.

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V. Le déni de Dieu (2)

N’oublie pas, toutefois, que nier Dieuaboutit inévitablement à la projection, ettu croiras que d’autres t’ont fait cela, etnon toi. Tu reçois forcément le messageque tu donnes parce que c’est le messageque tu veux. Tu crois peut-être que tujuges tes frères au message qu’ils tedonnent mais tu les as jugés au messageque toi tu leur donnes. Ne leur attribuepas ton déni de la joie, sinon tu ne peuxpas voir l’étincelle en eux qui t’apporteraitla joie. C’est le déni de l’étincelle quiapporte la dépression, car chaque fois quetu vois tes frères sans elle, tu nies Dieu.

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V. Le déni de Dieu (3)

Faire allégeance au déni de Dieu, c’est lareligion de l’ego. De toute évidence, ledieu de la maladie exige le déni de lasanté, parce que la santé est en oppositiondirecte avec sa propre survie. Maisconsidère ce que cela signifie pour toi. Àmoins d’être malade, tu ne peux pasgarder les dieux que tu as faits, car c’estseulement dans la maladie que tu pourraisen vouloir. Le blasphème, donc, est un sui-cide et non un déi-cide. Cela signifie que tudésires ne pas te connaître toi-même afind’être malade. Voilà l’offrande que tondieu exige parce que, l’ayant fait de toninsanité, il est une idée insane. Il prend denombreuses formes, mais bien qu’ilsemble être de nombreuses chosesdifférentes, il est une seule idée : le dénide Dieu.

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V. Le déni de Dieu (4)

La maladie et la mort semblaiententrer dans l’esprit du Fils de Dieucontre Sa Volonté. «L’attaque contreDieu» a fait croire à Son Fils qu’ilétait sans Père, et de sa dépressionil a fait le dieu de la dépression.C’était son alternative à la joie,parce qu’il ne voulait pas accepterle fait que, bien qu’il soit lui-mêmeun créateur, il avait été créé. Or leFils ne peut rien sans le Père, Quiest sa seule Aide.

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V. Le déni de Dieu (5)

J’ai dit plus tôt que de toi-même tu nepeux rien faire, mais tu n’es pas de toi-même. Si tu l’étais, ce que tu as fait seraitvrai, et tu ne pourrais jamais t’échapper.C’est parce que tu ne t’es pas fait toi-même que tu n’as pas besoin de tetroubler pour rien. Tes dieux ne sont rien,parce que ton Père ne les a pas créés. Tune peux pas faire des créateurs qui ne sontpas comme ton Créateur, pas plus qu’iln’aurait pu créer un Fils qui n’était pascomme Lui. Si la création est partage, ellene peut pas créer ce qui n’est pas commeelle. Elle ne peut partager que ce qu’elleest. La dépression est isolement; ainsi ellene pouvait pas avoir été créée.

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V. Le déni de Dieu (6)

Fils de Dieu, tu n’as pas péché mais tut’es fort trompé. Or cela peut êtrecorrigé et Dieu t’aidera, connaissantque tu ne saurais pécher contre Lui. TuL’as nié parce que tu L’aimais,connaissant que si tu reconnaissaiston amour pour Lui, tu ne pourrais pasLe nier. Par conséquent, ton déni deLui signifie que tu L’aimes, et que tuconnais qu’il t’aime. Souviens-toi quece que tu nies, tu as dû le connaîtreautrefois. Et si tu acceptes le déni, tupeux accepter qu’il soit défait.

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Ton Père ne t’a pas nié. Il ne ripostepas, mais Il t’appelle à retourner.Quand tu penses qu’il n’a pas réponduà ton appel, tu n’as pas répondu auSien. Il t’appelle de chaque partie de laFilialité, à cause de Son Amour pourSon Fils. Si tu entends Son message, Ilt’a répondu, et tu apprendras de Lui situ entends bien. L’Amour de Dieu estdans tout ce qu’il a créé, car Son Filsest partout. Regarde tes frères avecpaix et Dieu Se précipitera dans toncœur en reconnaissance du don quetu Lui fais.

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V. Le déni de Dieu (8)

Ne te tourne pas vers le dieu de la maladiepour guérir mais seulement vers le Dieu del’amour, car la guérison est la re-connaissance de Lui. Quand tu Lereconnaîtras, tu connaîtras qu’il n’a jamaiscessé de te reconnaître et que dans Sa re-connaissance de toi se trouve ton être. Tun’es pas malade et tu ne peux pas mourir.Mais tu peux te confondre toi-même avecdes choses qui le peuvent. Souviens-toi,toutefois, que c’est blasphémer de fairecela, car cela signifie que tu regardes sansamour et Dieu et Sa création, dont Il nepeut pas être séparé.

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V. Le déni de Dieu (9)

Seul l’éternel peut être aimé, car l’amour nemeurt pas. Ce qui est de Dieu est Sien àjamais, et tu es de Dieu. Se permettrait-Il desouffrir? Et offrirait-Il à Son Fils quoi que cesoit qui n’est pas acceptable pour Lui? Si tut’acceptes toi-même tel que Dieu t’a créé, tuseras incapable de souffrir. Or pour faire celatu dois Le reconnaître comme ton Créateur.Ce n’est pas qu’autrement tu serais puni. C’estsimplement parce que reconnaître ton Père,c’est te reconnaître toi-même tel que tu es.Ton Père t’a créé entièrement sans péché,entièrement sans douleur et entièrement sanssouffrance d’aucune sorte. Si tu Le nies, tuapportes le péché, la douleur et la souffrancedans ton propre esprit à cause du pouvoirqu’il lui a donné. Ton esprit est capable decréer des mondes, mais il peut aussi nier cequ’il crée parce qu’il est libre.

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V. Le déni de Dieu (10)

Tu ne te rends pas compte combien tu t’esnié toi-même, ni combien Dieu, dans sonAmour, voudrait qu’il n’en soit rien. Or Iln’interfère pas avec toi, parce qu’il neconnaîtrait pas Son Fils s’il n’était pas libre.Interférer avec toi, ce serait S’attaquer Lui-même, et Dieu n’est pas insane. Quand tuLe nies, tu es insane. Voudrais-tu qu’ilpartage ton insanité? Dieu ne cesserajamais d’aimer Son Fils, et Son Fils necessera jamais de L’aimer. Telle était lacondition de la création de Son Fils, àjamais fixée dans l’Esprit de Dieu.Connaître cela, c’est la santé d’esprit. Lenier, c’est l’insanité. Dieu S’est donné à toien ta création, et Ses dons sont éternels.Te nierais-tu toi-même à Lui?

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V. Le déni de Dieu (11)

À partir des dons que tu Lui fais, leRoyaume sera rendu à Son Fils. SonFils s’est retiré lui-même de Son donen refusant d’accepter ce qui avait étécréé pour lui, et ce qu’il avait créé auNom de son Père. Le Ciel attend sonretour, car il fut créé pour être lademeure du Fils de Dieu. Tu n’es cheztoi nulle part ailleurs et en nulle autrecondition. Ne te nie pas la joie qui aété créée pour toi pour la misère quetu as faite pour toi. Dieu t’a donné lesmoyens de défaire ce que tu as fait.Écoute, et tu apprendras comment tesouvenir de ce que tu es.

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V. Le déni de Dieu (12)

Si Dieu connaît Ses enfants entièrementsans péché, c’est un blasphème de lespercevoir coupables. Si Dieu connaît Sesenfants entièrement sans douleur, c’est unblasphème de percevoir la souffrance oùque ce soit. Si Dieu connaît ses enfantsentièrement joyeux, c’est un blasphèmed’être déprimé. Toutes ces illusions, et lesnombreuses autres formes que peutprendre le blasphème, sont des refusd’accepter la création telle qu’elle est. SiDieu a créé Son Fils parfait, c’est ainsi quetu dois apprendre à le voir pour apprendrequelle est sa réalité. En tant que partie dela Filialité, c’est aussi ainsi que tu dois tevoir toi-même pour apprendre quelle est latienne.

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V. Le déni de Dieu (13)

Ne perçois rien que Dieu n’ait pas créé, ou tuLe nies. Sa Paternité est la seule qui soit, etelle est à toi uniquement parce qu’il te l’adonnée. Les dons que tu te fais à toi-mêmesont in-signifiants, mais les dons que tu fais àtes créations sont pareils aux Siens, parcequ’ils sont donnés en Son Nom. C’estpourquoi tes créations sont aussi réelles queles Siennes. Or la vraie Paternité doit êtrereconnue si le vrai Fils doit être connu. Tucrois que les choses malades que tu as faitessont tes vraies créations, parce que tu croisque les images malades que tu perçois sontles Fils de Dieu. C’est seulement si tu acceptesla Paternité de Dieu que tu auras quoi que cesoit, parce que Sa Paternité t’a tout donné.C’est pourquoi Le nier, c’est te nier toi-même.

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V. Le déni de Dieu (14)

L’arrogance est le déni de l’amour, parceque l’amour partage et l’arrogance retient.Aussi longtemps que les deux te paraîtrontdésirables, le concept de choix, qui n’estpas de Dieu, te restera. Bien que ce ne soitpas vrai dans l’éternité, c’est vrai dans letemps, de sorte que tant que le tempsdurera dans ton esprit, il y aura des choix.Le temps même est ton choix. Si tu veux tesouvenir de l’éternité, tu ne dois regarderque l’éternel. Si tu te permets de devenirpréoccupé par le temporel, tu vis dans letemps. Comme toujours, ton choix estdéterminé par ce à quoi tu accordes de lavaleur. Le temps et l’éternité ne peuventpas être réels tous les deux, parce qu’ils secontredisent l’un l’autre. Si tu n’acceptespour réel que ce qui est intemporel, tucommenceras à comprendre l’éternité et àla faire tienne.